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 Hé, ça te dérange pas si je reste pour surveiller ? — SIOSEÀN

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Hé, ça te dérange pas si je reste pour surveiller ? — SIOSEÀN Empty
MessageSujet: Hé, ça te dérange pas si je reste pour surveiller ? — SIOSEÀN   Hé, ça te dérange pas si je reste pour surveiller ? — SIOSEÀN EmptyDim 23 Fév 2014 - 20:05


Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu’ordinaires séparément. Seàn & Sio'

Salut la petite ! 

Il faisait bien chaud à Huntington Beach. Ce n’était pourtant pas la première fois que Seàn venait ici, mais il ne s’était jamais habitué au climat à chaque fois qu’il arrivait. Il se sentait un peu bête quand il était sorti de l’aéroport avec une écharpe et un manteau qu’il avait aussitôt bien fait de le retirer. Il l’avait mit par dessus de son sac de sport. Enfin bon, il était là dans la voiture, observant tranquillement le paysage de Huntington Beach. Son front qui était collé à la vitre, il semblait être assez fatigué, ce qui n’était pas très surprenant au vu des décalages d’horaires. Partir de Dublin pour atterrir aux États-Unis sans oublier les correspondances, ni le bus pour ensuite trouver un taxi. Seàn avait beaucoup voyagé et pourtant il en avait l’habitude: ça a toujours été comme ça quand il était dans l’équipe nationale de rugby. Y avait pas beaucoup de choses qui avaient changé dans cette ville, elle semblait être la même. En tout cas, ce qui plaisait beaucoup à Seàn, c’était l’idée de revoir sa meilleure amie de toujours: Siobhàn. Ça faisait un bout de temps qu’il ne l’avait pas vu. En tout cas, ils se verraient dans les minutes à venir. Surtout qu’elle devrait lui expliquer ce que c’était l’histoire de l’incendie et du comment elle avait fait. C’était à cause de cet incendie que Sio’ était venue à changer de maison, elle vivait maintenant à Palm Avenue.. Quartier assez réputé pour être habité par des personnes largement riche (bien plus que Seàn d’ailleurs). Avec des hommes de sécurité avec des caméras. Ils étaient drôlement bien équipés les riches ! Après avoir payé le chauffeur de taxi, avoir sorti ses bagages, les avoir trainés jusqu’à devant la porte de Sio’. Seàn fit un sacré soupir d’effort, il regarda ses valises. On aurait dit qu’il prévoyait rester dans cette ville pour plus de deux semaines que d’habitude. Sio’ le savait-elle ? Hm.. Non pas encore. Mais elle ne pourrait refuser d’abriter son meilleur ami après un mauvais coup.

Un mauvais coup ? Non beaucoup de mauvais coups s’étaient enchaînés pour Seàn. La perte de sa petite amie dans un accident de voiture, suite à sa crise de jalousie et le fait qu’il était facilement provoquable. Le droit de ne plus pratiquer intensivement le sport à cause d’une blessure qui allait ne pas du tout être rétablie pour un bon moment. L’ancien sportif regarda quelques secondes son genou droit qui semblait être normal, mais il pouvait sentir une légère douleur qui était largement supportable: mais fatigante. Le pire dans tout ceci ? Il avait fait des études en tout ce qui concernait le sport. Rien d’autre. Il pouvait bien devenir un professeur, un entraineur mais ce n’était pas ce qui l’intéressait le plus. Il avait bien peur de souffrir à force de voir les autres personnes pratiquer alors que lui.. Il serait dans la totale incapacité. Pauvre Seàn, il avait sérieusement commencé par se dire que tout allait bien et qu’il finirait par s’en sortir. C’était bien vrai, le sportif s’en sortait toujours. Peut-être trouver un petit boulot dans les alentours de la ville ou encore un boulot dans l’entreprise de Sio’ - ce point là, il se doutait que ça pourrait marcher parce qu’il ne voyait pas du tout en quoi il pourrait aider. D’ailleurs allait-il dire la vérité à Sio’ ? De ce qui lui était arrivé ? Rien qu’en ayant cette question dans ses pensées, Seàn grimaça légèrement, montrant qu’il était en train de réfléchir à la façon dont comment il pouvait annoncer cette nouvelle. Ou plutôt LES nouvelles. Enfin bon, à force de réfléchir, le jeune homme ne va pas pouvoir trouver LA solution à ses problèmes ! Et encore ? Il pouvait bien se ressasser les événements, surtout quand Sio’ pourrait lui demander ce qui s’était passé. En détail même. Enfin, c’était un sujet de conversation que Seàn fuyait grandement. Les gens qui avaient tenté de l’aider, de le soigner n’en savaient pas grand chose, ils n’avaient pas cru aux paroles du jeune homme qui disait qu’il allait bien et que tout allait bien. Pourtant Seàn avait tenté de montrer que c’était bien largement le cas ! En tout cas, il avait perdu des mois à se rétablir avant d’arriver à Huntington Beach.

Bref. Sans plus attendre un instant, il appuya sur la sonnette. Il fit quelques pas en arrière et se mit à regarder la nouvelle maison de Sio’. Il prit un air assez impressionné, hochant légèrement la tête. Elle avait bien gagné depuis son départ de Dublin. La porte ne s’ouvrit pas, Seàn fronça les sourcils. Il s’approcha de la porte et appuya une nouvelle fois sur la sonnette, mais un peu plus longtemps. Voire bien trop longtemps.. En fait, il n’enlevait pas le doigt du bouton de la sonnette, attendant tranquillement que Sio’ arrive. Un peu énervée qu’il fasse ça. Logique ! En même temps ce n’était pas la première fois que Seàn lui faisait ce coup là. Quand il entendit quelqu’un s’approcher à la porte, il fit aussitôt d’enlever son doigt de la sonnette. Croisant les bras, esquissant un léger sourire. Quand la porte s’ouvrit le jeune sportif ne put s’empêcher d’être le premier à parler « Désolé pour le long concert de la sonnerie de ta maison, je m’étais appuyé sur la sonnette sans m’en rendre compte. » bien sûr qu’elle allait tout de suite deviner que Seàn lui mentait sur ce point-là. « Et puis tu en as mis du temps pour arriver ma parole. Y a quelqu’un chez toi non ? » fit-il en haussant un sourcil, prenant légèrement son air sérieux. Il retrouva à nouveau le sourire rien qu’à l’idée de revoir Siobhan qui lui avait manqué depuis assez longtemps. Il décroisa ses bras, puis les écarta, comme s’il était prêt à l’accueillir dans ses bras. Comme ils le faisaient à chaque fois qu’ils se revoyaient après un bon moment de séparation.
(c) Bloody Storm

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