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 As luck would have it [PV Flynn]

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MessageSujet: As luck would have it [PV Flynn]   As luck would have it [PV Flynn] EmptySam 12 Oct 2013 - 22:10



as luck would have it...
Je suis soulagée quand il est l'heure de ma pause. Je fixe l'horloge de mon ordinateur depuis exactement 14h47 et quand enfin elle affiche 16h00, je file sans demander mon reste et arrive précisément à 16h11 au Café Hometown. Je n'ai jamais été aussi heureuse de prendre un thé. D'habitude, je discute avec Tim, qui a tout comme moi arrêté ses études et a fini par échouer dans ce café, dans l'espoir de rapporter un peu d'argent à la maison. Il semble qu'il ait pris son après-midi. Sa petite sœur (Lola, je crois) est souffrante depuis une semaine déjà et le pauvre Tim est le seul à pouvoir s'occuper d'elle quand sa petite-amie n'est pas disponible. Nous avons tous deux quelques points en commun et je commence vraiment à apprécier le jeune homme. C'est une certaine Georgina (les badges et moi, c'est une longue histoire...) à l'air affable qui me sert mon thé au citron, ses yeux mornes me regardant fixement. Je suis censée revenir à l'agence à 17h15, alors je peux me détendre durant un petit moment. Aujourd'hui, Aaron (mon patron) est absolument imbuvable. Il crie sur tout le monde et a des mitraillettes à la place des yeux. Je ne sais pas pas ce qu'il a - ça ne me regarde pas - mais quelque chose me dit que cela concerne sa femme (il m'est arrivé d'entendre à l'occasion quelques conversations téléphoniques houleuses). J'ai l'impression que c'est sérieux et je plains sincèrement Aaron. Je sais à quel point l'amour peut faire souffrir.
Je vérifie l'heure sur mon téléphone portable pour la énième fois quand j'aperçois dans l'écran une mèche rebelle échappée de mon chignon. Je la replace avec un soupir et range mon téléphone dans ma poche, quand je sens ma mèche tomber à nouveau et effleurer ma nuque. Je me redresse en pinçant des lèvres et recommence le même manège deux fois, qui n'a pour effet que de donner deux fois de plus le même résultat. Je pousse un soupir sonore qui m'attire le regard intrigué d'un senior assis à la table en face de moi et finis par défaire mes cheveux. Je les secoue puis y passe mes doigts pour tenter de les démêler. Je vérifie le résultat dans l'écran de mon téléphone et hésite un instant. J'ai l'air échevelé, mais cela me fait ressembler à une jeune femme pleine d'assurance et d'énergie qui se fiche de quelques mèches rebelles, et j'avoue que ça me plaît. Obsédée par mes cheveux, je n'ai pas remarqué que je viens encore d'avoir ce que j'appelle une de mes « crises de magniaquisme » (pas besoin de me faire remarquer que ce mot n'existe pas). Je suis trop centrée sur mon apparence et inévitablement, sur ce défaut. Je retiens un soupir qui m'aurait valu un second regard de la part du papy devant moi et finis mon thé en quelques gorgées.
Tandis que mes yeux vagabondent, trahissant mon humeur songeuse, ils se posent sur une silhouette familière. Adossé au comptoir, me tournant le dos, l'homme que je suis certaine de connaître est grand, parfaitement proportionné, et on devine un visage aux traits aussi séduisants que le reste de son corps svelte. Il se dégage de sa personne une virilité toute masculine. Ses cheveux légèrement emmêlés et châtain, j'en suis sûre, lui donnent un air de mauvais garçon. Je me rends compte que je ne fais pas que supputer tout ceci : je connais cet homme, même si je n'arrive toujours à mettre un nom sur ce dos. Il faut croire que je devais avoir bu un verre de trop ce jour-là... Puis ça me revient. Mais oui ! J'ai bel et bien couché avec ce type... et j'avoue que c'est l'un des rares coups que je ne regrette pas. Généralement, c'est vrai, je prends mon pied, mais le lendemain, quand il est l'heure de partir incognito afin d'éviter l'habituel « Bonjour-au revoir », je me sens comme une vilaine fille. Je ne ressens pas souvent cela (avouons que ma mère et ses maris y sont pour quelque chose) et malgré - je l'admets - le côté excitant de la chose, ça ne m'aide pas vraiment. Mais avec ce gars-là (je n'arrive toujours pas à me rappeler son nom... je crois que ça commence par un F...), pas une once de culpabilité ne m'a traversée. C'était revigorant, sans prise de tête ni engagement - et sacrément bon.
Comme j'ai fini mon thé et que je n'ai rien de mieux à faire, je me lève avec la ferme intention de me souvenir du nom de cet homme. Certaines personnes assises à leur table se retournent au cliquètement sonore de mes talons aiguilles. J'ai horreur d'attirer l'attention, je deviens maladroite. J'ai envie de leur jeter mon plus beau regard noir, à ces maudits curieux, quand je me souviens de ma destination et de la raison de mon déplacement. Je suis mal placée pour parler de curiosité.
Je finis par atteindre le comptoir - et ce, sans trébucher, je tiens à le préciser - et me place devant Monsieur F, penché sur une tasse de café. Je lance : « Bonjour... on se connaît ? » J'ajoute pour moi-même : « Parce que je suis certaine qu'on a déjà couché ensemble et je dois avouer que vous avez été un de mes meilleurs coups... pour ne pas dire le meilleur... » Le dire à voix haute aurait été... légèrement déplacé. Je penche la tête de côté, un demi-sourire aux lèvres, et je sais que mes yeux pétillent d'amusement, pour une raison que je suis la seule à connaître. Je croise alors son regard clair et suis légèrement troublée par les différentes nuances que j'y trouve. Un instant je vois du gris teinté de bleu, et une seconde plus tard, alors que je pense avoir saisi cette couleur, le bleu devient vert. Le nez est long et droit, la mâchoire plutôt large. Je n'arrive toujours pas à mettre un nom sur ce visage non dénué de charme, pourtant il m'échappe aussi facilement qu'une feuille arrachée de mes mains, emportée par un coup de vent.
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