Jagger Dickens - It's only rock'n'roll (but I like it!)

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Jagger Monroe Dickens

« under my thumb he's the sweetest pet in the world »

FICHE D'IDENTITE

✿ NOM : Dickens ✿ PRÉNOMS : Jagger, Monroe ✿ SURNOMS : Jag, Jagjag, Jay, Jaggy, Morue ✿ AGE : 27 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : 28 mars 1986 ✿ NATIONALITÉ : Américaine ✿ SEXUALITÉ : Bisexuelle ✿ SITUATION AMOUREUSE : célibataire anti-monogamie ✿ EMPLOI/ETUDES : mécanicienne le jour, barmaid la nuit. Il lui arrive même de sauver le monde. ✿ NOM DU QUARTIER : Palm Avenue (~~Dans le jardin de son frère~~) ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : Non, enfin oui, enfin Dude, bouvier bernois de son frère. C'est pas son chien, mais c'est tout comme ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : 9

LE CARACTÈRE

Hyperactive, un peu envahissante, mais profondément attachante. Oui, tout ça. Et on ne s'y attend pas vraiment, quand on voit Jagger pour la première fois: après tout, c'est une jolie femme, pas très grande, avec un air mutin qui en a fait craquer plus d'un. Et puis elle ouvre la bouche, et là c'est quitte ou double. Soit on l'adore, soit elle nous irrite profondément. C'est probablement la personne la plus vulgaire qu'il vous ait été donné d'entendre, sous un maquillage impeccable et sur ses hauts talons. Mais c'est parce qu'elle est entière. Jagger, c'est pas le genre à faire les choses à moitié. Pour peu qu'elle s'attache à vous, vous aurez en elle l'amie la plus fidèle qui soit. Même si elle a tendance à insulter les gens pour leur montrer qu'elle les aime, elle fera tout pour vous aider, tout pour vous motiver, et tout pour vous faire rire.
Jagger, on l'a rarement vue marcher tranquillement dans la rue, ou rester en silence à la terrasse d'un café. Elle veut simplement profiter de la vie. Alors elle se déchaîne en boîte de nuit, boit des litres d'alcool, enchaîne les relations et cultive sa liberté. Influencée par le mode de vie très "décomplexé" de ses parents, elle a vite choisi de répondre à l'appel de la route et a passé de longues années dans son van, à visiter toutes les villes des Etats-Unis, et à s'y réinventer une vie à chaque fois. Elle a testé un peu tout les métiers, a testé un peu toutes les relations, et s'est donnée toute entière à chaque fois. Son seul port d'attache, c'est sa famille, et surtout son jumeau, Hendrix. Elle ferait tout pour elle, et s'acharne à la pousser à réaliser ses rêves. C'est elle, la femme de sa vie.
Profondément idéaliste, elle pense rarement à mal. Quoique menant une vie légèrement désordonnée, elle n'a jamais profité à outrance de l'argent de ses parents ou de sa soeur. Elle a toujours essayé de ne pas être un poids pour eux, et d'être indépendante en plus d'être libre. Elle ne brise jamais les coeurs, non plus. Ceux qui s'approchent d'elle, elle les met en garde, et disparaît en silence le lendemain matin. Comme ça. Peut-être parce qu'elle a peur de se stabiliser, peur d'être adulte - elle s'efforce de ne pas y penser. Pour le moment, Jagger vit simplement au jour le jour. Et ça lui va très bien.

NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.

Chap.1: START ME UP
"Et c'est une adorable petite fille! Comment allez-vous l'appeler?" A la question fatidique, le genre de question qui vous scelle tout un destin, la mère épuisée répondit, des étoiles plein les yeux: "Jagger". Elle avait deux hommes à ses côtés, chacun lui tenant une main, et qui parurent ne pas soulever l'absurdité de la chose. La famille Dickens n'était pas une famille comme les autres, dirons-nous. A l'origine, il y avait Ginger et John. John Dickens. Mariés, heureux, tout ça tout ça, mais surtout hippies dans l'âme. A un sombre festival de rock'n'roll, il y a cinq ans de cela, ils avaient rencontré Milan, et en étaient tous les deux tombés amoureux. Depuis, ils formaient probablement le seul ménage à trois équilibré de cette planète - et Dieu seul savait qui était vraiment le père de la petite fille qui venait de voir le jour. Jagger Dickens, donc, que la sage-femme venait de prendre dans ses bras. Elle avait déjà eu du mal à se remettre du prénom qui avait été donné au premier né de la paire de jumeaux - Hendrix Dickens? Sérieusement? - et avait quelques scrupules à donner le nourrisson à ce "couple" tout droit échappé d'un road movie. Et s'ils prenaient de la drogue? Bon sang, ils prenaient sûrement de la drogue. C'était peut-être le bon moment pour appeler la sécurité? Mais Elizabeth Dickens tenait un enfant sur chaque bras et contre sa poitrine, avec un sourire d'ange. Elle murmura "Bonjour Jagger, je te présente Hendrix", puis "Bonjour Hendrix, je te présente Jagger" - et c'était tellement cliché & mignon à la fois qu'elle en eut un peu les larmes aux yeux. Le ménage à trois venait tout juste de devenir un ménage à cinq, et il flottait curieusement autour d'eux une brume de tolérance et d'amour. Et tant pis s'ils avaient sûrement fumé un pétard avant de choisir les prénoms, s'ils avaient toujours rêvés d'un duo musical entre Mick Jagger et Jimi Hendrix, s'ils avaient laissé quelques neurones au fond d'un bang, elle eut le pressentiment que tout allait merveilleusement bien se passer pour les jumeaux Dickens.
Et effectivement. Il n'y avait pas famille plus unie que ce qu'ils qualifièrent vite eux-mêmes de "clan Dickens". Ils vivaient tous ensemble dans une coquette maison de la banlieue aisée de San Francisco. John Dickens, Papa N°1, exerçait avec brio le métier de compositeur de musiques de publicités pour la télévision locale. Milan Young, Papa N°2, était pâtissier. Ginger Dickens était en théorie mère au foyer, mais passait de longues heures à composer des toiles de ses deux époux nus sous l'oeil circonspect de ses deux enfants - mais les vendait mine de rien à un bon prix. Pour les jumeaux, leur situation familiale avait toujours tenu de la plus grande banalité. Dans la cour des écoles, il arrivait régulièrement à Jagger de ricaner: "Quoi? T'as qu'un seul papa? Gros nul!". Hendrix, plus pacifique dans l'âme, haussait simplement des épaules quand on lui posait des questions sur l'organisation précise du couple. La seule évidence pour eux, c'est que les carcans de la société n'étaient pas nécessaires au bonheur, et qu'il suffisait que l'on s'aime pour que tout marche: Milan aimait John et Ginger, Ginger aimait John et Milan, John aimait Milan et Ginger. Pour tout, leurs trois parents se complétaient à merveille. Là où John était calme, presque réservé, Milan apparaissait comme un grain de folie. Ils riaient tous beaucoup, et leurs conseils de famille atteignaient rarement le sérieux requis pour être efficaces. De même que leurs parents, Jagger et Hendrix apparaissaient comme les deux facettes d'un même pièce. Tout allait bien dans le meilleur des mondes - ils se suffisaient à eux-mêmes.

Chap.2: SYMPATHY FOR THE DEVIL
Alors que les jumeaux Dickens atteignaient leurs douze ans, tout ce joli petit monde déménagea pour la ville de Huntington Beach. Hendrix, en pleine crise d'adolescence, boudait vaguement dans un coin de la voiture. Jagger, elle, atteignait un niveau d'hystérie inédit et passait son temps à piailler joyeusement - on discernait régulièrement les mots "plage!", "soleil!", "californie!" et "mer!". Un an plus tôt, on avait diagnostiqué à la jeune fille un problème d'hyperactivité - et mystérieusement, depuis qu'on lui avait annoncé la chose, elle s'acharnait à faire plus de bruits encore que d'ordinaire. En une semaine, elle avait demandé carrément à PapaJohn N°1 comment ils s'arrangeaient au lit avec Milan et Ginger, ce que voulait dire le mot "fellation", qui était précisément leur père dans cette histoire, et pourquoi elle avait deux protubérances graisseuses qui lui poussaient sur le haut du torse et pas sur celui de Hendrix. Le pauvre John, le plus calme des parents, avait failli mourir d'une crise cardiaque à ce bombardement. Elle? Elle avait beaucoup rit. Bref - revenons au camion de déménagement qui filait vers Huntington Beach. Tout avait commencé avec une offre d'emploi bien plus avantageuse à Milan (Papa N°2). Dans leurs jeunesses, les trois parents avaient beaucoup bougé, passant d'une côte à l'autre des Etats-Unis en faisant du monde entier leurs maisons - ils avaient considéré que s'habituer à la mobilité ne serait pas plus mal pour les jumeaux. Ce jour là, collée contre la vitre arrière avec un air du pur émerveillement à compter les voitures rouges, Jagger Dickens apprit que la route est belle. Tout en engouffrant un énorme panini Nutella, elle proclama haut et fort: "Quand j'serai grande, je conduirai toute la journée!". Ginger, ancienne fervente roadtripeuse, lui dit simplement d'attendre d'avoir son baccalauréat. Milan eut un rire. John un regard inquiet. Quant à Hendrix, on entendit simplement sa petite voix dire: "Je crois que je vais vomir", avant qu'il ne vomisse effectivement.
Huntington Beach, c'était la belle vie. La famille avait une petite maison sur Orange Avenue, sans prétention, avec trois chats et deux chiens et des rires à revendre. Pendant son temps libre, Jagger gardait des enfants pour se faire un peu d'argent pendant que Hendrix livrait les journaux. Quand ils entrèrent au lycée, les gens commencèrent vaguement à se moquer de leurs prénoms respectifs - à croire que la Californie est un petit peu moins ouverte d'esprit que San Francisco. C'était sans compter compter l'énergie de la jeune femme, qui vite imposa sa réputation de jolie femme, certes, mais intensément bagarreuse. Elle développa un franc parler assez unique dans son genre, avec un débit d'insultes sans précédent pour un si petit corps. Bien vite, on commença à la connaître. Puis à la reconnaître. Puis à la courtiser. Très jeune, elle se mit à fumer, puis à boire, avec un air d'insouciance et de candeur absurde. Elle devint une reine des soirées lycéennes, toujours entourée d'une cohorte d'amis. Bien vite, elle eut des relations "amoureuses" avec d'autres filles, puis des garçons. Elle développa un goût prononcé pour la liberté, avec un refus farouche de s'enfermer dans des conventions. Ses sentiments n'allaient jamais plus loin qu'une très forte amitié - et cela lui suffisait parfaitement. Le grand amour de sa vie restait son frère, Hendrix, qu'elle emmenait sans vergogne dans toutes ses aventures, en lui concoctant notamment des cocktails qui manquaient régulièrement de le faire tomber dans le coma éthylique. Des deux, elle était alors certainement la plus forte: toujours embarquée dans des péripéties dingues, elle ne pouvait cependant souffrir d'abandonner son frère. Jagger et Hendrix contre le monde.

Chap.3: (I CAN'T GET NO) SATISFACTION
"Hendrix, quand j'aurai mon diplôme, je vais partir.". Ce jour là, ils n'étaient pas passés loin du drame familial. Jagger avait alors 17 ans. Elle avait déjà évoquée l'idée de partir en roadtrip à ses trois parents - qui, conscients de ne pas être dans la position parfaite pour l'empêcher de vivre cette aventure, avaient fini par accepter. Mais elle avait attendu longtemps avant d'évoquer l'idée à Hendrix. Ils avaient beaucoup grandi depuis leur arrivée en ville. Jagger était devenue une femme, et pas des moindres, actuellement en couple avec ce pauvre Julian qui ne sentait pas encore cette déclaration venir. Hendrix avait enfin dépassé sa puberté et s'imposait dans leur lycée comme le colosse charmeur de service. Mais leur lien n'avait pas changé - ils avaient toujours tout fait ensemble. Cependant, Hendrix n'avait jamais été le genre à filer sur les routes. De sa famille, il avait hérité une grande ouverture d'esprit, mais pas de là à vivre sans filet aux quatre coins des Etats-Unis. Alors cela voulait dire que la séparation menaçait. Elle vit le visage de son jumeau se décomposer, et elle-même sentit son coeur se briser. Ils étaient assis ensemble sur l'herbe du parc - elle lui tendit le reste de la bouteille de whisky, qu'il vida cul sec avant de dire enfin, tout simplement: "Je viendrai pas. Tu vas beaucoup me manquer, Jagger." Elle pleura un peu et tomba dans ses bras, sans oser même penser au jour où il faudrait partir vraiment.
Avec l'argent de cinq ans de babysitting assidu, elle acheta un vieux van dont elle disait volontiers qu'il était "dans un état dégueulasse". Mais elle était du genre tenace - ce tas de ferraille, c'était l'incarnation de son rêve suprême, c'était la seule chose qui lui permettrait de partir un jour et de vivre aussi fort qu'elle en rêvait. Elle l'installa d'office dans le jardin de ses parents et commença à le perfectionner avec acharnement. Elle appris la mécanique sur le tas, avec les conseils de sa mère. Avoir les mains dans le cambouis lui devenait nécessaire. Même si, au quotidien, Hendrix faisait tout pour avoir l'air détendu, elle sentait bien qu'il lui en voulait. Leur lien avait changé. Une part d'elle-même savait pertinemment que c'était bien là la manière de son frère de se préparer à son départ - mais elle était terrorisée. Julian, de son côté, commençait à se questionner également. Si toute sa bande d'amis avait pris pour acquis le fait qu'elle partirait un jour, lui avait peut-être conservé l'espoir qu'elle resterait à ses côtés. Mais pour tout dire, le statut régulier de cette relation l'angoissait plus que tout autre chose. Elle aimait beaucoup Julian - mais elle était jeune encore, et n'aimait rien de plus que sa liberté. Il y avait des soirs où elle commençait à se sentir seule contre tous. Assise à la porte de son van, elle fumait en rêvant au voyage.
C'était un jour avant le grand jour. Sur un calendrier de fortune, elle avait compté le temps qu'il lui restait. Le van était prêt, trônait fièrement, rouge et brillant, dans le jardin. Les examens venaient de s'achever, pour la première et dernière fois de sa vie elle avait fait l'effort de se tuer au travail. Toutes les conditions requises pour que ses parents la laissent s'en aller étaient remplies. Elle avait parlé à Julian - Julian qui jusque là n'avait pas pris au sérieux ce projet vaguement absurde. Hendrix, de plus en plus, s'était muré dans le silence. Elle-même commençait à douter un peu. Pourtant, ce roadtrip était le rêve de toute une (jeune) vie, et elle passait de longues heures assise sur la banquette du van, à réfléchir. Et puis il y eut quelques coups frappés à la porte, et Hendrix qui souriait quand elle ouvrit. Il tenait une bière dans chaque main, et lui esquissa un air contrit. "Je peux pas te laisser partir sans qu'on boive comme des trous au moins une dernière fois". Elle bondit dans ses bras et pleura - beaucoup. Ivres morts ils se racontèrent leurs vies, et tant pis s'ils les connaissaient déjà trop bien, parce que c'était Hendrix & Jagger quoiqu'il arrive. Il garderait pour toujours la toute première place dans son coeur. C'était il y a neuf ans, neuf longues années, et la photo Polaroïd prise ce soir là est toujours épinglée à son mini-frigo.

Chap.4: LET'S SPEND THE NIGHT TOGETHER
Presque huit ans sur les routes. Mille vies, mille hommes. La photo des jumeaux sur le mini-frigo avait été rejointe par des centaines d'autres. Des couchers de soleil sur le grand canyon, des piles de jetons à Las Vegas, une file de taxis jaunes à New York, Jagger qui conduisait avec des fleurs dans les cheveux. Elle avait été barmaid dans des clubs sordides, avait improvisé des danses inédites avec de parfaits inconnus, avait rit de tout. Le jour de son départ, elle avait dix-huit ans - et comme pour prolonger indéfiniment son adolescence elle avait systématiquement réalisé chacun de ses rêves. C'était le paradis. Vivoter avec des emplois bidons, boire tout et n'importe quoi avec d'illustres inconnus, et puis filer au petit matin. Sa vie, c'était mettre le contact à l'aube, et voir défiler l'Amérique dans ses rétroviseurs, la radio à fond, les lunettes de soleil sur le nez. Une boulimie de sensations, et puis direction le highway quand le monde dort.
Presque huit ans sur les routes. Mille vies, mille hommes, pour arriver enfin à Memphis. Short en jean et vieille chemise, elle avait senti son coeur de gonfler d'émotion en voyant ces hommes là qui livrent leurs coeurs dans les boîtes de jazz. Au petit matin, elle avait pénétré dans le musée Elvis Presley - aucun mal à se cultiver. Et puis cet homme aussi fou qu'elle - un nom, Donovan. Il ressemblait à un grand enfant, il était beau comme un dieu - et si son front gardait toujours un air soucieux, il avait un rire à en faire trembler les murs. Elle le reconnut immédiatement comme l'un de ses semblables, ils burent une bière, firent quelque chose qui ressemblait étrangement à l'amour. Quand elle lui proposa, presque intimidée, de faire un bout de chemin avec lui, il lui répondit oui. Si c'était pas de la passion, ça y ressemblait salement. Ils s'entendaient surtout - le prochain arrêt sur leur route tenait toujours de l'évidence. Il la laissait voler de ses propres ailes, mais la retrouvait toujours dans son lit le soir. Ils se tenaient chaud - il avait le corps brûlant, et elle mourait de froid quand Huntington Beach en venait à lui manquer. Il supportait ses délires, supportait ses humeurs, les affrontait vaillamment. Elle n'en pouvait plus de s'émerveiller à tant de candeur dans un seul regard. Une part d'elle se répétait que c'était lui, l'homme de sa vie, le bonheur à l'état brut. Une autre brûlait en elle et lui répétait sans cesse: Liberté. Du peu de livres qu'elle avait lu, il y avait Jack Kerouac - et les mots qu'elle avait tatoués au bas de ses reins lui brûlaient la peau quand elle se voyait femme et mère: "But no matter. The Road is life."

Chap.5: YOU CAN'T ALWAYS GET WHAT YOU WANT
Tout bonheur a une fin. Jagger qui pleure sur le bord de la route. Les souvenirs des dernières 24heures étaient vagues: le matin, Hendrix au téléphone, Hendrix qui a peur et qui parvient à peine à lui dire les mots qui vont ruiner sa vie: Maman, Papas, accident de voiture, rentre à la maison Jagger je t'en supplies. Quelque chose s'était brisé dans son ventre - elle avait hurlé sur Donovan, pris le premier prétexte, l'avait abandonné sur le bord de la route, était remontée dans son van. Et puis plus rien. Elle avait roulé sans trop savoir comment, Huntington Beach était loin, très loin, horriblement loin. La voix d'Hendrix résonnait encore dans ses oreilles, avec des accents de terreur qui s'acharnaient à brouiller son regard. Une heure. Deux heures. Trois heures. Quatre heures à conduire sans penser à rien d'autre, à laisser un instinct enfoui lui dicter le chemin jusqu'à la maison. Les démons enfouis lui répétaient qu'elle était une fille indigne, qu'elle ne méritait rien d'autre que de savoir ses parents morts sans avoir pu leur dire adieu. Elle se sentit dangereusement devenir folle, les mains blanches à trop serrer le volant. Et puis il y eut la sonnerie de son téléphone, quelque part aux premiers abords de la Californie - des choeurs d'anges, les premières notes de "You Can't Always Get What You Want". Elle resta pétrifiée à fixer le nom de son frère qui clignotait, alors que la voix de Mick Jagger s'élevait dans le van. Il faisait une chaleur étouffante. Elle amena le combiné à son oreille. John et Ginger étaient morts. Tout bonheur a une fin. Jagger qui pleure, prostrée, sur le bord de la route.
Quand elle parvint enfin à Huntington Beach, ce fut avec le sentiment étrange d'avoir pris cent ans. Elle était revenue, plusieurs fois, temporairement - mais aujourd'hui elle avait perdu la force de repartir. Ecroulée dans les bras de son frère, elle laissa les jours, puis les semaines, s'écouler. A l'enterrement, elle fut plus pétrifiée que digne. Quelque chose s'était brisé. Elle abandonna son van dans le jardin de Hendrix, pria pour que toutes ces choses n'aient été rien de plus qu'un misérable cauchemar. Si cela en était un, elle ne s'en réveilla en tous cas jamais. Il fallut alors être forte - se relever. Deux mois plus tard, elle était parvenue à dissimuler à la perfection son deuil. Elle reprit un poste de barmaid dans l'établissement de Casey, une amie de longue date. Puisque son van ne devait plus jamais reprendre véritablement la route, elle commença à louer ses services de mécanicienne. A danser, à chanter, à rire. A oublier l'horreur pour retrouver l'insouciance. Hendrix était à ses côtés, et puis il y avait du soleil - rien de pire ne pouvait arriver. Tout allait bien.

DERRIÈRE L’ÉCRAN

✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Tanagra, tandis que mon prénom est Jeanne. Je suis âgé(e) de 20 ans et je vis actuellement du côté de Montpellier. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur PRD (amourtoujours!), ma première impression en le voyant a été "OHGODYES". Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7, mais fin de journée et que mon niveau rp est de à peu près 20 lignes au moins, pas de limite max!
Concernant mon personnage j'ai choisi Mila Kunis comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Enjoy life comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement Je le sais & il est validé par Marissa.
A bientôt sur le forum ♥

Oh cette fille ♥

Bienvenue à toi !! :-)

**Invité** Invité

Oh cet homme <3
Merci beaucoup Jagger Dickens - It's only rock'n'roll (but I like it!) 2424819925

La belle Mila

Bon courage pour ta fiche & bienvenue Jagger Dickens - It's only rock'n'roll (but I like it!) 2638419894

bienvenue parmi nous =)

**Invité** Invité

Bienvenue à toi ♥

**Invité** Invité

Théoriquement c'est fini, mais je voudrais bien avoir l'avis du créateur du scénar avant validation Jagger Dickens - It's only rock'n'roll (but I like it!) 4193654043

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Et merci à tous 4545

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OHH UNE Montpelliéraine !!! YEAAHHHH :13:
Moi j'aime beaucoup ton personnage, mais surtout le lien qu'elle a avec Hendrix ils sont trop choupi Jagger Dickens - It's only rock'n'roll (but I like it!) 2638419894

**Invité** Invité

C'est pour ça que j'espère bien qu'il va réapparaître, le fourbe!
Une autre montpellieraine? Jagger Dickens - It's only rock'n'roll (but I like it!) 2424819925

Nos personnages ont intérêt à bien s'entendre!

**Invité** Invité

hé ouais une ptite montpelliéraine :)
YEAHHH un petit lien :#21:

Ta fiche est géniale, j'ai adoré la lire on se croit vraiment en train d'écouter Jagger :)
Bienvenue parmi nous Jagger Dickens - It's only rock'n'roll (but I like it!) 2638419894

VOUS FAITES OFFICIELLEMENT PARTIE DE HUNTINGTON BEACH
bienvenue parmi nous

toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :
vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.

si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.

vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !

pour finir, si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !

n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Naya)

en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.