Catch me if you can ◊ DONO-VANNE

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DONOVAN ROBERT HALVEY

« When you'd scream I'd fight away all of your fears »

FICHE D'IDENTITE

✿ NOM : Halvey ✿ PRÉNOMS : Donovan Robert ✿ SURNOMS : Celui qui vous fera plaisir, Dodo, Dono, Novan, chéri, chouchou, beau gosse, Dieu! C'est comme vous voulez! ✿ AGE : 29 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : 21 Novembre 1983 ✿ NATIONALITÉ : Américain ✿ SEXUALITÉ : Hétérosexuel ✿ SITUATION AMOUREUSE : Célibataire ✿ EMPLOI/ETUDES : Ancien pompier, accumule différents petits boulots allant de serveur à garagiste, pompiste, ou même life guard. ✿ NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Aucun ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : le 9

LE CARACTÈRE

Sous mes airs de grand gaillard, j'ai toujours caché une grande sensibilité. Il faut dire que la vie n'a pas toujours été tendre avec moi. La mort de ma mère, le rejet de mon père, l'incendie et la mort de mes amis, mon histoire avec Jagger… Mes plaies ne sont jamais complètement refermées. Je suis têtu, déterminé, passionné. Je ne fais pas les choses à moitié. Je suis entier, franc, honnête, complètement honnête. En fait, j'ai du mal à cacher ce que je pense, ce que je ressens. Parfois c'est mal pris parce que je ne m'exprime pas toujours de la bonne manière. Mes sentiments c'est pareil. Je suis incapable de les gérer comme il faut. Je suis maladroit, je m'y prend tellement mal parfois… Je sais que ça peut surprendre de voir un homme se dévoiler, parler à coeur ouvert… En réalité je ne suis capable de faire cela qu'avec ceux en qui j'ai une confiance absolue. Je me protège de la douleur qu'on pourrait causer à mon coeur. Mon coeur qui, même s'il n'en a pas l'air parce que je suis un bon comédien, est très fragile. Je m'attache tellement vite aux gens une fois que j'ai décidé de les laisser entrer. Je m'offre à eux, je leur confis tout et j'en attends de même (ou presque) en retour. Je suis colérique, susceptible, indiscipliné, impulsif. Je pète des câbles quand ça ne va pas, je vis les trucs à fond, je prends les choses trop à coeur. Je suis un excessif, un écorché vif et si jamais ça ne vous plait pas, je vous emmerde. Je réagis souvent comme un gosse émerveillé par tout, j'ai une âme d'aventurier, de super héros, un mix d'Indiana Jones et Superman. Je suis courageux, un peu fou parfois. Irréfléchis et pourtant tellement compliqué. Je ne suis jamais sûr de rien, sauf en amour, je suis un râleur, un ours mal léché les jours de pluie, il m'arrive d'avoir des jours sombres. Hanté par mon passé, les nuits sont toujours trop longues à mon goût. Insomniaque ou bien cauchemardeux, j'aime bien m'occuper à autre chose que dormir lorsque le soleil se couche pour laisser place à la lune. Je suis instable, impatient, énervant. Mais j'ai pas un mauvais fond. Je suis plutôt gentil, délicat et doux, surtout avec les femmes. J'adore les enfants même si j'en ai aucun et que je ne compte pas en avoir pour le moment. Je suis aussi jaloux, mais j'arrive à me contrôler. Je suis attentionné, à l'écoute, câlin et tendre quand il faut, je peux aussi me montrer plus brusque si c'est nécessaire. En soit, je suis une gros bordel. Un mélange de sentiments, d'émotions, un peu bipolaire peut-être… Mais le plus important ce n'est pas tellement ce que je vous dis de moi, non, le plus important c'est que vous allez découvrir de moi par vous même. N'ayez crainte, je ne mords pas… Enfin sauf si vous avez un petit cul comme celui de Jagger

NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
"Donovan! Reviens ici tout de suite!" Mon père était entré dans une colère noire, alors que je courais pour passer la porte d'entrée et m'enfuir de cette baraque pourrie, je l'entendais me crier après. Comme d'habitude il me balançait son lot de menaces, comme quoi si je passais cette porte s'en était fini de moi et de la belle vie, qu'il allait m'envoyer en pension à l'autre bout du pays ou qui sait peut-être même à l'autre bout du monde. Comme si ça me faisait peur! Il pensait que m'éloigner de Chicago me ferait du bien, que je deviendrais plus sage? Il avait tord, comme toujours (ou presque). J'en faisais qu'à ma tête, et il n'avait pas fini de me lister tout ce qui m'attendait lorsque je rentrerais que j'étais déjà loin. Encore une soirée à trainer dans les rues de ma ville natale. Je sortis mon portable de ma poche avant de me stopper devant la porte d'un immeuble. Après avoir envoyé un texto, j'attendis quelques instants avant d'entendre le petit grésillement m'indiquant qu'on m'avait ouvert la porte du hall. Je pénétrais à l'intérieur et commençais à monter les marches. J'ai toujours détesté les ascenseurs, être dans un petit espace, prendre le risque de rester enfermé… Très peu pour moi. En plus grimper quatre à quatre les escaliers me permettait de faire un peu de sport. Heureusement quand même, la personne que j'allais voir ne vivais qu'au cinquième étage d'un immeuble en comptant vingt huit. Appelez cela de la chance si vous voulez, en tous cas je me dépêchais d'atterrir devant la porte. Je sonnais et attendis patiemment qu'on vienne m'ouvrir. A peine mon doigt s'était-il enlevé du petit bouton que j'entendis la clé tourner dans la serrure. "Qu'est-ce qui s'est passé?" Je grognais un peu avant de repousser la blonde qui se tenait devant moi pour forcer le passage. Elle referma la porte derrière moi mais elle n'était pas prête à abandonner l'interrogatoire. "Donovan? Qu'est-ce qui s'est passé?" J'allais me jeter sur le canapé du salon, retirant mes chaussures sans faire appel à mes mains. "Rien." Lâchais-je avec amertume. Sur la table basse il y avait un paquet de clopes que j'attrapais, m'empressant de mettre une cigarette entre mes lèvres que j'allumais en un instant, je fixais ma soeur d'un regard perplexe. "Pourquoi je peux pas vivre ici? Avec toi?" Elle souffla un coup, passa une main dans ses cheveux avant de me rejoindre sur le sofa. Elle me piqua la cigarette des doigts pour tirer dessus elle-même. "Je t'ai déjà dit que t'étais trop jeune pour fumer." Elle me poussa un peu pour pouvoir s'allonger à mes côtés. "C'était quoi cette fois? Ton bulletin? Des heures de colle? Tu lui as mal parlé?" Je restais un moment silencieux. Ma soeur me connaissait trop bien. "J'ai eu des heures de colle pour avoir mal parlé à un prof qui m'a donné une sale note, totalement pas méritée soit dit en passant, et papa a reçu un appel du lycée. Quand je suis rentré, déjà il m'a pris la tête pour vingt petites minutes de retard et en plus il m'a tout de suite agressé en me parlant de cette histoire. Je me suis légèrement emporté aussi et ça a encore mal fini. Du coup je suis parti." Ma soeur souffla à nouveau. Des disputes comme celle-ci mon père et moi on devait bien en avoir trois ou quatre par semaine. A chaque fois je finissais par me réfugier à l'appart' de Milena, ma grande soeur. Elle avait quitté le domicile familiale depuis deux ou trois ans déjà mais elle vivait encore à Chicago ce qui me permettait de la voir encore très souvent. Notre mère était morte lorsque j'avais environ six ans et Milena en avait quatorze, depuis c'était notre père qui s'était chargé de notre éducation et autant dire qu'il n'avait pas été le meilleur dans le domaine, ni avec moi, ni avec ma soeur. Toujours trop occupé par son boulot, il avait engagé des gens pour s'occuper de nous et puisqu'on avait fini par tous les faire fuir, Milena s'était retrouvée en charge. De temps à autres il prenait la peine de s'intéresser à nous, c'était toujours pour nous hurler dessus ou nous demander de faire quelque chose. Autant dire que j'avais une relation conflictuelle avec mon père avec qui je ne partageais pas grand chose. Ma soeur était devenue comme une seconde mère pour moi et c'était chez elle que je me sentais le mieux. Suite à ma relation difficile avec mon paternel j'avais nourrit une certaine haine pour les autres adultes de cette planète. L'autorité et moi ça fait deux! Je suis loin d'être un ange mais déjà que les cours ne me passionnent pas des masses alors si en plus je dois recevoir des ordres de la part de tocards puants, on a pas fini. Mon père, mes profs, tous me courent après, tout le temps. J'ai l'impression de passer ma vie à tenter de leur échapper. Le seul refuge que j'ai, c'est ici. Mais je vis avec la conviction que tout ça ne va pas durer. Un jour je partirai et ils ne me reverront plus. Sauf Milena. Elle je lui donnerai toujours de mes nouvelles, peut-être même qu'elle partira avec moi. En attendant, ma soeur m'encercla de ses bras et je posais ma tête contre son épaule. Après tout, je n'étais encore qu'un gosse.

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Alors que je descendais la rue, j'observais un camion de pompier sortir de la caserne juste en face. Des hommes en uniforme avaient un air sérieux sur le visage, ils semblaient concentrés, déterminés aussi… La sirène retentissait dans mes oreilles mais j'étais comme absorbé par ces hommes. Ils étaient en route pour sauver une ou plusieurs vies. Je me figeais un instant sur place avant de remarquer que deux autres pompiers, qui ne partaient visiblement pas en mission, se tenaient devant une porte de hangars. Ils parlaient ensemble, l'un d'eux se mit à rire tandis que l'autre avait l'air de lui raconter une blague. Je m'approchais d'eux tout naturellement. "Bonjour" Lançais-je pour les interrompre. Ils se tournèrent vers moi pour me saluer à leur tour. Je décidais d'aller droit au but. "Je cherche du travail. Est-ce que vous recrutez?" Ils échangèrent un regard, puis celui qui avait rigolé tout à l'heure posa ses yeux sur moi pour m'observer de long en large et en travers. Il sembla satisfait, en tous cas lorsqu'il releva la tête vers son ami il souriait. "Ouais. Ouais ça pourrait le faire." me dit-il simplement. Son collègue me tendit la main avant d'ajouter. "Je m'appelle Ryan et voici Jake." Il avait une poigne de fer. "Si tu veux on peut te renseigner sur qui aller voir concernant les formations." Il se tourna vers le fameux Jake et lui demanda d'aller lui chercher un dossier. " T'as l'air d'avoir un profil plutôt pas mal physiquement parlant… Tu aurais la carrure, mais il faut que tu sois conscient que c'est pas un métier facile, ce n'est pas un jeu. On risque nos vies pour sauver celles des autres. Quel âge as-tu?" Je venais tout juste de terminer le lycée, j'avais obtenu mon diplôme de justesse et bien entendu je n'avais pas de plans pour la suite. Mon père avait cessé de me saouler avec l'université, clairement ce n'était pas pour moi, mais il me poussait à trouver un emplois et moi même j'en crevais d'envie. Je ne supportais pas de tourner en rond, il fallait que j'arrive à trouver quelque chose pour lequel je serais un peu doué et surtout pour lequel je serais motivé. J'avais bien pensé à m'engager dans l'armée, mais faire la guerre ce n'était pas trop mon truc, lorsque ma soeur m'avait suggéré pompier il y a quelques semaines de cela, j'avais d'abord rejeté l'idée avant de la récupérer pour l'examiner plus en détails. Ce n'était pas une mauvaise idée au final, au contraire même c'était carrément du génie. Je m'étais un peu renseigné sans oser franchir le pas et aller me proposer à la caserne mais aujourd'hui j'avais trouvé le courage et même si je me sentais un peu idiot j'étais content qu'on me dise que physiquement je semblais faire l'affaire. "J'ai dix neuf ans, mais j'ai déjà bien réfléchis à ce que je voulais faire et pompier s'est imposé comme une évidence pour moi." Jake revint à ce moment là avec plusieurs documents qu'il me tendit. "Il va falloir que tu remplisses ça, tu nous le rapporte quand c'est bon et on voit ce qu'on peut faire pour toi… Ou plutôt ce que tu pourras faire pour nous." Ryan me jeta un rapide coup d'oeil. "Et réfléchis-y encore bien. On t'en voudra pas si tu changes d'avis maintenant. Comme je te l'ai dit, c'est un métier dangereux." Je hochais la tête en signe de compréhension. Je leur adressais un sourire rapide avant de faire volte face, le dossier sous le bras. je n'avais qu'une hâte, rentrez chez moi pour le remplir et le ramener ici le plus vite possible pour commencer la formation. Si je n'avais jamais été un fervent adorateur de l'école, je sentais la motivation monter en moi. Devenir un soldat du feu… J'avais la sensation d'avoir peut-être enfin trouvé ma voie.

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"Tout le monde dans le camion, tout de suite! On a une urgence au croisement de la 77ème et de Long Side Avenue. Un incendie qui apparemment s'est déclaré au troisième étage d'un immeuble ancien qui en compte cinq. On se bouge! Allez!" Notre chef ne nous laissa pas une minute de plus, nous étions entrainés pour réagir rapidement et nous n'avions pas besoin d'un temps de pause pour assimiler ce qu'il nous disait. A peine entendions-nous qu'il y avait une urgence que nous étions déjà tous debout prêts à partir. On abandonnait donc une partie de cartes, j'étais parcouru par le frisson comme à chaque nouvelle mission. Je n'avais pas le temps de sentir l'angoisse monter parce que j'étais simplement obnubilé par le fait d'aller sauver des vies. C'était ce que je faisais depuis maintenant huit ans. Je connaissais mon rôle et je m'appliquais à le remplir. Je devais secourir des gens dans des immeubles en feu, porter secours à des gens au bord de la mort, mais aussi protéger mes collègues et assurer leurs arrières. Il n'y avait pas un jour qui passait sans que je ne ressente un coup d'adrénaline et c'était sans hésité l'une des raisons qui me poussait à aimer ce job plus que n'importe quoi d'autre. Assis en face de moi dans le camion, Jake, Ryan était au volant. Tous les deux étaient devenus comme des frères pour moi. Ils m'avaient pris sous leur aile dès mes débuts à la caserne et c'était grâce à eux si j'avais pu trouver mes marques et apprendre le métier avec rapidité et détermination. Je passais ma vie avec eux, ils étaient ma famille. J'étais d'ailleurs le parrain de la première fille de Ryan. Ma soeur ayant quitté Chicago et ne parlant plus à mon père, mes deux meilleurs amis et leurs petites familles respectives étaient tout ce que j'avais.

Alors que nous arrivions sur les lieux, on pu tout de suite constater l'ampleur des dégâts. L'immeuble était en flammes, et apparemment le feu se répandait encore plus vite que prévu. Les choses ne s'annonçait pas bien. En sortant du camion des hommes commencèrent à dérouler les tuyaux d'arrosages, d'autres camions qui suivaient en firent de même. Certains de mes collègues s'empressèrent de mettre en marche l'échelle. On pouvait voir des gens aux fenêtres, pris au pièges, attendant d'être secouru. Des cris, des pleurs, la chaleur étouffante. Si je n'avais pas été habitué à voir cela j'aurais cru à l'apocalypse. Je regardais autour de moi, Ryan me fit signe d'aller rassurer les gens qui avaient pu évacuer. Je vis une gamine en pleurs, elle avait l'air complètement paralysée, elle n'était pas très vieille, six ans tout au plus. Je me penchais vers elle et tentais de la rassurer tant bien que mal. "Salut ma puce. Ecoutes, je sais que tu as très peur mais il va falloir que l'on s'écarte de là d'accord. Où sont tes parents ma poupée?" Elle pointa vers l'immeuble, je me pinçais la lèvre. J'adorais les enfants et c'était toujours une motivation supplémentaire pour moi lorsque leur vie était en jeu. Je me bougeais deux fois plus le cul pour les sauver quitte à me mettre en danger. Cela rendait fous mes supérieurs mais je ne pouvais rien y changer. J'avais trop ce désir de protection envers eux. Peut-être était-ce parce que moi-même je n'avais pas été très protégé, mon père ne s'était jamais vraiment intéressé à moi, ma mère était morte et il y avait bien Milena mais c'était encore différent. Quoi qu'il en soit j'ouvris mes bras pour y accueillir la petite fille, je lui demandais son prénom et elle me répondit qu'elle s'appelait Madison. J'allais la déposer derrière la barrière de sécurité en demandant à un flic présent sur les lieux de la prendre en charge. J'essayais tant bien que mal de diriger d'autres rescapés vers les policiers et les ambulances, au bout d'un moment Jake m'appela et je le rejoignis avec Ryan et quelques autres hommes. "Bon, les gars, ça se présente mal. Apparemment il y a des poutres qui menacent de s'écrouler à l'intérieur de l'immeuble. On ne va pas pouvoir prendre beaucoup plus de temps." Ryan avait un air hyper sérieux sur le visage et je savais à quel point la situation était critique. "Vous!" dit-il en pointant un groupe de collègues, "Vous me débarrasser les deux premiers étages. Vous ressortez le plus vite possible et surtout… Ne tentez pas l'impossible. Restez en vie! Allez!" Ils se mirent tout de suite en route pour pénétrer l'immeuble. Ryan se tourna alors vers Jake et moi-même. "Nous trois, on va essayer de passer le troisième, ils ont commencé à bombarder mais le feu est féroce. La grande échelle est déployée, si on arrive à trouver des survivants on ne les fait pas redescendre, c'est clair? On passe par les fenêtres. Et je vous répète ce que je viens de dire aux autres. Aujourd'hui on ne joue pas les héros. On fait de notre mieux et du mieux qu'on peut. Point." Ryan marqua une pause avant de me lancer un regard inquiet. "T'as compris Donovan? Ne tente pas l'impossible. Je te le répèterai pas!" Je regardais mon ami dans le blanc des yeux et plus prêt que jamais je hochais la tête.

On s'élança à travers les flammes, montant les marches avec difficulté. Nous n'avions que très peu de temps devant nous. La mission était périlleuse, elle tenait presque du suicide même, mais c'était notre boulot et on ne comptait pas abonner ces pauvres gens à leur triste sort. On allait tout faire pour les aider et les sauver. Je n'avais que cela en tête. Sortir tout le monde, y compris moi-même, vivant de cet enfer. On avait réussi à atteindre le troisième. La chaleur était intense, impossible de bien voir. Ryan éclata quelques portes, Jake monta au quatrième et je m'occupais du cinquième et dernier étage de l'immeuble. Je me souviendrais toujours avoir aperçu cette femme. Elle me hurlait quelque chose mais je n'arrivais pas à l'entendre. Au dernier moment je baissais les yeux sur elle, elle tenait un nourrisson dans ses bras. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines et je m'avançais vers elle quand soudain un choc! Quelque chose venait de tomber du plafond. Comme des boules de feu. J'étais à terre. Je me protégeais un instant avec mes bras et me relevais le plus vite possible. La femme et l'enfant n'était plus là devant moi. Seulement du feu. Encore et toujours du feu. A ma droite j'aperçu une fenêtre. Elle semblait tellement loin. J'essayais de voir autour de moi s'il restait encore des gens à cet étage. Je n'entendais plus rien, je ne voyais presque plus, mon corps tout entier était comme dans une bulle. Je savais ce que j'avais à faire, la peur ne me tétanisait pas. J'étais fou de rage parce que je n'arrivais pas à retrouver la mère et son bébé, ils étaient bloqués peut-être, ou morts sûrement. D'autres bouts du plafond tombèrent et me projetèrent à nouveau sur le sol. J'essayais de ramper à la fenêtre. Un nouveau débris me tomba dessus et cette fois je ne pu me relever ni continuer d'avancer. J'étais pris au piège. Je me rappelle qu'à ce moment là, oui, la peur m'a envahi. J'étais persuadé que j'allais mourir. La suite, je ne m'en souviens pas. Je me rappelle seulement avoir ouvert les yeux deux jours plus tard dans un lit d'hôpital. L'un de mes collègues était là. A peine avais-je ouvert les yeux que je compris en un regard que j'étais le seul survivant.

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"Donovan!" Je quittais le bureau du chef, laissant mon casque sur le siège où je m'étais assis quelques instants plus tôt. Il me poursuivit jusqu'au hangars où les autres gars de l'équipe s'étaient arrêtés de nettoyer le camion. Tout le monde nous observait. Le chef qui me courait après tandis que j'avançais d'un pas décidé vers la sortie. De toute façon, partir avait toujours été ce que je faisais de mieux. Gamin, je claquais la porte au nez de mon père, et maintenant j'allais claquer la porte au nez du seul truc qui m'ait jamais vraiment motivé. Je ne me retournais pas. Je ne pouvais pas. Rester ici et vivre avec le souvenir des mes collègues mais surtout mes amis. Mes frères. Je ne pouvais pas. Ce n'était pas très viril, pas très courageux mais je n'étais pas assez fort pour cela. Rien que de me tenir ici, au même endroit où j'avais accosté Ryan et Jake alors que je n'étais qu'un gamin, j'avais envie de tout casser, de mettre des coups de pieds dans les murs, d'hurler sur le premier à venir me présenter ses condoléances, ou une quelconque connerie du genre. Je ne voulais rien savoir. Je partais et c'était tout, ma décision était prise. Le chef se stoppa aux portes de la caserne, pas moi, je continuais ma route dans la rue. J'étais complètement seul à présent et je n'avais nul part où aller. J'avais rendu les clés de mon appartement deux jours plus tôt. Arrivé en bas de la rue, je montais à bord de ma voiture et pris le large. Je ne quittais pas seulement la caserne, ou mon appartement, je quittais la ville. J'en avais marre de Chicago et j'avais trop l'impression d'agoniser pour pouvoir rester ici une minute de plus. Je disais donc adieu à ma ville natale, là où les souvenirs de ma vie toute entière se trouvaient. Je disais adieu à l'ancien Donovan et je me lançais à la conquête d'un renouveau. Je tournais une page, j'entamais même carrément un nouveau chapitre. Les premiers jours je roulais sans savoir où j'allais exactement. Je suivais des panneaux, n'arrivant pas à me décider sur une destination précise. Un soir, alors que je m'étais arrêté pour la nuit sur une aire de repos, je fis la connaissance d'un type plutôt bizarre mais étrangement cool. Il avait une sorte de mini camping car dans lequel il voyageait à travers le pays. On passa la soirée à discuter et son histoire m'inspira tellement que je décidais de faire comme lui et de me lancer à mon tour dans un voyage autour des Etats Unis. J'avais assez d'économies pour pouvoir vivre sur les routes encore quelques temps, la suite on verrait. On pouvait toujours improviser. Pour le coup, j'étais seul mais l'aventure me promettait de belles rencontres. J'avais surtout envie d'oublier mon passé, oublier l'accident, oublier mon père, oublier mon adolescence de merde et refermer la page de cette vie qui m'avait déjà fait endurer tellement d'épreuves. Je repartais à zéro, prêt à écrire une nouvelle histoire, un nouveau moi.

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"Putain mais tu peux pas partir comme ça!" Cette fois, ce n'était plus moi après qui on courait, les rôles s'étaient inversés. Cette fois, c'était moi qui allait courir après quelqu'un. J'attrapais Jagger par le bras alors qu'elle essayait de me fuir. Elle pleurait, et pour être complètement honnête j'étais pas loin des larmes moi aussi. Je l'avais rencontré il y a quelques mois de cela mais j'avais l'impression de la connaitre depuis des années. Il était tôt ce matin-là et elle venait de m'annoncer qu'elle repartait. Elle ne voulait pas que je la suive. Je m'étais pris la plus grosse claque de ma vie et je refusais de la laisser partir ainsi. Elle avait le don de me foutre en rogne parce qu'elle était tellement indépendante, tellement têtue et bornée et tout ce que vous voulez. Elle avait un caractère de merde parfois et cela me m'était hors de moi. Je crois bien qu'elle devait aimer me voir en colère, elle trouvait ça sexy sans doute, à chaque fois on se réconciliait sur l'oreiller mais cette fois c'était différent. Si la dispute avait commencé sur un truc débile, tiens d'ailleurs je m'en souviens même plus, elle avait fini en une phrase assassine. "J' me casse". Trois mots qui me firent sortir de ma douceur habituelle pour entrer dans une certaine hystérie je le reconnais. Je me revoyais croiser son regard au musée Elvis Presley à Memphis. D'un coup, d'un seul, c'était comme si elle m'avait attrapé le coeur. J'ai jamais cru à ces conneries de coup de foudre, l'amour au premier regard et pourtant Jagger s'est présentée à moi et immédiatement j'ai su que cette file avait un truc spécial. La première nuit, on a bu, on a dansé et on a couché ensemble. Et depuis? Et bien on n'a pas cessé de recommencer. Je ne pourrais pas vous expliquer le pourquoi du comment, mais je suis accro à Jagger. Je n'ai jamais été amoureux, je ne savais même pas vraiment ce qu'être en couple signifiait, d'ailleurs je ne le savais sans doute toujours pas. Je la considérais malgré tout comme ma copine, même si parfois notre relation se révélait plus compliqué que cela. She was my girl, you know. Contrairement à moi, Jagger semblait moins soucieuse de la fidélité, j'avoue que j'étais un peu jaloux mais je refusais de lui balancer cela à la figure parce qu'au fond on s'était jamais dit officiellement qu'on était ensemble. Au fond de moi-même je ressentais vachement de trucs pour elle… Des sentiments comme on les appelle. Depuis que j'avais quitté Chicago je ne m'étais pas autorisé à m'attacher à qui que ce soit mais cette fille était arrivée comme ça, sans prévenir et l'air de rien elle s'était fait une place dans mon coeur. Je n'étais pas sûr que ce soit complètement réciproque mais moi en tous cas je pensais l'aimer.

Je réussis à la faire tourner. Ses yeux pleins de larmes me brisèrent le coeur encore un peu plus. "Jagger! Je comprends pas ce qui se passe là! Explique moi!" Je repris un ton plus calme mais quand même paniqué à l'idée qu'elle m'abonne . Elle me fixait avec ses grands yeux. Je sentais que je la perdais. Alors que je me plongeais dans son regard, j'étais en train de comprendre qu'il était déjà trop tard. J'avais connu ce regard, dans mes yeux à moi, le jour où j'avais pris la décision de fuir définitivement mon passé. Elle n'allait pas changer d'avis. Alors que je tenais son poignet entre mes doigts, je me retrouvais à la relâcher. On ne peut pas garder l'oiseau en cage, il arrive toujours un moment où il désire reprendre son envole et le lui interdire reviendrait à le tuer à petit feu. Même si ça fait mal, je n'avais pas d'autre choix. Je restais là, comme un con à la regarder monter dans son van. Je vous jure qu'à cet instant, j'en avais rien à faire d'être solide, d'être un mec, un vrai… De toute façon, maintenant qu'elle me laissait j'étais à nouveau seul. En la regardant s'éloigner de moi, des larmes vinrent brouiller ma vue. Je mis ensuite un coup de pied dans un tas de cailloux en lâchant un cris de rage. Elle était partie.

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Après son départ, j'ai repris la route à mon tour. Je n'avais rien de mieux à faire. Et puis ma voiture, ma liberté à moi aussi, mon goût pour l'aventure, c'était tout ce qu'il me restait. Je me promettais une fois de plus de ne pas m'attacher, de ne plus prendre le risque d'avoir le coeur en morceaux. Le problème c'est qu'avec moi c'est tout ou rien mais rien à moitié. Je suis tellement entier quand je suis dans une relation, qu'elle soit amoureuse ou amicale… Je ne peux pas faire semblant. Je m'éfforce de me construire ma carapace pour me protéger de la douleur. Ma mère, mon père, ma soeur, mes amis, tout le monde fini par me quitter d'une manière ou d'une autre. A quoi bon essayer de garder des gens qui ne veulent jamais de moi? J'étais mieux tout seul, avoir des relations d'un soir devait être suffisant. Je n'avais jamais plus envie de connaitre leurs prénoms, au moment où l'on faisait l'amour je m'en foutais royalement de comment elles s'appelaient parce qu'à l'instant où je fermais les yeux je m'imaginais qu'elles étaient elle. Une fois, j'ai même murmuré son prénom entre mes dents. "Jagger". Elle me hantait encore. Même après plusieurs mois. Fatigué par le Sud Est du pays, j'avais envie de retourner sur la côte Ouest. Je repensais à la Californie que j'avais adoré et qui devait être agréable à cette période de l'année. Un avant goût d'été… J'avais donc pris la direction de L.A. Il me fallut quelques semaines pour arriver à destination. Finalement, ma route s'arrêta à Huntington Beach. Une ville côtière plutôt friquée, le royaume des surfeurs disait-on. Je n'allais pas rester ici longtemps. Un peu trop bling bling à mon goût, mais quelques jours n'allaient certainement pas me tuer. La suite? On verra bien.

DERRIÈRE L’ÉCRAN

✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Plume, tandis que mon prénom est Léa. Je suis âgée de 18 ans, presque 19 et je vis actuellement du côté de la Marne. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur PRD, ma première impression en le voyant a été . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 6j/7 et que mon niveau rp est correcte (je pense) .
Concernant mon personnage j'ai choisi James Franco comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Enjoy Life comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela.
A bientôt sur le forum

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 2569780947

rebienvenue à la maison

**Invité** Invité

Re-bienvenue :'D Je t'ai déjà remercié plein de fois, en ronronnant sous Jagger & tout & tout, mais MERCIIIIIIIIIIIIIIIII!
(Ouais je suis pas sous le bon compte)
(Ouais j'ai la flemme)

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 2424819925

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JE T'AIMEUH! Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 3770684648

**Invité** Invité

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MERCI à vous deux! Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 3581977478

**Invité** Invité

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 4270078285

= BIEEENNVEEENUUEEE A NOUVEAAUU CHEZ TOI Rolling Eyes

haha Dono-Vannnnne ! :-) JE TE KIFF DEJA (pas)

WELCOME BACK ! :D

**Invité** Invité

haha en même temps d'OU VIENS LA VANNE Rolling Eyes

**Invité** Invité

Christina, je voulais ajouter dans le titre "Cas-dédi à Christina" mais en fait non... mais oui, ça vient de toi, je te crédite! DONO-VANNE Christina G. Ruth-Perez Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 831357446

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 831357446

J'espère bien que tu m'aimes déjà Alek! Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 4043561038

Merci!

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 3200772859

**Invité** Invité

NOOONN ça vient d'Alek MDRR
c'pas de moi .... Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 831357446

**Invité** Invité

RE-BIENVENUEEEE LEAH o/ !
Bon super super supra courage pour ta fiche o/ !

**Invité** Invité

ah bon? Bah mince je croyais que ça venais de toi! Bon bah

Alek

Merci Jamie! :15:

JAMES

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 3806782101

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 3944138701

merci pour ce second compte, bon courage pour ta fiche

**Invité** Invité

Marissa I. Jefferson a écrit:: JAMES
merci pour ce second compte, bon courage pour ta fiche

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 2638419894

Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 2833161931

Merci et de rien! Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 831357446

DONONO va tout claquer là Catch me if you can ◊ DONO-VANNE 3200772859

VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH
bienvenue parmi nous

toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :
vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.

si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.

vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !

pour finir, si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !

n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Naya)

en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.

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Catch me if you can ◊ DONO-VANNE

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