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| {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Ven 27 Nov 2015 - 17:05 | |
| ❝ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? ❞ You used to light me up, now you shut me down Hazel était perdue. Cette journée avait été des plus communes, jusqu'à ce que son monde s'écroule. Il lui en fallait peu, diraient sans doute certains. Mais s'il y avait bien un domaine dans lequel Hazel était encore fragile et novice, c'était celui de la famille. Car oui, Pacey et Louis étaient sa famille. Ils étaient ce qu'elle avait de plus cher, et pourtant, ils venaient de la détruire, de la réduire en miettes. Louis était bien gaffeur, et quelques mots de trop avaient réussi à l'anéantir. Cela faisait plus d'un an que sa vie avait changé auprès de Pacey, mais elle avait l'impression que tout n'avait été qu'un tissu de mensonges. Elle avait l'impression d'avoir été bernée, ridiculisée, moquée. Pacey et elle étaient amis de longue date, pourtant, mais elle se rendait à présent compte qu'elle ne connaissait réellement personne. Personne, pas même elle. Car si on lui avait dit, quelques années plus tôt, qu'elle serait anéantie par un homme qu'elle aimerait de tout son être, elle aurait éclaté de rire avant de retourner confectionner un joli collier de turquoises. Aujourd'hui, pourtant, la situation était à l'exact opposé de ce qu'elle aurait pensé quelques années auparavant. Et elle se sentait pathétique de dépendre d'un homme à ce point là. Pacey avait été une évidence, pourtant. Qui de mieux qu'un fidèle ami pour construire quelque chose de beau et durable ? Il était son rêve de toujours, celui dont elle avait eu besoin depuis bien trop longtemps. Il représentait tout cet avenir dont elle avait maintenant envie, il représentait tout l'amour dont elle était capable. Il avait été son âme sœur, son confident, son meilleur ami, son plus bel amant, sa constante, son évidence. Et maintenant, qu'était-il ? Il était un menteur, un profiteur, un pervers. Mais le pire, c'est qu'elle ne cessait pas d'aimer cet homme-là. Cela prendrait sans doute du temps, d'ailleurs, même beaucoup de temps. Elle ne tournerait jamais vraiment la page. Peu importe cette confiance brisée, Pacey avait été l'homme de sa vie, elle le savait. Elle ne croyait pas aux âmes sœurs multiples. La sienne, elle l'avait trouvée; mais elle l'avait trahie. Que de termes théâtraux, me direz-vous... Ce qui se passait à présent dans la tête d'Hazel était pourtant de cet acabit-là. Pacey avait été son seul homme, le seul auquel elle aurait tout donné, le seul auprès de qui elle avait accepté de se montrer dans un état grippal affligeant, le seul avec elle s'était imaginée finir sa vie. Car leur histoire était de ces belles histoires, de ces histoires grandioses et évidentes, éternelles, passionnées, porteuses d'une affection absolue. Maintenant, qu'étaient-ils ? Hazel avait cru aveuglément en Pacey et en leur relation. Tout, pourtant, apparaissait maintenant comme un immense mensonge. Si elle avait cru en Pacey et en ce qui les unissait, elle avait toujours beaucoup moins cru aux raisons qui auraient poussé le brun à l'aimer elle plutôt qu'une autre. Car qu'avait-elle de plus que toutes ces autres femmes qu'il aurait pu avoir ? Et maintenant, la seule question qui subsistait était : qu'avait-elle de plus que Neela ? La disponibilité ?
Car si elle avait très rapidement apprécié la meilleure amie de Pacey, elle n'en avait pas moins remarqué le charisme et la gentillesse de la jeune femme. D'elles deux, Hazel s'était clairement démarquée comme étant la plus coincée -à croire qu'elle avait un balai dans le cul, d'ailleurs. A ce moment-là, la bijoutière avait simplement imaginé la forte amitié qui liait son homme à la jolie brune : il fallait qu'elle fasse bonne impression auprès d'elle. Et puis, elle avait envie de s'entendre avec elle. Pacey lui avait tellement parlé d'elle que c'était devenu primordial pour la blonde de la connaître. Pourtant, maintenant, avec le recul de la révélation lâchée accidentellement par Louis, son imagination se laissait emporter par des dizaines de scénarios possibles. Neela était avec le maire d'Huntington Beach. Et si c'était la seule raison qui avait poussé Pacey à trouver quelqu'un, lui aussi ? Histoire de rendre la belle indienne jalouse, comme dans les séries pour jeune public ? Et s'ils continuaient d'entretenir uen relation cachée ? Après tout, ils vivaient ensemble, et tout d'un coup, cette donnée n'apparaissait plus si innocente... Et si... et si Maya était la fille de Pacey ?
Le chemin du retour fut un vrai supplice. Sa conduite n'était pas réellement concentrée et prudente. De toute façon, sa vision était floutée par les larmes de rage qui ne cessaient d'affluer. Elle se sentait tellement stupide. Pacey, pourtant, avait tenté de s'expliquer, mais elle devait admettre qu'elle n'avait pas réellement écouté. Ses mots lui étaient passés au travers. Elle avait vaguement entendu des phrases bidon, des justifications pré-fabriquées. Elle avait pris les transports en commun pour récupérer sa voiture. Sa glace, à laquelle elle n'avait pas touché et qui avait commencé à fondre, avait fini entre les mains d'un petit garçon de l'âge de Louis, qui se promenait avec sa grande sœur. Elle voulait s'enfermer chez elle et ne plus en sortir, disparaître jusqu'à ce que la peine s'éteigne enfin. Qu’adviendrait-il d'eux ? D'aussi loin qu'elle était concernée, Hazel considérait à présent cette année de bonheur achevée. Elle ne faisait plus confiance à Pacey.
Elle claqua la porte derrière elle et jeta, sans aucune forme de procès, talons et sac à main dans son entrée. Elle essuya ses larmes, noircissant la paume de sa main d'une magnifique trace de mascara. Mais avant qu'elle ne rejoigne sa cuisine, son regard s'arrêta, figé, sur le porte-manteau de son entrée. Il y avait une écharpe oubliée maintes et maintes fois par Pacey. Pendant des mois, elle s'était plu à croire qu'il l'avait laissée là délibérément, pour marquer son territoire et prouver à quiconque mettrait les pieds chez elle qu'elle était à lui. Elle avait été ridicule. Et de rage, elle arracha l'écharpe, qu'elle jeta dans une corbeille à papier toute proche. Direction la cuisine : elle se versa un grand verre d'eau, fixant, le regard vide, une famille qui jouait dans un jardin voisin. Un tissu de mensonges, ces familles. Il devait tromper sa femme, et leur enfant, de toute façon, n'était probablement pas le sien. Elle posa son verre vide avant d'ouvrir son frigo. Elle avait encore une demi-bouteille de vin rouge. Quelques instants plus tard, elle était affalée sur son canapé avec un verre de vin. Elle n'avait même pas pris la peine de se changer. Elle s'était couverte d'un plaid douillet. Elle ne comptait plus bouger avant longtemps -du moins, pas tant que sa bouteille de vin ne serait pas vide. Elle but son verre assez rapidement et s'allongea, roulée en boule sous sa couverture. Puis, silencieusement, elle se mit à pleurer.
Elle pensait à cette dernière année et à toutes les promesses qu'ils s'étaient faites. Autour du cou, elle sentait glisser le collier qu'il lui avait offert à Noël. Elle n'avait pas la force de l'enlever, et rien que cette idée la fit hoqueter de chagrin. Elle y avait cru. Elle y avait cru de toutes ses forces. Elle s'était jetée à corps perdu dans cette relation, persuadée d'avoir trouvé celui dont elle avait toujours eu besoin. Son seul regret, quelques jours auparavant, avait été de ne pas avoir sauté le pas plus tôt. Maintenant, c'était d'avoir fini par le faire. Et, alors que le soleil commençait doucement à décliner, emplissant son salon d'une lueur orangée, Hazel se laissait doucement partir dans un drôle de sommeil. Jusqu'à ce que...
Jusqu'à ce que l'on sonne à sa porte. Il ne faisait pas tout à fait nuit dehors, mais l'heure était déjà bien avancée. Hazel ouvrit les yeux, mais elle ne bougea pas. A cette heure-ci, il n'y avait pas un million de possibilités. Mais elle était déchirée entre l'envie de le voir et d'accepter la première justification pour prétendre que tout allait bien et repartir de plus belle, et celle de l'ignorer, sans doute par vengeance, mais avant tout par besoin de solitude. On sonna à nouveau. Lentement, courbaturée, Hazel se leva, réajustant le plaid sur ses épaules. Le pas lourd, elle se dirigea vers sa porte d'entrée et l'ouvrit. D'un œil morne, elle regarda Pacey. La scène pouvait d'ailleurs faire office de premier test : ses yeux, rougis les larmes, ne dégageait aucun sentiment. Elle avait probablement une haleine de vin, et elle devinait ses cheveux ébouriffés par son petit somme improvisé. Elle était pieds, et sa robe avait été relevée pendant son somme. C'était le plaid, placé sur ses épaules et maintenu par son poing posé sur sa poitrine, qui achevait le cliché. Silencieuse, elle le regarda à peine et fit demi-tour, laissant la porte ouverte pour qu'il puisse entrer à sa convenance. Aussi pathétique que ce soit, Hazel était rassurée par sa présence. Elle retourna dans le salon en traînant des pieds et se servit un nouveau verre de vin avant de se laisser tomber dans son canapé. Elle en but quelques gorgées, posa le verre et s'allongea à nouveau, se recroquevillant sous son plaid en fixant d'un regard inexpressif sa télé, grand écran noir placé juste en face d'elle. |
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Lun 11 Jan 2016 - 21:07 | |
| ATTENTION, CE POST N'A PAS ETE RELUS ET CORRIGEE.
if I was to talk away from you, my love could I laugh again ?
hazel karstark — pacey r. stark
Assis devant chez Neela, Pacey était en proie à des questions qu’il pensait ne jamais entendre. Il tapait nerveusement du pied sur cet escalier d’entrer, ne sachant quoi faire. Ne sachant que dire. Il avait encore du mal à réaliser ce qui s’était produit. Il fut une époque où Pacey s’était battu pour trouver une place en ce monde. Il avait tenté de reprendre sa vie en main, espérant que sa seule volonté serait à la hauteur. Il avait finalement réussi à se trouver un travail à l’hôpital et par la même occasion, il y avait trouvé le grand amour de sa vie. Cette histoire, elle lui réchauffait encore le cœur. Hayley lui avait appris à vivre dans un monde où il n’était pas question de passé et de futur. Dans un monde où chaque seconde comptait. Il l’avait aimé, sincèrement, avec toute la force qu’il avait, sachant avec certitude qu’un jour où l’autre elle finira par ne plus répondre à cette amour. Moins de deux ans, c’était tout ce qu’il avait eu, ce n’était pas suffisant, cela ne l’avait jamais été. Il n’aurait jamais cru, par la suite, rencontrer d’autres femmes, aimer d’autre femme et sans doute que sa relation avec Neela aurait eu une toute autre signification aujourd’hui si les choses avaient étés différentes. Plus Pacey y réfléchissait, plus il se demandait ce qui s’était réellement passé. Ce qui avait créer cette amitié, laissant de côté un amour qui avait pourtant été présent. Avec le temps, il se disait que cela n’avait aucun sens. Que deux personnes qui réussissaient à se compléter comme ils le faisaient n’aurait pas dû s’abstenir à cette amitié. Mais cela n’avait plus d’importance aujourd’hui. Il le savait. Car Neela n’avait plus en lui la place qu’elle avait occupée autrefois. Sa présence dans sa vie était désormais indéniable tant il savait qu’il pourrait toujours compter sur elle, mais il ne l’aimait plus de cette façon. Son cœur ne lui jouait pas des tours, il était au contraire certain de lui. Neela était sa meilleure amie, sa famille. L’une des rares personnes à être toujours là, après tout ce temps et il était tellement fière d’elle. Tellement fière du lien qui s’était développé entre eux. Mais il ne pourrait plus jamais l’aimer de la même façon qu’il l’avait aimé. Car Hazel avait pris possession de tout son être, de tout son âme et il le savait. Il le savait depuis le jour où il avait regardé au-delà du mur qu’il s’était construit après la mort d’Hayley.
Hazel était comme ce parfum agréable, qui nous suit de jour en jour et qui nous pousse à sourire. Elle était présente, elle est toujours présente et le serait encore à l’avenir. La première fois qu’il l’avait vu, il était entré dans sa boutique, stressé et indécis face à la bague à choisir. « - Je veux quelque chose d’éternelle. » avait-il dit. « - Quelque chose qui gardera de son éclat au fil des ans. » Et Hazel avait compris. Elle avait trouvé. Elle avait saisi ce qu’il voulait comme si elle pouvait lire en lui. Et même si par la suite, ils n’avaient fait que parler de choses et d’autres sans entrer dans les détails, leur petite pause-café ensemble avait générer une histoire qui s’était transformé en un véritable conte de fée. Il aurait pu être avec elle dès le départ, mais peut-être était-ce son destin que de vivre d’autres choses avant de pouvoir se donner tout entier à elle. Hayley lui avait appris à aimer sans limite, à tout donner, là où Neela lui avait montré le plaisir du quotidien, des surprises de tous les jours. Chacune lui avait apporté tellement, mais ces histoires-là avait une fin. Là où avec Hazel, Pacey n’en prévoyait aucun. C’était la bonne. Il l’avait tellement dit et répétait ces derniers mois. Il l’aimait, c’était aussi simple que ça.
Finalement, Pacey se leva, commençant à marcher nerveusement. Louis était là-haut, et il était pas mal secoué par tout ce qui s’était passé. L’infirmier était tellement en colère contre lui, qu’il avait fini par se défouler sur son fils, comme un crétin. S’il n’avait pas parlé, peut-être que les choses seraient différentes, mais Louis n’avait rien fait de mal. Il avait dit vrai, tout simplement. Mais Pacey stressait. Hazel devait se sentir trahis et pourtant ce n’était pas le cas. Il n’avait pas menti, vraiment. Il n’avait pas fait exprès de lui cacher quoi que ce soit, il pensait vraiment ce qu’il disait. Neela n’était que son amie, le reste n’avait pas de réelle importance. Mais maintenant, il devait lui dire les détails. Lui dire la vérité. Il aurait aimé ne pas à le faire, mais ce qui l’effrayait le plus, c’était le reste. Si Hazel voulait savoir pour Neela, sans doute voudrait-elle savoir plus encore sur lui. Et le passé de Pacey était un mystère très peu révélé. Outre sa ville natale et quelques mots brefs sur son enfance à Hartford, il n’avait rien dit. Ses parents étaient morts, elle le savait. Il avait des sœurs jumelles en Europe avec qui il avait perdu contact, elle le savait aussi. Mais rien d’autres. Et Pacey ne voulait pas parler de tout ça, il refusait. Il avait trop peur.
Il grogna. Puis attrapa son vélo et se mit en route. Le vent foutait son visage alors qu’il réfléchissait à ce qu’il devait dire. Il ne pouvait pas laisser cette journée s’achever sur cette note horrible et amère. Il se devait de lui parler, d’essayer d’arranger les choses. Le fait qu’il l’aimait devait être suffisant, non ? Rapidement, il se retrouva dans sa rue. Rapidement, il se retrouva devant sa porte. Il resta là une fraction de seconde, le temps de réfléchir, le temps de douter. Peut-être devait-il lui laisser du temps, peut-être pas. Peut-être n’allait-elle pas lui ouvrir, peut-être n’était-elle pas là. Finalement, après avoir prévenu de sa présence, la porte s’ouvrit.
A quoi s’attendait-il ? Hazel se contenta de le regarde un moment avant de laisser l’infirmier là où il était sans rien toucher. Son regard, son état, son visage, tout bloqua Pacey qui n’arriva pas à aligner trois mots. Finalement, lorsqu’il comprit qu’elle n’allait pas l’empêcher d’entrer que cette porte allait rester ouverte, il fit un pas en avant. Par précaution, il ferma derrière lui avait de chercher la jeune femme du regard. « - Hazel, s’il te plait… » Il s’était assis sur la table basse, pour être bien en face d’elle, pour pouvoir être proche d’elle. Cette indifférence le tuer, vraiment. Il ne supportait pas, il ne supportait pas le silence. « - Parle-moi… » Il se sentait d’un coup si faible, comme s’il avait perdu une partie vitale de sa propre personne. Aucun mot ne lui venait à l’esprit, il ne savait pas quoi dire pour arranger la situation. Pourtant, il y avait des tas de choses à raconter, des tas de choses qui ne demandaient qu’à sortir. « - Je sais que je n’aurais pas dû te cacher que Neela était mon ex, je suis désolé, mais ça n’avait vraiment aucune importance. Vraiment, c’est mon amie. Je ne pensais pas… » Il remua la tête négativement. « - Je ne cherchais pas à te cacher quoi que ce soit, vraiment. »
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Mer 13 Jan 2016 - 2:01 | |
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If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? Pacey Stark & Hazel Karstark
C'était difficile de croire qu'on pouvait être détruit en aussi peu de temps. Elle le savait pourtant; on lui avait appris la mort de ses deux parents lorsqu'elle était à la fac. On l'avait tirée du sommeil pour lui annoncer la pire nouvelle qu'on avait jamais eu à lui annoncer. Alors, oui, elle savait déjà que quelques instants pouvaient faire basculer une vie. Mais secrètement, elle avait espéré qu'une fois serait suffisante. On ne lui avait pas annoncé la mort d'un proche, grands dieux, non, et heureusement. Pourtant, elle semblait en être tout aussi affectée. Pacey représentait tout pour elle. Il représentait la fin d'un passé solitaire, le début d'une nouvelle ère, un présent tout doux, un avenir envisageable. Et là, tout s'était écroulé. Elle s'en voulait presque plus qu'elle ne lui en voulait à lui. Enfin, elle ne savait pas trop lequel des deux elle détestait le plus, à présent. Elle se haïssait d'avoir été assez naïve pour croire qu'un homme comme Pacey puisse vouloir d'elle alors qu'il vivait avec Neela Meyers. Si cette dernière avait impressionné Hazel dès qu'elles s'étaient rencontrées, elle n'avait pourtant pas eu l'idée une seule seconde qu'elle pouvait avoir eu une relation avec Pacey. Etait-ce là de la jalousie mal placée de sa part ? Allait-elle trop loin en s'imaginant tous ces scénarios ? Elle n'avait même pas le recul pour se poser les questions. Tout ce qu'elle voyait, c'était le mensonge de Pacey... ou son omission ? Peu importait le terme; elle était blessée à un point qu'elle n'aurait jamais osé imaginer. Plus elle y réfléchissait, pourtant, plus les choses lui paraissaient logiques : Neela n'était pas n'importe qui. C'était chez elle qu'il habitait, avec Louis. C'était sa meilleure amie, cette place sacrée à laquelle elle ne pourrait jamais la concurrencer. Tout ce qu'elle lui offrait de plus, c'était son corps; mais même maintenant, elle en doutait. Si ça se trouvait, il l'avait trompée tout au long de leur relation. Elle se refusait à le croire, pourtant. Elle pensait connaître Pacey; pouvait-il être si différent de la personne qu'elle avait côtoyée si longtemps ? Le Pacey qu'elle connaissait ne lui aurait pas fait de mal intentionnellement. Il ne se serait pas mis avec elle si elle n'était pas persuadé du bien-fondé de leur relation. Mais, malgré toutes les bonnes intentions, une chose pouvait faire basculer le meilleur des hommes : l'amour. Et sa plus grand peur, maintenant, était de l'entendre dire, maintenant ou dans deux ans, qu'il n'avait jamais cessé d'aimer Neela. Qu'il l'aimait aussi, elle, mais que ce n'était pas pareil. Qu'il s'était refusé à le croire, mais que la femme de sa vie était sa meilleure amie, celle qui l'avait hébergé au moment où il en avait besoin. Elle n'était que la troisième personne, de passage dans l'histoire, juste pour trouver ce bonheur qu'il vivait avec Neela. Ils le réaliseraient tôt ou tard, sans doute : elle n'aimait pas Imran comme elle aimait Pacey, et il ne l'aimait pas elle comme il aimait Neela. Elle ne pourrait pas réellement l'en blâmer. Par contre, ce serait bel et bien la dernière fois qu'elle croirait en ces conneries. Elle ne tomberait plus jamais amoureuse. Elle avait trop mal pour ça; elle l'aimait trop pour ça.
Aucune réelle surprise lorsque c'est sur lui qu'elle ouvrit la porte. Ils habitaient assez près de l'autre pour qu'il soit venu au moment de jeter ses poubelles -et si vous la pensez bien négative, vous avez raison. Elle n'eut pas le courage ou la force de lui claquer la porte au nez. Elle n'y arriverait pas. Alors, le regard vide, elle repartit s'écraser dans son canapé. Elle avait la bouche sèche, les paupières collantes, le nez bouché. Fixant la télé, elle finit par le voir s'asseoir sur sa table basse, juste dans son champ visuel. « Hazel, s’il te plait… » Lui non plus n'avait pas très bonne mine. Elle n'aimait pas ça. Il devait réellement croire ne plus être amoureux de Neela. Tout comme Ted Mosby avait oublié sa Robyn : très mal. Elle regardait fixement sa jambe, trop amorphe pour répondre quoi que ce soit. Que pouvait-elle dire ? Que voulait-il entendre ? « Parle-moi… » Elle ferma les yeux alors que les larmes lui montaient. La vérité, c'était qu'elle ne savait pas quoi dire. Elle voulait se cacher sous son plaid, et qu'il la serre très fort. Elle voulait qu'il lui dise que tout irait bien, et elle voulait qu'il lui dise que rien de tout cela n'était vrai. Elle voulait le voir disparaître, l'empêcher de lui briser le cœur, trouver un moyen de se protéger. Mais elle le savait, il était déjà trop tard. Elle l'aimait beaucoup trop pour ça. « Je sais que je n’aurais pas dû te cacher que Neela était mon ex, je suis désolé, mais ça n’avait vraiment aucune importance. Vraiment, c’est mon amie. Je ne pensais pas… Je ne cherchais pas à te cacher quoi que ce soit, vraiment. » Peu importe ce qu'il semblait dire, rien ne semblait en passe de la rassurer. Tout venait pourtant de se confirmer : Neela était bel et bien son ex-copine. « Et pourtant, c'est Louis qui me l'apprend », dit-elle, la voix tremblante, rouvrant ses yeux embués par ses larmes. « Comme quoi, la vérité sort de la bouche des enfants. » Elle n'arrivait pas à le regarder, à lever ses yeu vers son visage. Elle avait peur de ne plus le reconnaître, elle avait peur de voir un autre homme, un homme qui ne l'aimait pas, qui ne l'aimait plus, qui aimait Neela. Elle était pétrifiée, terrorisée. « Tu l'as aimée ? » Elle... elle ne savait plus ce qu'elle voulait entendre. Peut-être qu'il ne l'avait jamais aimée, qu'ils n'avaient jamais été compatibles que pour autre chose que cette amitié qu'ils partageaient aujourd'hui. « Pourquoi vous vous êtes séparés ? » Elle tira son plaid au-dessus de son visage. Elle ne voulait plus rien voir. Juste fermer les yeux, le savoir à côté d'elle. Dans un état pareil, il était le seul à pouvoir la consoler. C'était ridicule, hein ? Il était la seule personne qui pourrait soulager cette peine qu'il lui avait causée. « C'était quand ? Il y a eu d'autres femmes ? » Elle avait connu Haylay, elle avait vécu leurs fiançailles comme celles de dizaines d'autres couples. Elle avait toujours aimé ces moments-là, participer à l'avenir d'un couple, au début d'une nouvelle page. Lorsqu'elle avait vu Pacey pour la première fois, il était un homme heureux, amoureux. Elle n'aurait jamais pensé qu'il perdrait celle qui deviendrait sa femme, et encore moins qu'elle en tomberait amoureuse. Mais maintenant, Hazel réalisait qu'aucun bijoutier ne ressentirait pour eux ce qu'elle avait ressenti pour Haylay et lui. Jamais elle ne serait la fiancée.
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Lun 29 Fév 2016 - 16:18 | |
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if I was to talk away from you, my love could I laugh again ?
hazel karstark — pacey r. stark
Il ne lui avait pas menti, Neela était important à ses yeux. C'était sa meilleure amie, sa confidente. Il avait beaucoup de respect pour elle, beaucoup d'amour même, mais dans un sens très familial. Depuis qu'il avait quitté sa ville natale, il avait eu tendance à croire qu'il serait toujours seul contre le reste du monde. Par la suite il avait trouvé une femme et Louis avait fait son apparition. Neela faisait partie de son monde, de sa vie, parce qu'elle était le genre de connaissance qu'il ne voulait jamais abandonner. Le genre de personne qu'il voulait conserver, protéger. Il y avait un moment où elle était sa copine et il avait aimé de façon romantique et passionnée, mais finalement, cela n'avait pas duré. Il ne saurait dire pourquoi, ni comment les choses avaient changé, mais c'était mieux ainsi. Il préférait largement la relation qu'il avait avec Neela aujourd'hui, que celle qu'ils avaient eue pendant les mois où ils avaient formé un couple. Sans doute était-ce parce qu'il s'était fait à l'idée qu'il n'aimerait plus jamais comme il avait aimé une fois et lorsque tout c'était fini, sans qu'ils se séparent vraiment, Pacey avait vu en Neela la confirmation de cette pensée. Cette même pensée qui s'était rapidement brisé lorsqu'il avait croisé Hazel dans ce bar. C'était différent, tellement différent. Plus fort encore, comme si tout ce qui s'était passé auparavant n'avait aucune valeur face à ce qui se produisait maintenant. Pacey se sentait reconnaissant, parce qu'il avait eu l'occasion de vivre deux grandes amours en une vie. Il était hors de question que sa bêtise brise sa relation avec Hazel. Elle avait trop de valeur à ses yeux. Les choses s'étaient si parfaitement passées depuis ce soir-là que Pacey se sentait trahi par lui-même. Comment avait-il pu être si stupide ? Si naïf ? Quelque part, il avait oublié. Ils avaient petit à petit effacé cette histoire avec Neela. L'infirmier n'était pas quelqu'un de compliquer. Il n'était pas du genre à prévoir les choses à l'avance, à lire entre les lignes, à créer des histoires et des problèmes pour l'amusement. Il pensait de manière très logique, évitant le plus souvent toute cause de combat. C'était un gentil, comme beaucoup le disaient.
Un gentil qui ne baissait pas les bras et qui n'avait pas attendu très longtemps avant de courir jusqu'à chez Hazel pour dire quelque chose. Il ne savait pas quoi, il ne savait pas comment, mais il devait essayer. Il devait tenter. Le plus vite serait le mieux, car Pacey ne voulait pas que l'imagination d'Hazel prenne le dessus. Il avait merdé, il le savait. Il n'avait rien dit alors qu'il aurait dû. Mais était-ce si impossible à croire qu'il n'avait pas pensé à mal ? Qu'il voulait simplement se protéger d'une possible tension ridicule ? Il n'avait pas conscience que la façon dont il traitait Neela pouvait porter à confusion. Il était naturellement ainsi avec elle, sans arrière-pensée. Maintenant, en voyant comment cela affectait Hazel, Pacey senti un battement de son cœur être douloureux. Il ne voulait pas lui faire ça, il ne voulait pas la voir dans cet état. Il voulait simplement qu'ils restent ensemble et qu'elle comprenne qu'il n'y a rien à craindre.
Il baissa la tête quand Hazel mentionna Louis. Pacey n'en voulait pas au garçon, après tout il n'avait pas à mentir lui ou à cacher la vérité. C'était un enfant qui racontait juste ce qu'il avait vécu, ce qu'il avait vécu et Neela avait eu un gros impact sur sa vie. « - Je suis désolé… » Il se passa la main sur le visage, rapidement, détournant le regard. Il n'arrivait pas à supporter de voir Hazel comme ça. De voir ses larmes. Il sentait son corp tremblait, mais faisait de son mieux pour ne rien montrer. Avec sa carrure, cela pouvait passer inaperçu. Elle lui demanda alors s'il l'avait aimé. Pacey fronça les sourcils. « - Oui. » Sa voix était sincère, mais quelque peu brisé quand même. Il ne savait pas quoi dire, alors il disait la vérité. C'était son gêner de toute façon, il ne sortait pas avec des femmes pour l'amusement et sa relation avec Neela avait été sincère. Hazel ne tarda pas à lui demander pourquoi ils avaient rompu et Pacey répondit très rapidement, un peu énervé tout de même de devoir se justifier. « - Je sais pas, nous n’étions pas faits pour être ensemble de cette façon. Je n’en sais rien, ça s’est fait, c’est tout. » Il se leva, commençant à marcher dans le salon de la bijoutière. « - Non, non, Hazel ne commence pas à croire que je te cache une liste interminable de conquête, je ne suis pas comme ça. Je… J’avais peur, ok ? J’avais peur que si je te le disais, ça allât… je ne sais pas, t’empêcher de me donner une chance. J’étais stupide et je n'ai pas pu rattraper le coup, j’ai juste laissé couler. Je pensais que ce n’était pas important, je te le jure. » Il était debout, fixant Hazel. Il avait peur de s’approcher de nouveau, c’est encore plus stupide, non ? « - Je t’aime Hazel, s’il te plaît. Crois-moi. »
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Ven 4 Mar 2016 - 2:56 | |
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If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? Pacey Stark & Hazel Karstark
Depuis qu'elle avait entendu ces quelques mots et pris conscience de leur signification, Hazel s'était enfermée dans une bulle protectrice. Elle n'arrivait plus à penser, elle n'arrivait plus à distinguer le vrai du faux, la vérité de l'imaginaire. Elle avait conscience de frôler le ridicule, mais il était une barrière qu'elle n'arrivait plus à franchir dans le sens inverse. Elle avait sombré dans ses pires angoisses, celles qu'elle s'était refusée de vivre depuis la disparition de ses parents. Le travail et ses bijoux avaient toujours su la contenter; pourquoi s'était-elle évertuée à chercher davantage ? Elle s'était trop approchée du soleil, et maintenant, c'était la chute libre. De retour sur Terre sans parachute ou aucune sorte de sécurité. Elle avait beau essayer de se convaincre de l'absurdité de sa réaction, rien n'y faisait. Elle ne cessait d'imaginer toutes sortes de scénarios plus ou moins vraisemblables, tous s'accordant sur un seul point : Pacey finirait par choisir Neela. Alors, le plus simple serait sans doute de lui faciliter la tâche en le quittant elle-même ? Il pourrait toujours lui assurer l'exact opposé de ses pires cauchemars, quelque chose s'était brisé en elle. La confiance qu'elle avait en lui, sans doute. Elle ne pouvait pas s'ôter de l'esprit l'idée qu'il lui avait caché cette information pour une raison, et cette raison ne pouvait qu'être Neela elle-même. Et si jamais elle n'arrivait à le croire à nouveau, alors il lui faudrait sans doute mieux mettre un terme à cette histoire dès maintenant, quoi qu'elle ait signifié aux yeux du brun. « Je suis désolé… » répétait-il inlassablement sous l’œil indifférent de la jeune femme. De toutes ses forces, elle voulait croire en ses excuses. Elle croyait en sa bonne volonté et à sa sincérité, mais maintenant qu'elle avait cette image de Neela dans les bras de Pacey, elle ne croyait plus à aucun avenir partagé. En quelques instants seulement, cette femme était passée d'une alliée à une ombre obscure qui voilait tous les projets qu'elle avait pu s'imaginer vivre avec Pacey. « Arrête de t'excuser. J'ai compris que t'étais désolé, et je doute pas que tu le penses... pour l'instant. » Car qu'en serait-il dans quelques semaines, quelques mois, quelques années ? C'était un acte manqué. Il n'avait pas pu juste oublier de lui mentionner cette information. Tôt ou tard, il réaliserait qu'il n'avait jamais cessé d'aimer Neela, et qu'elle, petite bijoutière de passage, n'aurait été que ça... une petite bijoutière de passage dans sa vie. Du coin de l’œil, Hazel le voyait s'agiter, perdre patience, peut-être. Elle voulait le rassurer et se rassurer elle-même, mais c'était au-delà de ses forces. « Oui. » Oui, il l'avait aimée. Sa voix avait tremblé sur ce simple mot, et maintenant, une autre question brûlait les lèvres d'Hazel. Elle ne voulait pas la poser, pourtant. Elle avait trop peur de la réponse. Elle la gardait pour plus tard, elle la gardait pour l'achever. « Je sais pas, nous n’étions pas faits pour être ensemble de cette façon. Je n’en sais rien, ça s’est fait, c’est tout. » Drôle d'explication, se disait-elle, paralysée sous son plaid. Mais quelle réponse avait-elle attendue, au juste ? Des âmes sœurs se séparaient pour des bêtises, mais finissaient toujours pas se retrouver. Elle voulait être sûr qu'ils n'avaient laissé aucun regret derrière eux... et elle se moquait que cette conversation tourne à l'interrogatoire. Elle avait besoin de sincérité et de réponses, elle avait besoin de savoir, elle avait besoin de l'entendre expliquer. Et, quelque part, elle avait besoin de le savoir prêt à répondre à ses pires angoisses, prêt à sacrifier sa soirée parce qu'elle comptait au moins un peu. « C'est... c'est tout ? Il n'y a rien eu ? » Rien qui aurait pu les faire arrêter leur histoire trop brusquement, rien qui aurait pu leur apporter remords et regrets ?
Ce n'est que lorsqu'il se leva qu'elle se décida à lever son regard sur lui. Il ne semblait décidément pas dans un meilleur état qu'elle, et même si ça lui faisait du mal de le découvrir ainsi, elle était égoïstement au moins un peu rassurée. Qu'importe l'avenir; à cet instant précis, il ne semblait décidément pas prêt à la laisser partir et, quelque part, c'était déjà une petite victoire sur les peurs que son imagination lui imposait. Silencieuse, Hazel l'écouta parler sans détourner son regard de lui. Il parlait, il parlait, et elle écoutait, sagement. Elle croisa son regard, et ça lui retourna l'estomac. Elle l'aimait tellement, ce regard. Elle aimait tout l'amour qu'elle y avait lu, tout cet amour qu'elle avait peur de perdre. Et, à cet instant précis, c'était de peur et de tristesse qu'il était empreint. « Je t’aime Hazel, s’il te plaît. Crois-moi. » Elle le croyait... mais ces mots ne raisonnaient plus comme avant. Ils avaient un goût de désespoir, un goût de dernier appel. Il ne voulait pas la perdre, pas maintenant. Alors, doucement, elle sortit une main de sous son plaid pour qu'il s'approche et s'assoie à côté d'elle, par terre ou sur le canapé -s'il le fallait, elle bougerait. Elle voulait juste sentir sa main dans la sienne, elle voulait lire dans son regard tout ce qu'elle avait à y lire. Elle voulait passer sa main sur ce visage abîmé par ce chagrin qui la dépeçait elle-même à petit feu. « Je t'aime aussi, Pacey. Mais... » De nouvelles larmes vinrent glisser le long des sillages formés par leurs prédécesseures. « J'ai peur, maintenant. J'ai peur que... Pacey, réponds moi sincèrement. Tu l'aimes encore ? » Maintenant qu'il s'était approché d'elle, elle pouvait sentir son souffle saccadé contre sa joue. Elle lui prit la main et la serra fort dans la sienne avant d'y déposer un baiser. Ce n'est qu'en fermant les yeux qu'elle eut le courage de continuer. « Est-ce que t'as cru un seul instant aux projets qu'on faisait ? Ou est-ce que j'étais la seule à me les imaginer de toutes pièces ? »
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Ven 17 Juin 2016 - 18:07 | |
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if I was to talk away from you, my love could I laugh again ?
hazel karstark — pacey r. stark
Il ne pouvait pas rester dans le doute, attendre que le temps passe sans parler à Hazel. Elle avait besoin de l'entendre, il avait aussi besoin de se défendre. Ce que Louis avait dit avait suffi à plonger la jeune femme dans une conception qu'illusoire de ce qu'était vraiment la réalité. Il n'avait pas menti parce qu'il cachait quelque chose avec Neela, il n'avait rien dit parce qu'il ne voulait pas compliquer les choses. Il savait bien ce que les gens pensaient quand il savait pour eux. Quand ils les voyaient aujourd'hui, ils disaient souvent qu'ils devraient se remettre ensemble. Qu'ils sont faits pour être ensemble. Ce n'est pas le cas. Pacey et Neela avaient tourné la page d'une façon très naturelle et simple. Oui, ce qu'ils avaient vécu étaient forts, mais cela les avait aussi conduits à être ce qu'ils sont aujourd'hui : des amis. Des confidents. Une famille, solide ensemble contre les problèmes de la vie. Maintenant, tout semblait être remis en question, comme si Pacey avait un choix à faire. Mais ce n'était pas le cas. Il n'avait pas à choisir entre sa famille et celle qu'il aime. Le futur qu'il désirait, était constitué de ces deux incroyables femmes et jamais il ne trahirait l'une pour l'autre. Pacey n'était pas un enfant. Il savait ce que son cœur désirait. Et son cœur voulait Hazel dans sa vie. Voilà des semaines qu'il pensait sérieusement à lui faire sa demande. Des semaines qu'il rêvait d'un futur tout à fait merveilleux. Louis avait inconsciemment mis en pause tout ça, simplement avec des mots. Il avait dit la vérité, une vérité, que Pacey avait laissée de côté. Ce n'était pas ça qui allait détruire l'avenir que Pacey voulait construire. Cela ne pouvait pas être aussi stupide. Hazel allait le comprendre, il allait lui faire comprendre. Voilà pourquoi il ne baissait pas les bras. Voilà pourquoi il était désormais là, avec elle. Parce qu'il sentait, au plus profond de lui-même, que leur histoire était éternelle.
Plus les minutes passaient, plus il avait peur. Peur de perdre Hazel qui s'éloignait de plus en plus. Elle avait tort, tort de lui en vouloir, mais il comprenait aussi que quelque part, il lui avait brisé la confiance aveugle qu'elle lui portait. Pacey était prêt à tout pour arranger les choses, vraiment. Quelles que soient ses conditions, il était prêt à les accepter. Il voulait aussi qu'Hazel comprenne que ce qu'il avait fait, c'était par peur. Une peur stupide, certes, mais une peur réelle. Elle ne lui aurait sans doute pas donné la chance qu'il avait saisie, si elle avait su dès le départ qui était Neela. Peut-être dira-t-elle le contraire, mais Pacey savait. Il l'avait vu tellement de fois qu'il préférait garder pour lui ce nom qui l'avait un jour lié à Neela. Elle n'était plus son « ex » depuis longtemps. Elle était son amie, sa meilleure amie. Si Hazel voulait la vérité, elle allait l'avoir. Jusqu'ici, il s'était efforcé d'être le plus vrai possible. Il lui cachait des choses, oui, mais si c'était de Neela dont elle voulait parler, alors soit. Oui, il l'avait aimée. Ils avaient vécu quelques choses, eux aussi. Pour beaucoup, Pacey et Neela s'étaient trouvés comme deux âmes sœurs, parfaitement, construisent pour être ensemble. Mais finalement, cette sensation d'être fait pour quelqu'un, s'était avéré être différent pour eux. Ils étaient bien ensemble, c'était vrai. Sauf qu'à un moment donné, quelque chose avait changé. Comme si finalement, les sentiments qu'ils portaient l'un à l'autre n'étaient pas ceux dont les histoires d'amour parlaient. Ils seraient toujours proches, quoi qu'il arrive. Prêt à être là pour le meilleur comme pour le pire. Mais Pacey n'était pas jaloux d'Imran et Neela n'était pas jalouse d'Hazel. Ce qui avait existé par le passé, avait évolué pour être quelque chose de pure et de sincère. Ils étaient heureux d'être des amis, à être simplement là quand l'autre en a besoin. Il ne reste aucune arrière-pensée, aucun regret vis-à-vis d'autres fois. Le présent comptait tellement plus que le passé.
« - Non, rien… » Il cherchait, vraiment, au plus profond de ses souvenirs, quelque chose qui aurait pu mettre un terme à son histoire avec Neela. Tout ce dont il se souvenait, c'est d'une discussion, d'un léger gène vis-à-vis d'une distance prise tout à fait naturellement. Ils n'avaient pas rompu de façon conventionnelle. Il n'y avait pas eu de pleurs, de cris, de disputes.
Il ne voulait pas perdre Hazel. Il ne voulait tellement pas la perdre. La peur commençait à l'envahir petit à petit et il sentait qu'il perdait patience. Qu'il ne pourrait pas supporter cette situation très longtemps. Il l'aimait tellement, était-ce si difficile à croire ? Il voulait la convaincre, sans savoir ce qui devait dire. Quel mot était le plus approprié pour la rassurer ? Lequel pourrait faire pencher la balance de son côté ? Pourquoi le fait de l'aimer n'était pas suffisant ? Hazel lui fit signe de se rapprocher et il osa, il osa se poser à ses côtés. Il osa prendre sa main dans la sienne et attendre ses mots. Son visage s'illumina brièvement alors qu'elle lui avoua l'aimer aussi. Sauf qu'il y avait un « mais » à la fin de sa phrase. Il ne supporta pas les larmes qui coulèrent le long de son visage et qu'il tenta d'arrêter d'une main légèrement tremblante. Sa question, elle était difficile. Elle était douloureuse. Il ne pouvait pas dire non, mais il ne pouvait non plus lui laisser croire que c'est un amour similaire au siens. Ce n'était pas le cas. « - Non, non, hey… Regarde-moi. Hazel. Je crois en nous. » Il prit son visage entre ses mains, espérant trouver un moyen d'arranger la situation. « - Je crois en nous plus que toute autre chose au monde, tu m'entends ? » Il sentit qu'il pleurait aussi. Qu'il ne pouvait pas retenir la tristesse qui l'envahissait. Elle lui parlait comme si c'était fini, ce n'était pas le cas. Ce ne pouvait pas être le cas. « - Je t'aime. Toi et personne d'autre. » Encore une fois, il ne pouvait pas être plus sincère que ça. Tout son corps ne respirait que son nom. « - Oui, il y a eu quelque chose avec Neela, mais ce n'était rien. Ce n'était pas l'amour. » Du moins, pas l'amour qu'il vivait aujourd'hui pour Hazel et qu'il avait connu par le passé. Pensait à Hayley à ce moment précis lui brisa davantage le cœur que ce qu'il avait imaginé. « - Crois-moi. J'ai connu l'amour autrefois et je l'ai perdue. Je ne pensais plus jamais ressentir quoi que ce soit depuis, mais Hazel, tu as tout changé. S'il te plaît, ne laisse pas une stupide erreur de ma part tout gâcher. »
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Dim 19 Juin 2016 - 1:59 | |
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If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? Pacey Stark & Hazel Karstark
En quelques heures à peine, il semblait à Hazel que son monde entier s'était écroulé. Avant de remettre en cause la sincérité de Pacey, c'était sa confiance dont elle doutait plus que tout. Elle n'avait jamais vécu de relations telles que celle qu'elle et Pacey avaient. Elle s'était donnée à lui toute entière, corps et âme, et se sentait trahie au-delà de ce qui aurait pu paraître raisonnable. Pour la toute première fois de sa vie, elle s'était sentie aimée pour ce qu'elle était et qui elle était. Il avait accepté la personne qu'elle était, le bon comme le mauvais, ses insécurités et ses rêves. Pourtant, il lui semblait, avec cette révélation nouvelle et sans doute à tort, qu'il avait sa naïveté pour lui cacher ce qu'elle aurait préféré savoir. Elle ne pouvait pas le blâmer d'avoir connu d'autres femmes avant elle; elle avait connu Hayley, d'ailleurs, et même maintenant qu'elle était aux côtés de Pacey, elle éprouvait une sympathie et une affection immenses pour la maman de Louis. Pourtant, cette information sur laquelle le garçon avait fait la lumière semblait bien loin de ce cas de figure. Il aurait du le lui dire. Le fait qu'il lui ait caché leur relation tout ce temps ne pouvait pas être anodin, si ? Et si... et si, pendant ces années, il s'était simplement joué d'elle ? Elle n'y aurait probablement vu que du feu, aveuglée par l'amour qu'elle avait pour Pacey et la dévotion qu'elle lui portait. Elle ne pouvait pas croire qu'il lui ferait du mal volontairement. Et inconsciemment, alors ? La voilà, maintenant, sa plus grande peur : le voir repartir avec son ex-copine, qu'il n'avait en réalité jamais cessé d'aimer. Comment faire face à une telle angoisse, à un tel manque de confiance ? Car ce n'était pas en Pacey qu'elle n'avait pas confiance. C'était en elle-même. A ce moment précis et depuis que Louis lui avait appris la vérité, Hazel ne pouvait s'empêcher de se comparer à Neela. Neela, sa meilleure amie, celle avec qui il partageait tout, et visiblement encore plus. Neela, le grand médecin qui avait fait de longues études, appréciée de Louis, maman d'une petite fille qu'elle élevait avec le maire de la ville. Si Hazel avait un esprit de compétition plus qu'aiguisé lorsqu'il s'agissait des affaires, elle était loin d'être aussi fière lorsque cela concernait sa vie privée. Elle ne se mettait d'ailleurs pas en compétition avec Neela, en réalité. Elle se comparait simplement à la perfection qu'elle représentait à ses yeux alors qu'elle, Hazel Karstark, n'était qu'une californienne née et élevée à Huntington Beach, qu'elle n'avait jamais quitté. Elle n'avait même réussi à finir ses études et avait repris la boutique de ses parents, qui avaient tracé sa route pour elle. Elle n'avait pas eu à faire de choix ou à se battre pour ce train de vie qu'elle menait aujourd'hui. Hazel n'avait aucun mérite pour rien. Elle ne sauvait pas de vies, elle ne soutenait pas de maire, elle n'élevait pas d'enfant, non, rien de tout ça.
Alors oui, la comparaison était aisée et douloureuse, et Hazel était obnubilée par tout ce qui pouvait donner du mérité à Neela ou le lui en retirer. S'il devait choisir qui méritait son amour, à qui Pacey le donnerait-il ? Certainement pas à elle. Et c'était une réalité qui se révélait à elle seulement maintenant qu'elle avait pris conscience de l'amour qu'il avait autrefois pu lui porter. Ce manque de confiance se ravivait en elle en une peur malsaine dont était témoin Pacey. « Non, rien… » répétait-il pour la rassurer. Mais Hazel, allongée sur son canapé, tremblait de tout son être, fatiguée par son obsession et les pensées qui l'assaillaient. Elle tenait à Pacey plus que tout au monde, et elle lui aurait tout donné s'il le lui avait demandé. Il ne faisait pas partie de sa vie, il était devenu sa vie. Elle n'imaginait plus son avenir sans lui. Le contact de leurs deux peaux la rassura brièvement. Elle ne voulait pas le perdre. Pourtant, elle n'arrivait pas à rester stoïque face à cette relation passée. Par dessus tout, Hazel voulait être rassurée. Pourtant, elle ne savait pas comment s'y prendre. Alors, elle était maladroite. « Non, non, hey… Regarde-moi. Hazel. Je crois en nous. » Elle renifla pathétiquement alors qu'il encadra son visage de ses mains douces. Plongée dans ce regard bleu qu'elle aimait tant, elle ne pût que constater que son cœur manquait un battement. Elle l'aimait, et elle le croyait. Elle passa brièvement une main hésitante sur la joue de son homme et dans sa barbe. « Je crois en nous plus que toute autre chose au monde, tu m'entends ? » Elle acquiesça en fermant les yeux. « Tu me promets ? » Elle marqua une pause et demanda, posant sa main sur celle de Pacey, contre sa joue humidifiée par les larmes. « Tu me promets que tu me quitteras jamais pour Neela ? Que tout est fini entre vous ? Que tu rêves plus d'elle comme je rêve de toi ? Que notre relation est pas juste un échappatoire parce qu'elle est avec Johar ? » Tous ces doutes et ses peurs les plus sombres en quelques questions qui durent paraître ridicules à Pacey. Hazel avait parfaitement conscience de n'être qu'une adolescente aux insécurités constantes, mais elle avait maintes et maintes fois plaisanté avec le brun en ajoutant que de l'adolescente, elle avait aussi la passion et l'amour débordant. Peut-être que cette plaisanterie se rappellerait à lui maintenant et lui ferait oublier l'état tragique dans lequel elle se trouvait. « Je t'aime. Toi et personne d'autre. » La blonde s'essuya l’œil alors que les lèvres s'étaient étirées en un faible sourire. Ces mots n'avaient pas l'effet miraculeux escompté, mais ils la rassuraient sans conteste. « Oui, il y a eu quelque chose avec Neela, mais ce n'était rien. Ce n'était pas l'amour. » A mesure qu'il parlait, Hazel voyait son visage se marquer de chagrin, et elle s'en voulait de lui faire subir ces doutes et ces peurs, ce besoin d'être rassurée alors qu'il n'y avait sans doute aucune raison de le faire. « Crois-moi. J'ai connu l'amour autrefois et je l'ai perdu. Je ne pensais plus jamais ressentir quoi que ce soit depuis, mais Hazel, tu as tout changé. S'il te plaît, ne laisse pas une stupide erreur de ma part tout gâcher. » La vision de la bijoutière s'était progressivement embrumée, et elle finit par fondre de nouveau en larmes sur son canapé. « Je suis désoléééée... » lâcha-t-elle en se jetant dans les bras de Pacey pour le serrer très fort contre elle. Retrouver son parfum la calma et sa respiration saccadée s'apaisa peu à peu alors qu'elle glissait quelques mots de plus au creux de son cou. « Je suis désolée de te faire passer par tout ça, je veux pas te faire de mal, je veux pas, je veux pas... » Elle resserra son étreinte et déposa sur sa carotide un baiser humidifiée par ses larmes salées. « Je veux pas te perdre, Pacey, je serai jamais prête à te dire au revoir... » Elle ferma les yeux en respirant la chaleur de la peau de son homme. « C'est pour ça que je suis comme ça, je... je t'aime trop pour accepter l'idée de te voir partir un jour. »
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Mar 12 Juil 2016 - 17:03 | |
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if I was to talk away from you, my love could I laugh again ?
hazel karstark — pacey r. stark
Il le savait, il avait commis une erreur. Une petite erreur qui ne devrait pas détruire son monde de la sorte. Et pourtant Pacey faisait face à cette chose ignoble qu’était les conséquences d’un désastre. Il comprenait bien cette sensation de trahison qui devait avoir envahi le monde d’Hazel, mais Pacey espérait bien que ça soit que temporaire. Que ça ne soit qu’une vague illusion qui allait par la suite révéler la vérité. Ce qu’il avait fait, ce n’était pour faire du mal à celle qu’il aimait le plus en ce monde. Il l’avait fait par égoïsme, parce qu’il voulait donner une chance à leur histoire sans que des doutes stupides s’incrustent entre eux. Des doutes qui pouvaient faire croire à Hazel qu’il en aimait une autre, alors que ce n’était pas le cas. Ces doutes, les voilà désormais bien présent comme si Pacey ne pouvait rien faire. Comme s’il était condamné à devoir les affronter. Il ne voyait pas Neela de cette façon, plus maintenant. Il ne voulait pas vivre avec elle à l’avenir. Il ne voulait pas l’épouser, fonder une famille avec elle. Il voulait la garder à ses côtés, c’était vrai, mais non, il n’y avait pas, en ce moment, le moindre sentiment contradictoire quant à ses choix et à son avenir. Celle qu’il désirait, plus que tout au monde, c’était Hazel. C’était cette femme à la fois forte et fragile, à la fois douce et téméraire. Il en était fou amoureux et Neela le savait. Sa meilleure amie le savait, puisqu’elle avait longtemps écouté Pacey lui parlait de la jeune femme. Il ne s’était jamais sentie à la hauteur face à Hazel, toujours à douter sur sa position. Méritait-il sincèrement une femme pareille à ses côtés ? Neela était celle qui l’avait rassuré. Celle qui l’avait encouragé à continuer de suivre son cœur et il était le plus heureux de monde. Il n’avait pas vécu ça depuis tellement longtemps. Il était si bien avec qu’Hazel qu’il ne voulait rien compromettre à leur histoire. Alors il faisait ses erreurs, mais jamais il n’aurait imaginé en arriver là. A ce moment précis où Hazel va jusqu’à douter de Pacey lui-même. Bon sang, ne le voyait-elle donc pas ? Cette amour qui était plus vivant que jamais. Plus présent encore.
Il devait trouver un moyen de réveiller Hazel du cauchemar dans lequel elle était tombée. Un moyen de la sortie des ténèbres qu’elle s’imposait. Elle n’avait rien à craindre, rien et Pacey était là pour le prouver. Il était pour là pour lui faire comprendre qu’il l’aimait et que Neela n’était pas là pour être en compétition avec elle. C’était une histoire qui avait évolué, qui avait changé et qui n’allait pas faire de retour en arrière. Le cœur battant, légèrement tremblant, Pacey essayait de trouver les mots. Il sentait qu’il ne pouvait pas faire d’erreur, qu’il ne pouvait pas dire quelque chose qui ne ferait qu’empirer la situation. A chaque minute qu’il passait, Pacey priait intérieurement. Il ne perdrait pas espoir. Elle pourrait le jeter dehors si elle le voulait, il allait finir par lui faire comprendre que ce qu’il y avait entre eux n’était pas une chose qu’il pouvait effacer de sa vie en une seconde. Il croyait en eux. Il croyait en cette amour qu’il avait découvert à ses côtés. Il croyait en elle. « - Promis. » Sa voix, bien que convaincu par ce qu’il disait, était légèrement tremblante. Il était envahi par ses émotions, envahis par ce sentiment puissant et incontrôlable qu’il ressentait pour Hazel. « - Je ne ferais jamais une chose pareille. » Quitter Hazel pour Neela, cela ne lui aurait jamais traversé l’esprit.
Cela ne pouvait se finir. Pas comme ça. Pas aussi bêtement, alors Pacey tentait encore de dire à Hazel qu’elle était la seule à compter à ses yeux. Il était aussi triste, triste à l’idée de la perdre. D’avoir tout détruit si c’était le cas. Etait-ce donc irréparable ? Lorsqu’Hazel se mit à pleurer de nouveau, il resserra aussitôt son étreinte, légèrement soulagée par ce qui se passait. « - Non, c’est moi. J’aurais dû te le dire, c’était idiot. J’ai été idiot. » Il senti une larme s’échapper, alors qu’il semblait avoir réussi à arranger la situation. « - Je ne veux pas te perdre non-plus. » Il resta un moment-là, à sentir son parfum, à la garder dans ses bras alors qu’elle lui disait avoir peur de le perdre un jour. Cela n’allait pas arriver. Jamais. Il s’éloigna légèrement pour regarder Hazel dans les yeux. « - Je ne partirais pas. Jamais. » Il laissa son front joindre celui de la jeune femme, avant d’essuyer ses larmes et de l’embrasser tendrement et en douceur. « - Jamais, tu m’étends ? »
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Dim 24 Juil 2016 - 2:02 | |
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If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? Pacey Stark & Hazel Karstark
Un aussi petit écart n'aurait pas du provoquer ce raz-de-marée dans son esprit. C'est ce qu'elle s'efforçait de penser à présent. Car elle avait beau être perdue, se poser des milliers de questions et être assaillie de doutes, il lui restait quelques certitudes. Pacey n'était pas un homme mauvais. Il ne chercherait jamais à la blesser intentionnellement, et n'avait probablement jamais cherché à cacher ce secret qui leur explosait maintenant en plein visage. Hazel était beaucoup trop fragile pour tout encaisser sans vaciller. L'amour que lui offrait Pacey était une bien belle chose, belle jusqu'à l'indescriptible, mais il représentait aussi un monde qui lui était totalement inconnu. Elle s'y était jetée la tête la première par évidence, mais elle réalisait à présent qu'avec elle, les choses ne pourraient jamais être simples. Elle avait peur de l'attachement comme d'un monstre qui se cacherait sous son lit, et elle comprenait à présent quelle en était la raison. Elle ne voulait pas perdre Pacey comme elle avait perdu ses parents. Leur disparition l'avait fait sombrer dans un monde différent de celui dans lequel elle avait toujours évolué. Rien n'était simple, tout pouvait changer en un claquement de doigts. Un accident de voiture malheureux lui avait enlevé ses parents, et les raisons qui pourraient lui enlever Pacey étaient indénombrables. La relation qu'il avait pu avoir avec Neela n'était qu'un électrochoc qui lui ouvrait les yeux sur sa fragilité. Et si elle n'était pas faite pour ça ? Pour l'amour, pour la confiance ? Elle ne se faisait pas confiance à elle-même, comment pouvait-elle prétendre accorder cette confiance à quelqu'un qu'elle ne méritait pas ? Alors, ces promesses, elle avait besoin de les entendre, parce qu'avant tout, c'était de Pacey dont elle avait besoin. Et elle le savait par-dessus tout : il n'était pas un menteur. Ses promesses étaient tout ce qu'il pouvait lui offrir, mais probablement tout ce qu'elle avait besoin d'entendre. Lui ne pourrait rien faire de plus. Tout ce travail, elle devait le faire sur elle-même. « Promis. Je ne ferais jamais une chose pareille. », souffla-t-il d'une voix vacillante. C'était la première fois qu'elle le voyait dans cet état depuis qu'il avait perdu sa femme et, encore une fois, Hazel était frappée par sa sincérité. Elle ne pouvait pas douter de lui, pas à un seul moment. Comment avait-elle pu ? « Je suis désolée, je... » Je quoi ? Elle s'était perdue elle-même. Une chose était sûre pourtant : elle n'arrivait pas à le voir dans cet état, et supportait encore moins de s'en savoir la cause. Alors, comme l'idiot qu'elle était, Hazel se confondait en excuses, le serrant contre elle de toutes les forces que sa fatigue lui avaient laissées. « Non, c’est moi. J’aurais dû te le dire, c’était idiot. J’ai été idiot. » Dans ses bras, Hazel se sentait en sécurité. Plus rien ne pouvait réellement l'atteindre, pas même ses peurs irrationnelles. Alors, malgré elle, elle laissait ses larmes sécher sur les épaules de son homme et fermait les yeux, passant tendrement et doucement la main dans ses cheveux. Elle ne voulait plus se séparer de lui. Elle voulait rester là, dans ses bras, éternellement, parce que c'était la seule posture dans laquelle elle arrivait à trouver une part d’invincibilité. « Je ne veux pas te perdre non-plus. » Elle respirait le parfum qui émanait de sa peau chaude et savourer le contact retrouvé de leurs deux corps fragilisés par les émotions. C'est lui qui se détacha d'elle pour la regarder. Si elle en avait eu le courage, elle aurait sans doute passé une main sur ses joues pour essayer les larmes qui y avaient séché, laissant sans aucun doute des traînées dégueulasse sur un maquillage saccagé par les pleurs. Si Pacey l'aimait encore maintenant, dans l'état où elle était, alors il l'aimerait toujours. « Je ne partirai pas. Jamais », souffla-t-il alors qu'elle remarquait les larmes nouvelles que les prunelles bleutées du brun avaient laissé s'échapper. « Jamais, tu m’étends ? » Ses lèvres sèches s'étirèrent dans un faible sourire alors que leurs fronts se rejoignaient doucement. Elle l'entendait. Elle l'entendait, et elle le croyait. Elle lui donnerait tout, à Pacey, s'il le lui demandait. Leurs lèvres se frôlèrent dans un baiser empreint de délicatesse et de tendresse. Doucement, elle porta la main à son visage et les essuya d'une caresse délicate. « Arrête de pleurer », supplia-t-elle presque dans un hoquet. « Je veux pas te voir dans un état pareil, je veux pas te mettre dans un état pareil. Je suis pas censée te faire du mal. C'est moi qui suis stupide, tu devrais pas avoir à subir ça. » Sa main n'avait pas quitté la joue barbue de Pacey, et ses prunelles ne s'étaient pas détachées des siennes. « Je te crois Pacey. Tu sais très bien que je te donnerais tout. J'avais juste besoin de... » Elle inspira profondément, cherchant ses mots. « Juste besoin de savoir que... que j'ai paniqué pour rien. » La vérité était sans doute un peu plus compliquée que cela, mais elle se garderait bien d'en faire part à Pacey. Le seul réel problème qu'elle avait était avec elle-même. Pacey avait comblé au-delà de ses espérances le vide qui traînait dans sa vie, mais cet amour inconditionnel et infini qu'elle ressentait pour lui n'allait pas sans ses insécurités constantes. « Je veux pas te perdre... jamais. » Doucement, elle s'éloigna de lui pour se relever. « Tu veux un verre d'eau ? Je me suis desséchée. »
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Lun 1 Aoû 2016 - 23:09 | |
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if I was to talk away from you, my love could I laugh again ?
hazel karstark — pacey r. stark
Il le savait bien. Un mensonge, même tout petit, pouvait tout détruire. Tout remettre en question. Cette situation le prouvait bien et Pacey se sentait déchiqueté par ses émotions. Il ne pouvait pas laisser Hazel dans le flou, il ne pouvait pas la laisser dans un nuage horrible où tout était détruit. Leur histoire était réelle. Son amour aussi. Il croyait à tout ce qu’il faisait, en eux surtout. Il voulait construire leur futur, ensemble. Il imaginait tellement bien Hazel à ses côtés, avec le temps pour compagnie et Louis. Louis pourrait tellement l’aimer s’il faisait un effort. S’il cherchait à mieux la connaitre, à mieux la comprendre. Il pourrait tellement l’apprécier. Il savait que c’était difficile pour lui. Qu’il avait peu de souvenir de sa mère et que, quelque part, il ne voulait pas changer les choses. Il avait sans doute peur, peur que les nouveaux souvenirs allaient effacer les anciens. Peur de transférer un amour alors qu’il ne devrait pas. Pacey faisait tout, tout ce qui était possible pour l’aider. Pour lui donner ce dont il avait besoin, pour qu’il soit heureux et ne manque de rien, mais il comprenait. La seule chose qui allait l’aider à avancer, c’était le temps, la patiente, l’attachement. Quelques moments avec Hazel et peut-être que les choses pourraient changer, car Pacey refusait d’imposer ses choix et ses désirs à son fils. Il ne voulait rien faire qui pourrait compromettre ce petit monde qu’il avait construit. Tout comme il était persuadé qu’Hazel avait sa place à leurs côtés. Elle était tellement parfaite. Et il l’aimait, à la folie. Persuadé que son monde devait désormais l’inclure. Que son monde ne pouvait plus vivre sans sa présence. Louis était jeune pour comprendre ça, mais à l’avenir, sans doute, finirait-il pas saisir ce que les sentiments pouvaient faire. Ce que le cœur désirait, il était difficile de lui refuser.
Essayer de tout arranger n’était pas une mince affaire. Pacey s’en rendait compte. Il voulait apaiser le cœur d’Hazel, mais le sien aussi. Il voulait lui prouver qu’il n’était pas mauvais, qu’il ne ferait jamais un chose aussi stupide pour la blesser. D’un autre côté, il était aussi déçu, comme convaincu qu’Hazel comprenait. Qu’elle ferait le lien entre sa volonté de leur laisser une chance et celle de lui épargner de croire l’impossible. Mais ce sentiment était si insignifiant face à son besoin d’arranger les choses. Car ce mensonge, c’était sa faute et il le comprenait. Il devait donc tout faire pour retrouver la confiance d’Hazel. Pour revenir à ces moments si simples, mais si vivant dont ils avaient le secret. Il était sincère, sincère dans chacun de ses mots. Prêt à saigner si besoin. Prêt à brûler le monde si nécessaire. Il n’avait pas ressenti une chose pareille depuis des années. Etre envahi par la peur, la tristesse, l’angoisse. Ce n’était tellement pas lui. Pacey était le genre d’homme à aimer le monde, à savourer, à savoir que c’était maintenant ou jamais. Même libre, l’esprit humain pouvait se fermer et bloquer le bon qu’il y avait en ce monde. Pacey n’était pas comme ça. Il voulait voir, observé, apprécier chaque chose, même les peines. Mais surtout, il ne voulait pas perdre Hazel. Il ne voulait pas perdre celle qui faisait battre son cœur.
Il sourit bêtement quand elle lui demande d’arrêter de pleurer. Bêtement, parce qu’il ressent enfin cette apaisement total qu’il a réussi. Que tout va bien. Que c’est fini. Le pardon avait un goût tellement savoureux, tellement délicat. Il attrapa la main d’Hazel avec beaucoup de tendresse alors qu’il essayait de retenir ses dernières larmes. Cette fois, ce qu’il y avait de mauvais en lui semblait disparaitre petit à petit, remplacé par tout ce qu’il y avait de positif. « - Non, non, t’es pas stupide, dit-pas des âneries pareils. » Il pose ses yeux dans ceux d’Hazel et espère ne plus revivre d’instant pareil. Elle avait le droit, droit d’avoir peur. De paniquer. Leur histoire était sérieuse. Vrai. Ils se lançaient tous deux dans une aventure formidable et difficile. « - C’est ma faute, tu avais le droit de m’en vouloir. » C’est bon, tout vas bien. Il se sent bien, maintenant. Et même que ce moment le rassure sur l’avenir, sur eux. Il en profite pour prendre une grande respiration, pour sourire de nouveau. « - Jamais. » Répète-t-il, comme si c’était là une promesse à eux. Une promesse comme il en existait plus.
« - Oh oui, je veux bien. » Il rit presque, se lève aussi. Il a l’impression qu’un poids énorme a disparu de ses épaules. Il se sent tellement plus léger. Il en profite pour s’essuyer rapidement les joues, pour reprendre un peu des couleurs et pour suivre Hazel. « - Je suis désolé, que Louis ait lancé ça comme ça. Je ne pense pas qu’il l’ait fait exprès… » Il croise les bras, tout en regardant Hazel. « - Il faut qu’on bouge de chez Neela, elle a été assez généreuse comme ça, mais je pense que c’est le moment. » Il en avait déjà parlé quelques jours plus tôt, mais cette situation lui confirmait que pour Louis, c’était maintenant. « - J’ai enfin la dernière partie pour les réparations, mais j’dois t’avouer que ça m’a ruiné. » Son compte en banque avait mal et il n’avait sans doute pas les moyens de survivre s’il retournait vivre seul dans cette grande maison. A part reprendre un crédit, Pacey ne voyait pas de solution.
HJ : Je me suis pas relue, la faute à mon père.
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Mar 9 Aoû 2016 - 2:14 | |
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If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? Pacey Stark & Hazel Karstark
Pendant quelques heures, il lui avait semblait que tout son monde s'était écroulé. Louis avait laissé échapper quelques mots maladroits, quelques mots qui avaient changé toute la donne pour Hazel. C'était ridicule, enfantin, révélateur d'un manque de confiance, mais elle n'avait pas pu empêcher la panique de se saisir d'elle. Ces heures lui avaient paru interminables. Elle ne savait pas comment elle pourrait surmonter la perte de Pacey. Elle ne savait même pas s'il l'avait jamais aimée comme il l'avait prétendu tout ce temps. Ces quelques heures avaient été un calvaire, un questionnement sans fin, une torture pour laquelle elle n'avait même pas osé espéré la possibilité d'une délivrance. Il lui avait paru que toutes les explications que Pacey pourraient lui donner ne seraient jamais suffisantes. Pourtant, il avait ce don pour la rassurer, trouver les mots justes en toute circonstance, et il venait encore de le lui en faire la preuve. Elle le savait, à présent, son seul problème était avec elle-même. Ce n'était pas en lui qu'elle ne croyait pas, c'était en elle. Elle ne pouvait s'empêcher de se comparer aux autres femmes, et à Neela la première, maintenant qu'elle savait qu'ils avaient partagé une histoire. Il lui faudrait du temps, sans doute, pour apprendre à croire en la légitimité de l'amour qu'il lui portait. C'était un défi énorme en soi, mais à présent, elle savait qu'elle n'était pas seule, qu'elle ne le serait plus. Pacey lui promettait amour et dévouement, et c'était tout ce qu'elle avait besoin d'entendre. Avec lui à ses côtés, elle se savait capable de tout endurer. Avec lui à ses côtés, elle avait une famille, une raison d'avancer, un soutien indéfectible. C'était une sensation que lui seul avait réussi à lui procurer depuis la mort de ses parents, et elle n'était pas prête de le lâcher. Pacey était devenu sa vie, son tout, sa raison de se lever le matin, bien avant sa bijouterie ou tout ce qui l'avait maintenue à flot toutes ces années. Et avec ces larmes qui venaient de couler, elle était plus que jamais confortée dans cette idée presque irréelle de l'amour ultime, de cet amour qui donne des ailes et un nouveau souffle. Avec lui à ses côtés, elle n'avait plus peur de rien ; elle n'était pas invincible, mais elle était armée pour tout ce que la vie pourrait lui faire subir à partir de maintenant. Elle n'avait toujours pas compris ce qu'elle avait fait pour mériter un tel amour, mais il lui faudrait apprendre à l'accepter de crainte de le voir s'évanouir. Pacey devait lui trouver quelque chose, peu importe ce que c'était. Égoïstement, elle prenait cet amour pour ce qu'il était, car sans lui, elle serait détruite. Elle ne s'était jamais sentie aussi dépendante de quelqu'un, et c'était peut-être en partie la raison de ses angoisses. Mais à deux, elle le savait, ils étaient plus forts. Pacey l'avait accueilli dans sa vie comme jamais elle ne l'aurait espéré. Elle aimait Louis comme s'il était son propre enfant, même si elle se garderait bien de le révéler à quiconque de peur de créer une polémique. Il faisait partie de sa vie au même titre que son père, et pour rien au monde elle ne quitterait cette famille qui l'avait accueillie les bras grands ouverts. « Non, non, t’es pas stupide, dit-pas des âneries pareilles » lâcha-t-il alors que l'atmosphère semblait s'être allégée subitement. Hazel serra dans ses mains celles de Pacey, tièdes, tendres, signes d'une proximité retrouvée, et finalement jamais réellement perdue. Avec un sourire, elle renifla. « C’est ma faute, tu avais le droit de m’en vouloir. » Doucement, elle déposa un baiser sur sa joue humide. « Je t'en voulais pas, je... je suis désolée, je vais avoir besoin d'un peu de temps pour... » Comment mettre des mots sur ces doutes-là ? Ces doutes qui ne regardaient qu'elle, mais qu'elle ne pouvait s'empêcher de vouloir partager avec lui ? « Enfin, je comprends toujours pas pourquoi... pourquoi moi. » Ils avaient été amis pendant des années avant de réaliser qu'ils étaient destinés à être bien plus, et même Hazel ne savait pas expliquer ce qui avait changé en elle le soir où elle avait posé son regard clair sur cet homme qu'elle connaissait déjà, assis au bar avec ses amis. C'était apparu clairement, voilà tout. Et au fil des jours, des semaines et des mois, ce drôle de sentiment n'avait eu de cesse de s'intensifier, de s'imposer à elle comme une évidence. Pacey était un homme comme elle n'en avait jamais connu d'autre : bon, bienveillant, chaleureux, attentionné, doux, compatissant. Elle se demandait parfois comment elle avait fait pour rester aveugle toutes ces années, mais, la question ultime restait encore et toujours la même : à elle, qu'est-ce qu'il lui trouvait de si exceptionnel qu'il ne trouvait pas chez Neela ? Pourquoi elle ? « Je suis désolée », ricana-t-elle nerveusement, « on dirait que je suis une ado qui manque de confiance avec son premier amour, mais... mais c'est vrai, Pacey, t'es mon premier amour. » Mon premier vrai amour. « Mais je te promets que je travaillerai là-dessus. Je veux pas que ça nous bouffe, tous les deux » semblait-elle s'excuser encore et toujours. Au moins, maintenant, il savait. Elle n'avait rien envie de lui cacher. Il avait toujours tout su d'elle, il n'était pas question qu'elle commence à lui cacher ces choses-là.
Après ces quelques minutes de confession, il était temps de se réhydrater. A force de rester roulée en boule sur son canapé, Hazel était complètement courbaturée. Elle avait besoin d'émerger physiquement de ce duel qu'elle avait tenu contre elle-même. « Oh oui, je veux bien. » Elle se souvint qu'elle était pieds nus lorsque le contact froid des carrelages de sa cuisine la surprit. « Je suis désolé que Louis ait lancé ça comme ça. Je ne pense pas qu’il l’ait fait exprès… » lâcha-t-il en s'appuyant à son frigo tandis qu'elle leur versait deux grands verres d'eau. « Il doit pas avoir compris ce qui s'est passé... » Elle leva brusquement son regard vers lui. « Il est chez vous ? Neela est là ? » Oh non, il avait du se séparer en panique de son fils pour elle. Elle était responsable de ça. Elle s'approcha de lui et lui tendit l'un des deux verres. « Il faut qu’on bouge de chez Neela, elle a été assez généreuse comme ça, mais je pense que c’est le moment. » Hazel le fixait en buvant son verre d'eau d'une traite. Elle était desséchée, elle n'avait pas exagéré. « J’ai enfin la dernière partie pour les réparations, mais j’dois t’avouer que ça m’a ruiné » lui confessa-t-il alors qu'elle avalait sa dernière gorgée d'eau fraîche. « Tu... t'as besoin d'aide ? » demanda-t-elle en sentant sa proposition déplacée. Mais en réalité, Hazel n'avait qu'une idée en tête à cet instant précis. Colocation pourrait être un terme approprié à cette idée, mais ce n'était pas le plus approprié pour autant. « Tu heu... tiens à ta maison ? Je veux dire, j'ai une maison tout confort, ici. Ou alors... » Ou alors, tu as une maison toute neuve, toute réparée. Ou alors on s'offre une nouvelle maison, à nous deux. Une maison à refaire ensemble, à notre image. Une maison que Louis les aiderait à choisir. D'un geste innocent et détaché, elle attrapa le journal posé sur la table de la cuisine et le plaqua sous le nez de Pacey, audacieuse. « C'est pas pour les nécrologies... » se sentit-elle obligée de préciser pour être sûre qu'il penserait à la même chose qu'elle.
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Dim 28 Aoû 2016 - 14:37 | |
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if I was to talk away from you, my love could I laugh again ?
hazel karstark — pacey r. stark
Il avait eu peur, si peur, de tout gâcher. De toute détruire. Pacey avait commis des erreurs par le passé, il essayait donc ne pas faire de mauvais décision. Hazel comptait énormément à ses yeux, il ne voulait pas détruire leur histoire. Il se sentait si bête et en même temps, il essayait de se rassurer en se disant que ce qu’il avait, c’était normal. C’était la bonne chose. Il avait conscience qu’on pouvait croire quelque chose qui n’existait plus depuis longtemps. Lui et Neela, c’était une histoire passée, mais une histoire encore là. Une relation qui s’était consolidé en amitié. Alors il sait, il sait que certaines se sentent différente face à Neeela, parfois « pas à la hauteur ». Et c’était embêtant pour construire quelque chose. Quand il avait décidé d’être sérieux avec Hazel, dans ce bar, cette première nuit, il s’était juré de laisser une chance à leur histoire, parce qu’il avait ressenti son cœur battre pour la première fois depuis la mort de sa femme. Alors l’idée de perdre l’une des meilleures choses qui lui soit arrivé, l’anéantissait par avance. Il ne voulait pas en arriver là, pas après tout ce qu’il avait vécu, tout ce qu’il ressentait l’un pour l’autre. Hazel était parfaite à ses yeux, vraiment. Elle n’avait pas à avoir peur de quelque chose qui n’existait plus. Quelque chose qui ne serait jamais aussi fort que les sentiments que Pacey avait pour elle.
Alors Pacey n’avait pas baissé les bras et il n’aurait pas baissé les bras même si Hazel avait décidé de le mettre dehors et de ne pas l’écouter. Parce qu’il parlait avec son cœur et qu’il savait ce qui était juste et ce qui était faux. Il avait commis une erreur, mais il ne pouvait pas laisser son erreur détruire tout ce qu’il avait réussi à construire. Quoi qu’en dise le monde, il voulait vivre le futur avec Hazel. Il voulait se lever tous les matins à ses côtés, partagés un jus de fruit, l’accompagner jusqu’à la bijouterie. Il voulait l’observait travailler, l’appeler pour manger à midi pendant sa pause et lui raconter les histoires de l’hôpital autours d’une bonne bouteille de vin. Il voulait aussi qu’elle forme une famille, sa famille, avec lui. Avec Louis, avec peut-être un enfant à eux. Il voulait ce bonheur ultime, cette femme à ses côtés, jusqu’à la fin de tout un monde. Il savait que ce n’était pas une chose facile à trouver, mais avec Hazel, c’était comme si tout était déjà écrit à l’avance. Comme s’il n’avait pas à douter de quoi que ce soit, comme si c’était elle, depuis toujours.
Il se sentait soulagé. Rassuré. Une chose énorme venait de disparaitre dans sa poitrine. Avait-il vraiment arrangé la situation ? Est-ce que tout était bon ? Pouvaient-ils s’aimer jusqu’à la fin des temps sans que plus rien n’entrave leur histoire ? Il était certain qu’ils allaient affrontés beaucoup ensemble, mais ils le feraient ensemble. La main dans la main, les cœurs ne formant plus qu’un tout. Quoi qu’il advienne maintenant, Pacey sentait que le monde venait d’applaudir le lien unique qui les unissaient. Il était plus fort que jamais, plus intense, plus puissant. Et Pacey adorait ça. Il adorait cette sensation, cette impression qu’il était à côté de la bonne personne, qu’il était à côté d’une femme unique et formidable. Il était bien capable de la prendre dans ses bras et de ne plus jamais la laisser tomber.
Il était temps d’effacer les doutes et les nuages qui empêchaient Hazel de voir à quel point il serait toujours là, à ses côtés, proche d’elle. Elle avait le droit de ne pas croire en lui, de voir le mensonge et de douter. Elle avait le droit de lui tourner le dos et d’avoir peur, parce que ce mensonge était effrayant, mais qu’il était aussi ridicule désormais. Elle ne devait pas culpabiliser d’avoir eu une réaction normale. Ils allaient tout arranger, parce qu’Hazel était la femme de sa vie, pas Neela. Dans quelque mois, peut-être, ils allaient en rire. Amusés par cette situation. Fronçant les sourcils, Pacey observa Hazel. Elle ne comprenait pas pourquoi elle, là où c’était tellement évident pour lui. Il en perdit ses mots, tant il avait de choses à dire, mais qu’il ne savait pas dans quel ordre les dires. Et puis Hazel reprend la parole, exprimant que son premier amour c’était lui. Et que c’était ça qui était effrayant. Elle n’avait jamais aimé comme elle l’aimait lui. « - Ne t’excuses pas. » Il caressa de nouveau la joue d’Hazel, un sourire doux sur le visage. « - Et pourquoi pas toi ? La voilà, la bonne question. Je peux te sortir des milliers de raison, Hazel. Des milliers. Je n’ai jamais rencontré aucune femme comme toi, tu es unique. Et je suis tout à toi. »
De l’eau, voilà quelque chose qui lui ferait du bien. Et puis voir Hazel debout était un bon signe. Il voulait s’excusait du comportement de Louis. Louis que Pacey avait laissé chez Neela, pour venir ici. Pour courir jusqu’ici, tant il ne pouvait pas rester chez lui à se tourner les pouces. Tant il ne pouvait pas supporter l’idée de perdre Hazel. « - Oui, il est à la maison. » Il prit le verre, qu’il commença à vider, doucement. Et parlait de chez Neela lui fit prendre conscience que c’était le moment. Qu’il était temps de partir, de laisser Neela reprendre possession de son chez elle, malgré sa générosité.
« - Je ne sais pas quoi faire. » Il regarda Hazel dans les yeux, gardant son verre à moitié plein dans les mains. Elle lui proposait son aide, mais il ne voulait pas abuser. « - Louis y tiens. C’était la maison de sa mère, mais… avec les réparations, tout à changé. » Puis il sentie qu’Hazel avait une idée et soudain, il crut comprendre. Il posa son verre pour prendre le journal et les annonces. « - On pourrait… tu penses que c’est possible ? » Et pourquoi pas une maison à eux ? Pacey, Hazel et Louis ? Ensemble ? « - Louis pourrait nous aider à choisir, à visiter, et on aurait notre chez nous… » Il reposa les yeux sur Hazel, des étoiles brillaient dans son regard. L’idée lui plaisait tellement. Vivre ensemble, ça serait tellement bien.
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Lun 29 Aoû 2016 - 3:13 | |
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If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? Pacey Stark & Hazel Karstark
En quelques instants à peine, il avait semblé à Hazel que tout son monde s'était remis à tourner dans le bon sens. Il avait peut-être suffi de quelques mots à peine, de promesses maintes et maintes fois répétées, ou de réaliser une bonne fois pour toutes que le réel problème résidait en elle, et n'avait finalement pas grand chose à voir avec Pacey. Un tel mensonge n'aurait été à prendre à la légère dans aucune situation, mais, avec un peu de recul, la blonde réalisait maintenant que sa réaction avait dépassé les bornes de la raison. Pacey n'avait jamais été une mauvaise personne, il ne l'aurait jamais trompée et ne la tromperait jamais. Ce qu'ils avaient était réel et profond, et tout ce dont elle manquait était de confiance en elle. La fragilité d'un premier amour, sans doute, les doutes de ne pas être suffisante. « Ne t’excuse pas » lui demanda-t-il une énième fois en passant tendrement sa main sur sa joue encore trempée de larmes qui séchaient en laissant de longues traînées salées sur sa peau rougie par les pleurs. « Et pourquoi pas toi ? La voilà, la bonne question. Je peux te sortir des milliers de raison, Hazel. Des milliers. Je n’ai jamais rencontré aucune femme comme toi, tu es unique. Et je suis tout à toi. » Faiblement, presque timidement, Hazel sourit à son brun. Elle ne demandait pas une liste de toutes ces belles choses qu'il semblait prêt à énumérer. Elle ne demandait pas de compliments, de jolis mots, de poèmes ou de déclarations éternelles. Elle ne savait pas ce qu'elle demandait. Elle avait besoin de savoir, sans aucun mot peut-être, qu'il l'avait choisie elle pour tout un tas de raisons mystérieuses ou pour aucune réelle raison. Elle voulait juste savoir qu'à ses yeux à lui, elle était différente. Et en quelques mots, et surtout en un regard, il venait de lui démontrer tout ça. Elle n'avait pas besoin de longs discours pompeux, elle avait juste besoin de ce regard-là, de cette certitude qui n'avait cessé de grandir en elle depuis quelques instants. Pacey, pour une raison qui lui restait totalement obscure, l'avait choisie, parmi toutes les femmes qui l'auraient choisi sans hésiter. C'était elle, et personne d'autre. Pourquoi ? Elle ne le comprendrait sans doute jamais, mais si c'était le prix à payer pour passer sa vie à ses côtés, alors elle le paierait volontiers. « Merci, Pace... » dit-elle simplement, le regard ampli de reconnaissance, alors qu'elle attrapa sa main quelques instants pour la serrer dans la sienne. L'amour était décidément un bien drôle de sentiment, aussi mystérieux que salvateur. Peut-être que de ne pas savoir mettre de mots sur les raisons de son existence était ce qui le rendait si magique, aussi. Hazel, pourtant, était tout ce qui se faisait de plus cartésiens : elle aimait tout comprendre, tout organiser, ne rien laisser au hasard. Pourtant, les raisons qui avaient poussé Pacey dans ses bras l'étaient totalement, dues au hasard. Et c'était quelque chose qu'elle avait du mal à accepter. Il lui faudrait pourtant apprendre à faire avec. Car Pacey n'était pas comme tous les autres hommes qu'elle avait pu croiser avant. Ce n'était pas ses fesses ou ses seins qui l'avaient charmé, car ce n'était pas pour finir sans lit qu'il s'était rapproché d'elle. Non, dans ce bar, des mois auparavant, c'était de son cœur qu'il s'était emparé. En quelques instants, ce soir-là, quelque chose d'imperceptible avait changé. Comme si quelqu'un avait appuyé sur un interrupteur. Et elle devait accepter, coûte que coûte, que la personne qu'elle était puisse avoir attiré l’œil d'un homme respectueux et respectable. Elle devait progressivement accepter l'idée d'avoir trouvé sa place dans le cœur et dans la vie de l'homme qui faisait battre le sien et vibrer la sienne. Car c'était quelque chose d'étrange, après tout, que de vivre cet amour réciproque et inconditionnel. Hazel avait toujours qu'il était réservé aux films idylliques et chansons mielleuses, mais elle avait été touchée en plein cœur par ce drôle de sentiment qui était, qui plus est, partagé par l'heureux élu. Quels mécanismes pouvaient bien animer ce genre de choses ? De vulgaires molécules chimiques qui se baladaient dans leur veines ? Hazel ne voulait pas y croire. Elle ne voulait plus croire à toutes ces choses méthodiques et rationnelles lorsqu'il s'agissait de ce qui la liait à Pacey. Ce n'était pas juste un jeu d'hormones qui gouvernait ce qu'elle partageait avec lui, c'était impossible. Aucune molécule n'était capable de traduire ce qu'elle lisait sans son regard clair à cet instant précis, alors qu'il tentait de lui expliquer pourquoi c'était elle qu'il avait choisie. Aucun influx nerveux ne pourrait être suffisant pour expliquer toutes ces sensations qu'elle éprouvait lorsque leurs deux peaux se frôlaient.
« Oui, il est à la maison » répondit-il alors qu'elle se rongeait intérieurement rien qu'à l'idée de l'avoir séparé de Louis et, peut-être pire encore, d'avoir troublé les plans de soirée de Neela. Cette femme allait finir par la détester, c'était certain. « Je suis désolée... t'aurais du rester avec lui, il a besoin de toi, il a pas du comprendre tout ça, il doit se sentir coupable... » se confondit-elle à nouveau en excuses en se reversant un verre d'eau qu'elle but à nouveau d'une traite. Et, en parlant de Louis, ils en vinrent à mentionner Neela de nouveau. Cela faisait maintenant un moment que Pacey et son fils avaient élu domicile chez leur amie. La situation était particulière, peut-être même un peu plus encore maintenant qu'Hazel savait quel type de relation ils avaient autrefois pu entretenir, mais elle se s'en émouvait plus réellement. La situation était claire pour elle, maintenant. Neela était une amie, rien de plus. Il fallait qu'elle arrête de la considérer comme une menace quelconque, comme une épée de Damoclès qui resterait au dessus du couple qu'elle formait avec Pacey jusqu'à la fin. « Je ne sais pas quoi faire », lâcha-t-il alors qu'une drôle d'idée germait dans l'esprit de la blonde. Peut-être qu'il était temps pour eux de monter une marche supplémentaire dans leur relation. Peut-être que c'était le signal, peut-être que... « Louis y tiens. C’était la maison de sa mère, mais… avec les réparations, tout a changé. » Son aide, il la refusait maintenant, comme il l'avait toujours refusée. C'était quelque chose qu'elle respectait énormément chez lui, mais elle ne voulait pas qu'il se sente contraint à des choix qui ne lui convenaient pas par manque de moyens, alors que des moyens, elle n'avait que ça. Il n'attendit pourtant pas très longtemps avant d'attraper le journal que lui tendait Hazel avec un petit sourire. « Ça lui ferait peut-être du bien de changer d'environnement. D'avoir un nouveau foyer et de ne pas baigner dans le passé quotidiennement » argumentait-elle alors qu'il posait son regard sur la page qu'elle avait mise en évidence. « On pourrait… tu penses que c’est possible ? » Elle haussa les épaules. L'idée semblait certes venue de nulle part, mais elle n'était pas totalement ridicule. Cela faisait déjà quelques années qu'ils étaient ensemble, et ce soir-là venait encore de renforcer le lien qui les unissait et de confirmer leur engagement l'un à l'autre. « Je pense que c'est à nous de le rendre possible ou de le décréter impossible... » Elle marqua une pause et ajouta d'une petite voix, peu affirmée : « ... et moi je veux le rendre possible. » Il était peut-être temps pour eux de doucement affirmer cet amour et cet engagement qu'ils n'avaient de cesse de se prouver de toutes les façons. Hazel voulait se réveiller tous les jours aux côtés de Pacey et lui offrir des petits déjeuners au lit tous les dimanche. Elle voulait l'engueuler pour les quelques vêtements qu'il ne laisserait pas à leur place. Elle voulait aider Louis à ses devoirs, lui préparer ses goûters ou l'interdire de dessins animés lorsqu'il ferait des bêtises. Elle voulait se doucher pendant qu'il se brosserait les dents, elle voulait rentrer du travail fatiguée et retrouver son homme et un verre de vin derrière la porte de chez elle. Ridicule, n'est-ce pas ? Mais elle n'avait jamais touché ce rêve d'aussi près qu'à cet instant précis. A ce moment-là, il était presque palpable. « Louis pourrait nous aider à choisir, à visiter, et on aurait notre chez nous… » Un sourire se dessinait déjà sur le visage bouffi d'Hazel. Elle posa son verre à côté de celui de Pacey et se rapprocha de lui pour passer ses bras autour de sa taille et se coller à lui. Elle leva son regard vers lui pour lui dire : « Louis sera là à chaque étape... » Elle était plus ou moins volontairement passée du conditionnel au futur. Le regard de Pacey voulait tout dire. Elle savait qu'il avait les mêmes espoirs qu'elle, les mêmes idées, les mêmes projets. « Toi, Louis, moi, une belle maison... notre maison. » Elle posa son menton sur le torse de l'infirmer sans cesser de le fixer. « Je sais que c'est pas une décision à prendre à légère, je comprendrais que t'aies besoin de temps pour réfléchir. Il faut en parler à Louis, aussi, on peut pas prendre la décision sans lui. Mais... et si c'était le moment parfait ? » Dans une grimace plus sérieuse, un peu amusée, elle ajouta : « En plus, il paraît que c'est la période idéale pour investir dans l'immobilier. » Avec lui à ses côtés, elle n'avait peur de rien. Elle n'avait plus peur de quitter la maison dans laquelle elle vivait depuis des années, ni même son quartier. Avec lui à ses côtés, elle savait qu'une toute nouvelle vie était possible. Avec Pacey et Louis, ils pourraient former une famille entière. Ils pourraient même l'agrandir, et, dans des années, monsieur et madame Stark accueilleraient peut-être même leurs petits enfants dans cette maison à laquelle ils étaient maintenant en train de rêver, lovés contre l'autre, dans une cuisine bien silencieuse.
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Ven 7 Oct 2016 - 19:53 | |
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if I was to talk away from you, my love could I laugh again ?
hazel karstark — pacey r. stark
Certains ont besoins de perdre ce qui est précieux pour en comprendre la valeur. Pas Pacey. Il sait parfaitement qu’Hazel est unique, qu’elle représente ce qu’il y a du plus important au monde. Il avait passé des années à la côtoyer sans voir ce truc qu’il ne pouvait ignorer aujourd’hui. Il était inconcevable de perdre son temps désormais et il peignait pour eux un avenir incroyable et beau. Quelques mots de Louis avait tout fait basculé. La peur que Pacey avait ressenti était immense, et cela l’avait envahi comme jamais. C’était comme être frappé par une vague trop grande pour être sans défense. Il comprenait ce qu’Hazel avait ressenti. Il comprenait ce que leur histoire représentait et le doute que la présence de Neela représentait aujourd’hui. Il savait, parce qu’avec les années, il avait vu le regard que les gens posaient sur lui et Neela. Ils étaient toujours de grand amis, incapable de se mentir, toujours là l’un pour l’autre. Alors c’était une menace pour Hazel. Une menace parce que derrière cette amitié se trouvait se parfum d’amour, cette relation que peu connaissait aujourd’hui et qu’ils avaient partagés. Sauf que pour Pacey, comme pour Neela, c’était de l’histoire ancienne. C’était une chose qui était arrivé, qu’ils ne pouvaient pas nier, mais qui avait évolué en quelque chose de totalement différent. Alors dans son cœur, il y avait de l’amour pour toutes ces personnes qu’ils aimaient profondément, mais il y avait surtout une place pour elle. Pour Hazel. Parce qu’elle était son présent et son avenir. Elle était tout ce dont il avait rêvé et tout ce dont il avait besoin. Il était capable de lui dire toutes ces choses qui expliquait son amour, de lui expliquer pendant des heures la force de ses sentiments tant il lui appartenait entièrement. Ce faible sourire qu’elle lui offrit, le ramena dans un monde paisible et plus calme. Le genre d’univers qu’il voulait créer, qu’il voulait vivre depuis qu’il était ici. Cette vie, elle était possible grâce à de nombreuse personne que Pacey avait rencontré. Mais aujourd’hui, cette vie ne serait rien sans Hazel. Il l’aimait, profondément, intensément, et ne voulait plus d’une vie sans elle à ses côtés. Il avait trouvé cette personne, cette moitié, son âme-sœur.
Maintenant que la soirée avait retrouvé des couleurs, Pacey se sentie revivre d’une certaine façon. Il pouvait « respirer » de nouveau. C’était étrange, mais il préférait que tout soit au clair. Que tout soit sincère et limpide entre eux. L’honnêteté était une chose importante, mais Pacey était tout aussi maladroit que d’autres. Parfois, il y avait des choses qui ne méritaient pas d’être entendu, ou qui n’en valait pas la peine.
« - Il va bien. » Il repensa à cette discussion qu’ils avaient eue, à ce moment de calme sur le lit qu’ils partageaient chez Neela. Pacey et son fils avaient une relation forte. Une relation saine et confiante. Il s’était énervé et avait montré un de ces visages qu’il refusait de montrer et cela avait effrayé Louis. Il ne serait pas parti sans avoir fait comprendre à son fils que tout allait bien et qu’il était simplement triste. « - C’est même lui qui m’a encouragé à foncer. » Un sourire sur les lèvres, il sait que tout va bien. Que tout va mieux. Louis était un garçon plein de charme et il pouvait surprenne. Il savait se débrouiller, toujours. Avec les horaires de Pacey, le jeune garçon avait développé une capacité à s’occuper seul comme personne. Entre les jeux improbables à la maison aux ballades à l’hôpital. En revanche, ce qui inquiétait Pacey, c’était leur maison. Là où Louis avait grandi, celle que Pacey réparait avec lenteur dû au souci financier que son maigre salaire lui impose. Il était doué pour enchainer les heures supplémentaires. Ce n’était pas suffisant.
L’idée que murmurait désormais Hazel avait éveillé quelque chose en Pacey. Il n’y avait jamais vraiment songé, mais maintenant, cela semblait évident. Elle n’avait pas tort : cela lui ferait du bien. Et il s’éclaterait tellement à trouver la maison de ses rêves. Alors que son regard croisa celui d’Hazel, Pacey se rendit compte que tout était possible s’ils le décidaient ensemble. Son regard glissa de nouveau sur les annonces qu’ils avaient sous les yeux. « - Notre maison. » Répéta l’infirmier, profitant du contact d’Hazel contre lui. C’était un beau rêve, un rêve qu’il désirait désormais entièrement. « - Non, c’est parfait. » Il se retourna pour faire face à Hazel, souriant face à sa plaisanterie sur l’idée d’investir, puis reprit la parole. « - Je n’ai pas besoin de réfléchir, c’est exactement ce que je veux. » Il sentait la joie et l’adrénaline en lui. Tout d’un coup, tout lui paraissait si simple et si logique. Il en profita pour entourant la taille d’Hazel de ses bras et la rapprocher de lui, observant ses grands yeux. « - J’en parlerais à Louis, je pense qu’il va adorait jouer les décideurs. »
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Sam 8 Oct 2016 - 2:53 | |
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If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? Pacey Stark & Hazel Karstark
En l'espace de quelques heures seulement, le monde d'Hazel s'était détruit pour mieux se reconstruire encore. Peut-être qu'ils avaient eu besoin de cet incident pour réaliser réellement l'importance qu'ils pouvaient avoir l'un pour l'autre. Ils s'aimaient, ils se l'étaient répétés à de multiples reprises depuis ces quelques années, mais il n'y avait peut-être pas de plus belle preuve d'amour que l'effroi qui nous envahit et envahit notre partenaire à l'idée même d'une séparation. Après la tempête, la renaissance. Le visage de la blonde était encore marqué par l'émotion et flouté par les traces qu'avaient laissé ses larmes sur ses joues, mais son regard n'avait plus rien d'accablé. Elle se sentait subitement revivre. Ce ne serait pas ce soir qu'elle perdrait Pacey. Elle serait toujours, quelque part, rongée par les doutes et l'impression de ne pas être assez, mais elle l'avait réalisé ce soir : c'était son problème à elle, pas celui de Pacey. Il n'avait rien à lui prouver; il n'avait jamais réellement perdu sa confiance. C'était elle qui devait travailler sur celle qu'elle s'accordait. Pacey, à ce moment précis, lui faisait encore la preuve de toute la considération, si ce n'était de l'amour, qu'il lui portait. Son idée était peut-être un peu folle, pouvait paraître bien trop spontanée pour être réfléchie, mais Hazel n'était pas de celles qui se ruaient dans de tels engagements sans être sûre, elle-même, de sa capacité à l'assurer. Elle aimait Pacey plus que tout au monde, elle aimait Louis plus que tout au monde. Elle ne laisserait plus rien ni personne remettre en doute ce lien unique qui les liait, tous les trois. Elle ne voulait plus attendre non plus. Elle avait dépassé la barrière de la trentaine. Il était temps pour elle de s'investir dans ce qui était le plus important à ses yeux, dans cette vie épanouie qui lui était tombée dessus subitement, par surprise, au détour d'une soirée avec ses copines bijoutières, dans un bar bondé du centre ville. L'évidence lui avait été cachée bien trop longtemps pour qu'elle se résigne à laisser plus de temps s'écouler sans vivre aux côtés de celui qui était, elle en était aujourd'hui, l'homme de sa vie. Jusqu'à quelques années en arrière, Hazel n'avait jamais aimé personne autant qu'elle avait aimé son travail, mais un travail, aussi beau soit-il, n'avait rien de comparable à ce que pouvait apporter un être aimé. Ce n'était plus l'excitation de la présentation de ses nouvelles collections qui la faisait vivre, c'était celle de rentrer aux côtés de Pacey. Vivre séparément, jusque-là, avait été gérable. Ils se retrouvaient parfois chez Neela, et la majorité du temps chez Hazel. Ils vadrouillaient de l'hôpital à la bijouterie, d'une maison à une autre, ils arrivaient à s'arranger pour profiter l'un de l'autre au maximum, profiter des uns des autres au maximum. Pourtant, il avait toujours manqué à Hazel ce sentiment de plénitude que seule une vie commune pouvait apporter. « Il va bien », glissa-t-il sous le regard entier de la blonde. « C’est même lui qui m’a encouragé à foncer. » Elle sourit, le regard apaisé. Tout ce bordel était de sa faute. Elle n'aurait jamais du les laisser au parc comme elle l'avait fait et pour des raisons qui, à présent, lui paraissaient bien dérisoires. « Tu devrais peut-être retourner le voir, il doit s'inquiéter pour toi. » Elle se demanda un instant qu'il avait au moins profité de cette glace à la pistache qu'elle lui avait promise. Hazel venait de transformer son premier tête à tête avec Louis en une catastrophe qu'aucun d'eux ne serait probablement prêt d'oublier. Elle s'en voulait d'avoir causé un pareil scandale, mais elle n'arrivait pas tout à fait à le regretter. Si elle avait passé ses inquiétudes sous silence, elles auraient probablement fini par exploser dans la plus inopportune des situations. A présent, Hazel n'avait plus qu'une certitude : Pacey était le seul et l'unique. Son premier amour, d'abord, celui qui la rendait à la fois si fragile et si forte, mais aussi son seul amour. Leur amitié était aujourd'hui l'une des plus belles qui puissent exister; ils étaient meilleurs amis, confidents, complices, amants, et bien plus des choses encore. Même après ces deux ans de relation, Hazel savourait chacun de ses réveils à côté de lui comme au premier jour. Elle aimait se cacher sous les draps clairs et transparents au petit matin pour le regarder se réveil progressivement, comme si c'était la scène la plus poétique qu'il lui était donnée de voir. Et, ce soir-là, elle venait de réaliser qu'il n'y avait aucune raison qu'elle ne vive pas ça tous les matins.
Le moment était propice et l'idée avait coulé de source. Neela l'accueillait chez elle depuis trop longtemps déjà, et la maison qu'allait récupérer Pacey était trop grande, trop onéreuse, mais aussi et surtout remplie de souvenirs douloureux. Hazel se demandait régulièrement s'il pensait encore à Haylay et s'il lui arrivait de les comparer, toutes les deux. Elle se disait parfois qu'elle ne l'égalerait jamais. Il l'avait aimée comme elle n'avait probablement jamais vu personne aimer quiconque auparavant. Elle avait été le premier témoin de leur amour et de la promesse qu'ils s'étaient faite. Appartenait-elle à une autre vie ? Il la portait très certainement toujours dans son cœur... mais cette maison lui collait-elle encore réellement à la peau ? N'était-ce pas le moment pour lui, pour eux, de construire une vie différente ? « Notre maison. » Les lèvres de la jeune femme s'étaient étirées en un sourire qui ne la quittait désormais plus. Pacey ne semblait pas avoir besoin de réfléchir davantage qu'elle, ultime signe que cette décision n'avait rien d'irréfléchi. « Non, c’est parfait. Je n’ai pas besoin de réfléchir, c’est exactement ce que je veux. » La décision venait d'être prise en quelques minutes à peine, et le cœur de la blonde était rentré en ébullition. Elle était au comble du bonheur. Ils allaient, avec Pacey et Louis, poser les premières fondations d'une famille. Enfin, Hazel allait faire partie d'une famille. « J’en parlerais à Louis, je pense qu’il va adorer jouer les décideurs. » Elle sourit en prenant le journal des mains de son brun pour le poser sur le comptoir de la cuisine, aux côtés de leurs deux verres vides. « Alors demain, je mets ma maison en vente » , lâcha-t-elle, le regard brillant, en glissant ses mains derrière la nuque de Pacey, alors qu'il serrait sa taille. Elle posa son front contre le sien et déposa délicatement ses lèvres sur les siennes. « Tu devrais rentrer voir Louis et lui annoncer la nouvelle », souffla-t-elle un peu à regrets, réalisant qu'il ne serait pas là à son réveil le lendemain. Elle aurait pourtant eu de bonnes idées pour fêter cette décision qu'ils venaient de prendre ensemble, leur première décision de couple adulte, mais à son allure générale, elle se disait qu'il n'avait probablement pas les mêmes aspirations. Et puis, au sein d'une famille, il y avait parfois des priorités à prendre en compte... et Louis était et serait toujours une priorité, même pour une Hazel qui n'était pas sa mère.
- Spoiler:
Je pense qu'on va doucement pouvoir clôturer, à moins que tu aies des choses à ajouter ?
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} Dim 6 Nov 2016 - 19:29 | |
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if I was to talk away from you, my love could I laugh again ?
hazel karstark — pacey r. stark
Perdre Hazel, c’était une chose bien trop horrible à accepter. En suivant les conseils de son fils, Pacey avait foncé. Il n’avait pas attendu que la jeune femme digère l’information que le jeune Louis lui avait balancé à la figure. Il n’avait pas attendu et il ne pouvait qu’être fier de son choix. Tout allait désormais beaucoup mieux. La tempête était passé et Pacey pouvait savourer le calme. Le fait qu’une nouvelle forme de confiance s’était instauré entre lui et la bijoutière ne faisait que confirmer son amour à ses yeux. Il n’y avait plus de place pour le doute. Plus de besoin pour le doute. Quelque que soit l’avenir, Pacey était heureux de le partager avec la jeune femme. Heureux de se dire que les plans qu’ils avaient imaginés ensembles, allaient se réaliser. C’était peut-être mieux ainsi. Peut-être devait-il affronter ce détail troublant pour mieux se reconstruire. Pour mieux se soutenir face aux adversités qu’ils allaient forcements rencontrés à l’avenir. Tellement des choses allaient se produire, tellement d’aventure… Pacey n’attendait que ça. Découvrir le monde avec les deux personnes les plus importantes de sa vie : Hazel et Louis. Ensemble, il voulait former une vraie famille. Et il voulait s’investir dans cette histoire, vraiment. L’idée de créer un monde qui n’appartiendrais qu’à eux, enchantait Pacey comme jamais. Il se sentait même idiot de ne pas y avoir pensé plus tôt ! De ne pas avoir eu l’idée, lui-même ! Sans doute était-ce parce qu’il s’était très vite habitué à vivre chez Neela, à trainais chez elle. Louis adorait Maya et parfois s’amusait avec Junior, le fils de Lalita qu’Imran emmenait de temps en temps. Sans le savoir, il s’était retrouvé embarqué dans une famille qui n’était pas totalement la sienne. Il avait rencontré les cousins et cousines de la jeune femme, riant sans crainte avec eux. Prenant part à certaines soirées, certaines retrouvailles. Il voulait qu’Hazel ait ça, elle aussi. Qu’avec Pacey, il puisse construire leur univers, lié les gens entre eux, dans une bulle totalement sublime et pleine d’émotion. Il voulait qu’Hazel apprécie Emma et sa fille Lou, qu’elle vienne le surprendre des fois à l’hôpital et qu’ils continuent à se retrouver durant ses pauses le midi. Plus Pacey y pensait, plus il se disait que leur histoire, était la plus belle qu’il n’avait jamais connue. Vivre ensemble, n’allait que renforcer leur lien. Leur sentiment.
Les yeux fixés sur le journal devant lui, Pacey était certain : c’était la solution parfaite. C’était ce qu’il désirait. Ses problèmes pouvaient être résolus avec simplicité. Il lui suffisait de revendre et d’investir dans une nouvelle maison, avec Hazel. Avec Louis. « - Tu as raison, je ne vais pas tarder. » Son regard se posa un instant sur Hazel, attendris par l’inquiétude de la jeune femme. Clairement, ils étaient plus fort maintenant que jamais. Son front contre le sien, ses lèvres contre les siennes, il avait la sensation que c’était ça, la vie. Le vrai bonheur et c’était exactement ce genre de moment qui effaçait complétement toutes les douleurs qu’ils avaient traversées par le passé.
Il l’embrassa une dernière fois puis se détacha, un sourire aux lèvres. « - J’y vais ! Et je vais lui en parler, dès que je rentre, promis ! » Il était surexcité à l’idée de faire tout ça. Certes, ça n’allait pas être rapide, le temps que les deux maisons soient misent en ventes, qu’ils trouvent la bonne, qu’ils déménagent… Il s’éloigna, puis se rapprocha de nouveau, déposant un baiser sur ses lèvres, rapides et efficaces. « - Je t’aime. » Puis il s’en alla, un dernier regard, un dernier sourire, sachant parfaitement que ce n’était pas vraiment les derniers. L’avenir n’avait jamais semblait aussi radieux.
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| Sujet: Re: {{ If I was to walk away from you, my love, could I laugh again ? {Pacey ♥} | |
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