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| You made me feel I've nothing to hide... | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: You made me feel I've nothing to hide... Lun 28 Juil 2014 - 22:08 | |
| LIKE A VIRGIIIIIIIIN Nolan Buckley & Neela Meyers Ne pas me casser la tronche en sortant du taxi ? Check. Vérifier que le bouquet de fleurs avait encore forme humaine et surtout, ne pas l'oublier sur la banquette arrière ? Double check. Redescendre ma robe trop moulante avec une classe innommable (soit tirer dessus en grommelant) pour que l'on ne voit pas mon cul dès que je faisais un pas ? Check. Et, oui, vous aviez bien lu, j'avais bien écrit "robe". Et, non, ce n'était pas un nom de code pour "long tee shirt qui cache le cul et accessoirement le short en dessous". Non non, vraiment pas. Je vous assure. J'entendis un sifflement dans mon dos et me retournait, retirant ma perruque blonde pour faire un fuck à l'homme qui venait de me reluquer - et accessoirement, lui foutre les boules et le voir détaler d'un air choqué - tout en tâchant d'arriver entier jusqu'à ma destination. J'aurais aimé vous y voir, vous, tiens, avec des talons de 10cm, hein. Je comprenais pas comment elles faisaient, les meufs, sérieux. C'était vraiment une putain de torture. Remettant cette dernière sans me tromper de côté et coiffant quelques mèches folles derrière mes oreilles, je jetais un oeil à mon allure générale dans le reflet sur la porte vitrée avant d'entrer dans le hall. J'étais putain de canon, en fait. Non pas que ce soit foncièrement étonnant vu que j'avais toujours été un canon, mais quand même, j'aurais pu me faire auto-bander. J'étais bonne quoi. Wesh, gros.
Je m'extirpai toutefois de ma contemplation et me dirigeais directement vers l'accueil pour demander de ma plus belle voix fluette et mon plus beau regard papillonnant la chambre de Neela Meyers, avant de me présenter comme « Lola Buckley ». Elle n'y vit que du feu et m'indiqua cette dernière avec un charmant sourire, auquel je faillis répondre d'un clin d'oeil avant de me rappeler que, et bien, aujourd'hui, j'étais une femme, quoi. Merci Leah pour le maquillage. Visiblement j'en faisais une convaincante - mais je rassure tout de suite mon Fan Club, le changement de sexe n'est pas prévu au programme. Sifflottant sur mon chemin la chanson Whatever Loooola wants, Looola gets, je travaillais ma démarche en roulant du cul, pour finalement m'arrêter devant le bon numéro. Je frappais deux coups avant de tourner la poignée, bouquet devant mon visage, pour entrer dans la pièce, dissimulant un grand sourire. « Coucou ma chériiiiiie » lançai-je alors façon Cristina Cordula avant de m'approcher d'elle, et de, finalement, baisser les fleurs pour fixer mon amie de mes grands yeux bleus, avant de lui déposer une énorme bise sur le front, la maculant au passage du merveilleux Rossetto de chez Kiko de la gamme Rock Idol. Décidément, Leah l'avait bien choisi, celui là. Je faisais vraiment une Madonna parfaite, jusqu'au bout des lèvres. Je lui tendis les fleurs, la laissant se remettre, mon grand sourire illuminant toujours mon visage. Je la fixais un instant avant de me reculer finalement pour tourner sur moi-même, un air béat sur le visage. Oui, j'étais très content de moi. Et surtout, de l'expression qui s'était peinte sur ses traits quand elle m'avait reconnu. Pour peu qu'elle aussi, s'y serait laissé prendre ! Ce qui ne faisait qu'accentuer mon contentement, que je verbalisais avec entrain : « Alors, t'en dis quoi ? C'est au dessus de tes espérances, hein, avoue ? » Bah ouais, hein, là, j'avais mis le paquet. J'avais même poussé le vice jusqu'à me faire dessiner la mouche de Madonna dans le clip, c'était dire. « J'honore toujours mes promesses. Toujours. » je rajoutai, ma voix de ténor, que j'avais reprise sans y prendre gare, rompant un peu la magie du show que je lui avais préparé. Je profitais de ce petit moment de non-glamour pour remettre mon collant en place, sans pudeur aucune. « Putain, ce que c'est désagréable de porter un collant, bordel, il arrête pas de me rentrer dans les fesses. Vois les efforts que je fais pour te plaire, hein ! » Je m'assis ensuite sur le bord du lit pour plonger la main dans mon décolleté, duquel je sortis mon portable (et, oui, j'avais poussé le vice jusqu'à mettre un soutif, je ne faisais pas les choses à moitié m'voyez). Je réalisais soudain que j'avais, toutefois, oublié un léger détail. Neela venait d'accoucher. Et donc, par conséquent, quelque part dans la pièce aurait dû se trouver une Mini-Neela... Mais, visiblement, ce n'était pas le cas. Pas de pleurs intempestifs ni de gouzi-gouzi permanent. Pas non plus de "SHHHH TU VAS LA REVEILLER" de la part de la femme nouvellement mère et son instinct protecteur de maman lionne pour saluer mon entrée en fanfarre... Bien. Cela arrangeait mes papiers, pour tout vous dire. « Elle est où la petite ? A la nursery ? Et elle revient bientôt ou pas ? Je veux bien lui apprendre la tolérance mais c'est un peu tôt, peut être, pour lui parler des dangers de la pornographie... » Autrement dit "coucou, je vais te faire un strip-tease, maintenant". Ouais. J'étais subtil, moi. Toujours. |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: You made me feel I've nothing to hide... Dim 10 Aoû 2014 - 21:28 | |
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like a viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirgiiiiiiiiiiin ....
Si on avait dit à Neela qu’ajourd’hui elle allait faire la rencontre de Madona en personne, elle ne l’aurait pas cru. Enfin, Madona en personne… uhum, plutôt Nolan déguisé en Madona. Ça aussi, elle ne l’aurait pas cru. Ils s’étaient lancé ce petit défi d’idiots, Nono Cheveux de Soie avait perdu, il devait par conséquent agir en bon perdant et assumer les conséquences du challenge, mais, cette histoire datait de plusieurs mois. D’un côté, ni l’un ni l’autre n’avait précisé de date d’expiration, et le défi serait valable du jour du match jusqu’à la fin des temps, techniquement, mais, la jeune femme aurait pu s’attendre à tout comme cadeau de « félicitation le bébé », absolument tout venant de Nolan, sauf à ça.
C’est bien pour cette raison qu’au moment où la brunette arriva à la conclusion que Lola était le surnom porno féminin de Nolan –si jamais il se lançait dans cette carrière, il a déjà trouvé un pseudonyme- elle sursauta. Écarquillant les yeux, la jeune femme qui ne quittait pas pour autant son lit, décida tout de même de s’approcher du bord de celui-ci, doucement, à quatre pattes. « Non… Tu… Nooooooooon » , marmona-t-elle alors que l’information se dirigeait doucement pour arriver à ses neurones. « Putain. Wow ! Tes fesses sont plus sexy que les miennes en robe. » , c’est la première chose qu’elle a pensé à lui dire, oui, et Nolan pouvait s’attendre à d’autres remarques. « Où est passé ta barbe ? Tu l’as rasé ? Ou c’est juste un max de fond de teint ? » . Elle n’en revenait pas des efforts fournis, effectivement, et Neela se demandait d’ailleurs comment il a pu obtenir ce résultat. Nolan n’avait pas l’air de connaître la moindre chose sur le make-up, du coup il ne pouvait pas tout faire lui-même. Il a dû recevoir de l’aide, ou embaucher un professionnel. « C’est qui qui t’as maquillé ? Ne me dis pas que tu as demandé à Liwliwa de te le faire ! La pauvre… » . Liwliwa, la bonne asiatique qui s’occupait du loft de Buckley Junior quelques fois par semaine. Elle était douée pour ce qu’elle faisait, et était la raison pour laquelle cet endroit ne ressemblait pas tout le temps à une porcherie, mais, est-ce qu’on pouvait en dire autant pour ses talents de make-up artist ?. Uhum. Passons. La nouvelle maman ne cachait pas son air surpris, comme une gamine à qui on offrait un cadeau de Noël avant l’heure. C’était une surprise et c’est le moindre qu’on puisse dire. Détaillant le british de la tête aux pieds, la brunette s’arrêta néanmoins au niveau de son décolleté. « C’est du rembourré ? Je peux toucher ? » , en tout bien tout honneur avec l’air le plus innocent du monde. Bah quoi, ce n’est pas tous les jours qu’elle pouvait voir Nolan en femme, avec les soutifs légèrement plus rembourré que d’habitude –non pas qu’il en porte en temps normal, hein.
Tout allait tellement bien jusqu’à ce qu’il commence à se plaindre de son collant. Là, les choses étaient devenues tout simplement meilleures. Eclatant de rire devant tant de grâce, la belle ne pouvait s’empêcher de faire la remarque que toute femme ferait. « Au moins maintenant tu réalises le calvaire par lequel une femme peut passer pour plaire. Imagine-toi porter ce truc avec 40° de chaleur à l’extérieur… » , avant de se remettre à ricaner. Il ne pouvait pas lui en vouloir car même lui pourrait trouver la situation amusante. Peut-être pas tout de suite, parce que c’était lui qui portait les collant, mais plus tard. « Nihihihihi ! Striptease, maintenaaaaaant ! » . S’exprima l’indienne en tapant des mains à l’instant où elle compris le sens cachés de ces mots, même si ce n’était pas si caché que ça, après tout il ne fallait pas avoir un niveau intellectuel élevé pour le comprendre. « Oh oui, tu peux commencer, la petite est à la nursery, effectivement. Ils viennent de l’y emmener du coup tu as bon bout de temps devant toi, autant te mettre au boulot ! » . Dit-elle en s’installant le plus confortablement possible sur son lit. « Attends, je prends un truc à grignoter avant ! » . Et pour cela la brunette n’avait pas à faire un grand effort, elle était pour le moment bien équipé et avait des petits snacks un peu partout dans la chambre. Vu la qualité médiocre de la nature, la jeune femme avait décidé d’avoir un plan B au cas où… Juste au cas où. « Popcorn ou chips ? Choisi bien, comme je n’ai pas d’argent sur moi, ça finira dans ton string à la place. ».
Dernière édition par Neela Meyers le Mer 24 Sep 2014 - 21:42, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: You made me feel I've nothing to hide... Jeu 4 Sep 2014 - 16:31 | |
| Neela avait toujours représenté quelque chose de spécial à mes yeux. Elle était celle auprès de qui je savais que je ne pouvais avoir honte de rien, qui me comprenait mieux que je me comprenais moi-même, et qui arrivait même à me suivre quand tout semblait perdu... En fait, Neela était pour moi ce que Dieu était au Christianisme. Ma déesse indienne perso, m'voyez. C'est ce qui faisait que ce moment, dans notre quotidien, n'était pas si étonnant. Neela m'avait déjà vu dans toutes sortes de situations étranges et celle-ci, même si elle atteignait, certes, des sommets, ne seraient sûrement pas la dernière. Je n'étais toutefois pas mécontent d'avoir réussi à la surprendre. C'est qu'à force, ça devenait difficile, tant elle en avait vu de toutes les couleurs avec moi. « Non… Tu… Nooooooooon. Putain. Wow ! Tes fesses sont plus sexy que les miennes en robe. » En réponse, je fis mine de shaker mon booty, la bouche en coeur. Ouais, j'étais grave booooonne, quoi, comme dit précédemment. « Où est passé ta barbe ? Tu l’as rasé ? Ou c’est juste un max de fond de teint ? » « Et oui, crois le ou pas, je sais utiliser un rasoir. En fait c'est pas si compliqué. » rétorquai-je avec emphase, l'air très fier. C'est que Neela m'avait connu dans ma période un peu "grunge" (ou aussi dite "j'ai la flemme de tout, et surtout d'avoir l'air présentable"), avec une barbe tellement drue que même se frayer un chemin dans la jungle amazonienne aurait semblé plus facile, alors, bon, elle avait de quoi s'extasier sur mes joues toutes propres et lisses, comme le cul d'un bébé. « C’est qui qui t’as maquillé ? Ne me dis pas que tu as demandé à Liwliwa de te le faire ! La pauvre… » J'eus une grimace douloureuse à cette remarque, quoi que pertinente, avant de répondre d'un ton plus bas, sans trop savoir pourquoi. « Ne mentionne jamais le nom de cette démone asiatique. Depuis qu'elle m'a menacé de tremper ma brosse à dent dans les toilettes si je ne relevai pas la lunette, elle me fait peur, et j'évite de me trouver en sa présence. » Je regardai à droite et à gauche, comme si j'allais la voir soudain se matérialiser dans la pièce, avant de me reconcentrer sur le réel point important de la question. « Et tu dois ce chef d'oeuvre à une amie à moi. Elle a pris son pied, crois moi. Je suis mieux qu'une Barbie tête à coiffer... Si on omet le fait que je communique, et que je peux donc me plaindre.Cela dit j'ai plutôt été ravi du résultat. On dirait tellement pas moi, c'est dingue ! » Car, oui, au risque de vous surprendre, je passais rarement des après-midi pomponné et habillé en fille. Juste pour info. Je me délectais de l'air ébahi de Neela qui ne cessait de me reluquer depuis mon entrée, disons, fracassante, un petit sourire tranquille au coin des lèvres, le regard emprunt de malice. Je ne cachais pas combien je savourais d'avoir obtenu ce résultat. Quelque part, elle s'y attendait, mais sûrement pas ici, et maintenant... Ni que je jouerais le jeu à ce point. J'étais, oui, un mec sans peur et globalement, sans pudeur, mais elle ne devait pas se douter que je ferais honneur à ma promesse à ce point là. C'est sûrement pourquoi elle s'étonnait de chaque détail, un peu plus surprise à chaque nouvelle découverte. « C’est du rembourré ? Je peux toucher ? » s'enquit-elle, les yeux plongés dans mon décolleté, et j'eus un sourire franchement amusé devant l'ironie de la situation. Normalement, c'était MOI qui fixait avec des yeux de merlan frit le sien, de décoletté, pas l'inverse. « Vas-y, fais toi un kiff'. » répliquai-je en ouvrant les bras, lui offrant ma fausse poitrine sans vergogne avant d'ajouter sournoisement : « Un sein pour un sein ? » Oui, bon, je pouvais bien essayer, même si je connaissais déjà la réponse... C'était tout à mon honneur. Ou pas. Rapidement, la conversation dériva sur des questions plus philosophiques. Du style "comment les filles font-elles pour porter des collants". Visiblement, Neela elle-même se la posait, puisqu'elle me signifia la difficulté que c'était, surtout avec la chaleur. Une chance pour moi que la température, aujourd'hui, était clémente... Puis, ce fut au tour du strip-tease de venir sur le tapis. L'air taquin, je la fixais, sourcils relevés dans une expression aguicheuse. Pas de gamine à l'horizon. Du temps devant nous. Pas de visite incongrue d'infirmières d'une minute à l'autre. Bien. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Mais avant, l'ogresse réclamait de la nourriture. « Popcorn ou chips ? Choisi bien, comme je n’ai pas d’argent sur moi, ça finira dans ton string à la place. » Je levai les yeux au ciel. « Comme si rassasier ton appétit sexuel n'était pas suffisant, il t'en faut toujours plus à toi... » Marmonnai-je d'un air faussement vexé avant de compléter : « Mais à choisir, je prends le pop corn. Les chips, ça va gratter. » Je fronçai le nez à cette affirmation avant de reporter mon attention sur le portable que je tenais toujours en main, et de chercher la musique choisie dans la mémoire. Une fois celle-ci trouvée, je me levai, me raclai la gorge (complètement inutilement), remontai mes seins dont le rembourrage tenait difficilement en place pour finalement nonchalamment poser mon pied sur le lit, faisant remonter la robe dans la manoeuvre. Avec un regard de braise, je lui susurrai ensuite : « Prête à vivre l'expérience de ta vie ? Ouvre grand les yeux et regarde bien car ce genre de choses n'arrivent qu'une seule fois. » Car, non, je ne le referais pas tous les quatre matins, sachez le. Puis, sur ces entrefaites, j'appuyais sur play avant de lâcher le téléphone sur le bord du lit, qui commença à entonner les premières notes de... |
| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
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| Sujet: Re: You made me feel I've nothing to hide... Mer 24 Sep 2014 - 21:43 | |
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like a viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirgiiiiiiiiiiin ....
cadeau
Vrai de vrai, si Neela le croise un jour dans la rue, déguisé comme ça, elle aurait terriblement du mal à reconnaître Nolan. Bon, le petit cul de Noladona est tout de même mémorable, mais, vous voyez le tableau. « Hmmm. Si tu sais en utiliser un ça voudrait dire que ta barbe de trois jours habituelle et le fruit d’amour de ta paresse et toi ? » . Nolan, ce p’tit flemmard. Bon, on peut lui accorder un point de mérite pour le fait qu’il n’a pas choisi la paresse cette fois-ci et que ce magnifcent british sob n’a pas fait les choses à moitié, et à moins que Nolan ait une carrière secrète en tant que danseur travesti au bar Bisous LoLo, le brun a surement fait appel à un peu d’aide. « Démone asiatique ? Hello, racist much ? » . Cela dit, si elle lui faisait peur à ce point, il n’avait qu’à se trouver une nouvelle boniche. « Oh aller, je suis sûre qu’elle n’est pas si effrayante que ça, puis tu dois avouer que si tu étais un poil plus organisé, elle n’aurait pas à utiliser de méthodes disciplinaire aussi extrêmes. » , quoique demander à un parfait célibataire d’être organisé était comme demander à un ouragan de passer sans causer de dégâts. Impossible. Et c’est encore plus impossible quand il s’agissait d’un célibataire comme Nolan. Neela l’adorait, vraiment, mais il leur arrivait de se prendre le bec pour une raison ou pour une autre, à cause de leurs différences de points de vues et à cause du fait qu’ils avaient deux visions des choses très opposées la plupart du temps. « True. Ce n’est tellement pas toi. Par contre, si tu souhaites continuer à avoir une vie sexuelle, je ne trainerais pas dans les bars comme ça si j’étais toi. On risque de te prendre pour un travesti. » . Nolan avait du culot, c’était peut-être la chose que Neela aimait le plus chez lui. Il n’avait aucune limite ce qui le rendait de loin plus intéressant que la moitié des hommes de cette terre.
La brunette état presque sûre qu’elle était sur le point de regretter sa remarque sur le décolleté de Nolan, comme quoi rien n’était toujours entièrement gratuit avec Buckely Jr. , « Hé ! Ces bébés sont beaux à voir mais ils font un mal de chien au touché. Youhou, vive la maternité. » . True story. Neela était actuellement dans sa phase que-personne-me-touche-ou-je-mords. Cela devrait lui prendre quelques jours, le temps de s’habituer à son nouveau statut de mère célibataire et enfin décider qu’elle devrait reprendre sa vie sentimentale en main. « Peut-être après si je suis de bonne humeur. » . Traduction : probablement jamais, sauf si on se lance un autre défi tout con et que je perds.
« Honey, si je voulais rassasier mon appétit sexuel ce n’est pas un striptease habillé en femme qui le ferait. En fait, ce n’est pas un striptease tout court qui le ferait. » . Damn right, elle aurait plutôt préféré passer directement au choses sérieuses, et préférablement pas avec un partenaire habillé en travesti. No offense. « Va pour le popcorn alors ! » . Ajouta la jeune femme en attrapant un sachet de popcorn qu’elle n’avait pas encore commencé. Pacey lui en a ramené ce matin. Elle kiff ça. « Tu ne porterais pas un de ces sous-vêtements comestibles ? J’adorerai voir un homme en porter. Ou un string éléphant ! C’est excitant ! » . Horny aleeeeert ! Ahum… C’était peut-être un peu trop ?. « Ne fait pas attention à ce que je viens de dire, c’est un mélange entre les hormones et le manque qui parle… » . En même temps ce n’était pas une fausse excuse. C’est fou comment une période à sec avec des hormones qui sautent partout serait capable de faire. « LIKE A VIRGIIIIIIIIIIIIN, TOUCHED FOR THE VERY FIRST TIME ! WOOHOO ! A POILS ! A POILS … » . Quiconque oserait ouvrir la porte de cette chambre et surprendre cette scène hors du commun pourrait se faire bien des idées. Est-ce que les patients de cet hôpital ont la liberté de faire appel à des stripteaseurs pour que leur dimanche soit moins plombant que d’habitude ? Non, non. Ce ne sont que deux potes en train de déconner car l’un des deux a accepté un défi aussi stupide.
Dernière édition par Neela Meyers le Ven 28 Nov 2014 - 19:33, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: You made me feel I've nothing to hide... Lun 6 Oct 2014 - 22:25 | |
| Avoir honte ne faisait pas partie de mes attributions. A ma naissance, j'avais été livré avec pas mal de choses en moins, pour tout vous dire, comme une pudeur, complètement absente. Cela se vérifiait dans mes actions de tous les jours, avec cette tendance que j'avais à toujours dire et faire ce qui me passait par le crâne. Vous connaissez ce dicton "Sometimes I say stupid things that I think, well sometimes I think the stupidest things" ? Non ? Normal, c'est les paroles d'une chanson de Franz Ferdinand, but, hey, who cares ? Chacun ses références. En tous les cas, cette phrase se confirmait avec moi. Pire, je la personnifiais à la perfection, et n'importe qui me connaissant un minimum vous l'aurez affirmer. Même ne me connaissant qu'à peine, en fait, puisque je faisais rarement de distinction, me comportant de la même manière - ou presque - avec les inconnus qu'avec mes plus proches amis. J'étais entier, quoi, et c'était tout à mon honneur, non ? Que celui qui pense le contraire parle maintenant ou... Non en fait qu'il se taise juste à jamais, car on s'en fout de son avis.
D'ailleurs, Neela était un peu comme moi sur ce point là. Elle ne prenait pas de pincettes avec moi, et c'était probablement ce qui faisait que je l'appréciais autant. Ma barbe de trois jours ne lui plaisait pas ? Elle me le disait. Elle me considérait comme un crétin fini d'avoir pris en grippe ma bonne asiatique que je préférais éviter que de virer parce qu'elle me foutait la frousse ? Idem. Elle me balançait même à la gueule que j'avais l'air d'un travesti sans détour, et c'était avec un sourire éclatant que j'accueillais ses remarques. « Depuis quand tu t'inquiètes de ma vie sexuelle ? Pour ta gouverne, elle va très bien. » fut la seule chose que je trouvais à redire, puisque, pour le reste, elle avait sûrement raison. Devais-je lui annoncer que, d'ailleurs, même sans être déguisé en femme je plaisais également à la gente masculine ? Peut être pas, cela dit. C'était une discussion que nous aurions un autre jour... Très lointain. Car, non, elle n'était pas obligée de tout savoir de moi, non plus. Eh, c'était pas comme si on était marié, non plus (même si ça aurait plu à Beau Papa Meyers, beuheuheu, hrm). Perdu un instant dans mes pensées à propos de ma vie sexuelle décousue, et d'un certain jean perdu-retrouvé-échangé, je faillis presque louper la plus belle phrase qu'elle m'ait jamais dite... Et m'en serait sûrement voulu à vie si tel avait été le cas. « Peut-être après si je suis de bonne humeur. » J'avais failli ne pas percuter qu'elle parlait de ses - incroyables, au demeurant - boobs que j'avais toujours rêvé de prendre en mains. « Vrai ? » ne pus-je m'empêcher de demander avec l'air d'un adolescent qui va peut être recevoir la Playstation 4 pour Noël, des étoiles plein les yeux, avant de rajouter, ne perdant pas le Nord - ni le Sud, l'Est et l'Ouest. Oui je connais mes points cardinaux, ça vous en bouche un coin, hein ? « T'inquiète, biquette, je vais te mettre de bonne humeur. » Et c'est avec un sourire jubilatoire que j'entrepris donc de démarrer la chanson choisie pour mon show... Ma foi, fort de circonstance, même si, non, je n'étais pas vierge, je tiens tout de même à le souligner.
Déjà, elle semblait dans le mood, s'enquérant de mes sous-vêtements qui, non, n'étaient ni un string Dumbo, ni comestible, même si, certes, j'en aurais été capable. « Ne fait pas attention à ce que je viens de dire, c’est un mélange entre les hormones et le manque qui parle… » s'excusa-t-elle sous mon regard faussement blasé. « On va faire comme si j'avais rien entendu, ouais. Mais ce sera dit et répété. » Ou l'art de se contredire. Sûrement la chose que je faisais le mieux au monde. A présent debout, les premiers notes de la musique retentissant dans la petite chambre, je me mordis la lèvre, haussant les sourcils alors qu'elle se mettait déjà à chanter. Avec l'air de celui qui maîtrise parfaitement la situation, je commençais à me dandiner en cadence, en de lents mouvements coordonnés, exécutant une chorégraphie digne des plus grands cabarets burlesques (oui j'avais répété dans mon miroir devant Moulin Rouge, so what ?). Je me penchais en avant pour faire glissant les collants le long de mes jambes parfaitement rasées avant de lui jeter ces derniers à la figure après les avoir fait tournoyer au dessus de ma tête, mimant les paroles avant de, carrément, me mettre à les chanter, m'attaquant à la fermeture de la robe, non sans un peu de mal. « 'Cause you make me feel... 'Cause you maaaake me feeeeeel, shiny and neeeeeeeew ouuuuuuuh ! » J'étais à fond, oui. La robe glissa le long de mon corps d'étalon parfait, laissant apparaître un ensemble de sous-vêtements roses fushia, dont un... string. Oui Messieurs-dames. UN STRING ROSE FUSHIA. Mais, avant de l'enlever (puisque c'était bien le propre d'un strip-tease), j'entrepris de décrocher le soutien-gorge. Cela se révéla toutefois bien plus dur qu'escompté malgré ma souplesse et je commençais à pester, en oubliant jusqu'à la musique. « Putain de... » laissais-je échapper, me contorsionnant pour faire sauter les agrafes. Et ce qui devait arriver arriva. Encore perché sur mes talons, je perdis l'équilibre et tombai en avant, droit sur le lit, me retrouvant étalé sur Neela - le tout avec un petit cri de pucelle qui, je l'espérais, passerait pour une note un peu haute de la chanson (ou pas). Dans la manoeuvre, j'avais perdu un talon, et l'autre finit à son tour par glisser au sol alors que je me remettais sur mes coudes l'espace d'un instant pour la laisser respirer. Les yeux dans les siens, tout du moins avec ce que la perruque qui avait glissé n'importe comment me permettait, je restai ainsi un moment, avant de me mettre à rire, d'abord nerveusement, pour finalement, finir complètement mort de rire, me laissant retomber à plat ventre sur elle. « Epic. Fail. » Ce sont les seuls mots qui réussirent à sortir de ma bouche, entre deux gloussements stupides, alors que la musique continuait en fond, sans moi, faisant à présent la "danse de l'étoile de mer", ou de la baleine échouée, à vous de juger. De toute façon, j'avais perdu le rythme, alors, je me serais probablement mis à danser du disco pour meubler. Elle ne perdait donc pas grand chose, en somme. « Ok, c'était pas très sexy, mais on dira pas que j'ai pas donné de ma personne, hein. » finis-je par prononcer tout en roulant sur le côté pour ne pas trop écraser la pauvre convalescente qu'elle était. Après quoi, je m'assis tout bonnement sur ses jambes, en tailleur.
Au bout d'un moment, je repris la parole, mes mots légèrement saccadé par mon souffle, plus rapide qu'à l'accoutumée au vu de l'exercice physique que je venais de produire - même s'il n'avait pas duré bien longtemps, je vous l'accorde : « Un jour, il faudra que tu me dises comment tu fais pour me supporter. Je suis insupportable, comme mec. Pire. Je suis complètement borderline. Tu te demandes jamais comment deux personnes aussi différentes que nous peuvent... et bien... s'entendre ? T'es genre, la nana la plus géniale que je connaisse. Et je suis, genre... Le mec le moins fréquentable de toute la ville. » Alors que j'énonçai ces saintes paroles, mon regard se voila légèrement. Je le pensais sincèrement. De toute façon, tout ce que je disais était toujours d'une franchise incroyable. Je fronçais légèrement les sourcils, avant de retirer la perruque qui ornait mon crâne. Soudain, j'étais devenu sérieux, rompant complètement l'énergie du moment précédent, rattrapé par une pensée qui ne demandait qu'à sortir... Et qui le fit, comme toujours. Comme à peu près chaque chose qui fleurissait dans ma caboche. « Tu t'es jamais demandé ce que serait ta vie si tu m'avais jamais rencontré ? » Ouais, c'était le moment philosophie, il fallait croire. Mais il n'y avait qu'avec Neela que je me sentais assez en confiance pour oser tout dire, pour creuser plus loin, jusqu'au plus profond de moi-même. Après un temps, j'ajoutais : « Moi, je me demande tout le temps ce que serait la vie des autres si je n'avais pas débarqué dedans. J'veux dire, tu sais... Si par exemple, Mischa n'était pas tombée sur moi. Peut être qu'elle serait mariée à un mec super, qui l'aurait comblée de bonheur et que ses frères et soeurs appelleraient "Papa" sans qu'il vrille total et décide de divorcer du jour au lendemain. Peut être qu'ils seraient heureux à l'heure qu'il est. » Mon expression était calme, sereine, mais à l'intérieur, ce n'était pas tout à fait la même histoire. C'était comme si, d'un coup, un barrage avait cédé à l'intérieur de moi. « Toi, tu seras une mère extraordinaire, c'est sûr. Je sais que tu doutes. Je le vois dans tes yeux. Mais pourtant, tu es sûrement la meilleure chose qui puisse arriver à beaucoup de monde, à commencer par la petite chose que tu viens de mettre au monde. Et à moi. Moi... Je pense sincèrement que les gens sont plus heureux sans moi. A commencer par mes parents. Si je n'étais pas né, ils n'auraient pas eu à supporter d'avoir un fils... Comme moi. Tu sais. Différent. Ils ne m'ont même pas recherché. Ça veut bien tout dire. Toi, ta fille, tu la chercherais au bout du monde, pas vrai ? » Mes grands yeux aux longs cils la fixaient, tel un enfant. Puis, l'instant d'après, je me mis de nouveau à rire. « Bon sang, je divague et j'ai plombé l'ambiance. C'est con, on se serait cru au Slutty Banana, presque. Madonna a vraiment des effets chelous sur moi, putain ! » Et je ris, encore, prenant tout juste conscience que la musique s'était arrêtée depuis longtemps. Ou pas, qu'en savais-je. L'espace d'un instant, je n'étais plus vraiment dans la pièce. L'espace d'un instant, je n'étais plus vraiment moi-même. Mais je pouvais le redevenir. Je devais le redevenir. J'attrapai donc mon téléphone pour mettre une nouvelle musique, et mis la première qui me venait, à savoir Joe Cocker, You can leave your hat on. « Allez, j'ai un strip-tease à finir ! » Fidèle à moi-même. De nouveau. Comme si rien ne s'était passé.
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| | | Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: Re: You made me feel I've nothing to hide... Dim 7 Déc 2014 - 16:19 | |
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like a viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirgiiiiiiiiiiin ....
« On va faire comme si j'avais rien entendu, ouais. Mais ce sera dit et répété. ». Neela venait de lui tendre une nouvelle carte que Nolan pouvait sortir quand bon lui semblait pour l’embêter et elle se doutait qu’il n’y avait rien qu’elle puisse faire pour l’empêcher. Mais la vérité était que la brunette s’en fichait. Il était l’une des rares personnes avec qui la bichette ne se posait pas la moindre limite, et ce n’est pas aujourd’hui qu’elle allait commencer à le faire. Clairement, cet avis était partagé même si Nolan évitait d’avoir certains comportements quand Neela était dans le coin. Par respect, ou tout simplement pour qu’elle ne lui fasse pas la morale, Nolan se présentait très rarement ivre mort devant elle, par exemple. C’était un fêtard de première qui ne se privait de rien du tout, et ce point faisait partie des premières choses que Neela a appris sur lui. Pourtant, une fois réunis, ni l’un ni l’autre n’avait envie de consommer de l’alcool pour faire une connerie. « Tu as un prix, Nolan Buckley. Je le trouverais, je le paierai, et tu ne répéteras plus ce que j’ai dit, jamais. » . Hmmm, était-il sensible au blackmail ? Dévoiler l’identité de Lola au monde entier était-il suffisant ? Affaire à suivre… Et maintenant, it’s showtime baby, awooouh houuuuuu.
Alors que le beau brun se déshabillait sous le regard amusé de l’indienne, cette dernière chantonnait et bougeait également au rythme de la chanson, question de l’encourager un peu. « Like a virgin, heeeeeey… Touched for the very first timeeeeeeee, houuuuuu. » . Un STRING !! . « Oh my… tu n’as pas osé ! » . S’exclama-t-elle, étonnée, avant d’éclater de rire. Un string rose fushia, rien que pour ça, Nolan méritait un boob grab offert. « Un souci technique, Lolita ? » . Devant l’acharnement de Nolan pour dégrafer son soutient gorge –attention, mots qui risquent de ne plus se retrouver dans la même phrase : Nolan, son, soutient-gorge- , Neela décida de faire ce que n’importe qui ferait dans une situation pareille : s’approcher dans le but de l’aider. Et ce qui devait arriver arriva… Avec cette pauvre Madona qui chantait encore en arrière-plan, Nolan s’était retrouvé sur Neela, avec le peu de tissu qui lui restait encore sur le corps, et la splendide perruque blonde que la jeune femme lui ajusta après quelques instants, question de le laisser lui aussi souffler un peu. Un petit centimètre de plus, et les deux auraient pu partager leur premier accidentel baiser… « Ça, c’est en l’honneur de toutes les stripteaseuses que tu as vu faire ça un jour… comme quoi, faire du multitâche sur des talons, pas toujours évident. » . Ce n’était pas très sexy, certainement, mais c’était la première fois depuis des mois que Neela avait autant rit.
« Qu’est-ce qui te fait dire que tu n’es pas fréquentable ? Tu viens avec ton lot de bagage et de mauvaises habitudes, Nolan, mais rien qui fasse de toi un sociopathe infréquentable. » . D’un côté sa vision des choses était entièrement justifié ; son style de vie était loin d’être irréprochable, drogué, à la limite de l’alcoolique, sans emploi pour la plupart du temps, mais, si Nolan s’accordait du temps de bien y réfléchir, il avait tout autant de qualités qu’il gardait bien enfouie en lui, tout simplement parce qu’il ne s’acceptait pas… il ne voyait que le mauvais en lui et à long terme, ça allait lui causer plus de mal que de bien, si ce n’était pas déjà le cas. « Je ne me pose jamais la question et je ne risque pas de le faire. » . Qu’est-ce que sa vie serait si elle n’avait pas fait la rencontre de Nolan, et surtout, si elle ne lui avait pas accordé le bénéfice du doute et lui avait permis de s’approcher ? Ennuyante. Probablement. « Il y a des mecs sur cette bien plus pire que toi, et qui ont pourtant fait partie de ma vie. Désolée de te l’apprendre comme ça mais, s’il y avait une compétition des personnes que j’aurais préféré ne jamais connaître, tu ne la gagneras pas. » . Bien au contraire, aussi ironique que ça puisse l’être, Nolan faisait partie des constantes majeures qu’avait Neela dans sa vie. Ils s’entendaient bien, peu importent les raisons, et c’était tout ce qui comptait. « Je ne sais pas pour les vies des autres, mais dans le cas de Mischa, si elle n’était pas tombée sur toi, elle n’aurait probablement jamais connu ce qu’amour et passion voulaient vraiment dire. Vous vous êtes rencontré au mauvais moment, et je sais ce que ça veut dire de tomber sur la bonne personne au mauvais moment. Cela ne fait pas de toi une erreur, au contraire, l’erreur aurait été de ne pas vous donner une chance. Tu as peur de l’engagement, et pourtant tu es allé jusque-là pour elle… Je ne sais pas de quelle planète tu viens mais, ici sur terre, n’importe qui donnerait tout pour avoir quelqu’un comme toi, peu importent les conséquences. » . Le jeune homme ne le réalisait pas mais, c’était une évidence. Si son existence avait si peu d’importance qu’il le disait, Mischa ne continuerait pas à l’aimer jusqu’à ce jour, Ailynn ne continuerait pas à l’apprécier, et le reste de la bande ne continuerait pas de le considérer comme un pote. Après, ses parents étaient un point noir dans sa vie et c’est probablement ce qui perturbe autant Nolan, mais, parfois les parents ne sont pas une valeur sûre. L’ambiance avait changé, et bien que Nolan tentait de reprendre comme-ci de rien n’était, la brunette ne pouvait pas laisser toutes ces choses passer comme ça. « Arrêtes. Stop. » , la jeune femme se leva du lit, attrapa l’appareil pour éteindre la musique avant de s’approcher de lui. « Si tes parents ont foiré, c’est leur problème, pas le tien. Tu n’as rien à te reprocher et ton existence est importante pour plus de gens que tu ne le penses, à commencer par moi. » . Elle s’arrêta pendant un court instant. « Les gens font ça parfois, tu sais. Foirer avec leurs enfants, partir sans plus se retourner, sans plus s’en préoccuper… » . Est-ce qu’on devait pour autant cesser d’exister ?
Et il fallait tout de même finir une discussion si intense sur une note beaucoup, beaucoup plus légère, c’est ainsi donc que la jeune indienne, saisissant une des mains de Nolan, la poser sur un de ses seins. « Tu te sens mieux ? » . Ouais. Boob grap gratuit. Si si.
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