J'avais pris une grande décision, bon je n'étais pas sûr qu'elle soit bonne mais au moins je n'allais pas rester sur un a priori. Cette femme était imbuvable mais y avait quelque chose chez elle qui m'attirait irrémédiablement. D'accord, on arrivait pas à tenir une seule discussion sans se bouffer le nez mais c'était surement mon côté maso. J'avais enfilé un vieux jeans et une chemise hawaïenne, bon déjà je savais que niveau choix vestimentaire on était loin d'avoir les mêmes. Faut dire que c'était une grande styliste réputé alors que pour ma part je ne tenais aucune importance au vêtement que je pouvais porter. Les clés de ma moto dans les mains, je claquais la porte de la maison avant de prendre la direction de Palm Avenue. Un monde complètement différent du mien, cependant ce n'est pas ce qui allait m'arrêter. J'aurais bien pu lui téléphoner mais y avait juste un problème je n'avais pas son numéro. Coup de tête, peut être cependant je serais fixé et je pourrais alors oublier l'idée de comprendre ou même de dompter ce tempérament de feu.

J'avais garé ma moto dans l'allée de la villa avant de faire une moue. C'était un peu trop tape à l’œil à mon goût mais bon fallait pas juger une livre sur sa couverture non ? Mon casque à la main, j'avais un petit sourire sur le visage car je savais que la jeune femme ne devait pas s'attendre à ce que je me pointe chez elle. Faut dire que nos rencontres précédentes n'avaient pas été couronné de succès. Elle était impossible et arrivait à coup sûr à me mettre sur les nerfs ce qui en général était vraiment dur à faire. Cependant, je n'arrivais pas à m'enlever de la tête ce type qui lui avait presque sauté dessus au gala de charité. Pourquoi ? Je n'en savais rien mais au final elle y avait été de son petit commentaire bien senti sur ma tenue avant de finalement disparaître.

Bref, je me retrouvais devant cette porte alors que j'hésitais du coup à appuyer sur la sonnette. Après tout, je pouvais très bien repartir sans même qu'elle ne sache que... La porte venait de s'ouvrir, bon l'idée de la fuite n'était plus envisageable visiblement. Un homme sortait de la maison sans même refermer la porte. J'avais fait une moue en le suivant du regard jusqu'à la route avant de reposer mon regard sur la porte restait entre ouverte. Ma main frottait l'arrière de ma tête avant de pousser légèrement la porte pour jeter un œil à l'intérieur. _ Hello. OK bon y avait personne, entrer ou ne pas entrer ?

J'avais fait une moue avant de franchir le pas de la porte et de m'avancer dans l'entrée. Je le sentais mal ce coup, j'aurais du sonner pour commencer mais maintenant que j'étais là. _ Melle Daniels ? Oui ben en même temps, je me tenais un minimum au courant de ce qui se passait en ville et le nom de Daniels n'était pas inconnu. Je me retrouvais au milieu du salon alors que j'écoutais pour voir si y avait du bruit dans la maison. Les mains dans les poches, j'avais perçu un bruit sonore du coup pourquoi ne pas se diriger vers l'endroit où apparemment y avait de la vie. J'avais poussé la porte avant de rester surpris par la vue. _ Oh putain... Désolé. J'avais refermé la porte avant de faire une légère grimace. Ok, j'aurais vraiment dû sonner je ne serais pas tombé sur la jolie rousse à demi dénudée. Bon je devais avouer que j'avais apprécié la scène mais quelque chose me disait que ce qui allait suivre n'allait pas arranger nos rapports. J'étais retourné dans l'entrée alors que je passais une main sur ma nuque. Pourquoi ce type avait laissé la porte ouverte aussi, à croire qu'il avait l'habitude de voir du passage. Ok, elle devait surement recevoir ses mannequins mais c'est pas comme-ci j'avais la gueule de l'emploi.

"le match opposera :"
rory vs hendrix

Confortablement assise, ma secrétaire me lister le nom d'une ribambelle de nouveau visage dont je peinais à me souvenir du visage. Heureusement pour moi, le diaporama derrière m'aider énormément. Dans ces moment-là, alors que je choisissais attentivement les prochains mannequins qui allaient avoir l'opportunitée de défiler pour moi, je ne sais pas pourquoi, je pensais toujours à Shawn. Peut-être parce qu'il avait la même tranche d'âge que ces jeunes hommes, même si j'avais tendance à prendre des valeurs sûres qui défilaient pour moi depuis des années. Je ne regrette pas ce qui s'est passé chez Snow, ça datait maintenant, mais il m'arrivait de penser à ça de temps en temps. Peut-être qu'inconsciemment je sais que si jamais cela s'apprenait, je risquais de mourir brûlait comme une sorcière. Je ne culpabilisais pas de mentir à Snow, de le lui cacher, parce que ce n'était qu'une histoire, une nuit. Je n'étais pourtant pour idiote et savait parfaitement les conséquences de tout ça si un jour Shawn ouvrait sa bouche. J'avais confiance en ce petit, quelque chose me disait d'ailleurs qu'il avait beaucoup plus important à cacher que ça. Peut-être que ce dont j'avais peur, c'était la perte de mon amitié avec Snow, qui est quand même l'unique femme de ma vie à me considérer comme un membre de sa propre famille. J'estimais beaucoup notre amitié et je ne voulais pas le perdre. Et, d'un autre côté, je savais que ça donnait à Owen le pouvoir de me mettre plus bas que terre - et avouons-le, il ne va pas se gêner.

Enfin, dans une toute partie de ma tête, je voyais par avance le regard du parrain de Shawn et je pense que ça, je ne pourrais pas le supporter. La liste de nom continuent de défiler alors que je rapproche mon café bien chaud à mes lèvres. Je suis dans mon bureau, à l'étage de ma boutique centrale en ville. J'entendais Marcel en bas, donnant des ordres à certaines couturières qui visiblement n'étaient pas douées. Finalement, en reposant mon verre, je lance une suite de chiffre incompréhensible que ma secrétaire note. Ce sont les numéros des mannequins qu'elle contactera dans la journée pour signer le contrat.

« - Bon, je vais rentrer. Commandez-moi un plat de chez Puccino, il saura quoi faire. Je le veux chez moi dans une heure. Et confirmait le kiné pour 15h. » J'attrapais mon sac Hermès avant de faire demi-tour sur moi-même, mes longs cheveux volant un instant. « - Rappelez à ma masseuse que je ne veux que des huiles bios. Pas de la merde bon marché acheté chez le chinois du coin. Pigé ? » D'un signe bref de la tête, jolie secrétaire - qui remplaçait celle du mois dernier fraichement viré - nota et attendit que je sorte du bureau pour fermer derrière-moi avant de rejoindre sa place plus loin. En descendant je parle un moment avec Marcel avant de vérifier le bon déroulement de certaines commandes. Je ne détecte rien de grave et repart directement ma limousine. Mon chauffeur est un type gentil. Il est surtout muet, ce qui est d'un repos total. Ce qui, m'empêche aussi de parler et j'ai tendance à trop en dire parfois.

Comme convenu, une heure plus tard, un plateau repas du traiteur était à ma table dans mon immense salon. Je mange seule, ce qui est rare. La plupart du temps je travaille encore, mais aujourd'hui j'avais mieux à faire. Je ne peux m'empêcher de dessiner quelques idées tout en savourant un plat de ravioli à rendre jaloux mon voisin. Quelque heure plus tard, un masseur débarque m'avouant qu'il remplace sa collègue qui est malade. Je n'aime pas trop ce genre de choses, mais je n'attends pas. J'ai besoin de mon petit massage. Surtout avec la soirée de ce soir. Il faut que je sois au top de ma forme. Sans attendre, il mit en places le lit de massage alors que moi, sans gêne, je me déshabille pour prendre place. De la musique de rivière et de chute d'eau se fait entendre dans la maison et pendant plus d'une heure je savoure parfaitement ce qui semble être le meilleur massage de ma vie. Une fois finie le type fait plusieurs aller-retour vers son camion, pour ranger ses affaires. Moi, je respire un peu, dévoilant tranquillement mon corps à l'air frais. J'avais ouvert les portes de la véranda en face de moi et il faisait bon aujourd'hui. J'avais bien envie d'aller nager un peu, tiens. Je me retourne alors, attachant la serviette autour de moi, le temps de m'attacher les cheveux dans un chignons parfaitement réalisé. C'est à ce moment-là que je comprends plus rien à la vie.

Imaginez la scène. Moi les mains dans ma somptueuse chevelures, mon corps nue brillant sous les rayons du soleil - non, je n'exagère pas du tout - et Hendrix, ce connard, qui décide d'apparaitre comme un mirage. Il s'excuse tout en jurant, faisant demi-tour et tout ce que je trouve à faire c'est froncer les sourcils, un peu dans le flou. GE-NI-AL. PAR-FAIT. Journée de merde.

J'attrape un peignoir en soie d'un jolie vert émeraude et je ressors de ma salle de sport improvisé - j'y faisais beaucoup de yoga surtout. Je le rattrape à l'entrée, mais avant que je ne rajoute quoi que ce soit, mon masseur revient, tranquille. Il restait sa mallette d'huile dans la salle. Il croise le regard d'Hendrix un moment, avant de continuer sa route, nous laissant Hendrix et moi seul, face à face. J'avais envie de crier, mais une en le regardant, j'avais soudain moins envie. Je ne voulais pas faire de faux pas et j'avais tendance à partir en vrille facilement avec lui. Je pris une grande respiration avant de simplement lancer.

« - Qu'est-ce que tu fais là ?! » Bon, pour le côté calme, faudra revoir ça. Mais surtout un peu choquée et perturbée. Mal à l'aise ? Non, pas du tout, vous avez vu mon corps quand même ? Il s'est sans doute bien rinçé l'oeil le petit ! Avant qu'il ne réponde quoi que ce soit, mon masseur revient et avec un sourire radieux, je le remercie tout en allant chercher dans mon sac un bon gros billet. Je le regarde partir avant de regarder Hendrix de nouveau. Je fronce les sourcils. « - Bon, parle. Joue pas les gros bébés. Ce n'est pas la fin du monde. Pourquoi tu es là ? Et va pas me faire croire que tu venais boire un thé. »

Qu'est-ce que je foutais là, ok j'étais venu sur un coup de tête je devais bien l'avouer. Venir dans l'antre de la sorcière de moi-même y avait surement quelque chose qui clochait avec moi. En même temps, ce type avait laissé la porte d'entrée grande ouverte alors pourquoi ne pas rentrer pour voir si tout allait bien. Après tout, ce type pouvait être un voleur, un violeur... Je penchais vraiment pas pour la dernière hypothèse car connaissant la tigresse, il aurait été dans un sale état en repartant. J'avais passé ma main sur ma nuque avant de jeter un œil dans la maison. D'un coup, je me demandais ce que je faisais ici visiblement on ne venait absolument pas du même milieu social. Moi simple petit prof littéraire qui enseignait dans la ville qui l'avait vu grandir et qui n'aspirait à rien d'autre que de vivre une petite vie tranquille...

Bref, je me retrouvais dans le salon alors que je venais de voir un spectacle qui je devais l'avouer avait été plus agréable. Cependant, je n'étais pas sûr que la jeune femme le prenne aussi bien. J'avais tiré quelque peu sur ma veste avant de poser mon regard sur LorelaÏ qui avait fait irruption dans son salon. _ Je suppose qu'à présent on peut se tutoyer... Ben quoi, je l'avais vu dans le plus simple appareil alors ça me semblait plutôt de circonstance. Un léger sourire sur les lèvres, je me demandais bien pourquoi elle était aussi calme je pensais qu'elle me sauterait plutôt à la gorge enfin j'allais pas m'en plaindre. J'allais ouvrir la bouche pour dire... en réalité, je ne savais pas ce que j'allais dire mais j'aurais improvisé. Cependant, le type qui avait laissé la porte ouverte faisait de nouveau irruption dans la maison. Je le suivais du regard avant de voir Lorelaï le payer. Une grimace s'était dessinée sur mon visage avant de détourner le regard sur la déco intérieure. Ok, plusieurs choses se bousculaient dans ma tête... Pour commencer, qui était ce type. Elle venait de le payer mais pour quel genre de service, bon elle avait mauvais caractère d'accord mais elle en était pas arrivée à ce point là quand même

Les gros bébés ? J'avais levé un sourcil intrigué avant qu'un léger sourire amusé ne se dessine au coin de mes lèvres. _ Franchement ? Non je ne suis pas là pour boire le thé mais j'avais dans l'idée de t'enlever pour la journée même si j'avoue ne pas avoir pris rendez-vous. J'avais fait une légère moue fautif avant de m'avancer quelque peu pour me retrouver à quelques centimètres d'elle. _ Enfin à moins que tu es mieux de prévu du coup je ne suis pas sûr de pouvoir rivaliser avec un quelconque apollon qui sortirait de je ne sais où... J'avais posé mon regard dans celui de Rory avant de faire un signe de tête vers la porte d'entrée comme pour la décider de se laisser tenter. _ Je dois être un peu maso mais j'adore relever les défi et puis pourquoi rester sur un échec. Nos rencontres précédentes avaient été chaotiques et je ne savais pas si celle là rejoindrait les autres mais j'avais envie de tenter le coup. _ Je t'avoue que je ne sais pas ce qui m'a fait venir chez toi aujourd'hui, tu as un caractère impossible et tu sors un peu trop facilement les griffes mais je veux en voir plus... Enfin si je peux dire... Un sourire amusé sur les lèvres,je faisais référence à la situation dénudé qu'il y avait eu un instant plus tôt.

J'avais enfoui mes mains dans les poches de ma veste avant de lever les épaules, la balle était dans son camps. _ Je te laisse dix minutes pour te changer. J'allais faire demi tour avant de faire un moue. _ Oh et pas de talons aiguilles ou de froufrou. J'avais une grimace, avant de faire un sourire en coin. _ Un jeans, ça serait parfait. Quoi ? J'étais pas obligé de lui dire que j'étais en moto mais je pouvais au moins la mettre en garde sur la tenue qu'elle allait adopter enfin si elle était d'accord pour me suivre durant cette journée. C'était pas gagné mais j'espérais qu'elle relève le défi. Je sentais que c'était le genre de femme à toujours vouloir se dépasser même si passer une journée n'était pas vraiment une épreuve surhumaine. J'avais fait un clin d’œil à Lorelaï avant de me diriger vers l'extérieur de la maison. Une cigarette entre les lèvres, j'avais bien le temps de l'allumer alors que je regardais l'heure à ma montre. 10 minutes et pas une de plus. J'étais pas persuadé qu'elle franchisse le pas, faut dire qu'elle devrait se laisser guider alors que ça ne devait pas être le cas en temps normal.

Assis sur ma moto, je jetais un œil au ciel qui semblait vouloir se couvrir légèrement. Une moue sur le visage, j'espérais que ça ne complique pas notre virée. La plage, ça n'avait rien d'extraordinaire mais j'aimais l'endroit. Ainsi, je pourrais peut être en savoir un peu plus sur la jeune femme et pas ce que l'on pouvait lire sur elle dans les médias ou encore sur la toile. Cependant, j'avais quelques doutes après tout je ne savais pas si on aurait des choses à se dire. Je sentais que ça pourrait être le cas seulement il fallait encore que l'on arrive à passer sur nos querelles passées.  

"le match opposera :"
rory vs hendrix

Agréable surprise ou non, j'avais encore du mal à croire ce qui venait de se passer. Hendrix avait débarqué chez moi et je crois que c'était le terme adéquate pour la situation. En fait, je ne sais pas vraiment si je dois mal le prendre ou non - ou juste me poser des questions sur ma sécurité. La vérité c'était que ce n'était pas dramatique comme situation, mais je n'arrivais pas à m'enlever l'image de la tête. J'imagine qu'une femme « normal » se serait sentie offensé par l'approche. Après tout, si une bonne partie de mon corps n'avait pas été couvert par une serviette, il aurait vu beaucoup et on sait tous qu'il adorerait la vue ! Je crois que j'ai simplement du mal à imaginer qu'Hendrix soit venu de son plein gré. C'est un peu trop étonnant pour moi de me dire qu'il essaye de faire les choses biens. Moi je veux bien essayer, parce qu'en toute logique je lui devais sans doute encore un merci pour son aide, mais c'était pas facile avec lui. C'était comme si à chaque fois c'était plus fort que moi et que la seule chose possible entre nous était une bonne vieille dispute. On ne se connaissait pas pourtant, on ne savait rien l'un de l'autre. Je doute qu'il ait tapé mon nom sur Google, sinon il n'aurait jamais osé mettre un pied ici. Je ne pense pas qu'il ait une bonne image de moi. Pire, je le vois bien affichait un poster avec ma tête dans son garage de pouilleux à jouer aux fléchettes. Ou au lancer de couteau, pour faire plus classe. Enfin bref, j'étais loin d'être de mauvaise humeur, ce qui en soi était une bonne chose pour lui. Jusqu'à ce que j'ouvre la bouche, bien entendu.

Je ne me privais pas au niveau de la parole. Après tout, inutile de jouer maintenant. Allons dans le vif du sujet avant que les choses ne s'aggravent. Et puis il avait vu assez de ma peau pour que le vouvoiement passe à la poubelle. Je fis cependant une grimace à sa remarque. C'était non-voulu. C'était comme si je me rapprochais de lui et je sais pas si c'était une bonne chose de me rapprocher d'un voyeur. Bon, d'accord, je suis loin d'être insensible au charme d'Hendrix, mais je suis pas le genre de femme à le montrer. A faire les yeux doux. William peut le prouver. Mais passons, j'attendais surtout que mon nouveau masseur s'en aille avant de regarder Hendrix dans le blanc des yeux et découvrir le pourquoi du comment. Il faut aussi savoir que je déteste les devinettes, alors il avait intérêt à me donner une réponse. Peut-être avait-il besoin de mon aide, d'un service, allait savoir ! A partir du moment où les gens savaient que je possédais des millions, ils se disaient qu'ils pouvaient tout me demander. Même pas en rêve. Sauf peut-être si c'est une association importante et connu, histoire de me donner une bonne image.

Perdue vous dites ? Oui. Il avait bien dit être là pour 'm'enlever'. Je savais pas si c'était vrai ou si c'était une blague ou encore juste une façon de parler. Attendez, est-ce que cela voudrait dire qu'Hendrix voudrait passer du temps avec moi ? Sa petite moue me laisse dubitatif alors qu'il se rapproche de moi.

« - Tu ne serais pas un peu jaloux de mon masseur par hasard ? » Bah quoi, j'avais pas remarqué que c'était un 'apollon' alors bon. Au vue de ce qu'il racontait, je crois qu'il me proposait sérieusement de partir avec lui. Il rajoute alors quelques choses qui me rends véritablement perplexe et me pousse à réellement réfléchir à sa proposition. « - En voir plus ? » J'allais l'insulté, mais je me retiens. Tout simplement parce que je comprenais ou il voulait en venir. J'avais plusieurs fois essayait de m'excuser pour la façon dont les choses se sont passées lorsqu'il m'a aidé. A chaque fois j'avais échoué, lamentablement. Il faut avouer que nous ne sommes pas doué pour discuter, alors pourquoi pas essayait d'améliorer les choses. Silencieuse, il rajouta qu'il me laissait dix minutes pour me changer... Je jurais en silence quand il se retourna pour faire une nouvelle remarque. Avec sa dernière parole, je souris en levant les yeux aux ciels. « - D'accord. Je reviens. » Je le vois partir, tranquille, alors je lui lance : « - Et si tu demandes pourquoi je viens, la réponse est simple : Je fais ça par charité l'ami ! » Ok, j'ai pas réussis à contenir ce sourire-là parce que je trouvais ça presque adorable. Je le laisse donc, montant à l'étage pour me changer.

Un jeans, bien entendu que j'ai ça ! J'étais d'un seul coup curieuse de voir ce qu'Hendrix avait en tête. Vraiment. Arrivé dans ma chambre, j'attrape tout de suite un top crème, léger qui ira parfaitement avec la couleur de mon pantalon. J'attrape aussi une veste en cuir vert foncé. Je n'ai pas le temps de m'occupais de mes cheveux, malheureusement, mais ils sont très beau même naturellement. Mon téléphone dans la poche, lunette de soleil sur le nez je me rends compte que je ne sais vraiment pas comment je vais faire pour les chaussures... Il a dit pas de talons aiguilles, donc des bottines, ça devrait le faire ? Mais oui ! Depuis quand je me laisse diriger par un mec ! N'importe quoi. Je me remaquille légèrement, histoire de ne pas avoir l'air d'un zombie avant de descendre, rajoutant quelques billets dans ma poche. Je croise ma femme de ménage et lui ordonne de fermer - puisque je sors.

« - Sérieusement ? » Je le vois non-loin, assis sur sa moto. Une moto. C'était quand la dernière fois que j'étais monté sur ce genre de choses ? Jamais ? Oui, Jamais. J'approche d'Hendrix, regardant la bête - je parle de sa moto. « - J'vais devoir monter la dessus, c'est ça ? » Je marque une pause avant de m'exclamer, un peu par dégout. « - Et mettre un casque ? » Un casque qui va tuer mes cheveux.

J'étais assis sur ma moto alors que j'attendais que la demoiselle se change vu que visiblement elle était d'accord pour me suivre dans cette journée. Jagger avait raison, l'audace parfois payait même si bon j'avais des doutes sur ce qui allait se passer par la suite. Après tout, elle venait par pure charité, j'avais un sourire sur les lèvres en repensant à ce que Lorelaï avait dit. Elle était pas croyable et avait toujours réponse à tout visiblement car au lieu de se laisser tout simplement faire il fallait toujours qu'elle montre qu'elle gérait quand même la situation. Je tirais une latte sur ma cigarette avant de tourner légèrement la tête pour voir Rory sortir de la maison. Je devais bien avouer que le jeans lui allait à la perfection, en même temps je me demandais ce qui ne sied pas à la jeune femme. Je venais de jeter le mégot de ma cigarette avant de faire une moue amusée. _ Alors normalement oui, c'était un peu le but recherché. Ne me dit pas que tu n'ai jamais monté sur une moto ? J'avais froncé légèrement les sourcils avant de me redresser pour faire face à Rory. _ Pas assez raffiné ? J'avais frappé l'arrière de ma moto pour qu'elle prenne place. _ Tu passes une jambe de chaque côté et le tour est joué... Quoi ? J'avais bien le droit de la taquiner un peu, de toute façon elle, elle ne se priverait pas pour le faire. De toute façon, je ne risquais rien elle n'avait pas de carton sous la main pour le lancer au visage. Un rire avait franchi mes lèvres alors qu’apparemment elle redoutait le port du casque. J'avais attrapé le deuxième casque avant de lui tendre. _ Oh que oui et je suis sûr que tu seras magnifique avec ce casque. J'avais fait une moue avant de lui mettre sans prendre le temps de dire ouf, sinon j'étais persuadé qu'elle aurait voulu être sûr de ne pas se décoiffer sauf que pour le coup on s'en moquait royalement. _ Voilà parfaite !! Ok, j'avais un petit air amusé sur le visage mais j'allais pas pousser de trop car il était clair que ça se terminerait comme les autres fois. Une fois prête, j'avais mis le moteur de la moto en route avant de lui demander de s'accrocher bien évidemment je n'étais pas sûr qu'elle accepterait alors j'avais juste fait une petite accélération pour lui montrer que c'était vraiment préférable qu'elle le fasse.

J'avais arrêté le moteur de ma moto alors qu'on était arrivé à la plage. Elle allait surement se demandait ce qu'on faisait là. En réalité, c'était surement un des endroits que je préférais à Huntington et puis je n'étais pas certain qu'elle avait réellement le temps de faire ce genre de chose en temps normal. De plus, c'était un terrain neutre alors peut être que ça nous aiderait à dialoguer au lieu de se bouffer le nez. J'avais retiré mon casque avant de le poser sur ma moto. _ Alors ce baptême de deux roues ? J'avais un sourire au coin des lèvres alors que je la regardais retirer le casque et descendre de la moto. _ OH MON DIEU !!! mais c'est horrible...Tes cheveux !!! J'avais fait une mine horrifiée avant de perdre mon sérieux et de me mettre à rire. _ Ah non autant pour moi, c'est naturelle... J'avais posé les casques sur la moto avant de faire une moue. Fallait encore que je réussisse à la persuader de faire un peu de randonnée. J'avais repéré cet endroit avec Sam mais les deux femmes étaient très différentes et fallait couper dans la végétation qui était en pente jusqu'à arriver dans une sorte de crique. J'allais essayer de ne pas la tuer ou voir la blesser, au final je n'étais pas sûr que mon idée était si géniale au final. _ Il va falloir que tu me fasses confiance. J'avais attrapé sa main sans lui demander son avis avant de l'emmener devant le sentier qui descendait à pic jusqu'à la crique. _ Prête ? J'avais fait une moue avant de jeter un regard à la jeune femme. _ Non je ne t'ai pas emmené ici pour profiter de toi mais juste parce qu'il me semblait que tu serais plus facilement Lorelaï dans un endroit comme celui là que la célèbre styliste Daniels. J'avais levé un sourcil avant de passer devant pour ouvrir le chemin.

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rory vs hendrix

Mais quel surprise quand même. J'étais paisiblement installé chez moi et voilà qu'Hendrix décide de débarquer chez moi. Je dois avouer que je ne sais pas si je dois lui en vouloir d'être entré sans frapper ou si je dois être ravie de la situation. Il faut dire que depuis le tout début, rien ne se passe comme prévu avec lui. J'ai beau essayer de vouloir m'excuser, ce qui est un miracle, je n'y arrive pas. Tout fini par s'aggraver et peut-être que j'ai désormais enfin l'occasion de changer les choses. Je sais que je ne suis pas quelqu'un de facile et que la plupart du temps j'ai tendance à tout exagérer. Une partie de moi était persuadée qu'Hendrix avait sans doute placé mon nom dans la liste des personnes à éviter jusqu'à la fin de sa vie. Je me demandais sérieusement ce qu'il avait en tête. Ce qu'il avait prévu pour la journée. J'étais rarement fan des surprises parce que ça me donnait la sensation de ne rien contrôler. Et tout le monde sur cette planète connaissait mon besoin de pouvoir et de contrôle. J'aimais avoir une situation en main. J'aimais diriger les choses. Mais pour une fois, je devais me faire à l'idée que quelqu'un allait tout préparer à ma place. Au plus profond de moi je trouvais ça agréable, parce que les hommes qui osaient me faire face étaient plutôt rare. Hendrix était sans doute le premier des hommes à s'imposer à moi sans avoir peur de ma colère. Je trouvais ça impressionnant. Face au miroir de ma chambre, je me regarde une dernière fois avant de descendre. Et si c'était une mauvaise idée ? Et si Hendrix cherchait à se venger à cause de mon caractère de merde ? Soyons réaliste, c'était possible. Tout était possible. Bon, trop tard. Je devais y aller. En arrivant dehors je l'observe sur sa moto et mon coeur manque un battement.

« - Jamais. » Et pour une fois je disais ça sans me moquer ou paraitre hautaine. Je n'ai jamais fait de moto. J'étais riche. J'avais toujours une voiture et un chauffeur à ma disposition. Et plus jeune, ma relation avec William m'avait traumatisé des deux roues. Enfin bref, j'ai légèrement peur qu'il en profite pour se moquer de moi, mais pas du tout. Il semble plutôt étonné par la situation je crois. Il y a de quoi. Il frappa à l'arrière de sa moto, un peu comme pour le montrer que ma place était là. Je vais être honnête, j'étais complètement paniqué par l'idée de monter là-dessus, mais j'essayais de ne pas le montrer. « - Très drôle. » Il osait se moquer, je le savais. Ce n'était qu'une question de seconde avant qu'il se lance sur des petites blagues. J'aurais adoré le frapper, là tout de suite, mais la conversation dévie sur le casque, donc je ne supporte pas l'idée. « - Mes cheveux risquent de te haïr pour le restant de tes jours. » Ce con avait pas attendu longtemps avant de me poser sur la tête un casque classique. J'ajustais un peu la chose pour ne pas mourir là-dessous. Ce gars avait une façon de faire... Il était clairement l'opposé de tous les hommes qui côtoyaient ma vie. On ne faisait pas partie du même monde et ça se ressentait. Je devais avouer qu'au fond, ce n'était pas plus mal. « - Parfait, mon cul. » Je le repoussais légèrement avant de monter sur la moto. Je senti le moteur se mettre en marche et par réflexe je m'accroche à Hendrix. Je resserrais un peu plus mon étreinte, sentant que la machine allait avancer. Mon coeur battait très très vite. Ok, ce n'était pas désagréable ça. Cette petite proximité, je devais avouer, que ça me plaisait. Soudain, on était sur la route. La vitesse était une sensation que j'adorais. J'avais déjà participé à des courses de voiture et j'adorais ça ! Petit à petit ma peur s'estompe pour revenir à certain virage. Hendrix doit surement m'entendre rire légèrement, mais c'est plus fort que moi. Je trouvais ça excellent !

Une fois arrêtée, je me rends compte que nous sommes sur la plage. Je retire mon casque, essayant de redonner un peu de volume à mes cheveux. Curieuse, je regarde l'endroit. Je n'étais pas du tout le genre de personne à détester la plage, loin de là. Mais j'y allais rarement. Peut-être parce que ça me rappelait mon mariage, alors... « - Pas mal... » Je me retourne alors vers lui avant de l'entendre se foutre de ma gueule. Oh le salaud. Je le frappe à l'épaule avec le casque qu'il m'avait donné, un regard furieux. Avec le vent, mes cheveux s'envolaient un peu à droit et à gauche. Je ne dis rien, parce que j'ai quand même passé un bon moment sur la moto et que je ne veux pas gâcher ça. L'effort que je fais à cet instant précis requiert du miracle.

« - Te faire confiance ? » Il avait déjà attrapé ma main et ce contact me pousse à ne rien dire de plus. Je le suis alors, par défaut en quelque sorte. Je ne sais vraiment pas où il m'emmène et ce qu'il a en tête. « - Absolument pas. » Bon sang qu'il était sexy avec sa petite moue. Soudain sa phrase me prend de cours. Il me voulait moi, Lorelai et pas moi, la créatrice ou la présentatrice télé. Je crois que personne ne m'avait jamais demandé une telle chose et je devais admettre que je ne savais pas quoi répondre à ça. Hendrix passe alors devant moi et après une seconde d'hésitation, je me mets à le suivre. Décidément, il me plaisait vraiment. Trop, sans doute.

« - Je sais me défendre de toute façon. » J'essaye de le rejoindre pour ne pas trainer derrière lui. L'idée qu'il essaye simplement de me connaitre loin de ma vie actuelle me plait, terriblement. Mais c'est aussi effrayant et ça je n'oserais pas l'avouer. « - Je suis curieuse quand même. Qu'est-ce que tu as prévu ? » Ma connaissance de cette ville se limiter à mes bureaux et ma villa... Sans faire gaffe, je bute sur une pierre et je manque de tomber. Cette végétation en plante est un véritable piège à accident, mais par chance, Hendrix me rattrape. « - Merci. » Dit-je, bêtement, en le fixant dans les yeux.

Ma main dans celle de la jeune femme, je l'avais emmené dans ce petit coin de paradis parce que c'était un des endroits ou je me sentais le mieux à Huntington Beach. Bizarrement, j'avais eu envie de partager ça avec Lorelai. Un sourire s'était dessiné sur mes lèvres en l'entendant protester plus pour la forme qu'autre chose. Elle était impossible et pourtant j'avais vraiment envie de partager ce moment en sa compagnie. _ Prévu ? Je suis pas le genre de gars à faire des programmes détaillés de mes journées. J'avais fait un sourire à la jeune femme avant de la rattraper avant qu'elle ne tombe. je me retrouvais face à elle alors que je la tenais dans mes bras. _ Je t'en prie. J'avais fini par la lâcher avant de reprendre sa main dans la mienne et de descendre jusqu'à la plage. _ Et voilà, entière ? J'avais relevé mon regard sur la jeune femme avant de finalement lui lâcher la main, y avait peu de chance qu'elle tombe à présent. Je me doutais bien qu'elle devait se poser des questions mais à vrai dire je n'avais pas de réponse. J'avais prévu de l'emmener dans cet endroit sur un coup de tête et je n'avais pas vraiment fait de plan sur le déroulement de cette journée. _ Je suppose que j'ai dû bouleverser quelque peu tes plans ? Pour tout te dire, je pensais que tu m'aurais fait évacuer par ta sécurité à peine j'aurais passé la grille de la villa. J'avais levé les yeux au ciel avant de reposer mon regard sur la jeune femme. En même temps, on ne pouvait pas dire que les rencontres précédentes s'étaient très bien déroulés. _ Mais je ne regrette pas le manque de sécurité, je dois dire que j'en espérais pas autant. Un petit mouvement de la tête et la vision de Lorelai dans sa salle de bain lui revenait en tête.

J'avais enlevé mes chaussures et j'invitais Lorelai à faire de même avant de finalement m'avancer sur la plage pour me laisser tomber les fesses dans le sable. j'avais fait une moue espérant que Rory me rejoigne après ça ne bougerait surement pas assez mais j'avais prévu de faire une activité dont elle se souviendrait surement un moment. Mais en attendant, j'avais relevé la tête pour lui faire signe de venir s'asseoir à mes côtés. Une fois assise, j'avais fait une moue avant de poser les mains derrière moi pour prendre appuie dessus. _ Tu te demandes surement pourquoi je t'ai emmené dans ce coin perdu ? D'habitude on doit surement t'emmener dans les coins branchés de la ville. J'avais une moue en me demandant quel pouvait être les endroits branchés à Huntington Beach. Bref, j'avais enlevé ma veste alors que je me demandais si Lorelai ne me demanderait pas de la raccompagner dans 5 minutes à peine.

_ Ecoute, je ne tends pas un piège, je veux juste apprendre à te connaître toi, la véritable toi et pas ce qu'on peut lire dans les tabloïd du coin. Pas que je sois un grand adepte de ce genre de lecture, pour ma part je suis plus littérature anglaise. J'avais fait un sourire à la jeune femme avant de me redresser et de frotter mes mains pour y enlever le sable. _ Et puis ici y a peu de chance que tu m'envois un carton à la figure. J'avais fait une moue avant de lui faire un sourire en coin. _ Pour être honnête, tu dois être la seule femme qui arrive à me faire perdre ma patience légendaire en un temps records seulement je suis curieux de nature. Alors j'aimerais assez que tu me parles de toi. J'avais attrapé le bas de mon tee shirt avant de l'enlever en même temps il faisait un temps magnifique alors autant en profiter. J'aurais peut être dû penser à lui dire d'emmener un maillot surtout pour ce qui allait suivre mais ça mettait complètement sorti de la tête. _ Tu as le choix soit tu me parles de toi soit on va se baigner ? Quoi ? Après tout on était à la plage non ? J'avais un petit air de défi dans le regard même si je ne voulais pas la forcer à quoi que ce soit enfin même si j'étais persuadé qu'on ne devait pas pouvoir forcer cette femme à faire ce dont elle n'avait pas envie. J'avais posé mes avant bras sur mon jeans avant de faire un petit signe de tête vers la jeune femme en la poussant légèrement avec mon épaule. _ Je ne te demande pas non plus de me raconter tes plus sombres secrets, j'aimerais juste savoir ce qui a poussé une aussi jolie femme comme toi à devenir Styliste par exemple.

"le match opposera :"
rory vs hendrix

Je ne sais pas trop où on est, ce qu'on va faire et encore moins si Hendrix a prévu de me tuer ou juste de me faire faire un peu de tourisme. C'est vrai, je ne suis pas une aventurière. Je ne passe pas mon temps à suivre mon instinct et à découvrir des choses de moi-même dans des situations parfois risquées. Je ne sais même pas pourquoi j'ai décidé de suivre Hendrix, même si au fond, c'était sans doute parce qu'il y avait quelques choses chez lui qui changeait la donne. Depuis mon arrivée ici, j'en avais rencontré des hommes. J'en avais vécu des histoires. Mais lui, je n'arrivais même pas à le cerner et la plupart du temps il m'exaspérait. Je m'énervais en quelques secondes pour un rien. Au fond, ça ne change pas de ce qui je suis d'habitude, parce que j'étais quand même connus pour être une furie, mais quand même. C'était toujours différent avec Hendrix. Et là, pour la première fois, j'avais un peu peur. Peur d'être seule avec lui. De ne pas savoir si j'allais ou non tout gâché. Sérieusement, je crois qu'Hendrix est tombé sur la tête. C'est sans doute la seule explication possible pour rendre valide cette situation. D'ailleurs, je n'en revenais pas d'avoir fait de la moto. D'avoir passé un agréable moment sur cette bécane. J'ai toujours trouvé la vitesse excitante. Et puis bon, d'être collé à Hendrix pendant tout le chemin, ce n'était pas désagréable. Une fois à la plage, j'essaye de contenir mes envies de meurtre habituel. Pour une fois que nous avions passés plus de cinq minutes sans nous entre-tuer, il fallait en profiter. Il fallait savourer ce moment de répit et ne pas empirer les choses. Du moins, c'était ce que je pensais.

Visiblement, il n'avait rien prévu. Au fond, ça ne m'étonnait pas. Je le connaissais un minimum même si nos discutions étaient limitées. Je venais de manquer une belle chute, mais Hendrix m'avait aidé. Mon merci était sortie en toute simplicité. Logiquement, je n'aurais rien dit, mais là, c'était plus fort que moi. Il avait par la suite gardée ma main dans la sienne et je n'avais fait aucune objection. Enfin en bas, nous étions désormais bel et bien sur la plage. En vie. Je regrettais presque qu'Hendrix me lâche la main. « - Tu penses bien. » En fait non, je n'aurais sûrement pas fait ça, mais c'était amusant qu'il y croit. Mon regard se pose ensuite vers Hendrix, qui, je pense, essaye de me dire quelque chose. Est-ce qu'il faisait allusion à ma petite apparition presque nu ? Je fis une moue, j'espérais voir tout autant de lui à l'avenir. Pour que l'on soit quitte. Logique, non ?

Retirant mes chaussure, je me mets à suivre Hendrix sur la plage. J'adorais le contact du sable chaud sous mes pieds. Le problème, c'était les souvenirs qui m'envahissaient et ce n'était au final pas des souvenirs très heureux. J'avais mon regard posé sur l'océan avant de comprendre qu'Hendrix voulait se poser sur la plage... Bon, j'hésite. Parce que le sable sous les pieds, pourquoi pas. Mais partout dans mes vêtements, pitié ! Mais ai-je le choix ? Je finis par m'asseoir, mes jambes en longueurs.

« - D'habitude je prends mon jet et j'me tire à Paris. » Bon, j'exagérais, mais c'était déjà arrivé. Et puis il n'y avait pas grand-chose de brancher à Huntington Beach. Je sais que la plupart des habitants sont des familles riches, célèbres et tout ce qui va avec. Mais j'étais une New-yorkaise et je comptais bien le rester. Pour l'instant, cette ville n'était que la ville ou je bossais. Je ne me voyais pas vivre ici à l'avenir. Et alors que je réfléchissais à ça, je me tourne légèrement vers Hendrix, surprise par ce qu'il me disait. Le con. Il m'avait bien eu. Et bêtement, je me mets à sourire quand il fait allusion au carton. Il voulait que je parle de moi. La vraie moi. C'était une première. J'étais perplexe. Je ne savais pas ce que je devais faire et Hendrix m'offrait... m'offrait son torse. Mon dieu. Je savais qu'il devait être bien bâti, mais là... Coucou toi. Oups, je m'égare.

« - Tu n'as pas un peu oublié de me prévenir de prendre un maillot ? » Je levais les yeux aux ciels. Bon, mes sous-vêtements étaient à tomber, mais quand même ! Et puis je préférais le regarder lui plutôt que de le rejoindre. J'hésitais à partir. A le laisser là, seul. Mais au final, je me sentais un peu prise au piège et une partie de moi trouvait ça agréable quelqu'un qui voulait me connaitre pour moi et pas pour ma célébrité. J'avais complètement oublié que c'était une chose possible tellement je m'étais habitué à un autre monde. « - Bon, j'ai soudain pas du tout envie de bouger, donc tu m'as eu. Parlons ! » Je retirais ma veste en cuir et bêtement, je m'allongeais dans le sable. Je n'avais pas envie de me baigner, mais prendre un bain de soleil...

« - Je faisais des études de droit quand j'ai compris que je n'étais pas au bon endroit. » Ma tête se tourne légèrement pour regarder Hendrix dans les yeux. Je m'étirais doucement d'ailleurs. « - Et j'ai décidé de prendre ma vie en main et de faire quelque chose qui me plait. J'étais sans doute la première it girl de l'époque. Tout le monde voulait porter ce que je portais. Acheter ce que j'achetais. J'adorais ça. » Je me relève doucement, m'appuyant sur mes coudes. « - Ne penses pas que je serais la seule à parler. Si je te dis des choses, j'en attends tout autant de toi, Hendrix. » Je laissais le silence prendre un peu le dessus, s'engouffrant dans le bruit des vagues. « - Pourquoi cet endroit ? »

Hendrix avait secoué légèrement la tête alors qu'un sourire amusé trônait sur ses lèvres. tout dans la démesure, lui ne pouvait absolument pas se permettre de partir à Paris sur un coup de tête. Faut dire aussi qu'il ne possédait pas son propre jet, il avait juste sa petite paye de professeur de littérature mais ça lui convenait parfaitement. Drix avait été élevé bien différemment que la plupart des hommes de son âge. Ses parents étaient des genres de hippies qui n'avaient jamais vraiment roulé sur l'or. Ce simple fait, faisait que Drix se demandait si au final c'était une si bonne idée que de vouloir vraiment apprendre à connaître Lorelaï car ils ne faisaient pas partis du même monde. Hendrix avait fini par enlever son tee-shirt avant de reposer son regard sur la jeune femme. Non ce n'était pas de l'encouragement Il avait fait une légère grimace avant de lever les épaules. _ Je n'en ai pas non plus mais en même temps y a pas grand monde dans le coin à part toi et moi. J'avais jeté un regard à Rory avant de faire un sourire en coin tout en détournant le regard. _ T'as pas besoin d'en mettre, tu n'as rien que je n'ai pas déjà vu. Drix avait laissé un rire franchir ses lèvres, mais en même temps c'était tellement facile, elle lui lançait les perches il avait juste à les attraper au vol. Le jeune homme avait eu un petit sourire satisfait car au final Rory voulait bien rester et surtout lui parler. Il l'avait regardé retirer sa veste avant de la voir s'allonger dans le sable. Il n'aurait pas cru cela possible, passer un moment avec Lorelaï sans qu'ils s'envoient des trucs au visage. Enfin la journée n'était pas terminé alors tout était possible. Etudiante en droit ? La filière qu'elle avait suivi par la suite était bien différente de son idée de départ. Il avait fait un léger sourire à la jeune femme avant de reposer son regard sur l'océan. Hendrix avait passé sa main sur sa joue quand il avait entendu la question de Rory. _ Heu si on recherche la tranquillité c'est le meilleur endroit d'Huntincton pour la trouver. Le jeune homme avait jeté un regard à la  jeune femme car il n'était pas persuadée que cette réponse allait lui suffire. _ On était une bande de pote à l'époque et on avait rien d'autre à faire que de passer nos nuits à refaire le monde. Cette crique était l'endroit parfait pour laisser libre court à notre imagination débordante. Drix avait hoché légèrement la tête alors qu'il semblait ailleurs d'un coup. _ Je suppose que j'ai eu envie de revenir y faire un tour et c'est tombé sur toi. Il avait regardé Rory avant de poser ses bras sur ses cuisses alors que ses jambes étaient légèrement relevées. Le fait que Jagger venait de quitter la ville avait surement été un des éléments déclencheurs. Il était un peu paumé depuis que sa sœur était parti de la ville mais en même temps entre Jagg' et Drix ça avait toujours été spécial. D'accord, ce n'était pas la première fois qu'ils étaient séparés mais pour le coup il n'était pas sûr de la revoir de si tôt et puis il ne pouvait s'empêcher de penser au fait que sa sœur était enceinte. Il espérait juste que tout allait bien pour eux mais visiblement c'était le cas car oui il avait tout de même eu des nouvelles par téléphone. Hendrix avait fini par s'allonger dans le sable en passant un bras derrière sa tête. _ D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours voulu être professeur de littérature, enfin j'ai toujours aimé lire mais c'est pas suffisant d'après moi. Lire pour lire ça n'a rien de palpitant par contre comprendre l'origine de l'histoire du livre en lui même c'est bien plus intéressant... Drix avait fait une moue avant de grimacer légèrement. _ Désolé, quand je commence il est difficile de m'arrêter. Le jeune homme avait reposer son regard sur le ciel avant de froncer quelque peu les sourcils. _ Quel serait ton endroit ? Je veux dire si tu devais choisir un seul endroit où tu te sens bien, l'endroit qui te permet de souffler et de te couper du monde extérieur. Drix était peut être indiscret mais en même temps il était là pour apprendre à la connaître. Il avait vraiment envie de savoir quel pouvait être cet endroit pour la jeune femme.

"le match opposera :"
rory vs hendrix

Je pouvais me permettre tout et n'importe quoi. Pendant longtemps, cela avait été l'une de mes ambitions premières. Je voulais être capable de tout avoir, par moi-même et aujourd'hui je pouvais clairement dire que j'avais plutôt réussi. Il n'y avait rien de plus précieux à mes yeux que ma réussite. Je m'étais battue pour être là où j'en suis aujourd'hui. Beaucoup me jugeaient de la mauvaise façon. J'étais déjà riche plus jeune, ma famille étant l'une des plus importantes du pays depuis des générations. Mais je m'étais battue pour me faire un nom là où on ne m'attendait pas. J'avais travaillé plus que personne pour monter ma propre entreprise. L'argent n'était pas un problème, mais cela ne m'avait pas pourtant aidé à tout entreprendre de la bonne façon. J'ai eu mes doses d'échecs, de problèmes et de combats. J'avais terminé le tout par une réussite au sommet et comme toutes personnes ambitieuses, je visais toujours plus haut. Je ne faisais clairement pas partie de ces filles qui se contentaient de ce qu'elles avaient. Je voulais toujours plus. La seule différence entre aujourd'hui et avant, c'était que je devais saisir les bonnes opportunités pour ne pas me faire oublier. Cette année, j'avais surtout fait parler pour ma collaboration avec Vera Wang. Les plus grands noms s'étaient battus pour des robes de mariées exceptionnelles. Je ne supportais pas de faire dans le classique, j'aimais le renouveau. Je savais piocher dans les tendances anciennes pour améliorer et changer la donne actuelle. Mon émission, à côté, n'était qu'un passe-temps supplémentaire qui rappelait l'influence que j'avais dans la haute sphère.

Il n'y avait pas à dire, je savais ce que je faisais et surtout je savais comment me faire plaisir. Allez d'un bout à l'autre du monde n'était pas un problème. J'avais appris avec le temps que si je ne faisais pas de pause, je courrais à ma perte. Je n'allais pas parler de ça avec Hendrix par contre. J'avais mes secrets et je comptais les garder.

« - Je ne fais pas dans le nudisme de toute façon. Mais toi vas-y, fais-toi plaisir. Je promets de ne pas juger. » Je regardais Hendrix, amusée. Non, je n'allais pas me foutre à poil et sauter dans l'eau juste parce qu'il avait déjà plus ou moins tout vue. De toute façon, il me devait bien ça. Je n'avais plus envie de bouger. J'étais bien en fait et je comprenais un peu pourquoi il m'avait amené ici. Par contre, l'idée de parler me faisait quand même un peu peur. J'étais habitué à ne parlais à personne, outre à Snow. C'était rare les fois où je m'ouvrais réellement. Je riais légèrement. Simplement pour trouver un endroit tranquille où parler. Dis-moi plutôt que c'est parce qu'ici il n'y a rien que je puisse t'envoyer à la figure ! J'attendais plus que ça comme réponse et Hendrix en rajouta, comme s'il avait compris.

« - C'était quoi ton rêve, quand tu étais au lycée ? » J'avoue, je suis curieuse. je me demande à quoi doit ressembler la façon dont il aurait refait le monde à l'époque où il venait ici avec ses potes. Je me relève légèrement, attentive. Il m'admet alors qu'il avait toujours rêvé être prof. Voilà une chose que je trouvais étonnant. Je trouve ça adorable. La passion, je connais ça. Je sais ce que ça fait quand on parle de quelque chose qu'on aime et que tout ce qu'on peut faire, c'est déballer des monologues à ce sujet. Jouant avec le sable, je réfléchis.

« - Promet-moi de pas te foutre de ma gueule une fois que tu sauras. » Je fronce les sourcils, visiblement très sérieuse. « - Ça va sonner très kitsch, mais l'Empire state building. » Je marque une pause avant de reprendre. « - Bien entendu sans les touristes qui vont avec. » Sans m'en rendre compte, je me mets à sourire bêtement. Presque gênée d'avouer ça. « - C'était après mon divorce. Je ne sais plus pourquoi, j'm'étais retrouvé à faire la queue pour monter au sommet. Une fois en haut, j'ai juste… Cette sensation que le monde est tout petit comparé à toi. Que tout est possible… Il n'y a pas mieux. Je pouvais presque tendre la main et tout avoir en une fraction de seconde. »

Lorelai Daniels, il ne pensait pas un jour se retrouver dans un endroit pareil en sa compagnie. Ils étaient tellement différent du moins il l'avait pensé jusqu'à ce qu'elle s’assoit sur ce sable et accepte de partager ce moment avec lui. Hendrix était conscient qu'ils venaient de deux mondes bien différent et pourtant ça ne l'impressionnait pas plus que ça. Il avait décidé de venir la chercher chez elle sur un coup de tête, il ne pouvait pas rester sur un échec, enfin plusieurs en réalité. Il avait pris place dans le sable et avait regardé la jeune femme faire de même avant de laisser un sourire se dessiner sur ses lèvres. Le jeune homme avait retiré son tee shirt, autant se mettre à l'aise et avait laissé un rire franchir ses lèvres. Dommage, elle n'avait pas l'air de vouloir réitérer l'expérience de la nudité avec lui. Il avait levé les yeux au ciel avant de reposer son regard sur elle. _ Je suis persuadé que tu ne me jugeras pas mais j'avoue que je préfère garder le reste de mes fringues pour le moment. J'ai pas vraiment envie de te déconcentrer, pour une fois qu'on arrive à aligner plus de deux phrases sans se bouffer le nez. Hendrix avait fait un sourire amusé avant de détourner une nouvelle le regard. Pourtant Drix savait pertinemment que le caractère de la jeune femme avait eu pour effet de l'interpeller et de penser à elle plus qu'il ne l'aurait dû. Rory avait été une vraie peste dès leur première rencontre alors qu'au final il avait juste voulu lui filer un coup de main. Il aurait pu passer son chemin seulement ça avait été plus fort que lui. Hendrix avait ensuite évoqué les souvenirs qui le raccrochaient à cet endroit et d'un coup il se demandait bien pourquoi il avait emmené Lorelai ici. Cet endroit était particulier pour lui et il emmenait du coup les personnes qui lui semblaient être particulière à ses yeux. Il avait froncé les sourcils avant de lui avouer qu'il avait toujours voulu être professeur. Cela n'avait rien d'extraordinaire mais pour lui c'était bien plus que ça. Il s'était légèrement redressé avant de poser ses avant bras sur ses genoux tout en frottant ses mains pour y enlever le sable. Il écoutait la jeune femme alors qu'il venait de lui demander son endroit, l'endroit où elle pouvait se sentir elle-même, en paix. Il avait levé un sourcil avant de lever la main droite tout en lui promettant de ne pas se moquer d'elle. Bon son imagination commençait à s'activer et il imaginait un peu tout et n'importe quoi. Drix avait reposé son regard sur la jeune femme alors qu'elle venait de lui confier qu'il s'agissait de l'Empire State building. Hendrix avait remarqué le sourire de la jeune femme, il avait écouté le pourquoi de ce lieu avant de sourire à son tour. _ C'est une sensation de liberté immense. Je comprends parfaitement enfin même si je n'y ai jamais mis les pieds. Drix avait relevé le regard vers l'océan avant de froncer quelque peu les sourcils. _ Tu sais l'espace d'un instant je me suis dit que tu étais une de ses femmes à être fan de ce film... comment il s'appelle déjà. Drix avait passé une main dans sa barbe de trois jours alors qu'il se rappelait que sa mère aimait ce film et qu'il ne comprenait pas qu'elle se mette dans des états pas possible à chaque fois qu'elle le regardait. _ An affair to remember. J'y ai jamais rien compris mais bon c'est un truc de fille. Hendrix avait fait un sourire en coin avant de détourner une nouvelle fois le regard. _ Plus sérieusement, je peux comprendre que tu ai été dans un endroit pareil après ton divorce. C'était une conclusion logique d'après moi. Hendrix avait reposé son regard sur Rory, il ne voulait pas se montrer trop indiscret et ne lui en demanderait pas plus à moins qu'elle n'en parle d'elle-même.  Hendrix avait posé son regard dans celui de Lorelai alors qu'il avait toujours un léger sourire sur les lèvres. Il était resté comme ça quelques secondes avant de s'appuyer de nouveau sur ses bras. _ Je crois que c'est ta journée des premières fois non ? T'étais jamais monté sur une moto avant aujourd'hui ? Drix avait levé un sourcil intrigué avant de faire un sourire en coin. Il avait fait une moue avant de s'approcher dangereusement de la jeune femme. _ Je suppose que ça, ça ne sera pas une première fois. Il avait posé son regard sur les lèvres de la jeune femme avant de finalement l'embrasser. Drix s'était redressé avant de faire un sourire en coin, il ne savait pas si la jeune femme serait réceptive mais en tout cas il ne regrettait absolument pas son geste. _ Pour moi c'est une première fois, j'embrasse rarement de véritable chieuse mais je dois dire que ça ne me déplaît pas. Drix s'était relevé avant de retirer son jeans et de faire un petit signe de tête à la jeune femme. _ Quitte ton petit confort, c'est aujourd'hui ou jamais. Il avait fait un sourire à la jeune femme avant de courir vers la mer.

"le match opposera :"
rory vs hendrix

Il faut être honnête, je ne suis pas la personne la plus patiente. J'ai tendance à dépasser les bornes et à m'emporter trop vite, mais jusqu'ici, je n'ai jamais changé ça pour qui que ce soit. Pas même pour Hendrix qui avait subi ma colère plus d'une fois. Je crois que c'est même pire avec lui, parce qu'il a du répondant et qu'il ne se laisse pas faire. Ce qui, à mon gout et tout de même incroyable. Peu d'hommes avaient les couilles de s'opposer à moi et finalement j'avais trouvé quelqu'un. J'avais trouvé un homme qui, en plus d'être attirant, savait ce qu'il devait dire pour que je me la ferme une seconde. Finalement, j'étais bien là. Avec lui. Enterrer la hache de guerre pour une petite virée à la plage, ce n'était pas si désagréable que ça. J'ai même fini par oublier pourquoi je ne supportais pas ce genre d'endroit. Pourquoi je n'avais plus mit les pieds près des plages. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point mon divorce avait affecté ma vie. Depuis que je suis ici, à Huntngton Beach, j'avais eu l'occasion de croiser le chemin de personnes fabuleuses. Snow était à 5 minutes de chez moi et ma carrière n'avait pas d'ombre à son tableau. Je crois que le plus important, c'était que j'avais la véritable sensation d'avancer dans la vie, chose que j'avais un peu perdu à New York où je trouvais que rien ne bouger et que j'étais coincée.

« - Oh crois-moi, ce n'est pas ton pénis qui va me déconcentrer. Ta tête fait déjà tout le boulot. » Bon sang qu'il m'énervait, mais dans le bon sens du terme pour une fois. Parce que je souriais. Il y a des jours comme ça, où je reste zen. Généralement, cela arrive quand je suis à l'étranger et que je me fume quelque chose d'illicite. Là, je crois que c'est tout simplement parce que j'ai la sensation d'être coupée de tout. Pourquoi Hendrix me fait découvrir des choses importantes pour lui ? Je ne sais pas. Je crois qu'au fond, il sait sans doute qu'il me plait et il s'en amuse. Il risque de perdre son paquet s'il se fout de ma gueule, mais je pense qu'il est sincère. Je ne sais pas pourquoi. Il n'est pas stupide au point de faire tout ça juste pour se venger d'une starlette qui a de quoi se payer un tueur à gage aux moindres problèmes. Il suffisait d'entendre la façon dont il parlait. Tout ce qui était en train de se produire étaient réelles. Pour le coup, je joue le jeu. Je décide de dire ce que je pense, sans devoir cacher quoi que ce soit.

« - Tu n'y es jamais allé ? » Je fis mine d'être choquée, me moquant un peu de lui. Au fond, cela me faisait plaisir de savoir qu'il comprenait ce que je voulais dire. Je finis par regarder l'océan à mon tour, l'écoutant. « - Je crois que je ne l'ai jamais vu. » Maintenant, je ne regardais que les films des acteurs que je devais interviewer. Et puis le cinéma, j'y allais rarement en général, ce n'était pas pour moi. La dernière phrase d'Hendrix me surprend et je pose mon regard sur lui. Une conclusion logique. « - Sans doute. » Je ne sais pas trop ce que ça signifie, mais j'aime beaucoup le fait que ça soit positif. Que le divorce ne m'a pas seulement détruite, qu'il m'a surtout apporté des choses et qu'il m'a permis d'avancer encore plus.

« - C'était si évidant que ça ? » Je ne le lâchais plus du regard alors qu'il s'approchait. Quelques secondes plus tard, il m'embrassait et je savourais tout en répondant. Effectivement, ça ce n'était pas une première fois. Et c'était agréable. Je m'étais attendue à tout sauf à ça et je dois dire que j'étais surprise, positivement. « - La chieuse t'emmerde. » Je riais, alors qu'il se relevait. Mais qu'est-ce qui m'arrives ! Je relève à mon tour, décidant d'abandonner mes vêtements pour lui courir après.

« - Tu es trop lent ! » Et voilà que j'hurle une fois dans l'eau, tout en riant, parce que c'est légèrement plus froid que ce que j'avais imaginé. Mais une fois que j'avais plongé, c'était mieux. Une fois la tête hors de l'eau, je cherche Hendrix tout en plaquant mes cheveux en arrières. Je me rapproche dangereusement à mon tour, avant de lui balancer de l'eau salée à la figure et de m'éloigner. Une vraie gamine !

Hendrix n'avait pas résisté à l'envie d'embrasser Lorelai mais en même temps pourquoi se priver de toute façon si elle n'approuvait pas son geste, elle lui ferait comprendre. Il avait laissé un sourire se dessiner sur ses lèvres avant de se lever et de laisser un rire franchir ses lèvres. Elle était pas croyable enfin quelque part c'était ce qui lui plaisait. Drix avait pris la direction de la plage et franchement il ne savait pas si elle le suivrait dans l'eau mais quelque part il l'espérait, vraiment. Cependant, il eu la réponse à sa question quand la voix de Rory s'était faite entendre derrière lui. Trop lent ? Drix avait levé un sourcil intrigué avant de la regarder rentrer dans l'eau. Bien évidemment, le jeune homme avait fait de même avant de plonger et de réapparaître à la surface un peu plus loin. Il s'était retourné pour voir où se trouvait Rory avant de la trouver et de faire un sourire tout en passant une main dans ses cheveux. Hendrix l'avait regardé s'approcher de lui et il aurait surement dû se méfier mais il n'avait pas encore appris sa leçon. Bref, il avait détourné la tête en voyant la jeune femme l'éclabousser, délibérément. Il avait fait une moue amusé alors qu'elle fuyait, seulement ça n'allait pas être si facile. Drix avait jeté un œil à Rory avant de plonger pour la rattraper en un rien de temps. Passant son bras autour de la taille de Rory, Drix était réapparu devant la jeune femme avant de passer sa main libre dans ses cheveux et sur son visage. _ Tu veux vraiment la jouer comme ça ? Hendrix avait fait une moue désolée pour elle, avant de resserrer mon bras autour de sa taille. Il avait attrapé une mèche de ses cheveux qui était collé sur son visage avant de la décaler. _ Je crois que je suis obligé de te montrer qui c'est le patron. Il n'avait pas pu s’empêcher d'avoir un sourire en coin sur les lèvres. C'était assez drôle de prononcer ce genre de phrase face à Lorelai car Hendrix savait très bien que c'était complètement irréaliste. Cependant, il ne lui avait pas laissé le temps de répondre quoi que ce soit qu'il l'a soulevé avant de poser son autre main sur sa taille et de la lancer un peu plus loin. Elle avait commencé même s'il n'était pas sûr que la jeune femme s'arrête là. Hendrix avait suivi la jeune femme du regard avant de la voir revenir à la surface. _ On est quitte !! Il avait comblé la distance qui les séparait avant de faire un sourire malicieux. _ Je me félicite d'avoir oublié de te dire pour le maillot. Il avait levé un sourcil appréciateur avant de passer une nouvelle fois sa main dans ses cheveux. En même temps, Lorelai était une très belle femme et fallait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte. Elle ne laissait pas Hendrix indifférent même si ça n'avait pas été son intention première. Il voulait vraiment la découvrir, elle, en savoir un peu plus que ce qu'elle voulait bien montrer au reste du monde. D'accord, il ne perdait pas de vu qu'il n'évoluait pas dans le même monde et il n'était pas pensable pour lui de mener la même vie que Rory. Trop d'exposition et pas assez de liberté. _ Je suis agréablement surpris par cette journée, je dois bien te l'avouer. À vrai dire, en passant les grilles de l'entrée de ta villa, je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais... certainement pas ce à quoi j'ai eu le droit. Drix avait fait un sourire en coin avant de lever les mains pour faire comprendre à Rory qu'il arrêtait de parler de cette scénette un peu gênante pour la jeune femme. _ Ce que j'aimerais savoir, c'est pourquoi avoir accepté de me suivre ? Après tout, il était persuadé qu'elle avait bien d'autre chose à faire comme préparer ses émissions. Enfin, c'était juste de la curiosité et puis quelque part il essayait de comprendre ce choix. _ À moins que tu es déjà pensé à tout et que tu t'arranges pour faire croire que j'ai voulu te kidnapper. Drix avait fait une moue avant de laisser un léger rire franchir ses lèvres. _ Je pourrais peut être demander une rançon ou alors te garder pour moi... Le jeune prof avait reposé son regard dans celui de Rory avant de se pencher vers elle cependant il s'était redressé avant de se laisser retomber dans l'eau.

"le match opposera :"
rory vs hendrix

Je n'ai pas envie de réfléchir. Je n'ai pas envie de me poser des questions sur ce qui se passe. L'importance c'est que je me sente bien, non ? Que j'ai ce que je veux. Et là tout de suite, je me rend compte à quel point je le veux, lui. Au fond, je le savais déjà. Depuis la première fois où il a ouvert la bouche pour remettre à ma place. Je sais qu'il me plait, que j'ai envie de lui, mais je me contente de le nier parce que j'ai trop de fierté. Je n'aime pas perdre le contrôle d'une situation, mais avec Hendrix c'est toujours ça. Je ne gère plus rien, tout me glisse entre les doigts. Ce n'est pas pratique. Sauf là, tout de suite. Parce que j'aime la façon dont la journée avance. Je ne suis pas surprise de plaire à Hendrix, mais je suis surprise qu'il ait réussi à tomber sous le charme malgré mon caractère. Il voulait réellement savoir qui j'étais. Il voulait voir ce qu'il y avait de plus à ce que je montrais et j'étais ravie de me dévoiler un peu. Une fois dans l'eau, je savourais l'instant présent. Il faisait beau, il faisait chaud. Je me sentais paisible et calme et rien n'allait détruire cette journée, je le savais. Ou du moins, pour l'instant. Plaquant mes cheveux en arrière, je regardais un peu ce qui m'entourait avant de m'attaquer à Hendrix. J'étais parfois une vraie enfant. Il n'y avait pas de mal à se lâcher de temps en temps, n'est-ce pas ? Une fois qu'il s'était pris assez d'eau salé à la figure, j'en profite pour m'éloigner. Il ne faut pas attendre longtemps avant qu'Hendrix me rattrape et me tienne. Ce type savait comment prendre une femme, décidément. Il n'était définitivement pas aussi coincé que ce que je pensais.

Je fis une moue alors que j'étais contre lui. Je n'avais pas envie de jouer, je voulais juste gagner. C'était autre chose. Il resserre son étreinte alors que je ne le quitte plus du regard. « - Pardon ? » Le patron ? Trop tard ! Voilà qu'il me soulève comme une plume pour me balancer plus loin. Mais au lieu d'hurler au scandale, je ris. Je m'amuse ne fait, complétement. Je l'entends dire qu'on est quitte alors que je ressorts de l'eau. « - Tu rêves ! Ma vengeance sera terrible. » Il faut juste attendre un peu, que je reprenne mes esprits. Je replace mes cheveux en arrières, pour éviter qu'il ne me dérange alors que je vois Hendrix revenir vers moi. Il n'y a pas à dire, des filles me tueraient pour avoir ma place. « - Connard… » Je lui balance de nouveau un peu d'eau, me rapprochant par la même occasion. La nudité ne m'avait jamais posé problème en fait. J'étais en parfaite harmonie avec mon corps. Alors que je le fixe, il m'avoue qu'il était assez surpris par cette journée. Et moi alors ! Je l'écoute, attentive et silencieuse, un léger sourire sur le visage. « - Tu te… » J'étais sur le point de l'insulter quand je le vois lever les bras. C'est bon, passe à autre chose. Et je crois qu'il a compris d'ailleurs.

J'étais à deux doigts de lui dire qu'il me plaisait, vraiment. A deux doigts. Mais quand il reprend la parole, je préfère suivre le mouvement. Plaisanter. « - Le plus tôt tu seras en prison, le plus tôt je pourrais reposer en paix. » Il voulait me garder pour lui tout seul. J'ai cru, pendant un instant, qu'il allait de nouveau m'embrasser, mais il fait marche-arrière, se laisse tomber dans l'eau et profite de l'océan. Je ne sais clairement pas quoi faire, alors je reste dans mon coin quelques secondes avant de voir sa tête sortir de l'eau un peu plus loin.

« - On t'as déjà dit que tu étais impossible, comme mec ? » Je me rapproche, nageant vers lui. « - C'est vrai, tu me poses une question et puis tu repars avant même d'avoir entendu la réponse. Quel impolitesse ! » Je plaisantais, j'essayais de garder mon calme. Je crois que je vais le faire. Je vais lui dire. Et puis s'il ne ressents pas la même chose, s'il ne veut que du cul, je me chargerais de le tuer e nt toute discrétion. Où de couper ses parties génitales, j'suis certaine que Neela pourra m'expliquer comment faire. « - Je suis venue parce que tu as eu les couilles de venir vers moi. De voir par toi-même qui j'étais, réellement. Et ça tu vois… ça explique pourquoi tu me plais. »

Hendrix avait laissé un rire franchir ses lèvres en entendant Lorelaï le traiter de connard, c'était devenu une habitude chez elle de l'insulter seulement ça avait pris une toute autre intonation dans sa bouche. Le jeune homme avait levé un sourcil amusé alors qu'il voyait bien que Rory était à deux doigts de l'étrangler mais bizarrement il lui trouvait un air adorable. Franchement, il devait forcément être tombé sur la tête ou alors sa mère l'avait fait fumer bien trop jeune et ça lui avait complètement grillé le peu de neurone qu'il avait. Rory était une femme magnifique et ça il n'était pas le seul à le dire cependant il y avait autre chose, elle semblait plus détendu et il aimait l'entendre rire. Il s'était approché de nouveau d'elle alors qu'il passait sa main autour de sa taille alors qu'elle s'apprêtait de nouveau à lui envoyer de magnifique noms d'oiseaux exotiques. Il avait juste levé les bras pour lui faire comprendre qu'il arrêtait avec ça avant de lui demander pourquoi elle avait finalement accepté de le suivre. Il avait laissé un rire franchir ses lèvres avant de secouer la tête. En réalité, il n'était pas sûr de vouloir savoir pourquoi elle l'avait suivi. Après tout elle avait peut être été juste curieuse mais le jeune prof savait qu'il se passait quelque chose entre eux et à vrai dire il ne savait pas si c'était une bonne idée. Il était attiré par la jeune styliste, ça ne faisait aucun doute même si les trois quarts du temps il avait envie de lui faire manger du savon pour éviter qu'elle ne l'insulte un peu plus. Enfin c'était assez amusant et il ne serait pas là si quelque part il ne prenait pas le parti dans laisser pour pouvoir passer du temps avec la jeune femme et apprendre à vraiment la connaître. Hendrix lui avait fait un sourire en coin avant de se laisser retomber dans l'eau et de ressortir un peu plus loin, passant ses mains dans ses cheveux. _ Je crois bien oui, mais c'est son souvent la première impression que je fais seulement ça ne dure jamais bien longtemps. Au final, on me trouve parfaitement adorable. Drix avait fait une moue en regardant Rory avant de faire un sourire charmeur complètement exagéré. _ Impoli moi !? En fait, c'est l'hôpital qui se fout de la charité clairement, enfin je te l'accorde j'aurais dû attendre une réponse de ta part mais je n'étais pas sûr que tu sois prête à m'en fournir une. Le jeune professeur avait fait un sourire en coin à la jeune femme avant de se rapprocher un peu plus et de la prendre de nouveau dans ses bras tout en l'écoutant lui dire le pourquoi avoir rongé son frein pour le suivre aujourd'hui. _ Alors je te plais ? Hendrix avait fait une moue avant de resserrer ses bras pour éviter qu'elle ne le frappe car bon non il n'avait pas retenu que ça de ses paroles mais c'était tout de même le plus intéressant au final. _ Tu me le redirais une petite fois ? Enfin tu te rends compte que pour une fois on est sur la même longueur d'onde car je dois t'avouer que vous aussi vous me plaisez Madame Daniels. Hendrix avait approché ses lèvres de celle de la jeune femme avant d'en prendre possession dans un baiser qui se voulait passionné mais autant appuyé ses paroles par des actes non ? Il avait cependant redressé la tête avant de froncer les sourcils. _ Mais bordel tu as un caractère de merde !! Hendrix avait pris un air très sérieux avant de laisser un rire franchir ses lèvres et de retirer une mèche des cheveux de Rory qui tombait sur son visage. _ Ok, j'avoue que je l'avais mérité mais faut que t'arrête de m'insulter comme ça en permanence car à la fin je vais y prendre goût. Hendrix avait levé un sourcil dans une mimique amusée avant de déposer un nouveau baiser sur les lèvres de la jeune femme.

"le match opposera :"
rory vs hendrix

Je passais un bon moment, il n'y avait pas de doute là-dessus. J'étais vraiment bien et je savais que cette journée allait me faire rêver à l'avenir. Je n'avais pas passé un après-midi pareil depuis tellement longtemps. Loin des caméras, loin du monde dans lequel je vivais depuis mon plus jeune âge. Avec Hendrix, je n'avais plus besoin de me camoufler derrière quoi que ce soit. Je pouvais rire de bon cœur et ne pas me soucier de mon apparence. C'était extraordinaire comme effet. Je n'avais pas ressenti ça depuis longtemps et je dois avouer que ça me fait du bien. Je devrais sûrement invité Hendrix à mes petits week-ends, je pense qu'il apprécierait. Jusqu'ici, mes vacances étaient les seuls instants qui me permettaient de me détendre complètement. Hendrix venait de m'offrir une nouvelle façon de respirer et j'aimais ça. Je l'aimais lui. Enfin, aimer, était un bien grand mot, mais je n'étais pas insensible à mes propres sentiments. Il me rendait fou, complètement. Il me fait perdre la tête, tout en me dévoilant des chemins à prendre loin de ceux que je prenais habituellement. J'aimais la façon dont je me sentais actuellement avec lui. J'aimais le temps qu'on passait ensemble. Malgré les insultes et le fait que nous avions peu de choses en commun, au final, cela ne changeait pas le fait qu'il avait quelque chose en plus. Quelque chose que la plupart des hommes que j'avais connus n'avaient pas. Je crois que c'est son honnêteté qui me plaît le plus. Après ce que mon ex-mari m'avait fait, il était évident que j'allais opter pour un spécimen plus franc. Hendrix n'avait pas peur de dire ce qu'il pensait. Il n'avait pas peur de me reprendre, de remettre mes idées en place. Comment ne pas craquer face à un homme qui sait ce qu'il veut ? Et qui a surtout la force de se faire entendre. Je voulais qu'il se passe quelque chose entre nous, quelque chose de fort et d'incontrôlable. Mais je savais qu'il me fallait bien plus qu'une petite sortie pour me remettre dans le bain des relations sérieuses. En réalité les choses sont assez compliquées dans ma tête et autant profiter au lieu de réfléchir à ce qui allait se passer ensuite.

« - Parfaitement adorable ? » Mon sourire un brun moqueur en disait long. C'était le cas, en fait. J'étais en train de le trouver adorable. J'étais tombé dans le piège, tout simplement. En même temps, je pense que personne ne pouvait réellement y échapper. Il avait cette façon d'être qui nous poussait automatiquement à l'apprécier, peu importe si parfois on a envie de lui arracher la langue. A moins que ça ne soit que moi. Qui sait ? « - Je suis prête. » Je prends un air plus sérieux, pour qu'il soit convaincu. Après il n'avait pas tort. Dans le genre impoli, j'étais la reine. Par contre, il était temps de lui dire. Je devais lui dire. Je n'étais pas le genre à garder les sentiments pour moi-même. J'avais appris, par le passé que cela n'apportait rien de bon. Je regrettais toujours de ne pas avoir fait quelque chose pour William, alors forcément, j'avais décidé que si un mec me plaisait, je lui dirais. Peu importe si c'est réciproque, j'avais besoin de sortir ça. D'évacuer mes sentiments. Hendrix était de nouveau devant moi, ses longs bras m'empêchant de m'enfuir. Je ne disais rien, le fixant dans les yeux. Sa question était purement rhétorique de toute façon. Alors qu'il me demande de répéter, je suis à deux doigts de l'insulter. C'est de sa faute aussi, il doit avoir la tête de l'emploi. Mais j'arrête bien rapidement de réfléchir face à ce qu'il rajoute. Visiblement je lui plaisais aussi – j'ai envie de dire, c'est normal, mais quand même. Sans attendre plus longtemps il s'empare de mes lèvres et je me laisse faire tout en répondant avec la même fougue.

Je reste muette. Un caractère de merde ? Moi ? Bon… d'accord. Quand il éclate de rire, je ris à mon tour. Il n'avait pas tort et j'aimais le fait qu'il n'ait pas peur de le dire. « - J'essayerais de faire un effort, mais je ne garantit rien. » Je me fou un peu de sa gueule, mais je m'en fiche. J'ai des papillons dans l'estomac. Le genre de choses qui arrive après un grand moment de stress, quand tout se passe bien finalement. Nous nous embrassons de nouveau. Je ne sais pas si j'arriverais à m'arrêter.

Hendrix ne savait pas dans quoi il s'embarquait mais à vrai dire il n'avait pas envie de se poser de question. Il profitait juste de l'instant avec cette femme magnifique qui se trouvait à présent dans ses bras. Le jeune professeur ne préférait pas calmer le jeu et prendre le temps d'analyser la situation car au final elle restait Lorelaï Daniels et lui un simple petit professeur de littérature dans le lycée du coin. Hendrix avait légèrement froncé les sourcils avant de laisser ses doutes dans un coin de tête pour se concentrer de nouveau sur la beauté qu'il serrait dans ses bras. Drix était sincère, Lorelai lui plaisait vraiment de toute façon si ça n'avait pas été le cas il ne se trouverait pas en sa compagnie dans une crique à l'écart de toute civilisation. Le jeune homme avait de nouveau prit possession de ses lèvres avant d'évoquer tout de même le caractère de merde de la jeune femme. Enfin c'était encore une fois pour la taquiner et il avait fait une légère grimace en entendant la jeune femme reprendre la parole. _ Ne change pas Lorelai et encore moins pour moi. Hendrix était sincère car si elle n'avait pas été aussi chiante, ils ne seraient surement pas là aujourd'hui. _ Lorelai Daniels la magnifique emmerdeuse public numéro 1. Le jeune professeur avait fait un sourire en coin avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres tout en tenant son menton avec une main. _ Si on sortait de là ? Je m'en voudrais de priver tes fans de ta présence sur une de tes émissions pour un rhume. Hendrix avait levé les yeux au ciel avant de faire un sourire en coin et d'attraper la main de Rory tout en se dirigeant de nouveau vers le sable. Hendrix serrait la main de la jeune femme dans la sienne alors qu'il laissait son pouce caresser le dos de la main de Lorelai. Il avait passé un délicieux moment en compagnie de la jeune femme seulement il savait qu'un moment ou à un autre il devrait retourner à la réalité. Peut être qu'il avait eu le droit d'approcher la vrai Lorelai l'espace d'un moment mais rien de lui promettait que ça se reproduirait au final. Hendrix avait reposé son regard que la jeune femme alors qu'ils étaient arrivés à l'endroit où ils avaient laissé leurs vêtements. _ J'aurais dû penser aux serviettes. Le jeune prof avait fait une moue désolée à la jeune femme car après tout c'était lui qui l'avait emmené dans cette endroit mais en même temps pour sa défense il n'avait pas cru que Lorelai le suivrait à la base. Drix avait ramassé son tee shirt avant de le secouer et de le tendre à la jeune femme. _ Tiens en attendant que tu sèches, j'en ai pas besoin j'ai mon blouson. Hendrix avait fait une moue avant de se dire qu'il devrait carrément enlever son boxer pour enfiler son jeans. Bon en même temps il n'était pas sûr que ce soit le bon moment pour ça. En même temps, Hendrix n'était pas forcément pudique mais bon il devait tout de même prévenir Lorelai de ses intentions car elle allait surement le prendre pour un obsédé. _ Je vais enlever mon boxer pour mettre mon jeans t'as le droit de te rincer l’œil après tout c'est un prêté pour un rendu. Le jeune professeur avait fait un sourire malicieux, oui il avait dit qu'il n'évoquerait plus l'incident qui avait eu lieu dans la villa mais bon en même temps c'était tellement tentant. Hendrix avait attrapé son jeans qui traînait dans le sable avant de le rapprocher et de retirer son boxer pour enfiler son jeans. Bon il s'était tout de même légèrement tourné pour ne pas tout montrer à Lorelai non plus. De toute façon, il ne lui avait pas non plus dit de profiter du spectacle, elle pouvait tout aussi bien regarder ailleurs. _ Je suppose que je suis reconnaissant que les paparazzis qui te suivent en temps normal ne soient pas là aujourd'hui. Hendrix avait fait un sourire en coin avant de finalement se rasseoir dans le sable au côté de Lorelai.

le match opposera rory vs hendrix

hendrix g. dickens — lorelai daniels

Il y avait des instants magiques dans la vie, je pouvais le garantir maintenant. Bon, en réalité, j'en avais déjà vécu d'autres, mais quand était-ce la dernière fois où un homme m'avait mis dans cet état-là ? Je ne m'en souvenais plus et ça, c'était la preuve que ça faisait une éternité et que j'avais besoin de retrouver un peu la magie des histoires. Je ne saurais dire vraiment ce que signifie cette après-midi, je saurais encore moins dire où nos baisers nous conduirons, mais je savais simplement que pour une fois, je pouvais prendre mon pied et ne pas me prendre la tête plus que ça. C'est Snow qui allait être contente et qui peut-être allait me dire que j'avais enfin trouvé quelqu'un avec qui commençait une histoire, une vraie. Depuis mon divorce je m'étais tenue à l'écart de toutes ses situations romantiques qui risquaient de me faire changer d'avis. Aujourd'hui j'avais cessé de me battre, parce que j'avais enfin trouvé quelqu'un d'intéressant. Quelqu'un qui changeait la donne. Moi, la grande Lorelai Daniels, avec un petit professeur de littérature. Le monde à l'envers ! Hendrix allait surement continuait à m'exaspérer à l'avenir, mais dans le bon sens du terme, parce que ses défauts, je les trouvais sexy. Lorsqu'il me demande de ne pas changer, je le sens très sérieux. Vraiment. C'était lisible dans son regard. Je lui plaisais telle que j'étais, aussi chiante que j'étais. C'était… adorable. Et forcément, ça me fait sourire. Je suis humaine, je n'échappe pas aux compliments.

« - J'aime que tu rajoutes magnifique avant tout ça. » Je savoure un petit baiser avant de continuer de l'observer. Finalement j'éclate de rire à sa demande. « - Je te signale qu'on est dans une partie du pays où l'hiver est quasi inexistant. Heureusement pour moi. » Je me laisse guider vers l'extérieur, prête à sortir de l'eau. J'aime le fait qu'il garde ma main dans la sienne, c'est un peu niais, mais c'est plaisant quand même. Je vois ce moment aux ralentis. Celui où nous sortons de l'eau pour retrouver nos affaires. C'est comme la fin d'un film qu'on ne veut pas finir. On savoure alors chaque seconde, chaque image parce qu'on ne veut pas que ça s'arrête. Parce qu'on ne veut pas oublier. Hendrix à une chose en plus que tous les autres hommes de ma vie n'ont pas. Une sincérité. Il est lui-même, sans camouflage quelconque et j'aime ça. J'aime pouvoir me confronter à lui, débattre avec lui.

« - Effectivement. » Je me demande comment je fais faire avant qu'il me tend son tee-shirt que je regarde d'un œil avisé. « - Si la presse me prend en photo avec ça sur le dos… je te maudis. » Il y a une part en moi qui est très sérieuse à ce sujet. Vraiment. Je retirais mon top crème trempé pour mettre son tee-shirt. J'avais écrasé mon pantalon en sortant de l'eau, ce qui n'était pas beau à voir. Ma veste en cuir pourrait camoufler un peu le tee-shirt, mais en attendant je secouais mes bas dans l'espoir de retirer le sable collé. « - Oh, vraiment ? » J'arrête tout de suite ce que je fais pour faire descendre mon regard. Je ne suis pas très difficile dans mon genre. Je souris, amusée, le regard plongé désormais dans celui d'Hendrix. Je sais qu'il en est capable, c'est bien ça qui est drôle. Finalement je le laissais se changer en me concentrant sur mon pantalon. Une fois le tee-shirt d'Hendrix sur le dos, j'avais retiré mon soutien-gorge et ma culotte avant de me reposer sur le sable. Je n'étais pas du genre timide, moi. J'allais attendre que mes jambes sèches avant d'enfiler mon pantalon.

« - Ne parles pas d'eux, ça pourrait nous porter malheur. » Finalement j'enroule mon bras dans celui d'Hendrix et me rapproche de lui pour poser ma tête sur ses épaules. C'est là que je réalise à quel point je tiens à lui, parce que pour une fois je ne veux pas du mec dans mon lit tout de suite. Je veux juste profiter de l'avoir à mes côtés. Comme maintenant. « - C'est déjà un miracle que je n'ai personne sur le dos en ce moment… d'ailleurs, qu'est-ce que tu en penses… » Je me relève pour le regarder dans les yeux. « - Je veux dire, est-ce que tu es prêt à subir ça, toi aussi ? Je sais que je ne suis pas la reine d'Angleterre où encore Angelina Jolie, mais j'ai ma dose de paparazzis quotidienne… Après toutes ces années, je m'y suis habituée, mais ce n'est pas forcément quelque chose de facile… »

Hendrix avait fait une moue en entendant la jeune femme faire un commentaire sur son tee shirt. Bo, il était vrai sur c'était loin de la haute couture dont elle avait l'habitude mais Drix l'aimait bien lui ce tee shirt. Enfin, il avait laissé couler, retirant son boxer pour enfiler son jeans. Le jeune professeur avait repris place sur le sable au côté de la jeune femme alors qu'il lui avait fait un léger sourire. À vrai dire, il n'avait pas vraiment réfléchit au fait que Lorelaï était une star. Car bon fallait le reconnaître, elle faisait partie de show-biz alors que lui était un simple professeur de littérature qui aspirait à vivre une vie tranquille entouré de sa famille et de ses amis. Il avait reposé son regard sur la mer profitant du silence qui s'était installé entre eux avant que la jeune femme ne reprenne la parole. Il voyait parfaitement où elle voulait en venir et il voulait se montrer parfaitement honnête avec elle. Drix avait plongé son regard dans celui de Rory avant de faire un léger sourire et de réfléchir à la question. _ Franchement, j'en sais trop rien. J'avoue que j'aime ma tranquillité et pouvoir profiter de moment comme celui d'aujourd'hui dans avoir d'éléments perturbateurs. Mais quelque chose me dit que ça doit t'arriver que très rarement. Hendrix avait fait un sourire à la jeune femme avant de passer une main sur sa nuque. Il n'était pas complètement idiot et savait que ça allait de paire avait la vie que menait Lorelaï. Du coup, Hendrix prenait conscience qu'il aurait peut être dû y réfléchir avant mais en même temps il avait voulu découvrir la vrai Lorelaï Daniels et non pas la femme qui était sous les feux des projecteurs. Sauf qu'en définitive elles n'étaient pas dissociables. _ Je suis un mec qui a une vie plutôt simple à vrai dire, j'aime enseigner et je sais que je suis un bon professeur, du moins je me plais à le croire. Il avait fait un sourire en coin à la jeune femme avant de détourner de nouveau le regard. _ Mais je suppose que rentrer dans ta vie changerait la mienne. Hendrix avait froncé les sourcils avant de reposer son regard dans celui de Lorelaï. _ J'ai une question, est-ce que tu pourrais renoncer à tout pour être avec moi ? Drix avait un léger sourire sur les lèvres, il était plutôt calme mais en même temps il connaissait la réponse qui était plus qu'évidente au vu du comportement qu'elle avait eu quand il lui avait présenté son tee shirt. Ce n'était qu'un vulgaire bout de tissu pour Hendrix mais quelque part c'était bien plus pour la jeune femme. Le jeune professeurs avait attrapé le menton de la jeune femme avant de déposer ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser. Il s'était redressé avant de lui faire un sourire. _ Je te remercie d'avoir accepté de passer cette journée avec moi. Je dois dire que je ne pensais pas que tu puisses te montrer aussi docile. Hendrix avait fait une moue avant de laisser un rire franchir ses lèvres. Il se doutait qu'il ne devait pas avoir répondu aux attentes de la jeune femme mais il ne pouvait pas lui mentir. Ce n'était pas son genre, à vrai dire, il préférait ne pas se voiler la face. Ils évoluaient dans deux mondes différents et il n'avait pas le droit de demander à Lorelaï de changer de vie. _ Je te propose de profiter de la fin de cette journée avant un retour à la réalité. Drix avait jeté un œil à la jeune femme avant de passer un bras autour des épaules de Rory. _ Oh et quoi qu'on en dise, je te trouve plutôt sexy dans mon tee shirt. Le jeune professeur avait fait un sourire malicieux avant de détourner le regard une nouvelle fois sur l'horizon.

le match opposera rory vs hendrix

hendrix g. dickens — lorelai daniels

J’étais extravagante. J’aimais les feux d’artifices et les grands évènements. J’aime quand la vie souffle quelque chose de beau, de merveilleux, d’improbable. J’ai grandi dans un monde d’argent, de tradition et d’apparence. Mais ce que m’offrait Hendrix, cela changeait complétement de l’univers dans laquelle j’avais évoluée. Je ne pouvais pas prétendre ne pas apprécier le fait d’avoir un vent d’air frais dans ma petite bulle de princesse. Au contraire. Depuis le début, c’était ça. Avec lui, c’était comme si je ne connaissais rien. C’était stupide, j’avais connu assez de chose dans ma vie pour savoir que les histoires d’amours n’existaient pas. Et pourtant, maintenant, je ne pouvais pas nier ce que je ressentais. Hendrix éveillait en moi une chose oubliée. J’avais fait partie de ces femmes qui pendant un temps avait cru au conte de fée. Et si mon cœur avait été brisé, je ne pouvais pas refuser l’attraction que j’éprouvais en face du très sexy professeur. Nos vies étaient différentes, complétement différentes mêmes, mais était-ce un obstacle majeur à notre relation ? Mais surtout, Hendrix était-il prêt à s’engager avec moi ? Sérieusement ? Je n’aurais su dire. Je ne voulais même pas savoir. J’aimais la légèreté du moment et voilà longtemps que j’avais laissé tomber l’idée d’être réellement en couple avec qui que ce soit. Peut-être les choses allaient changer, mais je ne ferais pas le premier pas. Je ne serais pas celle qui le dira en premier, où qui en fera la suggestion. De nouveau assise dans le sable, je ne peux m’empêcher de lui demander. Je n’ai pas une vie facile. Je suis toujours sous les feux des projecteurs. Je précise que je ne suis pas une star mondialement connu, mais mon statue à la télévision est assez imposant.

La réponse d’Hendrix me plait. Alors que je croise son regard, je le sens sincère. « - Quand je dis que je n’ai pas le temps, c’est une réalité. Avec tout ce que j’ai à faire, je ne peux pas me permettre de faire des détours simplement pour me reposer loin des regards. » Pour moi c’était l’inverse. La tranquillité, je ne connaissais que lorsque je disparaissais dans le nord de l’Inde ou au Mexique. Que lorsque je pouvais fumer un peu sans que ça soit complétement illégal. Hendrix avait beaucoup à apprendre de moi, et l’inverse était également possible. Une journée n’était pas suffisant. Attentive, je l’écoute presque avec un air rêveur. Je me surprends à l’imaginer derrière son bureau, en train de réciter un poème anglais complétement naze à des élèves paumées. « - Tu supposes bien. » Je ferme les yeux un moment, laissant ma tête retombée légèrement pour savourer les rayons du soleil.

Mes yeux s’ouvrent brusquement face à la question d’Hendrix. Pendant un instant, j’ai cru rêver. Mais sa question était vivante, réelle. Je me relève légèrement, mon expression est aussi paumée que les mots qui traversent mon esprit. Le silence, le voilà, retentissant. Non. Je n’en étais pas capable et pourtant, une partie de moi ne voulait pas le dire. Pas parce que j’avais peur de plus jamais le revoir, mais parce que je voulais croire désormais qu’un jour, j’en sois capable. Ma tête doit surement l’amuser. Il est rare que je perds mes mots, mais voilà. Il avait gagné. Savourant un nouveau baisé – qui m’empêche royalement de réfléchir – il me remercie. « - Je suis surprenante dans mon genre. » J’ai encore un amer gout de défaite, sans savoir pourquoi. Je souris, mais je pense encore à sa question. Finalement, je comprends où il veut en venir. Comme moi, il sait que nos mondes ne sont pas compatibles. Comme moi, il préfère jouer la carte de la sécurité et profiter sans s’attarder. « - La ferme. » Je posais ma tête contre lui, fermant un instant les yeux. Je laissais le silence prendre place avant d'ajouter, au beau milieu de toute cette douceur. « - C'est trop tôt, tu sais. Pour que je puisse te répondre. Mais si un jour tu ressens l'envie de me reposer la question. Si tu penses que c'est le bon moment, n'hésite pas. Et tu sauras. » Je me lève légèrement pour m'asseoir sur ses jambes. « - En attendant, je compte bien en profiter. » Mon sourire s'étire presque à l'infini, alors que je l'embrasse avec passion.