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 Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam

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MessageSujet: Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam   Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam EmptySam 19 Oct 2013 - 23:49

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Liam & Esther ; première rencontre.


    17 heures. La nuit n'était pas encore tombée, mais un soleil rosé commençait à se coucher à l'extérieur. Esther Lily Blackburn, habituée à l'endroit depuis quelques mois, avait renoncé à la terrasse pour le confort de fumer des cigarettes à sa guise, et avait pris place à une table, non loin du bar en lui-même. Alors qu'elle venait de commander un nouveau café, la jeune femme se pencha de nouveau sur son ordinateur et son calepin Moleskine. Remplies de mots écrits à la va vite, les pages de celui-ci étaient remplis de gribouillages que certainement seule Esther devait être en mesure de comprendre. Elle barra deux lignes avant de recommencer son travail sur la machine. L'écran commençait à diffuser une légère lumière sur son visage pâle. Le regard de la blonde était concentré sur les lignes de Word qui prenaient forme.

    Alors que les mots commençaient à couler sous ses doigts fins, le barman vint lui déposer son café avec un sourire. Elle le lui rendit. L'auteure ne lui avait jamais réellement parlé, mais elle avait de l'affection pour l'homme qui tenait la maison. Il semblait aimer son métier. Toujours serviable, il égayait sans doute ses après-midis de dûr labeur et de fusion intellectuelle. A dire vrai, ils se connaissaient sans se connaitre. Ils étaient un visage familier l'un pour l'autre ; en tout cas pour Esther, c'était le cas. Un visage que l'on aime voir lorsque l'on passe le pas de la porte. Elle avait pris ses habitudes dans ce bar. La journée, il était relativement calme et accueillant. Le soir, en revanche, lorsque l'on venait en masse boire de l'alcool, c'était le moment que la britannique choisissait pour fuir, son sac d'ordinateur sous le bras et un timide sourire en guise d'au revoir au gérant du commerce.

    Mais il était 17 heures, et elle avait encore un peu de temps. Pour continuer d'écrire sur son pays d'origine et l'opression qui y régnait ; sur la crise, les mouvements de rebellion qui émergeaient au fur et à mesure des années, sur le pouvoir de l'internet mais également ce que l'on pouvait en craindre. Esther était lancée, et rien en semblait plus piuvoir l'arrêter. Elle ne voyait même plus ce gentil barman, ni même aucun autre client. Il y avait le monde extérieur, et celui de son esprit. Deux opposés, deux vies différentes. La réalité, et le cerveau qui l'analysait et le couchait sur papier (ou sur écran, quoi).
    Au bout de quelques minutes d'intense écriture, la demoiselle tourna la tête vers l'extérieur, afin de mieux admirer le spectacle d'une fin de journée aux Etats-Unis. Elle ne savait toujours pas si elle s'y sentait mieux qu'en Grande-Bretagne. Au moins, elle s'y sentait. Elle respirait. Le même air que son père, qui se baladait peut-être quelque part dans ces rues. Elle aimait encore écrire. Elle appréciait encore le fait d'observer les gens à travers une fenêtre : de reconnaitre la mère de famille qui est pressée de ramener son enfant à la maison, cet homme d'affaires épuisé qui veut juste boire son verre de vin devant quelques dossiers à finir, ces étudiants dont l'insouciance rendait jalouse la jeune anglaise... Un léger sourire se forma sur ses lèvres. Elle admirait le monde autant qu'elle le détestait. Alors qu'elle était en train de le descendre en long, e large et en travers avec ses mots, elle souriait en le voyant continuer son chemin autour d'elle.

    Elle posa finalement son dos sur le dossier de la chaise du bar et frotta ses yeux. La journée sur l'écran avait été longue et n'était pas finie. Ses cernes commençaient à prendre de l'ampleur après tous ces mois d'écriture continuelle. Mais elle s'en foutait. Elle était dans son monde tout en observant la réalité extérieure. Oui effectivement, il était temps qu'elle obtienne un nouveau rendez-vous avec un son psy. Mais en attendant, elle avait encore des phrases à sortir de son esprit, à retravailler, à perfectionner jusqu'à ce que idées deviennent concepts compréhensibles. 
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MessageSujet: Re: Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam   Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam EmptyMer 23 Oct 2013 - 21:39


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Esther&Liam

Dix-neuf heures : « Voilà docteur je sais que je n'avais pas rendez-vous mais... » Passant sa main sur son front, Liam essaya de faire disparaître ce rictus d'agacement et de profond ennui que lui procurait la venue ce patient.
Dix-neuf heures trente : « Qu'est-ce que vous pensez que je puisse faire ? » « Du repos Monsieur Wilkinson. Rien d'autre... Votre traitement ne vas pas tarder à faire effet. La médecine ne tient pas du miracle. Les miracles n'existent pas. » Le chirurgien que trop franc en temps normal, ne se refusait aucune remarque acerbe lorsque la fin de journée approchant, un patient des plus banals et sur le point de se faire enfermer entre quatre planches venaient l'embêter pour lui parler de ses petits problèmes de vieux. Joignant ses deux mains au niveau de son menton il rajouta. « Vous devriez penser à noter vos rendez-vous. Dans mon calepin il est inscrit Monsieur John Wilkinson, samedi 05 à 10h00. C'est à dire dans trois jours... » « Je sais bien docteur Wilde mais je me faisais du soucis... » « Du soucis ? A votre âge vous n'avez plus de soucis à vous faire sur votre santé. Et vous n'êtes pas mon seul patient. Essayer de prévenir la prochaine fois. » L'américain savait parfaitement qu'avec ce genre de comportements il alimentait là une sale réputation qu'il avait au sein de cet hôpital, nourri la plupart du temps par les internes qui ne l'appréciaient guère. En y réfléchissant bien, ils lui rendait la monnaie de sa pièce. Mais après tout, il s'était toujours bien moquait de l'avis et des pensées des autres et il savait avec quel patient il pouvait se comporter de la sorte, quand bien même, il venait à l'avouer, que ce n'était pas là le meilleur des comportements à adopter. Mais depuis longtemps maintenant il avait cessé de penser tel le jeune chirurgien qu'il avait été au début. A l'heure actuelle, il se voulait ferme et ne plus supporter toute la misère que ses patients emmenaient avec eux dans son bureau. Il n'était pas là pour ça, ce n'était pas son job après tout. Il aurait choisit une toute autre branche si ça en avait été le cas. Comme la psychologie.
Dix-neuf heures trente-cinq : poignée de mains ferme de la part de Liam, qui voit son patient s'en aller, la mine plutôt déconfite. Soupirant, il mit son téléphone sur répondeur, ôta sa blouse et la remplaçant par son trench et il éteignit tout. Ordinateur et lumières, pensant à prendre au passage son bip, petit boîtier de l'enfer qui même en repos, n'a aucun scrupule à vous rappeler que votre vie est vouée à sauver celles des autres. Votre vie, qui d'un certain côté ne vous appartient plus vraiment. Finit cette sensation de se sentir libre à tout moment de la journée, finit l'oisiveté à toute heure de la journée. Ce bip, c'était cette attache constante à son boulot et cette vie, il l'avait voulu, désiré et avait tout fait pour qu'elle devienne sienne. Mais avec le temps, ce poids constant de se sentir indispensable le fatiguait.

En temps normal, il serait tout bonnement rentré chez lui, avec ses petites habitudes de riche célibataire. Mais ce soir, il voulait se changer les idées. Ce patient de dernière minute l'avait un peu mit hors de lui et se changer les idées était maintenant devenue une chose primordial, dépassant tout autre besoin primaire. Et la seule personne à pouvoir totalement lui faire oublier sa journée et le détendre comme il en avait besoin, c'était Heath, son aîné. Le cadet de la famille s'était donc précipité en direction du parking du centre hospitalier pour récupérer sa voiture, l'éloignant le plus possible de cet univers stérile et froid qu'était l'hôpital. Et bien rapidement, au volant de sa voiture hors de prix, il daigna prendre la direction de Palm Avenue, ni même de Presidente Drive. Ne sachant vraiment pourquoi, il se garait dix minutes plus tard sur le petit parking du Wildjam, antre de son aîné. Pourtant il savait pertinemment que s'il voulait voir son frère, ce n'était pas là-bas qu'il le trouverait. Quand bien même propriétaire de ce bar, Heath ne faisait bénéficier de sa personne que lorsque le moment était venue pour lui de montrer à ses employés que non, malgré les apparences, il n'était pas mort, mais bel et bien en vie. Mais contre toute attente,  Liam venait tout juste de franchir le seuil de la porte et chercher bêtement son aîné du regard. S'approchant du comptoir, il aperçut Shawn, jeune serveur du Wildjam. Ce dernier le reconnut et lui adressa un sourire poli. Se faisant saluer, Liam lui sourit à son tour et le chirurgien s'assit à un tabouret. « Bonsoir Shawn. Tu vas bien ? Dis-moi mon frère est là ? » Liam eut bien évidemment une réponse négative, mais le jeune homme lui indiqua également qu'il venait de partir il n'y a même pas trente minutes en arrière. Soupirant, Liam sentit son portable dans la poche de son pantalon lorsqu'il passa sa main sur sa cuisse. « J'aurais du m'en douter. Comme si je ne le connaissais pas. J'aurais du lui passer un coup de fil. » Passant sa main dans les cheveux il ne savait que faire maintenant. Heath était peut-être partie parce qu'il avait une soirée poker ? Il était peut-être prit pour la soirée. « Sers-moi un whisky s'il te plaît Shawn. » Une fois servit, le cardiologue lui tendit un billet bien supérieur au montant du verre. « Garde la monnaie. » Lui offrant un léger sourire il se leva en lui souhaitant une bonne soirée et alla s'installer à une table moins sujette aux piliers de bars, prenant la plupart du temps place au comptoir.

Ici à cette table, il avait une vue plongeante sur l'ensemble du bar et les individus qui l'occupaient. On passait des habitués, des fameuses têtes de la maison qui n'imaginaient pas une soirée ailleurs qu'au Wildjam, jusqu'aux curieux, ayant vu de la lumière et se disant qu'on devait être bien là au chaud dans ce pub. Quand bien même peu connue pour venir passer son temps ici lorsque son frère n'y était pas, Liam en connaissait quelques-uns et était plutôt fière de savoir que le boulot de son frangin avait porté ses fruits. Une équipe jeune et dynamique qui vous donnez à coup sûr l'envie de revenir, une ambiance conviviale et attrayante, tout ça faisait que vous passiez sans douter un bon moment dans ce bar. Et puis c'était sans compter sur le maître des lieux (lorsqu'il était là) pour vous faire vous sentir comme à la maison. Liam sourit en voyant le spectacle qui s'offrait à lui. Ce bar avait tout simplement trouvé sa place au sein de cette ville.

Regardant l'heure, il termina son verre d'une traite et était sur le point de se lever, lorsque son regard fut attiré vers une table pas si éloignée de la sienne. Sans vraiment comprendre pourquoi, il se leva en direction de la demoiselle occupant cette table et s'y installa. « Excusez-moi d'avance. Ce n'est pas mon genre de m'inviter de la sorte, mais j'ai été attiré par votre travail. Vous êtes écrivaine ? » Souriant à la jeune femme il s'empressa de rajouter. « Si je vous gène, dites-le moi, je ne vous importunerai plus. »

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MessageSujet: Re: Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam   Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam EmptyMar 29 Oct 2013 - 20:53


    A force de rester assise sur cette satanée chaise, la jeune femme avait mal au dos. Et aux yeux. Oui, la journée avait été très longue, et n'était pas finie. Des mots lui coulaient encore des doigts. Son esprit tourmenté vagabondait ci et là, laissant entrer quelques démons, mais surtout des idées, des façons de les communiquer au monde, des théories, des hypothèses. C'était le processus habituel d'écriture de la blonde. Finalement, parfois, on pouvait se demander si c'était réellement elle qui écrivait, ou si son corps était possédé par un illustre auteur, comme Hemingway ou quelqu'un du style. Son esprit vagabondait tellement loin qu'elle avait l'impression d'écrire des mots qui n'étaient pas les siens. Les idées fusaient si vite qu'elle n'avait pas le temps de réellement y penser en les posant à plat. Elle les relisait après et les remodifiait, en faisant ses dires propres.

    Dans le bar, les heures passaient ainsi sans qu'elle ne les voit réellement défiler. Elle en avait l'habitude. Parfois, elle était sortie fumer une clope, et recommandait régulièrement de grands cafés, sa drogue. Elle en oubliait le monde extérieur, enfermée dans sa bulle imaginative. Si bien que lorsque la nuit tomba, elle ne la vit pas arriver. Elle releva la tête de son écran, et perçut enfin les lumières allumées, la nuit à l'extérieur, la population qui avait changé. Elle ne trainait pas souvent si tard et se sentit mal à l'aise. Ce n'était plus son univers. Pourtant, elle avait quelque chose à finir d'écrire. Et cette nouvelle ambiance l'y aiderait sans doute.

    Quelques instants plus tard, elle n'était plus seule.


      " Excusez-moi d'avance. Ce n'est pas mon genre de m'inviter de la sorte, mais j'ai été attiré par votre travail. Vous êtes écrivaine ? "


    Esther ne réagit pas. Elle finit d'écrire sa phrase. Une longue et belle phrase, qu'elle manipulait comme on un enfant s'en donne à coeur joie avec de la pâte à modeler. Finalement, après une dizaine de seconde, elle releva ses yeux verts dans la direction de l'homme qui semblait s'adresser à elle. Effectivement, la population changeait. Elle avait beaucoup moins de chances de se faire aborder la journée. Et mine de rien, ça ne lui déplut pas. Elle sortit un petit sourire, du coin des lèvres et passa sa main dans ses cheveux avant de reposer enfin son dos sur le dossier de la chaise.


      " Si je vous gène, dites-le moi, je ne vous importunerai plus. "


    C'est peut-être la phrase qui lui donna confiance en ce -bel, il fallait bien le dire - homme.


      " Pas de soucis, vous êtes ma pause de socialisation. Oui, j'écris, c'est mon métier. Cela se voit tant que ça? " fit-elle d'une voix douce et chaleureuse. Son côté sédducteur ressortait malgré elle. Pourtant, comme d'habitude, loin d'elle l'envie de rentrer chez elle avec ce parfait inconnu. Mais l'on s’intéressait à elle, et malgré elle, elle appréciait cela.


    Elle enregistra son fichier et mit son ordinateur en veille avant de faire signe au barman pour qu'il vienne lui prendre sa nouvelle commande. Quoi donc? Un grand café, bien entendu.
    Un grand café avec un bel inconnu, bien entendu.


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MessageSujet: Re: Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam   Along with my thoughts that i thought that i’d never lose again - Liam EmptyMar 26 Nov 2013 - 15:37


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Esther&Liam

Liam savait parfaitement qu'il n'était guère poli de s'inviter de la sorte et surtout de regarder au-dessus de l'épaule des gens. Lui-même n'appréciait pas vraiment lorsque l'on se permettait de regarder ou juger son travail. Peut-être parce qu'il était le cardiologue en chef et que pour lui personne n'avait un droit de regard sur ce qu'il faisait à l'hôpital, mais il soupira presque intérieurement, se disant qu'il n'avait pas été élevé de la sorte. Et lorsqu'il vit que la jeune femme ne lui répondit pas, il se posa plusieurs questions. Lui mettait-elle un vent ? Était-elle trop absorbée par ses écrits qu'elle s'était coupée du monde ? Il ne savait guère quoi penser et grimaça légèrement, n'ayant jamais apprécié qu'on ne s'occupe pas de lui. Cela pouvait donner l'impression d'un caractère plutôt égoïste et nombriliste, mais pas pour le principal intéressé. Ce petit côté guère apprécié de sa personnalité  n'était que le résultat d'une enfance passée sans amour de la part de son père et sans amitié de la part des autres enfants de son âge. Certes, le chirurgien était certainement le seul responsable du rejet que lui avait manifesté les autres, de par son attitude froide et distante qu'il n'avait jamais réussi à contrôler. A bien y réfléchir, il ne savait pas vraiment pour quelle(s) raison(s) il était ainsi. Pour lui, la seule explication plausible était la perte de sa mère et le désamour de son patriarche. Mais il n'était pas le seul être humain de cette terre à avoir vécu cette enfance. Et nombre de ces personnes, bien que marquées à vie, étaient certainement entourées par de nombreuses personnes, pouvant les épauler dans les moments difficiles. Liam lui, avait bonnement et simplement refusé toute aide du monde extérieur. Mis à part son frère aîné, il s'était renfermé sur lui-même, objectant que l'on ne pouvait faire confiance en personne et que personne ne l'aimerait à sa juste valeur. Enfant, il s'était souvent répété qu'il n'en valait pas la peine et qu'il était inintéressant. Toutes ces pensées ne l'avaient guère aidé à aller de l'avant et tourner une page qui n'arriverait jamais à tourner. C'était comme un chapitre long et interminable de sa vie, qui s'accrochait à lui avec la force d'un dément. Toutefois, l'américain avait fait des efforts avec les années. Réussissant tout de même à s'ouvrir aux autres, il s'était forgé une carapace et un caractère qui ne lui correspondait pas, mais qui plaisait au monde extérieur. Ses principaux traits de caractère toujours existant, il les avait tourné d'une telle manière que les habitants d'Huntington Beach voyaient en lui un charisme et non plus la timidité d'un petit blondinet alors âgé de neuf ans. Des connaissances il en avait des tas. Déjà rien que ses collègues de l'hôpital, il les considéré comme des connaissances, exception faite de Neela Meyers et Tom, son meilleur ami. Tout deux étaient des privilégiés comme deux ou trois autres personnes. On pouvait largement compter les vrais amis de Liam sur les dix doigts de la main, car la confiance pour lui était primordiale. Il y avait également le coup de cœur qui rentrait dans l'équation d'une amitié solide et stable. Et la plupart du temps, lorsque Monsieur Wilde faisait le premier pas, c'est qu'il était demandeur et cela était plutôt un bon signe pour une réelle amitié. Néanmoins, même désireux d'une nouvelle relation, il prenait des pincettes et ne pouvait s'empêcher de mettre une certaine distance, craignant un refus catégorique, ce qui aurait pur résultat de le blesser dans son amour propre et le freinerait davantage à s'ouvrir aux autres.
Liam faillit se sentir soulagé lorsqu'elle leva enfin le regard vers lui. C'était un bon début, mais elle ne prit toujours pas la peine de s'adresser à lui. Il était sur le point de se décourager, lorsqu'il tenta une dernière approche à sa manière. La politesse avant tout. Apparemment cela eu son effet, car la demoiselle fut enfin dotée de la parole. « Pas de soucis, vous êtes ma pause de socialisation. » Le chirurgien se mit à sourire. C'était bien la première fois qu'on lui disait une telle chose et cela le touchait. C'était peut-être bête à dire, mais pour lui cette phrase avait une signification particulière. Oui, elle avait clairement dit qu'il était là pour la divertir, lui changer les idées et surtout discuter. « Oui, j'écris, c'est mon métier. Cela se voit tant que ça? » La dernière phrase de la charmante inconnue aurait pu refroidir Liam, si cette dernière n'avait pas été prononcée d'une voix douce et chaleureuse. « J'ai de suite pensé à écrivaine car le texte que vous écrivait ne correspondait en aucun cas à un quelconque article journalistique. Ce n'était ni une chanson, ni de la poésie, alors il allait de soit que c'était pour une histoire. » Liam sourit légèrement et se répandit immédiatement après en excuses. « Excusez-moi, je ne voulais pas paraître indiscret à regarder votre travail. Je n'apprécie guère cela et je me permet de faire ce que je n'aime pas que l'on me fasse. » Il se frotta la cuisse de la main droite et reprit. « Mais vous étiez dans mon champ de vision et mon regard s'est porté sur votre ordinateur. C'est toujours plus agréable de lire de belles phrases que de regarder des piliers de bar vous ne croyez pas ? »
Lorsqu'un des serveurs s'approcha de leur table, Liam pria pour ne pas que ce dernier soit trop familier avec lui. Non pas qu'il n'appréciait pas cela, étant toujours flatteur d'être reconnu, mais il ne voulait surtout pas passer pour un habitué du bar, auprès de cette demoiselle. Mais apparemment, les prières du médecin ne furent pas entendues. Une franche poignée de mains et un chaleureux "Monsieur Wilde" plus tard et Liam resserrait déjà son nœud de cravate pour montrer que non, il n'avait absolument pas le look d'un pilier de bar. Il accentua le geste par un refus total de boire un nouveau verre et se focalisa de nouveau sur la jeune femme à ses côtés. Ce fut à son tour de tendre une main franche. « Liam... Wilde... » finit-il par rajouter en haussant les épaules. « Rien ne vous oblige à me dire votre nom de famille. Mais de mon côté, ce n'est plus un secret pour vous. » De toute façon, pourquoi s'enfonçait-il dans des explications complètement inutiles. De un, elle ne devait même pas connaître le nom du propriétaire et de deux, c'était bien la première fois que le chirurgien la voyait à Huntington Beach. Wilde... Cela devait lui parler comme de sa première paire de chaussettes. « Donc vous êtes écrivaine ? Un style en particulier ? » L'homme avait tant de questions qui lui venait à l'esprit, qu'il préféra se calmer. Il ne voulait surtout pas faire fuir la jeune femme.
La littérature avait toujours était un domaine qui l'attirait beaucoup, ayant dévoré beaucoup de livres durant sa jeunesse et notamment son enfance, les livres de médecine étant devenu son dada quotidien depuis ses vingt ans.

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