Sujet: {{ Home is wherever I'm with you {Pacey ♥} Mar 15 Nov 2016 - 4:53
❝ Home is wherever I'm with you. ❞
Hazel Karstark & Pacey Stark & Louis Stark
Cela faisait déjà de nombreux mois que Pacey et Hazel avait pris la décision commune de se trouver un nouveau toit. La décision semblait être venue de nulle part, mais l'un comme l'autre savait que ce n'était absolument pas le cas. C'était une décision qu'ils avaient mûrement réfléchie depuis bien des mois, une décision logique qui découlait d'une envie commune d'officialiser une relation qui ne cessait de les enrichir et de partager plus que quelques nuits ensemble par semaine. Elle venait également en réponse au besoin de Pacey de trouver un autre foyer pour Louis et de laisser Neela profiter pleinement du sien avec son compagnon et sa petite fille. C'était Hazel qui, hésitante, avait lancé l'idée, peu convaincue qu'il accepte la proposition... mais la réponse avait été sans appel. Après ce qui aurait sans doute pu les mener jusqu'à la rupture, les deux compagnons s'étaient retrouvés, plus que jamais, en décidant de vendre leurs maisons pour construire un tout nouveau foyer, ensemble, tous les deux et avec Louis.
Chacun avait donc mis sa maison en vente. Même si Hazel était loin de l'avoir fait à contre-cœur, elle n'avait pu s'empêcher de sentir son coeur se pincer lors des premières visites. C'était là qu'elle vivait depuis qu'elle avait développé la bijouterie de ses parents et réalisé son rêve qu'était de fonder sa propre marque de bijoux. C'était cet endroit qui l'avait vue grandir en tant que femme d'affaire, mais également dépérir en tant que femme tout court. Ces murs avaient sans aucun doute vu défiler des dizaines d'hommes qui avaient été bien loin de savoir lui offrir ce que Pacey lui offrait depuis deux ans. Elle l'avait su dès que leurs lèvres s'étaient trouvées pour la première fois : Pacey était sa famille. Il serait celui aux côtés de qui elle pourrait recommencer à rêver comme une enfant et comme une femme. Il serait celui qui lui donnerait enfin une réelle raison de se lever le matin, qui arriverait à faire passer son travail comme négligeable parce qu'il serait là pour la retrouver le soir. C'était au creux de ses bras qu'elle avait trouvé sa place, sa réelle place. Peu importaient les projecteurs, les photographes et les immenses affiches où étaient placardées son visage. Tout cela n'avait guère de saveur sans quelqu'un pour les partager, parce que tout ça n'était que dérisoire et sans intérêt. Ce n'était pas ses bijoux qui laisseraient une marque dans ce monde, et ce manque de Pacey, elle l'avait ressenti avant même de réaliser qu'il serait la seule personne capable de le combler. Elle avait presque oublié les doutes dont elle avait inondée quelques mois auparavant. Elle s'efforçait de travailler cette confiance en elle qui lui faisait tant défaut, et Pacey, malgré lui, lui donnait jour après jour cette confiance dont elle manquait tant. Lorsqu'il la touchait, lorsqu'il l'embrassait ou lorsqu'il posait son regard sur elle, Hazel se sentait la seule femme aimée au monde. Elle avait l'impression que tous les pouvoirs lui avaient été donnés en même temps que Pacey. Elle aimait la tendresse avec laquelle il l'embrassait lorsqu'ils arrivaient à dormir dans le même lit, et elle aimait les étincelles qui éclairaient son regard lorsqu'il redécouvrait son corps. Il lui semblait parfois qu'ils revivaient continuellement leurs premières fois ; premier verre, premier dîner, premier baiser, première intimité... Pacey avait le don de tout rendre magique parce qu'il la regardait de ce regard qu'on n'avait jamais posé sur elle. Il l'embrassait comme jamais on ne l'avait embrassée, et lorsque leurs peaux se retrouvaient, elles paraissaient électrisées par quelque chose qu'elle n'avait jamais connu auparavant. Il suffisait qu'il lui sourie pour qu'elle ait déraisonnablement envie de lui. Elle n'arrivait pas encore à réaliser que plus rien ne représenterait de frein à cette vie commune dont elle se languissait tant. Ce serait enfin plus vrai que jamais : ce serait auprès de Pacey qu'elle commencerait et finirait toutes ces journées.
Comme elle le faisait de plus en plus, Hazel avait délégué une partie de son travail à son assistant pour quitter la bijouterie à l'heure où Pacey quittait l'hôpital et Louis l'école. Les soirées de novembre étaient plus fraîches que celles de l'été, mais en Californie, la différence était à peine percevable. Elle avait sauté dans sa voiture pour d'abord chercher Louis, qui s'installa à l'arrière, aussi excité qu'il pouvait l'être, puis Pacey. Le timing avait été calculé à la minute près. Louis quittait les cours quelques minutes avant Pacey, et l'itinéraire avait été tout aussi soigneusement calibré. Que ce soit Hazel qui soit nommée chauffeur leur avait paru le plus simple et efficace. La blonde avait attendu la visite toute la journée. Ils n'avaient pas encore réussi à visiter énormément de maisons, tous les trois. Ils se refusaient à le faire séparément ; cette aventure était une aventure de famille. Tous avaient donc vu les mêmes photos de la grande villa au charme certain. Le reste, c'était encore ensemble qu'ils le découvriraient. « Il dit quoi, le GPS ? » demanda-t-elle à Pacey, penchée au-dessus du volant pour guetter les numéros des maisons. L'agent immobilier était censé les attendre là, quelque part devant l'une des villas de President Drive, qu'ils avaient volontairement décidé de ne pas quitter. Ils étaient tous les deux bien, ici... et ils y seraient encore mieux ensemble.
Elle finit par freiner au milieu de la rue encore déserte. Les jeunes quittaient à peine l'école, les parents étaient encore probablement au travail. De toute façon, c'était en grande partie pour sa quiétude qu'ils aimaient tant President Drive. « 314, c'est là, non ? » demanda-t-elle à Pacey avant de chercher une place du regard. La voilà, la seconde raison qui les poussait à rester dans le coin : des places, il y en avait toujours plus que nécessaire. Elle se lança dans un créneau qui fut bref et propre et attrapa la main de Pacey en se retournant vers Louis. « Elle est pas mal, jusque-là, hein ? » Elle marqua une pause, détacha sa ceinture pour se pencher au-dessus de Pacey et attraper son sac, qui était passé du siège passager aux pieds du passager. « Tiens, je t'ai pris ça pour le goûter », lâcha-t-elle fièrement en tendant une barre chocolatée à Louis. Sentant le regard de son amoureux posé sur elle, elle lui lança un regard malicieux. « Fais pas cette tête... Il aura ses fruits et légumes ce soir. Et puis... » Elle plongea à nouveau la main dans son sac sans quitter Pacey des yeux. « TADAAAAA ! Je sais que c'est pour ça que tu faisais cette tronche. T'as aussi le droit à ta dose de chocolat. » Elle lui glissa le paquet entre les doigts, déposa un baiser survolté sur ses lèvres et quitta la voiture, excitée par cette visite qui se présentait sous les meilleurs auspices. Au moment où son talon rencontra le macadam de la rue, la porte de la voiture garée juste devant la villa au numéro 314 s'ouvrit sur l'agent immobilier qui leur avait présenté l'une des quatre autres maisons qu'ils avaient déjà visitées. « Bonsoir monsieur Ford ! »
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Sujet: Re: {{ Home is wherever I'm with you {Pacey ♥} Jeu 15 Déc 2016 - 18:46
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FT hazel & louis
Depuis le soir où Pacey et Hazel avait parlé d’emménager ensemble, l’infirmier était incontrôlable. Il avait scruté les annonces, acheter des magazines de déco, discutaient longuement avec Louis… il n’avait pas perdu son temps. Il voulait que ce projet se concrétise. Il voulait sincèrement que Louis et lui forme enfin une petite famille avec Hazel. Il avait senti que le jeune garçon était loin d’être très emballé par l’idée, appréciant être auprès de Maya et de Neela. Pacey ne pouvait pas lui en vouloir, après tout, ils avaient trouvé un certain équilibre dans la maison de l’indienne, mais depuis le départ, tout était temporaire. Maintenant que la maison d’Hayley était repérée, ce n’était qu’une question de semaine avant que le duo de père et fils retournent où ils étaient. Le problème, c’était l’argent. Les réparations et l’assurance avaient été un véritable enfer pour Pacey qui avait trouvé le temps très long. Le pire maintenant, c’est qu’il n’avait plus les moyens de se permettre de vivre là-bas. C’était déjà difficile à l’époque, mais maintenant… maintenant c’était quasiment impossible. L’idée de vivre avec Hazel, c’était plus qu’une simple solution à son problème. C’était aussi la preuve qu’ils étaient encore ensemble, qu’ils étaient encore prêts à vivre l’aventure ensemble et jusqu’au bout. Pacey avait donc laisser de côté sa demande en mariage pour se concentrer sur la future maison, mais Louis ne l’avait pas oublié lui. Il savait qu’un jour où l’autre, le moment allait arriver. Il profitait simplement de cette histoire de déménagement pour gagner du temps. A treize ans maintenant, ses idées étaient plus claires, mais ses façons de faire était toujours maladroite. Un sacré gamin. Le plus étonnant, c’était la manière avec laquelle il avait réagi lorsque Pacey lui avait annoncer qu’il mettrait la maison de son enfance en vente. Quelque part, Louis semblait ne pas y être attaché. Depuis l’incendie, c’était comme s’il avait déjà tourné la page et lorsqu’il avait visité l’endroit, hésitant, cela lui avait prouvé que cette maison n’était plus la sienne. Les petits détails qui avaient fait de l’endroit leur maison, avaient disparus pendant la réparation. Il se chargea même d’aider Pacey à mettre l’endroit en vente, puis tenta d’être présent durant certaine visite, amusé par les familles qui venaient.
C’était un bon garçon, c’était ce que Pacey se disait. Lorsqu’il l’observait faire, il se disait qu’il avait de la chance. Vraiment. Son énergie, son intelligence, sa bonne humeur. Il était toujours partant pour tout, même si au fond très peu de chose l’intéressait vraiment. Il semblait s’être accoutumé à l’idée d’avoir Hazel dans sa vie, tout comme il comprenait les sentiments de son père vis-à-vis de la jeune femme. Alors quand il y avait un endroit à visiter, il voyait ça comme une nouvelle aventure. Comme le début d’un roman fantastique. Il s’imaginait vivre des histoires qui allait tout changer. Lorsqu’Hazel l’attendit à la sortie de l’école, il avait dans les mains un jeu de carte. Il n’avait pas perdu son goût pour la magie et s’amusait depuis quelques secondes à faire quelques tours de passe-passe bien ficeler. Il avait d’ailleurs d’excellent mouvement. Il s’installa sans dire grand-chose, concentrer par ses cartes, mais releva le visage lorsqu’ils s’approchèrent de l’hôpital. Celui-ci s’installa à l’avant, encore en vêtement d’infirmier. Comme souvent, le timing à l’hôpital ne lui permettait pas de prendre son temps, alors autant ne pas se changer. Il avait juste enfilé ses chaussures et pris son sac. « - On devrait y être... » Pacey jongla entre le GPS et les maisons, se demandant où pouvait bien être l’agent immobilier. Louis rangea ses cartes et se colla à la vitre, regardant un peu les belles maisons qu’il y avait là. « - Oui ! » De là où il était, Louis distinguais le numéro de la maison. Il n’y avait pas de doute, ils étaient bien arrivés. Sans attendre, il enlève sa ceinture et attend qu’Hazel se gare. Pacey lui, regarde sur son téléphone l’offre qu’il avait enregistré. « - J’aime bien. » Dit-il en levant le regard vers Hazel. « - Mouais. » Rajouta Louis. Maintenant qu’ils étaient garés, il laissa Hazel prendre ses affaires, mais se rendit compte qu’elle cherchait quelque chose dans son sac.
« - Chouette ! » Louis attrapa la barre chocolatée, puis observa son père. « - Oui, oui, des fruits et des légumes ce soir. » Il ouvrit la barre et croqua dedans tout en reposant son regard la maison. Pacey lui, se mit à sourire. « - T’es géniale. » Il répondit à son baiser avant de sortir à son tour alors que Louis était déjà dehors, les mains dans les poches. « - Pépé Ford ! » Lança Louis, en courant en direction de l’agent immobilier, puis en se faufila derrière lui pour entrer dans la maison. Pacey se mit à rire, puis marcha aux côtés d’Hazel tout en se dirigeant vers leur adorable agent pour le saluer et lui tendre la maison. « - Alors, la cinquième, c’est la bonne ? »
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Sujet: Re: {{ Home is wherever I'm with you {Pacey ♥} Ven 16 Déc 2016 - 19:25
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Hazel Karstark & Pacey Stark & Louis Stark
Il semblait à Hazel que jamais sa vie n'avait été aussi équilibrée. Pas même lorsqu'elle était enfant, jeune adolescente ou étudiante et redoutait l'avenir autant qu'elle espérait qu'il lui apporterait les plus belles choses sur un plateau d'argent. Pas même lorsqu'elle avait repris l'affaire de ses parents, par dépit certes, mais avec beaucoup d'enthousiasme et de détermination; et pas non plus lorsqu'elle avait sa propre marque de bijoux et vu les premiers profits arriver grâce à cette nouvelle entreprise. La vie d'Hazel avait toujours été bâtie sur une base instable et fragile. Elle qui se destinait à de grandes choses depuis sa plus tendre enfance avait du accepter, non sans quelques regrets, de continuer de faire vivre le rêve de ses parents et de ses grands-parents avant eux. Elle ne voulait pas laisser cette bijouterie familiale à l'abandon. Sa famille ne s'était pas acharnée au travail pour qu'elle brise cet héritage à vingt ans, influencée par le deuil et la résignation. Elle devait à ses parents le respect de leur travail, et elle avait repris leur affaire sans poser mille questions. Elle en avait fait ce qu'elle était aujourd'hui : une bijouterie de renom dans tout le comté et l'état, qui vendait les bijoux les plus fins et soignés et qui avait la première à proposer la marque qui portait son nom et qui se vendait aujourd'hui dans tout le pays et à l'international. Elle avait crée un empire dont ses parents n'avaient probablement jamais osé rêvé, et ce n'était pas rare de voir quelques affiches placardées ça et là à travers le pays et les grands magasins, affiches sur lesquelles elle vendait elle-même ce qu'elle créait, égérie d'une marque qu'elle avait créée, aimée et choyée comme son propre enfant.
Mais tout cela n'était pas réel. Tout cela n'avait pas été réel sans quelqu'un avec qui le partager. Les soirs s'étaient ressemblé pendant des années. Elle retrouvait une villa immense mais vide, silencieuse et sombre. Pacey avait crée quelque chose de nouveau. Sa simple présence réveillait quelque chose qu'elle n'avait jamais connu. Il lui semblait qu'il avait fait naître en elle une flamme nouvelle. Ses bijoux ne comptaient plus réellement, maintenant, parce qu'ils n'étaient que matériel. Les bagues de fiançailles qu'elle vendait n'avaient de réelle signification qu'aux doigts de femmes aimées inconditionnellement, et les alliances trouvaient tout le rôle dans les relations les plus fortes épanouies. Elle avait été vide de toutes ces choses-là pendant des années. Enfin, elle comprenait réellement ce que lui demandaient les quelques clients dont elle arrivait encore parfois à s'occuper. « Quelque chose qui représente notre amour », oui, elle le voyait, maintenant. Son amour à elle se solidifiait de jour en jour. Elle avait presque oublié la peur irrationnelle qui l'avait paralysée des mois auparavant. Pacey avait pris la décision d'enfin quitter l'hébergement que lui proposait Neela. C'était un engagement qu'ils se faisaient l'un à l'autre, le premier pas officiel vers la famille qu'ils voulaient construire. Louis lui-même semblait avoir bien perçu ce nouveau projet, et pour le plus grand soulagement d'Hazel. Oui, c'était enfin une nouvelle vie qui s'offrait à eux tous. Louis ne méritait que le meilleur, et c'était bien ce que la blonde comptait lui offrir. Car ils seraient une famille, enfin. Ils n'auraient plus besoin de se partager entre une villa immense et déshumanisée par la solitude au fil des années et une autre villa qui appartenait à une tierce personne. Ils allaient pouvoir construire quelque chose pour de bon, ils allaient pouvoir se construire pour de bon.
Pourtant, la recherche du bien rare s'avérait bien plus complexe que prévue. Ils ne voulaient pas quitter la ville, pas même s'en éloigner. Ils étaient bien là où ils vivaient... ils avaient juste besoin de nouveaux murs pour y créer quelque chose de bien à eux. Même pas besoin de quitter President Drive, où tout était déjà parfait. Mais sur un terrain aussi limité, les choix s'avéraient l'être tout autant. Ils n'avaient pas besoin d'une immense piscine ou de dix-huit chambres, juste de quoi vivre ensemble, et il semblait que c'était là la contrainte la plus difficile à respecter. La petite famille se concertait régulièrement; chacun apportait les annonces sur lesquels il pouvait tomber, et il s'avérait qu'elles se recroisaient souvent. « On devrait y être... » répondit le co-pilote alors qu'Hazel cherchait le numéro de maison non sans perdre sa vigilance de conductrice. « Oui ! » s'écria Louis à l'arrière de la voiture, confirmant qu'ils avaient bel et bien trouvé la maison qu'ils allaient visiter. « J’aime bien. » Hazel lui jeta un coup d'oeil en ôtant à son tour sa ceinture et en coupant le moteur. « Moi aussi. Et en plus, ça ressemble à la photo, que demande le peuple ? » Seule photo dont ils disposaient, d'ailleurs. Le reste avait été tenu mystérieux par l'agent immobilier qui leur avait dégoté le bien. « Mouais. » Le jeune garçon avait l'air moins enthousiaste que son père. Hazel se retourna en s'accrochant à son siège pour le regarder. « Qu'est-ce qu'on a dit ? Pas d'a priori. Si ça se trouve, y'a une armoire magique qui peut nous emmener à Narnia. Le plus important est à l'intérieur. » Elle se retourna à nouveau et jeta un coup d'oeil à la villa aux murs un peu décrépis sur lesquels s'élevaient des lianes de lierre. Elle avait sans aucun doute plus de cachet que ses voisines, flambant neuves. « Et à ce stade, elle est peut-être même hantée. Louis, t'aimerais pas un copain invisible pour t'aider dans tes tours de magie ? », plaisanta la blonde. Et comme pour finir de le booster, elle lui tendit une barre chocolatée qu'elle avait bien soigneusement glissée dans son sac un peu plus tôt. L'enthousiasme de l'enfant ne fut pas masqué un seul instant, rassurant au passage la bijoutière qui jeta un coup d'oeil à son compagnon. « T’es géniale. » Elle n'en attendait pas tant, mais savoura le regard tendre de Pacey et le bref baiser qu'ils échangèrent. Cet instant, c'était tout ce dont elle avait besoin. Cet instant, et tous les autres qui suivraient à son image.
Elle quitta précipitamment la voiture, bien décidée à découvrir ce que leur cachait l'agent immobilier. « Pépé Ford ! » Louis traversa la rue en courant vers l'homme, et Hazel jeta un coup d'oeil complice à Pacey, lui prenant la main le temps de traverser à son tour pour rejoindre monsieur Ford. « Alors, la cinquième, c’est la bonne ? » demanda-t-elle en lâchant la main de la blonde pour serrer celle de l'agent immobilier, ce que fit Hazel à son tour. « Vous avez bien su garder le mystère. On a que votre annonce, on a rien trouvé sur internet. » Malicieux, le petit homme leur glissa sur le ton de la confidence : « C'est une exclusivité Ford. Je vous l'ai gardée pour vous, elle est entrée sur le marché il y a deux jours. Vous êtes les premiers à la visiter. » Il les observa tous les trois, au moins aussi excité qu'eux à l'idée de la visite, puis se dirigea vers la porte pour y glisser la clé. « Les propriétaires divorcent, ils cherchent à vendre le plus vite possible. Il y aura quelques travaux de rénovation à faire, mais je vous assure que c'est une affaire. » Il ouvrit la porte et se glissa sur le côté pour laisser la petite famille entrer.
Du parquet sombre à perte de vue, des murs blancs un peu décrépis. L'agencement de l'étage était particulier. Le rez-de-chaussée ne semblait être qu'une immense pièce structurée ça et là par quelques cloisons séparatrices dont les briques apparentes n'étaient pas sans charme. Le salon s'étendait, ouvert, immense, à gauche. En face, une cuisine américaine un peu ancienne et rustique éclairée par d'immenses baies vitrées à travers lesquelles ils pouvaient déjà deviner un immense jardin. A leur droite, un escalier immense de vieux marbre, érodé par le temps, orné d'une magnifique rampe en fer forgé sombre. « C'est rustique, je vous l'accorde, mais la cuisine est fonctionnelle. La pièce est extrêmement lumineuse et exposée au sud. A l'arrière, on ira tout à l'heure, ça donne sur la terrasse. » Il se dirigea vers une porte un peu dérobée sous l'escalier. « La grande surprise de la visite se cache ici, on ira en dernier. J'aime le suspense, et je sais que vous aussi. » Accroché à ses notes, il se dirigea vers le salon et désigna un amas de briques. Hazel ne comprit que lorsqu'elle arriva à ses côtés. « Ils se servaient pas de la cheminée, donc il faudra sûrement s'en occuper un peu, mais elle fonctionne. » Tremblante, Hazel était excitée comme jamais elle ne l'avait été par un bien immobilier. Elle attrapa violemment la main de Pacey qu'elle serra très fort dans la sienne et chercha de son autre main l'épaule de Louis, qu'elle serra contre elle.
Spoiler:
HJ : la surprise, j'imaginais que c'était une piscine couverte au sous-sol, avec des grandes baies vitrées qui donneraient sous la terrasse, à hauteur du jardin *-* Genre un peu décrépie comme le reste, mais prometteuse (a)
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Sujet: Re: {{ Home is wherever I'm with you {Pacey ♥} Mar 3 Jan 2017 - 18:53
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FT hazel & louis
Pacey avait trouvé un certain paradis en s’installant à Huntington-Beach. C’était pour lui un nouveau départ et ce nouveau départ, il l’avait embrassé. Il avait tout fait pour trouver un emploi utile, pour se fondre dans la masse tout en découvrant tout ce qu’on lui avait arraché pendant des années. Il avait vécu ses premières années comme un enfant qui avait enfin le droit de sortir dehors, mais jamais il ne s’était senti plus heureux qu’actuellement. Ce qu’il partageait avec Hazel était une chose merveilleuse. Il avait trouvé quelqu’un, quelqu’un qui faisait battre son cœur. Quelqu’un qui lui donnait l’envie d’aller toujours plus loin, de découvrir toujours plus. Avec elle, il sentait qu’il avait tout ce dont il avait besoin pour vivre et aimer sa vie. C’était une sensation incroyable. Il espérait que Louis, en grandissant, connaissent ce genre de sentiment. Ce genre d’histoire. Comme s’il y avait bien un destin, quelque part, qui se chargent d’amener les âmes-sœurs les uns vers les autres. Pacey avait passé ces dernières années à croire qu’il ne vivrait plus d’histoire d’amour, qu’il ne ressentirait plus cette chose qui comblait les cœurs de façon unique. C’était étrange, mais il avait baissé les bras, satisfait de ce qu’il avait eu, ne souhaitant pas plus. Et puis, avec Louis, il avait le nécessaire. Pas besoin de plus. Pas besoin d’impliquer quelqu’un d’autre dans leur monde. Mais Neela était arrivé et elle lui avait ouvert les yeux sur une chose très simple : il ne devait pas s’exclure comme ça, car quelqu’un d’autre l’attendait surement. Et ce quelqu’un d’autre, c’était Hazel. C’était cette beauté divine, qui lui coupait le souffle à chaque fois qu’il posait son regard sur elle. Ce quelqu’un d’autre, c’était une femme indépendante, douce et ambitieuse, qui se battait pour ses valeurs, sa famille et ses traditions. Pacey ne comptait plus le nombre de fois où il s’était perdu à regarder la jeune femme, admiratif, amoureux comme jamais.
Maintenant, il voulait plus. Il voulait l’épouser, faire partie de sa vie totalement et cela ne pouvait commencer que par vivre dans le même lieu. Chacun avait vendu sa villa respective, à la recherche d’un endroit idéal où vivre. Où former, tout simplement, une famille. Louis même, était là. Il était prêt. Il voulait trouver cette nouvelle maison, parce qu’il savait l’importance que cela représentait pour son père. Pourtant, au fond, cela ne l’empêche pas de détester la situation. Il faut dire qu’il sait ce que son père prévoit. Il connait la cachette de la bague qu’il avait acheté des mois plus tôt et qui prend poussière dans un coin. Rapidement, cette aventure est longue et compliqué. Il faut dire, il y a tellement de choses à faire, à prendre en compte et Louis est le premier à trouver les détails pénibles. « - Ce n’est pas comme celle de l’autre fois, tu te souviens ? » Pacey se mit à se souvenir de cette annonce parfaite qui s’était retrouvé être un peu trop édulcoré. Louis avait beaucoup ris en voyant l’endroit. Pacey et Hazel aussi au final. Pacey se mit à fouiner dans ses poches, à la recherche de son téléphone. En attendant, Hazel s’était retourné vers Louis. « - Pas d’a priori. » Répéta-t-il, comme pour soutenir Hazel alors que Louis restait silencieux, écoutant la jeune femme. « - Je ne pense pas qu’on trouve ce genre d’armoire ici. » Narnia, il adorait ça. Pacey se mit à sourire. Ils avaient fait une bonne soirée marathon la dernière fois, même si Pacey s’était endormi durant le troisième film. « - Ça n’existe pas les fantômes. » Pacey lui lança un regard amusé, observant les murs de la villa. « - Je n’ai pas envie d’une villa hantée moi. »
Maintenant qu’ils étaient en dehors de la voiture, Pacey remarqua l’agent immobilier qui semblait les attendre sagement. Pacey se demandait ce qu’il y avait d’autre. Il était assez curieux d’en savoir plus sur l’endroit. Le quartier était bien, un peu trop cher pour lui, mais il pouvait sans doute se le permettre avec Hazel. Surtout que Pacey avait déjà trouvé deux frères pour sa maison à Orange Avenue. « - Les premiers ? » Alors qu’il voulut rajouter quelques choses, Ford continua alors que Louis semblait s’exclamait d’étonnant dans les pièces de la villa. Il ne tarda pas à revenir vers le couple. Pacey se tourna vers Hazel : des travaux. Voilà quelque chose qui ne lui plaisait pas, mais si c’est minime ça peut sans doute passer rapidement ? « - C’est super grand ! » Lança Louis, tout en suivant le couple entrer avec l’agent. Soucieux des détails, Pacey se mit à tout observer, laissant Louis s’amuser avec ce qu’il trouvait. « - On vous fait confiance. » Dit-il alors qu’il observait la luminosité de l’endroit. « - Y’a quoi en bas ? Une armoire magique ? » Louis lança un regard à Hazel, un peu moqueur, puis se lança dans l’escalier en marbre pour monter à l’étage, avant de faire demi-tour et de courir jusqu’au salon.
Ils se dirigèrent ensuite vers l’immense salon et vers un tas de brique. Pacey se pencha puis, un sourire s’étira sur un visage. « - Une cheminée ! » Louis partageait l’excitation qui émanait d’Hazel. « - On va brûler des marshmallows Pépé Ford ! J’adore. » Pacey se releva, serrant la main d’Hazel, exprimant ainsi qu’il aimait beaucoup le potentiel de l’endroit. Certes, il y avait des choses à faire, mais rien de visiblement catastrophique ou de trop long. Et puis il aimait le côté un peu rustique, il faut dire, Pacey n’aimait pas les choses trop neuves. Il aimait les endroits qui racontaient des histoires, et ça c’est très important pour lui. Et là tout de suite, il devait avouer que l’ensemble lui convenait assez bien. C’est peut-être un peu trop grand, un peu trop spatiaux, mais ça reste convenable. « - On va voir l’étage, Louis tu l’aimerais comment ta chambre ? » Louis pris une pause un peu loufoque, les bras tendus de chaque côté, comme s’il voulait bloquer le passage. « - Moi je veux voir ce qu’il y a en bas avant. » Louis jeta un coup d’œil à Ford pour à Hazel. Puis il haussa les épaules.
Spoiler:
J'adore !
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Sujet: Re: {{ Home is wherever I'm with you {Pacey ♥} Mer 4 Jan 2017 - 4:37
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Hazel Karstark & Pacey Stark & Louis Stark
La décision avait été prise en quelques minutes à peine, comme si elle avait toujours été évidente. Trouver des acquéreurs pour leurs villas respectives s'était avéré un exercice déjà plus compliqué, mais trouver la perle rare qui satisferait tous leurs désirs semblait relever de l'impossible. Leurs critères de secteur étaient bien limités et ils en avaient conscience, mais il semblait à Hazel qu'ils ne demandaient pas la lune pour autant... ils avaient fait le tour des agences, avaient fait le tour des annonces disponibles un peu partout, mais le foyer de leurs rêves ne s'était toujours pas imposé à eux. Hazel avait fait part de ses inquiétudes à Pacey, qui avait aussitôt trouvé les mots justes pour la rassurer. Et s'ils ne trouvaient pas ce qu'ils cherchaient ? Ils avaient tous les deux signé les accords de vente de leurs maisons respectives... dans quelques mois, s'ils ne dégotaient pas quelque chose entre temps, ils se retrouveraient tous les trois à la rue. Ils pourraient toujours trouver un truc en location en attendant, l'avait rassurée Pacey avec cette douceur et cette bienveillance dont il ne se départait jamais. Hazel ne voulait pas se contenter d'un bien par défaut, elle attendait le coup de cœur, le coup de cœur multiple, même. C'était à trois qu'ils devraient choisir leur nouvelle maison. Ce n'était pas une question d'argent pour Hazel, même si avec Pacey, ils s'étaient mis d'accord sur le fait de partager les frais équitablement. Avec les ventes de leurs maisons, ils pourraient tout de même investir dans une maison correcte. Non, ce qui importait le plus pour Hazel, c'était qu'ils puissent se projeter, tous les trois, dans leur nouveau chez-eux. Pas seulement elle, pas seulement Pacey et pas seulement Louis. Et encore moins par dépit ou par défaut... ils attendraient le temps qu'il faudrait, même si ce temps devait s'étendre en mois ou en années, et même s'ils devaient se trouver une petite location avant. Car, après tout... tant qu'ils étaient ensemble, ils avaient déjà gagné le gros lot.
La façade de cette maison pouvait en laisser plus d'un dubitatif. Là où Hazel voyait du charme et du caractère, les âmes les plus traditionnelles auraient sans doute vu des travaux, des dépenses à venir, la promesse d'un intérieur trop vieillot pour leurs goûts. Louis, déjà, était un peu sceptique... Et la barre chocolatée ne semblait pas capable de le faire changer d'avis. Oui, Pacey avait raison, l'autre fois... elle lui jeta un regard amusé en repensant à cette villa parfaitement présentée sur papier mais plus que défraîchie. Là, au moins, ils n'auraient pas ce genre de surprises. Il y allaient totalement à l'aveugle. « Tu veux pas d'une villa hanté ? » feignit-elle de s'offusquer en donnant un petit coup à l'épaule de son bien-aimé. « Ça vous aurait fait un peu de compagnie quand j'aurais été en déplacement... »
Porte claquée, Ford sur le perron de la villa; il était temps d'affronter l'intérieur de cette villa, et leur agent immobilier préféré semblait plus que ravi de sa trouvaille. Ils étaient là en avant-première, et cette seule information eut l'effet escompté sur la blonde, qui ne put s'empêcher de se sentir privilégiée, mais également de penser que ce bien se disputerait probablement avec hargne lorsqu'il serait officiellement sur le marché. Ford savait y faire... Et Hazel remarqua qu'il coupa Pacey dans son élan. Ils échangèrent un regard lorsqu'ils comprirent que leur rêve que leur vendait le vieil homme ne viendrait pas sans quelques efforts... oui, les lieux étaient emplis de charme, mais ils ne pouvaient nier l'ampleur des travaux. Les lieux étaient sobres, un peu décrépis mais décemment vivables. Ceci dit, qu'en était-il des détails masqués ? L'électricité était-elle aux normes ? La toiture était-elle dans un état correct ou laissait-elle passer les rares pluies Californiennes ? Autant de détails qui avaient saisi le couple de doutes. Hazel posa son regard sur le jeune garçon, qui n'avait pas oublié leur fameuse armoire magique. Elle lui sourit, amusée, taquine. Dans un sous-sol... peut-être un garage qu'ils auraient manqué ? Ou le rêve... un double garage ? Pour leurs deux voitures ? Une buanderie ? Mais elle devait l'admettre, ce ne serait très probablement pas une armoire pour Narnia qu'ils trouveraient là. Le regard de la bijoutière se perdit quelques instants sur un Louis plus qu'enthousiaste qui avait monté les escaliers du premier pour aussitôt les redescendre. Était-il réellement enthousiaste ou avait-il juste trop mangé de chocolat ? Avait-elle bien fait de lui donner cette barre chocolatée avant la visite ? Était-il en hyperglycémie ? En hyperchocolatémie ?
Quelques pas de plus menèrent le couple, le garçon et leur agent immobilier à une cheminée de marbre encastrée dans la brique. Hazel eut enfin une réponse à ses questions : c'était de l'enthousiasme. Il rêvait déjà ses marshmallow grillés. Pacey s'était penché sur la cheminée, dubitatif, alors que la blonde pouvait difficilement masquer son excitation. A peine fut-il redressé à ses côtés qu'elle se saisit presque violemment de sa main pour la serrer très fort dans la sienne. Elle jeta un coup d'oeil à Ford, qui semblait plus que satisfait de l'effet que semblait faire sa trouvaille sur la petite famille. « Moi je veux voir ce qu’il y a en bas avant », trancha Louis devant la question de son père, prêt à s'imposer pour que l'on exauce ses vœux. La blonde jeta un coup d'oeil entendu à son compagnon et leur agent immobilier, qui soupira, abdiquant déjà. « Je voulais vous garder la surprise en dernier... » regrettait-il déjà alors qu'il avait tourné les talons pour retourner à la porte encastrée sous l'escalier de marbre qui montait au premier étage. « Mais je m'inquiète pas. Le premier étage a son lot de surprises aussi. » Il ouvrit la porte, alluma la lumière dans cet escalier un peu étroit qui descendait jusqu'au sous-sol. Quelques instants plus tard, ils étaient tous dans une grande salle ou chacun de leurs mots raisonnait. Ford leur intima de s'arrêter dans la pénombre, alors qu'il cherchait l'interrupteur qui lui permettrait d'éclairer le petit bijou de cette maison. Une seconde plus tard, des lumières claires illuminaient une grande piscine carrée qui s'étendait sous toute la superficie de la maison. A leur droite, de grandes baies vitrées étaient obscurcies par des volets baissés, mais ils pouvaient deviner la lumière qu'elles laissaient entrer lorsqu'elles étaient ouvertes sur le jardin à l'arrière de la maison. « On avait pas besoin d'une piscine, mais... » Il n'y avait pas à dire, Hazel était émerveillée. Elle ne pouvait que deviner le bonheur que pourrait avoir Louis ici... et peut-être un ou d'autres enfants. Avec le jardin qui s'ouvrait derrière les baies vitrées, l'endroit semblait être un véritable terrain de jeu pour les jeunes, et un endroit de détente particulièrement prisé des adultes. Elle fit raisonner ses talons sur le carrelage, hésitante. Elle commençait à être effrayée du prix auquel cette maison pourrait être affiché. Son regard se lève vers Pacey; elle avait besoin de son avis. Ils n'avaient pas encore vu l'un de leurs critères les plus importants. Ils avaient besoin de beaux espaces de nuit. Une grande chambre pour Louis, une grande chambre pour eux... et peut-être quelques autres pièces à côté ?
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Sujet: Re: {{ Home is wherever I'm with you {Pacey ♥} Sam 4 Fév 2017 - 13:21
home is wherever i'm with you
FT hazel & louis
Lorsque Pacey avait croisé Hazel pour la première fois, il n’avait pas imaginé une seconde que des années plus tard, elle serait à ses côtés. Que des années plus tard, elle serait son potentiel fiancé. La suele et unique femme qui compterait à ses yeux et avec qui il voudrait partager sa vie. Aujourd’hui, ils étaient à ce moment précis où tout semblait parfaitement s’enchainer. Une maison, pour eux. Pour cet avenir qu’ils imaginaient ensemble. C’était peut-être un peu compliqué, puisqu’aucun d’eux ne voulait quitter la ville, mais ce n’était pas impossible. Le fait même que Louis semble absolument pour, était une preuve que tout ça devait se produire. Pacey n’était pas du genre à croire à Dieu, au destin, ou à d’autres choses dans le genre. Il sait que ces choix ont des conséquences et à, depuis longtemps, cesser d’attendre que les choses lui tombent dessus. Peut-être que cela pouvait prendre du temps pour trouver la maison idéale, mais ils allaient la trouver. Où peut-être allaient-ils devoir faire quelques compromis, mais dans tous les cas, ils seraient ensemble et ce qui comptait le plus pour Pacey. Alors cette nouvelle visite, elle avait un goût d’espoir. Peut-être que pour une fois, ils allaient trouver quelques choses, quelques choses qui allait être en parfaite adéquation avec leurs espérances à chacun. Pacey avait un peu peur de prix, par contre. Son petit salaire était ridicule comparé à ce qu’Hazel gagnait. Il ne voulait pas qu’elle paye tout, il ne voulait pas qu’elle se retrouve à financer tout. Il était prêt à travailler plus pour pouvoir payer équitablement l’endroit. Il faut savoir, il était tellement fier d’elle, de ce qu’elle avait fait et accompli en tant que bijoutière. Il voulait aussi être capable de lui faire plaisir, de l’aider financièrement. Il voulait que ça marche entre eux, que l’argent ne soit pas un problème, qu’ils se complètent l’un et l’autre. Mais la maison était parfaite pour eux trois, comment refuser ? Comment dire non ? D’ailleurs, Louis était un vrai baromètre en matière de détails, ce qui impressionnait Pacey. Il arrivait parfois à voir ce qu’eux, les adultes, en remarquaient pas forcément. D’une certaine façon, c’était aussi parce qu’aucun d’eux ne cherchait la même chose.
Il trembla légèrement, alors qu’Hazel le taquinait à l’idée de posséder une maison hantée. Il n’en avait sérieusement pas envie, mais ça ne l’empêchait pas de sourire. Ce petit trajet en voiture avait été amusant, il était temps maintenant de sortir et de visiter cet endroit. C’était peut-être enfin la maison qu’ils cherchaient tous. Peut-être pas. Dans tous les cas, ils devaient se bouger et sortir du là pour retrouver Ford, celui qui avait trouvé cette endroit. De savoir qu’ils étaient les premiers, c’était une bonne chose. Pacey se sentait un peu privilégié. Ils étaient les premiers à observer, à vérifier, à vouloir même. L’infirmier ne savait pas trop à quoi s’attendre et en même temps, il était curieux. Curieux comme à chaque fois qu’ils entraient quelques part. Bien entendu, cet endroit semblait nécessité quelques travaux. Naturellement, Pacey et Hazel se posèrent toutes les questions. L’infirmier étant charmé et en même temps, il hésitait. Qui disait travaux, disait argent en plus. Pouvaient-ils se le permettre ? Après tout, l’endroit était déjà bien immense. Bien spacieux. Peut-être qu’au fond, c’est ce qui plaisait à Louis. Il allait pouvoir courir à droite et à gauche, découvrir chaque recoin et de cette endroit, faire sa magie… D’ailleurs, sa curiosité était déjà bien assez forte pour que le garçon ignore la question de son père. Pacey se tourna vers l’agent immobilier qui, lui aussi, ne pouvait pas résister à la requête du garçon.
Curieux désormais, Pacey partagea un regard avec Hazel, suivant l’agent. « - Super ! » Louis suivi Ford de prêt, ravi d’avoir fait craquer le papi. Mais l’obscurité força le petit à s’accrocher à son père alors qu’ils descendaient. « - Peut-être que c’est une cachette magique de fantôme. » Pacey leva les yeux aux ciels alors qu’ils s’arrêtèrent en attendant que Ford allume. Les yeux de Pacey s’écarquiller alors que Louis était aux anges. « - Wouaaaaaaaaaah ! » Avait-il lancé, parcourant déjà l’endroit en gardant une distance correcte avec la piscine. Impressionné par l’endroit, Pacey avait visiblement perdu l’usage de la parole. Il ne répondit pas tout de suite à Hazel, se dirigeant vers les baies vitrées. « - C’est… » Il croisa les bras, croisa le regard d’Hazel puis observa Ford. « - Une excellente surprise, Ford ! » Il était ravi ! Plus que conquis par ce petit coin de paradis. « - Si l’étage est aussi bien, je crois que c’est parfait. » Louis, lui, se fichait pas mal de ce qu’ils trouveraient à l’étage. « - Moi je la veux cette maison, elle est géniale ! » Sans attendre, personne, il remonta à l’étage et devança tout le monde pour observer le 1er étage. Pacey ria légèrement, se rapprocha d’Hazel pour la reprendre par la main. « - Vous nous avez gâté Ford, c’est vraiment prometteur. T’en penses quoi ? » Il lança un coup d’œil à son aimée, avant qu’ils suivent l’agent doucement.
Alors qu’ils montèrent les escaliers, Ford tachant de prendre les devants pour faire la visite de l’étage, Pacey se tourna un instant vers Hazel. Cette endroit, c’était une petite perle, mais beaucoup de chose l’inquiétait. En plus des travaux à mettre en place, la piscine en bas allait leur côté un petit truc en plus. « - Si ce n’est pas trop éloigné de ce qu’on avait décidé, ça pourrait être pas mal, non ? » Il s’inquiète vraiment du prix, mais ce qui l’inquiète le plus, c’est que cette maison soit parfaite et qu’il la laisse passer à cause du prix. Jusqu’ici, chaque endroit avait eu son défaut, mais aucune n’avait vraiment plu dans sa totalité. C’était compliqué de trouver un endroit qui convienne à chacun. De trouver un lieu qui soit idéal pour eux, pour la famille qu’ils vont devenir ensemble. Pacey avait d’ailleurs déjà trouver quelqu’un pour sa villa. La visite ne tarderait pas et il savait que ce Joe était certain de lui. Au moins, il n’était pas compliqué, ce qui arrangeait Pacey.
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Sujet: Re: {{ Home is wherever I'm with you {Pacey ♥} Dim 5 Fév 2017 - 23:54
❝ Home is wherever I'm with you. ❞
Hazel Karstark & Pacey Stark & Louis Stark
Hazel avait su dès qu'ils en avaient pris la décision que trouver un nouveau foyer ne serait pas tâche aisée. Ils avaient rapidement mis en vente leurs biens respectifs mais leurs propres recherches continuaient. Ils s'y investissaient énormément et une part massive de leurs moments en famille consistait maintenant à la recherche et à la visite de maisons. Hazel avait beau être persuadée que le plus important était qu'ils vivent enfin tous sous le même toit, même si ça s'avérait être sous un toit temporaire, elle n'arrivait pas à s'empêcher d'angoisser. Leurs deux maisons étaient vendues, et ils se trouvaient depuis sans plan concret pour les mois à venir. La maison devant laquelle ils venaient de s'arrêter semblait presque sortie d'un film d'horreur, surtout en comparaison aux villas modernes desquelles elle était entourée. Hazel se surprit à s'imaginer être l'un des orphelins Baudelaire devant la maison croupie de leurs comte Olaf. Pourtant, elle s'efforçait de rester positives. Au pire, ils ressortiraient de cette visite aussi bredouilles qu'ils y étaient entrés, et au mieux, ils auraient eu un véritable coup de cœur pour cette bâtisse mystérieuse. C'était ce qu'elle pensait maintenant, parée à cette visite comme à une véritable bataille. Elle avait redonné un peu de forces à ses deux hommes en leur offrant une barre chocolatée, puis déjà il était temps de foncer. Non, une maison hantée ne serait pas vraiment son truc... mais elle préférait en rire. Ils pouvaient au moins tirer de la prochaine heure un bon moment en famille duquel ils pourraient peut-être sourire dans quelques jours ou semaines.
Les premiers pas dans cette maison firent déjà leur petit effet sur la blonde, qui s'imaginait déjà redécorer tout cet espace un peu décrépi par le temps mais, il fallait l'avouer, rempli de cachet. Le rez-de-chaussée paraissait déjà immense, et la cheminée fit presque sursauter la bijoutière de surprise. Leur agent abandonna face aux suppliques de Louis, qui demandait déjà à visiter ce que Ford avait gardé comme ultime surprise. Le vieil homme résistait très difficilement face au fils de Pacey, et ce n'était pas la première fois que la blonde le remarquait. Il ferait sans doute un bon baby-sitter, se surprit-elle à penser, la tête déjà perdue dans l'organisation de leur vie à trois. Obligés, tous les deux, de chercher quelqu'un de confiance pour s'occuper de Louis et s'évader en amoureux... comme n'importe quel couple normal, alors que tous les droits n'étaient que des survivants d'une vie qui leur avait été un peu trop cruelle jusque-là. Mais ils s'étaient trouvés, et c'était à présent et depuis qu'elle s'était perdue dans le bras de Pacey tout ce qu'elle avait en tête. Leur amour était sa plus grande certitude, et il serait son plus grand palier pour toutes ces années à venir, pour cette vie qu'elle ne s'imaginait plus sans son homme à ses côtés. Elle suivit Fort et Louis jusqu'à la porte sous l'escalier qui laissait présager d'une vieille cave humide, mais à l'enthousiasme de leur agent immobilier, Hazel savait que ce ne serait probablement pas ce qu'ils trouveraient en bas des escaliers. Elle échangea un regard avec Pacey, qui la laissa courtoisement passer devant lui pour descendre jusqu'à cette fameuse surprise que leur promettait Ford. « Oui » souffla-t-elle à Louis, malicieuse, alors que la pièce était encore plongée dans l'obscurité, « et faudra pas oublier de venir les nourrir tous les soirs. On verra si tu pourras t'occuper d'un chien, comme ça ! » Et la lumière fut. Hazel se redressa, bouche bée, pour faire face à cette piscine vide mais immense. L'enthousiasme du jeune garçon éclata et raisonna dans la grande pièce tandis qu'Hazel regardait Pacey se diriger vers les baies vitrées dont les volets bloquaient encore la lumière du jour. « C’est... une excellente surprise, Ford ! » Le sourire radieux de la blonde répondit aussitôt à l'approbation de son compagnon. « Je vous préviens, il n'y a pas de piscine à l'étage... » plaisanta l'agent immobilier alors qu'Hazel échangeait un regard entendu avec Pacey. Ils n'avaient pas besoin de parler pour comprendre ce qu'ils pensaient l'un et l'autre de ce que leur présentait leur agent immobilier. Louis avait déjà disparu dans les escaliers, non sans faire savoir à tout le monde ce qu'il pensait des lieux. La trentenaire serra la main de Pacey dans la sienne comme pour approuver ses dires. « Je pense que j'attends la mauvaise surprise. Il y a forcément une mauvaise surprise, non ? » sourit-elle, malicieuse, comme pour défier Ford, qui répondit aussitôt. « La mauvaise surprise, vous l'avez déjà vue. La maison demande quelques travaux de rafraîchissement... mais tout est aux normes. Le toit est neuf, la plomberie et l'électricité ont été refaits il y a pas longtemps non plus. »
Il était alors temps de découvrir cet étage dont ils rêvaient à présent. Ils remontèrent jusqu'au rez-de-chaussée, auquel le couple s'arrêta, alors que l'agent montait rejoindre Louis. Hazel les entendit échanger quelques mots et rires. « Si ce n’est pas trop éloigné de ce qu’on avait décidé, ça pourrait être pas mal, non ? » La blonde prit les deux mains de Pacey dans les siennes et joua avec, amusée. « Mais tu sais, si ça se trouve l'étage est complètement miteux... » rit-elle en sachant pertinemment que ce ne serait pas le cas. « Je fais confiance à Ford pour le prix, il nous montrerait pas la maison si on pouvait pas se la permettre. On était clairs sur le prix qu'on voulait mettre... » Parler de prix avait été l'une des priorités du couple lorsqu'ils avaient décidé d'investir ensemble. Hazel savait que leurs revenus n'étaient pas les mêmes, mais elle avait essayé de toutes les manières possibles de faire céder Pacey à ses propositions d'avancer davantage. Elle ne voulait pas que cet argent croupisse sur ses comptes, et dans quoi d'autre serait-il mieux investi que dans le nouveau foyer qu'ils voulaient créer tous les trois ? « Elle est parfaite... je veux dire, on pourrait faire la plupart des travaux nous-mêmes. C'est beaucoup de la finition... » Elle serra les mains de Pacey dans les siennes. « Si ça rentre dans notre budget, on fait une proposition ? » Elle déposa un tendre baiser sur les lèvres de son homme et monta l'escalier de marbre pour rejoindre l'étage.
Le sol, ici aussi, était tout de parquet foncé. La peinture blanche des murs était un peu décrépie mais les escaliers débouchaient sur un grand hall sur lequel donnaient non pas trois ou quatre, mais cinq portes. L'étage était incroyablement silencieusement et Hazel suspectait Ford et Louis de vouloir les surprendre. Elle jeta un coup d'oeil derrière elle à Pacey qu'elle avait malgré elle bloqué dans les escaliers. Elle s'écarta donc pour le laisser passer et lui souffla. « Bon, ça se présente bien ici aussi... » Ils avancèrent vers la première porte, celle qui leur faisait face et donnait sur le jardin en contrebas. « Oh merde... » Devant eux se dressait une immense chambre parentale, très éclairée, à l'intérieur de laquelle se dressaient encore deux portes, qu'Hazel devinait être celles d'un dressing et d'une salle de bain. Elle poussa la porte de bois et entra dans la chambre, fermement accrochée à son sac à main. Ses talons raisonnaient sur le vieux parquet et elle se retourna vers Pacey, qui était encore resté sur le seuil. « Ce serait notre chambre... ? T'imagines, là, notre lit ? On est d'accord qu'on garde mon king size, hein ? » Elle connaissait le lit de la chambre d'amis de Neela bien mieux que celui de Pacey et il lui semblait qu'elle pouvait maintenant décréter le sien comme le leur. Elle se retourna pour faire face aux deux portes. A droite se trouvait la salle de bain, à gauche le dressing. « Là on pourrait mettre la toile qu'on a achetée l'autre fois... » Elle se projetait déjà comme s'ils avaient signé l'acte de vente. Elle avait l'impression de vivre son rêve de toujours : s'installer dans une maison idyllique avec l'homme parfait. Elle s'attendait presque à se réveiller de ce rêve seule, dans son lit, célibataire et malheureuse. Mais ce n'était plus sa réalité... et elle acceptait sa nouvelle vie les bras grands ouverts.
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