Suraj H. Hudson BAD COP
› MESSAGES : 400 › EMMENAGEMENT LE : 12/05/2013 › AGE : 36 › STATUT CIVIL : FOREVER ALONE ; › QUARTIER : PACIFIC LANE ; › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN JOURNALISTE AU NEW YORK TIMES ; PROF D'HISTOIRE AU LYCÉE ; TENTE DE RETROUVER UN JOB AU HUNTINGTON DAILY ; › HB AWARDS : (2013) FAMILLE EN OR ; MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC LAILA ET AILYNN ; (2014) FAMILLE EN OR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE U CAN'T BUY HAPPINESS ; FAMILLE EN OR ; (2016) FAMILLE EN OR ;
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : ADITYA ROY KAPUR ; › COPYRIGHT : ELOW'
| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Mer 21 Aoû 2013 - 23:53 | |
| Il n’y avait pas de mot pour décrire cette sensation qui l’envahissait, alors que le temps s’arrêter et que ses lèvres se mouvaient sur les siennes. Un baiser, un simple et doux baiser. Il n’avait pourtant pour elle aucune attirance, aucune envie. Il avait juste sentie le besoin de se rapprocher d’elle. D’être à ses côtés. De ressentir quelque et son corps n’avait trouvé mieux que de se rapprocher d’elle de cette façon. Ce n’était pas forcément la meilleure des choses à faire, vu la situation mais il l’avait fait. Et, aussi stupide et immature cela avait sonnait sans sa tête, il avait aimé ça. Il ne s’était plus rapproché de personne depuis tellement longtemps qu’il en avait oublié ce qu’était qu’embrasser. Il n’y avait cependant dans cet acte aucune passion, aucun sentiment affectif. Il y avait juste une envie. Un désir. C’était fort, intense et impossible à éviter. Il fallait être honnête, Laila était belle. Elle avait une beauté hors du commun et un charme fou. C’était peut-être pour ça qu’il avait choisi d’agir ainsi avec elle, parce que sa beauté pouvait lui causer plus d’ennuie que ce qu’elle pouvait imaginer. Et la facilité avec laquelle elle se laissait faire aurait pu la mettre dans des situations qu’il aurait été préférable d’éviter. Soyons réaliste, il fallait imaginer le pire. Elle aurait pu se faire agresser, violé, kidnappé. C’était une chose qui suivait constamment Henri. A chaque fois, il imaginait le pire comme si c’était évident et que cela allait arriver.
Il voulait que rien de ceci n’arrive à Laila. De bonnes choses arrivent aux bonnes personnes. C’était ça. Il voulait que cela lui arrive à Elle, parce qu’au fond, il avait l’impression qu’elle le méritait. Qu’elle méritait d’avoir ce que lui n’avait jamais réçu. Il s’était toujours considéré comme une bonne personne. Il avait toujours été généreux, attentif, compréhensif et un brin trop aimable. Sa politesse était une molécule qui coulait dans ses veines. Ses sourires étaient d’une sincérité éclatante et sa pureté émanait de lui avec une douceur peu commune. Et il avait tout perdu, parce que rien de bon ne venait à lui. Il avait ressenti ça en voyant Laila. Il avait ressenti ce côté-là qui lui manquait désormais. Et désormais, il se retrouvait là. Dans cette nuit où tout se produisait avec une rapidité à vous couper le souffle. Il avait l’impression qu’il en oubliait presque comment respirer. Désormais séparé, elle s’excusa à son tour. Il avait l’impression que ce baiser avait réussi d’une façon ou d’une autre à lui faire comprendre qu’il n’était pas celui qu’elle croyait. Qu’il n’avait pas été envoyé pour elle. Que personne ne l’avait engagé. Elle le fuyait toujours, jusqu’à reprendre sa main et s’excuser de nouveau. Il appréciait ce geste. Elle avait eu peur et avait suivi ses doutes plutôt que de faire attention à ses paroles. Il comprenait.
« - Je sais. » Avoua-t-il. Une part de lui avait compris à qu’elle point elle était effrayait. Il l’avait vu. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir sa peur. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Il ne lui en voudrait pas. Pour quoi que ce soit. Il avait retenu qu’elle avait déjà beaucoup souffert et il se sentait responsable de ce qui était arrivé ce soir. Il n’avait pas le courage de dire quoi que ce soit de plus. Son cœur battait si vite et sa respiration était si irrégulière. Laila lâcha alors sa main reprenant la marche. Henri se dépêcha de prendre sa planche plus que mal en point pour la rattraper ensuite. Elle n’avait plus posé ses yeux sur lui depuis le baser. Quel crétin ! Durant le silence qui accompagnait leurs pas, Henri ne cessa de réfléchir. A propos de Laila. Ce qu’elle avait pu vivre, de ce type qui l’a battait. De cette peur. Les scènes apparaissaient en boucle dans sa tête, en continue, jusqu’à ce qu’il réalise qu’il était arrivait dans son bâtiment. Laila s’arrêta alors pour ouvrir la grande porte. Il devait l’avouer, c’était surprenant de vivre au même endroit sans s’en rendre compte. Un sourire idiot apparu sur le visage d’Henri. Il trouvait ça tellement con.
Le destin.
Il entra, avec précaution pour ne pas abimé sa planche. Il habitait au 132, au dernier étage. Il trainait souvent sur le toit, il s’y était presque installé. Il trouvait ça apaisant de regardait les étoiles, en savourant un bon verre. Où de la bière fraiche en été. C’était quand même incroyable de vivre ici, sans s’être remarqué. Mais avec Henri, c’était presque sans surprise. Il était tellement discret, il vivait dans son monde. Il ne connaissait pas du tout ses voisins. Il ne vivait que pour lui-même.
« - Laila… » Il s’arrêta alors, se tournant vers elle. Il s’était dirigé vers l’ascenseur. Histoire d’aller à son étage, mais il savait que ce qui s’était passé ce soir était sur le point de finir. Etrangement, malgré tout ce que ça avait remis en question, il n’était pas prêt de partir comme ça. Pas avec pour dernier souvenir ce baiser dont il avait presque honte. Presque, parce bon, il l’assumait quand même pleinement. « - J’ai fait quelque chose ce soir que j’étais incapable de faire au cours de ces dernières années… J’ai parlé de choses qui… » Il n’arrivait pas à finir sa phrase. C’était assez difficile à décrire. Ce sentiment, d’avoir l’impression, de réussir à pouvoir parler de soi sans avoir l’impression que c’est une perte de temps. « - Est-ce qu’on peut pas, recommencer à zéro ? » Il tenta de lui sourire, légèrement. Avant de poser ses yeux sur elle.
« - Mujhse dosti karoge ? »
(Fringe commence ! Je corrige ça demain) |
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| Sujet: Re: (sujet terminé) have a nice day, i'm kidding, i hope you get hit by a moving truck!! ⊹ Henri Dim 10 Nov 2013 - 22:22 | |
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Elle n’avait peut être aucun sentiment pour lui, ce geste était peut être rien du tout pour certains. Mais loin de l’être pour elle. Ca pouvait paraître étrange et déplacé pourtant ce baiser signifiait beaucoup plus qu’elle pouvait l’imaginer. Elle ne l’aimait pas certes, mais il n’y avait pas besoin de sentiment pour que cet instant, ce geste soient important à ses yeux. Elle ne saurait l’expliquer ou en donner la raison parce qu’elle ne savait pas aussi ce qu’elle pouvait ressentir au moment présent. C’était un mélange de reconnaissance et de désir. Elle pouvait se sentir redevable envers lui parce que même s’ils avaient commencés cette relation d’une mauvaise façon elle avait passé l’un des meilleurs moments dans cette ville.
Laïla se rongeait les ongles en regardant enfin Henri. C’était un peu gênant elle devait se l’avouer mais après tout ce n’était qu’un baiser. Elle essayait de se convaincre tout en l’écoutant lui dire qu’il avait parlé de choses qu’il n’avait pas l’habitude de dévoiler. Ca ne l’étonnait pas, ça ne devait pas être une chose facile. Dévoiler le fait qu’il a essayé de mettre fin à ses jours à une inconnue. Parfois il était préférable d’en parler aux inconnus, pourtant l’indienne n’avait pas l’impression d’être une inconnue à ses yeux. Et ce même s’ils ne se connaissaient pas. C’était juste … comme une vérité. Ils étaient identiques à degrés différents mais ils étaient pareils. Ils pouvaient se comprendre. « Tu sais … » dit-elle en commençant avant de s’arrêter pour l’écouter à nouveau s’exprimer. Il voulait recommencer à zéro. Ca pouvait paraître facile comme issue, mais, c’était la meilleure pour eux deux. Laïla allait hocher de la tête pour lui montrer qu’elle était prête à enterrer la hache de guerre et devenir une amie pour lui, seulement, il le lui demanda en hindi. Elle se frotta le front en baissant la tête toute souriante. Elle voulait lui répondre mais elle ne pouvait pas s’empêcher de pouffer de rire. « Désolée. » C’était juste bizarre de croiser quelqu’un qui parlait la même langue qu’elle. Après tout c’était la langue natale de Laïla. Elle était née en Inde et y avait vécue toute sa vie. Pour elle, elle était indienne à 100% et ce même si sa mère ne l’était pas. Elle ne savait rien des traditions russes ou de la langue. Tout ce qui l’importait c’était ses traditions à elle. Ca sonnait très nationaliste mais elle ne s’en cachait pas. L’Inde demeurera pour toujours son pays, quoiqu’il arrive.
« J’accepte que si tu arrêtes de m’embrasser par surprise. » dit-elle en souriant. Elle s’approcha d’Henri pour poser ses mains sur les joues du jeune homme. « Je sais qu’on ne se connaît pas et que je suis qu’une simple inconnue mais … tu peux compter sur moi.» Elle leva son regard vers le sien. « Pour parler … me raconter ô combien tu as envie de tuer tes élèves. » Et elle ne mentait pas. Il pouvait tout lui dire s’il en avait l’envie. « Me raconter ta journée … ou tout simplement partager tes pensées les plus sombres. Je ne te jugerais jamais. » Elle disait ça parce qu’elle aussi pensait à certaines choses. Aux choses qu’il ne faut pas faire et, pourtant ! Elle retira ses mains en lui souriant. Elle apprendrait à l’apprécier avec le temps. Ce n’était pas le cas pour le moment. Elle avait ressentit trop de choses envers lui jusqu’à présent pour passer l’éponge sur tout ce qui s’était passé.
Son téléphone vibra, pendant ce court laps de temps elle avait oublié ses léger problèmes si on pouvait les nommer ainsi. Elle le souleva pour lui montrer. « On me harcèle ... » dans un sens c'était la meilleure façon de mettre fin à leur rencontre. S'approchant de lui, elle déposa un baiser sur sa joue. Elle ne savait pas si dans le futur elle le croiserait, ou si elle le souhaiterait. Peut être allait-elle l'éviter pour ne pas se sentir gêné. Après une longue nuit de sommeil et un certain temps de réflexion les choses paraîtraient beaucoup trop gênante pour pouvoir le recroiser dans la rue. « Bonne nuit. » elle décrocha en le quittant.
FIN HS : après le déluge, la troisième guerre mondiale, après le crêpage de chignon nee-leah même si y'en a peut être pas eu ! bref après tout j'ai enfin répondu, c'est vraiment pas fameux mais je voulais vraiment clôturer ce susu parce que je l'adore et que Laïla-Henri bah cey les plus beaux !!
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