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Oh men, why can't you be older and the son of someone else ?

« - Mais arrête ! » Je riais, comme une conne. J'étais complètement ivre. Et ivre d'une façon, je savais même pas que c'était possible à mon âge. Je ne sais pas pourquoi j'ai accepté d'aller à cette fête organisée par Orlando Bloom. Je crois que le fait qu'il soit de nouveau célibataire m'a complètement aveuglé sur le coup. Non, je ne voulais pas me le faire. Je pensais vraiment me rapprocher de lui dans la soirée, lui faire le coup de la femme mystère pour qu'il me court après. Ce qui, évidemment, ne fonctionna pas parce que Monsieur avait tellement été frustré au cours de ces dernières années qu'il sautait littéralement sur tout ce qui bougeait. Très peu pour moi. Je n'étais pas tellement fan des hommes faciles. Bref, on était dans sa limousine et je riais à ses blagues idiotes. Nous étions en compagnie de quelque amis communs et la soirée battait son plein. Il était environs... 4h15 du matin. Je le sais parce que venais de sortir de la limousine, que j'avais les fesses dans de l'herbe fraiche et que je regardais l'heure sur mon téléphone. Je venais de m'éjecter de la voiture comme une gamine de 15 ans qui avait oublié ce que marcher signifiait. J'avais donné mon adresse au chauffeur, avant de finalement sortir de l'engin en passant par-dessus les gens présents. J'ai senti la claque sur mes fesses, merci Orlando ! Le plus amusant, c'était que je riais encore alors que le froid de la nuit commençait à me donner la chair de poule. J'étais assise par terre, en tenue de soirée, ivre et j'étais en train de me dire que c'était quelque chose qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres. Je ne m'étais jamais autant amusé de ma vie. Pour une fois, j'avais été capable d'être tout simplement moi-même et sans la moindre limite auprès de personne que je snobais habituellement.

Alors que je tente de me relever, je tombe comme une idiote par terre. Mes talons hauts faisaient un mal de chien, bon sang ! Sans attendre, je les retire avant de me remettre sur pied. Je vous jure qu'à cet instant précis, j'étais fascinée par l'herbe fraiche sous mes pieds. C'était incroyable et tellement confortable. Je me sentais aussi vaseuse, mais c'était un bon sentiment. Comme si on m'avait injecté de la morphine. J'avais la sensation que je pouvais m'envoler. Oh oui, vraiment. Logiquement, j'aurais dû crier à cause des tâches vertes sur ma robe blanche, mais ça me faisait tout simplement rire. Quand je me retourne vers ce qui devait être ma maison, je me rends compte que je suis devant chez Snow. J'ai dû donner son adresse. Quelle idiote ! Je sais qu'elle a une chambre d'ami... là-dedans. Je me mets à avancer vers la maison, réfléchissant. Je n'ai pas envie de déranger et mon téléphone est sur le point de s'éteindre. Si je sonne, ça va la mettre de mauvaise humeur. Bon. Je peux grimper peut-être ? Je fais le tour de la maison jusqu'à repérer ce qui devrait être l'emplacement de la chambre d'amis. Où de la chambre de Snow. Où celle de son fils. J'en ai pas la moindre idée. Il n'y avait pas une clef cachée quelque part. Oh ! Je me mets à retourner mon sac sur la table dans le jardin. Mais non, Snow ne m'avait jamais donné de clef ! À quoi je pensais. Je range de nouveau dans mon sac mes affaires, sans faire attention avant de lever la tête vers la fenêtre au-dessus. Si je montais sur le toit de la véranda, je pouvais facilement entrer dans la chambre d'amis.

Passant la bandoulière de mon sac par-dessus ma tête, je remettais mes longs cheveux derrière moi. Je n'avais pas de chouchou, c'était la misère. Je fis trainer la table de jardin le plus proche de la véranda fermée. Je n'attendis pas longtemps pour monter dessus et ensuite me hisser sur le toit. Là encore, j'aurais dû être paniqué de tomber, mais non ! Je riais en voyant mon reflet sur la fenêtre. Je fais alors glisser la fenêtre qui est ouverte - un jour, je devrais dire à Snow que la fenêtre dans la chambre d'amis est cassée. Mais c'était ma solution de secours en cas de soirée comme... celle-ci. Je passe une chambre, puis une seconde avant de tomber sur le lit... depuis quand le lit est aussi proche de la fenêtre ? Et depuis quand y'a quelqu'un dedans ? Et devinez qui rit de plus belle !

« - Pardon, Pardon. » J'étais sur Shawn, le fils de Snow. Et quand je dis que je suis sur lui, je le suis vraiment. Ma tête est à quelque centimètre de la sienne. Heureusement que je buvais des cocktails à l'odeur de fruit tropicaux et que je n'avais pas une haleine de vieux buveur de whisky. Soudain, je me surprends à le regarder de plus près. Je n'avais jamais remarqué, mais Shawn avait l'air d'un... homme. Je lui souris alors. « - Salut. » Non, Lorelai, surtout, ne t'écarte pas. Reste sur lui. Idiote !

C'était la dernière nuit que je passais chez ma mère, la veille je lui avais fait part de mon désire de quitter cette maison. Je ne me sentais plus à ma place en même temps je ne me sentais à ma place nul part. Peut être que c'était ça au final mon problème, je ne savais pas ce que je voulais la preuve je ne savais même pas si j'aimais les femmes ou les hommes. J'étais monté dans ma chambre sans demander mon reste faut dire que je m'en voulais de faire souffrir ma mère mais j'avais des ennuies de gros ennuies et je devais faire du clair dans ma vie avant de pouvoir revenir vers elle. J'avais claqué la porte de ma chambre avant de finalement m'appuyer sur elle en tapant ma tête contre le bois. J'avais été dure mais il le fallait sinon elle aurait voulu des explications et j'avais pas envie de parler. J'avais juste envie de partir loin, de ne plus avoir à m'excuser pour ce que j'étais, pouvoir vivre seulement vivre alors que pour le moment je subsistais plus que j'existais. J'avais fermé les yeux alors que j'avais l'impression que mon coeur allait bondir hors de ma poitrine, mes mains tremblaient et j'avais chaud d'un coup. Mon portable venait de vibrer surement que c'était Matt cependant je n'avais aucune envie de le voir ce soir à vrai dire j'avais besoin de me retrouver tout seul. Mon regard s'était posé sur une vielle statuette de jazz man avant que je la renverse pour attraper un sachet dissimulé dans le saxo. Voilà ce qu'il me fallait, je ne sais plus vraiment comment j'en étais arrivé à ce point mais je savais qu'aujourd'hui je ne pouvais plus réellement m'en passer. Mathéo avait bien essayé de me faire décroché et j'avais joué le jeu pendant une semaine seulement les mauvaises habitudes avaient la vie dure et surement que j'avais pas les bonnes fréquentations non plus. Je me retrouvais quelques instants plus tard assis sur le bord de ma fenêtre alors que celle ci était grande ouverte. Je me sentais tout de suite mieux c'était bizarre tout de même car j'étais appaisé et j'aurais presque pu aller voir ma mère pour la prendre dans mes bras et allait m'excuser. Je mettais redressé près à sortir de ma chambre cependant mon pied s'était pris dans mon ampli et j'étais tombé sur mon lit. J'avais roulé sur moi même alors que je posais mon regard sur le plafond, un rire avait franchi mes lèvres. Je mettais redressé alors que j'attrapais ma guitare, la musique était ce qui me rapprochait de ma mère. J'avais toujours adoré jouer alors qu'elle m'accompagnait au piano mais ça faisait bien longtemps que ça nous était plus arrivé. J'avais reposé ma guitare avant d'enlever mes vêtements et de me laisser retomber sur mon lit, mon bras passant sous l'oreiller.

Normalement j'étais parti pour dormir quelques heures, seulement j'avais été réveillé par un poids qui venait de s'écraser sur moi. J'avais du mal à émerger mais j'avais tout de même réussi à ouvrir les yeux et voir dans un premier temps un visage. Seulement à mieux y regarder il s'agissait de Lorelai. Qu'est-ce qu'elle faisait chez nous, dans ma chambre mais surtout allongé sur moi. J'avais froncé les sourcils en entendant le rire de l'amie de sa mère apparemment elle avait un peu trop bu. _ Lorelai, mais qu'est ce que... j'avais fini par passer mes mains dans le dos de Rory avant de me redresser l'emmenant avec moi. C'était une femme vraiment très belle et elle dégageait un charme fou mais pour le moment je voulais vraiment savoir ce qu'elle faisait dans ma chambre. J'avais un sourire amusé sur mes lèvres alors que je laissais une de mes mains retirer son sac qui était passé autour de son cou maintenant qu'elle était là autant qu'elle se mette à l'aise. Bon faut dire que le fait qu'elle se tienne ainsi assise sur moi ne me laissait pas indifférent. J'avais passé ma main sur sa joue avant d'enlever une mèche de ses cheveux qui se trouvait devant son visage. En moins de temps qu'il fallait pour le dire je me retrouvais à l'embrasser et je la renversais pour me retrouver au dessus d'elle. _ Je suppose que tu n'es pas là pour parler à ma mère ? Enfin si tu le préfères je peux aller la réveiller ? Ma main glissait sous la robe de la jeune femme alors qu'un sourire s'était installé sur mes lèvres. Oui j'avais bien autre chose en tête malgré que Mathéo avait fait son apparition pendant un quart de seconde je l'avais chassé sans problème. Ok c'est pas comme si j'avais déjà assez de problème mais pour le coup j'évitais vraiment de réfléchir et me laissais porter par le moment enfin plutôt par les courbes de la jeune femme. _ Je suis sûr qu'elle sera contente de savoir que tu t'introduis dans la chambre de son fils la nuit... Un sourire en coin, j'avais laissé un léger rire franchir mes lèvres oui ben fallait pas faire trop de bruit car bon y en avait qui dormait dans la maison enfin du moins je préférais me dire que ma mère et Jack dormaient.

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Bon sang que j'étais soule. Je crois que j'avais bien besoin d'un break. Une pause dans la vie. Je ne sais pas n'importe quoi. Je savais que la seule raison pour laquelle j'avais accepté cette soirée s'était parce que je me sentais seule actuellement. Huntington, la Californie, le sud... j'étais complètement dépaysé. Bon d'accord, on parlait la même langue ici et à New York, mais ce n'était pas pareil. Mes amis étaient loin - et par amis je parle de lèche-botte. Les soirées du tonnerre, mon restau préféré. J'étais New Yorkaise. J'avais un bar à mon nom et je connaissais chaque rue par coeur. En bref, mon monde me manquait. Je sais que l'utilisation d'un jet privée réglerait tous mes soucis, mais fallait pas abuser. Je n'allais pas dépenser autant de fric juste pour ça. Il fallait que je m'habitue à Huntington. Que je me fasse une vie ici, parce que je ne pouvais pas rêver de meilleur studios. Mon émission était à son apogée, mes vêtements se vendaient des millions et par-dessus le marché j'étais célibataire ! Je devais en profiter non ? Alors tant pis si je devais changer mon mode de vie, mais il fallait que je fasse ce petit sacrifice pour le bien être de ma carrière. Un jour, je m'habituerais peut-être à la chaleur du coin, aux glaces sur la plage le dimanche et au baseball. J'avais un gros souci avec le baseball, mais ça c'était une autre histoire. J'étais plus genre catch et football.

Je ne sais absolument pas quel miracle j'avais réussi à grimper jusqu'à cette chambre. J'avais surement défié les lois de la physique pour retrouver au pieu avec Shawn. Sérieusement, c'était quoi ce délire. Mes chaussures à talons étaient restées sur le toit de la véranda au passage. Fallait croire que c'était vitale pour moi, il fallait que je les prenne. Passons, J'étais donc sur le fils de Snow. Oh, bien. J'arrive à me souvenir que c'est le fils de ma meilleure amie ! C'est un bon début non ? Je crois que mon cerveau ne percutait pas, parce que tout ce que à quoi je pensais c'était aux lèvres de Shawn. Regardez-le sans rire ! Ces jolies lèvres sur ce visage carré, très masculin. Cette masse chevelue propre à la jeunesse actuelle. J'avais bien envie d'y passer mes doigts. Et puis, Shawn avait de très beaux yeux. Des petits yeux quand même... Je sentie alors sa main dans mon dos, alors qu'il se redressait. J'étais drôlement proche de lui. J'étais sur lui en même temps ! Je pouvais en faire des remarques débiles des fois. Il m'aida alors à retirer mon sac, je me sentais quand même un peu mieux. Visiblement, je me sentais bien là, dans son lit, avec lui. Et putain, mon sourire, il ne voulait pas partir !

Je sentie alors sa main, effleuré ma joue, poussant une de mes mèches de cheveux. Mon sourire s'en alla légèrement. Il se passait quoi ? Une fraction de seconde aura fallu à ce gamin pour ensuite prendre en otage mes lèvres. Et devinez qui répondaient gracieusement à ses baisers ? Il me renversa carrément et je regrettais déjà que ses lèvres s'éloignent des miennes.

« - J'en conclus que je ne suis vraiment pas dans la chambre d'amis. Zut, je n'avais pas prévu ça, mais pourquoi pas. On dirait que tu as vraiment grandi, Shawn. » Attendez, pourquoi je l'appelais par son prénom ? C'était une première ça ! Où sont les surnoms ridicule, hein ? Lorelai, ça ne tourne pas rond dans ta tête. J'entends Shawn me dire qu'il était persuadé que Snow allait être contente de savoir que je m'introduisais dans la chambre de son fils à 4h du matin.

« - On va peut-être éviter de lui dire ça. Et on va peut-être aussi éviter de faire du bruit. » J'avais un rire, très expressif. Donc si je commençais, ça allait mal finir. Sérieusement, j'allais vraiment me faire Shawn, alors que Snow et Jack étaient à côté ? Et bien, on dirait... J'avais repris possession de ses lèvres, avec fouge. J'étais décidément d'humeur de ne rien faire si ce n'était suivre ce que mon corps me disait de faire. Et mon corps avait bien envie d'être sous l'emprise de celle de Shawn. Je n'avais strictement rien à foutre de ce qui se passerait demain, des conséquences, du reste. Pour une fois, je voulais juste vivre l'instant présent. Je l'écarte alors de moi, presque trop brutalement.

« - Attend, t'es pas un petit puceau j'espère. » Il fallait bien que je lui pose la question quand même. Il était petit, certes, ça je le savais déjà, mais pour le reste... Au pire, ça lui fera de l'expérience !

J'avais légèrement secouer la tête négativement, non elle ne se trouvait pas dans la chambre d'ami et quelque part j'étais bien content qu'elle se soit trompée de fenêtre. Cette femme était belle, il fallait être aveugle et manqué de goût pour ne pas la trouver parfaite. Ou alors il fallait être gay mais pour le coup je n'avais pas se problème car je n'avais aucune limite de ce côté là. Bref, j'avais grandi ? Oui et heureusement enfin faut dire que c'est vrai qu'elle m'avait vu tout jeune mais à présent je savais ce que je voulais et c'était certainement pas débattre sur mon âge. Mes mains se promenaient sur le corps de la jeune femme alors que je l'écoutais avec un petit sourire sur les lèvres. Ok, elle avait pas tort sur le fait qu'il fallait absolument éviter de réveiller ma mère et Jack car déjà qu'il y avait des tensions dans la famille mais là ça serait surement la fin. J'avais pris possession de ses lèvres avant qu'elle me repousse finalement. J'avais froncé les sourcils en signe d’incompréhension surement qu'elle regrettait et qu'elle allait repartir comme elle était arrivée, donc par la fenêtre. Mais non c'était pas du tout pour ça qu'elle m'avait repoussé. J'avais laissé un léger rire franchir mes lèvres avant de laisser ma main s'aventurer un peu plus sous la robe de la jeune femme. _ Je crois que tu pourrais être surprise si tu connaissais la vérité Lorelai. Quoi ? C'est vrai personne ne connaissait la vérité sur ma sexualité enfin à part mes amis les plus proches. Même ma mère ne connaissait pas ce détail de ma vie, Matt passait pour mon meilleur ami et j'avais évité de ramener qui que ce soit dans cette maison. _ Tu crois en savoir long sur moi avec ce que te dit ma mère seulement tu es loin du compte. J'avais passé ma langue sur ma lèvre inférieure avant de me pencher de nouveau sur elle.

Mes lèvres avait rencontré celle de Lorelai dans une danse plutôt improbable car jamais je ne m'aurais imaginé dans mes rêves les plus fou que quelque chose comme ça m'arriverait. J'aurais pu y mettre fin préférer la raison à l'envie mais non je n'allais certainement pas m'arrêter en si bon chemin, si arrêt il devait y avoir ça viendrait de Lorelai. Je mettais redressé avant de faire une moue malicieuse. _ Dis moi tu ne voudrais pas enlever cette robe, je m'en voudrais de l'abîmer en plus je te connais tu serais capable de me tuer si c'était le cas. J'avais fini par me redresser dans le lit posant ma tête sur le bois de lit. Quoi j'allais pas détourner le regard non j'allais profiter du spectacle. Un strip tease de Lorelai Daniels, j'aurais pu me pincer car peut être que j'étais dans un de ces trips mais à vrai dire j'avais vraiment le gout de ses lèvres sur les miennes. D'ailleurs c'était légèrement fruité surement ce qu'elle avait bu durant sa soirée. J'avais passé mes mains sous ma nuque alors que je la regardais se relever. _ Bizarre que personne n'est réussi à te mettre le grappin dessus ce soir, bien qu'en réalité moi ça m'arrange. J'avais fini par me redresser et me lever pour aller la rejoindre et l'aider à descendre sa fermeture éclair. Mes lèvres traînaient volontairement dans cou puis sur sa nuque alors que je prenais mon temps pour descendre cette fermeture éclair qui me séparait de ce corps que j'avais envie de découvrir. La robe venait de glisser alors que je la ramassais pour la jeter sur un fauteuil se trouvant derrière moi. Un début de mécontentement se faisait entendre de la bouche de Lorelai cependant je ne l'avais pas laissé terminé que je prenais à nouveau possession de ses lèvres. La faisant reculé jusqu'à l'acculé contre un des murs de ma chambre. _ On s'en fou de cette robe bien qu'elle t'aille à merveille. J'avais fait une petit moue espiègle avant de l'embrasser de nouveau alors que mes mains se montraient plus que baladeuses. Quoi ? elle était restée dans cette chambre alors ce n'était certainement pas pour qu'on est une petite conversation. En plus pour une fois qu'on était sur la même longueur d'onde autant en profiter.

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Vous savez ce que j'allais réaliser lorsque tout l'alcool qui coulaient dans mes veines allaient gentiment disparaitre ? J'allais réaliser que rien en moi ne me disait d'arrêter tout de suite cette connerie. Ce n'est pas magique ? C'était presque impossible que je culpabilise. Du moins pendant le moment présent. Quelque chose chez ce garçon me rendait folle. Vraiment. Ce n'était pas l'alcool. Je ne sais pas, fallait être aveugle pour ne pas avoir remarqué que ce gosse avait grandi et avait pris en sex-appeal. Bon d'accord, je l'avais vu dans ses pires états, dans sa plus belle jeunesse, mais qu'est-ce que j'y pouvais-moi si je ne vivais que le moment présent tant bien ivre que sobre. J'avais pour habitude de ne jamais penser à demain, sauf quand il s'agissait de mode. Alors, en plus avec du rhum caché sous des odeurs de fruits, je ne vous raconte pas l'hippie que j'étais. Donc, je ne pouvais pas me « reposer » dans la chambre d'amis parce que le destin - non j'y crois pas, mais j'aime bien dire ça - m'avait fait tomber dans les bras d'un jeunot aux allures de mâle. Et comme j'étais en manque de sexe et qu'il était en âge de ne pas contrôler ce genre de choses... je ne vous dis pas dans quelle merde j'étais inconsciemment en train de me fourrer. Shawn aurait pu m'arrêter, ou ne rien fait... attendez, c'est lui qui a commencé ! Je disais quoi déjà ? Attend, surprise ? Quelle vérité ? Je sentais ses doigts remonter plus haut sur ma robe. Un sourire malicieux au coin des lèvres, j'écoutais ce qu'il rajouta avec beaucoup de scepticisme en vrai. Je savais beaucoup de lui, c'était vrai, mais je n'aurais jamais su qu'un jour j'arriverais dans son lit. De nouveau pencher sur moi, je répondais avec ses baisers dans une passion qui m'était jusqu'ici inconnu. Vive l'alcool. J'avais vraiment envie de lui.

Et je crois que ma conscience n'était pas prête à revenir.

Le pire la dedans, c'est qu'il m'excitait. Là toute de suite, je lui étais complètement 'dévouée' parce que je le trouvais à croquer. Sans déconner - et je n'avais pas honte de le dire - j'avais l'impression d'avoir la quinzaine avec lui. Parce que bon, moi je suis ivre, mais lui ? Lui, il n'était pas ivre... donc ? Il se redressa avec une moue toute chou. Oh, qu'il me connaissait. J'eue un léger rire, me redressant à mon tour. Vite, vite, vite. Que je retire tout ça. Je me lève alors, tout en souriant. Et si je m'amusais à être très, très, trèèès lente. Tout en le regardant, dans un jeu de séduction total, je fis descendre la manche droite de ma robe - des manches courtes. Et puis l'autre. Et puis, je fis léger « Oups » avant de mettre mes cheveux sur le côté, de me retourner et de le regarder parma dessus mon épaule. Il comprit tout de suite et se leva à son tour.

« - Je suis assez difficile. Demande à Bloom. » Mes paroles se faisaient plus lentes alors que je sentais ses baisers sur ma nuque. La fermeture éclair descendait lentement - ce qui ne fit qu'augmenter mon envie de sauter sur Shawn. Ma robe tomba à terre, dévoilant une lingerie fine de couleur peau. Le must pour passer inaperçu sous une robe blanche. J'aimais beaucoup la lingerie. Je trouve que c'est ce qui met le plus en valeur le corps dans des moments comme celui-ci. Je laisse Shawn prendre ma robe et la jeter.... La jeter ? Je fronçais les sourcils. « Doucement avec ça, ça coute plus cher que.... » Trop tard. Le voilà déjà de nouveau contre moi, ses lèvres... oh ses lèvres de nouveau en parfaite harmonie avec les miennes. Je pris tout de suite son visage entre mes mains, me laissant faire avec facilité. Pourquoi je me laissait faire d'ailleurs ? Je n'étais pas du genre à aimer que les choses soient faciles.

« - Bien sûr qu'elle me va à merveille, crétin. » Me rendant compte à quel point j'avais parlé fort, je posais une main sur la bouche de Shawn, attentif au silence qui nous entourait. Je regardais la porte de sa chambre et reposait ensuite mes yeux dans les siens. Je retirais ma main, un nouveau sourire sur le visage. « - Désolée. » Murmurai-je à quelques millimètres de ses lèvres, toujours les yeux dans les siens, avant de l'embrasser de nouveau. D'ailleurs, mes mains se firent un plaisir d'aller se balader jusqu'à ses fesses.

À ce stade, je me posais plus de question d'accord C'est LorelaÏ celle qui m'avait vu en couche culotte et qui était en plus du reste ma marraine. Seulement là, elle était juste une femme désirable que je n'étais pas prêt à laisser filer comme si il ne s'était absolument rien passer. Bon d'accord, le meilleur restait à venir. Je me retrouvais face à elle alors qu'elle venait de poser sa main sur ma bouche. Un sourire amusé avait fait l'apparition sur mes lèvres mais en même temps je devais avouer que la situation m'excité surement parce que c'était quelque part un interdit. C'est pas tout les jours que l'on pouvait vire un moment pareil surtout pas avec la femme dont mes mains découvrait le corps un peu plus intimement. J'avais levé un sourcil intrigué avant qu'elle ne retire sa main de mes lèvres. _ Alors tu le connais ce mot pourtant je ne l'avais encore jamais entendu franchir tes lèvres. Quoi avec le temps j'avais appris à connaître Rory et je pouvais certifier que c'était une femme de caractère qui savait absolument ce qu'elle voulait et quand elle voulait. Heureusement pour moi, ce soir on avait l'air tous les deux de désirer la même chose. Une de mains glissait lentement vers les fesses de la jeune femme avant que l'autre fasse de même et que je l'attrape fermement pour la porter et la coller à moi. J'avais repris possession de ses lèvres alors que je me dirigeais de nouveau vers le lit seulement j'avais un peu oublié qu'il y avait mon bureau sur le chemin. J'avais presque slalomé avec brio avant de taper par mégarde dans une pile de cds. J'avais quitté les lèvres de Rory pour voir le désastre avant d'écouter à mon tour si j'avais réveillé personne... Apparemment no... J'avais posé Rory au sol avant de lui prendre la main et de l'emmener dans mon dressing et de refermer la porte. J'avais attrapé un coussin juste à temps avant que la porte de ma chambre s'ouvre, ma mère avait toujours eu le sommeil léger mais même si c'était ma mère elle n'avait pas besoin de voir le levé de drapeau. J'avais fait une moue désolé avant de trouver une excuse bidon, comme le fait que j'avais eu soif, j'avais pas fait gaffe et j'avais tapé dans mes cds. Mon sourire de petit ange marchait à la perfection, j'avais cependant fait une moue en entendant du bruit venir de mon dressing. Qu'est-ce qu'elle foutait là dedans ma mère avait bien entendu elle aussi. J'avais juste eu le temps de m'avancer vers elle et de gentiment la raccompagner vers la sortie. _ Tu me connais moi et l'ordre ça fait dix. Bon je vais aller me recoucher car dans à peine 4h j'ai cours. Mensonge, mais bon en même temps il fallait qu'elle aille se recoucher et que je sorte Rory de mon dressing avant qu'elle ne fasse tomber toutes mes étagères. _ Bonne nuit m'man Quoi ? j'avais refermé la porte de ma chambre en donnant un tour de clé avant d'aller ouvrir de nouveau la porte de mon dressing et de jeter un oeil à Rory. _ Désolé. un léger rire avait franchi mes lèvres avant que j'attrape sa main et la ramène à moi. _ On en était où ? J'avais repris possession de ses lèvres alors que cette fois je l'emmenais avec moi jusqu'au lit. Ma main experte venait de dégrafer son soutien gorge et lui enlevait doucement avant de le laisser tomber au sol. Mes lèvres s'aventuraient sur sa nuque avant que je ne la fasse basculer pour qu'elle se retrouve allongé. J'avais posé mon bras à côté d'elle alors que ma main libre vagabondait sur son corps, mon regard restant encré dans le sien. _ T'es magnifique. J'avais fait un sourire à Rory avant d'aller l'embrasser avant de descendre mes lèvres dans son cou puis sur sa poitrine. J'avais fini par m'aventurait plus bas alors que je me débarrassais de la dernière barrière de dentelle. Ok elle allait surement me voir différent après ce soir à moins qu'elle soit bien trop bourré pour se rappeler de cette nuit. Cependant, j'en étais pas persuadé et je préférais même pas pensé à demain pour le moment. Faut dire que j'étais dans une situation où seul Rory comptait. Ma main glissait lentement sur sa cuisse, je prenais mon temps mais en même temps c'était parfaitement calculé.  

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Je sais que j'étais en train de faire quelque chose d'horrible... Non, en fait je ne le savais pas, j'étais trop ivre pour réfléchir correctement et je crois que la notion de « bêtise » n'était pas une chose qui pouvait facilement accéder à mon cerveau comme une alerte. J'étais dans la chambre du fils de ma meilleure amie, dont j'étais la marraine et j'étais sur le point d'avoir une relation sexuelle avec lui. Mais non, ma tête ne piger pas le problème. Il était beau, jeune, amusant et tentateur. Je n'avais pas de mot à dire. Shawn était à part, physiquement parlant puisque là seul mon corps répondait. Ma tête était out. Encore coincé avec Orlando Bloom et ses amis. La situation était délicate, pas bonne pour moi, et pourtant j'avais l'impression d'être sur un nuage. J'étais capable de tout, vraiment, mais de ça. Je ne pensais pas l'être. Snow n'allait jamais me pardonner pour ça, mais une erreur n'est pas une erreur si on réfléchis lorsqu'on la commet. Et là j'étais en plein dans le blackout alcoolisé. J'avais atteint le point de non-retour au moment où Shawn s'était emparé de mes lèvres. Ça avait réveillé en moi le désir d'un corps masculin proche du mien. Le désir d'une nuit torride, loin des tracas actuelles. En gros ma vie amoureuse était au calme plat. Pour ne pas dire que je n'ai rien eu avec qui que ce soit depuis un moment. J'arrive à un moment de ma vie où je ne sais plus du tout ce que je veux. Alors je suis le courant du fleuve dans lequel je beigne et si je me retrouve à tomber, bah c'est pas grave. Je suis désolée, mais je ne voyais pas devant le petit bébé dont j'avais un jour traité de « bébé poubelle » tellement il mangeait n'importe quoi et tellement il faisait caca tout le temps. Non, c'était Shawn, l'adolescent, le 'bientôt-homme'. A son âge, on est en pleine expérimentation de notre corps et j'imagine que le mien était respectif à ce qu'il dégageait.

Je le voyais bien d'ailleurs, en mannequin homme pour ma prochaine collection jeune. Vraiment. Mais il n'y avait que moi pour penser travaille tout en étant sur le point de s'envoyer en l'air et cela même ivre ! J'étais douée et tout à l'affut d'un potentiel nouveau visage. J'étais désespéré à toujours réussir dans mon travail que je négligait mes relations. Dommage.

Je venais de m'excuser, presque machinalement, parce que je réalisais que je venais de l'insulter de crétin et que j'avais presque crié ça. Et tout ce que ce con trouve à dire, c'est qu'il était surpris que je connaisse ce mot. Ah bravo ! Je lui fis un petit sourire moqueur alors que je sentais l'une de ses mains sur ma fesse droite. Il savait comment prendre une femme le coco. Par les fesses ! Je sentis mon être se soulever pour me retrouver un peu mieux coller à lui. Miam. Je fermais les yeux, ne prenant en compte que ses lèvres sur les miennes qui dansaient et se balader. J'étais en l'air, il m'avait soulevé avec tellement de faciliter que je me posais de question et alors que j'entendis le bruit de CDs qui tombent, je ne me lasse pas de déposer des baisser aux creux de son coup jusqu'à ce que mes pieds touchent le sol. Il fou quoi là ? Il me prend la main ou ? Non oui, il me prend la main et devinez où je vais ? LE DRESSING. Tellement romantique, le jeune. J'ai juste le temps de sourire qu'il referme les portes du placard pour... pour oh putain. J'étais pas paralysée par la peur, j'étais plutôt calme en fait. Mais là je savais que je ne pouvais pas sortir en criant « SNOW MON BEBE » comme une folle. Pourtant, je sens que mes cheveux sont coincés dans un cintre. Connard ! Merde, je faisais du bruit sans le vouloir en essayant de récupérer mes cheveux. La classe quoi. Aie ! Je viens de me prendre une étagère ou je rêve ! Ma tête con !

Et c'est là que Shawn ouvre la porte. Alors que je suis légèrement penché, une main sur la tête. Il attrapa alors ma main tout en s'excusant. Voilà, on était quitte. On s'était tous les deux excusés. Il tenta de m'embrasser, comme si de rien n'était et sérieusement, c'était très efficace. J'en avais envie, c'est tout. Mais mon mal de tête me ramener légèrement à la raison. En moins de deux, de nouveau très excité par ce qui se passait, je me retrouvais allongé sur le lit, mon soutien-gorge paumé je-ne-sais-où !

« - T'es pas si mal non plus, gamin. » Déjà, c'était plus normal comme réaction venant de moi. Et ce fut les dernières paroles prononcés avant qu'on disparaisse du monde pendant un instant. Je ne pensais à rien, si ce n'était aux lèvres de Shawn et à l'atmosphère qu'on créaient. Il n'y avait que lui et moi et rien d'autres. Nos corps, l'un sur l'autre et puis les secondes avançais et plus je ressentait une satisfaction prendre place. Je savais que je ne devais pas faire de bruit et sérieusement, moi qui parlai constamment, je savais comment me la fermer. Je le prouvais bien, mes gémissement était contrôlé et je me forçais à garder le silence. J'avais attrapé les cheveux de Shawn comme si j'avais besoin de me tenir à quelque chose. C'était tellement bon ! Bon sang, s'il n'y avait pas eu Snow à côté...

SNOW.

Et c'est comme si je calculais enfin ce qui était en train de se passer. Je le fais basculer à mon tour pour pouvoir me relever et m'écarter de lui. J'essaye de reprendre mon souffle, mais soyons réaliste c'était trop tard et si cette voix dans ma tête ne me murmurais pas « Snow est à côté. » alors je serais encore dans les bras de monsieur. J'avais une main posée au-dessus de ce qui devait être mon coeur, sur ma poitrine quoi. Je ramenais mes cheveux en arrière avec mon autre main avant de reposer mes yeux sur Shawn et de murmurer un simple. « - Et merde. Je cherchais juste un lit ou dormir, pas à m'envoyer en l'air avec toi ! » Je soupirais. « - Il va falloir qu'on cache ça à ta mère, sinon je vais me faire décapiter. »

Ok je pensais juste aller me coucher après avoir profité d'un petit trip qui m'avait bien détendu. Cependant, je m'attendais pas à être réveillé en pleine nuit par la meilleure amie de ma mère. Lorelaï était une belle femme, fallait être aveugle pour ne pas le voir et puis elle avait du caractère ce qui ajoutait du charme et peut être du défi à ce que j'allais faire. Visiblement, elle avait un peu trop bu et semblait plus encline à se laisser faire du moins à moins réfléchir à la situation dans laquelle on s'engageait. Je m'étais débarrassé de ma mère avec un pointe de culpabilité avant que celle ci ne s'envole en croisant le regard de Rory. Je l'avais attiré à nouveau à moi en laissant un sourire amusé traîner sur mes lèvres. Quelque part, je me demandais si en fin de compte je n'étais pas encore dans un état second car j'aurais jamais imaginé retrouver Lorelaï Daniels dans mon dressing vêtu du plus simple appareil. Quelques secondes plus tard, on se retrouvait sur le lit. Ce n'était plus Rory mais une magnifique jeune femme que je devais contenter. Je me refermais laissant le désir et le plaisir prendre le contrôle de mon être. J'aurais très bien pu penser à Mathéo, bon on avait pas bien défini ce qu'on était l'un pour l'autre peut être parce que je m'y étais refusé mais je savais que quelque part coucher avec ses femmes étaient le tromper un peu plus tous les jours. J'avais resserré mon étreinte à cette pensée et appuyais un peu plus mes lèvres sur celle de Lorelaï. Je ne voulais pas réfléchir au conséquence comme à chaque fois que je faisais une connerie d'ailleurs. Mon rythme cardiaque s'était considérablement accéléré alors que je renversais la tête, fermant les yeux je voulais juste pouvoir m'évader, pouvoir l'espace d'un moment juste me perdre dans ce plaisir pur que je ressentais enfin.

Je l'avais regardé se relever avant de lever un sourcil amusé. Oui ben quoi, en même temps je profitais toujours du spectacle. D'accord, si Rory n'avait pas été alcoolisée je doutais que l'on se serait retrouvé dans cette situation. En quelque sorte, j'avais un peu profité de cette situation mais j'étais comme ça en règle générale, un voile sombre était passé sur mon regard avant que je ne le repose sur la jeune femme. _ Je crois que pour le coup, tu t'es plantée en beauté ma belle. J'avais passé mes bras sous ma nuque alors que je la regardais toujours avec un petit sourire en coin. Ma mère était arrivée sur le tapis, bon d'accord elle n'avait surement pas tort si ma mère l'apprenait Rory passerait un sale quart d'heure mais bon elle n'était pas la seule. Je doutais que ma mère apprécie le fait que je couche avec sa meilleure amie. Elle avait presque le tripple de mon âge en fin de compte, ce qui faisait d'elle une cougar mais pour le coup j'en avais rien à faire car j'avais passé un agréable moment en sa compagnie. En réalité, ça nous changeait car en général ce n'était pas forcément l'entente cordiale entre nous. _ Le cacher à ma mère ? J'avais fait une fausse moue de réfléxion alors que ma langue passait lentement sur ma lèvre inférieure. _ Je suppose que c'est la meilleure des solutions et puis c'est pas comme ci je lui racontais quoi que ce soit sur ma vie sexuelle. Je mettais penché pour ouvrir le tiroir de ma table de chevet. J'en avais attrapé un cendrier et un joint avant de me redresser posant ma tête le long de la tête de lit. _ Je suppose que tout ce qui se passe cette nuit va rester entre nous. Je me trompe ? Mon regard s'était encré à celui de Lorelaï alors que je la laissais culpabilisée par rapport à ma mère. J'avais attrapé mon briquet et avais allumé mon joint avant de tirer une longue taffe dessus.

_ Et maintenant ? J'avais relevé mon regard sur Lorelaï alors qu'elle se trouvait toujours debout devant le lit. Je ne savais pas si elle allait prendre la poudre d'escampette ou rester pour la nuit après c'était à elle de prendre la décision. Dans les deux cas, pour ma part ça ne changerait pas grand chose. Ma main venait de passer dans mes cheveux, les ébouriffant légèrement au passage. Je mettais redressé avant de me lever et de me diriger vers la jeune femme. Une nouvelle taffe sur mon joint, je lui avais présenté après tout je pouvais partager si elle en voulait. Levant les épaules, je l'avais posé sur le rebord de mon bureau avant d'attraper un bas de jogging et de l'enfiler. _ Soit tu restes, soit tu repars en faisant le chemin inverse. Pas sûr que ce soit très prudent que je te fasse traverser la maison, on pourrait tomber sur qui tu sais. J'avais fait un sourire en coin en reposant mon regard sur Rory, ok je devais avouer que je m'amusais assez mais bon c'était pas bien méchant quoi qu'en réalité je me vengeais surement pour toutes les fois où Lorelaï m'avait tapé sur les nerfs en me traitant de gamin prétentieux. D'accord, c'est vrai que je l'étais mais je n'appréciais pas qu'on me le répète constamment. J'avais pris appuis sur le rebord de mon bureau reprenant mon joint au passage. Quoi ? J'aurais dû m'en faire pour ça car je fumais devant Rory. Je faisais bien pire et puis c'est pas comme ci elle allait pouvoir en parler à ma mère. Je passais une nouvelle fois la main dans mes cheveux alors que je jetais un œil à la pile de mes cds qui étaient éparpillés sur le sol de ma chambre. Franchement ça aurait pu mal tourner si ma mère était entrée alors que Rory était dans mes bras à demi dénudées.  

We are doing something terrible  •
Oh men, why can't you be older and the son of someone else ?

Je mentirais si je disais que je ne profitais pas de la situation. Shawn était irrésistiblement jeune et beau. Il y avait un je-ne-sais-quoi en lui qui dépassait son âge. Mon être avait frissonné dès le premier contact avec lui. Pourtant, je ne devais pas être aussi attiré par ce gamin, que j'avais vu grandir. En tant que sa marraine, j'aurais dû être automatiquement révulsé par lui. Mais ça n'était pas arrivé. A partir du moment où j'étais tombée sur lui, qui nous étions n'avait plus aucune importance. Nous étions comme deux étrangers prêt à tout oublier du reste de leurs vies pour ne plus penser à rien. Et nous étions attirés l'un par l'autre. Et probablement tous les deux dans des états autre que sobre. Mais je n'étais pas conne. Même ivre, je savais que ce qui arrivait n'était pas que ma libido guidée par une dose d'alcool élevé. Il fallait croire que quelque part, même à mon âge, même avec les plus beaux spécimen déjà croisé, je n'étais pas indifférente à la façon de Shawn avait grandi. Et si tout ceci était un rêve, je pense que mon imagination était assez excellente. La chaleur, l'excitation, l'envie... Bon sang ! Pour son âge, il savait tout même s'y prendre un minimum et je n'étais pas contre me sentir désiré par quelqu'un d'aussi beau, d'aussi jeune. L'effet qu'il avait sur moi était compréhensible. Je rentrais dans la peau d'un cougar, je le savais, mais je m'en fichais.

C'était si bon. Cette façon de rajeunir, je n'étais tellement pas contre. A 38 ans je regrettais le visage que j'avais à mes 16 ans, mais j'étais encore parfaite ne tout point. Sauf que je n'étais pas contre me sentir comme une lycéenne paumé, même aujourd'hui. Je me laissais totalement guidé, serrant Shawn contre moi, gémissent en silence. Nos corps, l'un contre l'autre, créer un monde dont nous étions les seuls à en avoir l'accès. Mon souffle augmentait, le plaisir aussi. J'aurais pu profiter de l'action encore plus longtemps si mon cerveau n'avait pas décidé de se réveiller un peu.

Je n'étais pas quelqu'un qui regrettait quoi que ce soit. Snow avait une place trop importante dans ma vie et malgré ma façon d'être, c'était la femme que je respectais le plus au monde. Ce que je faisais était mal, je le savais. Je m'étais relevé, toujours sur Shawn. Pourquoi fallait-il que ma cervelle me fasse ça, maintenant ? Je lui lançais un regard du style « la ferme. » face à son très jolie « ma belle. » En fait, ce que je réalisais, c'était que si jamais Shawn voulait de moi, sobre, je risquais sans doute d'accepter de m'offrir à lui comme un jouet. C'était mal là. Ou alors je continuais tout simplement à délirer. Mon cerveau pouvait aller loin, même ivre. D'ailleurs plus je regardais Shawn, plus j'avais envie de me retrouver de nouveau dans ses bras et c'était en parfait contraste avec ce que j'étais en train de réaliser. En même temps on étaient sexy ensemble, non ?

J'haussais les épaules. Visiblement, on était d'accord. Il ne fallait rien dire à Snow. J'avais ça en moins sur les épaules, c'était un début. C'était une pression en moins sur mes épaules. Je remarque Shawn se penchais pour sortir d'un tiroir un joint.

« - Oh oui. Ça reste entre nous et si tu racontes ça à qui que ce soit, j'te coupe la bite. » Le pire c'était mon ton sérieux. Mais j'avais un problème. C'était le joint qu'il fumait. J'en avais envie. Ah, putain ! Mais merde quoi. Qu'est-ce que j'allais faire. Je ne savais pas trop, j'étais quand même bien là. Shawn se lève alors, me désignant son joint. Petit malin. Je me mords la lèvre, alors qu'il décide de se rhabiller. Moi j'étais partante pour un second round, pas lui ? Tant pis, je me penchais pour prendre le joint de ses doigts, laissant filer de mes lèvres une légère fumée. Je finis par lui tourner le dos, avant d'aller reprendre place sur le lit, ou je m'allonge sur le ventre. Je soupire alors. Un long et doux soupire. Mes yeux fermés, m'étirant dans la longueur. J'aime l'effet de la drogue sur moi. Je faisais souvent des cures dans le genre au Mexique pendant deux semaines. Entre plusieurs saisons de mode, j'aimais faire retomber la pression. J'aimais être tranquille, à l'ouest, sans plus rien sur mes épaules. Et c'était exactement ce dont j'avais besoin maintenant. Parce que je voulais profiter de la soirée, sans penser à Snow. J'ouvrais alors doucement les yeux, pour regarder Shawn qui était en face, le cul caché par cette paire de jogging que j'avais bien envie de lui arracher. Je souriais, bêtement. Qui a dit qu'alcool et drogue faisaient bon ménage ?

« - Puisque je suis là, autant rester, non ? » Je me retournais alors, sur le dos. Fixant le plafond de la chambre de Shawn. Il était bientôt 5h, mais je voyais encore les étoiles et le ciel noir par la fenêtre. Je sentis alors que Shawn revenait dans le lit. Tout en souriant, je tirais une nouvelle fois sur le joint avant de m'emparer de ses lèvres en attrapant ses cheveux et en guidant sa tête vers moi.

Je laissais mon regard se promener sur le corps de Rory. C'était indéniablement une femme vraiment magnifique malgré son âge. Un petit sourire s'était dessiné sur mes lèvres à cette pensée car j'aurais surement été castré si j'avais osé le dire à voix haute. Cette femme était ma marraine et quelque part je remerciais ma mère de l'avoir choisi. Ben quoi c'était un peu grâce à elle si on se retrouvait tous les deux dans cette chambre non ? Ma main venait de passer dans mes cheveux alors que j'étais toujours appuyé sur mon bureau. La question de ce qui allait se passer à présent était justifié après tout j'étais pas contre le fait qu'elle reste pour les quelques heures qui nous séparaient de l'aube. Un léger sourire traînait sur mes lèvres alors que je m'approchais de nouveau du lit pour prendre place à ses côtés. Sa main guidait mon visage et je reprenais possession de ses lèvres, lentement et doucement profitant de chaque secondes alors qu'une de mes mains allait à la rencontre de son corps. _ Je suppose que ça serait franchement dommage que tu partes maintenant. Un petit sourire sur les lèvres, j'avais attrapé le joint des doigts de Rory avant de tirer la dernière latte avant d'écraser le reste dans le cendrier. J'avais bien autre chose en tête, j'avais attrapé les poignets de Rory pour les poser au dessus de sa tête. _ Hum voyons qu'est-qu'on pourrait faire pour occuper le temps qu'il nous reste. Je me retrouvais juste au dessus d'elle alors que je laissais mes lèvres traînaient le long de son cou avec une lenteur calculée. _ J'ai bien une petite idée... Je mettais légèrement redressé avant de prendre de nouveau possession des lèvres de Rory libérant au passage ses poignets. Je me retrouvais un instant plus tard sur le dos alors que Rory se débarrassait de mon bas de jogging. Ma main s'était posé sur sa hanche quand elle s'était redressée pour me faire face de nouveau.

J'avais un bras de coincé sous ma nuque alors que l'autre entourait les épaules de Lorelaï. J'avais ouvert un œil avant de voir que les rayons du soleil perçait à travers les rideaux. Apparemment, l'aube avait pointé le bout de son nez. J'avais fait une moue alors que Lorelaï aurait déjà dû être parti mais pour le coup mon regard se perdait sur les traits de son visage. Je n'avais jamais imaginé passé la nuit avec cette femme et pourtant aujourd'hui, elle ne me paraissait plus être cette pimbêche, froide et sans coeur que je m'imaginais. Mon pouce caressait légèrement son épaule dénudée alors qu'un léger sourire se trouvait sur mes lèvres. Des images de cette nuit passait avec elle resterait surement dans ma mémoire un petit moment. Lorelaï Daniels était un super coup mais j'avais jamais eu de doute sur ce point. Je tendais l'oreille pour voir si y avait du mouvement dans la maison mais apparemment on avait de la chance car tout le monde dormait encore. J'avais retiré lentement mon bras pour ne pas réveiller Rory avant d'enfiler le jogging qui traînait au sol.

Je revenais quelques minutes plus tard, une tasse de café en main surement qu'elle en aurait besoin enfin si elle ne paniquait pas sur le fait d'être encore dans ma chambre alors que ma mère risquait à tout moment de se lever. Un petit sourire amusé sur les lèvres, je savais pourtant que je courais autant de risque que Rory enfin même si moi j'étais sûr et certain que ma mère ne pourrait pas m'en vouloir longtemps. Par contre, Rory était sa meilleure amie alors le fait de la trouver dans le même lit que son fils pourrait être sujet de discorde. Je mettais assis sur le bord du lit alors que je posais la tasse de café sur la table de nuit. Toujours un léger sourire sur les lèvres, je laissais traîner mes lèvres sur la peau de LorelaÏ histoire de la réveiller en douceur. _ Lorelaï. Remontant jusqu'à ses lèvres, j'avais posé une main derrière elle pour me retrouver penché au dessus d'elle. _ Il est temps de te réveiller, sinon tu vas devoir passer ta journée dans cette chambre. C'est pas que ça me dérangerait mais une femme aussi importante que toi doit bien avoir des obligations. J'avais un sourire amusé sur les lèvres, quoi ? Qui a dit que c'était une erreur cette nuit ? Ok, j'en avais conscience mais bon je ne serais pas contre passer la journée au lit avec Rory. Je mettais relevé avant d'aller ouvrir les rideaux laissant les rayons du soleil entrer dans la chambre. J'avais reposé mon regard sur Lorelaï alors que le drap couvrait à peine son corps. _ La vue est plutôt agréable d'ici. Je passais une main dans mes cheveux avant de prendre appuis sur le bord de la fenêtre.   

Bienvenue dans la quatrième dimension.

Plus sérieusement, je crois que la seule personne avec qui j'osais fumé et boire et faire n'importe quoi c'était... Dustin. Et là, je faisais la même chose avec Shawn ? J'allais pleurer une fois l'alcool et la drogue passait. Mais pour l'instant, je m'éclatais. J'étais bien, je n'avais pas besoin de plus pour continuer cette soirée dans sa chambre. Je savais, au plus profond de moi, que c'était mal, mais peu importe. Shawn n'était plus un enfant. Il avait grandi, il était différent, je le ressentais. C'était ça le plus gros problème en fait : voir Shawn comme un adulte et plus comme un enfant. Snow elle, le verrait toujours comme son petit garçon. En une soirée, j'oubliais tout ce que j'avais connu de ce gosse incapable et du nombre de fois où je l'avais vu en vrai crétin. Je n'étais pas du tout le genre de femme à aimer les hommes plus jeunes, mais là j'avais fait fort quand même. Si un jour ça s'apprenait, c'était fini pour moi. Mais cette information n'arrivait pas à atteindre mon cerveau, qui ne pensait qu'au fait que j'aurais bien aimé boire un smoothie fraise au réveil après. Mais passons, le plus important c'était que ce moment était unique et surtout irréel et ça me faisait du bien. Quelque part, je vivais un fantasme enfouie que je n'osais jamais avouer.

Je pouvais comprendre pourquoi certaines femmes de mon âge ne juraient que par des hommes plus jeunes, c'était à cause de cette sensation. Shawn ne le savait sans doute pas, mais malgré cette confiance débordante que j'avais en moi, malgré que ma carrière et mes boulots comptaient plus que tout le reste, il y avait un vide. Une peur grandissante qui me rappelait chaque jour que l'homme avec qui je pensais finir mes jours, s'étaient tirés et que désormais, j'étais condamnés à finir seule. C'était tellement triste. Quand ma mort apparaitra aux infos, ça allait donner un truc dans le style : « - Mort de Lorelai Daniels, à 95 ans dans sa petite maison de retraire sur palm Beach, seule. » Je n'avais pas d'enfant, je n'avais rien. A part une famille chelou New Yorkaise, mais ça, c'est rien. Tyler mourra avant moi, vu son mode de vie. Enfin bref.

Je sentais que Shawn revenait dans le lit et je n'allais pas m'arrêter là. Alors que je détachais mes lèvres de son emprises, je l'écoutais un moment avant de répondre, souriante. « - Je suis d'accord. » Et oui, je n'allais pas partir. Snow, ne rentre pas ! Il prit alors le joint que je tenais pour le finir alors que je le regardais faire, admirant un peu l'homme qu'il était devenu. Putain, lui c'est claire, je le rajoute comme mannequin pour ma collection homme. Oh je me le garde pour moi. N'importe quoi ! « - Je pense que tu es sur la bonne voie... » ma voix était lente, sensuel, en réponse parfaite à ses baisers qui montaient le long de mon coup. Et puis ses lèvres de nouveau et le désir, plus grand en moi. En quelques secondes, j'avais repris les commandes, envoyant son bas de jogging ailleurs. Encore une fois, je faisais mon possible pour éviter de faire trop de bruit. La chaleur monta de nouveau et je me perdis dans un monde tout nouveau.

J'avais fini par m'endormir, épuisée et rassasiée. Combien de temps ? Sans doute pas plus de deux heures, mais j'étais paisible là, dans les bras de Shawn. J'avais l'impression que rien ne pouvait m'atteindre. Je dormais comme un gros nounours pour être exacte. Et au bout d'un moment, mon sommeil s'en alla pour tout simplement laisser place à cette chose effroyable qu'était la réalité : J'avais couché avec Shawn, le fils de Snow, ma meilleure amie. Celle que je considérais comme la soeur que je n'avais jamais eue. J'étais déjà réveillée, somnolente peut-être, quand une voix me réveilla. Puis des baisers et quelque chose en moi frissonna, parce que je prenais du plaisir et que le baiser que m'offrit Shawn n'avait rien de dégoutant. Mince quoi.

« - Je comptais passer la journée avec ta mère de toute façon. » Ce n'était pas une blague en plus. J'avais parlé à Snow de la soirée d'Orlando, et je lui avais dit qu'il fallait absolument qu'on se voit le lendemain. Histoire que je lui raconte. Je me relevais doucement, essayant de ne pas paniquer ou de gâcher ce qui était arrivé hier soir. Je laissais Shawn ouvrir les rideaux alors que je grimaçais tout en regardant la tasse de café bien chaude qui me faisait de l'effet. Un sourire idiot apparus sur mes lèvres alors qu'il trouvait la vue agréable d'où il était. Je sais, je suis toujours aussi belle, même au réveil. Me relevant, j'enfilais rapidement ma robe à la va vite, prenant à la main le reste. « - Ils dorment encore ? » Comme je n'entendais rien, je pense que c'était le cas. Au final, de ma main libre, j'attrapais la tasse de café. Je cherchais mon sac que j'aperçus enfin dans un coin.

« - Bon, faut que je rentre. » Je buvais une nouvelle gorgée, histoire de me réveiller. J'étais encore ivre je crois, parce que je ne sais pas ce que j'attendais au juste, à part peut-être un chouchou pour mes cheveux qui étaient partis en couille. Mes sous-vêtements se retrouvaient dans mon sac, mon téléphone était éteint et je vous dis pas la larme que j'allais verser en voyant les tâches d'herbe sur la ma robe. La classe. J'allais pas squatter la chambre d'amis, ça risquait d'être trop suspect. Remontant sur le lit, je passais par la fenêtre. « - Soit sage, tu veux. » J'allais redevoir descendre du toit de la véranda, heureusement que j'avais mis la table de jardin en dessous. Ce n'était donc rien de compliquée. Fermant un peu mieux ma robe, jetant mes cheveux en arrière, j'étais prête. Une fois à terre, je sentis l'herbe sous mes pieds nus. J'allais devoir marcher jusqu'à chez moi. Youpi. Connard de téléphone.