I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind
Auteur
Message
Invité
Invité
Sujet: I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind Lun 7 Déc 2015 - 1:45
I don't care about the president, I care about ponies.
Ruben & Hurley
Depuis quelques temps, Ruben sortait avec un homme. Officiellement, puisque ça se savait un peu partout en ville. C'était la première fois qu'il partait dans quelque chose d'un peu plus sérieux depuis que le divorce d'avec sa femme avait commencé. La première fois aussi que ses filles étaient au courant et qu'elles étaient confrontées pour la première fois au petit ami... de leur père. Pour Zoey, ce n'était pas tant que ça un problème, elle était adulte et ouverte d'esprit et avait aussi sa propre vie à gérer de son côté. Mais Ruben craignait surtout pour sa princesse en sucre doré. Elle était tellement fragile et sensible à ses yeux et il ne voulait surtout pas la perturber avec ses histoires de cœur. Queen avait été préparé pendant des mois à l'idée de rencontrer un jour un homme qui pourrait prendre la main de son papa et le regarder avec un air amoureux. C'était sans doute encore un peu flou dans l'esprit de la fillette de dix ans, mais elle n'allait pas être choquée que ça arriverait. Pour le moment, elle n'avait pas encore rencontré Hurley de toute façon.
Alors ce soir, ce serait sans sa parfaite petite princesse adorée qu'il irait manger chez son compagnon. Et puis, il n'était pas sûr que ce soit le bon moment pour une rencontre entre elle et Hurley. C'était un rendez-vous, de ceux qui se finissaient souvent dans un lit, à deux et sans aucun vêtement. Et à vrai dire, Ruben n'avait pratiquement jamais été invité à manger un repas préparé par son hôte. Bien entendu, il y avait ces diners chez des amis ou des personnes pour son travail, mais rien de préparé personnellement dans son milieu. Ruben lui, était sans doute incapable de se faire cuire un œuf correctement pour son petit déjeuner et il ne fallait pas compter sur lui pour régler le four de manière adéquate.
« Un restaurant aurait été tellement plus simple... » Sortant de sa voiture qu'il venait de garer devant l'habitation d'Hurley, Ruben soupira en s'avançant vers la porte d'entrée. Pour lui, bien manger était primordial et autant dire qu'il redoutait beaucoup ce repas, ne faisant pas réellement confiance en son petit ami et ses talents culinaires. Et même s'il savait se débrouiller, se ne serait jamais aussi bon que préparé par un chef réputé et étoilé, ayant appris son art en France, dans les plus grandes maisons culinaires.
En sonnant à l'entrée, le quarantenaire tenta de garder un air décontracté, une main dans la poche et le regard observant un peu les alentours. C'était la première fois qu'il se rendait chez Hurley et la première fois qu'il allait découvrir son univers, sans doute affreusement banal et loin du luxe auquel il était habitué. Heureusement que l'homme derrière la porte en valait la peine.
Emi Burton
Invité
Invité
Sujet: Re: I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind Lun 7 Déc 2015 - 13:55
Je t’attendais avec impatience. J’avais pensé toute la journée à ta venue chez moi. Je ne savais pas vraiment ce que tu attendais de cette soirée, mais j’avais envie de le découvrir au fur et à mesure, en prenant mon temps. J’avais encore un peu de mal à te cerner. C’est vrai que nous étions officiellement ensemble que depuis très peu de temps, ce qui ne rendait pas la chose aisée. De plus, nous nous étions vu le plus souvent en dehors, pour aller au restaurant ou au théâtre. Je n’ai jamais mis les pieds chez toi, et l’inverse en est tout aussi vrai. Bien sûr, il y a eu des échanges de baisers, même si cela restait toujours discret et intime, en raison de notre âge et de notre pudeur, mais j’avais dès ce soir envie de passer à la vitesse supérieure.
Mais chaque chose en son temps. J’étais encore en cuisine quand je t’entendis sonner. Tu étais en avance, et ce n’était pas pour me déplaire. De toute façon, tu avais ce côté sûr de toi et entreprenant qui m’avait fortement séduit. Tu me ressemblais un peu, mais je ne savais jusqu’où allait ta quête de supériorité. Je sais que j’aime les hommes de pouvoir, car j’en suis un, mais tu n’es pas prêt de m’intimider. En même temps, je pouvais m’accommoder facilement. Je savais quel métier tu exerçais, et tu devais te montrer très certainement te montrer intransigeant dans ce milieu que cela a du déteindre sur ta vie privée. Mais au final, je préférais un homme avec de la poigne qu’un mec qui me dit oui à tout. Je ne sais pas encore si ça marcherait, mais au moins, je ne m’ennuierais pas avec toi.
J’ouvre la porte et je te découvre sur le perron. Tu es très élégant, beau et raffiné. Oui, je sais pourquoi aussi j’ai craqué sur toi. Tu es un parfait quadra, celui que je recherchais en étant revenu sur Huntington il y a quelques années. « Bienvenue chez moi, Ruben. » J’effectue un sourire assuré et franc. J’ai passé l’âge de donné des surnoms. Même chéri, ou autres petits mots inutiles. Nous savons tous les deux ce que nous voulons, et notre affection se manifestera d’une autre manière que par des fioritures. Cependant, je suis quand même capable de te tendre la main pour que tu la saisisses et après un léger regard, je viens t’embrasser chastement pour te saluer, faisant durer la chose quelques secondes.
Je te libère assez rapidement, et te laisse rentrer en premier en me décalant sur le côté. Je savais que ta maison était plus grande et luxueuse que la mienne, mais même si je suis loin d’être à plaindre, ta fortune devait être bien plus impressionnante que la mienne. « Tu peux déposer tes affaires sur le porte manteau. Le repas est bientôt prêt, et on pourra se poser ensuite. » Je te laisse te débarrasser, filant dans la pièce voisine qui n’est autre que la cuisine, d’où on doit encore sentir les odeurs du repas grec que je t’ai préparé. C’était un moyen de te faire découvrir mes voyages, pour commencer.
Invité
Invité
Sujet: Re: I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind Mer 9 Déc 2015 - 0:44
I don't care about the president, I care about ponies.
Ruben & Hurley
Ruben allait en apprendre énormément ce soir et pas seulement sur son nouveau compagnon. Il allait voir un peu mieux comment vivaient les gens normaux, parce qu'il n'en avait qu'une vague idée à travers les films et autres reportages à la télévision. Bien entendu, il se doutait de beaucoup de choses, mais les gens riches n'avaient pas envie de jouer aux pauvres. Leur jeu préféré était d'être encore plus riche et d'espérer l'être réellement pour faire d'avantages de choses futiles mais tellement nécessaires à leur yeux.
Le quarantenaire ne fut pas étonné par l'accueil d'Hurley, il y répondit d'ailleurs avec envie et beaucoup de plaisir, heureux de pouvoir embrasser une autre personne sans devoir le faire pour rassurer les autres ou pour avoir une vie de couple plus ou moins normale. Le problème n'avait pas vraiment été que son ex-femme n'était pas un homme, mais il ne l'avait vraiment jamais aimée.
« Ah tu la joues comme ça toi, sans domestique ni rien... » Il plaisantait en retirant son manteau, mais à moitié seulement, parce que ça faisait bien longtemps qu'il avait été habitué au fait de ne pas faire les choses les plus simples de la vie. Il y avait bien sûr des moments où il se débrouillait seul comme le grand garçon qu'il était, mais la plupart du temps, il laissait les choses de la vie quotidienne à d'autres personnes, comme s'il n'avait pas le temps pour ça, mais l'argent pour s'en passer. « T'as même cuisiné... Je me demande ce que ça donne un quadra qui cuisine... »
Ruben alla directement dans le salon, pas certain d'avoir envie d'être lié à la préparation du repas, ou au fait de devoir mettre la table. Et puis, il pouvait ainsi observer les lieux. Certes beaucoup moins grandiloquent que chez lui, mais décoré avec goût. Ruben s'approcha plus particulièrement d'un petit cadre posé sur un meuble et s'en saisit. Sur ce dernier, une photo d'Hurley enfant qui lui arracha un léger sourire.
« Et on mange quoi ? » Il parla assez fort, pour que son interlocuteur puisse l'entendre du moins.
Emi Burton
Invité
Invité
Sujet: Re: I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind Mer 9 Déc 2015 - 13:59
Je ne relève pas ta réflexion sur les domestiques. Je savais que tu ironisais sur ma situation, mais dans le fond, tu devais bien le penser. Je n’avais que Maria à la maison pour m’aider à faire le ménage et me préparer mes lunches box la semaine, mais ça s’arrêter là. Je suppose que dans ta grande villa sur Orange Avenue tu devais être servi par une tonne de domestiques. En même temps, tu avais largement les moyens pour qu’on fasse les corvées à ta place, et ce n’est pas moi qui vais te jeter la pierre. Si j’avais encore plus d’argent, je ferais certainement comme toi. Mais je me complaisais parfaitement de ma situation et au moins, j’ai le plaisir de pouvoir faire des choses du quotidien sans me faire assister, comme la cuisine, même du haut de mes quarante ans passés.
Je t’entends parler fort, en me demandant ce que je préparer à manger. A vrai dire, tout mijoter encore, et j’avais le temps de te rejoindre dans le salon où j’avais déjà mis la table. Je me pose derrière toi, et cale mes mains sur ton bas ventre, glissant quelques mots dans ton oreille. « Je t’ai fais une cuisine grecque. Ou du moins ce que j’ai appris là-bas. » Je laisse un baiser dans ton cou avant de me détacher de toi et de me diriger vers le mini bar installé à côté de mon canapé et de la table basse. Je sors une bouteille de champagne, que j’ouvre directement. Je sors deux flutes et les remplis avant de te rejoindre à nouveau.
« Mais on va boire un petit coup avant de passer à table. Et fêter ta première venue ici. » Je m’assois sur mon canapé posant nos flutes sur la table basse avant de taper sur le coussin pour t’inviter à venir à côté de moi. Je voulais te montrer que moi aussi, même si je n’ai pas ta fortune, je suis aussi capable de mettre les petits plats dans les grands et savoir te faire plaisir. J’étais plutôt confiant pour la soirée, mais je chercherais aussi à te bluffer, même si vu le spécimen, ça ne serait pas facile.
Invité
Invité
Sujet: Re: I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind Lun 21 Déc 2015 - 23:51
I don't care about the president, I care about ponies.
Ruben & Hurley
Même si la soirée semblait être plus que charmante, Ruben ne pouvait pas s'empêcher de penser à la séance avec son avocat, celui de son ex-femme et cette dernière dans l'après midi. Encore une fois, la conversation s'était tournée sur la garde de Queen étant donné qu'un contrat de mariage avait été établi lors pour leur union. Mais sur la petite dernière, rien n'avait été dit. Les deux seraient capable de s'occuper de la princesse merveilleuse avec tout le sien et même le luxe nécessaire, mais ils ne voulaient pas céder. Ruben avait déjà rater la vie d'enfant de Zoey, ce n'était pas pour recommencer avec l'épatante petite tête blonde capricieuse de dix ans.
Un peu pensif, il n'entendit pas Hurley arriver et ne répondit pas franchement à sa dernière marque d'affection. Toutes ces choses là étaient comme nouvelles pour lui et Ruben avait parfois du mal à se laisser aller.
« Du Grecque ? Ah oui j'en mange rarement. » Sauf directement en Grèce et dans les meilleurs restaurants du pays, évidemment. Ruben avait aussi du mal à rester simple, il fallait que tout soit dans la démesure pour lui plaire. Du champagne, c'était bien, mais c'était comme proposer du lait à un bébé. Il en avait cruellement l'habitude et ne pouvait donc guère se réjouir à l'idée de voir les petites bulles envahir le liquide euphorisant de la coupe.
Il rejoint tout de même son partenaire sur le divan et sortit sont téléphone de la poche de sa veste pour le regarder rapidement.
« Ah merde. J'ai raté l'appel du soir de ma fille, tu permets ? » Et Ruben n'attendit pas de réponse pour aller s'isoler et pour rappeler sa somptueuse enfant. Il passa quelques minutes au téléphone, la voix beaucoup plus douce et enjouée, ses mots s’entremêlant de rires simples et joyeux.
La conversation terminée, le quarantenaire put revenir dans le salon pour se placer tout à côté de Hurley. De bien meilleure humeur, il le fit se basculer pour pouvoir jouer machinalement avec les cheveux du brun, grand sourire affiché sur son visage.
« Fêter ma venue alors ? Ca n'a rien d'extraordinaire... C'est juste plus discret chez toi. » Ruben n'était pas un romantique, il ne savait pas faire ces choses là.
Emi Burton
Invité
Invité
Sujet: Re: I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind Mer 23 Déc 2015 - 23:04
Je te regarde me rejoindre sur le canapé et sortir ton portable. Je trouvais ce geste assez déplacé, du fait que nous étions enfin dans l’intimité. Mais je pouvais le comprendre, vu que tu as un travail à responsabilité, tu dois sans cesse être sur le qui-vive. Je n’en tiens donc pas rigueur, puis je sais que tu essayes de lever le pied. Tout comme moi, au final. D’ailleurs c’est pour ça que je suis revenu à Huntington. Désormais que j’enseigne à la faculté, je n’ai plus besoin de ramener du travail à la maison. C’est pour moi plus facile de décrocher une fois que je suis chez moi, même si j’apprécie toujours autant mon métier. D’ailleurs c’est pourquoi je t’avais fais un plat grecque ce soir, car cela restait ma culture.
Mais je m’étais fourvoyé. Tu appelais ta fille. J’avais encore moins de mal à comprendre. Surement car je ne suis pas père. Puis le changement de ton pour communiquer avec elle me confirmait ça. Je trouvais ça niais à souhait. Comment pouvait on changer à ce point quand on parlait avec un enfant ? Devions nous vraiment changer pour se faire aimer par ces petites têtes blondes. J’éprouvais peut être simplement de la jalousie, pas d’avoir un enfant, mais parce que c’était notre soirée et que quand elle commençait juste, tu partais au téléphone avec ta fille. J’avais vraiment beaucoup de mal avec le concept de la famille et ça se comprenait facilement vu mon passif.
Mais tu finis par me rejoindre, sans forcément t’excuser. Mais je ne pouvais pas trop t’en vouloir quand tu me souriais et tu commençais à jouer avec mes cheveux. Cela faisait du bien de voir qu’après quarante ans, on pouvait encore plaire et être attiré par ce genre d’affections. « Tu m’as mal écouté, pas te venue, mais ta première. C’est vrai que c’est discret, mais ce n’est pas la question. Je suis content que tu sois chez moi. » Ce n’était pas une déclaration d’amour, loin de là. Toi comme moi voulions prendre les choses pas à pas, et venir l’un chez l’autre était une étape comme une autre et c’était bien que ça se passe naturellement, malgré ton caractère. « On trinque, alors ? »
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind
I don't care about the president, I care about ponies. Ft. Hurley Sherwind