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 because i don't never forget you

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because i don't never forget you Empty
MessageSujet: because i don't never forget you   because i don't never forget you EmptySam 16 Nov 2013 - 18:42




Pacey & Swann
Are you my angel ?

Je déambulais dans ce couloir. Ce long couloir blanc, trop éclairé. Je marchais sans vraiment faire attention à ce qui se passait autour de moi. Ce couloir me paraissait trop long, beaucoup trop long. Je ne l’aimais pas. Je n’aimais pas cette couleur. Le blanc. C’était comme si j’étais au paradis, alors que je n’y étais pas. Je marchais, en évitant les personnes qui étaient du sens inverse. Il y avait trop de monde dans ce couloir blanc interminable. Tout le monde essayait de contourner les autres. C’était le bazar. Puis, j’entendais aussi un brouhaha. Bruyant. Affreusement bruyant. Ca me cassait tellement les oreilles que je voulais me les pousser. Certains criaient, d’autres pleuraient. Je n’aimais pas ce endroit. Mais je devais arriver au bout de ce couloir. Le couloir se mit à tourner à gauche, puis à droit. Un véritable tunnel. J’avais l’impression que j’allais me perdre. Je craignais de ne pas pouvoir sortir, tellement ça me donnait le tournis. Finalement, la fin arriva. Des chaises m’attendaient, placées dans une petite salle, certainement une salle d’attente. Soupirant, fermant un instant les yeux, je pris place sur l’une d’entre elles, croisant les jambes, attendant. J’étais impatiente. Je voulais que ça se finisse très vite.

C’était une visite de routine. Je devais aller voir l’infirmière pour faire une échographie de mon futur enfant. Si ce n’était pas obligatoire, je n’y serais pas allée. Cependant, j’avais conscience que ce genre de démarches étaient pour le bébé, et que je n’avais pas le droit de refuser. L’ennui prit enfin fin quand l’infirmière vint me chercher. « Bonjour Mademoiselle Woodley ! Vous venez avec moi ? » me dit-elle, avec un sourire amical. Je quittai alors ma chaise, trainant un peu les pieds (il fallait bien l’avouer). Je me mis ensuite à soupirer, espérant que ça ne prenne pas trois heures. C’était juste une échographie après tout, non ? Je suivis l’infirmière, silencieuse, ne voulant pas spécialement parler. Tout ce que je désirais, c’était de rentrer chez moi, au chaud. L’infirmière me fit rentrer dans une petite salle de consultation, dans laquelle il y avait l’appareil adéquat pour faire une échographie. Cet appareil me paraissait toujours très bizarre… « Asseyez vous le temps qu’on fasse les papiers avant de passer à l’échographie. » me dit-elle en passant derrière un bureau minuscule, tout en me montrant deux fauteuils, en face du sien. J’essayai alors de lui sourire, mais en vain.

[…]

« Au revoir Mademoiselle Woodley. A bientôt ! » me dit-elle, avec un sourire tout en me serrant une main en guise d’au revoir. Je tentai une nouvelle fois de lui retourner son sourire, mais encore en vain. Puis, elle me quitta, allant chercher le patient suivant. Quant à moi, je fis demi-tour, revenant sur mes pas. Ce couloir me parut une seconde fois interminable, et toujours trop éclairé. La lumière me brûlait les yeux, quelque peu embrumé par mes larmes. Certes, j’avais les yeux rouges. Et il fallait dire que le rendez-vous avait duré un peu plus de temps… Je marchais lentement, d’un pas très lourd, trainant presque les pieds. Je baissai un peu le regard, ne souhaitant pas croiser des personnes que je connaissais ou encore, qu’elles me voient avec des yeux rougis par mes larmes.

Ne faisant pas attention à ce qui se passait autour, je pris de plein fouet un torse. Un torse recouvert d’une blouse blanche. Je relevai immédiatement la tête, honteuse. Mes joues se mirent à rougir, quand je reconnus le visage de la personne que je venais de bousculer. Il semblait pressé, mais légèrement attendri par cette rencontre très furtive.   « Je suis… désolée. » murmurai-je. Je venais de rentrer dans l’infirmier qui avait été présent le jour où j’avais appris ma grossesse. Au fond de moi, j’étais contente de le revoir… Mais je ressentis étrangement et vaguement une crainte.

Néanmoins, préférant ne pas trop y penser, je tentai de lui sourire. En vain, mais c’était mieux qu’avec l’infirmière qui venait de me faire mon échographie.

BY .TITANIUMWAY

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MessageSujet: Re: because i don't never forget you   because i don't never forget you EmptyVen 22 Nov 2013 - 20:13

Because I didn't forget you. • EVEN IF I DON'T KNOW YOU.

Pacey attendais alors que Louis jouait sur sa nitendo DS. L'occupation classique des Stark lorsqu'il était tôt le matin. Il adorait les jeux d'énigme et le professeur Layton était son terrain favori. Pacey l'amené à l'école tous les matins, avant d'aller bosser à l'hôpital. Louis n'avait que 11 ans et Pacey ne voulait pas le laisser partir seul, du coup, il avait réussi à faire en sorte que ses horaires lui laisse le temps d'aller emmener et chercher son fils à l'école. C'était des moments importants pour Pacey et pour louis. Guidant son fils par les épaules, Pacey arriva enfin au comptoir pour commander un grand café et un petit pain au chocolat pour Louis. C'était leurs rituels à eux. Le petit déjeuner, ils n'avaient pas vraiment le temps de le prendre à la maison. Pacey n'était pas du genre à l'heure et Louis avait surement pris cette habitude. Du coup c'était un véritable marathon le matin, entre le père qui ne trouve pas son uniforme d'infirmier et le fils qui essayait de faire manger son cahier de devoir à son chat... c'était particulier. Ils arrivaient quand même à l'heure au café du coin, à cinq minutes de l'école de Louis pour prendre un petit truc avant d'attaquer la journée. Quelques minutes plus tard, il déposa Louis à son école, qui visiblement n'était pas d'humeur à aller en cours.

- Essaye de ne pas t'endormir, c'est tout ce que je demande.
- Mais... je ne peux pas rester à la maison aujourd'hui ? Parce que j'ai de la fièvre... Malgré la petite moue qu'il affichait, Pacey savait qu'il mentait. Il se baissa à son niveau, tout en posant une main sur son bonnet en laine.
- Et moi j'ai un mal de tête horrible, mais j'dois aller bosser alors toi, tu vas aller en cours. Fin de la discussion.
- Depuis quand on fait ça ? Moi aussi, j'peux dire : je ne veux pas y aller, fin de la conversation !

Pacey ria, alors que Louis commença à partir suivant les autres enfants qui vont à l'école. Il le regarda un instant, avant de marcher vers l'hôpital. Le truc avec Huntington, c'était que c'était hyper grand. Il y avait bien une bonne vingtaine de minute entre le collège et l'hôpital, mais Pacey s'en fichait. C'était parfait pour lire le journal en marchant, café en main. Tiens, c'était peut-être pour ça qu'il était tout le temps en retard. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour arriver, poser sa veste et reprendre le cours de sa vie à l'hôpital comme s tout allait bien. Il saluait ses collègues, sa patronne, accompagné quelques patients, remplissait quelques formulaires et puis, quelqu'un lui rentra dedans. Il était du genre à toujours sourire, toujours à se montrer chaleureux. Mais là, c'était sa pause midi. Le moment où il avait environs une demi-heure pour manger un sandwich. Du coup, c'était le seul moment où il était un poil pressé de partir. Où plutôt un poil pressé d'aller manger.

« - Pardon, c'est ma faute... » C'est alors que Pacey reconnu ce visage. Il fronça légèrement les sourcils avant de sortir : « - Mademoiselle Woodley, non ? » Il avait une bonne mémoire, mais il se souvenait particulièrement d'elle. Elle était enceinte et cela était loin, très loin de lui faire plaisir. C'était quelques choses qu'il avait du mal à saisir, mais qu'il comprenait quand même. Ça avait été un vrai choque pour elle, vraiment. Il avait été perplexe face à la situation, mais elle était... coincée. L'avortement n'était plus possible à ce stade. « - Est-ce que ça va ? » Pacey perdit alors son sourire, remarquant les yeux de la jeune femme. Il était loin d'être quelqu'un d'indifférent et surtout, il pouvait reconnaitre la douleur quand il la voyait.
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