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| zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 18:43 | |
| « And instead of being left there, feeling all alone, break down the house you made of match sticks and set fire to their throne.When you're awake and your own shadows turn into ghosts. Home becomes what you're scared of the most. » FICHE D'IDENTITE
✿ NOM : Brönte, bien sur d'office ça fait penser aux soeurs Brönte, mais il n'y a malheureusement aucun lien. ✿ PRÉNOMS : Zola, Charles, oui ses parents étaient des amoureux de la littérature française et en effet Zola fait référence à Emile Zola alors que Charles fait référence à Charles Baudelaire. C'est plutôt dur à porter comme nom complet et un peu étrange il faut l'admettre. ✿ SURNOMS : écrire ici ✿ AGE : 24 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : Le 22 mai 1989. ✿ NATIONALITÉ : Zola est né à Londres d'un père anglais et d'une mère suédoise. Le jeune homme porte ainsi la double nationalité d'anglais et de suédois, chose dont il est assez fier. ✿ SEXUALITÉ : La sexualité de Zola est pour ainsi dire « libérée ». Le jeune Brönte se fiche de ce que pense les gens. La bienséance ? Très peu pour lui. Un homme, une femme, des femmes, des hommes. Qui sont ces moralisateurs pour décider ce qui est ou n’est pas décent ? La décence c’est d’aimer quelqu’un. Bon, il n’est pas un ange et ça lui arrive de coucher sans aimer, mais personne n’est parfait. ✿ SITUATION AMOUREUSE : Dingue d'une femme qu'il connait à peine. Peut-être vaudrait-il mieux dire alors qu’il est amoureux d’une idée. Une idée magnifique, une idée rousse au regard incandescent et au sourire délicieux. Certes il connait à peine Timae, mais justement, il n’a pas eu le temps de subir les assauts répétés de la belle. Il sait juste qu’elle accapare ses pensées et que depuis qu’il la connait c’est comme si quelqu’un lui avait donné des ailes. C'est idiot et naïf de croire à l'amour ainsi. Sauf que Zola n'y croit pas, il se consume dans le feu de la passion, c'est tout. ✿ EMPLOI/ETUDES : Directeur marketing d'une entreprise étrangère de produit de luxe dans le marché du textile et de l'habillement. Poste pour lequel il n'a pas hésité à se salir les mains afin d'atteindre le sommet plus rapidement. ✿ NOM DU QUARTIER : Presidente Drive✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Zola possède un chat male, un toyger appelé Ares. Oui, comme le dieu de la guerre.✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : Le 9 est son chiffre porte bonheur pour une raison déconcertante. Il a un neuf tatoué sur son biceps là où se trouvait une cicatrice de son enfance.
| LE CARACTÈRE
Zola est un jeune homme au caractère très dur. Dur à supporter, dur à comprendre, le brun se soucie rarement des personnes l’entourant si ces dernières ne suivent pas sa cadence. Il avance, sans se soucier de personne. Zola gère très mal les émotions humaines, voir quelqu’un pleurer le dégoute et il trouve sa pitoyable, s’il vous offre une épaule réconfortante c’est qu’il cache son jeu et réprime sa nausée. Il rejette les idées conçue de la bienséance, ne croit pas en l’organisation de la société et fait preuve d’un irrespect des règles frôlant en permanence l’outrecuidance ainsi que le tribunal. C’est un jeune extrêmement sur de lui, il a un don pour charmer les personnes l’entourant, certains disent qu’il sait comment se vendre. Depuis toujours il fascine, à croire que les mots sortant de sa bouche tombent toujours justes et qu’il ne se trompe jamais dans ses propos. Il sait comment parler, c’est un fait, il sait quoi dire, il sait ce qui plaira et au contraire ne plaira pas. Depuis l’enfance Zola sait comment fasciner les gens, comment les effarés et au contraire les charmer. Il ne faut pas croire que le brun est hypocrite qui joue avec les mots pour obtenir la sympathie d’un public, bien au contraire, le jeune homme se soucie tellement rarement de ce que les autres ressentent qu’il lui arrive souvent de les blesser, même involontairement. C’est un fait, il manque surement de tact et de douceur, cependant les personnes l’entourant se sont fait à lui et à sa manière d’être. Malgré cela, il lui arrive d’avoir des altercations plutôt musclés, c’est pourquoi le jeune Brönte est un malheureux habitué des urgences. Il se bat pour un rien, un mot de travers, un regard qui ne lui plait pas. Zola n’arrive pas à gérer la frustration et la seule manière qu’il a trouvé de lutter contre cette dernière est de souffrir ou de faire souffrir. Depuis toujours il parle avec ses poings et ne connait pas d’autre manière de traduire ce qu’il ressent au fond de lui. Parce que oui, le brun n’est pas un grand sentimental qui comprend aisément ses sentiments. Il tâtonne, il se trompe, il ne sait pas comment prendre les signes et bien souvent se méprend. A cause de ses nombreuses bagarres et de sa verve acerbe, Zola a déjà à de nombreuses reprises eu le déplaisir de dormir au commissariat de police l’espace d’une nuit ou deux. Heureusement pour lui, ça n’a jamais été plus loin, il est bien trop intelligent pour être mis en cage comme un vulgaire animale. Depuis le début de son adolescence Zola n’a jamais eu de cesse d’allonger son casier judiciaire, se retrouvant avec des travaux d’intérêts généraux, des amandes, des séjours chez le psy pour voir ce qui ne tournait pas rond. Malgré tout, le brun ne retint jamais la leçon, à croire que ça l’amusait plus de faire un pied de nez à l’autorité plutôt que de se ranger dans les rangs. Irresponsable, au si bien en amour qu’au travail, il n’est pas rare que le bellâtre se fasse remonter les bretelles chose qu’il déteste le plus au monde. A tout les coups si vous le mettez dos au mur il vous fera une queue de poisson pour se sortir de cet histoire comme la blanche colombe alors même qu’il est le fautif. Il refusera toujours de voir ses fautes, les posant sur les épaules d’autrui, les imputant à n’importe qui d’autre que lui. Il s’agit peut-être de la raison pour laquelle ses relations ne durent jamais longtemps. C’est peut-être parce qu’il s’endors sa clope allumé, qu’il lui arrive de rester de longue minutes sous l’eau dans son bain pour sentir son cœur exploser, parce qu’il se met à gueuler et à accuser sa compagne dès que celle-ci lui fait un reproche ou peut-être simplement parce qu’il est trop passionné. Zola ne s’est jamais plaint, il faut dire que de nombreuses filles ont désirés partagées leur vie avec lui, il n’a aucun mal à trouver chaussure à son pied, le problème c’est de la garder.
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DERRIÈRE L’ÉCRAN
✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Dumbstruck, tandis que mon prénom est Amandine. Je suis âgé(e) de 18 ans et je vis actuellement du côté de de la Belgique. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur grâce à Listzounet d'amouuuuuuurrrrrrrr, ma première impression en le voyant a été cool man :13: . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de minimum 4/7 et que mon niveau rp est de Vous allez pouvoir en juger. Concernant mon personnage j'ai choisi Shiloh Fernandez comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Men's with style comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement Je le sais & il est validé par Marissa. A bientôt sur le forum
Dernière édition par Zola Brontë le Mar 20 Aoû 2013 - 12:36, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 18:43 | |
| NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
SEE IT FEELS BAD NOW BUT IT'S GONNA GET BETTER SOMEDAY L’enfant attrapa une pistache dans le bol placé devant lui avant de la cassé pour manger ce qu’il se trouvait à l’intérieur. C’était fascinant pour ses deux grands yeux d’enfant de voir à quel point ce qui se trouve à l’intérieur d’une coquille brisé pouvait être délicieux. Attrapant une nouvelle pistache, il la décortiqua cette fois en écrasant son poing sur la table sèchement. De l’autre côté de la pièce, sa mère, un essuie vaisselle posé sur l’épaule regardait par la fenêtre de la cuisine incapable de se calmer. Des cernes cerclaient ses yeux et son visage semblait marqué par de nombreuses batailles qu’elle avait perdues. Laissant s’échapper un long soupir de sa gorge, la mère de Zola le regard de ses yeux tellement usés que son mari avait bien du mal à l’approcher ces derniers temps. Attrapant une nouvelle pistache, le petit brun recommença son manège, l’écrasant sur la table avant de manger son centre dans un bruit de mastication volontairement exagéré. Un tremblement provenant de l’intérieur d’Olga la traversa de part en part alors que ses poings serrés posés sur le rebord de l’évier étaient blancs. « Zola, arrêtes ça tout de suite ! » Se retournant d’un bond, la mère du petit le fusilla du regard alors que son corps entier tremblait sous la colère, la frustration et la fatigue. Depuis quand n’avait-elle pas prise une bonne nuit de repos ? Depuis quand ne supportait elle plus personne, pas même son fils, sa bénédiction, l’enfant chéri dont elle avait toujours rêvé ? « Tu savais qu’un éclair peut lézarder le ciel sur plus de trois kilomètres de long même si en largeur il ne dépasse jamais cinq centimètres ? J’adorerais être un éclair, frapper n’importe ou, n’importe quand et voyager dans les nuages. » Ne s’intéressant pas le moins du monde à sa mère sur le point de se briser là, au milieu de leur cuisine, Zola continuait à décortiquer ses pistaches pour les manger. « Zola… ZOLA ! » Levant ses yeux sur la femme qui l’avait mis au monde, l’enfant la regarda le visage exempt de toute émotion. Après un instant, à croire qu’il s’agissait de sa réflexion, Olga pu observer ses émotions transposées sur le visage de son fils. A croire qu’il copiait ses mimiques. Terrorisé par cet enfant qui ne portait aucune attention à sa mère alors qu’elle était sur le point de faire un burn out juste à côté de lui. Non, le petit garçon était plus intéressé par sa bd sur les éclairs et autres phénomènes géologiques plutôt que par sa mère dont le visage fut bien vite recouvert d’un ouragan de larmes. Horrifiée, terrifié par l’être frêle et fragile installé sur une chaise à la table de la cuisine, elle se rapprocha pourtant du petit garçon avec une lenteur effrayée. Passant une main dans les cheveux du petit, elle tenta de le serrer contre elle, gouter à la chaleur de l’enfant, à la douceur dont il était fait, dont elle l’avait fait. Dans un soupir, le petit la repoussa en grognant afin de pouvoir continuer sa lecture. Elle était persuadé que dans ce soupir, cette brève expulsion d’air il avait mis les mots qu’ils pensaient un : arrêtes de pleurnicher pour rien ennuyé. L’enfant était trop jeune pour ça, trop innocent aussi, néanmoins sans raison, elle l’attrapa par le bras le faisant descendre de sa chaise avant de le secouer. « Tu es un monstre ! Tu es un monstre Zola ! Un monstre ! » Criait elle de plus en plus fort en secouant le petit. Fixant sa main sans comprendre s’il s’agissait d’un nouveau jeu, l’enfant se laissait totalement faire, bercé par des mots qu’il n’aurait jamais du entendre. « Olga, mais bon sang arrêtes ! Tu vas le blesser ! » Le père de Zola entra précipitamment dans la cuisine pour attraper l’enfant et l’éloigner de sa mère. Zola aurait pu se mettre à pleurer ou se cacher dans les bras de son père en se plaignant du fait qu’il avait mal aux bras. Toutefois, il n’en fit rien, observant sa mère intrigué par ce qui se passait dans la tête de cette dernière. « Mon ange, elle t’a fait du mal ? » Assise dans un coin de la pièce, refusant de regarder son mari ou son enfant, Olga était recroquevillée sur elle-même enfermée dans un mutisme que les deux garçons dans la pièce ne pouvaient percer. « Non, mais c’est moi qui ai cassé ses bracelets en jouant avec. Elle était en colère. » Dit il d’une voix bourrée de bien plus de candeur qu’il n’en avait véritablement. Hochant la tête, son père le reposa au sol, lui ébouriffant les cheveux avant de l’embrasser avec le front. « Tu voudrais bien nous laisser parler seul à seul Zola ? Ta mère et moi avons des choses à nous dire. » Tirant sur la manche de la chemise de son père, Zola tenta d’attirer son attention. Une fois que Peter baissa les yeux sur son fils, ce dernier lui fit signe de la tête d’aller dans la pièce à côté pour qu’il puisse être avec sa mère un instant. Un sourire fatigué aux lèvres, le père de l’enfant alla dans le salon alors que son fils s’approchait d’Olga. Ses yeux toujours en larme, la mère de famille regardait le mur de manière bornée, refusant de poser à nouveau ses yeux pleins de bués sur son fils blessé. Tirant une chaise, le petit brun monta sur cette dernière avant de s’asseoir sur la table de la cuisine, ce pourquoi il se faisait souvent gronder bien qu’il n’avait jamais arrêté, avant de se glisser devant sa mère. Tendant ses mains vers celle-ci, il s’agrippa à elle sans lui donner l’opportunité de se défaire de son emprise. Pressant ses paupières le plus fortement possibles, l’enfant espérait pouvoir, dans une étreinte, faire à nouveau un avec cette génitrice qui n’avait jamais réellement eu le sourire que ce fut avant ou après sa naissance. « J’ai jamais voulu être un monstre, je le jure. Je voudrais juste être un éclair, pour partager le ciel avec les anges et avoir une famille faite de goute de pluie pour jamais être seul, pour être chez moi partout. » Se blottissant un peu plus contre sa mère, c’est presque avec difficulté qu’il accepta l’étreinte qu’elle lui offrit un peu pincée. « Je veux pas être un monstre maman. Les monstres ils sont méchants. »~~~~~~~~~~~~ I LET THE FLAMES CRAWL UP AND BURN RIGHT THROUGH ME Les méandres de l’esprit n’ont jamais été une chose que l’enfant trouvait fascinante. A ses yeux les faibles se brisaient, comme les branches sur lesquelles on appliquait une pression assez forte et finissaient par casser. Certains devaient se briser pour que d’autres puissent s’épanouir et avancer. Il ne fallait pas oublier que le sol est semé à l’aide des corps des gens disparus. L’enfant eu le malheur de le comprendre trop rapidement. On lui avait dit que sa mère était morte sans le faire exprès. Elle se serait endormies dans son bain, ou aurait fait un malaise. Personne ne savait trop bien dans le quartier londonien où ils vivaient depuis toujours. Les gens parlaient, mais personne ne savait sauf lui. Lui le petit garçon que tout le monde pleurait en se disant que sa vie allait être gâchée par cet événement traumatisant. Personne, pas même son père, ne savait que Zola était rentré à l’appartement ce jour là. Il ne savait pas que le petit avait vu les marques que sa mère avait faite au sol en tirant un électroménager bien trop lourd pour elle. Il avait vu ses pieds qui dépassaient de la baignoire et son corps presque aussi transparent que celui dans un fantôme écrasé par l’électroménager dont elle s’était servie comme poids afin de ne pas remonter à la surface. Il l’avait vu et tout ce qu’il avait trouvé bon à faire c’était d’aller devant la télévision et regarder des cartoons en attendant son père. Il se souvenait très clairement avoir dit à Peter que sa mère était enfermée dans la salle de bain depuis longtemps et que lui il n’avait pas le droit d’y entrer sinon elle allait crier. Il a laissé le devoir à son père de trouver le corps et de décider de la suite des événements sans se soucier si ce dernier avait les épaules assez large pour accuser le choc. « J’aimerais que tu comprennes Zola que tu n’y es pour rien. » Hochant la tête, évitant avec soin le regard de son psychologue, l’enfant tentait de se concentrer sur la figurine de superhéro qui avait été posée là pour lui. Sans y penser, sa main alla naturellement gratter une sale croute se trouvant caché sous la manche de son t-shirt coincé entre son bras et son torse la majeure partie du temps. Plantant son ongle dans la plaie qui n’avait toujours pas cicatrisée depuis qu’il se l’était faite, l’enfant essayait de repousser le plus fort possible les mots que son psychologue tentait de lui faire entrer dans le crâne. « Ta mère était déprimée, bien avant ta naissance il lui manquait comme un éclat de vie, elle l’a cherché de toutes ses forces afin de pouvoir rester avec toi, mais on a pas toujours le choix. Parfois on est moins bien armé que d’autres pour affronter la vie. » Continuant à gratter la plaie, ses ongles s’enfonçant le plus fort possible dans sa chair, l’enfant cherchait à faire sortir sa frustration dans cette légère douleur qu’il s’infligeait. C’est alors que, sans qu’il ne s’en rende compte, le psychologue lui attrapa le bras avant de relever sa manche pour observer la marque qui apparaissait de plus en plus clairement à force de retracer les traits. « Un neuf ? Pourquoi un neuf Zola ? » L’espace d’un instant il cru qu’il allait être grondé et fustigé pour avoir osé se faire du mal ainsi, contrairement à ce qu’il pensait son psychologue était juste déconcerté. Ses yeux posés sur le sol, hésitant à dire ce qu’il avait sur le cœur et sous le crane, après un instant, le brun se mit à parler encore un peu incertain. « Le premier jour elle a pleurée toute la nuit. Le deuxième jour elle ne s’est pas levée de toute la journée. Le troisième jour elle a dit : Tu es un monstre ! Tu es un monstre Zola ! Un monstre !. » S’arrêtant un instant, goûtant avec horreur à quel point ce souvenir pouvait être vif dans sa tête et dans son cœur, le petit posa ses yeux sur la fenêtre par laquelle il pouvait voir la mer depuis que son père et lui avaient déménagé en Nouvelle Zélande. « Quatrième jour : elle a arrêté de répondre au téléphone et de sortir de l’appartement. Le cinquième : elle s’est remise à fumée. Le sixième : elle s’est enfermée dans ma chambre m’obligeant à dormir avec papa. Le septième : des hommes sont venus la cherchée. Quand elle est revenue le huitième jour elle ressemblait à un fantôme. Le neuvième jour elle a remplie la baignoire, prit l’objet le plus lourd qu’on avait dans la cuisine et elle s’est laissée couler comme si… Comme si elle espérait noyer sa peine. » Retournant s’installer à son siège, le psychologue se mit à écrire rapidement un ensemble d’abréviation sur le carnet dédié à l’enfant. Il y parlait de sa déconnexion avec la réalité, de sa manière de ne pas à avoir à affronter la peine ou comment il rejetait la faute sur n’importe qui d’autre alors qu’il n’y avait personne à blâmer. « Et que représente ce chiffre. Les neufs jours de douleur de ta mère, un chiffre que tu déteste ou… » « On dit que dieu à créé le monde en sept jours, je sais pas si c’est vrai. Mais, en fait, je pense qu’il a fallu neuf jours à ma mère pour se rendre compte que c’était insupportable. » Le psychologue resta silencieux attendant certainement la suite. Zola ne savait pas trop s’il voulait dire ce qui lui restait sur le cœur. S’il le faisait le psy allait encore lui dire que c’était pas de sa faute et lui il s’en fichait, c’était pas de sa faute si sa mère était trop faible que pour affronter la vie, il y était pour rien. « Elle était persuadée que j’étais un monstre mais je lui en veut pas. Je l’aimais. » Souffla t’il en se remettant à jouer avec la figurine se coupant du monde à nouveau. Tâchant d’ignorer ce que son psy lui disait, Zola jouait avec la figurine de manière buté. Imitant des bruitages qu’il avait entendu à la télévision, l’enfant espérait ainsi ne pas avoir à entendre ce que l’adulte avait à lui dire. Toutefois, même s’il n’y prêtait aucune attention les mots s’infiltraient sous son crâne et même si ce n’était pas ce qu’il souhaitait, il s’imprégnait de ceux-ci. C’est ainsi que sa respiration se fit de plus en plus lourde et de plus en plus difficiles. Respirant avec difficultés, l’enfant cherchant à tirer sur le col de son t-shirt afin de trouver de l’air, mais rien n’y faisait. Une main invisible était comme agrippée à son cou et ne voulait plus le lâcher. Inquiété de voir l’enfant hyper ventilé, le psy s’approcha de lui avant de poser un genou à terre pour être à sa hauteur. Tentant de garder l’enfant droit et de le calmer, son aide était inutile. L’enfant se recroquevillait de plus en plus sur lui-même alors que son expérience se comparait à celle d’avoir sa tête poussée sous l’eau sans qu’on ne vous laisse la chance de retourner à la surface récupérer votre air. Fermant ses yeux afin de cacher ses larmes, Zola respirait de plus en plus bruyamment sans arriver à se reprendre. Le problème n’était pas mécanique, le brun était en parfaite santé, c’était un problème psychologique. C’est pourquoi le psychologue appela le père de l’enfant qui s’empressa d’attraper son fils pour le serrer dans ses bras. L’être frêle sa tête enfouie dans le cou de son père était toujours prit de tremblement à cause de l’air qui ne rentrait pas correctement. Toutefois, il se calmait, laissant les larmes couler, se laissant apaiser après de trop longues minutes.
~~~~~~~~~~~~ AND SO WE BURN SILENTLY, A SILENT LIGHT, A SILENT DAY Zola n’est pas du genre à s’encombrer de souvenir. Plutôt du genre à parler du présent, il est cependant un souvenir dont le jeune homme se souviendra toute sa vie. Il devait avoir neuf ans ou peut-être huit. Le brun ne saura dire tant ça remonte à longtemps. A l’époque il vivait avec son père à Florence et étudiait dans une école américaine renommé maitrisant extrêmement mal l’italien. Ce jour là était un de ces jours qui marquent l’histoire. Le soleil était mordant et aucun souffle d’air ne semblait vouloir rafraichir les florentins qui se pressaient à la piscine ou devant les ventilateurs dans l’espoir de se rafraichir. Peter avait décidé de quitter la ville avec Zola afin d’aller à la mer. Le garçon avait bien changé, la majeure partie du temps il semblait inexpressif, ne prenait aucun plaisir à fréquenter ses camarades et ne s’intéressait à personne. Enfermé dans une cage qu’il s’était construite au fil des années, l’enfant ne laissait pas même son père entrer. Ce dernier n’avait plus vu l’enfant véritablement sourire depuis trop longtemps, il faisait cependant de son mieux, il lui faisait voir le monde, lui offrait tout ce dont il pouvait rêver. Mais ça ne fonctionnait pas ainsi. A sa manière, silencieusement, sans le dire, Zola faisait payer à son père toutes ces choses que ce dernier ne pouvait lui offrir, l’amour d’une mère par exemple. C’était inconscient, le gamin ne s’en rendait pas compte absorber par le monde dans lequel il évoluait. Pourtant, cette après midi là, fut magique. Un feu d’artifice dans une vie en noir et blanc. Un concerto au piano dans la vie d’un sourd. A peine arrivé au bord de la mer, l’enfant sauta de la voiture pour se jeter à l’eau tout habillé. Malgré sa tenue de bureau, sa cravate trop serrée, sa chemise humide et son pantalon de costume, Peter sauta la tête la première à la suite de son fils. En un rien de temps les deux se mirent à jouer dans les vagues sans se soucier du monde autour d’eux. Pour la première fois depuis longtemps Peter avait réussi à entrer dans le monde de son fils. Un monde d’indifférence, un monde ou l’autre n’existait pas. Un monde où Zola était seul et ne trouverait surement jamais quelqu’un fait de la même étoffe capable de voir le monde comme lui, capable de le voir vraiment. Mais à cet instant précis, alors qu’il lançait son fils en l’air le regardant plonger dans la mer tout habillé comme un dauphin heureux de retrouver la maison, Peter n’écoutait pas son cœur nostalgique. Il le repoussa de toute sa force laissant Olga à la porte de ce dernier ainsi que le souvenir douloureux que sa femme lui avait laissé. L’eau était chaude, l’enfant plongeait et ses vêtements lourds et gorgés d’eau le tiraient vers le fond. Cependant, il battait des bras avec agilités souriant alors qu’il sentait l’eau l’avaler. Sa mère avait elle pu noyer sa tristesse ? Pourrait-il la retrouver dans les tréfonds de cet océan composé des larmes de tous ces gens qui ont trop de raisons de pleurer ? Bien sur, l’enfant n’était pas idiot. Il savait que sa mère était morte. Il savait que les cendres de cette dernière ce trouvaient en Suède et qu’il ne la retrouverait jamais dans un océan. Toutefois, alors que sa tête était sous l’eau, alors que ses poumons manquant d’air brûlaient douloureusement et que ses yeux grands ouverts scrutaient les profondeurs de l’océan ça ne l’aurait pas étonné de voir sa mère apparaître sans crier gare. Il se laissait avaler par les vagues alors que son père laissait le soleil sécher leurs vêtements mouillés sur la carrosserie du cabriolet, ne se souciant pas de savoir s’il allait retrouver la surface un jour. Son frêle corps d’enfant était secoués dans tous les sens et son cœur battait la chamade, mais il était vivant et pourtant si proche du rien, du vide profond que ses yeux percevaient dans les ténèbres que cachait cette eau chaude et trop accueillante. En sortant de l’eau, c’est un sourire heureux et sincère qui étirait ses lèvres, un sourire que tous les psy qu’il avait pu voir n’avaient jamais réussi à lui rendre.
AND WE WILL FALL, WE WILL TRY AND DO OUR BEST Il avait traversé le continent, prit un avion, deux fois le train, cinq taxi ainsi qu’une jeep avant de finir le trajet à pieds. Cela faisait des jours qu’il marchait en compagnie d’un homme dont il ne savait rien. Un jour où il se reposait sur le bord du chemin, ce moine était tibétain était sortit de nulle part et s’était installé à côté de lui. Côte à côté ils ont regardés le soleil tombé et dans un silence délicat on passé la soirée ensemble avant de repartir aux premières lueurs le lendemain matin. Ils partagèrent la route, tout deux désireux d’atteindre le temple tibétain à trois jours de marche de là. Dans le silence du moine Zola trouva un certain confort. N’ayant rien à dire, rien à faire, le jeune homme se contentait de mettre un pied devant l’autre tout en cherchant les réponses à ses questions. La seconde nuit ils s’arrêtèrent dans un petit village où l’on donna à Zola des vêtements plus propices pour son voyage. Il y laissa son sac et le reste de ses affaires sans une hésitation. La troisième nuit c’est encore avec les étoiles que les deux hommes partagèrent leurs rêves. Et le dernier jour de leur périple ils atteignirent leur but sans que le brun ne trouve aucune réponse à ses questions. Après avoir imité le moine des heures durant sans comprendre ce qu’il faisait, il s’éloigna du temple observant le paysage à coupé le souffle s’offrant à lui. Mais le jeune Brönte n’était pas là pour la vue, encore moins pour prendre des vacances biens méritées. C’est ainsi que la frustration l’attrapa une nouvelle fois à la gorge, comme quand il était enfant. Tachant de rester droit pour pouvoir respirer plus aisément, le brun se maudissait d’avoir abandonné son sac et les précieuses choses se trouvant dans ce dernier. Sa respiration devenue chaotique, le brun grattait sa gorge dans l’espoir de faire disparaitre cette impression de strangulation autour de sa gorge, mais rien n’y faisait. Comme à leur première rencontre, le moine apparu sans crier gare. Avec douceur et lenteur, ce dernier modela la position de Zola avant de lui parler dans une langue qu’il ne comprenait pas. Toutefois, sans savoir comment, il se calma petit à petit, retrouvant une respiration lente et fluide. Toujours posées sur sa gorge, ses mains ne cherchaient plus à arracher des liens invisibles. Ses poumons n’étaient plus douloureux et le calme semblait avoir repris le dessus. Remerciant le moine du bout de ses lèvres, Zola ferma les yeux un instant tentant de comprendre comment cet homme qu’il ne connaissait absolument pas avait réussi à le calmer alors que son père n’avait jamais réussi malgré ses nombreuses crises lorsqu’il était enfant. « Qu’es tu venus chercher ici ? » Souffla le moine dans un anglais archaïque et mal maitrisé. Les yeux clos, le brun passa une main dans ses cheveux tout en se posant la question. Il ne savait pas exactement. « Des réponses. » Ouvrant les yeux, il vit le moine tibétain en train de lui sourire légèrement comme s’il comprenait parfaitement ce que cette réponse évasive signifiait. « Nous en cherchons tous, mais les tiennes tu dois d’abord les chercher en toi avant de les chercher ailleurs. » C’est avec presque un vague sentiment de tristesse que Zola quitta ce moine auquel il n’avait véritablement échangés que quelque mot. Repartant seul cette fois, c’est face à lui-même qu’il se retrouva sur un chemin dont il ne savait rien. Au fil des jours les questions du jeune homme se peaufinait alors qu’il apprenait ce que c’était d’avoir faim, d’avoir vraiment froid et de partager sa couche avec les étoiles.
C’est ainsi qu’il tomba sur Grace, étudiante en journalisme férue de photographie qui parcourait les montagnes de temples en petits villages afin d’apprendre un mode de vie et de rencontrer une culture après s’être échappée de Boston. En réalité c’est la belle qui tomba sur lui un soir où après être arrivé dans un village il se retrouva entouré de villageois sans comprendre ce que ces derniers lui voulaient. Elle le sortit de là, partageant sa nourriture, partageant son savoir, ses connaissances et sa passion. Après avoir voyagé une semaine ensemble côte à côte, la belle était déjà sous son charme. Il ne s’agissait pourtant pas du Zola qui parcourait les rues de Milan, de Paris ou de Miami un léger sourire hautain aux lèvres. Pour la première fois de sa vie il s’agissait d’un homme simple, l’orgueil en moins, le mur le séparant du monde presque entièrement à terre. Alors, non ce n’était pas le même gars de d’habitude. Ce Zola là semblait s’être évaporé à force de mâcher des herbes étranges et de rire sous les étoiles sans comprendre un mot de ce que son interlocuteur pouvait bien dire. Un soir, alors que les deux regardaient les étoiles tout en fumant un joint, tête contre tête leur pieds dans des directions opposés ils entendirent le chant mélodieux des animaux de la nature. L’alcool qu’ils avaient bu et les choses qu’ils avaient essayés durant leur voyage ne les avaient pas aidés à garder les pieds sur terre. Ce voyage, aussi physique que spirituel, les avait fait s’arrêter là, ce jour là précisément où dans un cri déchirant un loup semblait crier tout son amour. « J’aimerais bien être un animal. Pouvoir voler, pouvoir respirer sous l’eau, pouvoir être en paix avec moi-même et ce que je suis, prédateur ou proie. » Tirant sur le joint, la jeune femme le passa à Zola qui tira une longue taffe avant de se mettre à parler à son tour. « Avant je voulais être un éclair, pouvoir vivre dans les nuages et parcourir le monde, ce genre de truc. » « Mais ? » « Mais je me suis rendu compte que j’étais déjà un éclair. » Un rire moqueur s’échappa de la gorge de Grace alors qu’elle roulait sur son ventre avant de se redresser à l’aide de ses coudes. « Un éclair ? Vraiment ? Et pourquoi cela mon éclair écarlate ? » « Parce qu’un jour, sans prévenir je me suis écrasé sur terre, c’est con et un peu métaphorique de dire ça. Enfin… Je fais que des dégâts à où je tombe et quand je frappe, je ne peux pas rester où je suis, je suis obliger d’avancer, d’aller ailleurs. J’ai ma place nulle part, même les nuages me ballotent d’un bout du monde à l’autre. » Continuant à tirer sur le joint tout en regardant les étoiles il se rappelait sans difficultés son obsession pour les éclairs tout comme après la mort il avait été obsédé par les costumes de son père. Sans raison apparente, juste comme ça, comme s’il retrouvait un peu de lui dans ces éléments, comme s’il espérait se retrouver dans ces éléments. « Ca doit être dur d’être un éclair, frapper à plusieurs mais jamais vraiment rencontrer un autre que l’espace d’une fraction de seconde. » « T’as pas idée. » Souffla t’il alors que les lèvres de la belle se posaient sur les siennes. La nouvelle version de lui-même, bien plus calme, plus compatissante et compréhensive, étonnait le brun qui avait l’impression d’avoir troqué son costume d’homme sans cœur pour celui d’un homme ayant le cœur sur la main. Mais la nature humaine est bien trop profonde. Elle prend racine dans les recoins les plus sombres de l’âme et possède le cœur d’une manière que personne ne peut véritablement comprendre. C’est pourquoi après un mois de voyage ensemble, des nuits passionnées et brûlantes, les deux finirent par se consumer. C’était quelque chose dans la manière qu’elle avait toujours de lui parler en lui donnant l’impression de ne rien savoir. Ou peut-être sa manie de donner tout ce qu’ils avaient à chaque endroit où ils s’arrêtaient. Peut-être s’agissait il plutôt du regard qu’elle lui jetait lorsque l’espace d’un instant l’ancien lui, le vrai lui avait le malheur de réapparaître au détour d’une remarque cinglante ou d’un manque totale de sensibilité. Ce n’était pas très clair dans la tête de Zola. Pas clair du tout même. Cependant, il savait une chose : son avenir n’était pas avec cette fille là. C’est ainsi qu’il laissa Grace derrière lui, retournant en Angleterre suivre ses cours sans se rendre compte que tout le chemin qu’il avait parcouru n’avait fait que le ramener à la case départ. A croire qu’il vivait dans un cercle, à croire qu’il tournait en rond sans s’en rendre compte et que ses efforts n’avaient de cesse de le renvoyer à la case départ. Avec le temps, bien que ses questions fussent plus clairs, le brun abandonna l’idée d’y répondre. Trop fier, trop orgueilleux que pour demander de l’aide il s’enfonça dans ses travers se protégeant à l’aide de mensonges, de rôles qu’il jouait l’espace d’une soirée. Petit à petit, l’enfant torturé et désabusé qui disait aimer sa mère même si elle l’avait persuadé qu’il était monstre devint une version encore plus haïssable de lui-même. Un homme qui enchainait les bagarres, les petites amies aussi Zola bien incapable de se fixer en couple pour une longue durée. Peut-être était-il plus arrogant que par le passé, plus fanfaron aussi. Peut-être avait il une haute estime de sa personne et ne s’arrêtait pas pour les égarés de la vie qui se brisaient sur le bord de la route. Peut-être ne pensait-il qu’à sa petite personne en écrasant les personnes sur son chemin et en détrônant ses supérieurs. Toutefois, c’est ce qui le mena à la réussite bien que celle-ci puisse avoir un gout amer de solitude et lui rappelait douloureusement les derniers mots que sa mère lui avait dit.
I WON'T ALWAYS LOVE THESE SELFISH THINGS, I WON'T ALWAYS LIVE, NO STOP IT Le costume avait toujours eu une espèce d’emprise mystique sur Zola. Depuis petit il n’avait eu de cesse de voir ses pères vêtus des plus beaux costumes imaginables. Enfant, il avait même droit à son propre costume Dolce&Gabana pour les grandes occasions. Et il aimait ça, les grandes occasions. Dans ces instants où il était vêtu de son costume sombre comparable à celui de son père, portant les manchettes de son grand-père, c’était un homme qui traversait la foule et non pas un enfant de moins de dix ans. En grandissant, les costumes avaient gardés cette aura mystique aux yeux du brun. Lors des grandes occasions il en portait toujours un et jamais rien d’extravagant. Le jeune Brönte savait comment avoir du style et tout comme son père était un classique. Rares étaient ceux capable d’éconduire le jeune homme lorsque ce dernier en habits d’apparats s’invitaient dans le bureau de l’un ou l’autre homme important. Quand on lui demandait comment il arrivait toujours à tirer son épingle du jeu, comment il arrivait ses tours de magies faisant à un jeune âge ce que des vieux singes n’arrivaient à faire, il parlait du costume. L’habit ne fait pas le moine, c’était un fait. Cependant, l’étoffe donne à l’homme le pouvoir de paraître important, de paraître plus imposant. A croire qu’il s’agissait de l’armure du vingt et unième siècle. Fini les armures solides faites pour les combats à l’épée, de nos jours il n’y avait plus besoin de bouclier, juste d’un costume à deux ou trois pièces et d’une cravate soigneusement choisie. Lorsqu’il sortit des toilettes pour homme, son costume parfaitement lisse, ses cheveux soigneusement coiffés. Comme toujours lorsqu’il rentrait dans les bureaux de cette entreprise dans laquelle il n’était qu’un stagiaire, le brun faisait une très forte impression. Généralement mieux vêtu que les anciens employés, il impressionnait les dirigeants qui voyaient en lui le futur visage de l’entreprise alors qu’il était plébiscité par la gente féminine et violemment abhorré par les autres travailleur. S’arrêtant à son bureau minable, Zola attrapa sa sacoche avant de repartir sans jeter un regard en arrière. Toutefois, Harry, une des rares personnes au bureau lui adressant la parole non pas pour le mettre dans son lit ou l’aider à faire un mauvais pas, l’arrêta en l’attrapant par le bras. Se défaisant de l’entreprise du jeune homme de manière sèche, il lissa à nouveau la manche de son costume tout en adressant un regard désintéressé à celui qui s’approchait le plus d’un ami. « Qu’est-ce que tu fais ? Tu sais bien qu’on doit s’occuper des documents qu’ils nous ont donnés ce matin. » Depuis plusieurs années déjà Harry et Zola se connaissaient, une rencontre à la fac. Ils avaient presque les mêmes options, mais pas du tout les mêmes rêves et aspirations. Zola visait haut, bien plus haut que son ami et surtout n’avait peur de rien. « Je dois aller voir les suédois, on a un rendez vous au centre ville. » « T’es tombé sur la tête ma parole ? On est des stagiaires, on devrait être heureux de ne pas s’occuper de servir des cafés toute la journée. Tu vas te faire virer, voir pire cette fois. T’as pas déjà eu assez de problème avec tes dernières conneries ? Faut que t’apprennes à rester à ta place et à suivre les ordres qu’on te donne. » Hochant la tête, sans rien ajouter Zola laissa Harry derrière lui. Suivre les ordres ? Ca n’avait jamais été son genre, de plus il était certainement la personne la mieux placer pour représenter l’entreprise. Il avait du sang suédois dans les veines maitrisait parfaitement la langue et les coutumes de ces derniers. La vraie folie était de ne pas lui offrir plus de responsabilité, mais il n’allait pas souffrir de cette mésestime plus longuement.
« Je sais que tu es jeune et que beaucoup pense que tu es inexpérimenté, mais je n’ai pas besoin de toi à Londres, j’ai besoin de toi en Amérique. » Crispé bien qu’il se maîtrisait totalement, Zola s’enfonça dans sa chaise de bureau alors qu’il toisait le chef de l’entreprise du regard. « En d’autres mots, vous m’éloignez d’ici, c’est ça ? » Riant, son patron hocha négativement la tête clairement amusé par la remarque du jeunot, ce qui n’amusait absolument pas le jeunot en question. « Tu es un loup Zola. Un loup qui se fait sa place à coup de crocs et de griffes sans se soucier des autres. Je ne peux pas te laisser au cœur de la bergerie, tu vas décimer tous mes moutons, ne crois tu pas ? » « Oui, mais vous me voulez ailleurs qu’ici. Ailleurs qu’au siège de la société. » « Tu pourras faire de l’Amérique le second siège de la société, les américains ont besoin de nos produits mais ne le savent pas encore. Là bas tu pourras créer un empire comparable à celui que j’ai créé ici. » Dans un silence de plomb, Zola jaugeait ses possibilités. Le brun n’était pas intéressé par l’idée d’avoir à prévoir ses faits et gestes sur des années, il agissait sur des coups de tête, se laissait contrôler par son instincts et ne prévoyait jamais rien plus d’une semaine après le jour même. Il vivait dans l’instant, dans le moment présent au cœur de l’action et l’idée de créer un empire, bien que désirable et alléchante, était une idée qu’il allait devoir peaufiner avant de la mettre en place sur de nombreuses années. Toutefois, ce qui le gênait véritablement était de quitter Londres, de quitter l’appartement de ses parents et d’abandonner le seul endroit où sa mère existait encore, aussi faible puisse être sa présence. « Et qui va prendre ma place ici ? » « Le vieillard que tu avais détrôné bien sur. Il n’est peut-être pas aussi efficace que toi et tu l’as peut-être mis sur la touche, il reste un de nos meilleurs éléments. » « Mais en m’envoyant à l’étranger vous perdez votre meilleur élément. » Souffla t’il avant de s’allumer une cigarette sans se soucier du regard réprobateur de son patron. On ne pouvait pas fumer dans les locaux ? Et bien Zola n’en avait rien à faire, comme il n’en avait jamais eu rien à faire.
~~~~~~~~~~~~ I DON'T WANNA BE THE ONE TO BURST YOUR LITTLE BUBBLE BUT YOU'RE LOOKIN' IN THE EYES OF TROUBLE Depuis son arrivée dans le coin Zola se sentait tout puissant. Le terrain de jeu qu’il découvrait petit à petit l’intéressait énormément, le poste qu’on lui avait donné ne l’intéressait pas le moins du monde, pourtant il s’amusait à voir les autres se démener semaines après semaines alors que lui se tournaient les pouces jusqu’à donner un coup de téléphone et prendre une décision en effleurant à peine du regard les études du marché qu’il avait demandé. Sa vie, il la menait sur des coups de tête, enfant il utilisait une vieille pièce usée pour décider de ce qu’il avait faire, en grandissant il choisissait encore parfois au hasard fermant les yeux en suivant les signes du destin qu’il imaginait. Ce jour là, vêtu d’un vieux costume de son père trop grand pour lui, le brun se baladait en ville après avoir fui son bureau. Personne ne s’arrêtait sur sa silhouette, à croire que vu qu’il portait un costume hors de prix, peu importait s’il était trop grand, il ne valait pas la peine qu’on s’attarde sur lui. Zola avait bien sur remarqué la mode étrange qui poussait les riches à mal se vêtir et à se déguiser en ce qu’ils n’étaient pas, mais le brun n’était pas ainsi. Déboutonnant les premiers boutons de la chemise noire qu’il portait, c’est un léger sourire aux lèvres qu’il découvrait la ville. Son transfert avait été récent, une sale histoire dont personne ne connaissait vraiment les tours et détours. C’était donc, presque avec sadisme, que le brun s’amusait à voir les gens à sa solde travailler en se demandant qu’est-ce qu’il avait bien pu faire pour obtenir un poste pareil. Perdu dans ses pensées, le jeune Brönte se fit bousculer par une vieille personne qu’il n’avait pas vu. « Excusez moi. » Souffla le vieillard de sa voix chevrotante. « Vous pouvez bien. » Répliqua t’il sans douceur, aucune. Passant son chemin sans jeter un dernier regard au vieillard, de l’autre côté de la rue le brun remarqua une jeune femme en train de se démener avec des courses. Sans regarder ni à droite ni à gauche, le jeune homme traversa la route, manquant une voiture de peau. Apparaissant comme par magie dans le dos de la belle rouquine, Zola tendit les mains vers les courses de cette dernière tout en soufflant : « Laissez, je vais vous aider. » Fixant la jeune femme, il s’interrogea face aux sentiments qui traversaient son visage. La belle semblait étonner, ce qui, dans le fond, n’était pas étonnant. Zola n’avait pas dormi la nuit précédente et même s’il adorait l’étoffe dans laquelle il se trouvait les vêtements qu’il portait ne lui correspondaient pas. On aurait aisément pu le prendre pour un fou, un artiste de rue, une âme égarée. « Je ne vous ai jamais vu dans les parages, vous êtes nouveaux dans le coin ? » Imitant les mimiques de la belle, tout en portant certains de ses sachets pour l’aider, il plongea ses prunelles chocolatés dans celle de la belle. C’était… apocalyptique. Comme deux éclairs se rencontrant en plein milieu d’un ciel dégagé. Le tonnerre gronda en lui l’espace d’une seconde alors qu’ils s’arrêtaient tous les deux. C’était la première fois qu’il faisait à une personne comme cette jeune femme là. Et voila que sans prévenir son cœur était à l’orage, Zola n’y comprenait plus rien. Lui qui savait pourtant si bien utiliser sa verve se retrouvait désarmé, comme un enfant perdu sous la pluie. « Je suis arrivé hier soir, au fait, je m’appelle Seth. » C’était une mauvaise habitude que de mentir, que de se cacher derrière une façade pour qu’on ne puisse toucher son cœur fait de chair et de sang. Une mauvaise habitude qu’il ne pouvait réprimer, surtout pas devant cette jeune femme qui l’intriguait désormais tout autant qu’elle l’attirait. « Enchanté Seth et on est arrivé. Merci pour le coup de main. » Un léger sourire étira les lèvres du brun dévoilant légèrement ses dents blanches. Il avait besoin de savoir, besoin de comprendre pourquoi il réagissait ainsi, pourquoi il était persuadé que s’il effleurait la jeune femme il allait finir électrocuté. Sans s’en rendre compte, il s’approcha de la belle, s’invitant dans la bulle de cette dernière, fondant sous la chaleur de son souffle et la tempête qui dormait dans ses yeux. « Je… je crois que je vais rentrer. » Reprenant ses esprits, Zola recula d’un pas évitant les sachets qu’il avait posé au sol. Il n’avait pas prévu de s’imposer ou même d’avoir l’air aussi rustre et empoté. « Bien sur, je ne vais pas vous déranger plus longtemps. » Offrant un léger sourire à la jeune femme, il recula de plusieurs pas sans cesser de la regarder. « Non, vous ne me dérangez pas du tout Seth. Merci encore pour m’avoir aidé avec les sacs. » Se retournant, il commença à s’éloigner calmement cherchant à dénouer le sens de cette rencontre des plus atypiques. Toutefois, il n’alla pas bien loin que déjà il revenait sur ses pas rapidement soufflant à toute allure : « Demain, dix huit heures, un café, pourquoi pas un repas après ça ? S’il vous plait, ne me dites pas non, je ne suis qu’un pauvre nouveau en ville qui aurait bien besoin d’un coup de main pour s’intégrer. » Comme toujours le brun jouait sur les mots, sur la vérité pour obtenir ce qu’il voulait. Observant la belle inconnue un instant, il ne se résigna à disparaître seulement lorsqu’il fut certain qu’elle acceptait tacitement sa demande. Il avait besoin de savoir, il avait besoin de comprendre comment cette fille pouvait être un paratonnerre alors qu’il avait la tête pleine de nuages et qu’en son cœur grondait les éclairs.
Dernière édition par Zola Brontë le Lun 19 Aoû 2013 - 15:20, édité 16 fois |
| | | Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 18:46 | |
| BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE !!! :) |
| | | Marissa I. Stewart THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 3736 › EMMENAGEMENT LE : 25/08/2012 › AGE : 40 › STATUT CIVIL : Deuxième fille d'Andrew & Isobel Stewart. Divorcée d'Eden Jefferson avec qui j'ai eu une fille prénommait Faith, nous avons perdu notre deuxième enfant. Soeur d'Emma et de Leah, les brunes les plus sexy de la ville après moi ! Je suis également la tante de la petite Lilou et du petit Mason. En couple depuis peu avec le très sexy Simon rencontré lors d'une mission humanitaire ♥ › QUARTIER : Actuellement à la recherche d'un nid douillé › PROFESSION/ETUDE : Je dirige le service obstétrique de l'hopital, j'ai mis mon métier de côté depuis quelques mois. Je suis en pleine remise en question. › DOUBLE COMPTE : Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Harper M. Carrington - Samuel N. Hamilton - Charlie Keynes - Arizona R. Donroe - Erin R. Preston & Zola Rosebury › CELEBRITE : Sophia Bush (aa) › COPYRIGHT : Cranberry.
| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 18:53 | |
| Biiiiienvenue bonne chance pour ta fiche Moi je dirais Nico ou Luke ! |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 19:10 | |
| Bieenveenuuuueee ton personnage promet humm mon préféré dans la liste reste Julian Morris mais je trouve qu'il colle pas avec le personnage ... Harvey , Shiloh ou bien Luke iraient parfaitement dans le rôle |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 19:15 | |
| Coucouuuuu, bienvenuuuue Moi je suis 100% Richard Madden, pas de juste mesure avec moi haha ! |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 19:18 | |
| Merci à vous quatre Pour les avis c'est un peu partagé :#16: |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 19:49 | |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 19:51 | |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 19:56 | |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 20:54 | |
| Bienvenue sur le forum et surtout bonne chance pour ta fiche. Si ça peut t'aider, j'ai une préférence pour Niclas Gillis, Nico Tortorella, Harvey Newton Haydon (je le vois bien dans le rôle ) ou encore Colton Haynes. Quasiment tout le monde quoi |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 21:07 | |
| Rose, c'est vrai que Richard est en tête :#16: Sinon, merci pour les avis et la bienvenue 4545 |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 21:12 | |
| Bienvenue Je dis Julian sans hésiter Julian, Julian, Julian A rendre ma Vivian hétéro |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mer 14 Aoû 2013 - 22:36 | |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Jeu 15 Aoû 2013 - 0:11 | |
| Bienvenuuuue et bon courage pour la suite de ta fiche Perso' j'ai une préférence pour Colton Haynes |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Jeu 15 Aoû 2013 - 9:22 | |
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| | | Jamie Harper lama en évolution
› MESSAGES : 188 › EMMENAGEMENT LE : 19/06/2013 › AGE : 22 › STATUT CIVIL : Libre › QUARTIER : Palm Avenue › PROFESSION/ETUDE : Collégien › DOUBLE COMPTE : Joan, Big M, Drix, Sasha, Matthew, Shawn › CELEBRITE : Ty Simpkins › COPYRIGHT : Jo / Tumblr
| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Jeu 15 Aoû 2013 - 12:47 | |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Jeu 15 Aoû 2013 - 12:51 | |
| Bienvenue !! Très original d'appelé ton personnage Zola Brontë ! En tout cas, bonne chance pour ta fiche ! |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Jeu 15 Aoû 2013 - 12:56 | |
| bienvenue iciiiiiiiiiii et j'espère que tu vas pouvoir choisir ton avatar, avec tous ces avis personnellement je trouve que Richard Madden, Niclas Gillis, Nico Tortorella collent plus au rôle mais à voir lequel t'inspirera le plus ^^ |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Jeu 15 Aoû 2013 - 13:04 | |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Jeu 15 Aoû 2013 - 13:10 | |
| Merci à tous, Richard à l'air d'être pas mal apprécié :#16: - Pour Listz:
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Jeu 15 Aoû 2013 - 13:16 | |
| Oh une Belge comme moi bienvenuuue !! Courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mar 20 Aoû 2013 - 12:35 | |
| Ella yeah une autre belge, je suis pas entièrement en territoire ennemi (sens les regards assassins) Selon moi ma fiche est terminée, j'espère que ça conviendra |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone Mar 20 Aoû 2013 - 12:56 | |
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| Sujet: Re: zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone | |
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| | | | zola † you said you'd wait forever, but i blinked and the world was gone | |
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