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 Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa

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MessageSujet: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptyLun 3 Aoû 2015 - 15:10

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

ft. Yuna & Isa


« You & I ♥ »
Aujourd’hui, comme la majorité du temps d’ailleurs, Isaiah se trouve à la pharmacie où on vient de l’embaucher lorsqu’il est arrivé en ville. Depuis peu, même lorsqu’il se trouve au travail, il n’a pas vraiment la tête à ça, pas du tout même. Non pas que ça ne le passionne pas – même si ce n’est pas le métier le plus passionnant du monde il aime ce qu’il fait et est fier de faire le même travail que son père – mais parce qu’il a un millier de choses à peu près en tête et la plus grande majorité rejoigne sa femme. Il y a tellement de choses à remettre en question dans sa vie. Son mariage avec Yuna était à peu près la seule chose qui le rendait totalement heureux, le reste il y avait toujours quelques choses pour altérer son jugement. Pourtant, aujourd’hui, même s’il est fou amoureux de sa femme et qu’il est heureux en ménage, il ne peut être totalement heureux dans sa vie parce que la vie ne semble pas vouloir lui faire le moindre cadeau. Après tout, il n’a jamais rien fait de mal, il mérite une belle vie et non pas voir sa femme souffrir d’un cancer qui menace gravement sa vie. Pour couronner le tout, elle est enceinte, elle attend son enfant et pourtant ça ne le réjouit pas. En même temps comment être heureux de cela alors qu’il risque encore plus de la perdre. Cette grossesse pourrait la tuer, l’accouchement n’en parlons même pas et puis, par conséquent elle ne semble pas pouvoir prendre le traitement adéquat pour ne pas risquer quoi que ce soit avec le bébé. Isaiah a franchement du mal à avaler la nouvelle. Elle semble heureuse de porter son enfant, la voir heureuse le réjouit ça va de soi mais il se montre égoïste en lui reprochant d’être tombée enceinte au risque de l’abandonner sur cette terre. Ca fait quelque temps maintenant qu’il est au courant et pourtant il n’en démord pas, il lui en veut même s’il reste à ses côtés et vit mal sa future paternité. Tant qu’il ne la saura pas guérit ou en sécurité, il ne sera pas réjoui, tant qu’il ne sait pas si elle va survivre ou non, il ne pourra s’arrêter de s’inquiéter. C’est une situation délicate et autant dire que lorsqu’il se trouve au boulot, même s’il tente de faire des efforts pour ne pas se prendre la tête avec ça la bas aussi, ce n’est pas vraiment la joie dans son esprit et il est souvent ailleurs, comme par exemple ici alors qu’il est en train de parler avec un client qui lui demande tout ce dont il a besoin pour son mal de dos. A moins que ce soit son mal d’épaule. Oula il va devoir se réveiller là et arrêter de rêvasser parce que ça ne va pas le faire. En tout cas la journée se passa ainsi, jusqu’à ce qu’il fasse la fermeture. Après le travail il était prévu qu’il passe chercher à manger et rejoigne sa femme Yuna à la maison. En fait ils n’ont pas besoin de le prévoir, c’est toujours ainsi, surtout en ce moment. C’est une routine qui ne le dérange pas, pas comme avant où il aimait de nouvelles choses. Non, là la routine lui permet d’installer un certain confort, mettre des barrières de sécurité. Tant que tout reste normal, ça va, si jamais il arrive un truc à Yuna et donc casse cette routine alors il s’inquiètera. En tout cas il passa donc comme prévu chercher à manger et en profita pour prendre les plats préférés de sa douce avant de se rendre à leur appartement. En même temps, même s’il lui en veut, même s’il y a une légère barrière sui s’est imposée d’elle-même entre eux deux, il n’empêche pas le fait qu’il veuille prendre soin d’elle. Arrivé devant leur appartement, il souffla un bon coup, espérant passer une bonne soirée avec sa chérie avant d’ouvrir la porte de leur chez soi. « Hey bébé c’est moi j’suis rentré ! » Annonça-t-il sans vraiment regarder dans l’appartement alors qu’il s’occupe de refermer la porte derrière lui. L’appartement à l’air calme et cela a tendance à l’inquiéter. C’est peut-être crétin, après tout la plupart des personne n’ont pas peur du silence mais lui il aime entendre du bruit, ça signifie au moins que ça va bien. Ne prenant alors pas la peine de poser son sac et ses clés à peine rentré comme il en a l’habitude, il partit directement dans le salon pour s’assurer que tout allait bien et tout en essayant de rester discret, il eut comme un soupir de soulagement en voyant que tout semblait bien aller. « Tu vas bien ? » Il va surement lui-même la tuer avec ses questions mais c’est plus fort que lui. Même s’il est distant avec elle en ce moment, il s’inquiète sans cesse.

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MessageSujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptyMar 4 Aoû 2015 - 9:20

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

ft. Yuna & Isa


« You & I ♥️ »
Ce matin ce fût les rayons du soleil qui avait fini par te réveiller, tu avais esquissé un léger sourire alors que tu t’étais réveillée seule. Isaiah continuait de t’en vouloir, toi ça te bouffait, mais tu ne laissais rien paraître par fierté sans doute ? Non, tu n’étais pas de ce style de personne à t’enfermer juste pour ne pas avoir tort. Ton choix, cet enfant c’était ton désir. Tu rêves de caresser ce songe depuis des années, tu veux revivre ces moments de bonheur en famille que tu avais eu la chance de vivre jusqu’à ce que cet homme ne finisse par tous te prendre jusqu’à ton enfance, mais surtout ton innocence. Tu ne fus plus jamais la même petite fille qui rêvait de chose et d’autre parfois insouciante durant tes nuits douces et magique parfois. Non, tu étais tout simplement morte de l’intérieur rêvant encore et encore de cet homme dont le regard avait le croisé le tient alors qu’il venait de t’enlever tes modèles. Tu avais toujours été forte, mais tu avais perdu beaucoup en une nuit, alors que ta famille ne demandait rien à personne. C’était ainsi, tu n’avais pas eu le choix d’affronter comme une grande ces choses qui te faisaient frémir de peur. Avec le temps, tu avais appris à voir que tous pouvait aller si tu y croyais. Et tu y croyais en cette vie magnifique avec cet homme qui était à présent ton mari, autant dire que tu n’avais pas calculé le cancer. Non, pourquoi aurais-tu pensé à une telle chose ? Il fallait être dingue pour le faire. Tu ne l’étais pas. Tu as pensé à cet enfant à l’encontre de l’avis médical ou de celui qui était le père de l’enfant .Tu ne l’as pas prévenu des risques d’être enceinte en arrêtant ta pilule, car tu en as rien à faire de ta vie sans enfant. Tu le sais tu as des chances de vivre avec lui, des chances de ne jamais le voir naître ou des chances de mourir en le mettant au monde. Comme chaque matin, une fois les yeux entre ouvert tu mets la chaine pour enfant, un large sourire s’étant formé sur la commissure de tes lèvres. Tu adorais regarder les émissions ou les dessins animés pour les enfants, comme tu le dis souvent, ce genre de programme c’est pour tout le monde et non pas juste pour les enfants. Tu es une grande enfant et tu as besoin de ces moments-là pour ne pas virer totalement folle. Aujourd’hui, Isa t’avait fait promettre de ne pas bosser, mais tu regardais déjà ton téléphone d’un regard prêt à craquer, tu avais besoin d’aider ces jeunes, car c’était des enfants comme toi. Tu n’avais pas eu grand monde pour te guider, pour soigner tes pas, puis ton frère était revenu, sans lui tu ne serais pas aussi enfin si tu en oubliais le cancer, mais pour ça il n’y pouvait rien, le pauvre. Il s’en voulait, il aurait voulu pouvoir te sauver, mais il n’était pas dieu tout comme les médecins et tu étais à l’aise avec ça. Tu regardes Bob l’éponge tout en finissant par te lever pour aller chercher des céréales, même si tu sais que ton mari ne va pas tarder à rentrer. Tu le sais c’est parfois tendu entre vous depuis l’annonce de cette grossesse, tu ne lui en veux pas de vouloir te protéger, mais pour ce qui était de vouloir briser ton rêve ? Beaucoup plus. Tu ne l’acceptais pas. Oui, il te voulait toi et pour le moment vous aviez tous deux envies d’être égoïste. Il n’avait aucune chance de maitriser ton corps ce que toi tu pouvais faire pour avoir un enfant. Le but n’était pas celui de toutes ces femmes qui faisaient des enfants dans le dos de leur compagnon, ce n’était pas de garder Isa, tu le savais qu’il ne partirait pas et s’il avait fait le choix de le faire, tu ne lui en aurais pas voulu, tu n’aurais pas pu avoir de la rancœur contre celui qui t’avait charmé durant tes études. Tu prenais un bol quand tu entendais la voix d’Isaiah. Alors ce n’allait pas être ce midi que tu allais manger devant les dessins animés des cookies en céréales. Ce dont tu raffolais le plus, mais quand tu laissais la douce odeur qui était arrivée avec Isa, tu souris te disant que tu n’étais pas déçu du nouveau programme. Des plats chinois ? Tu en raffolais, en réalité tu aimes énormément de chose et il est parfois compliqué de te suivre. Tu vas voir en direction du jeune homme et tu laisses un petit sourire emprisonner tes lèvres, alors que ton regard croise le sien. « Oui très bien et toi ? » Demandas-tu d’une petite voix, non pas à cause de la maladie, mais tu avais peur de son regard, car ça te brisait un peu de le voir malheureux à l’idée de le perdre tout autant que toi ça te rendait malheureuse de ne pas avoir d’enfant. Tu grattais un peu ta tête. « Mais tu rentres pour midi ? » Tu n’avais pas compris que tu avais dormit toutes la journée, tu ne pouvais pas le voir à cause de la chaine pour enfant que tu mettais pour te réveiller, la fatigue était encore plus présente, rien de tel pour inquiéter un peu plus Isaiah.

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Désolée, j'ai pas eu le temps de la couleur Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa 4271624450
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MessageSujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptyVen 21 Aoû 2015 - 12:02

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

ft. Yuna & Isa


« You & I ♥ »
Il lui en veut tellement d’être égoïste par cette envie d’être enceinte malgré les nombreux risques et avec cette rancœur, il en devient lui-même égoïste. Il le sait, il ne l’ignore pas du tout mais il assume. Pourtant il s’en veut aussi, de ne pas pouvoir passer outre mais la peur de la perdre le submerge suffisamment pour le rendre ainsi. Si tout se passe bien, ils pourront être trois dans quelques mois, sa femme sera guéri mais Isa ne peut s’empêcher de penser au mauvais là-dedans, défaitiste dans l’âme que voulez-vous. Résultat la dedans, il a peur de se retrouver seul avec leur enfant. Il l’aimera c’est certain mais il veut sa femme, il la veut dans sa vie et le fait d’être parent n’est que secondaire dans son esprit. Plus tard pourquoi pas, mais surement pas maintenant alors qu’ils ne savent même pas si oui ou non Yuna  sera de la partie. Élever un gamin seul et en deuil ? Il n’est tellement pas dans cette optique, il n’arrive pas à se dire qu’il y arrivera. Ben sur c’est carrément con de penser à ça alors que sa femme est en vie mais il pense toujours au pire et ce cas-là serait véritablement le pire des cas, ça c’est clair et net. Mais bon, s’il pense souvent à cela, le jeune homme ne veut pas non plus y penser en la présence de Yuna , il veut penser à elle, à eux et rien d’autre même si en ce moment ça reste compliqué et tendu. Isaiah s’approche de sa femme pour venir l’embrasser et s’assurer que tout va bien. Il n’est que pharmacien, pas médecin mais il tente de découvrir s’il y a de mauvais symptômes mais espère à chaque fois ne rien trouver. Il a peur tellement peur mais il doit faire avec il n’a pas tellement le choix c’est la faute à la vie qui est une pute. « Oui je vais bien ! » S’inquiéter n’est rien de grave. De toute façon même s’il allait mal il ne le dirait pas, même si à sa femme il dit tout ou presque. Non seulement il ne veut pas l’inquiéter mais en prime, il ne veut pas se plaindre alors qu’elle vit pire, il vit une situationqu’il ne peut même pas imaginer et savoir qu’elle souffre le rend véritablement mal. Mais bon, c’est ainsi, ça fait un moment maintenant mais c’est sans doute quelque chose dont il ne s’habituera jamais. Ce n’est pas naturel et tout ceci reste grave alors forcément, il n’a pas envie que cela devienne une routine. De toute façon depuis quelques temps ça n’aurait pas pu le devenir dans la mesure où il lui en veut, elle lui en veut tout autant pour des raisons différentes mais qui touchent le même point alors c’est différent, tout est différent. Ce qui ne change pas par contre, c’est l’inquiétude qu’il peut avoir, non elle elle ne changera jamais et ne s’enlèvera jamais. Fronçant les sourcils en l’entendant lui poser une question, autant dire que son inquiétude revint au galop, sans lui laisser le temps de dire ou quoi que ce soit. En même temps, il ne lui faut peu pour être inquiéter alors forcément, la voir penser qu’il est midi alors qu’il est plus ou moins sept heures, du moins ça doit être le cas à peu près puisqu’il n’a pas regardé l’heure depuis qu’il est sorti de sa voiture. « Bébé il est dix-neuf heures ! » Elle a dû dormir pendant un moment. S’il aime savoir qu’elle se repose et ne travaille pas, ça a tendance à lui faire se poser tous pleins de questions sur son état. « J’ai travaillé entre midi et deux, la pharmacie reste ouverte et c’était mon tour ! » Il lui avait prévenu la veille, qu’il y avait de fortes chances pour laquelle il ne pourrait pas venir manger avec elle durant l’heure du déjeuner tout en laissant certaines choses qu’elle pourrait manger toute prête si elle n’avait pas la force de faire à manger. Il n’aime pas la laisser seule pourtant en ce moment il a besoin de se retrouver seul, penser à tout cela. Il est donc totalement partagé avec lui-même mais bon, pour une fois il n’avait pas eu le choix, c’était le travail qui avait voulu qu’il reste éloigné de l’appartement. « T’es sûre que ça va ? » Dit-il en posant un regard inquiet sur la jeune femme. Il est lourd de lui poser toujours cette question surtout que ce n’est pas la première fois en quelques minutes à peine mais bon, qu’elle ignore totalement l’heure et enlève sept heures de la journée comme ça sans s’en rendre compte, ça l’inquiète, c’est comme cela. En tout cas il retira sa veste pour aller la mettre à sa place et sans perdre plus de temps il revint dans le salon pour revenir auprès de Yuna  et s’asseoir à côté d’elle tout en continuant de la regarder avec un air inquiet pour sa moitié. « J’ai ramené à manger pour ce soir mais, tu as déjà mangé aujourd’hui ? » Il vaut peut-être mieux qu’elle mange quelque chose de plus sain si elle n’a pas avalé quoi que ce soit de la journée. « Tu as pris tes médicaments ? » Elle a certains traitements à prendre - plus léger pour le bébé certes – à certaines heures e la journée alors le fait qu’elle soit toute décalée lui fait se poser certaines questions et surement pas les meilleures tout au contraire.

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MessageSujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptyJeu 27 Aoû 2015 - 10:29

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

ft. Yuna & Isa


« You & I ♥ »
Tu n’as pas très bien dormi, autant l’avouer, tu as un mal fou à ne pas penser à ces cauchemars qui bouleverse le courant de tes nuits. Le gentil petit marchand de sable oublie apparemment de venir kidnapper tes mauvais songes, ils te bouffent tantôt tu finiras dévorer par ces derniers. Tu as peur de te perdre ton enfant, tu évites de penser à ta fin, tu sais d’ors et déjà que Isa’ le fait déjà pour toi. Cette situation n’est pas la meilleure, mais tu fais avec sans réellement vouloir l’arranger, car pour le faire ça serait la mort de ton enfant. Tu veux ressentir l’amour maternel, tu veux éprouver des inquiétudes, choses que tu commences déjà à faire, même si dans le fond tu as bien des chances de perdre l’enfant ou même de mener cette grossesse jusqu’au bout, mais de ne pas survivre à l’accouchement. Mais pourquoi tu penserais à tout cela ? Tu n’as pas envie de te rendre mal. Tu l’es déjà pour Isa’, qui t’en veut, en même temps, il a sans doute des raisons de le faire, tu as joué sa vie à la loterie et il ne sait pas comment sera le jackpot au bout de ces neufs mois que tu commences à vivre avec délice. Tu ne t’attendais pas à voir ton homme ce matin, enfin l’heure doit approcher le douze, mais pour le coup, tu es loin du compte, tu ne t’en rends juste pas compte. Tu as mis la chaine pour enfant, pas de contrainte ou autre, après tout pourquoi te pourrir le cerveau avec des soucis d’heures et compagnie ? Tu as bien mieux à te préoccuper. Comme ta petite famille après tout. Tu es donc contente d’entendre que ton chéri va bien, mais tu ne t’attendais sans doute pas à apprendre qu’il était si tard. Tu avais dormi si longtemps ? Non, ce n’était pas possible, il te faisait une farce voire si tu suivais l’affaire ou non. Alors, plutôt discrètement, tu appuies sur le bouton menu de la télécommande qui affiche inévitablement l’heure qu’il est. Bam. Il est bel et bien l’heure qu’il t’a dit être. Tu te sens toute conne pour le coup, tu te sens extrêmement fatiguée tu aurais pu limite rester au lit, mais tu n’en diras rien pour ne pas énerver et surtout inquiéter l’homme qui fait vibre ton cœur. Tu le sais il n’aime pas ton choix, mais il est là malgré tout, tu as besoin de lui et de cet enfant, mais tu avais été prête à le sacrifier lui plutôt que ce rêve qui pourrait créer ta perte, dans le fond. « Je sais, je te faisais marcher ! Tu m’as manqué aujourd‘hui » ! Tu lui mens, tu ne veux pas d’une énième prise de tête qui finira par t’énerver et te fatiguer bien plus pour le coup, car tu n’es pas en état là de suite à subir cela, tout comme lui, et tu ne veux pas qu’il te protège à cause de ce cancer qui pourrit ta vie depuis quelques mois. Tu finis par tirer doucement son haut, juste pour lui faire comprendre qu’il ne t’a même pas fait un câlin ou autre et que pour le coup tu en as envie comme toujours. Mais, là il est plus inquiet pour toi qu’autre chose, tu le sais, tu détectes cela chez lui, comme son nez au milieu de la figure. « Tu me fais même pas de bisou ou de câlin ! » Tu lanças finalement assez choquée par cela, même si tu sûr jouais surtout l’émotion pour le coup. « Oui ça va bien ! » Tu n’aies que fatigué, rien d’inquiétant, puis pour le moment tu t’en fiches totalement, tu veux juste profiter de ta soirée, vu que tu n’avais pas vu la journée passé. « Et toi cette journée sinon comment elle s’est passée ? » autant prendre un peu la température de son humeur, espérant qu’une petite vieille n’avait pas d’ors et déjà énervé Isaïah. « Oh tu as pris quoi ? » Ton ventre parle pour toi, tu évites un peu sa question, car du coup, lui dire que non serait révéler que tu n’avais pas émergé de ton sommeil depuis fort longtemps, en tout ça devait faire une heure le temps de trois dessin animé, tu aurais pu te rendre compte que ce n’était pas les mêmes que quand tu les regardais le matin, enfin, tu n’allais pas pouvoir revenir en arrière alors pourquoi tu te prendrais la tête maintenant pour ça ? Cela ne servirait à rien. « Isa, j’ai pas besoin d’un infirmier ! » Là, tu finissais par être agacé, il avait du mal à te découvrir de ses ailes bienveillantes qui tentaient de te garder en bonne santé, mais quelques fois c’était de trop ! Où était l’homme qui te faisait rire et qui ne cherchait pas à te couvrir même pour un petit rhume. Oui, le rhume et le cancer ce n’était pas le même style de maladie, cela ne pouvait pas se finir avec une mort à la fin, mais j’avais besoin d’un mari et j’avais bien l’intention de lui faire comprendre ! Mes médicaments étaient ce que j’avais fait en premier à mon souvenir, même si du coup, j’allais devoir prendre avant de dormir ceux du soir, venant de prendre ce du matin.

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MessageSujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptyMar 15 Sep 2015 - 23:04

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

ft. Yuna & Isa


« You & I ♥ »
La relation entre eux a changé sans que l’un ou l’autre ne l’ait cherché. Il est son mari mais il se comporte parfois plus comme un médecin, ce qu’il n’est pas avec son diplôme de pharmacien, oubliant parfois qu’elle est sa femme et les moments intimes qu’ils peuvent avoir sans parler sans cesse de maladie et de tout ce qui englobe la chose. Il y a parfois ce froid hivernal qui les entoure, aidé par certains non-dits et disputes. Il ne veut pas s’en prendre à elle parce qu’il ne veut pas qu’elle souffre mais d’un autre coté il ne peut s’empêcher de lui en vouloir. Il veut la protéger tout en n’acceptant pas les choix qu’elle a pu prendre sans même prendre la peine de le consulter. C’est un cercle vicieux. Isaiah ne sait pas ce qui est le pire : devoir se contenir pour ne pas la brusquer ou bien lui en vouloir alors qu’elle est malade. Parfois, il devrait se changer les esprits, peut-être qu’ils feraient bien de partir un week end tous les deux loin de l’hôpital ou de leur vie mais Isaiah sait bien qu’il ne pourra s’enlever ce genre de chose de la tête. Il l’aime, il l’aime comme un fou et le fait qu’il lui en veuille autant de mettre en suspens sa vie le montre aisément. Mais bon, il aurait préféré ne pas s’en faire et que tout aille bien. Ça serait tellement plus simple mais la vie en a décidé autrement. « Tu m’as manqué aussi ! » Il tente de ne rien dire à son affirmation précédente. Pas certain de la croire et ne voulant pas non plus se prendre la tête avec elle. Pas pour ça, pas maintenant et pas avec Yuna. Pourtant, même si le fait qu’elle lui a manqué n’est même pas une question puisque c’est une véritablement évidence, il ne s’est pas approché d’elle pour l’embrasser ou lui montrer de la tendresse non pas avec des paroles mais avec des gestes simples. C’est comme si un mur c’était dressé. Il déteste ça mais c’est ainsi. Il aimerait revenir au temps où ils n’avaient pas besoin de réfléchir, ou tout était simple entre eux, où ils vivaient la vie comme elle venait et rien d’autre. Seulement avec la maladie de sa femme, Isa n’est pas certain d’en être capable. Il sait très bien que son monde s’écroulerait si jamais il devait arriver quelque chose à Yuna et même s’il tente de ne pas y pense, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. Finalement, il la voit la tirer par le tee-shirt et ce qu’elle a en tête il s’en doute. Il commence à la connaitre à force. « Désolé ! » Finit-il par lui dire avant de finalement venir lui voler un bisou, capturant durant un court instant les lèvres douces de sa chérie. Il s’excuse bel et bien parce qu’il a l’esprit ailleurs, ça et aussi parce que les reproches qu’il a contre elle, il les a encore et toujours. Finalement il s’approche d’elle, la collant tendrement malgré tout alors qu’il lui caresse doucement la joue en la regardant. « Tant mieux ! » Elle pourrait lui mentir pour le coup mais il la croit. Il se fait beaucoup de soucis pour elle, surement trop alors son jugement ne marche pas tous les jours bien, il a souvent trop peur mais pour le coup il la croit et la savoir bien le rassure. « Elle s’est passé comme d’habitude, toujours les mêmes hypocondriaques et les mamies qui ont toujours un pet de travers ! » Rien de bien passionnant en somme et pourtant il aime son boulot. Même si voir des gens tenter de venir prendre des cachets comme de la drogue ce n’est pas simple. Au moins ça lui change les idées, du moins jusqu’à ce qu’une femme vienne prendre des traitements pour de graves maladies et que ça lui fasse penser à sa propre femme. « J’suis passé chez ton traiteur préféré ! » Si ça ce n’est pas un mari un or, je m’y connais pas. En tout cas il lui montra le sac, comme pour montrer une preuve avant de finalement se rendre dans la cuisine pour prendre deux assiettes ainsi que les couverts pour qu’il puisse manger. Il a faim et il avait entendu le ventre de sa femme grogner. Revenant dans la salle de séjour, c’était bien parti pour qu’ils se prennent la tête. Il est trop protecteur c’est ainsi. « Je ne suis pas ton infirmier, j’suis ton mari ! » Pour le coup c’est la même chose mais il ne risque pas de s’excuser parce qu’il est trop protecteur et lui parle de ses médicaments. « Tu veux peut-être que je m’en fiche, que je te laisse prendre tes médicaments sans m’en mêler mais t’es mal tombé avec moi ! » Il ne changera pas cette partie de lui-même aussi facilement. Il ne la changera pas tout court. Peut-être que ça la vexe, que ça l’énerve aussi mais c’est aussi la même chose de son côté. Après tout il a des raisons de lui en vouloir. « Je tiens à ta vie moi ! » il appuya bien sur le moi. Il voulait éviter toute prise de tête mais c’est plus fort que lui, il faut toujours que le sujet retombe sur le tapis. Elle joue avec les hasards pour sa vie en étant tombée enceinte et ça, il ne risque pas d’oublier. Loin de là.

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MessageSujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptyMer 30 Sep 2015 - 19:35

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

ft. Yuna & Isa


« You & I ♥ »
Il te manquait tout en te disant que c’était bien qu’il ne soit pas là tout le temps. Tu le sais que c’est compliqué entre vous depuis un petit moment à présent, tu ne veux pas te prendre la tête avec lui. Il t’en veut de te mettre en danger, il ne veut pas te perdre, il se la joue égoïste, tout comme toi tu le fais avec cette grossesse. Deux gros caractères qui s’entrechoquent et cela n’aidait en rien à arranger les choses. Tu le sais que tu as toute les chances de ne jamais croiser le regard de cet enfant que tu portes et que tu chéris dans ton ventre, mais c’est un risque que tu es prête à prendre. Tu sais que tu auras laissé plus que quelques souvenirs sur cette terre si ton enfant vient au monde et c’est une chose qui te comble de bonheur, tu es heureuse de vivre cela, enfin. Tu souris à l’aveu d’avoir manqué à celui que tu aimes, tu le sais que tu lui manques tout autant que lui te manque quand il est au boulot. La vie est parfois compliqué voir un peu trop pour le coup, mais tu devais t’efforcer de faire avec. « Oh une journée plutôt normal alors, tant que tu ne t’ennuie pas dans le travail que tu as. Tout va pour le mieux alors ! » Tu venais poser un baiser sur le coin de ses lèvres, alors que tu souriais par la suite en venant te poser sur le plan de travail, ton regard se déposant sur ton compagnon. Tu ne sais pas si un jour tout redeviendrait à la normal, mais tu l’espère, car tu l’aimes, mais tu le comprends à la fois. Puis, tu ne peux pas te plaindre en sachant qu’il était toujours là, malgré que tu es pris une décision importante pour vous deux, enfin tu fais avec, mais tu ne sais pas réellement comment tu vas réussir à le convaincre que tout cela est une bonne chose pour votre futur. « Je vois ça ! Tu es parfait, enfin à quelques détails près ! » Disais tu surtout pour l’emmerder pour le coup, après tout, tu ne voulais pas le blesser et encore moins un homme parfait. Tu le voulais lui, mais aussi qu’il commence à accepter ta décision, mais c’était comme demander une chose impossible à cet homme. Tu le concevais, mais tu ne pouvais pas changer d’avis après tout. « Ouai, alors mon mari n’a nullement besoin de me rappeler mes médicaments … s’il te plait ! » Tu soufflais un peu, alors que tu glissais ta main dans tes cheveux, en soufflant un peu. Tu ne voulais pas te prendre la tête avec lui pourtant c’était ce qui était en train de se passer, comment cela serait-il possible de ne pas le faire. Tu ne veux pas être protégée, tu veux vivre ta vie, oublier la maladie, les moments douloureux de la vie en elle-même, mais tu n’as pas le choix, de subir les agissements de ton homme, tu le sais c’est dur pour lui, mais tu ne peux plus reculer avec ce choix de grossesse. « Ouai, alors si je suis mal tombée, qu’est que je fais encore là … » Tu pouffais, tu ne voulais pas rire pourtant les nerfs allaient finir par te lâcher si tu ne le faisais pas, il ne comprenait pas, pourtant c’était ce dont tu avais besoin pour le coup. C’était abominable pour toi de vivre une telle chose. « Moi aussi je tiens à ma vie ! Bon sang ! Mais vivre une vie sans avoir d’enfant avec l’homme que j’aime ce n’est pas la vie que je veux ! » Tu allais vers la porte pour prendre ta veste. « J’ai besoin de souffler ! » Tu prenais donc ta veste que tu enfilais pour aller dans le jardin, ne lançant pas un seul regard à Isa. Tu ne sais pas trop comment vivre tout cela, pourtant, tu n’as guère le choix de le vivre comme ça, tu dois faire avec comme toutes les personnes prenant des décisions parfois difficile à subir pour leur proche. Mais, ce bébé que tu portes actuellement, tu ne le regretteras jamais, car tu l’aimes déjà bien plus que ta propre vie.



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MessageSujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptySam 10 Oct 2015 - 18:58

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

ft. Yuna & Isa


« You & I ♥ »
Il veut que tout se passe bien, il veut rentrer chez lui, retrouver la femme qu’il elle, sa femme et passer une soirée peinard. C’est surement trop demander à la vie parce que comme il aurait dû s’en douter, ce n’est jamais simple. Ö non ce n’est pas simple. Il est bien trop borné pour ça après tout. Il pourrait pour une fois faire certaines concessions, mettre de côté certaines rancœurs pour enfin passer une soirée sans la moindre embrouille mais non, ça serait trop simple pour être réel après tout non ? Tous les deux ont toujours eu un mauvais caractère et même si en général ça en résultait sur les autres, ces derniers temps ce n’est plus le cas, c’est l’un contre l’autre et on peut dire qu’Isa a horreur de ça pour le coup. Mais bon, il ne serait pas lui s’il se contenait, ça ne serait pas lui s’il ne disait pas clairement qu’il n’approuve pas les choix de sa femme. Isaiah a beau l’aimer comme un fou, ce n’est pas pour autant qu’il va s’écraser et ne pas dire ce qu’il pense. Ca ne lui ressemble absolument pas. Certaines personnes le connaissant et surtout connaissant la maladie de sa femme lui diraient de se calmer parce que justement, elle est malade alors il ne devrait pas s’énerver, mais bon, c’est plus fort que lui et connaissant Yuna il sait parfaitement qu’il garde tout pour lui l’énerverait elle davantage. Quoi qu’il en soit il essaye de faire bonne figure parfois, même s’il ne peut s’empêcher de penser à la situation, qu’elle met sa santé en danger, leur vie ensemble. « Oui, je ne me suis pas ennuyé du tout. Tu as fait quoi aujourd’hui du coup ? » Elle lui a promis de ne pas travailler en tout cas et il espère qu’elle a tenu ses dires. En tout cas ce que lui omet de préciser c’est que lorsqu’il n’y a pas grand monde à la pharmacie, même si c’est rare car il faut croire que tout le monde est malade, il fait encore et encore des recherches sur la maladie de sa femme. Il ne s’arrête jamais, même s’il ne le dit pas. En même temps, il ne trouve rien de bien intéressant et c’est ça qui peut lui apporter du stress au travail. Il a faim, heureusement qu’il a pris à manger même si c’est surtout pour Yuna qu’il a pris ça, au pire lui peut se faire quelque chose ou il peut attendre. « Ah ouais ? Quels détails ? » Dit-il en arquant un sourcil. Il est bourré de défaut, autant savoir, surtout qu’il connait son côté chipie. Il connait tout d’elle après tout. Ils ne sont pas lier pour rien ses deux-là. Malgré les embrouilles actuelles. Là en est la preuve. « Il faut bien que je serve à quelques chose ! » Dit-il finalement en tournant la tête en soufflant. C’est un fait, ne rien pouvoir faire pour lui sauver la vie le met mal. Il ferait tout pour Yuna, vraiment tout, sauf que sur sa santé, il n’a pas le moindre pouvoir. Ça se saurait si c’était le cas, elle serait guérit depuis bien longtemps maintenant. En tout cas, être impuissant le fatigue. Ce qui forcément, n’aide pas. « Et moi je ne veux pas d’une vie sans la femme que j’aime ! » Il n’a pas le choix, ce n’est pas lui qui décide, même pas elle. Pourtant qu’elle fasse comme des paries avec sa propre santé, le met un peu à cran. Quoi qu’il en soit, il a comme l’impression de lui dire clairement qu’il ne veut pas de cet enfant, leur enfant, sans elle, mais il ne le dit pas, ça serait bien plus compliqué. Pourtant, parfois il a l’impression de le penser réellement et lorsque c’est le cas, il tente de penser à autre chose. Il la regarda partir, impuissant. Parfois il vaut mieux rester seul, même si pour le coup il n’a pas envie de rester sur une dispute. A chaque fois c’est la même chose, ils se prennent la tête jusqu’à ce que l’un des deux ne fassent les premiers pas mais peut-être que cette fois ils sont allés trop loin, que la vie ne sera plus comme avant. Isaiah le sait, ils ne seront jamais comme avant même s’il croit et prie encore pour sa guérison. Finalement, il attrapa un plaide et la nourriture pour la rejoindre dans le jardin. Comme il l’avait deviné, il la trouva sur un banc. Il ne fait pas très froid en ce moment, mais quand même. « C’est en train de refroidir ! » Il se doute qu’elle a faim, ou du moins elle doit manger même si ce n’est pas le cas et lui aussi à faim alors embrouille ou pas, ils vont manger, dehors ou dedans. Il est buté le jeune pharmacien. Il s’assit alors tout en restant silencieux en mettant le plaid sur sa femme. Elle n’aime pas qu’il soit au petit soin mais c’est plus fort que lui.

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MessageSujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptyVen 23 Oct 2015 - 22:45

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

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« You & I ♥ »
Tu ne t’attendais pas à tout cela. Non, tu ne pensais pas avoir dormi aussi longtemps. Alors quand Isa te demandait ce que tu avais fait de ta journée, tu demandais bien ce que tu pourrais lui répondre. Pour le coup, tu te sentais toute conne, tu mordais un peu ta lèvre glissant grossièrement ta main dans tes cheveux. Merde, tu ne savais pas quoi dire, décidément tu étais comme piégée par tes propres gestes. Tu savais qu’il n’allait pas forcément apprécier la réalité, alors tu allais faire quoi ? La réinventer ? Non, autant dire la vérité, ça ne sera qu’un mauvais moment à passer. « Je viens de me réveiller à vrai dire, donc je n’ai pas fait grand-chose pour le coup … donc ma journée n’est fait que de beau rêve ! » Tu mordais un peu ta lèvre alors que tu venais prés de ton mari. « Tu sais, j’aurais aimé que tu sois avec moi aujourd’hui, tu m’as manqué ! » Il t’en voulait, alors forcément toutes ces petites intentions que vous pouviez avoir l’un envers l’autre étaient tout bonnement impossibles. Il te manquait, tu avais du mal à vivre sans lui, mais d’un côté peut être que lui était en train de s’habituer au fait que tu ne pourrais peut être ne plus jamais respirer un jour dans cet univers ? Peut-être. Cela te tue de penser que tu vas mourir, mais quand tu caresse ton ventre et que tu penses à cet enfant, ton espoir reviens petit à petit, alors comment tu devrais faire pour en vouloir à la vie si justement tu pourrais vivre ce moment précieux que pourrait avoir chaque femme qui le désire : donne la vie. C’était pour toi la seule chose qui était précieux à ton avis, alors pourquoi tu baisserais ta garde ? C’était à ton mari de le faire, même si pour lui ça serait sans doute tout aussi compliqué que pour toi ! Tu le regardes tu as décidé de le toiser du regard pour le chercher, pour l’emmerder, mais non, ce n’était qu’un petit jeu, histoire de détendre un peu l’atmosphère, mais cela servait il a quelque chose pour vrai ? Pas sûr pour le coup. Tu le regardais secouant la tête. « Je rigolais ! Mais sans doute le fait que tu sois rancunier quand ta femme prend la décision de sa vie, sans toi ! » Oh et voilà le joli pique que tu voulais lui soumettre depuis qu’il était entré, après tout, il était là, sans vouloir de cet enfant, mais ce futur bambin était pour toi un élément important de ta vie ! De toute façon faut être clair, cette vie sera assez compliqué, car forcément vous allez vous foutre des réflexions à longueur de journée. Tu l’entends te dire qu’il ne veut pas d’une vie sans toi. Tu secoues ta tête, mais il ne comprenait vraiment pas l’importance que cette grossesse avait pour toi ? Non, mais comment pouvais-tu lui faire encadrer ta conception des choses si lui restait amplement braqué ? Impossible, autant le dire. Tu soufflais, autant dire que là le grand méchant loup c’était toi et personne d’autre. Tu posais ton regard dans le sien, avant de pincer un peu tes lèvres. « Arrêtes ! » Tu secouais ta tête de gauche à droite avant de t’installer sur le plan de travail. « Ce bébé pourra me tuer, mais ma maladie me tuera sans même mon accord ! Je veux mourir pour une bonne raison, te laisse un morceau de moi est une excellente raison pour ma part ! Tu n’arrives juste pas à ne pas être égoïste, je le suis à ma manière en voulant te faire un cadeau et vivre le moment le plus important pour une femme : devenir mère ! » Besoin de souffler, voilà que tu quittais tout bonnement votre appartement pour te joindre à ce merveilleux jardin qui jonchait ton appartement. Tu regardais autour de toi, laissant glisser des larmes sur tes joues. La vie était horrible encore plus quand l’homme que tu aimais refusait ton choix, celui d’avoir un enfant, même si cela devrait te coûter ta vie. Sincèrement, tu voudrais tomber de suite pour ne pas ressentir cette peine qui a été causé par votre relation, car tu l’aimes et cela à en mourir. « Je n’ai plus faim ! » Venais-tu de proclamer. Tu te sentais abattue, brisée par tout cela, si ce n’était pas la maladie ou la naissance de ton enfant qui aura raison de ta vie ça sera ces disputes incessante qui vous bouffez, lui et toi, vous aimiez, mais les obstacles avaient l’air d’être sacrément fort pour vous séparer.



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MessageSujet: Re: Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa   Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ▬ yuna & isa EmptyVen 6 Nov 2015 - 10:24

Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre

ft. Yuna & Isa


« You & I ♥ »
En l’entendant lui dire qu’elle avait dormi toute la journée, Isaiah se mit à souffler tout en fermant les yeux durant quelques secondes tout au plus. Il aurait dû s’en douter lorsqu’elle lui avait demandé l’heure lorsqu’il a franchi le seuil de la porte principale. « Bébé… » Fut les seuls mots prononcés par rapport à cette histoire. Il a pas mal de choses sur le cœur mais parfois il se contient pour la simple et bonne raison que c’est la meilleure chose à faire. Les disputes sont assez présentes comme ça, autant en éviter lorsqu’il le peut. Mais bon, ça ne peut pas faire autrement que de l’inquiéter. Il aime la savoir en forme et non en train de dormir toute la journée, même s’il est vrai qu’il lui a demandé lui-même de ne pas travailler aujourd’hui pour garder des forces. « Tu m’as manqué aussi mais je ne pouvais pas laisser les autres avec le peuple qu’il y a ! » Il rate le boulot parfois, lors des rendez-vous médicaux de sa compagne par exemple mais il essaye de le faire le moins souvent possible. Pour l’argent, dans un premier temps surtout que les frais médicaux ne sont pas donnés, mais aussi parce que sortir de la maison lui fait du bien et le travail lui permet de penser à autre chose. De plus, il y a fort à parier que s’ils restaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre sous le même toit dans ces conditions, les disputes seraient encore plus nombreuses qu’elles ne le sont aujourd’hui alors forcément, vaut mieux éviter. Tenant la main de celle qu’il aime en la regardant, il ne put s’empêcher de sourire en la voyant le toiser du regard. Dans des moments comme celui-ci, il a l’impression de retrouver leur relation d’antan, à l’époque où il n’y avait aucun sujet sur lequel se prendre la tête. Mais bon, il faut forcément qu’un petit pique s’immisce dans la conversation, ça ne serait pas drôle sinon. « C’est comme ça que tu m’as épousé chéri » Dit-il finalement avec un haussement d’épaule pour accompagner tout ça. Autant le prendre sur le ton de la légèreté car ce ne fut pas quelque chose qui resta sur le long terme puisqu’une nouvelle fois, la fameuse dispute sur leurs points de vues divergents arriva. Il a la rancune tenace et ce morceau de leur vie : le fait qu’elle puisse encore plus perdre la vie à cause de son choix d’être mère malgré les conseils contraire de tous les médecins qu’ils ont pu rencontrer depuis que la nouvelle de sa putain de maladie avait été dévoilée, le mettait véritablement en colère. Il a toujours voulu avoir un enfant avec elle, c’était une évidence dès le moment où il s’était rendu compte que cette brune était la femme qu’il lui fallait et surtout, celle qu’il voulait auprès de lui pour toutes les étapes de sa vie. Seulement maintenant que ça remet en cause le fait de l’avoir auprès d’elle pour tout le reste, le refroidit un peu dans ses plans. Il la veut auprès d’elle pour tout, il se voit vieillir avec elle, faire des courses de fauteuils roulant et tout ce qu’il va avec. Aujourd’hui ça peut paraitre utopique mais il rêve toujours. Seulement, elle prend de nouveaux risques et voir ce rêve peu à peu s’effacer lui fait horriblement peur. Bien entendu, ce genre de chose, il ne le dit pas. Ça serait assez égoïste de parler de ses rêves alors que sa femme est malade, il ne veut pas qu’elle s’imagine quoi que ce soit. « Oui mais moi j’ai besoin de sentir que tu te battes, que tu vas battre cette putain de maladie qui va me priver de toi si ce n’est pas le cas. J’ai besoin de savoir que si jamais il y a des complications, tu te battras toi au lieu de laisser tomber pour cet embryon ! » Voilà c’est dit, il est dur dans ses paroles, il le sait mais il fallait que ça sorte. Non seulement il a appelé leur bébé à en devenir embryon, ce qui montre qu’il ne veut pas s’attacher, mais en prime il lui a fait part de sa peur. Il a peur qu’elle laisse tout tomber, qu’elle ne se batte pas et qu’elle demande aux médecins de sauver cet enfant plutôt que de la sauver elle. Il a peur et pour une fois, cette partie de ses angoisses vient de franchir la barrière de ses lèvres. Il la voit partir, impuissant. Il aurait peut-être dû rester calme mais dans cette histoire il n’y parvient pas. La peur de la perdre est trop présence. Finalement, il partit la rejoindre dans le jardin, s’il ne savait pas vraiment quoi lui dire, ce fut le sujet sur le repas qui tomba en premier. Sans doute pour briser la glace. « Il faut que tu manges chérie. Ce n’est pas le mari inquiet qui parle mais le mari qui ne veut pas manger tout seul mais avec sa femme ! » Bon dans le fond, il sait qu’elle n’est pas dupe, elle doit se douter que c’est aussi le mari inquiet la dessous mais bon, si ça leur permet de passer à autre chose au moins durant le repas. Assis à côté d’elle, en attendant sa parole, il passa une main tendre dans son dos, comme pour la réconforter alors ses maux actuels, il est le seul responsable.

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