HUNTINGTON BEACH ™
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 Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?

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MessageSujet: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyLun 21 Jan 2013 - 21:17

Harper & Charles ✖
» Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ? Pas moi en tout cas, pourquoi se priver ? Nous n'avons qu'une vie ♥


Tournant un petit écriteau contre la porte d’entrée de son commerce on pouvait ainsi lire que c’était fermé, Harper avait besoin d’une pause déjeuné c’était officiel. La jeune femme était fatiguée, elle commençait à croire que sa tante avait fondé beaucoup trop d’espoir en elle. Comment cette fille venue de l’Upper East Side pouvait diriger ce salon toute seule ? Elle n’y connaissait rien, par chance la jeune femme avait bossé avec sa tante mais elle ne connaissait pas les fournisseurs, elle ne savait pas comment nettoyer de fond en comble cette foutue machine à café et elle découvrait de jour en jour des factures. Harper n’aurait jamais pensé une seule seconde finir ici, seule. Peu importe elle garderait le sourire parce qu’il y avait pire qu’elle et surtout parce qu’elle voulait se battre pour sa tante qui avait consacré des années à ce café. La jeune femme ferma donc son commerce, il était un peu plus de treize heures quand elle commença à avancer dans la rue ensoleillé. Elle aimait cette ville, ce soleil permanent qui laissait croire que les vacances continués, le sable chaud et les beaux surfeurs. Et oui les surfeurs c’était important ! La jolie blonde passa sa main sur sa nuque soupirant doucement, elle se stoppa dans la rue au milieu du passage hésitant sur l’endroit où elle allait déjeuner. Harper passa ses mains dans les poches arrières de son mini short en jeans se mordant la lèvre inférieur, c’était décidé elle allait manger à McDonald’s !

La jeune femme entra dans le fast-food faisant la queue comme tout le monde, elle observait les gens de son regard curieux comme toujours. Quand vint son tour Harper commanda un menu, le plus grand et le plus gras bien sûr. La jeune femme aimait se faire plaisir et il était hors de question qu’elle prenne une salade ou une connerie du genre juste pour éviter de prendre un ou deux kilos. Franchement elle préférait faire envie que pitié ! Quant elle repensait au passé, elle se souvenait de sa mère faisant attention à ce qu'elle mangeait. La jeune femme se souvenait également d'une mère qui lui répétait de faire attention à sa ligne, qu'un jour où l'autre elle rencontrerait quelqu'un et qu'il attendrait d'elle la perfection. Quelle connerie franchement! Une fois sa commande sur le plateau, elle le prit parcourant la pièce principale avant de se diriger vers la terrasse extérieure. Elle voulait profitait du soleil et surtout ne pas être entassé avec tout les autres. Prenant place à une table, elle posa son téléphone portable sur le plateau avant de siroter son coca cola.

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyLun 21 Jan 2013 - 22:09


Harper & Charles
time you enjoy wasting, was not wasted


Qu'est-ce qu'on lui avait dit, à Harvard? Blabla la vie est belle quand on fait le métier de nos rêves, blabla être avocat c'est chaque jour être dans la passion, blabla vivement la fin de vos études. Et bien, il y croyait moyennement. Il avait ouvert récemment son propre cabinet d'avocat: la totale, avec un beau petit bureau sur lequel trônait une photo de sa fille, une plaque à l'entrée avec écrit en lettres d'or "Charles Anthony Hayes", et beaucoup trop d'affaires en cours pour une si petite ville. Il espérait avoir encore un peu de temps pour lui avant de commencer à travailler à plein régime, assez pour que sa fille fasse ses nuits, voire même pour qu'elle commence à aller à l'époque. Sauf que non. Il avait à peine dormi trois heures, à se relever sans cesse pour bercer la petite Nastasia. Il devait avoir des cernes assez incroyables qui ruinaient toute sa crédibilité devant ses clients. Il tournait au café et à la cigarette. Et il commençait à penser que sa vie de débauche passée, à enchaîner soirée sur soirée et à tester des substances plus ou moins licites, était de loin bien plus reposante.
Vers midi, il se rendit compte qu'il n'avait plus assez de force pour rentrer jusqu'à son appartement. Sa fille était confortablement installée chez sa nounou, et il avait une confiance absolue en cette femme. Alors... il choisit la facilité. McDonald's: du bonheur, du gras, de la paresse. Histoire de ne pas avoir l'air trop déplacé, il se débarrassa de sa veste de costume, ouvrit les premiers boutons de sa chemise, posa ses lunettes d'aviateur sur son nez - on ne se refait pas, quand on a été élevé par une mère mannequin, on fait un minimum attention à son apparence. Il ferma à clef la porte de son cabinet, et s'avança dans les rues du quartier d'affaire. Le macdo le plus proche n'était pas trop loin, tant mieux, il n'aurait pas eu la force de se traîner plus loin.
Arrivé dans le "restaurant", il regretta presque sa décision. Du monde, beaucoup trop de monde, et une migraine qui pointait dangereusement le bout de son nez. Il commanda à la va-vite le plus gros menu disponible - quoi? Quand on faisait sa taille et sa masse musculaire, on avait besoin de charger en protéine -, décrocha son sourire le plus charmeur à la serveuse, puis se dirigea vers la terrasse afin de recharger ses batteries de soleil.
Et puis il vit une masse de cheveux blonds juste au bord de la terrasse, avec un menu au moins aussi volumineux que le sien. Il sourit. Ca, c'était Harper. Harper? Son ex-copine. Enfin... plus ou moins. Aux yeux de leur promotion, à Harvard, ils avaient presque été une légende. Deux étudiants en droit, le joueur de football américain et la poupée blonde, deux grandes icônes des soirées du campus. Vous voyez, dans les films clichés, le colosse fêtard dans sa fraternité super-virile et la jolie fille de la sororité rivale? Bah voilà, un peu dans ce genre là. Avec beaucoup d'alcool, beaucoup d'infidélités, mais toujours de très bons rapports. Charlie et Harper, amants terribles. Jusqu'à ce qu'ils se séparent d'un commun accord, et qu'elle disparaisse. Il l'avait retrouvée il y a quelques temps - et leurs rapports étaient toujours plus ou moins les mêmes. Cordiaux. Toujours à la limite du charme. Même s'ils n'avaient pas encore eu l'occasion de parler beaucoup.
"Tu veux bien de moi?" Elle leva la tête, tout en finissant de mâcher une frite. Il lui décrocha un sourire encore plus flamboyant qu'à la serveuse de tout à l'heure, et sur un mouvement de tête de sa part s'installa dans la chaise en face d'elle. Il jeta un regard au contenu de son plateau, laissa s'échapper un petit rire: "Tu as pas changé à ce que je vois. Où est-ce que tu planques tes kilos, dis-moi?". C'était vrai. Elle était toujours très belle. Et il devait avouer que malgré le temps passé, malgré sa paternité, il la trouvait toujours séduisante. Une partie de lui était restée à Harvard, et à ces époques flamboyantes où ils auraient très bien pu finir Roi et Reine de la promo.
∞everleigh
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyMar 22 Jan 2013 - 16:17

Harper & Charles ✖
» Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ? Pas moi en tout cas, pourquoi se priver ? Nous n'avons qu'une vie ♥


La jolie blonde venait de prendre place à une table voulant profiter du soleil, elle sirotait son coca cola avant de commencer à manger. Piochant dans ses frites elle se souvenait que chez ses parents il n'y en avait jamais, bon fallait avouer que personne ne cuisinait chez elle à part leur cuisinier attitré. Harper connaissait tous les légumes du monde entier, et quand vous êtes gamin manger des légumes tous les jours je peux vous dire que ça vous déprime ! Tout ceci était bien loin à présent, elle était seule et pouvait faire tout ce qu'elle voulait ou presque. Harper n'était pas du genre à suivre des régimes, elle mangeait de tout mais se faisait plaisir comme ce midi, au pire si besoin elle irait courir une petite heure. Alors que la jeune femme venait de prendre une frite elle releva le regard le posant sur la personne qui s'adressait à elle. Un large sourire apparut sur son visage, mais qui voilà ? Le séduisant Charles Hayes en personne. La journée prenait un tournant que la jeune femme adorait. Ah Charles, ce petit ami hors du commun qu'elle n'avait jamais pu oublier tellement il était... bon amant ? Il était certainement meilleur amant que petit ami, quoiqu'elle avait adoré leur histoire et qu'elle ne regrettait rien. Il était toujours aussi séduisant, peut être même plus avec l'âge. « Comment refuser... » Elle se mordilla légèrement la lèvre inférieure avant de croiser ses jambes reprenant son soda à la main. Face aux paroles du jeune homme, Harper laissa échapper un rire à son tour, un rire de gamine comme lui disait ses amis. « Sur ça c'est vrai que je n'ai pas changé, je dirais même que je suis pire qu'avant. Je fais beaucoup de sport, c'est ça le secret! ». Harper n'était pas la fille la plus sportive au monde, elle courait une fois dans la semaine et encore si elle en avait envie. Par contre elle adorait faire du surf, sport qu'elle avait appris en arrivant ici il y a deux ans et elle se débrouillait plutôt pas mal pour une débutante. Elle aimait aussi faire du roller... en fait elle aimait le risque !

La jeune femme mordit dans son hamburger, toujours aussi bon entre parenthèses. Elle reprit la parole une fois le morceau avalé. « Tu t'accordes une pause ? Je te voyais plutôt encerclé par des tonnes de dossiers, le téléphone sonnant sans arrêt... ça marche bien les affaires ?» Harper le taquinait un peu, il avait le droit à une pause et heureusement d'ailleurs car il devait avoir pas mal de boulot. Elle l'enviait, il avait réussi à devenir avocat et il avait son cabinet en plus. Harper n'avait même pas son diplôme, elle qui se voyait défendre les plus pauvres elle en était à vendre des cafés.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyJeu 24 Jan 2013 - 22:20


Harper & Charles
time you enjoy wasting, was not wasted


A entendre le rire de Harper et sa remarque sur le sport, il décrocha un large sourire qui disparut vite derrière son double burger. Il avait des souvenirs de virées à Boston au temps de leurs études - ils y avaient passé beaucoup de temps, beaucoup trop en fait, et ses devoirs de droit constitutionnel avaient souvent failli en pâtir. Il y avait rencontré l'un de ses meilleurs amis, et puis la mère de sa fille aussi. Mais lors de sa première année en hautes études de droit, il y avait surtout bu, et régulièrement Harper avait tenté de l'initier à des "sports" hautement improbables. Roller. Kayak sur le fleuve. Patin à glace. Elle gérait bien la chose. Lui, par contre, moins. Le football américain, ça c'était plutôt son truc. Et le golf. Mais peu de personnes ici étaient supposées avoir entendu parler de ses années golf. Harper était comme ça... improbable?
Cette vie lui manquait, parfois, mine de rien. Cette fille-là avait toujours su s'amuser. Sa première année à Harvard, fraichement débarqué de sa licence de droit parisienne, avait été le début d'une toute nouvelle vie. Et puis il y avait eu Nastasia, et le début d'une troisième vie, celle dans laquelle il était plongé à présent. Après avoir avalé quelques frites, pendant qu'elle le narguait sur sa grande carrière d'avocat. Il décrocha un petit sourire triste - il savait pourquoi elle avait coupé court à ses études. Elle le lui avait annoncé, il y a quelques temps. En quelques sortes la même histoire que la sienne, mais sans sa propre fin heureuse. Il avait beaucoup tenu à Harper, et regrettait parfois que leurs retrouvailles se soient faites par hasard, alors qu'il portait sa propre fille dans ses bras, en lui proclamant qu'il était devenu avocat et qu'il avait son propre cabinet. Moins de subtilité, tu meurs. Il finit par lui répondre, en agitant nerveusement la glace au fond de son gobelet: "Ca marche bien, oui. Sauf qu'ils nous avaient pas prévenu qu'on allait vivre en reclus dans un minuscule bureau et accessoirement servir de psychologue". Il rit, toutes faussettes déployées. "Mais au moins je suis indépendant. J'ai plaidé devant un jury. En contrepartie, j'ai juste plus de vie". Il eut un léger haussement d'épaules. Hé oui, ouvrir un cabinet d'avocats tout en élevant sa jeune fille, ça n'avait rien d'évident. Mais il ne regrettait rien. Ca avait au moins eu l'avantage de le calmer un peu. Il ne pouvait plus se permettre de rentrer ivre mort, de coucher à droite à gauche. Il avait grandi.

Il chiffonna l'emballage de ses frites, le posa au coin du plateau. "Et toi alors, le café marche bien?". Il avait prononcé cette phrase du bout des lèvres, en espérant qu'elle ne serait pas vexante, en espérant ne pas avoir l'air de rappeler cruellement à la jeune femme qu'elle n'avait à terme pas eu l'occasion de réaliser son rêve. Pour être honnête, à une certaine époque, voir Harper lui servir un café décolleté en avant avait été l'un de ses grands fantasmes. Tout a fait. Il ajouta, avec son sourire le plus charmeur: "Tout va bien à Huntington pour toi? Tu as déjà du en briser, des coeurs".

∞everleigh
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyDim 27 Jan 2013 - 0:22

Harper & Charles ✖
» Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ? Pas moi en tout cas, pourquoi se priver ? Nous n'avons qu'une vie ♥


Parfois cette vie passée lui manquait terriblement, elle avait l’impression que tout ceci était très loin derrière elle. Par chance elle avait su en profiter pleinement durant trois ans, sa relation avec Charles était l’un de ses meilleurs souvenirs. Avec lui la jeune femme s’était bien amusée, à l’époque ils étaient insouciants et elle ne regrettait absolument rien concernant leurs relations. C’était un couple comme on faisait plus, s'ils en avaient eu le temps ils auraient été roi et reine de l’année et en auraient fait rêver plus d’un ! Ces années à l’université avaient été parfaites et avaient fait de Harper la femme qu’elle était aujourd’hui. Avant la fac la jolie blonde était une vraie petite princesse des beaux quartiers de New-York, elle pensait que tout lui était du et que son argent pouvait tout lui offrir. Harper avait grandi, elle avait mûri grâce à l’université. Elle était devenue une fille pleine de joie, qui se moquait bien de ce qu’on pouvait penser d’elle, elle était pleine d’énergie, parfois un brin hyperactif, elle touchait à tout, donnait son opinion sur tout bref elle profitait de la vie à fond. Elle en avait pourtant vécu des trucs difficiles mais elle se relevait, elle refusait de s’apitoyer sur son sort !
La jeune femme sourit en écoutant Charles lui affirmer qu’on ne lui avait pas dit à l’université à quel point ça serait difficile. Elle n’en doutait pas, ce n’était pas un métier facile surtout quand on se lançait ainsi tout seul et qui plus est avec une fille d’un an dans les bras. Cependant qu’importe que ce soit difficile ou non la jolie blonde l’enviait beaucoup, il avait réussi ce qu’elle avait échoué. Elle était fière de lui et ne doutait pas qu’il soit un bon avocat, surtout si il souriait ainsi devant une juge… elle en tout cas ça la faisait toujours autant craquer. « J’imagine que c’est le prix à payer avant de devenir un avocat reconnu… tu verras dans quelques années tu auras une magnifique secrétaire et qui sait peut être même une assistante ! Et puis avec ton sourire ravageur tu vas tout gagner. » La jeune femme sourit avant de prendre dans ses mains son hamburger mordant dedans par la suite. Vint alors la question fatidique, Harper mordit à nouveau dans l’hamburger terminant sa bouche avant de prendre la parole. « ça va, heureusement qu’il était connu avant que je ne le reprenne… les clients sont patients généralement sinon j’aurais déjà mis la clé sous la porte. Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté de le reprendre… » Si Harper avait repris le café de sa tante c’était parce qu’elle lui avait promis de ne pas le vendre, sa tante avait travaillé dur pour faire de son café ce qu'il était aujourd'hui. Il faut dire que cette femme issue du même milieu que Harper avait tout plaquée du jour au lendemain et avait du se démerder pour construire sa vie. C’était elle qui avait recueilli la jeune femme quand plus personne n’en voulait à New-York. Sa tante avait été une vraie mère avec elle, Harper ne pouvait pas la décevoir, ce café allait devoir marcher qu’importe le prix. « Je n’aie jamais brisé un seul cœur de ma vie, je laisse toujours un bon souvenir c’est ça le problème en faite on n’arrive pas à m’oublier » Harper avait à peine terminé sa phrase qu’elle ne put s’empêcher d’éclater de rire, elle ne se prenait pas du tout au sérieux et était certaine qu’on l’oubliait très vite. « J’avoue que huntington est très diffèrent de l’upper east side ou même d’Harvard. Je crois que j’ai posé définitivement mes valises ici, je m’y plais bien. » Même si Harper n’avait pas tout ce qu’elle voulait au monde la jeune femme était heureuse, elle avait des amis, un travail et cette ville lui plaisait bien. « Et toi, pourquoi as-tu débarqué ici ? »
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyDim 3 Fév 2013 - 21:53


Harper & Charles
time you enjoy wasting, was not wasted


Oui, c'était cela. Il était enfermé à longueur de journée. Constamment. Parfois, il avait l'impression de devenir fou, d'être un -très très très grand- chat dans une boîte. C'étaient les difficultés des premières heures. Il aimait le droit, il avait toujours aimé le droit. Mais il avait surtout aimé défendre les justes, défendre ceux qui le méritaient, ceux qui n'avaient pas failli. Les innocents. Aujourd'hui encore, il luttait farouchement avec sa conscience quand il étudiait le dossier d'un pourri. Devoir écouter des mensonges construits de toutes parts, trouver des éléments qui excuseraient des actes contre la loi, lui donnaient, oui, le sentiment de devenir fou. Et l'envie brûlante de retrouver ses habitudes de jeunesse le prenait à la gorge. Sauf que tout cela était devenu impossible. Alors il se noyait dans les yeux de sa fille. Dans les yeux de sa Nastasia.
Harper incarnait le passé. Avec ses cheveux très blonds, ses grands éclats de rire, et puis son corps nu, aussi. Aussi atypiques qu'ils aient été, Harper avait fait partie de sa vie. Elle était pour lui synonyme de liberté. La revoir à Huntington Beach... C'avait été comme un gigantesque anachronisme, qui soulignait en rouge le fait que ce début de carrière était une période de transition entre le paradis et la grande carrière, un mal pour un bien. Une chose qu'elle souligna encore en lui affirmant qu'il deviendrait bientôt un grand avocat, reconnu, avec secrétaire et assistante. Avec évocation discrète de son "sourire ravageur", également. Pour appuyer la chose, il sourit réellement. Un de ces jours, peut-être, quand il serait certain de ne pas avoir l'air de vouloir l'humilier, il proposerait à Harper d'être cette assistante-là, si elle désirait retourner dans le monde du droit. Elle le méritait. Elle avait été une étudiante de talent, aussi passionnée que lui, peut-être même plus. Et elle portait bien mieux que lui la tenue réglementaire du barreau. "Honnêtement Harper, sur le point sourire ravageur, tu me battais largement. Tes cheveux blonds écrasaient à plate couture mes misérables faussettes".
Elle enchaîna avec l'évocation de son café. Les habitués. Les clients patients. Tout cela lui rappela qu'il n'était toujours pas allé dans le café en question, même si elle le lui avait déjà évoqué le jour de leurs retrouvailles. Il faudrait qu'il aille y boire un coup, un de ces jours. Il fallait qu'il voie ça de ses propres yeux, la belle Harper Bendel hors du cadre d'une soirée de Harvard, dans tout le sérieux qu'il ne lui connaissait pas. "Tu devrais pas te rabaisser comme ça. D'ici deux ou trois mois, la moitié de la ville sera dingue de toi et toutes les tables seront pleines. Si tu as besoin d'un garde du corps en cas de harcèlement sexuel..." - et il croyait réellement à ce qu'il disait. Tout ce que Harper touchait se transformait en or. Il en avait toujours été convaincu. Elle avait cette insouciance qui rendait la vie belle, même dans les pires des malheurs - une chose que confirma son grand éclat de rire après avoir évoqué le fait que personne n'arrivait à l'oublier. Elle avait beau rire, lui n'avait jamais pu tout à fait l'oublier.
Il acheva son plat, s'empara du café qui traînait au coin de son plateau. Une vraie pourriture, d'ailleurs, ce café macdonald - il avait vraiment payé si cher pour quelque chose d'encore moins bon que celui que produisait sa vieille machine d'étudiant? Et il ne put que renchérir quand Harper souligna le fait que Huntington était bien différent de l'upper east side et d'Harvard. En allumant une cigarette - il ne fumait que loin de chez lui -, il glissa: "Je m'y plais aussi. Mon père avait un appart ici - juste avant de me renier, il me l'a offert, histoire de se donner bonne conscience." En fait, il croyait surtout que Monsieur Anthony Hayes premier du nom ne voulait jamais, ô grand jamais le voir remettre le pied en Europe. "Un bon endroit pour commencer le métier. Les gens sont sympas. Harvard me manque un peu, parfois - mais c'était pas raisonnable pour élever Nastasia. Ici il y a tout pour elle et moi." Il acheva le café à son tour, vérifia sa montre - il avait encore un peu de temps avant de devoir rouvrir son cabinet. "Tu te souviens de Alexander, à Harvard? Mon binôme. Il va pas tarder à débarquer, pour être prof adjoint en politique. T'es sure d'avoir un client régulier" Il marqua un temps d'arrêt, reprit dans un rire: "Entre nous il a toujours plus ou moins fantasmé sur toi".


∞everleigh
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyLun 4 Fév 2013 - 14:23

Harper & Charles ✖
» Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ? Pas moi en tout cas, pourquoi se priver ? Nous n'avons qu'une vie ♥


Il ne fallait pas grand chose pour être heureux, en tout cas Harper partait de ce principe. Les gens cherchaient toujours à avoir plus qu'ils n'avaient déjà ne se rendant pas compte qu'ils avaient déjà ce qu'il fallait pour faire leur bonheur. Harper en savait quelque chose, la famille Bendel avait toujours eu besoin de plus, plus d'argent, plus de pouvoir... au final ça leur donnait quoi ? Pas grand chose, ils avaient perdu leur fille mais Harper était certaine que ça ne les dérangeaient pas, elle ne devait pas leur manquer. Harper était heureuse, même si elle n'était pas devenue avocate, qu'on ne l'avait pas laissé devenir mère, qu'elle avait perdue sa tante ou encore qu'elle devait diriger un café dont elle ne connaissait rien. La jolie blonde se contentait de ce qu'elle avait, un toit sur la tête, une bonne santé, des amis présent et un boulot fixe. Peut être qu'un jour elle ne se contenterait plus de si peu mais pour le moment elle voulait rester cette fille pleine de vie. Encore maintenant elle était contente d'être là, dans ce fast-food dont elle rêvait depuis quelques jours à parler avec Charles qui ne se rendait pas compte qu'il provoquait toujours en elle la même sensation.
« Ma crinière tu veux dire ! Moi tes faussettes je les trouvaient très craquantes et c'est toujours le cas». Harper n'était pas du genre à être timide ou à cacher ce qu'elle pensait, de plus elle aimait charmer les hommes. Charles était son type d'homme et il avait été l'un de seul à avoir le droit au statut de petit ami officiel, Harper avait eu deux, trois vraies relations dans sa vie. La jeune femme préférait tenir au garçon en question pour se lancer dans une telle relation, elle était plutôt du genre relation sans lendemain. « Je ne suis pas si sûre... il y a tellement de chose que j'ignore encore. Là tu m'intéresses, un garde du corps rien que pour moi c'est tentant.» Surtout quand ce garde du corps s'appelle Charles, mais elle se garda bien de lui dire ceci. Terminant son hamburger la jolie blonde piocha dans ses frites tandis que le jeune homme lui expliquait pourquoi il s'était installé à Huntington. Harper leva légèrement les yeux au ciel, leurs parents étaient les pires au monde ou presque. Tout les deux avaient été reniés comme ci ils n'étaient rien à leurs yeux. Harper ne comprenait pas comment on pouvait agir de la sorte avec ses enfants, elle donnerait tout pour retrouver sa fille et pouvoir l'élever. Tandis que sa mère vivait très bien sans elle ! «C'est clair que ce n'est pas un endroit pour élever son enfant, mais ça va tu t'en sort tout seul ? ça ne doit pas être simple tout les jours... » Charles avait bien du courage de s'occuper de sa fille tout seul, surtout qu'il avait un travail important et imposant. Harper était très fière de l'homme qu'il était devenu. La jolie blonde prit sa boisson sirotant son soda à l'aide de la paille avant de sourire une nouvelle fois «Bien sûr que je m'en souviens, j'ai une très bonne mémoire je te rappelle! Non ? Alexander prof' ? C'est fou j'ai toujours cru qu'un jour il deviendrait président... Arrêtes voyons, tu vas finir par me faire rougir. Quoique ça peut être intéressant à savoir, c'est vrai qu'à l'époque il était très mignon.. mais j'ai toujours eu une règle d'or, ne jamais sortir avec les amis de son copain! »

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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyLun 18 Fév 2013 - 20:33


Harper & Charles
time you enjoy wasting, was not wasted


C'était dingue, combien une simple cigarette pouvait évacuer tout le stress de ses journées. Il s'interdisait formellement de fumer à proximité de sa jeune fille - il ne manquait plus que Nastasia soit accroc à la nicotine à son jeune âge et se retrouve encore pire que son père dans ses années étudiantes, voire même pire que sa mère. Mais il n'avait jamais pu tout à fait décrocher. Le geste en lui-même lui rappelait l'université, les grandes soirées qu'ils organisaient, comment il arrivait à se retrouver ivre mort malgré sa très bonne tenue de l'alcool, Harper qui riait aux éclats en dansant sur les tables, et Alexander qui ricanait à chacune de leurs extravagances. Très peu apaisant en soi, comme souvenir, mais cette période de sa vie avait été une période sans problème, sans responsabilité. Un âge d'or en quelques sortes.
Ce qui était dingue, c'est que Harper, comme si rien n'avait changé, répondait coup sur coup à chacun de ses sous-entendus. Les cheveux, le garde du corps... leur histoire avait été une longue suite d'incartades et de débauches, mais aussi un jeu perpétuel de petites taquineries, et une surenchère de compliments. Il se plaisait à penser qu'ils faisaient beaucoup pour leurs égos mutuels, quand ils étaient ensemble. De quoi oublier temporairement que nos parents sont de sales cons, et que l'on ne devrait même plus, en théorie, porter notre nom de famille. Qu'auraient dit ses chers clients s'ils avaient appris que leur avocat avait été renié par sa famille, avait outrageusement flirté avec une jolie jeune blonde à l'université (au lieu de suivre ses cours), et d'ailleurs continuait à dégainer ses sourires les plus charmeurs à chaque fois qu'il la croisait?

S'il s'en sortait tout seul? Disons qu'il survivait. Mais super-parrain-Alexander n'allait pas tarder à le rejoindre, et il osait espérer que ce dernier allait daigner filer un coup de main occasionnel pour s'occuper de sa filleule adorée. Cette petite boule de nerf qu'était son meilleur ami craquait systématiquement devant Nastasia. Le reste du temps? Il jonglait entre les dossiers et les assiettes de carotte pour enfants. Sérieusement, on pouvait vraiment manger ça? "Je survis. Monsieur Hayes premier du nom m'a légué son vieil appartement, et on a pas idée de faire une cuisine de cette taille. J'ai un chien. Et du courage à revendre." Il esquissa un sourire, tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette en jetant un coup d'oeil sur la ville. La vue était plutôt pas mal, pour un balcon de macdonald - si on faisait abstraction du gang d'américains obèses, et des quelques midinettes du lycée du coin qui ricanaient en les regardant tous les deux. C'était rassurant d'un certain côté, même un an après Harvard ils ressemblaient toujours à un couple phare de soap opéra américain. C'était peut-être même encore pire maintenant qu'ils se trouvaient en Californie, avec surfers & compagnie - même s'ils n'étaient plus en couple. D'ailleurs, ce pauvre Alexander allait devoir en lancer, des regards méprisants, en voyant la quantité de mecs bronzés et de blondes en bikini qui traînaient dans le coin. "Alexander prof. Il m'a annoncé ça il y a pas longtemps, donner des cours va le mettre dans une telle humeur de merde que tous ses étudiants vont en pleurer..." Enfin, personnellement, il n'aurait pas voulu l'avoir comme prof. Alors que Harper... non, un autre de ses fantasmes. La moitié de l'amphi approchait dangereusement de la crise cardiaque quand elle arrivait devant le tableau pour un exposé sur le XIIIe amendement - ce qui pourtant n'avait rien de transcendant en soi. Combien de mecs ivres morts lui avaient annoncé qu'ils l'enviaient terriblement d'avoir une relation avec Harper Bendel? Harvard n'était pas un lycée non plus, mais ils se connaissaient tous plus ou moins de vue. "C'est vrai, c'aurait un peu été comme coucher avec mon frère... Mais qu'est-ce que j'y peux, moi, si les deux mecs les plus cools de la fac traînaient ensemble!" Ajouta-t-il dans un grand rire. Il exagérait. Bien sûr. Mais il éprouvait toujours une petite fierté au souvenir de ces heures de gloire. Elles se prolongeaient toujours un peu, d'ailleurs. Il suffisait qu'il annonce en souriant qu'il était avocat à une femme pour qu'elle ressente le besoin urgent de le draguer. Mais bon, tout ceci s'était plus ou moins calmé depuis la naissance de Nastasia.


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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyDim 24 Fév 2013 - 22:37

Harper & Charles ✖
» Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ? Pas moi en tout cas, pourquoi se priver ? Nous n'avons qu'une vie ♥


A ses côtés elle redevenait cette étudiante hyperactive, qui touchait à tout, qui connaissait pleins de monde, qui faisait la fête tous les soirs… bien sûr cette belle époque était terminée à présent mais Harper aimait repenser à tous leurs souvenirs, des souvenirs parfaits dont elle rêvait encore par moment. La belle blonde l’observait, ce sourire, son sourire c’était juste parfait et elle était jalouse de celle qui réussirait un jour à le garder à ses côtés. Qui sait de quoi était fait l’avenir ! La jeune femme venait de terminer son repas, poussant un peu le plateau elle croisa ses jambes tout en passant une main dans ses cheveux ou plutôt sa crinière, des cheveux d’un blond parfait qu’on lui enviait sans qu’elle ne sache réellement pourquoi. Harper était le genre de femme qui ne percevait pas réellement le charme qu’elle avait, ce qu’elle dégageait réellement et c’était sûrement cela qui la rendait encore plus attirante. Elle ne jouait pas, la jeune femme était elle-même, spontanée et un brin folle !
Attrapant son soda d’une main avant de porter la paille à sa bouche, la jolie blonde écoutait Charles lui expliquait comment il s’en sortait. Son père lui avait légué un appartement et on savait ce que ça voulait dire dans ce milieu là, elle leva légèrement les yeux au ciel agacée par tout ces parents qui finalement n’auraient jamais du l’être. « Quel geste honorable… tu as un chien ? C’est quoi comme race ? » Posant son regard sur ce qui avait attiré l’attention du jeune homme, elle sourit amusée par ces gamines peu discrètes qui les observaient. C’était le résumé de sa vie de New-York, être observé par les autres qui aimait la reine qu’elle était à l’époque. Quelle connerie, et elle s’en rendait compte aujourd’hui. A quoi ça lui avait servi d’être dans l’élite, aujourd’hui elle n’avait plus aucun contact avec ses amis de l’époque. Elle n’était plus rien à leurs yeux, à part une ratée. « J’ai hérité de l’appartement de ma tante, c’est sûrement moins luxueux que le tien mais il reste trop grand et trop cher pour moi… par chance j’ai trouvé une coloc’, on verra ce que ça va donner ». Harper ne connaissait pas réellement les principes de la colocation avant son arrivée ici, elle avait appris à vivre avec sa tante qui avait ses vieilles habitudes mais au final elle se souvenait des vendredi soir devant la télévision, popcorn sur les genoux ou bien encore des disputes pour la salle de bain. Des souvenirs qu’elle ne pouvait oublier et qui lui manquait terriblement.
La règle d’or de la belle blonde était entachée par Alexander justement, elle avait beau lui tenir ce beau discours elle lui mentait. Harper et Alexander avaient eu une liaison mais avant de débarquer à Harvard, du coup ce n’était pas une trahison par contre ce qui l’était, c’était qu’ils avaient préféré tout deux cacher la vérité à Charles. Elle sourit face à sa remarque, connaissant le jeune homme elle imaginait déjà les étudiants en pleurent et lui tout sourire « Je l’imagine tout à fait dans la peau du prof’ terrifiant… ou charmeur, les deux à la fois le connaissant. » Elle eut un petit rire, amusé à l’avance par la situation avant de perdre son sourire tandis que son ex lui faisait remarquer que si Alexander et elle avaient eu une liaison ça aurait été comme ci elle avait couché avec son frère. Vive les secrets ! « Une chance pour moi que je n’aie porté mon dévolu que sur un seul d’entre vous. On a frôlé le triangle amoureux. » Par chance la jeune femme n’avait jamais été attiré par Alexander de la même façon qu’elle l’avait été pour Charles, le premier était juste un homme séduisant qu’elle avait mis dans son lit tandis que le second était un homme pour qui elle avait ressenti de l’amour et avec qui elle avait vécu des choses qu’elle ne pouvait oublier. « En parlant amour, tu as quelqu’un dans ta vie ? » Pourquoi tourner autour du pot, Harper voulait savoir ce qu’il en était réellement.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyDim 3 Mar 2013 - 0:48


Harper & Charles
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Un geste honorable? Charles esquissa un sourire. Parfois, il se surprenait à songer, non sans amertume, que cet appartement avait été une ultime façon de l'humilier. De s'assurer que jamais son fils ne pourrait construire un projet sans lui devoir quelque chose. Mais il n'avait pas pu refuser - aussi farouchement indépendant soit-il, il avait dû apprendre à mettre son égo de côté pour Nastasia. Ils n'auraient jamais pu avoir tout ce confort sans ce cadeau empoisonné de monsieur Anthony Hayes. Alors il se consolait, en se disant qu'un jour il lui rendrait la monnaie de sa pièce, lui rendrait tout ce qu'il lui devait jusqu'au tout dernier centime. Peut-être qu'il enviait un peu Harper - ce bar était un cadeau de l'amour. Lui, ce n'était que le fruit du ressentiment. Il préféra se rattacher à la deuxième partie de la phrase, et toutes fossettes déployées il lança: "Un labrador! Il s'appelle Kir. Une version miniature de moi. C'est très drôle, il répond que quand je lui parle français". Pendant longtemps, effectivement, à Harvard, il avait été surnommé "le français", en référence à son accent et à de légères imperfections de son anglais. Mais il aimait à penser que cela faisait partie de son charme, et que Harper avait un peu craqué pour lui à cause de cela.
D'ailleurs, Harper évoquait son propre appartement. Celui de sa tante. Et le fait qu'elle avait une colocataire. Essayant de son mieux d'éviter la pensée de son ex petite amie déambulant en sous-vêtements dans son logement avec une autre jeune femme, il se dit qu'elle avait par ailleurs eu une bonne idée. Lui-même n'avait jamais vraiment tout à fait vécu seul. Il y avait d'abord eu le foyer infernal avec ses soeurs aînées, puis son appartement à Paris toujours peuplé de jeunes ivres mort, puis sa chambre d'étudiant à Harvard en collocation absurde avec Alexander. Aujourd'hui, il y avait bien Nastasia, mais ce n'était pas comme si elle allait l'aider dans les tâches ménagères. Elle était son bonheur de tous les jours - mais parfois parler lui manquait. Simplement. Prenez simplement son appartement à Harvard - la bêtise innommable de Alexander l'avait toujours distrait des malheurs de la vie. "Ca peut que être positif. Tu as pas de soucis à te faire. Et puis même si c'est une immonde garce... ça occupe!"
En parlant d'immonde garce... Ce n'est pas que Alexander en était véritablement une, mais en matière de sentiment il s'approchait parfois de cette définition. Bon, c'était en partie pour cela que Charles l'aimait. Sa carrière de professeur à venir? Il ne savait pas encore s'il allait essayer de coucher avec un maximum de ses élèves, ou bien viser la place de titulaire. Ou les deux. Une chose était certaine - il aurait beau se moquer de lui, jamais Alexander ne se laisserait abattre. Aussi dur soit le coup porté à son égo par la perspective d'être "un enseignant de seconde zone", jamais il ne renoncerait à ses grandes ambitions. Même si elles étaient tellement énormes qu'elles consistaient à devenir président des Etats-Unis. Mais curieusement... il y croyait. Parce que ce petit mec là était vraiment exceptionnel - chose que souligna elle-même Harper en évoquant le fait qu'ils n'étaient pas passés loin du triangle amoureux. "On aurait été dans la merde. Mais on aurait fait une super bonne série étudiante à nous trois!". Il rit: "Les feux de l'amour. Mais en pire". Et surtout, à Harvard, entre trois étudiants supposés être la crème de la crème de l'intellect américain. Ou pas?
Pris dans ce flot de pensées hautement stupides, il fut réellement surpris à la dernière question de la jeune femme. Il releva la tête, eut une toux légère, puis un rire un peu nerveux. "Pour le moment, personne d'autre que Nastasia. Mais c'est la plus belle de toutes", finit-il par dire. Il ne savait pas réellement comment prendre cette question. Il n'était plus le Charles Hayes d'il y a quelques années, imprudent, un peu fou - sa fille l'avait fait grandir, et il peinait déjà à l'abandonner quelques heures pour aller voir des amis ou pire! travailler. De plus, il ne savait même pas s'il devait prendre la question de Harper pour une proposition - elle avait toujours eu ce naturel désarmant dans tout ce qu'elle disait, un détachement étrange, qui faisait une grande partie de son charme mais qui faisait également qu'il se retrouvait toujours comme un imbécile à ne pas savoir comment interpréter son attitude. "Et... toi?" finit-il par glisser, moins par politesse que par intérêt.



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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptySam 9 Mar 2013 - 20:33

Harper & Charles ✖
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« Oh un labrador, c’est trop chou ça comme chien ! Le français, c’est bien une langue que j’ai jamais réussi à maîtriser. » Harper avait apprit quelques langues étrangères, famille riche oblige ! Le français n’avait pas été facile, d’ailleurs seul son frère avait fait le bonheur de leurs parents en le maîtrisant à la perfection. Harper avait réussit à apprendre le latin, l’allemand et un brin d’italien qu’aujourd’hui elle avait oublié. De toute façon ça ne lui servait plus à rien de parler une autre langue que la sienne. Par contre entendre Charles parler français l’avait toujours fait craquer, à l’université c’était à peine si elle fondait sur place en entendant cet accent qui faisait toujours beaucoup d’effet aux femmes… peut être même aux hommes, elle n’en savait rien ! La belle blonde n’avait pas d’animaux de compagnie, elle n’en avait pas spécialement envie même si en entendant son ami parler de son labrador ça lui donnait envie d’avoir une petite boule de poil chez elle mais elle savait très bien qu’elle ne s’en occuperait pas comme il fallait. Harper était toujours sorti à droite ou à gauche, elle passait parfois en coup de vent chez elle donc ça ne serait pas drôle pour l’animal qu’elle déciderait d’avoir. Peut être qu’un jour, quand elle serait posé elle y pensera !

La colocation avec Taylor se passait pour le moment très bien, la jolie blonde se garderait bien de parler de sa relation avec cette dernière auprès de Charles. Si elle commençait à lui raconter qu’elle avait passé une nuit torride avec la belle blonde, elle imaginait déjà le jeune homme baver. Il était clair que les hommes adoraient savoir ce genre de chose, très étrange car Harper n’était pas du genre à fantasmer sur deux hommes couchant ensemble. Les hommes et leur entrejambe tout simplement ! « Pour le moment ça l’est en tout cas. Je ne pense pas que ce soit une garce, en tout cas pas de ce que j’ai vu… pour tout te dire on dirait mon double. » Les deux jeunes femmes étaient blondes toutes les deux, et on pouvait dire sans se vanter qu’elles étaient belles et attirantes sans oublier qu’elles adoraient faire la fête et s’amuser. En une soirée elles avaient réussis à se raconter quasiment toutes leurs vies avant de coucher ensemble, autant dire que c’était un coup de foudre amicale même si le fait qu’elles aient eu un rapport sexuel était quelque peu étrange. Cependant Harper ne voulait pas y penser, pourquoi penser à tout ceci et réfléchir alors qu’elle agissait toujours au jour le jour !

La jolie blonde tentait de détendre l’atmosphère en parlant de triangle amoureux, si Charles ne semblait pas le remarquer Harper était à limite d’exploser et de tout lui révéler mais elle préférait taire ce secret qui aujourd’hui avait prit une ampleur trop importante. C’était avant qu’il aurait fallu avouer à Charles, son aventure rapide avec Alexander et d’ailleurs il l’aurait sûrement bien prit. Aujourd’hui c’était impossible de lui apprendre une telle chose, ils avaient tout les deux menti comme ci ils tentaient de cacher plus. « C’est clair, deux beaux gosses et une blonde décalée on aurait battu tout les triangles amoureux » Elle sourit buvant les dernières gorgées de son soda avant de secouer les quelques glaçons qui restaient posant la question fatidique. Harper savait bien que ce n’était pas le genre de question qu’on posait ainsi comme ci on demandait à quelqu’un comment il trouvait votre robe avant de lui dire « au faite je te quittes » non ça ne se faisait pas mais la jolie blonde voulait savoir si Charles avait quelqu’un ou non. Peut être que sa réponse ne changerait rien mais autant le savoir, elle avait envie de voir ce que ça pouvait donner tout les deux même si elle était sûrement la seule à cette table à penser à ça « J’en doute pas, surtout si elle a ton charme… mais tu as raison, c’est mieux de te consacrer à elle seule. » Elle oubliait parfois que le jeune homme était père et que lui contrairement à elle se devait d’être un minimum responsable. La jolie blonde eut un sourire au coin de ses lèvres lorsqu’il lui retourna la question « Moi ? Non… j’ai personne, en faite depuis que je suis ici j’ai personne… enfin si quelques aventures d’un soir, comme tout le monde en même temps j’ai jamais été une nonne, ça se serait si c’était le cas » elle rit nerveusement « bref, j’ai personne »
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptySam 30 Mar 2013 - 20:25


Harper & Charles
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Trop chou comme chien? C'était un moyen comme un autre de voir cette grosse boule de poil, qui avait une fâcheuse tendance à perdre ses poils - crème- sur ses pantalons - noirs. Mais il apportait de la gaieté dans son appartement, lui donnait aussi l'impression qu'il serait prêt à veiller sur sa fille quoiqu'il arrive. C'était cela, vraiment, une projection de lui-même, mais à quatre pattes, sans accent, et sans un lourd passé relationnel et amoureux avec la jeune femme qui se tenait en face de lui. A bien y réfléchir, Nastasia, Kir et lui formaient à eux trois un étrange cliché de la famille modèle américaine, avec animal de compagnie envahissant, père aimant, et adorable petite fille. Prendre un chien lui avait semblé comme une évidence, et un moyen de confirmer que la grande époque de son adolescence était bel et bien finie. Bonjour, l'âge adulte. Les responsabilités. La promenade quotidienne du brave toutou.
C'est en partie pour cela que l'évocation de la colocation de Harper le laissait un peu rêveur. Vivre en coloc était synonyme d'un tas de choses - avoir toujours une amie à portée de main pour sortir jusqu'au bout de la nuit, ne jamais avoir un instant à soi, être jeune. Sympathique, ce sentiment d'être devenu un jeune vieux. « Pour le moment ça l’est en tout cas. Je ne pense pas que ce soit une garce, en tout cas pas de ce que j’ai vu… pour tout te dire on dirait mon double. » Il haussa un sourcil et eut un rire. Il avait eu la vision tout à coup d'un appartement, et de deux versions de Harper qui déambulaient dans le couloir en petite tenue. Il se mordit la lèvre histoire de se reprendre avant que la vision ne devienne beaucoup trop sexuelle, et en espérant avoir l'air du plus banal et plus poli des hommes répondit simplement: "Il faudra que je la rencontre! Une seconde Harper Bendel... On ne voit pas ça tous les jours." C'était vrai. Harper avait toujours eu la fâcheuse tendance d'illuminer les endroits où elle se trouvait, à meubler des conversations entières toute seule sans jamais ne s'approcher de la lourdeur. Deux exemplaires de ce bout de femme? Il y avait de quoi peupler de longues heures d'ennui. Et puis, il était peut-être temps de revenir à la vie sociale, tout à coup.
En parlant de vie sociale: deux beaux gosses et une blonde décalée? C'était vrai. Etre le fils d'une mannequin lui avait appris à avoir un regard lucide sur lui-même, et il savait qu'il était relativement bien fait - grand, baraqué. Alexander? Peut-être beaucoup plus petit, mais doté d'une espèce de charme vampirique qui avait fait de lui un séducteur souvent plus efficace que son meilleur ami. Quant à Harper... est-ce que c'était vraiment nécessaire de parler de Harper? Grande blonde solaire, élégante. Il lui arrivait parfois honnêtement de se poser la question de sa légitimité en tant que petit ami officiel de la jeune femme, quand ils étaient tous les deux à Harvard. Il se sentait un peu coupable d'accaparer une telle beauté. Ce n'était pas qu'il manquait de confiance en lui - au contraire -, mais cela tenait presque du devoir civique de ne pas enfermer une femme pareille dans le carcan d'une relation stable. Animal sauvage beaucoup plus beau en liberté, tout ça tout ça... Etrange comparaison? Un peu, oui.
Mais il avait évolué, depuis. Il était devenu un père avant d'être un homme - Alexander aimait beaucoup lui rappeler que Nastasia était vraiment une sacrée femme pour avoir réussi à le castrer comme ça. Pourtant, il lui suffisait de regarder Harper pour se souvenir du bon vieux temps, et pour le regretter un peu. Surtout alors qu'elle lui rappelait son propre charme, puis qu'elle insistait sur le fait qu'elle n'avait jamais été une nonne et qu'elle n'avait personne actuellement. C'était quoi, cet enchaînement? Une épreuve divine pour tester sa résistance en tant que père de famille responsable? De la perversité pure et dure? Le signe qu'il serait peut-être temps d'en finir avec tout contact avec le monde extérieur? Il resta quelques longues secondes pétrifié après les dernières déclarations de la jeune femme, à regarder un peu dans le vide en se creusant sérieusement la tête. Il avait envie de l'inviter. Bien sûr qu'il avait envie de l'inviter. Ca serait complètement stupide de faire autrement. Mais il devait penser à sa fille, avant tout penser à sa fille. Et si inviter Harper revenait à signer pour une nouvelle relation à la hauteur de celle qu'ils avaient entretenu à la faculté.. Bonjour les consultations chez le psy pour la petite Nastasia, les problèmes de repère maternel, la drogue, le vol à main armée, la prison, la chaise électrique! Ou alors il était très légèrement en train de dramatiser? Il finit par avoir la vision légèrement absurde d'un Alexander travesti en diable, perché sur son épaule, qui levait les yeux au ciel en lui disant: "sérieusement, mon vieux, ça fait combien de temps que t'as pas tiré un coup?". Alors il releva les yeux vers Harper Bendel, et avec son sourire le plus charmeur lui glissa enfin: "Qu'est-ce que tu fais vendredi prochain?"




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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyLun 15 Avr 2013 - 17:05

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Rencontrer sa colocataire n'était pas forcement une bonne chose, et cela pour plusieurs raisons. La première, la plus évidente était qu'Harper voulait rester la seule blonde délurée qu'il connaissait, peut être en connaissait-il d'autre mais elle préférait penser être la seule et l'unique à ses yeux ! Même si sa colocataire était quelque peu diffèrente, elles avaient toutes les deux beaucoup de points communs. Blondes toutes les deux, des physiques avantageux, charmeuses sans paraître vulgaire, déjantées, touche à tout, bavardes, souriantes et pas compliquées pour un sous... les femmes idéales! La deuxième raison était plus personnelle, la jolie blonde entretenait une relation particulière avec sa colocataire. Sans savoir porquoi les deux femmes étaient à la fois amies et amantes, si elle venait à en parler avec le jeune homme il penserait de suite à un plan à trois et ça c'était hors de question... quoique... «Pourquoi pas, mais n'oublie pas que l'originale est forcement la meilleure. »

Le temps de l'université était bien loin, et c'était dans des moments pareil que la jolie blonde prenait un coup de vieux même si elle était loin d'avoir des rides ! Ils avaient vécu tellement de chose là bas, elle avait pu s'ouvrir davantage aux autres et devenir la femme qu'elle était aujourd'hui. Bien sur elle n'oubliait pas son histoire avec Charles, c'était son meilleur souvenir. La jolie blonde prenait également une sacré claque dans la figure, se rendant compte qu'elle avait été incapable de devenir avocate et qu'aujourd'hui son seul but était de réussir à faire un café ! Harper prenait la vie comme elle lui venait, tout ne lui plaisait pas mais que pouvait-elle faire d'autre franchement ? Si elle avait une baguette magique il était claire qu'elle serait avocate, qu'elle aurait récupéré sa fille et qu'elle serait déjà en train de déchirer les vêtements de Charles. Comme il était beau de rêver.

Un petit silence prit place entre eux, peut être avait-elle vraiment trop parler et qu'au final elle s'était enfoncée ? Charles semblait ailleurs, parti dans ses pensées que lui seul connaissait. Il posa son regard sur elle, sourire charmeur sur le visage - trop craquant - et lui demanda ce qu'elle faisait vendredi. Très naturellement elle répondit avec un beau sourire « Et bien j'imagine que je suis avec toi! » Harper n'était pas le genre de femme à vous dire qu'elle n'avait rien de prévu ce soir là, faisant mine de ne pas comprendre. Elle était blonde c'était un fait mais pas au point d'être stupide, si il lui posait cette question c'était pour l'invité à moins qu'il veuille qu'elle garde sa fille ? Le pire c'est qu'elle ne dirait même pas non.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyJeu 18 Avr 2013 - 23:27


Harper & Charles
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«Pourquoi pas, mais n'oublie pas que l'originale est forcement la meilleure. » Charles releva les yeux, eut un léger sourire. Elle n'avait pas tout à fait tort. Même après le départ de Harper, elle était restée dans sa mémoire - on n'oublie jamais tout à fait ce genre de femme. Ils avaient passé du temps ensemble, d'une façon assez atypique, mais ils avaient été en couple et il avait réellement tenu à elle. Une fois redevenu officiellement célibataire, il avait bien entendu connu d'autres personnes - mais chaque jeune femme blonde délurée lui faisait immanquablement penser à cette ex-petite-amie. C'était comme ça. Même sans en avoir l'air, il avait toujours plus ou moins été un sentimental. Et puis il y avait eu Nastasia, les fins d'étude, l'entrée dans le monde du travail, et Harper était simplement devenue un symbole chatoyant de sa vie passée. C'était assez étonnant, avec le changement brutal de leurs deux vies, qu'ils s'entendent toujours aussi bien. Ils étaient quelque part radicalement différents de ce qu'ils avaient pu être au temps de la faculté, mais le contact était toujours d'un naturel étonnant. Il la regarda droit dans les yeux, et avec tout le naturel du monde finit par lui concéder: "Ca, j'en suis tout à fait certain". Charles Hayes, un vil dragueur? Non, pas du tout. Il avait juste le contact facile avec les femmes. C'était simplement intuitif, naturel. Il n'y avait pas de mal à pousser la galanterie, non?
A sa question à propos de vendredi prochain, elle répondit immédiatement et avec un large sourire: « Et bien j'imagine que je suis avec toi! ». Il haussa un sourcil puis éclata de rire. Elle n'avait pas eu un doute, pas une seule seconde - elle avait tout à fait compris qu'il allait l'inviter. Futée, pour une jolie blonde - non pas qu'il en ait jamais douté, honnêtement il avait souvent pensé qu'elle était meilleure que lui lors de ses études de droit. Se penchant très légèrement vers elle, comme pour appuyer ses propos, il lui dit avec un nouveau sourire: "On mange la même chose, mais en version burger de luxe au foie gras. Quitte à manger lourd, autant le faire avec classe, non?" Il avait beau être français d'origine, il avait au long de ses études développé une très sale addiction aux fast-food. Mais de temps à autres il aimait tenter le choc des cultures et mêler la gastronomie de son premier pays à la junkfood des Etats-Unis. Presque aussitôt, il ajouta: "Et ensuite, on fait ce que tu veux. Honneur aux dames. On sort, on va au cinéma...". C'avait toujours plus ou moins été la même chose. Il était flexible. Surtout avec Harper. Non, ceci n'était pas une allusion sexuelle. Mais cette fille était une telle explosion de joie de vivre qu'il savait que quoi qu'il arrive il ne s'ennuierait pas.
Il jeta un oeil à sa montre, soupira. Enfin, il finit par se lever de sa chaise. Il contourna la table pour se rapprocher de la jeune femme, et déposa un baiser sur son front - il lui était arrivé de faire la même chose lorsqu'ils étaient debout, après tout il la dépassait très largement. Se saisissant de son plateau, il lui fit un dernier sourire , ajusta ses lunettes de soleil. "J'ai des rendez-vous. J'ai été ravi de te voir, Harper. Et je suppose qu'on se dit à vendredi, alors... En cas de problème, tu as toujours mon numéro." Il avait déjà hâte - les jours allaient être longs jusqu'à sa prochaine rencontre avec la jolie Harper Bendel.




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MessageSujet: Re: Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?    Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ?  EmptyDim 28 Avr 2013 - 22:03

Harper & Charles ✖
» Qui a dit que les filles ne mangeaient que des salades ? Pas moi en tout cas, pourquoi se priver ? Nous n'avons qu'une vie ♥


Charles, le seul et l’unique, celui qui est capable de vous faire avoir un frisson juste en posant son regard sur vous. Oui Charles faisait parti de cette catégorie très rare. Un homme parmi tant d’autre qui avait cependant marqué son esprit, et qui aujourd’hui encore lui faisait de l’effet. Elle se faisait beaucoup de film comme la plupart des filles mais avec l’invitation du jeune homme Harper se disait qu’après tout elle n’était peut être pas si folle que ça. Charles lui proposait une sortie vendredi, elle ne pouvait qu’accepter et avait soudainement très hâte d’être vendredi. Il voulait peut être passé un moment entre ami, ce qu’elle n’espérait pas qu’à personnellement elle imaginait très bien la fin de cette soirée. Elle souriait, alors qu’il se penchait vers elle lui indiquant le menu qui lui donnait autant faim qu’elle avait faim de lui… « ça me donne déjà faim » Par la suite il lui indiqua que pour la suite de la soirée il lui laissait choisir, elle allait devoir y réfléchir sérieusement parce que Charles n’était plus l’étudiant fêtard qu’elle avait connu. Il était un père, célibataire ce qui voulait dire qu’il était responsable donc il n’était pas recommandé qu’il rentre bourrer chez lui. « Je vais y réfléchir sérieusement. » Quoique ça lui ferait peut être du bien de se vider la tête ! Cependant Harper n’avait pas envie de ce genre de soirée, ils étaient adultes, ils pouvaient s’amuser mais ce n’était pas seulement le but de cette soirée. Ils allaient pouvoir parler plus tranquillement, réapprendre à se connaître également car après tout ils n’avaient fait qu’énoncer les grandes choses, la naissance de la fille de Charles, l’adoption de celle d’Harper, son échec scolaire, la réussite de ce dernier… Il y avait bien longtemps que la jeune femme n’avait pas eu de rendez-vous, généralement elle rencontrait les hommes dans des soirées.

Après avoir regardé sa montre, le jeune homme se leva de la table. Contournant la table il vint vers elle, déposant un baiser sur son front ce qui déclencha un large sourire sur le visage de la blondinette. Ça lui rappelait de très bons souvenirs, il était toujours aussi charmant ! La jeune femme posa son regard sur Charles lunette sur le nez, imaginant très bien la réaction des adolescentes de tout à l’heure qui devaient ne plus tenir en place devant ce spectacle. « Ne t’en fais pas, je ne compte pas annuler. » Elle sourit. « Allez va gagner des procès ! » La belle blonde l’enviait vraiment, ce n’était pas bien d’envier les autres ainsi mais après tout c’était la vie qu’elle avait espérer. Peut être qu’un jour elle reprendrait ses études, mais elle en doutait fort.
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