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 Welcome Home, Dude!- ft Kurt Williams

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MessageSujet: Welcome Home, Dude!- ft Kurt Williams   Welcome Home, Dude!- ft Kurt Williams EmptyLun 24 Juin 2013 - 20:10



“Welcome home, Dude!”
Kurt & Charles


Sérieusement, il avait attendu ce jour pendant des semaines. Voire des mois. Et peut-être même des années.
Il y avait eu un avant-Kurt et un après-Kurt dans sa vie. Ce mec, c’était un ami comme on n’en faisait plus - un peu comme une âme soeur, radicalement différent, mais totalement complémentaire. Kurt était tellement de choses, il ne rentrait pas dans le simple qualificatif de «meilleur ami». Comme Alexander. Ils étaient une partie intégrante de sa vie - et, lorsque Charles était parti pour Huntington Beach, ça n’avait pas été sans un pincement au coeur pour ces deux camarades là qu’il verrait moins souvent. Sérieusement, il avait eu l’impression qu’on lui arrachait un membre. Ils étaient les deux parrains de sa fille, de la prunelle de ses yeux - ce n’était pas peu dire sur l’affection et l’estime qu’il leur portait.
Il avait attendu ce jour pendant des semaines, des mois, des années: à nouveau, il allait avoir ses deux moitiés à portée de main. C’était un peu comme revenir en arrière - revenir à l’époque de l’université, quand il n’était pas encore père, quand tout était incroyablement simple et fabuleux à la fois. Sauf que c’était peut-être même un peu mieux, puisqu’ils allaient former une famille, à eux quatre. Pas la plus banale des familles, mais une famille quand même - la seule et la meilleure qu’il ait jamais eu.
Il s’était levé avec le sourire aux lèvres. Il avait nourri Nastasia avec le sourire aux lèvres. Merde, il avait même promené son chien avec le sourire aux lèvres. Chaque action de la journée avait été ponctuée de regards un peu nerveux vers l’horloge du salon - chose plus que périlleuse quand on est en train de s’habiller, à vrai dire. Il avait compté les heures jusqu’à l’arrivée de son meilleur ami,  et avait déjà des plans sur la comète plein la tête - aller boire une bière, s’agresser de blagues douteuses, organiser une réunion apocalyptique de leur grand trio infernal. Le bon vieux temps, quoi. Même sa fille avait ressenti son enthousiasme débordant - dans sa toute nouvelle robe, elle agitait des bras en répétant, avec une articulation douteuse, le nom de son «tonton Kurt». En même temps, elle savait à quoi s’attendre - même si son meilleur ami n’avait techniquement jamais roulé sur l’or, il n’avait jamais non plus manqué d’offrir un petit quelque chose à sa filleule préférée (sa seule filleule, par ailleurs).
Et puis l’heure était arrivée - il était là, sur le quai de la gare. Il avait l’air un peu bête, un peu comme ces guides pour touristes qui attendent, plantés là, avec une pancarte à la main - sauf que lui, il tenait sa petite fille dans ses bras. Qui n’avait toujours pas cessé de s’agiter. Il avait son sac à l’épaule, chargé d’une bouteille de champagne à ouvrir inopinément. Il avait les yeux rivés du côté des rails d’où il savait que le train arriverait. Et il souriait toujours comme un con. N’importe qui, en le croisant, aurait pensé qu’il attendait le retour de sa fiancée. Non, il était juste du genre à s’enthousiasmer exagérément. Et puis merde, depuis combien de temps il n’avait pas vu Kurt? Quelques mois? Beaucoup trop de temps en tous cas. Ils étaient presque ensemble 24/24 du temps de la faculté - si Alexander était son colocataire officiel à Harvard, les apparitions inopinées de leur troisième comparse se faisaient au quotidien, voire même plusieurs fois par jour. Il n’était officiellement pas au rang des étudiants, mais Charles était prêt à parier que les 3/4 de la fac le connaissaient au moins de vue - d’accord, en partie à l’origine parce qu’il avait été dealer. Soit. Mais ils avaient aussi leur petite réputation en groupe. Ils faisaient tout en meute. Comme des loups. Et bon sang, qu’est-ce que ça avait pu lui manquer.
La voix pré-enregistrée de la gare fit enfin l’annonce tant attendue. Et Charles trépignait. Et Nastasia aussi, d’ailleurs, autant que possible dans les bras de son père. Il se fraya un chemin au bord du quai, entre une étudiante chargée de bouquins et une grand mère qui lui jeta un regard attendri (la petite fille dans les bras, ça marche à tous les coups). Il y eut une minute d’attente, puis une autre, puis encore une autre. Et enfin les wagons se mirent à déverser des flots d’être humains.
Il repéra immédiatement la silhouette bien connue de Kurt Williams - le seul, l’unique, avec son vieux blouson en cuir et une quantité étonnamment réduite de bagages pour un mec qui était supposé déménager. Il lui tournait le dos - pouvant difficilement crier ou agiter les bras avec sa fille à proximité, il se faufila au travers de la foule jusqu’à parvenir à son but. Il ajusta le sac sur son épaule, raffermit son étreinte sur sa fille, et de son unique bras libre parvint à déposer une main sur l’épaule de son (petit) meilleur ami. Aussitôt, l’autre se retourna, et ils eurent le même sourire bête de deux amis fusionnels qui se retrouvent enfin. «Kurt Williams!», lança-t-il, comme pour s’assurer qu’il était bel et bien là. «Merde, je te tomberais bien dans les bras si j’avais pas Nastasia dans les bras». Il se mordit la lèvre: «Merde, je suis pas supposé dire «merde» devant ma fille», et éclata de rire. Enfin, il tourna brièvement la tête vers cette dernière: «Dis bonjour à tonton Kurt, ma puce» - et elle s’exécuta, avec le même sourire radieux que son père.  
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MessageSujet: Re: Welcome Home, Dude!- ft Kurt Williams   Welcome Home, Dude!- ft Kurt Williams EmptyMar 25 Juin 2013 - 13:45




Welcome Home, Dude
Ça y est c’est l’heure !! Comme un gamin il se lève rapidement de son lit, son sac est prêt il n’emporte que le strict minimum, il déménage mais peu importe il n’est pas le genre de personne superficielle et matérialiste. Dans son sac ? Il a une brosse à dent, un nécessaire de toilette, quelques vêtements et des photographies. Rien de plus. S’il voulait vraiment recommencer une nouvelle vie autant reprendre tout depuis le début, non ? Une nouvelle page se tourne il le savait et même si il était excité comme une puce il était tout de même assez angoissé, il n’avait jamais quitté Boston, il était né ici et jusqu’à quelques années auparavant il pensait y mourir aussi. Après tout il avait passé son enfance, son adolescence et la moitié de sa vie d’adulte ici, tout son passé se trouve entre les murs des deux appartements qu’il a eus dans toute sa vie. Avant de quitté cet appartement, il jette un dernier coup d’œil sur celui-ci. Il était heureux de pouvoir fuir une bonne fois pour toute, néanmoins il se demande ce qu’il l’attend. Il allait certes rejoindre Alexander et Charles ainsi que sa filleule Nastasia mais il ne savait pas ce qui l’attendrait là-bas. Ce qui est presque sûr c’est qu’il n’aura plus aucun contact avec toutes ses personnes qui lui rappelleront son passé dans la drogue. Du moins il l’espérait. Il referme la porte sur ses anciens souvenirs et prends le premier train direction Huntington Beach. A l’intérieur il repense à son meilleur ami qui l’attendra sans aucun doute à la gare, il voulait lui faire la surprise et venir sans rien lui dire mais il n’a pas tenu et a ouvert sa bouche avant, il était tellement pressé de le revoir qu’il n’a pas pu résister à la tentation de lui avouer. Il dépose soigneusement sa tête sur la vitre et admire le paysage tout en étant dans ses pensées. Et dire qu’il a rencontré Charles grâce à son « travail », il était dealeur et il lui servait de temps en temps sa marchandise. Quand il la rencontré la première fois il ne voyait en lui qu’un gosse de riche qui ne savait pas quoi faire de son fric, il voyait un pigeon qu’il plumerait sans aucune hésitation, si lui avait assez d’argent pour se payer ses doses alors il en profiterait sans se soucier des conséquences. Après tout Kurt ne roulait pas sur l’or à cette époque-là et vue le manque d’étude qu’il avait le seul travail qu’il avait trouvé et qui lui permettrait d’avoir un peu plus d’argent que dans un simple fast food c’était celui-ci. Kurt a toujours eu son propre degrés d’illégalité, il se fichait pas mal des conséquences de ses ventes tant qu’il récupéré de l’argent et qu’il terminé pas au poste de police.

Puis avouons-le Kurt était plutôt du genre petit voyou et cela depuis bien plus longtemps que ça, il n’avait pas le choix si il voulait manger il avait plutôt intérêt à voler par exemple. Du coup il s’est toujours dit que peu importe ce qu’il ferait tant que c’était pour vivre mieux il le ferait. Et croyez-moi il était prêt à beaucoup de chose. Mais quand Charles est arrivé dans sa vie et l’a sorti de la galère alors il s’est radoucit, bien entendu il n’a pas changé du tout au tout, on ne change pas vraiment on essaie simplement d’évoluer. Il a arrêté de vendre de la drogue et tente de reprendre le droit chemin mais il a vécue ainsi durant longtemps alors effacé son ardoise va être plutôt compliqué.  Vous vous demandez surement comment ce monsieur a bien pu se payer le billet de train, non ? Eh bien n’imaginez pas qu’il l’a acheté il voyage sans. C’est ainsi qu’il vit et qu’il vivra surement toujours. Le temps est vite passé finalement et il arrives enfin en gare de Huntington Beach, il attrape son sac et se dirige rapidement vers la sortie. Quelques personnes lui passent devant pressé de descendre, il aurait pu hurler mais il n’allait pas se mettre en colère dès son premier jour dans sa nouvelle vie. Personne n’arriverait à lui retirer le sourire niais qui trônait sur son visage depuis son réveil. Il descend enfin du wagon et se retrouve sur le quai, du regard il cherche son ami et sa petite poupée, elle devait avoir grandi depuis le temps. « Kurt Williams ! » Je tourne enfin la tête, cette voix pas la peine de lui dire qui il était il le savait déjà, il reconnaitrait Charles dans une foule en délire. Un sourire similaire à celui de son meilleur ami se dessine sur son visage. « Merde, je suis pas supposé dire « merde » devant ma fille. » Il se met à rire aussi en l’entendant dire cela. « Bonjour petite princesse, qu’est ce que t’as grandi. » Ses lèvres se déposent tendrement sur le visage de sa filleule. Il était ravi de la voir. Il attrape la petite dans ses bras et enlace en même temps son ami de l’autre côté. « J’ai l’impression que ça fait des années que je ne vous aie pas vue. Ça me fait tellement plaisir de vous voir. » Il avait l’impression d’avoir attendu ce moment des années, le temps c’était comme arrêté depuis le départ de Charles. Et les mois se sont rapidement transformés en année sans eux. Sans Charles. Sans Nastasia et sans Alexander.

© charney

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MessageSujet: Re: Welcome Home, Dude!- ft Kurt Williams   Welcome Home, Dude!- ft Kurt Williams EmptyVen 28 Juin 2013 - 1:12



“Welcome home, Dude!”
Kurt & Charles


Il se souvenait, au tout début. Le monde entier avait été dubitatif quant à sa nouvelle amitié avec Kurt Williams, dealer de son état. Alexander le premier, d’ailleurs. Il faut dire qu’ils n’avaient pas l’air faits pour s’entendre, à l’époque. Charles était encore riche - très riche -, étudiant en droit, un peu snob sur les bords, sûr de lui et confiant en son avenir. Kurt était... et bien... Kurt. Blouson en cuir. Deux grammes d’alcool dans le sang vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Consommation de drogue régulière, et, surtout, vente de drogue régulière. Non, vraiment, leurs interactions auraient dû se limiter à des tractations purement commerciales entre un étudiant fêtard et son fournisseur. Le destin en avait voulu autrement, et la majorité des gens avaient tiqué en les voyant se fréquenter au quotidien. Mais il fallait dire que, pour Charles, Kurt avait été une véritable surprise: il avait découvert un mec rieur, noble, toujours surprenant, au-delà de tous les préjugés possibles et imaginables. Et même Alexander avait fini par s’en rendre compte - lui qui était pourtant à l’origine le mec le plus borné de la création. Il fallait dire que Kurt était un véritable caméléon. Adaptable. Volontaire. Toujours prêt pour les suivre dans les aventures les plus absurdes. Il était vraiment la personne qui manquait à leur alchimie d’origine - et c’était précisément la raison pour laquelle il n’avait eu de cesse de lui manquer. Et Nastasia les avait définitivement soudés, pour toujours, en faisant d’eux une famille.
Ok, incroyablement gay, comme remarque. Un peu mormon, aussi. Pas bizarre du tout.

Mais revenons à l’instant présent. Il allait donc retrouver Kurt - et avec lui, retrouver le trio infernal qui faisait pilier majeur dans son existence. Il ne le cachait pas, il était intensément fier de son meilleur ami. Fier de ce qu’il osait accomplir, en venant ici. Il savait que tout n’avait pas toujours été facile pour Kurt. Ils en avaient parlé, parfois, il en avait été témoin, surtout. Il savait qu’il avait du lutter pour quitter sa vie d’avant, pour se sortir de ses mauvaises habitudes, de sa conception bien à lui de la moralité et du travail. Charles l’avait toujours soutenu, parce qu’il se savait déclic majeur de ce changement de vie. En venant à Huntington Beach, il était fermement décidé à rompre définitivement avec son passé, à construire une toute nouvelle vie, bien plus équilibrée. Il eut cette pensée en remarquant le peu de bagage que transportait le jeune homme. Chose dont Charles, fils-de-mannequin, père-d’une-petite-fille, avocat-bardé-de-dossier, n’aurait jamais pu concevoir pour lui-même, mais qui collait terriblement à la personnalité de Kurt, ainsi qu’à l’état actuel de sa vie. Tant pis. Et puis ce n’était pas comme s’il allait permettre que l’un de ses meilleurs amis manque de quoi que ce soit.

Quels que soient ses défauts, Kurt avait toujours été proprement adorable avec sa toute jeune filleule. Non, clairement, il en était complètement gaga - peut-être parce qu’il n’avait pas lui-même véritablement eu de famille, et qu’il reportait toute son affection sur elle. C’est avec un air de pure adoration sur le visage qu’il répondit à sa fille, qui elle-même décida enfin de défaire l’étreinte de ses petits poings sur la chemise de son père pour les tendre vers son parrain. C’est avec une totale confiance qu’il laissa Kurt embrasser sa fille, puis la prendre dans ses bras, puis les prendre ensemble dans ses bras. C’était comme rentrer à la maison. Même si Kurt jurait terriblement avec le décor de la Californie. Même si son changement de vie n’allait certainement pas être facile, bien au contraire. L’important, c’est qu’il avait fait ce premier pas, le plus dur, de quitter la ville où il était né et où il avait grandi - et que Alexander, Nastasia et lui allaient pouvoir le soutenir. Et apparemment, Kurt aussi voyait les choses de cette manière: « J’ai l’impression que ça fait des années que je ne vous aie pas vue. Ça me fait tellement plaisir de vous voir. » Il donna une grande tape sur l’épaule de son camarade - quoi? en théorie, Kurt était un mec solide. En partie pour lui signifier qu’il pensait de même - en autre partie pour vérifier qu’il était bien là, bien réel. Presque aussitôt, il enchaîna: «A qui le dis-tu... Putain, c’était pas pareil sans toi.» Il secoua la tête - les choses s’étaient grandement améliorées depuis l’arrivée de Alexander, mais, à l’origine, il avait été seul avec sa fille. Et tout n’avait pas toujours été facile - il était jeune, trop jeune pour être père, tentait de s’imposer dans un véritable métier de requin, avait soudainement perdu tous ses repères. Harvard lui avait cruellement manqué. Leur alchimie, à eux trois, lui avait cruellement manqué. Et tout à coup il suffisait d’apercevoir Kurt et de savoir que Alexander était à portée de main pour que tout aille mieux, beaucoup mieux. «Il faudra qu’on se réunisse. Toi, moi, Alexander. Et vite. Autour d’une bonne dizaine de bières. A l’ancienne. Enfin, un peu moins pour moi - je suis toujours père.» Son regard se reporta vers sa fille, à qui il sourit tendrement - du bout du doigt, il vint lui toucher le nez et elle eut un grand rire. «Mais il va falloir fêter ça. Ca semble évident, il va falloir qu’on fête ça. J’ai attendu trop longtemps.»  
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