Sujet: My home is your home » Emmet Lun 16 Jan 2017 - 23:54
My home is your home
En revenant de Colombie, Alex ne s’était jamais imaginée finir avec un verre dans le nez dans une soirée. C’était pas prévu en fait. Ou peut-être que si, mais seule quelqu’un de moins aveugle qu’elle l’aurait su. Quelqu’un qui la connaît, bien que c’est pas son genre de boire pour oublier. Non, ici il ne s’agissait, toujours selon elle, qu’un accident de parcours. C’est ce qu’elle se dira demain matin. Alexia sait s’amuser, mais encore faut-il qu’elle retrouve les gens avec qui elle s’amusait il y a neuf ans. Avant qu’elle ne parte et ces gens là, soit ils lui en voulaient d’être partie, soit eux-mêmes avaient trouvé bon de quitter Huntington et ne se trouvait plus dans la ville. Dans tous les cas, ce soir elle se trouvait dans un bar branché, à un quart d’heure à pied de chez elle, avec l’envie de voir les nouvelles têtes qui peuplaient sa ville d’enfance. Peut-être même qu’elle aurait voulu y croiser Hendrix, parce qu’avec un verre dans le nez, ou plusieurs, elle aurait été capable de tout lui dire. Vraiment tout. Mais là n’était pas la question puisqu’il ne se trouvait pas dans cet endroit. Alors depuis deux ou trois bonnes heures, la jeune femme s’amusait, dansait et discutait avec tout le monde et personne. Elle ne voyait pas le temps passer, elle ne comptait même plus les verres qu’elle prenait. Elle se sentait plus de plus en plus joyeuse au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient. Alexia en venait même à remercier le barman pour l’effet qu’il lui faisait, alors qu’il ne s’agissait que de l’alcool qu’il vendait. Comme si lui avait fait quelque chose de miraculeux là-dedans, si ce n’est mettre la boisson dans un verre. C’est à la portée de tous et d’ailleurs, s’il y avait des études pour être barman, ça se saurait.
Assise au bar, Alexia discutait depuis un petit moment avec un type. Il semblait un peu plus jeune et ne se rendait même pas compte que plus le temps filait et moins son discours était cohérent. L’alcool faisait son dégat et si elle tenait encore debout, elle n’était pas forcément la plus lucide des jeunes filles ici présentes. La spécialité du bar où ils se trouvaient, c’était que si les hommes le souhaitaient, ils pouvaient repartir accompagné d’une de ces créatures de rêve payées pour ça. Oh, c’était pas la raison de la venue d’Alex, loin de là, elle était plutôt là pour l’ambiance. Les nanas qui se trémoussent, c’était pas son délire. Ou du moins, elles ne faisaient pas le même effet sur sa libido. Quand l’une d’elle s’approcha de son voisin pour lui proposer ses services, Alexia s’immisça sans vraiment laisser de chance à la jeune fille de continuer son speech sur ses services « Le vieux pervers plus loin il semble intéressé » Elle attrapa son verre et lui adressa un sourire qui voulait clairement lui dire ‘’maintenant va voir ailleurs’’. En redéposant la boisson elle ajouta à l’attention d’Emmet « J’ai cassé ton coup » Et puis lorsqu’elle voulu se lever, le fait que ses talons soient de véritables échasses manqua de lui faire perdre l’équilibre. Si sobrement elle semblait à l’aise sur des talons aiguilles de quinze centimètres, avec de l’alcool dans le sang elle avait l’impression de jouer les funambules. « Ooooh J’adore cette musique ! On va danser ? Si tu viens danser, je dis à Carlos qu’il te remette un verre ! » Elle ne savait même pas le prénom du Barman et c’est la raison pour laquelle elle avait décidé de le rebaptiser. « Tu sais le plus dramatique dans cette histoire, c’est que je venais pour voir des gens. Et à part toi et Carlos, j’ai rencontré personne. Alors c’est bien, mais demain je sais pas si je me rappellerai de toi et de Carlos. Quelle tragédie. » Alexia fit deux pas, et se rendit compte qu’en fait, c’était plus compliqué qu’elle ne le pensait « Oulalala. Stop. » Parler à son corps était probablement inquiétant pour quelqu’un aussi sensée qu’elle en temps normal. Mais n’empêche que ça fonctionnait et qu’elle s’immobilisa « Carlos, je te confie mes chaussures. Mais surveille-les parce que se sont mes préférées et ça me fait un cul de compète » Alexia se tourna pour montrer sa chute de rein et ôta ses escarpins qu’elle donna au barman « Il faut que je danse. Et que je boive. Ouais, je vais boire avant. Puis je vais danser et après je pense que je vais rentrer. Toi aussi tu veux boire Emmet ? » Elle commanda de la téquila oubliant que c’était ce genre de boisson qui pouvait littéralement la rendre malade si elle en abusait « Je crois que je vais repartir en Colombie. C’est chouette la Colombie tu sais. J’aime bien. Et en Colombie on boit de la Téquila ! Youhou. » Alexia se dandinait sur son siège, toujours au bar en buvant sa boisson. Lorsqu’elle voulu se lever, elle se rendit compte que danser n’était plus au programme pour le bien des autres personnes sur la piste « Finalement, je crois que je vais d’abord rentrer, puis danser ! » Elle poussa les verres vers le Barman et s’annonça « T’as vu, il faut savoir dire non dans la vie ! Et je dis non à l’alcool. Je sais dire non. La preuve, je retourne chez moi. Enfin, je vais essayer. Carlos, mes chaussures ! »
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Sujet: Re: My home is your home » Emmet Mar 17 Jan 2017 - 0:58
My home is your home
Emmett & Alexia
It’s all fun and games, until someone calls the cops. Then it’s a new game; hide and seek.
Il sait pas trop d'où venait cet envie de quitter son repère, son appartement, et s'en aller fêter en ville. C'est pas son genre, il à même pas le droit, d'habitude. Le brun est tellement habitué d'être sur horaire fixe qu'à chaque fois qu'il a un peu de temps libre, il devient complètement cinglé. C'est probablement ça qui est arrivé. Il s'est rendu compte qu'il avait rien à foutre le lendemain et s'était dit qu'il pourrait prendre une heure de plus pour dormir... Et faire son jogging plus tard. C'est son chien qui va lui en vouloir, ça c'est certain. Du coup, il à cette idée brillante d'aller au Pim's, parce qu'il a bien envie de s'enfiler quelques verres et de tenir une conversation sans queue ni tête avec d'autres gens complètement pétés. Et honnêtement, c'est exactement ça qui se passe. Il y croit pas, en fait, qu'il ai réussi à laisser quelqu'un s'approcher et lui faire la conversation. Ça doit être la température. Y'a cette demoiselle, probablement quelques années de plus au compteur, avec qui il papote depuis un moment. Il doit avouer qu'à ce point dans la soirée, il est peut être un peu - beaucoup - défoncé, et il espère très sincèrement qu'il a rien de booké demain. S'il fallait que son coach l'appelle pour une pratique surprise... Il était pas dans le bon état d'esprit, et il le serait probablement encore moins demain matin.
Il est sorti de ses pensées par une jolie demoiselle lui passant une main sur les épaules, et il lève son regard océan vers la demoiselle, se perdant un moment dans ses yeux affamés. Mon dieu, il est trop saoul pour ce genre de truc. Le brun s'empêche de lui répondre, mais sa compagne de discussion est plus rapide que lui. « Le vieux pervers plus loin il semble intéressé. » Il secoue la tête lorsqu'il voit l'expression sur le visage de la danseuse, et elle s'en va en secouant les hanches pour lui rappeler ce qu'il allait manquer. « Tu fais ta jalouse, ou quoi? Faut apprendre à partager... » Il fait genre, mais à vrai dire, il s'en fout. Y'a un sourire qui lui étire les commissures des lèvres. « J'ai cassé ton coup. » Il la regarde se lever, et réussit à l'agripper par le bras avant qu'elle s'étale de tout son long sur le sol du bar. Quelle idée de porter des talons aussi. Le pauvre à même pas le temps de placer un seul mot que déjà, la demoiselle s'excite. « Ooooh J’adore cette musique ! On va danser ? Si tu viens danser, je dis à Carlos qu’il te remette un verre ! » Il peut pas s'empêcher de rigoler. « Tu sais le plus dramatique dans cette histoire, c’est que je venais pour voir des gens. Et à part toi et Carlos, j’ai rencontré personne. Alors c’est bien, mais demain je sais pas si je me rappellerai de toi et de Carlos. Quelle tragédie. » Elle fait un pas, puis deux, pour tenter d'aller vers la piste de danse, mais Emmett tente de la retenir pour pas qu'elle s'enfuit trop loin et s'éclate le nez en dansant. Bon, d'accord, il est tout aussi saoul lui-même, du coup ce qui semble être un geste bien innocent devient un peu plus intime lorsqu'il passe un bras autour de la taille de la demoiselle pour éviter qu'elle tombe. « Est-ce que tu parles toujours beaucoup comme ça? Genre... Tout le temps? » Y'a un fond d'humour dans sa phrase. « Parce que... J'me rappelle plus ce que je voulais dire. » Et Il doit avouer qu'après ça, il s'est un peu perdu, le pauvre joueur de baseball. Elle enlevait ses talons pour aller danser, mais Emmett était concentré sur autre chose. C'est elle qui avait abordé le sujet de son cul, de toute façon, c'était pas lui le pervers.
« T’as vu, il faut savoir dire non dans la vie ! Et je dis non à l’alcool. Je sais dire non. La preuve, je retourne chez moi. Enfin, je vais essayer. Carlos, mes chaussures ! » Le brun est rapidement tiré de ses pensées quand elle voit la demoiselle s'éloigner du bar, en s'étalant en long et en large sur ce qu'elle allait faire et comment elle agissait. « Non, non, attend... » Il a un petit blanc sur son prénom. Il est pas doué pour ce genre de truc. « Alexia, j'te raccompagne. » Qu'il dit, et ça à un certain ton de finalité. Du coup, il agrippe les talons de madame, que ce faussement-prénommé Carlos lui tend, un air exaspéré étalé sur son visage de pauvre barman pas payé assez cher. C'est en faisant quelques pas qu'il se rend compte qu'il est pas très solide sur ses pieds lui non plus, et un ricanement débile s'échappe d'entre ses lèvres. « Allons prendre l'air un peu... T'appelles un taxi ou on y vas à pied? » Qu'il ose lui demander sans vraiment se gêner. Il espérait pour la deuxième option parce qu'il l'avouerait jamais, mais il appréciait bien la présence de la demoiselle.
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Sujet: Re: My home is your home » Emmet Mar 17 Jan 2017 - 17:34
My home is your home
Carlos. En temps normal, Alexia n’avait pas pour habitude de rebaptiser les gens. Elle était même un peu plus délicate que ça ; probablement à cause de son travail. Elle avait l’habitude de travailler avec des enfants, il était donc primordial pour qu’elle fasse attention à son comportement. Et si un de ces parents se trouvait dans ce bar à l’heure qu’il était, elle pouvait être certaine que le lundi, il y aurait des plaintes. Quelle prof pouvait donner cours à des petits monstres et, le weekend, sortir au point d’avoir l’impression de tanguer lorsqu’elle devait marcher avec des échasses. Quelque part, ce qu’elle faisait dans sa vie privée ne regardait qu’elle et puis elle n’avait promis à personne qu’une fois qu’elle donnerait cours, elle s’arrêterait de vivre. C’était pas comme si elle se bourrait la gueule toutes les semaines. Non, c’était exceptionnel. En fait elle ne savait même pas comment elle en était arrivée là. Elle ne savait pas la raison non plus, si ce n’est qu’elle voulait se donner l’impression que cette ville lui donnerait une nouvelle chance et arriverait à la retenir assez longtemps avant qu’elle ne trouve une nouvelle destination où elle se sentirait utile. Encore.
Alors oui, ce soir elle avait décidé que le barman s’appellerait Carlos, au moins pour ce soir, au moins le temps qu’elle serait là à consommer. Lui semblait plus blasé qu’autre chose, mais ça, Alex s’en fichait totalement. En fait, elle n’était même pas en état de le remarquer. Elle avait le bougeant, elle voulait danser, mais l’alcool qui circulait dans son sang avait décidé de lui mettre des bâtons dans les roues. Peut-être n’était-ce pas une mauvaise chose, ça lui empêcherait de s’étaler ou d’envoyer quelqu’un à l’hôpital sans même s’en rendre compte. Les escort girls, quant à elles, faisaient leur boulot. Elles étaient payées pour ça et pourtant il était hors de question qu’elle se retrouve toute seule. Alors quand l’une d’elle tenta le diable en accostant Emmett qu’elle connaissait depuis deux heures tout au plus, elle la remballait du tac-o-tac. La demoiselle ne semblait pas ravie à l’instar d’Alexia qui s’avouait gagnante « T’as pas besoin d’une poupée gonflable, parce que je suis bien plus intéressante qu’elle et moi je suis gratuite. Et puis je suis espagnole aussi. Et pas surfaite. Et…. Je crois que c’est tout » Son cerveau avait du mal à faire les connexions, et trouver les mots et les idées étaient aussi plus compliqué. Par contre, pour raconter n’importe quoi, il n’y avait aucun problème là-dedans. C’était même plus facile. « … et j’ai un peu trop bu, mais ça n’enlève rien à mon charme, tu sais. Alors viens danser ! ».
Penser de se lever pour aller sur la piste était plus facile que le faire réellement. A croire qu’elle avait oublié ce qu’elle portait aux pieds et heureusement que son voisin de tabouret eu le réflexe de la rattraper, parce que ce n’était certainement pas ces chaussures qui allaient l’aider. Oh ça non. Le barman semblait toujours aussi désespéré et Alexia, elle, cherchait à rejoindre la piste de danse qui semblait bien plus compliqué qu’elle ne l’avait imaginé. Si elle n’avait pas vingt-neuf ans, elle aurait l’impression d’apprendre à marcher. Mais ses sens ne semblaient pas vouloir coopérer alors elle revint, manquant à plusieurs reprises de s’étaler, ou de se prendre le premier venu. Heureusement, le jeune homme semblait toujours présent pour vouloir l’aider à tenir sur ses jambes. Et si ordinairement elle n’était pas ce genre fille aussi tactile, elle n’hésita pas, après avoir ressenti une main autour de sa taille, à prendre appuie avant d’ôter ses chaussures « Disons que… j’aime bien parler quand j’ai bu ! Non, j’aime bien parler, mais peut-être pas autant que quand j’ai un verre dans le nez. Par contre quand je dors, je ne parle pas, hahaha ! Normale, tu me diras. » L’alcool lui faisait vraiment réagir comme une attardée. Là où toute logique était inévitable, la vienne venait de se barrer en courant. En enlevant ses chaussures, elle les montra du doigt « Tu vois ça, c’est une véritable arnaque. Pour être sexy, avoir un cul de compet et plaire, il faut savoir marcher avec ce truc, mais une fois que tu bois un peu de trop, ne compte plus sur elles pour te soutenir dans ta féminité ! » Alexia se mit à rire toute seule. En fait elle ne savait pas ce qu’il y avait de drôle, et c’était peut-être ça qui la faisait rire. Elle le surprit en train de mater son derrière, comme elle l’avait souligné un peu avant. « Tu vois que t’aimes mes fesses ! Et j’avais raison, chez moi c’est gratuit. Chez l’autre pouffe t’allais payer cher rien que pour les toucher. Cette fille là, c’est comme mes chaussures : tu les paies une blinde et au final, elle te lâche à la moindre difficulté. Ouais ouais ouais. » Et elle ne cessait de parler. De raconter n’importe quoi pour se rendre compte qu’il était plutôt temps pour elle de rentrer, plutôt que de vouloir s’entêter à danser. Elle demanda à Carlos qu’il lui rende ses chaussures, mais déjà ailleurs dans ses pensées, Alex partit sans, en se dandinant. Sa marche n’était toujours pas sûre, mais déjà moins à risque qu’avec ses échasses. En entendant son prénom, Alex se retourna peut-être un peu trop rapidement et les bras à l’horizontale à la recherche d’un équilibre stable elle ajouta « oulaaaa ça tourne ! Chuuuuut on se calme » parla-t-elle à elle-même. Elle remarqua ensuite qu’Emmet avait pris ses chaussures « Ohhhhh t’as pris mes chaussuuuuures c’est gentil ça ! » L’espagnole pris ses escarpins, un dans chaque main et continua son chemin en se dandinant sur le rythme de la musique « So, rockabye baby, rockabye I'm gonna rock you Lalalalala. Tu viennnnns ? » demanda-t-elle à l’attention du jeune homme. Elle se dirigeait tout droit vers la sortie, puis se retourna pour s’assurer qu’il suivait le mouvement. Elle agrippa le bras d’Emmet non seulement pour être certaine de ne pas le perdre dans la foule, mais en plus pour être certaine de ne pas s’étaler au milieu de tout le monde. Et une fois dehors, l’air frais lui faisait le plus grand bien. Elle ne se sentait pas dessaoulée pour autant, mais cette impression que le monde allait lui tomber dessus, cette impression d’étouffer s’était envolé. « Je crois qu’on devrait plutôt aller à pieds. Les taxis, c’est trop dangereux. Il peut se passer plein de choses dans un taxi et puis je connais le chemin pour rentrer chez moi, mais j’ai oublié l’adresse… » Alexia regarda d’un côté de la rue, puis de l’autre. « Moi j’habite à Pacific Lane. Et c’est…. Par là ! » La jeune fille tira Emmet sur deux ou trois mètres et s’arrêta net « Ou bien par là. J'sais plus » les sourcils froncés et le doigt pointé vers le sens inverse. Alexia espérait qu’Emmet connaissait la ville et pourrait au moins lui indiquer la direction de Pacific Lane.