| Sujet: Nate ★ Rencontre d'un nouveau genre Mar 4 Déc 2012 - 10:57 | |
| NATE ANDERSON La Pologne est un magnifique pays, j’y ai vécu toute ma vie et tout mes souvenirs sont ancrés là-bas, tout comme ma famille et mes amis. On peut alors se demander ce que je suis venue faire en Californie, déjà il faut savoir que je n’avais aucunement l’intention de rester plus de deux semaines, le but était de rencontrer une amie que j’ai rencontrée sur Internet et qui, par chance, parle sur bien ma langue maternelle. Mais les choses ne se sont pas passées comme je l’attendais, je suis ici depuis une semaine et suite à un soucis de papier que j’ai un peu de mal à comprendre, je sens bien qu’il va falloir que je reste plus longtemps que prévu. La vie n’est pas désagréable ici mais mon chez moi va vite me manquer, tout comme vont me manquer les mots pour m’exprimer, en effet j’ai beau avoir suivi un stage intensif d’Anglais, je suis loin d’avoir un niveau parfait. C’est aussi pourquoi je n’ai rencontré que très peu de monde dans cette ville, mais selon moi, il était grand temps que ça change, mais comment faire quand on a que douze mots à son vocabulaire ? J’étais, par cette matinée agréablement ensoleillée, accoudée sur mon balcon avec vue sur la rue et sur d’autres logements, une tasse de café à la main et regardant plus ou moins dans le vague, quand mon regard croisa celui d’un jeune homme dans son immeuble lui aussi. Il m’avait apparemment vu aussi puisqu’il me sourit, ce à quoi je lui répondis par un petit signe de la main, notre « conversation » démarra ainsi. Salut ! lançais-je assez fort pour qu’il m’entende. Avec ce simple mot il ne pouvait pas entendre que j’avais un gros accent Polonais. Il fait beau !
Bon d’accord c’était très bateau de dire ça mais il ne faut pas oublier que j’ai un panel de mots assez limité dans cette langue, d’ailleurs ça commençait à me stresser un peu d’entamer une conversation – à distance qui plus est – avec un parfait inconnu, on allait sûrement pas aller loin dans cette discussion parce que j’allais vite être dépassée. Heureusement pour moi, une voiture était passée pile au moment où j’avais dit ma deuxième phrase et l’homme en face me fit signe qu’il n’avait pas entendu. Je lui fis à mon tour un petit signe pour lui demander de m’attendre deux minutes, le temps simplement que je fasse un aller retour dans la minuscule cuisine de l’hôtel que je louais, je refis mon apparition avec un tableau blanc et un marqueur effaçable, détaché de mon frigo. J’effaçais d’un geste de la main ma liste de courses à faire et notait, à la place de ma phrase débile sur le temps qu’il faisait, une question un peu plus intéressante.
« Ça va ? »
Je lui montrais mon tableau pour qu’il puisse lire facilement, le tout avec un grand sourire sur les lèvres. |
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Aleksey R. St-James GOOD COP
› MESSAGES : 943 › EMMENAGEMENT LE : 12/11/2012 › AGE : 52 › STATUT CIVIL : VEUF DEPUIS UN PEU PLUS DE SIX ANS ET SI VOUS VOULEZ TOUT SAVOIR ELLE S'APPELAIT ELIZABETH. PAPA D'UN LUKA DE 26 ANS, RÉCEMMENT DÉCÉDÉ/DISPARU. ÉTÉ EN COUPLE AVEC EMMA AVANT SA DISPARATION. › QUARTIER : J'HABITE DANS UN QUARTIER FAMILIAL: ORANGE AVENUE ; MAIS JE VIS SEUL. › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN DIRIGEANT DU DIAMOND'S, ANCIEN AGENT DU FBI ET CHEF DU DÉPARTEMENT DES RECRUTEMENTS. NE FAIT RIEN ACTUELLEMENT. › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : THE AMAZING JOSH SEXY HOT AND SO TALENTED HOLLOWAY ; › COPYRIGHT : ELOW' ;
| Sujet: Re: Nate ★ Rencontre d'un nouveau genre Ven 7 Déc 2012 - 12:13 | |
| “ – Do you have a name Miss Blondie ? ” Lensi Waleska & Nate A. Anderson Je balance mes cours sur la table base de salon avant de m'effondrer comme un sac à patate sur le canapé. Les cours m'épuiser, je commençais sérieusement à me dire que mon avenir était sur le moindre de réellement craindre. J'allais finir en tête de la maison de luxe qui porte mon nom, j'allais devoir me marier avec une riche anglaise paumée et pour finir, j'allais devoir faire honneur à une famille auquelle je n'appartenais pas en réalité. Bon sang, j'allais finir par détestait ma vie. J'attrape la télécommande et je dois dire que j'ai du mal tellement elle est loin, mais je la frôle avec mes doigts et j'arrive à l'attraper. Et je fini par m'endormir devant une émission de télé réalité des plus ennuyant. C'est des rayons de soleils qui me réveillent le lendemain matin. Max allait me tuer, je n'étais finalement pas allé à sa soirée. Je me lève doucement, passant ma main dans mes cheveux et essuyant de mon coude le coin de ma bouche parce que je crois avoir bien bavé sur l'un des cousins du canapé. En me levant, je retire mon tee-shirt et je me dirige dans ma chambre pour chercher un autre truc à mettre. J'enfile un pull léger, avant d'aller me faire du café bien chaud. D'ailleurs je baye sur le chemin de la cuisine, chose étonnant si on compte les heures que j'ai passé sur le canapé. D'ailleurs j'ai une légère douleur au cou, ça m'apprendra à être flemmard.
J'attrape un pain au chocolat que je croque et que je garde en bouche, tout en tenant d'une main un mug remplis d'un café bien chaud. J'ouvre les rideaux du salon, je pousse la porte vitré et je sors dans le balcon regardant la vue que j'ai de mon petit appartement. Je m'installe dans l'un des fauteuils que j'ai laissé là et je regarde une blonde en face. Comme moi, elle prend son café dans son balcon après tout il faisait bon ici. J'avais toujours un peu de mal avec le temps ici, il faut dire qu'en Angleterre à cette époque j'aurais beaucoup de pluie et sans doute beaucoup de nuage. Là il faisait beau et bon. Je me lève, je lui souris parce qu'elle est plutôt jolie faut dire. Je pose mon mug sur le rebord, avalant une autre bouché de ma pâtisserie. J'entends alors sa voix...
« - Hey ! » Bah quoi ? J'ai le droit de répondre à une fille qui m'a plutôt l'air sympa et avec qui je débute une conversation à distance assez marrante, non ? Je vois qu'elle me dit autre chose, mais une voiture passe et je n'entends rien. Avec ma main je lui montre que je n'ai pas entendu. Elle me répond en me demandant d'attendre sans doute. Ce qui me donne le sourire et me permet de finir ma pâtisserie et de boire une gorgée de café. Puis je la vois de nouveau, tenant ce qui semblait être un petit tableau blanc. Enorme ! Je souris, faisant signe qu'elle m'attend à son tour. Je bois une autre gorgée et je fonce dans ma chambre à la recherche de mon carnet de croquis, celui de feuille A3 que j'utilise jamais parce que je dessine sur des formats plus petits. J'esquive de justesse le piano du salon et je ressors de mon balcon. J'écris alors avec un marqueur noir :
« - Je vais bien et toi ? » et je montre.
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