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| Dolphins are gay sharks ◊ ETHAN&LEAH | |
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| Sujet: Dolphins are gay sharks ◊ ETHAN&LEAH Mar 2 Juil 2013 - 20:10 | |
| Ethan Meyers s'est fait bouffer par un requin… Je reposais le journal local sur le comptoir de la cuisine affichant un air mi-choquée, mi-blasée. Karma is a real bitch! D'abord il y a moi qui me suit faite agressée et maintenant c'est son tour sauf qu'apparemment lui a carrément été dans le coma. Une vedette locale reconnue dans le milieu du surf qui manque de finir comme diner pour des poissons aux dents longues, évidement qu'ils en parlent dans les pages des faits-divers. Bon ce n'est pas un énorme article non plus mais tout de même, et puis surtout c'est le seul moyen que j'ai pour apprendre la nouvelle, ce n'est pas comme si Marissa allait m'appeler pour le dire. Bon sang, je ne lui ai pas parlé depuis combien de jours? Je n'ai pas compté et même si ça ne doit pas faire si longtemps que ça j'ai l'impression d'avoir déjà passé une éternité à ruminer notre dispute. Je ne savais même pas où elle en était avec Ethan puisque je ne lui avais pas parlé à lui non plus depuis que j'avais tout révélé à Marissa, j'imagine qu'ils ne doivent pas être en meilleurs termes eux non plus mais tout de même, elle doit forcément être au courant d'un tel incident! Même si son nom est amer dans ma bouche, je suis tout de même légèrement retournée de savoir qu'il a frôlé la mort. Pauvre Ethan, ce n'est pas un méchant garçon après tout, et même si on a merdé franchement je trouve que ni lui ni moi ne méritons totalement ce qui nous ait arrivé. Quelque part je ne pouvais cependant pas m'empêcher de l'envier légèrement, après tout avec un truc pareil, si Marissa était encore fâchée elle n'allait pas le rester bien longtemps. Je la connais, elle ne pourra pas résister à la vue de l'homme qu'elle aime sur un lit d'hôpital, même si elle joue les têtues, c'est dans la poche pour lui. Peut-être que… non Leah, non, non, tu ne peux pas… De mon côté il va falloir se montrer un peu plus rusée pour pouvoir la reconquérir. C'est marrant, même si je sais que cette dispute que nous avons eu marque un tournant sans précédent dans notre relation j'ai quand même l'impression que tout va redevenir comme avant d'ici peu, à mes yeux c'est impossible que Marissa et moi ne retrouvions jamais notre complicité d'antan. Depuis ma naissance elle est ma meilleure amie, on ne détruit pas vingt cinq ans de complicité, de rire, d'amour, d'amitié, d'entente parfaite, de confiance et de tout ce qui s'en suit en un claquement de doigt! Je refuse de croire qu'elle et moi n'arriverons jamais à retrouver ce que nous avions il y a quelques jours encore. Passée la colère que j'ai ressenti ce soir-là et le jour qui a suivit, je n'ai pas arrêté de penser à une façon de récupérer ma soeur. J'ai toujours cru être celle qui la connaissait le mieux, sous tous les angles, dans tous les recoins de son être, et pourtant je suis incapable de trouver une seule bonne idée pour me réconcilier avec elle. Reposant mes yeux sur l'article à propos d'Ethan, je posais mon menton dans la paume de ma main, le coude appuyé sur le comptoir, je soufflais bruyamment. Restant ainsi quelques minutes à réfléchir à tout ceci, je me rendis vite à l'évidence, il fallait que j'aille voir Ethan, peut-être même que je croiserais Marissa sur place et de cette façon elle verrait que je m'inquiète pour eux, ou pour lui en tous cas… Quoique, est-ce vraiment une bonne idée qu'elle croit que je m'inquiète pour lui? Hum… à méditer! Non mais sérieusement, je dois aller le voir, ne serait-ce que pour m'assurer qu'il a encore tout ses orteils.
Arrivée à l'hôpital en début d'après midi, j'avais pris le temps de m'arrêter à la boutique où je pris un ballon sur lequel on pouvait lire "Get well soon" et un bouquet de fleur avec un petit mot du genre "Désolée que tu aies manqué de te faire dévorer par un requin, ça te fera quand même une bonne histoire à raconter aux futurs repas de famille (quand tu en auras une). J'espère que les infirmières sont à ton goût et que la bouffe n'est pas trop mauvaise (oui je dis ça par simple politesse, je sais que la nourriture ici est dégueulasse, bon courage!). Bisous (amicalement bien sûr). Leah Stewart." Glissant le tout dans une enveloppe que je calais au milieu du bouquet, je pris la direction de la chambre du jeune homme en pleine convalescence. Marcher dans ces couloirs me rappelait ma propre expérience qui avait eu lieu il y a quelques semaines de cela, j'en avais des frissons dans le dos. Un groupe d'infirmières sembla d'ailleurs me reconnaitre et l'une d'elle ne tarda pas à venir me saluer me demandant comment j'allais et blablabla et blablabla. Je finis pas pouvoir m'éclipser et rejoindre la chambre d'Ethan. Le ballon et les fleurs dans les mains, je pénétrais dans la pièce sur la pointe des pieds, je ne savais pas trop à quoi m'attendre concernant son état physique mais aussi son état d'esprit. Je ne sais pas pourquoi je n'y avais pas pensé avant mais je me demandais aussi s'il serait ravi de me voir, sans doute pas … Affichant un sourire un peu faux mais tout de même ravissant, je m'approchais du lit avant de poser les fleurs et d'accrocher le ballon. "Salut" lâchais-je joyeusement en le voyant réveillé. |
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| Sujet: Re: Dolphins are gay sharks ◊ ETHAN&LEAH Dim 21 Juil 2013 - 14:28 | |
| Les yeux clos, étant allongé sur le lit d’hôpital que j’occupais depuis plusieurs jours maintenant, j’essayais de me reposer, de dormir, en oubliant tout ce qui venais de se passer. Malgré quelques calmant que je ne supportais pas, je sentais mes plaies me piquer, me démanger, tirer même sur une peau qui semblait bien trop petite pour mon corps. Comme si les dites plaies voulaient s’ouvrir de nouveau. Je ne pouvais bouger, ou très difficilement. Le moindre mouvement tirant directement sur les blessures qui de ce fait s’écartaient légèrement. Après tout, je venais de me faire bouffer par un requin… Un requin bordel. Je n’y croyais pas moi-même… Ce salopard avait jeté son dévolu sur moi, m’arrachant une partie de la cuisse avant de s’attaquer à mon flanc droit… Avec ça, ma carrière de mannequin allait sans nul doute prendre fin. Même si cela ferait une bonne pub, j’étais certain que personne ne voudrait d’un homme avec des cicatrices sur le corps… Soufflant donc en pensant à tout cela, à toute ces idées qui me passaient par la tête et se mélangeaient, je restais les yeux clos et essayais de m’endormir quelque peu, histoire de faire passer le temps dans cette chambre qui me gonflait plus qu’autre chose et surtout, histoire de calmer mes esprits qui divaguaient de part et d’autre. j’essayais de trouvais une bonne position et ne bougeais plus, les yeux clos, je me laissais aller par la fatigue des derniers jours – même si j’avais été plongé dans un long coma – et m’endormais alors rapidement.
Un sommeil qui aurait pu être réparateur mais c’était sans compter les cauchemars qui m’assaillaient de toute part. Je rêvais donc sans le vouloir de cette journée. Cette journée qui aurait pu marquer la fin d’Ethan Meyers. Je m’en souvenais parfaitement, comme si tout cela venait juste d’arriver. J’arrivais sur la plage, mon 4x4 étant entouré de bon nombre de fan qui hurlaient et tapaient sur ma carrosserie. Fan de voiture et de belle mécanique, je serrais les dents avant de sourire faussement à leur encontre, ne voulant pas créer de scandale. Après tout, même s’ils abimaient cette voiture que j’aimais beaucoup, j’avais de quoi la faire réparer. Cela ne restait que matériel. Me garant à la place qui m’était dédié, je sortais de la voiture tout en saluant mon public. Il y avait du monde. Enormément de monde même ce qui me surpris légèrement. Je m’attendais à ce que cette épreuve qui se déroulait dans ma ville natale rameute du monde mais à ce point là… pas du tout. Cela me plaisait, m’excitait, autant que cela m’effrayait. J’étais chez moi, dans ma ville, et me devais de leur rendre hommage lors de cette étape décisive pour le titre de champion du monde. Cependant, je n’avais pas totalement la tête à ça. Une partie de moi restait encore bloqué sur ce qui s’était passé. Sur ma dispute avec Marissa et sur le fait qu’elle soit partie en mettant fin à notre histoire qui était sur le point de débuter réellement. Je me sentais mal, coupable, détruit et pourtant j’étais présent. Je le devais, à mes sponsors et à mes fans.
Saluant une nouvelle fois mon public je me dirigeais alors vers les coulisses et vestiaires pour me changer et enfiler ma combinaison de surf avant de préparer pour la dernière fois de la journée ma planche. Celle qui allait me faire gagner. Je le devais. En même temps, j’acceptais de répondre à plusieurs interviews, histoire de garder une bonne image. Après un petit moment de calme et de solitude, je décidais de sortir pour affronter la foule, les cris, les rires, les encouragements mais aussi les découragements de certaines personnes qui ne pouvaient certainement pas me voir en peinture. Cela faisait partie de la célébrité et j’acceptais le jeu sans sourciller. Toutefois, je n’en prêtais pas attention. Pas plus à la bande de groupie qui hurlait et scandait mon nom à quelques mètres dans mon dos. Mes yeux étaient braqués sur la mer et je regardais mes concurrents défiler les uns après les autres. Ils étaient bons. Beaucoup avaient rehaussés le niveau mais cela était excitant. A mon tour… je prenais ma planche, et le plus sérieusement du monde, faisant abstraction de tout ce qui se passait autour de moi, n’entendant rien d’autre que les battements de mon cœur et mon souffle que j’essayais de garder le plus calme possible, j’enjambais ma planche et me dirigeais doucement vers le large, attendant les vagues. Le calme régnait en ce lieu. Je me sentais enfin chez moi, dans mon élément et très vite, je prenais appuis sur mes jambes pour me mettre debout et glisser sur les vagues qui apparaissaient. J’enchainais, professionnellement, avec une joie intense, les figures et les descentes. C’était bon. Exceptionnellement bon. Le titre ne pouvait m’échapper dorénavant c’était une évidence. J’y croyais dur comme faire et pourtant… Alors que je glissais sur la dernière vague, je sentis une force phénoménale m’éjecter de ma planche. Pris dans les rouleaux, mon corps valdingua de toute part dans l’eau sans que je ne puisse me rétablir alors qu’une douleur aigue se fit sentir au niveau de ma jambe. Ma cuisse me faisait horriblement mal et une nappe rougeâtre enveloppait l’eau m’entourant. Mais qu’est-ce que c’était que tout ça ? Choqué, perturbé et apeuré, j’essayais de retrouver la surface avant de voir un monstre surgir face à moi. Au dernier moment, mon corps esquiva l’attaque du squale qui fit demi-tour et planta sa mâchoire dans mon abdomen, sur mon flanc droit et ensuite… le trou noir…
Je me réveillais en sursaut, sur le lit d’hôpital, le visage blanc et certainement moite de transpiration. Un rêve… cela n’avait été qu’un rêve. Enfin plutôt un souvenir. Un très mauvais souvenir. Regardant la chambre, je vis alors apparaître Leah. Leah ? Etais-je entrain de délirer ? En plus elle me souriait. Je ne comprenais plus rien. La belle brune entra donc dans la pièce, le visage fendu d’un sourire magnifique avant de poser un bouqué de fleur près de moi et d’attacher de nombreux ballon au pied de mon lit. Je souriais, difficilement, grimaçant plus qu’autre chose, en essayant de me redresser pour être plus présentable et ainsi lui répondre. « Salut » Je la regardais, sans rien dire pendant quelques secondes. J’avouais ne pas m’attendre à ce qu’elle vienne me voir. Après tout, la dernière fois qu’on avait passée un moment ensemble nous avions merdé. Grandement merdé. Si je n’étais pas amoureux de sa sœur, j’aurais trouvé ce moment en boite vraiment très bien mais là, tout était compliqué. Je ne savais pas trop où elle en était aussi par rapport à Marissa mais je savais une chose, si la belle savait que sa sœur et moi étions en ce moment dans la même pièce… cela allait barder pour nous deux. « Je dois avouer que je ne m’attendais pas à te voir. C’est… bizarre. » Révélais-je alors avant de rapidement me reprendre. [color=steelblue]« Pas bizarre dans le sens où je n’apprécie pas ta venue au contraire ça me fait plaisir mais… je sais pas trop. Après ce qui s’est passé c’est bizarre. » Je n’arrivais pas à l’expliquer. Comment expliquer le fait que nous étions proches, de très bons amis et que maintenant tout paraissait si froid et distant… J’en étais le fautif tout de même et ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. « Comment tu vas depuis le temps ? » Lui demandais-je tout de même.
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| Sujet: Re: Dolphins are gay sharks ◊ ETHAN&LEAH Lun 29 Juil 2013 - 2:33 | |
| "Bien dormi?" Un petit coma par-ci, un petit coma par-là et hop on récupère les heures de sommeil qui nous manquent tout au long de l'année. Il avait l'air surpris de me voir ici, faut dire qu'au final je me surprenais moi-même. Au vu des derniers évènements, il n'était pas certain que ma visite soit vue d'un très bon oeil par certaines personnes mais peu importe, maintenant que j'étais là je n'allais pas repartir. Lui et moi avions des choses à nous dire, j'étais venue surtout pour avoir la conscience tranquille mais en le voyant dans son lit d'hôpital, je me revoyais à la même places quelques semaines auparavant. Il y a des évènements de la vie courante qui vous font réaliser à quel point tout est fragile… Alors que nous nous observions en silence durant quelques secondes, tout me sembla très clair. Il ne faut pas attendre pour dire les choses aux gens parce qu'on ne sait jamais s'il seront toujours là pour les entendre plus tard. Même si ce que j'avais à dire à Ethan n'était pas forcément des plus plaisant et que j'aurais sans doute pu choisir le moment un peu mieux, je sentais que je n'allais pas pouvoir résister. Je haussais les épaules en l'entendant dire qu'il ne s'attendait pas à me voir, il trouvait cela "bizarre", selon ses propres mots. Mon large sourire s'amincit pour devenir plus glacial. Je fis glisser mes doigts sur le rebord du lit avant de poser mes yeux sur lui en remontant de ses pieds jusqu'à son visage. "C'est marrant… J'ai hésité à venir et puis je me suis dit que finalement ce serait une bonne excuse pour sortir de chez moi… Rassure-toi, je ne compte pas me glisser sous les draps avec toi cette fois, pas avec ce que je sais maintenant… " Le soir où nous étions passés à l'acte, je n'avais pas encore été mise au courant de l'évolution de sa relation avec ma soeur, mais lors de notre violente dispute, Marissa m'avait tout avoué. J'en voulais à Ethan de ne pas m'avoir stoppé. J'avais ressassé tout cela dans ma tête des centaines de fois et je ne trouvais pourtant pas de réponse. S'il l'aimait vraiment, pourquoi s'était-il laissé tenter par moi, la petite soeur de la soit disant femme de sa vie… Il s'était repris pour dire que finalament ma venue lui faisait plaisir, il évoqua brièvement ce qu'il s'était passé entre nous tandis que je grimaçais légèrement. Balayant mes cheveux avec le revers de la main, je ne souriais plus du tout lorsqu'il me demanda tout naturellement comme j'allais, je cite: "depuis le temps". La bonne blague! Il n'arrivait même pas dire clairement ce que nous avions fait, il me faisait un peu rire tout de même. "Magnifique! Marissa ne me parle plus, j'ai sans doute pris bien cinq kilos avec tous les bacs de glace que je m'enfile pour me réconforter et je ne me suis jamais sentie aussi mal de toute ma vie. Vraiment, je nage en plein bonheur depuis qu'une certaine partie de toi est passée par une certaine partie de moi." Je fis une courte pause avant de reprendre: "Cela dit, tu dois t'en douter non? Marissa a dû te faire une scène à toi aussi… J'espère au moins qu'elle a été tout autant cruelle avec toi qu'elle l'a été avec moi, même si j'en doute… En tous cas c'est bien joué! Manquer de te faire croquer par un requin, c'est un joli coup! On sait tous les deux comment elle est, elle ne résistera pas à tes blessures, et puis avec le petit coma par dessus le marché, là c'est sûr qu'elle ne va pas tarder à passer l'éponge, si ce n'est déjà fait. Ça en fera au moins un de nous deux qui s'en sort pas trop mal dans cette histoire." Ma soeur n'allait pas rester fâchée après lui alors qu'elle avait manqué de le perdre, j'en étais sûre! Malgré lui, il s'était dégoté un ticket pour le pardon express de Marissa. Peut-être que si je me faisais à nouveau agresser j'aurais mes chances moi aussi… Ouais bon,je poussais un peu le bouchon là, je sais, mais sincèrement cette situation avec Marissa me tracassait réellement et l'idée qu'elle excuse le faux pas d'Ethan avant de me pardonner le mien m'était assez insupportable. M'en prendre à lui alors qu'il avait échappé de peu à une mort atroce en mode "les dents de la mer" , c'était plutôt bas de ma part, on est d'accord… Il y avait en moi un surplus de ressentiment et je sentais que j'étais sur le point de déborder. "Pardon… C'est vrai, après tout tu as manqué de mourir, je ne devrais pas m'en prendre à toi. Je crois qu'on peut tous les deux dire que le Karma est une chienne. On couche ensemble et voilà que quelques semaines plus tard je me fais agresser et tu passes à deux doigts de finir en casse-croûte pour requin. C'est drôle la vie parfois." Je lui souriais à nouveau mais ce n'était pas un sourire joyeux malgré tout. "Avec tout ça, j'ai compris qu'il valait mieux éviter de remettre à demain ce qu'on peut faire tout de suite, donc tu ne m'en voudra pas trop si on parle des choses qui fâchent alors que tu portes toujours cette horrible blouse d'hôpital, franchement elle te donne mauvaise mine!" Je fis alors quelques pas dans la pièce pour me diriger vers la fenêtre. "Je sais pas trop comment te dire ce que j'ai à te dire, c'est vrai que jusque là j'ai pas fait ma langue de bois, mais c'est différent cette fois." Me tournant pour lui faire à nouveau face, je me retrouvais de l'autre côté de son lit. "Disons que si tu pensais que Marissa était notre plus gros problème, tu t'es trompé." Le fixant avec intensité, j'étais tiraillée entre l'envie de le gifler et celle de le prendre dans mes bras. Après tout, nous étions au moins aussi fautifs l'un que l'autre… Si seulement il ne s'était pas trouvé dans le même club que moi ce soir-là rien de tout ceci ne serait arrivé et ma soeur et moi serions certainement en train de prendre le café en papotant de choses et d'autres. Je ne poursuivais pas dans mes confidences, il n'avait qu'à comprendre tout seul ce que j'essayais de lui dire! |
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| Sujet: Re: Dolphins are gay sharks ◊ ETHAN&LEAH Dim 25 Aoû 2013 - 18:16 | |
| Bien dormi ? Est-ce que j’avais bien dormi ? Je n’en savais rien… J’avais dormi oui. Longtemps. Trop longtemps même. Mais je ne m’en souvenais pas vraiment. Je ne me souvenais de rien mise à part le trou noir. Du noir et rien que du noir. « Bien ? Je n’en sais rien. Longtemps ? Oui. » La seule réponse que j’avais pour Leah. D’ailleurs je ne savais pas trop ce qu’elle faisait là. Je ne comprenais pas trop sa présence. J’adorais cette fille, la connaissant depuis pratiquement toujours. Cependant, nos derniers moments passés ensemble nous avait valu de faire une belle connerie. Qui avait sans nul doute gâché les relations qu’on avait avant et ce, pour toujours. Après tout, même si Marissa nous pardonnait tous les deux, jamais elle ne serait tranquille quand à l’idée que sa sœur et moi renouons de solides liens. Elle se tenait à mes côtés, passant ses yeux sur mon lit et ma carcasse qui l’habitait tout en perdant son large sourire. Ses mots résonnèrent alors et je souris à sa dernière phrase. « Je ne te vois pas comme une nympho t’en fais pas » Lui répondis-je alors. Je ne voulais pas être une sale excuse à la con pour ses soit disant sorties ou que sais-je encore. Puis le fait que j’ai peur de la voir glisser sous mes draps … sérieux qui aurait peur de cela ? Personne. Et puis nous avions tous les deux fautés, était-ce pour cela que je devais lui coller une étiquette ? Non… quoi qu’il en soit, j’essayais, malgré sa venue qui était bizarre, de faire passer les choses naturellement, ce qui ne marcha pas du tout. Prenant la parole, je pu entendre au son de sa voix toute l’amertume qu’elle avait à mon égard. Toute la colère et la haine. Son venin craché directement sur moi. Si cela pouvait lui faire du bien alors j’étais prêt à tout accepter. A tout prendre dans la gueule. Après tout, j’avais réussi à survivre à l’attaque d’un requin affamé alors une petite brune d’une cinquantaine de kilos ne m’effrayait pas. Même ses attaques comme quoi j’avais bien joué le truc en me faisant croquer. Je n’en croyais pas mes oreilles et souriais alors difficilement à l’entente du son de sa voix. « T’as vu, c’est bien joué les morsures hein. Regarde. » Commençais-je alors en haussant le ton avant de tirer sur mes bandages, les arracher de rage et lui montrer l’étendue de mes blessures. Les points qui tenaient difficilement les deux morceaux de chairs déchirées. Le sang jaillissant encore de ces plaies qui avaient du mal à cicatriser. « C’est bien fait hein, une morsure quelques centimètres plus haut et je serais resté un peu plus longtemps. Mais j’ai raté mon coup là je dois avouer. Crever ou être plus longtemps dans le coma c’était ce que je recherchais c’est clair… »
Je lui laissais le temps de bien voir les choses, de prendre conscience de ce qu’elle pouvait baver comme connerie avant de grimacer en me tordant pour remettre mes pansements. Rapidement, elle s’excusa, reprenant la parole en annonçant les punitions que nous avions eu de notre faux pas. « Je l’avoue. On a merdé, on a couché ensemble et voilà la punition. En temps normal j’aurais très apprécié le moment mais là… enfin voilà quoi. S’il me faut passer par là pour racheter mes fautes alors je suis prêt à le faire et si cela devait se reproduire, si je devais à nouveau me faire bouffer alors soit. »[/color] Commençais-je avant d’entendre la machine biper. Un câble venait de se débrancher. Je le remettais alors rapidement sur mon torse et reprenais. « Mais pour ton agression j’ai… j’ai promis une chose. Je retrouverais ce gars Leah et il paiera. Malgré tout ce qu’il s’est passé et les conneries qu’on a pu faire tu restes la Leah que je connais depuis toujours et tu fais partie de ma vie. ‘Fin, sans mauvais côté ou autre allusion enfin tu vois. » Puis je me mis à sourire alors qu’elle parlait de la chemise d’hôpital que je portais. C’est vrai qu’elle ne me mettait pas en valeur. Je ne ressemblais à rien dedans. Cependant, je perdis très vite mon sourire lorsqu’elle m’annonça avoir des choses à me dire qui étaient assez… difficile. Je plissais le regard en la voyant bougé dans la chambre avant de me dire que Marissa n’était pas notre plus gros problème. Que voulait-elle dire ? Je ne comprenais pas trop et elle commençait à me faire peur de parler ainsi. « De quoi ? Que veux-tu dire ? » Lui demandais-je alors avant de voir qu’elle n’était pas totalement prête à tout divulguer. Devais-je donc chercher ? Je soufflais donc, la regardant, la détaillant de haut en bas avant de regarder son visage et d’y chercher une quelconque réponse. Que voulait-elle dire merde… cela concernait-il notre faux pas ? Oui c’était évident. Rien d’autre n’était aussi terrible que cela. Nous avions toujours bien agit ensemble mise à part cette soirée là dans cette boite. Lorsqu’une partie de moi s’installa en elle comme elle le disait. Une partie de moi… une partie de moi… Oh putain !!! Mes yeux s’écarquillèrent alors que je comprenais une chose. Du moins je l’imaginais mais cela ne me plaisait pas vraiment. Cela m’effrayait même. « Tu … tu… non… c’est pas… oh merde… » Je regardais son ventre en en parlant, le désignant du doigt avant de la regarder. « C’est pas possible, dit moi que tu me fais une mauvaise blague pour m’en foutre plein la gueule là…oh merde… » Bon, avoir un enfant avec Leah dans d’autres circonstances ne serait pas si dérangeant, après tout elle était une superbe fille mais là… merde il s’agissait de la sœur de la femme de ma vie… Putain… Pourquoi Dieu me chiait-il sur la gueule comme ça bordel…
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| Sujet: Re: Dolphins are gay sharks ◊ ETHAN&LEAH Sam 31 Aoû 2013 - 3:59 | |
| Je n'ai jamais eu de problème avec Ethan, mais depuis quelques temps rien que de prononcer son prénom, j'avais envie de vomir. Rien à voir avec les nausées matinales, merci, maintenant que je l'avais face à moi il était clair que je n'arrivais que difficilement à supporter sa compagnie. Certes, j'étais celle qui avait pris la peine de venir jusqu'à lui mais si j'avais pu je m'en serais passé. Malheureusement pour moi, il faut assumer les conséquences de ses erreurs et il en fait parti. En vrai, je m'en foutais de savoir s'il avait bien dormi ou pas, je compatissais légèrement pour le coma mais je n'avais pas vraiment envie d'avoir les détails de ce qu'on éprouve lorsqu'on se retrouve ainsi inconscient dans un lit d'hôpital. Le principal c'est que maintenant il était réveillé, peu importe qu'il ait gardé les yeux fermés dix jours, trois semaines, quatre mois ou trente ans. C'était derrière lui, alors autant ne pas raviver la chose et passer à un sujet plus intéressant. Impossible de me montrer véritablement sympathique, je restais plutôt distante, et surtout je faisais bon usage du sarcasme, une arme casi sans faille que j'affectionne tout particulièrement. En l'entendant dire qu'il ne me prenait pas pour une nympho je ne pu me contenir. J'éclatais de rire comme s'il venait de sortir la meilleure blague du siècle. "Encore heureux que tu ne me vois pas comme une nympho!" Je cessais de rire pour reprendre un air sérieux et j'ajoutais sur un ton plutôt sec: "Ce serait un peu l'hôpital qui se fout de la charité, non? On sait très bien tous les deux que tu n'es pas du genre à avoir des relations stables non plus." En fait il pouvait penser ce qu'il voulait, je m'en fichais comme de l'an quarante, au point où nous en étions j'étais tellement remontée contre lui que franchement son opinion m'importait peu. Mes yeux voyageant de son lit aux murs de sa chambre, je repérais dans un coin une sorte d'auto-collant près de la fenêtre, on aurait dit un nain de jardin ou un truc du genre. Je me demandais ce que ce truc foutais là, mais étrangement cela me ramenait à une soirée bien arrosée que j'avais faite il y a un ou deux ans. J'avais presque réussi à me taper un nain, mais un vrai vous voyez, pas un qu'on met sur sa pelouse. Quand j'y repense je me demande si je n'avais vraiment consommé que de l'alcool ce soir là… Passons sur le nain (ou peut-être devrais-je dire "personne de petite taile"? Whatever!, j'essayais de me concentrer à nouveau sur Ethan à qui je tapais un petit discours histoire de le féliciter de ses prouesses, surtout pour reconquérir Marissa. Sans que je m'y attende je le vis retirer son pansement, il exposait clairement ses blessures, et ce n'était vraiment pas beau à voir. Affichant une affreuse grimace, je détournais la tête pour ne pas à avoir à admirer ce spectacle sanguinolent plus longtemps. "Si tu veux me faire vomir, continue! " lâchais-je avant de taper du pied. "Apprends à reconnaitre l'ironie quand quelqu'un l'utilise! Ça me paraissait plus qu'évident que je n'étais pas sérieusement en train de te féliciter pour tes blessures. Je ne suis pas tarée à ce point là, c'était juste histoire de dire… " La tête toujours détournée de lui, je secouais la main à son attention, une vrai envie de vomir en vue. " Je vais cauchemarder pendant les dix prochaines semaines avec ça! Merci!" J'avais presque envie d'ajouter un "t'es vraiment con" mais puisque je l'avais un peu cherché, je décidais de ne rien dire.
Trouvant un peu de sympathie pour lui en moi, je parvins à me montrer un plus compatissante histoire de ne pas être élue reine des connasses tout de même! Ethan était du même avis que moi, nous avions merdé il était même en train de m'expliquer que s'il lui fallait se faire bouffer par un autre requin il serait prêt à le faire, juste pour se racheter une conduite. Hands down mon gars, il m'impressionnait presque pour le coup! Je n'allais pas l'interrompre, après tout le temps de parole se devait d'être équitable non? Et puis au moins ce petit moment de calme me permettait de redescendre un peu et de reprendre mes esprits. Avais-je vraiment envie de m'en prendre à Ethan alors que nous étions deux fautifs dans l'histoire? Très franchement? Oui! J'en avais envie parce qu'il était là, face à moi, à moitié coupé en deux, et il était la cible facile, celui sur lequel je pouvais m'acharner parce que je le connaissais depuis si longtemps et parce que c'était tellement plus simple de le blâmer lui que de reconnaitre mes tords. Pourtant, il m'étonna en me parlant de mon agression. J'avais manqué de grincer des dents au début mais il me révélait à présent qu'il s'était promis de retrouver celui qui m'avait fait cela, il promettait de me venger. Regardant à gauche, puis à droite, j'expirais bruyamment. "Je ne savais pas… Merci." lui dis-je soudainement radoucie. J'étais presque prête à m'excuser après cela mais avant il fallait que je lui parle sérieusement de la véritable raison de ma venue. Il ne sembla pas comprendre de suite où je voulais en venir en lui disant que Marissa n'était pas notre plus gros problème, décidée à le laisser élucider le mystère tout seul comme un grand, je me contentais de rouler des yeux. Quand les pièces du puzzle semblèrent enfin s'assembler dans sa petite tête, je le laissais bredouiller deux trois mots avant de lui répondre. "Je sais que t'es blond mais je ne pense pas que tu sois con Ethan… Et vu la tête de six pieds de long que tu tires, je suis à peu près sûre que tu as compris là où je voulais en venir. " Une blague? Ah! Si seulement! Debout au bout de son lit, je le fixais longuement, posant délicatement une main sur mon ventre pas encore arrondi. "Ne t'inquiètes pas trop, il y a seulement cinquante pour cent de risques qu'il soit de toi. J'ai pensé que tu aimerais être au courant malgré tout. J'espère de tout mon coeur que ce bébé n'est pas le tiens, parce que je ne veux pas faire souffrir ma soeur d'avantage et parce que j'aime l'autre homme qui est possiblement le père au même titre que toi. Je l'aime et je préfèrerais avoir un enfant avec lui plutôt qu'avec toi. On a fait une connerie, je n'ai pas envie de devoir dire à mon premier enfant comment maman et papa l'ont conçu sur une banquette miteuse dans un club d'Huntington alors qu'ils étaient bourrés, ni pourquoi papa habite avec tata et pas avec maman. Imagine l'état mental d'un gosse qui grandirait avec une histoire familiale aussi compliquée! Alors toi et moi on va croiser tout nos doigts et on va espérer que ce bébé n'est pas le tiens. D'accord?" J'avais dit cela sur un ton plutôt enjoué, comme si je parlais de quelque chose de tout à fait différent, et à présent je souriais à nouveau. Il était hors de question qu'Ethan et moi devenions parents du même enfant, je l'avais décidé ainsi et il n'allait pas falloir que le karma ou mère nature s'acharne à nouveau sur moi! Mieux vaut ne pas mettre une Stewart en colère, encore moins quand elle a les hormones en ébullitions! "Pas la peine de paniquer Ethan. Je gère, et toi tu t'occupes de réciter tes prières, et tout ira bien. Il ne peut pas en être autrement!" Je le fixais dans les yeux, je voyais bien qu'il n'était pas tranquille, même carrément flippé!
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| Sujet: Re: Dolphins are gay sharks ◊ ETHAN&LEAH Sam 7 Sep 2013 - 16:02 | |
| Je regardais la petite Stewart. Son comportement commençait doucement à m’énerver et m’exaspérer… Si elle était venue là pour me prendre la tête avec ce qu’on avait fait, elle pouvait partir directement. Je n’avais pas que ça à faire de l’entendre m’insulter ou autre, profiter de la situation où j’étais dans le lit d’hôpital pour m’en mettre plein la gueule. Le pire, c’est que je ne pouvais élever la voix, chaque secousse tirant fortement sur mes points qui pouvaient céder à tout moment. Je devais me contrôler, me calmer et ne pas la laisser gagner en m’emportant contre elle puisque c’était tout ce qu’elle recherchait à cet instant précis. Avait-elle oubliée qu’elle avait voulu au plus profond d’elle que cette bêtise se passe ? Je n’étais pas le seul fautif et m’en vouloir à ce point n’était pas tout a fait juste. Je m’en voulais d’avoir craqué mais je ne lui en voulais pas autant qu’elle elle m’en voulait. Il fallait qu’elle fasse la part des choses. L’hôpital qui se fout de la charité… j’avais envie de rire et de me foutre de sa gueule… comme si j’étais pire qu’elle sur ce point là. Putain calme toi Ethan, elle va te faire craquer encore une fois mais dans le mauvais sens du terme. Je n’avais pas envie de me prendre la tête avec elle. Après tout, on se connaissait depuis quasiment toujours et je l’adorais vraiment. Malgré son caractère de merde. Je décidais donc de ne pas me rabaisser à son niveau en répondant quelque chose de blessant à mon tour. Cependant, lorsqu’elle prit mon accident pour excuse pour reconquérir le cœur de sa sœur, mon sang se mit à bouillir instantanément et sans attendre davantage, j’arrachais mes pansements pour lui montrer si quelqu’un sain d’esprit pouvait se laisser bouffer de la sorte juste pour reconquérir le cœur de sa sœur. Bien sûr, j’avais dressé le requin spécialement pour qu’il me bouffe un peu, pas trop non plus, et me recrache, le temps que je fasse un petit coma et me réveille. C’était quelque chose de tellement normal, faites moi penser à déposer un brevet quand à l’invention de cette technique… sérieusement. « Très bien je continu alors. Tu aimes bien m’en foutre plein la gueule et te sentir supérieure alors regarde un peu les détails. Là par exemple, deux centimètres plus haut et il m’arrachait le poumon. Ici encore, quatre centimètres plus bas et ma jambe aurait lâché en se détachant du corps. Tu veux plus de détail peut-être sur comment je l’ai dressé pour qu’il me croque ? » Oui je faisais le con, mais je n’appréciais pas du tout ses sous entendu. Voulant être véritablement méchant, j’avais envie de lui dire que ce genre de détail ne serait révélé que si elle me révélait quand à elle les détails de son agression et combien elle avait payé son agresseur pour se mettre au centre du monde en se posant en tant que victime… Ceci était loin d’être vrai je le savais mais si elle voulait réellement qu’on en vienne à ça…
Cependant, les choses se radoucir doucement alors que nous parlions de notre erreur. Je lui exprimais ce que je ressentais à ce sujet. En d’autres circonstances, si je n’aimais pas Marissa, cela n’aurait nullement été une erreur. Leah était une fille belle et attirante. Mais les choses étaient différentes et j’aimais sa sœur plus que tout au monde. J’avais merdé et le reconnaissais ouvertement. Mais je n’en voulais tout de même pas à la belle petite brune pour cela. Elle avait sa part de responsabilité et d’erreur tout autant que moi. Tout en continuant de parler, j’entamais le sujet de son agression mais de manière plus douce que je l’avais voulu quelques minutes plus tôt, lui faisant part de mon envie réelle de retrouver son agresseur et lui faire payer ce qu’il avait osé lui faire. Comme je lui disais, elle faisait partie de ma vie depuis toujours. Je l’avais vu grandir, avais partagé une partie de ma vie avec elle en étant dans sa famille quand ils m’hébergeaient et ne pouvais décemment pas laisser l’agresseur de la jeune femme continuer de marcher librement dans les rues de la ville. Je me foutais royalement du pourquoi du comment il avait fait cela. Il avait touché quelqu’un de mon entourage et je me devais de faire en sorte de régler les choses. En regardant Leah, j’imaginais alors que Marissa ait subi ce qu’elle avait subi, qu’elle ce soit faite agressée… je ne sais pas comment j’aurais pu réagir mais mon sang bouillait de nouveau. « Pas besoin de me remercier Leah… c’est tout à fait normal. » lui dis-je alors le regard baissé, comme si je me sentais honteux de le faire, après la connerie qu’on avait fait ensemble. Et cette connerie revint sur le devant de la scène pour m’annoncer clairement qu’à cause de ça, Leah était enceinte. Je n’en revenais pas. La peur plus qu’autre chose m’habitait alors. Ce n’était pas possible sérieusement… pourquoi tant de merde ? Elle me révélait ne pas me faire une mauvaise blague avant de me dire qu’il n’y avait que cinquante pour cent de chance qu’il soit de moi. Qu’il était plus probable qu’il vienne de l’homme qu’elle aimait et qu’elle espérait vraiment qu’il vienne de lui. Là, une question totalement décalée se posa en moi. Pourquoi m’avait-elle sauté dessus si elle aimait un autre homme ? Bref, je chassais cela de mon esprit pour la regarder alors et acquiescer ce qu’elle me disait et me demandait. « Pour croiser tout mes doigts, faudra que tu m’aide pour ceux des pieds je ne peux pas me pencher. » Commençais-je un peu pour essayer de me soulager et de ne pas totalement paniquer. « Plus sérieusement… doit-on être autant puni pour notre erreur ? » Demandais-je plus à moi-même qu’autre chose. « J’espère sincèrement qu’il n’est pas de moi. Sans vouloir te vexer hein mais voilà… comment ça tu gère tu comptes faire quoi exactement ? » Lui demandais-je alors clairement parce que là, je ne voyais pas ce qu’elle pouvait faire pour qu’il ne soit pas de moi… |
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