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 Merci de me sortir de là ! | Feat Owen

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Snow T. Wames
Snow T. Wames
BAD COP


› MESSAGES : 504
› EMMENAGEMENT LE : 02/06/2013
› AGE : 49
› STATUT CIVIL : Divorcée 2 fois. Elle est la mère de Shawn à qui elle consacre tous son temps. N'est pas indifférente à un certain Cowboy.
› QUARTIER : Orange Avenue avec Shawn.
› PROFESSION/ETUDE : Professeur de Musique
› DOUBLE COMPTE : Adam & Emma & Teddy & Kyle & Andrew & Kira & Sophia & Judy
› CELEBRITE : Noomi Rapace
› COPYRIGHT : Bazzart
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MessageSujet: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyMar 4 Fév 2014 - 17:55

Owen & Snow
Je voudrais pouvoir t'oublier, mais seule la mort offre l'oubli, la vie n'a pas cette indulgence.


Snow s’était installée avec  Shawn sur Orange Avenue depuis quelques jours… Elle avait finalement quitté le domicile conjugal pour le bien être de son fils. Elle sentait que Shawn n’allait pas bien et elle était décidée à le faire passer avant tout.  Alors elle avait pris sa décision, sur laquelle elle ne reviendrait pas pour l’instant. Elle n’avait pas quitté définitivement Jack, elle ne lui avait pas une seule fois parlé de divorce sauf quand il avait évoqué lui-même l’idée. Elle espérait vraiment pouvoir retrouver son couple dans quelques temps une fois qu’elle serait sûre que Shawn va bien. Elle voulait se retrouver quelques temps avec Shawn, son fils en avait besoin et elle aussi. Elle n’aurait pas supporté plus longtemps la situation dans laquelle elle s’était retrouvée avec son fils. Il ne lui adressait plus la parole et elle n’acceptait pas le fait que Shawn veuille quitter la maison. Il lui avait laissé entendre que si elle ne quittait pas Jack il partirait, elle avait fait son choix. Au détriment de son mari, elle savait qu’elle mettait en danger son couple mais Shawn passerait toujours avant tout le monde. Snow avait donc profité que Jack ne soit pas là la journée pour aller chercher d’autre affaire et prendre les affaires de Shawn. Son fils avait quasiment pris toutes ses affaires, les meubles qu’il avait dans sa chambre, ses souvenirs… Snow elle s’était contenté de prendre des vêtements, elle allait racheter des meubles il n’était pas question de dépouiller la villa. Jack y vivait toujours… La seule chose qu’elle avait fait emmener c’était son piano, elle ne se voyait pas vivre dans un endroit où il n’y était pas. Encore quelques choses qui la rattachaient à Owen, c’était lui qui le lui avait offert il y a longtemps.  

Elle avait donc finalement fait une liste de tout ce qu’il lui fallait, un lit dans un premier temps, mais aussi un canapé, une table des chaises, une armoire… Elle était en vacances pour une semaine et celle-ci tombait très bien. Elle avait des milliers de choses à faire, allez acheter les meubles et ensuite s’occuper de les monter. Il n’était pas question qu’elle demande de l’aide à Jack, elle savait déjà qu’elle lui faisait du mal en quittant la villa. Elle ne pousserait pas le vice à lui demander de l’aider à s’installer. Snow avait donc passé  quasiment toute son après-midi dans un magasin de mobilier, elle trainait dans le rayon des lits alors qu’elle cherchait pour elle le lit idéal. Pas très cher mais confortable, elle commençait sérieusement à fatiguer. Elle tomba enfin sur un lit qui semblait réunir ses deux conditions, elle s’allongea dessus pour tester le côté confortable. Position latéral, sur le vendre puis sur le dos. C’était ce lit qu’il lui fallait, il était confortable tellement confortable qu’elle s’endormit. Snow avait pas mal de sommeil à rattraper, elle ne dormait pas beaucoup la nuit depuis sa dispute avec Shawn et maintenant que ça c’était arrangé avec son fils. C’était ses histoires avec Jack qui la tourmentait, et aussi le fait qu’Owen occupait une bonne partie de ses pensées. Elle s’était surpris deux trois fois depuis qu’elle était à Orange Avenue à regarder par la fenêtre pour voir les aller et venu qui se faisait chez son ex-mari. Elle était simplement perdue, c’était le bordel dans sa vie… Sans parler de la lettre anonyme qu’elle venait de recevoir, elle avait immédiatement compris où ce corbeau voulait en venir. Une affreuse décision, elle en avait pris une il y a 3 ans… Snow avait décidé de pas prendre au sérieux cette lettre, son secret était bien gardé elle en était persuadée. Personne n’était au courant hormis Neela, elle ne l’avait même jamais dit à Rory.

Snow se réveilla quelques heures plus tard, elle était quasiment dans le noir. Elle mit un moment à comprendre qu’elle s’était endormie et qu’elle était à présent enfermée dans le magasin. Il ne lui restait qu’à appeler quelqu’un pour venir la tirer de là elle n’allait pas passer la nuit ici quand même. Snow attrapa son téléphone, par chance elle captait. Parce qu’en général c’était toujours dans ce genre de situation qu’on se retrouvait sans réseau. Elle essaya de joindre Shawn, mais elle tomba finalement sur sa messagerie. Elle raccrocha et essaya Rory mais pareil celle-ci ne répondit pas. Elle chercha une autre personne et elle s’arrêta sur le numéro d’Owen. Elle hésita, rien ne l’obligeait à venir après tout. Et peut-être qu’elle devrait appeler Jack ? Et finalement elle succomba à son instinct et appuya sur la touche verte. Une sonnerie… Deux sonneries, trois sonneries puis messagerie : « Owen… c’est moi enfin c’est Snow… Est-ce que tu pourrais venir au centre commercial je suis coincé dans un magasin… Le magasin de meuble…  je t’expliquerais mais si tu pouvais venir ce serait vraiment bien.  A toute à l’heure en espérant que tu ais rapidement ce message. » Elle raccrocha et imaginait déjà la tête d’Owen quand il aurait ce message complètement bizarre. Il n’y avait vraiment qu’elle pour se retrouver coincé dans un magasin et pour appeler son ex-mari à la rescousse. Elle jouait avec le feu, elle le savait mais elle ne regrettait pourtant pas d’avoir appelé Owen.  Snow ne savait pas pour combien de temps elle allait être coincé ici, alors elle prit la direction de l’entrée du magasin. Elle passa devant les cuisines, elle s’arrêta devant une qui lui rappelait la cuisine qu’elle avait à San Francisco. Cuisine qu’elle n’utilisait pas beaucoup n’étant pas vraiment une bonne cuisinière. Pris d’une envie de retourner en enfance, elle commença à ouvrir les placards pour trouver des accessoires. Elle sortit une poêle, la table était déjà mise mais pour cinq alors elle retira deux assiettes. Elle avait sans doute un peu de temps devant elle avant qu’Owen arrive pour la faire sortir. Elle avait décidé de jouer en l’attendant, elle avait 37 ans mais toujours une âme d’enfant caché au fond d’elle. Et qui n’avait pas déjà rêvé de s’amuser dans un magasin comme celui-là. De se retrouver seule et de faire tout ce qu’on avait envie de faire. Elle joua un temps dans la cuisine puis elle retira ses chaussures et bondit de canapé en canapé. Si quelqu’un la voyait faire, elle serait sans aucun doute probablement emmener à l’asile sur le champ… Mais justement personne ne pouvait la voir et elle en profitait pour simplement décompresser. Elle changeait des choses d’endroits, éparpillait les peluches dans le magasin. Là sur le moment elle avait 10 ans…

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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyMer 5 Fév 2014 - 3:21


owen & snow III : merci de me sortir de là! 


Rien, absolument rien n’aurait pu préparer Owen Meister à une soirée aussi… aussi bizarre. Parce que oui, il n’y avait pas d’autre mot pour définir la tournure qu’avaient pris les évènements. Non. Il s’était levé tout innocemment, comme un homme qui pense que sa journée va se passer parfaitement bien. Après tout, les choses allaient en s’arrangeant, non? Certes, il y avait eu cette confrontation avec Jack Harris, juste devant la principale concernée, mais il avait pris soin d’écarter la chose de sa mémoire, ainsi que l’intense besoin de boire qu’elle avait bien pu lui donner. Il se rattachait à l’idée qu’il n’avait pas craqué. Que son fils, de plus en plus, semblait accepter sa présence à ses côtés - même s’il ne pouvait s’empêcher d’être inquiet de l’attitude de dernier ces derniers temps, et qu’il lui faudrait s’entretenir avec Snow à ce propos. Ok. Rien n’allait parfaitement, mais il essayait de faire en sorte de penser qu’il était sur la bonne voie. Et puis ce matin, il avait fait un immense pas en avant - il avait passé un coup de fil pour un entretien d’embauche dans un Bed & Breakfast du coin. Un premier contact pour redevenir un tant soit peu l’homme qu’il était, à une lointaine époque.
Rien d’aberrant, donc. Juste un homme qui se remet sur le droit chemin après des années d’enfer. Il savait que rien n’était gagné, qu’il se devait de retrouver son équilibre mais… pour la première fois depuis ce qui lui semblait un siècle, il avait l’espoir de bientôt pouvoir se tenir droit à nouveau. Sans mauvais coup du destin. Il lui fallait juste du temps. Du temps pour reprendre contact avec le métier de cuisinier. Du temps pour aider son fils, et lui redonner la présence paternelle qui avait pu lui manquer. Du temps aussi, surtout, pour croiser le regard de Snow sans ressentir cette atroce douleur quand il se rappelait qu’elle n’était que son ex-femme. Snow, qu’il prenait soin d’éviter depuis la dernière entrevue catastrophique. Snow.
Le soleil avait commencé à se coucher dans la plus parfaite des normalités. Tout allait toujours bien. Il était chez lui. Il faisait cette chose tout à fait inutile mais tout à fait relaxante aussi, héritée de son plus jeune âge - de la pâtisserie. Il n’avait jamais tout à fait excellé dans le sucré, mais c’était toujours plus facile de donner l’excédent de muffins à ses amis et voisins que de donner un boeuf bourguinon. Alors soit. Depuis le début de l’après-midi, une idée était venue le tarauder - appeler son meilleur ami du lycée et de l’école hôtelière, William, maintenant que tout allait bien. Lui donner un signe de vie. Mais quelques restes de honte subsistaient entre lui et cette envie. Il avait tout partagé avec cet homme - qui avait donc été témoin privilégié de sa descente aux enfers. Non. Il n’était pas prêt. Toujours pas prêt - après des années de silence. Mais contre toute attente, il entendit soudain son portable sonner dans la pièce voisine. Il fronça les sourcils. Ses mains étaient littéralement pleines de pâte et d’éclats de chocolats. Hum. Mauvais plan. Il allait tranquillement laisser l’appel se faire dans le vide, quand il fut pris d’un doute: et s’il s’agissait de Shawn? S’il avait des ennuis? Ou de Snow? Il avait trop longtemps manqué à son rôle de père - ni une, ni deux, il lava ses mains et se précipita dans le salon… trop tard.
Un appel manqué. De Snow. Et aux vues de leurs relations ces derniers temps, elle ne l’avait probablement pas appelé pour rien. Il allait rappeler quand sa messagerie s’en chargea. Inquiet déjà, il déposa le téléphone contre son oreille. Et c’est ici que commence l’absurde. « Owen… c’est moi enfin c’est Snow… Est-ce que tu pourrais venir au centre commercial je suis coincé dans un magasin… Le magasin de meuble…  je t’expliquerais mais si tu pouvais venir ce serait vraiment bien.  A toute à l’heure en espérant que tu aies rapidement ce message. ».
Coincé dans le… magasin de meubles?
Hum. D’accord.
Pour avoir écumé les lieux à son arrivée et avoir habillé lui-même cette maison, il était capable de dire que ce n’était pas le genre d’heures auxquelles un magasin de meubles est encore ouvert. Du tout. Donc elle pouvait bien être coincée. Aussi absurde que cela puisse être. Il n’avait pas le souvenir non plus d’un quelconque code qu’ils auraient établi quand ils jouaient enfants où « coincé dans un magasin de meuble » aurait bien pu signifier « on est en train de me tuer, viens tout de suite », mais dans le doute il préférait en avoir le coeur net. Il enfila son blouson, attrapa ses clefs. Il ne pouvait nier que son coeur s’était mis à battre plus fort quand il avait entendu la voix de la jeune femme. Il ne pouvait nier l’angoisse, non plus.  

Quand il arriva enfin au centre commercial, le magasin de meuble était bien entendu fermé. Il se planta devant les lourdes grilles abaissées, enfonça ses deux poings dans ses poches. Elle n’était pas là. Elle n’était pas en vue en tous cas - parce qu’il lui sembla entendre quelque chose remuer à l’intérieur, voire même entr’apercevoir du mouvement dans la pénombre. Il fronça les sourcils. « Snow? ». Elle ne s’était tout de même pas… « Snow? Est-ce que tu es vraiment coincée là-dedans? » Dans une autre situation, il aurait pu en rire. Il pensait que les gens ne se retrouvaient coincés dans les grands magasins que dans les comédies sentimentales et les séries télévisées… mais son ex-femme… Il secoua la tête, et retirez le « dans une autre situation », parce qu’il commença effectivement à rire. Sa vue avait commencé à s’adapter à la pénombre, et il voyait distinctement une silhouette s’agiter du côté du rayon des cuisines. Il se rapprocha autant qu’il pouvait, appuyant son bras contre les grilles. Il riait maintenant de bon coeur, ce qui ne lui était pas arrivé depuis très longtemps. Peut-être de la situation. Peut-être du bonheur, toujours intact, de la voir. En tous cas, cela ressemblait dangereusement à un fou rire d’où il parvint pourtant à tirer les mots: « Vas-y, explique-moi, je veux savoir comment tu as fait ça. Je t'en supplie. Je veux savoir.  »
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Snow T. Wames
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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyJeu 6 Fév 2014 - 11:16

Owen & Snow
Je voudrais pouvoir t'oublier, mais seule la mort offre l'oubli, la vie n'a pas cette indulgence.


Se retrouver enfermé dans un magasin, avouez que c’est complètement idiot comme situation. Il n’y avait qu’elle pour se retrouver prisonnière parce qu’elle s’était endormie dans un des lits du magasin. Et pour que la situation continu d’être bizarre c’est Owen qu’elle avait appelé pour la sortir de là. Elle n’expliquait pas ce choix, elle avait eu envie que ce soit lui qui vienne tout simplement. Même si leur dernière entrevue n’avait pas été un franc succès. Elle s’était retrouvé entre les deux hommes et probablement qu’ils en seraient venu aux mains si elle n’était pas intervenue. Le problème c’est qu’elle était incapable de totalement ignorer Owen, elle avait vécu trop de chose avec lui pour qu’aujourd’hui elle se contente de l’ignorer. Il restait Owen et elle n’oubliait pas le regard qu’elle avait vu la dernière fois. Est-ce qu’il était vraiment de nouveau son Owen ? Enfin celui qu’elle avait aimé (qu’elle aimait encore ?). La distance qu’elle avait pris par rapport à Jack lui faisait finalement a elle aussi du bien. Elle avait tout le loisir de réfléchir à ce qu’elle ressentait. Et aujourd’hui ce qu’il en ressortait c’est qu’elle était perdue. Elle aimait Jack ça c’était une certitude, mais Owen hantait la plupart de ses pensées. Surtout depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. Les paroles qu’elle lui avait dit en le quittant lui était revenu. Est-ce qu’il était réellement possible qu’elle aime encore Owen malgré les sentiments qu’elle pouvait avoir pour Jack ? Elle n’avait pas de réponse et elle allait profiter de ce « breack » pour remettre de l’ordre dans sa vie. Pour le moment elle voulait surtout s’occuper de son fils, ses problèmes viendraient se résoudre après qu’elle se soit occupée de Shawn. Il avait accepté de venir vivre avec elle dans la maison qu’elle avait trouvée sur Orange Avenue et c’était déjà une victoire pour elle. Il s’était même excusé du comportement qu’il avait eu, ils avaient fait un pas en avant vu l’état de leur relation il y a quelques jours en arrière. C’est d’ailleurs parce qu’elle avait choisie de déménager qu’elle se retrouvait en quelques sortes coincé ici maintenant.

Snow attendait donc la venue d’Owen pour la sortir de là, elle ne voulait pas rester coincée toute la nuit ici. Elle était retourné jouer dans la cuisine où elle avait fait semblant de cuisiner, elle avait ses chaussures à talon dans les mains et vagabondais pied nu dans le magasin. Elle entendit alors la voix d’Owen l’appeler. Puis il demanda si elle était vraiment coincée dans le magasin. Elle n’était pas en train de lui faire une blague, elle était vraiment coincée. Elle répondit tout en rejoignant la grille : « Oui oui je suis vraiment coincée ! » Elle traversa le magasin pour rejoindre Owen qui semblait trouver la situation particulièrement drôle. Elle ne pouvait pas lui en vouloir parce que très honnêtement si la situation était inversée elle aussi aurait ri. Mais c’était tout de même agaçant de le voir rire à ne plus pouvoir s’arrêter. Agaçant certes mais elle se rendit compte que ce rire lui avait manqué. Avant qu’il ne commence à boire, il ne se passait pas un jour sans que la maison ne soit remplie des rires de joies d’Owen, de Shawn et même de Snow. Elle arriva alors à sa hauteur et lui adressa une tape sur le bras à travers la grille. Elle lui dit : « C’est pas drôle ! » Owen réussi alors à parler pour lui demander de lui expliquer comment elle s’était retrouvée bloqué ici. Elle fit sa moue boudeuse qu’il lui connaissait bien, elle n’avait pas changé même après 5 ans elle avait toujours les mêmes mimiques. Elle ne boudait pas vraiment mais c’était juste sa façon de le faire arrêter de rire et de se fiche d’elle. « Oui bon arrête de rire et sors moi de là s’il te plait ! Tu auras tout le loisir de te payer ma tête après… » Elle ne lui donnerait aucune explication tant qu’elle serait coincé derrière cette grille. Il devait se débrouiller pour trouver une solution pour qu’elle puisse sortir et rentrer chez elle avant que Shawn ne s’inquiète. Et elle était sûre que quand elle lui raconterait cet évènement à son fils il ne manquerait pas lui aussi de se payer sa tête. Elle ajouta lors : « Sors moi de là et je t’expliquerais. » Snow n’avait vraiment aucune idée de comment Owen allait pouvoir se débrouiller pour la sortir de là. Mais pour le coup c’était à lui d’être le cerveau de l’opération. Elle avait toujours ses chaussures à la main et croisait les bras sur sa poitrine attendant une super bonne idée d’Owen. Et même si leur dernière entrevue ne s’était pas terminée de la meilleure façon qui soit. Elle était contente de le voir, et son attitude était naturelle. Elle regardait Owen rire et elle voyait encore une fois cet Owen même dont elle était tombée amoureuse il y a longtemps. Cet Owen même qu’elle aimait sans doute encore, le Owen qui aurait dû être l’homme de sa vie. Celui qu’elle n’aurait jamais quitté. Celui qu’une partie d’elle avait envie de serrer dans ses bras et de ne plus le lâcher. Ce soir elle jouait avec le feu et pourtant là qu’Owen était devant elle en train de rire elle ne pouvait pas regretter de l’avoir appelé lui. Si Jack apprenait ça il aurait toute les raisons de lui en vouloir, même si l’idée de le tromper ne lui avait même pas traversé l’esprit. Seulement elle devait bien se rendre à l’évidence que les dernières paroles qu’elle avait adressé à son ex-mari il y a 5 ans étaient probablement vrai. Une partie d’elle aimerait toujours ce Owen, celui qui était à la fois son amant et son meilleur ami. Et elle avait refait sa vie avec Jack en se raccrochant à l’idée qu’elle avait définitivement perdu ce Owen. Mais aujourd’hui elle le retrouvait là devant elle et ça ravivait en elle de vieux sentiments qu’elle avait enfouie…
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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyLun 17 Fév 2014 - 22:06


owen & snow III : merci de me sortir de là! 


Des expressions « nager en plein délire » et « être probablement en train de rêver », Owen ne savait pas vraiment quelle était la plus adaptée à la situation. Dans tous les cas, l’absurdité de la scène qui se déroulait devant ses yeux (et où il était aussi maintenant depuis quelques minutes l’un des acteurs principaux) avait un effet certain sur lui, qu’il s’agisse d’un délire ou d’un rêve: il était proprement mort de rire, appuyé sur les lourdes grilles qui s’étaient refermées sur son ex-femme. Délire ou rêve. Le second s’appuyait nécessairement sur le premier. Et il était en droit de parler d’une chose trop belle pour être vraie - non seulement pour l’hilarité, mais aussi pour le fait qu’entre toutes, toutes ces personnes à qui Snow aurait pu demander de l’aide, entre son nouveau mari, leur fils, ses amis, tous, elle avait fait appel à lui. Certainement pour de bonnes raisons. Mais il aimait à penser qu’il avait encore un rôle à jouer dans cette vie là. Même s’il ne s’agissait que de venir vous filer un coup de main pour sortir d’un magasin de meubles fermé.
Et il comptait bien en profiter - non, pas d’une façon cruelle, il n’allait quand même pas pousser le vice jusqu’à la laisser seule et abandonnée enfermée ici, ou lui faire du chantage, fallait pas déconner non plus. Mais une chose était certaine: elle avait beau le bombarder de moues boudeuses et proclamer haut et fort que « C’est pas drôle! » et autres « Oui bon arrête de rire », il l’ignora et se laissa rire de tout son soûl, même quand il testait de la main la résistance du rideau de fer. Bon. Ce qui n’allait probablement pas faire plaisir du tout à Snow, c’était que ce machin semblait sacrément résistant et qu’il n’y avait probablement aucun moyen de le forcer sans alerter le voisinage ou rameuter la police. Surtout qu’ils étaient encore à une heure où les gens vivaient et regardaient par leur fenêtre. Une fois encore, il enroula son poing autour d’une des barres du rideau et le secoua fermement. En pure perte. Alors que son rire finissait enfin par se tarir, il secoua la tête et regarda son ex-femme avec un air contrit: « Je me déplace pas tous les jours avec mon pied de biche tu sais, et de toutes façons j’ai pas grande envie de passer la nuit en prison pour avoir forcé une boutique. Toi non plus je pense. Tu vas devoir m’expliquer avant que je te sorte de là, parce que je vais appeler les gérants du magasin pour qu’ils viennent te désincarcérer eux-mêmes. » Et en théorie, ils ne vivaient pas dans le centre commercial, merci pour eux. Mais Owen ne savait pas réellement s’il devait se réjouir. Ils étaient coincés ensemble pour un certain temps, il n’allait sûrement pas l’abandonner seule dans l’attente du patron. Donc… ils étaient forcés d’avoir une conversation. Surtout après les évènements de la dernière fois, cette espèce de combat de coqs étrange qui s’était déroulé au collège de Huntington Beach. C’était assez pour stopper définitivement son rire. Assez pour l’inquiéter. Il détourna la tête, soudain légèrement renfermé, et après avoir adressé un léger sourire à Snow il extirpa à nouveau son téléphone de sa poche. Tandis qu’il recherchait le numéro du propriétaire, merci les nouvelles technologies, il trouva néanmoins une nouvelle fois le courage de regarder son ex-femme. « Tout va bien là-dedans? Désolé, je fais un piètre sauveur. » Piètre dans beaucoup de choses - ces dernières années le lui avaient bien prouvé. Après un long soupir, il composa les chiffres qu’il avait fini par dénicher et, tournant nerveusement le dos à la jeune femme, déposa le combiné contre son oreille.

« Bonsoir. Je suis Owen Meister. » Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était là, juste là, et qu’elle l’avait appelé lui entre tous ses proches. Où était Jack? Il s’était bien interposé la dernière fois alors que personne n’avait réellement besoin de lui - et maintenant, pourquoi n’avait-elle pas cherché à le joindre lui? « Oui, je suis devant votre magasin, au centre commercial. Mon ex-femme est restée enfermée. Si vous pouviez lui sauver la vie… » Heureusement, encore, ce n’était pas le milieu de la nuit, Snow n’était pas vraiment le genre de femme que l’on pouvait qualifier de suspecte, la grille était intacte, et personne de sain ne cambriolait un magasin de meubles, alors en théorie ils ne devraient pas passer pour des voleurs. « Je comprends oui. Tout à fait, pas de problème Je reste sur place également. Merci encore. Faites aussi vite que vous pouvez, et à tout à l’heure. » Il se tourna vers Snow en lui souriant légèrement, lui désigna le téléphone d’un signe de la tête. « C’est bon. Il va faire aussi vite que possible. Mais je te préviens, il n’habite pas en centre ville, il y en a pour un petit moment. » Un silence. Il avait dit le contraire au téléphone, mais il aurait pu partir. Eviter cette femme qui n’était plus et ne serait plus jamais la sienne. Eviter la femme pour qui il éprouvait cette puissance tendresse, cette honte de ce qu’il avait été aussi, celle avec qui il avait détruit son couple. Ca serait probablement mieux pour les deux. Eviter tout risque de redevenir ce qu’ils avaient été. Et pourtant, à nouveau, presque sans le vouloir, il dit: « Je t’abandonne pas ici, t’as pas de soucis à te faire. Même si entre nous, c’est une bonne ambiance pour tueur fou scène. » A la pensée qui lui revint soudain des premières raisons de son hilarité, pourtant, il ne put empêcher un large sourire de surgir à nouveau sur ses lèvres et il ajouta: « Mais puisqu’on a un peu de temps devant nous… Ca veut dire que je peux savoir comment et pourquoi tu t’es retrouvée enfermée ici! On va pas rester là à se regarder en chiens de faïence en attendant qu’on te tire de là. Vas-y. Fais-moi rêver. J’ai tout le temps du monde. »
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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyMar 25 Fév 2014 - 17:03

Owen & Snow
Je voudrais pouvoir t'oublier, mais seule la mort offre l'oubli, la vie n'a pas cette indulgence.


SSnow regardait Owen avec une mine boudeuse, elle avait croisé les bras sur sa poitrine et attendait qu’il arrête de rire. Elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir parce que si les rôles avaient été inversé elle aurait sans aucun doute rit jusqu’à ne plus en pouvoir. Il faut dire que la situation était plutôt comique, c’était le genre de chose qui n’arrivait pas à n’importe qui. En même temps les gens normaux ne s’endorment pas dans les magasins. Elle avait juste voulu essayé un lit et ça avait suffi pour que le sommeil la gagne. Le point positif c’est que son lit elle l’avait trouvé, le point négatif c’est qu’elle devrait revenir demain pour acheter les meubles qu’elle avait choisie. Owen semblait arrêter peu à peu de rire et Snow le regardait toujours avec la même mine boudeuse. Enfin faussement boudeuse en faite. Owen lui dit alors : « Je me déplace pas tous les jours avec mon pied de biche tu sais, et de toutes façons j’ai pas grande envie de passer la nuit en prison pour avoir forcé une boutique. Toi non plus je pense. Tu vas devoir m’expliquer avant que je te sorte de là, parce que je vais appeler les gérants du magasin pour qu’ils viennent te désincarcérer eux-mêmes. » Il marquait un point elle n’avait pas du tout envie de se retrouver au poste de police. C’était déjà bien assez gênant de se retrouver coincé dans le magasin. Et leur crédibilité en tant que parent en prendrait un sacré coup si Shawn apprenait que ses deux parents ont passés la nuit en garde à vue. Et elle se voyait mal expliquer ça à Jack parce qu’il faudrait qu’elle justifie qu’elle ait appelé Owen. Et la seule raison qui l’avait poussé à appeler Owen c’est qu’elle avait envie de le voir. Bien sûr elle se persuadait qu’elle n’avait pas appelé Jack pour ne pas enfoncer le couteau dans la plaie. Leur dernière conversation ne s’était pas très bien terminée. Bref elle avait appelé Owen et elle ne regrettait pas de l’avoir fait même si pour le moment il ne s’était pas montré très utile. Elle lui répondit : « Contente-toi de les appeler s’il te plait » Donner une explication à Owen ça voulait dire qu’il repartirait probablement dans un fou rire sans fin. Et elle avait vraiment envie de sortir le plus rapidement possible. Elle ne manqua pas de remarquer qu’Owen avait totalement cessé de rire, il paraissait même un peu renfermer pendant quelques secondes. Il posa alors son regard une nouvelle fois sur elle : « Tout va bien là-dedans? Désolé, je fais un piètre sauveur. » dit-il. Elle lui accorda un sourire rassurant, elle allait bien. Elle voulait simplement rapidement sortir d’ici c’est tout. Et puis il était venu ça faisait de lui un sauveur quand même. Elle lui répondit un petit sourire sur les lèvres : « Ca va tu sais ce n’est pas si mal de mon côté j’ai le choix en canapé. » Elle marqua une pause et ajouta : « Mais un sauveur quand même. » Sourire sincère sur les lèvres elle jouait avec le feu. Elle le savait, pour son couple elle le sentait il aurait mieux valu qu’elle évite Owen. Mais très honnêtement elle n’avait pas envie d’éviter Owen… Sa vie était compliquée en ce moment et elle continuait à la compliquer. Entre son « break » avec Jack, son emménagement avec Shawn, l’inquiétude que Shawn créait en elle, les sentiments pour Owen qui l’envahissait de nouveau et surtout les lettres anonymes qu’elle recevait… Quelqu’un était au courant de son secret, de ce qu’elle avait fait il y a trois ans sans rien dire à personne. Même Rory n’en avait jamais rien, personne ne savait. C’était une décision qu’elle avait prise seule, quelques choses qu’elle n’aurait jamais cru faire un jour. Et le pire était que même aujourd’hui en recevant ces lettres elle n’arrivait pas à regretter la décision qu’elle avait prise. Elle espérait vraiment que ce soit un canular, elle n’imaginait pas de toute façon que quelqu’un puisse être au courant. Le secret médical n’était pas fait pour les chiens…

Owen avait finalement appelé le gérant du magasin et revenait vers elle après avoir raccroché. Il lui dit alors : « C’est bon. Il va faire aussi vite que possible. Mais je te préviens, il n’habite pas en centre ville, il y en a pour un petit moment. » Elle sourit tout de même soulager. Quelqu’un allait quand même venir la sortir de là. Tant pis si c’était dans quelques heures elle n’était tout de même pas obliger de passer la nuit ici. « Ce n’est pas grave du moment que je sors d’ici… » Elle marqua un nouvelle pause et posa ses yeux sur Owen et ajouta presque dans un murmure : « Merci » C’était bête mais ça comptait pour elle qu’il soit là. Ça voulait dire qu’elle pouvait de nouveau compter sur lui. Même si normalement ça n’aurait dû avoir aucune importance, il était son ex-mari pas son mari. Owen reprit alors la parole : « Je t’abandonne pas ici, t’as pas de soucis à te faire. Même si entre nous, c’est une bonne ambiance pour tueur fou scène. » Et sans qu’elle ne puisse contrôler quoi que ce soit un large sourire s’installa sur les lèvres de Snow à la pensée qu’Owen allait rester là à attendre avec elle. Après tout il avait peut-être mieux à faire qu’attendre ici avec elle. A la pensé de l’imaginer passer une soirée avec une femme, son sourire disparu quelques secondes. Ça n’aurait rien dû lui faire et pourtant elle ne pouvait pas imaginer Owen avec une autre femme. C’était égoïste mais c’était plus fort qu’elle. Elle répondit alors : « J’espère que j’ai pas bousculé tes plans pour ce soir. » Une façon déplacé de savoir s’il avait quelques choses prévu ce soir. Elle se détesta intérieurement d’avoir dit ça mais très honnêtement ça avait été plus fort qu’elle. « Mais puisqu’on a un peu de temps devant nous… Ca veut dire que je peux savoir comment et pourquoi tu t’es retrouvée enfermée ici! On va pas rester là à se regarder en chiens de faïence en attendant qu’on te tire de là. Vas-y. Fais-moi rêver. J’ai tout le temps du monde. » Elle vit le large sourire sur les lèvres D’Owen et elle lui mit un coup sur l’épaule en passant son bras à travers la grille. Elle lui dit alors : « T’as fini de te moquer de moi ! » Elle s’attendait tout de même à ce qu’il rit de plus bel une fois qu’il saurait le pourquoi du comment elle était enfermée ici. Elle se lança : « Je me suis endormie… Je voulais tester un lit voir s’il était confortable et je me suis endormie… Va si lâche toi tu peux rire. » Elle leva les yeux aux ciels puis reposa son regard sur son ex-mari et elle ajouta : « J’emménage avec Shawn » Elle s’était sentie obligé de préciser, elle se sentait mal à l’aise à l’idée qu’Owen puisse croire qu’elle venait acheter un lit pour elle et Jack. Elle s’enterrait un peu plus à chaque fois qu’elle disait quelques choses. Elle jouait avec le feu et elle allait probablement se brûler les ailes à un moment…

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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyMar 8 Avr 2014 - 15:00


owen & snow III : merci de me sortir de là! 


Tout un premier temps de leur mariage avait été rempli de rires. Il s’en souvenait comme si c’était hier. Leur premier appartement, un lit un peu trop petit, une cuisine qu’il mettait sens dessus dessous, une télévision de poche, et puis des rires, tellement de rires. Ils auraient pu et auraient probablement dû s’entretuer, dans les conditions de l’époque – mais ils ne l’avaient jamais fait parce qu’ils avaient cette capacité merveilleuse à s’amuser de tout, à ne jamais se prendre au sérieux, à ne jamais se vexer, non plus. Ils s’aimaient. C’était aussi simple que cela. Ils s’aimaient à la folie, alors rien d’autre n’avait d’importance. Et puis il y avait eu le silence. Et la colère. Il était le seul fautif – il le savait. Alors il éprouvait une sorte d’émerveillement, celui d’un homme qui assiste à un spectacle dont il sait qu’il n’aurait jamais dû l’entrevoir, Le sourire de Snow. La fausse – il n’était pas dupe – mine boudeuse de Snow. Toutes les infimes variations de ce visage tellement ô tellement expressif quand elle se laissait aller à être naturelle et sublime. Elle lui offrait cet instant, et en même temps lui offrait enfin le droit d’être au moins un tout petit peu son sauveur.
Il aurait pu se laisser aller à cette ambiance, repartir dans ces grands fou-rires dont il avait le secret, exercice auquel il s’était d’ailleurs livré un petit peu plus tôt, quand elle lui expliqua enfin comment elle avait bien pu se retrouver coincée ici. Endormie dans un lit. Elle s’était endormie dans un lit, juste comme ça, dans un grand magasin – mais s’il eut effectivement un sourire et glissa d’un ton presque narquois « C’est un peu comme un petit qui resterait enfermé parce qu’il était trop occupé à jouer dans la piscine à boules, ça, tu en es consciente ? » dans le seul et unique but de la taquiner, il n’alla pas vraiment plus loin. Une part de lui ne pouvait s’empêcher de se faire du souci, de se dire qu’elle n’avait atteint cette extrémité que parce qu’elle était réellement, réellement épuisée – la partie responsable qu’il avait probablement foutu au placard quand il avait ruiné leur mariage, il fallait croire. Et ce grain d’inquiétude, il alla croissant lorsque la jeune femme ajouta qu’elle s’installait avec Shawn. Uniquement avec Shawn. « Il s’est passé quelque chose avec Jack ? » demanda-t-il, peut-être avec un peu trop d’empressement. Quoi ? Ce n’était un mystère pour personne, cette espèce de haine farouche qu’il vouait à l’autre homme, celui qui avait pris sa place, éloigné sa famille. C’était d’autant moins un mystère que ce sentiment était réciproque, leur dernière entrevue l’avait bien prouvé. Mais il n’empêchait que ce type, ce Jack Harris, offrait un foyer et une stabilité à son ex-femme et à son fils – qu’il rétablissait un équilibre, même non idéal, même si Shawn ne s’était jamais fait à cet homme qui avait pris la place de son père auprès de sa mère. Et Owen avait beau être amer, il souhaitait sincèrement le meilleur pour les deux personnes qu’il aimait le plus au monde. Il le souhaitait honnêtement. Et s’il y avait eu séparation et changement de foyer, même temporaire, il y avait eu tension pouvant menacer leur bonheur. De ce qu’il avait pu comprendre, Shawn n’avait pas besoin de plus d’instabilité en ce moment. Cette dernière pensée le conduisit presque aussitôt à une nouvelle question : « Est-ce que vous allez bien, Shawn et toi ? »
Des années replié sur lui-même, et voilà que tout à coup il était prêt à tout écouter, tout entendre. Il avait le temps, après tout, il n’allait pas abandonner Snow dans l’attente de sa désincarcération, il n’était pas un monstre – et chaque seconde passée à ses côtés était bonne à prendre. Il s’installa au mieux, au sol, près de la grille fermement close. Il souriait légèrement, malgré son inquiétude pour ceux qui restaient envers et contre tout sa famille – un reste de son hilarité précédente, une façon de souligner que la situation était vraiment, vraiment cocasse. « Tu as trouvé ce que tu voulais, au moins ? » Un temps – il ajouta, comme pour éviter toute ambigüité et toute référence au fait d’être avec Jack ou, en l’occurrence, de quitter Jack : « La literie de tes rêves, je veux dire. Que ça ait au moins valu le coup de rester enfermée dans un magasin… » Et tout à coup, une chose le heurta. Elle avait certes déménagé, mais elle ne s’était pas installée chez Lorelaï, dans un meublé, chez n’importe quel ami – elle achetait des meubles. Il y avait là quelque chose de sérieux. De durable. Mais il ne pouvait pas, directement, demander si Snow et Jack avaient rompu. Il était probablement la personne avec le moins de légitimité pour cela en cet univers – il en avait cruellement conscience, et ce malgré la brûlante curiosité qui le dévorait. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle lui expliquerait de lui-même. Si elle le voulait. Si cela lui venait à l’esprit. Et si elle pouvait se permettre de dire de telles choses à l’homme avec qui elle avait été longtemps mariée, de qui elle avait eu son seul enfant. Lui, il se limitait de son propre chef aux questions de la plus grande banalité. Parce qu’il était l’ex. Celui qui ne faisait plus partie de sa vie, et avec qui elle aurait dû en théorie proscrire toute forme de familiarité. Des questions stupides, mais qui avaient leur importance tout de même. « Où est-ce que vous vous êtes installés ? » Et puis, tout à coup, il se rendit compte qu’il n’avait eu de cesse de la bombarder d’interrogations. Presque pudiquement, il se refreina et baissa les yeux.
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Snow T. Wames
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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyJeu 10 Avr 2014 - 17:36

Owen & Snow
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Owen semblait être redevenu son Owen, celui dont elle était tombée amoureuse il y a des années. Celui avec qui elle avait eu un fils, celui avec qui elle s’était vue resté le reste de ses jours. Le Owen alcoolique semblait avoir totalement disparu, elle en était heureuse mais ça la terrifiait. Parce qu’elle n’avait jamais totalement oublié Owen, parce qu’elle savait qu’une partie d’elle aimerait toujours cet homme. Celui qui avait été tout pour elle pendant des années, d’abords son voisin, puis son meilleur ami, puis son petit ami, puis son mari puis le père de son fils. Il était aussi celui qui lui avait brisé le cœur, qui l’avait d’une certaine façon poussé à le quitter. Elle n’avait pas pu en supporter d’avantage, le voir se démolir c’était insoutenable pour elle. Entendre rire Owen c’était comme une renaissance pour elle, il avait cette faculté de faire ressortir en elle ce côté enfantin qu’elle n’avait pas avec Jack. Elle se revoyait encore avoir des fous rires interminables avec Owen, quelques choses qu’elle n’avait jamais vraiment connues avec Jack. Sa relation avec Jack était différente, Owen et Jack étaient différents… Il était même difficile de croire qu’elle avait aimé quelqu’un comme Owen avant Jack. Qu’elle aime quelqu’un comme Owen… Un sourire sur les lèvres et avec son petit air narquois qu’elle lui connaissait bien Owen lui dit : « C’est un peu comme un petit qui resterait enfermé parce qu’il était trop occupé à jouer dans la piscine à boules, ça, tu en es consciente ? » Snow eu alors une réaction très mature, elle lui tira la langue et ajouta : « Nia Nia Nia » Elle laissa ensuite échappé un léger rire, autant dire que ça lui faisait du bien de rire un peu. Elle n’en avait pas beaucoup l’occasion c’est dernier temps. C’était l’effet Owen, comme avant aussi mal pouvait elle aller il arrivait toujours à la faire rire.

Snow avait avoué à son ex-mari qu’elle s’installait avec Shawn, décision qui dans sa tête n’était pas définitive mais qui en avait pourtant l’air. Elle achetait des meubles, elle avait loué une maison ça sonnait presque comme la fin de sa relation avec Jack. Mais très honnêtement elle ne savait pas vraiment où elle en était avec son mari c’était devenu soudain compliqué. Elle préservait Shawn et c’était tout ce qui comptait pour elle. Son but c’était que son fils aille mieux, qu’il arrive enfin à se confier à elle. « Il s’est passé quelque chose avec Jack ? » lui demanda Owen. Elle posa son regard sur lui, elle ne savait pas vraiment comment expliquer sa décision. Bien que son choix fût simple, elle avait privilégié sa relation avec son fils plutôt que son couple avec Jack. Elle laissa échapper un soupir et répondit : « Avec Shawn plutôt… » C’était vague comme réponse, elle ne pouvait pas simplement se contenter de dire ça. Et puis Owen était après tout la meilleure personne à qui elle pouvait parler de ses doutes sur leur fils. Elle enchaîna : « On s’est disputé il y a un mois avec Shawn… Il m’a dit que si ce n’est pas moi qui quittais Jack, c’est lui qui quitterait la maison. » Elle marqua un pause et poursuivit : « Je l’ai pas vu pendant un mois… Alors mon choix a été vite fait. » Ca avait été difficile pour Jack, mais elle était mère avant d’être la femme de jack. Elle ne pouvait pas abandonner son fils c’était impossible pour elle. Il avait 17 ans, il était grand mais pas encore en âge pour ne plus avoir besoin du tout de sa mère. Et Snow elle avait besoin de son fils, elle avait besoin de bien s’entendre avec lui. Sinon elle courait à sa perte. Ça avait été un mois horrible, elle n’en avait quasiment pas dormis. Owen lui posa alors une seconde question qui allait de pair avec la première indirectement : « Est-ce que vous allez bien, Shawn et toi ? » Snow posa son regard dans celui d’Owen. Elle était justement en train de mettre tout en œuvre pour qu’ils aillent bien tous les deux. Mais elle s’inquiétait pour Shawn, elle savait que quelques choses n’allaient pas.  Shawn le lui avait laissé entendre, il lui avait aussi dit qu’il lui en parlerait quand il serait prêt.  Elle répondit à Owen : « Moi ça va. » Snow allait toujours bien quand on lui demandait, en réalité ce n’était pas tout à fait exact. Mais elle irait bien quand Shawn irait bien c’était aussi simple que ça. « Mais je sais qu’il y a quelques choses qui va pas pour Shawn… Je ne sais pas quoi il n’a pas voulu me le dire. Il me dit qu’il se débrouille que je ne dois pas m’inquiéter. J’espère que c’est  pas grave qu’il n’a pas de gros problème. Il a beau dire qu’il gère mais ça ne m’empêche pas de m’inquiéter… C’est pour ça que je me suis installée avec lui, je me suis dit que je serais plus présente pour lui que peut-être il se confierait plus facilement à moi. » Snow était capable de tout sacrifier pour son fils, et pourtant elle était du genre à culpabiliser de tout. Si Shawn n’allait pas bien elle ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’elle avait sa part de responsabilité. Qu’elle n’avait sans doute pas été aussi présente qu’il aurait fallu l’être… « Il t'as parlé de quelques choses ? » demanda t'elle, peu être qu'il s'était plus facilement confié à son père.

« Tu as trouvé ce que tu voulais, au moins ? »
lui demanda finalement Owen avant de préciser : « La literie de tes rêves, je veux dire. Que ça ait au moins valu le coup de rester enfermée dans un magasin… » Elle lui adressa un mince sourire, c’était le seul point positif à son enfermement ici. C’est qu’elle avait trouvé le lit parfait.  « Oui j’ai trouvé le lit de mes rêves ! » Son départ semblait être de plus en plus définitif, elle achetait des meubles ça sonnait comme une rupture définitive. Et pourtant dans sa tête ça ne l’était pas, elle était toujours officiellement la femme de Jack Harris. Parler avec Owen lui faisait du bien, elle se sentait juste bien là sur le moment. Bien comme elle ne s’était pas sentit depuis un moment.  « Où est-ce que vous vous êtes installés ? » lui demanda finalement son ex-mari. C’était une question qu’elle redoutait, comment expliquer le fait qu’elle ait justement choisit la maison juste en face de la sienne. C’était quand même une drôle de coïncidence…  Elle se mordit la lèvre et avoua : « Sur Orange Avenue… » Elle baissa les yeux quelques secondes avant de plonger une nouvelle fois son regard dans celui d’Owen. Et elle précisa : « La maison en face de la tienne. »


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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptySam 17 Mai 2014 - 19:01


owen & snow III : merci de me sortir de là! 


Il était redevenu l’homme qu’il était auparavant. En quelques sortes. Bien sûr que certains changements avaient été irrémédiables, bien sûr que le mal qu’il avait fait et la douleur qu’il avait encaissé avaient laissé des traces, mais à force d’efforts et de temps il était redevenu au moins comparable à l’homme qu’il était auparavant. Des personnes ne le connaissant que superficiellement auraient pu se laisser duper. D’autres, comme Snow, comme Shawn, comme William, auraient pu mettre le droit sur des séquelles, des restes de douleurs. Mais une chose était certaine : même s’il ne pourrait jamais redevenir totalement le jeune homme qu’il avait été, même si la vie avait laissé son empreinte, il n’était plus cette loque qui se laissait emporter par la vie et par la douleur. Cette période là était finie, bel et bien finie. Dommage qu’elle se soit achevée trop tard – et qu’il ait eu le temps de ruiner son mariage et sa relation avec son fils avant de sortir la tête de l’eau.
Il était redevenu l’homme qu’il était auparavant, mais il avait eu le temps de commettre assez d’erreurs pour une vie. Alors pourquoi est-ce qu’il ne pouvait pas oublier ? Il aurait voulu avoir la force de tourner la page. Tellement. Se dire qu’il avait tout gâché, point final, et ne plus regarder en arrière. Mais non. Il était venu à Huntington Beach, et voir Snow, la femme de sa vie, tirer la langue et agir de la façon la plus puérile qui soit… c’était assez pour que son cœur se serre un peu. Entendre que leur fils allait mal, c’était également assez pour que son cœur se serre. Mais d’une autre façon. De pure inquiétude. Immédiatement, il tourna la tête vers Snow : « Je vais lui parler. Il ne m’a rien dit pour le moment, mais je peux lui parler. » Un temps. Il avait besoin de fumer – oui, il avait en quelques sortes remplacé une addiction par une autre, moins profonde cela dit. « Ca fait longtemps que j’ai pas eu l’occasion de le voir. Je peux aller lui parler demain. Après les cours. » Il pencha très légèrement la tête, regardant Snow avec un léger sourire. « On se voit moins souvent, ça sera peut-être plus simple pour lui de me parler. De me dire exactement ce qui ne va pas. » Son sourire s’élargit quand il ajouta : « Mais t’inquiète pas. Je peux être un très, très bon espion et te raconter mot pour mot ce qu’il aura bien pu me dire. » Il appuya ces mots d’un clin d’œil. Et hop, un père en carton, un ! Mais il aimait à penser qu’au moins il n’était pas trop mauvais comme ex-mari – pas de faux secrets, pas de complots pour s’accaparer son fils, plutôt une volonté profonde de venir en aide à Snow et d’avancer avec elle au moins comme les parents d’un même enfant, à défaut d’être encore mari et femme. C’était au moins un reste de ce qu’ils avaient bien pu être par le passé. Seulement, une intolérable distance était venue se greffer à ce portrait idyllique. « Je reste son père, après tout. » dit-il après un long silence. Presque songeur.
Mais la distance, était-elle toujours aussi importante ? Probablement moins qu’il y a encore un an. Probablement moins qu’il avait pu l’imaginer, même. C’est le visage tout empreint de surprise qu’il tourna une nouvelle fois la tête vers Snow, quand elle annonça que la nouvelle maison qu’elle avait investit avec Shawn se trouvait… à Orange Avenue. Et de surcroît en face de la sienne. Ca, et le fait qu’elle ait choisi de l’appeler lui pour le délivrer de la prison improvisée qu’incarnait le magasin de meuble, lui donna un soudain accès d’espoir qu’il tâcha d’étouffer dans l’œuf. Il avait à peine eu le temps de sentir un nouveau sourire étirer ses lèvres. De ces sourires là, qui naissent spontanément quand une espèce de bonheur brut vous étreint le cœur. Mais c’était un hasard. Probablement. Sûrement. Oui, sûrement un hasard. Elle n’avait personne d’autre à appeler à cet instant, les autres ne devaient pas répondre. Et aucune autre maison ne devait être en vente. Voilà. Purement et simplement. Alors, il hocha la tête. « J’avais bien vu qu’elle était en vente. » Owen, lauréat du grand prix du « State the obvious. ». « Tu seras une bien meilleure voisine que l’espèce d’autre tordu qui faisait des barbecues à poil. C’est une bonne nouvelle. » Il eut un rire – putain, ce voisin lui en avait fait voir des vertes et des pas mures, et il devait avouer avoir profondément jubilé quand il avait vu le petit panneau « en vente » sur la maison. Et un peu angoissé quand le dit panneau « en vente » avait disparu. Et s’il se retrouvait avec un autre tordu ? Mais non. Son ex-femme et son fils. Quoique, c’était profondément angoissant en soi. Comment allait-il pouvoir voir Snow tous les jours, ou presque, sans se rattacher un peu plus à elle ? Sans se retrouver à nouveau bouffé par l’envie de la retrouver ? « Si ton… mari… n’y voit pas d’inconvénient, je peux te filer un coup de main pour t’installer. C’est pas comme si j’avais beaucoup de trajet à faire. » ajouta-t-il néanmoins. Avoir peur de l’aimer encore beaucoup trop, ce n’était pas une raison pour ne pas se montrer serviable. Et puis c’était une occasion fabuleuse de voir son fils plus souvent, qu’elle venait de lui offrir.
C’était comme être une famille à nouveau. Mais de part et d’autre d’une rue.
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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyLun 26 Mai 2014 - 11:35

Owen & Snow
Je voudrais pouvoir t'oublier, mais seule la mort offre l'oubli, la vie n'a pas cette indulgence.


Son Owen était de retour, celui qu’elle avait aimé plus que tout. Et probablement qu’elle aimait encore. Il avait été tellement tout pour elle pendant longtemps que l’oublier aurait été impossible. Elle pensait cependant vraiment avoir tourné la page, que ses sentiments pour Owen n’étaient à présent que du passé. Mais plus elle passait de temps avec lui moins elle était certaine que c’était fini. Plus elle voyait en lui le Owen dont elle était tombé amoureuse plus les sentiments qu’elle avait enfoui en elle remontait à la surface. Elle ne s’expliquait pas pourquoi elle avait préféré appeler Owen plutôt que Jack. Elle savait que son mari viendrait, mais elle préférait se dire qu’elle ne voulait pas enfoncer le clou. Elle venait de quitter la villa et Jack ne voulait probablement pas vraiment la voir. C’est tout de même Owen qu’elle avait appelé et elle était contente qu’il soit là, il était venu rapidement et aux yeux de Snow ça comptait vraiment. Ça voulait dire qu’elle pouvait compter de nouveau sur lui. C’est comme ça qu’elle avait envie d’interpréter la venue d’Owen, il n’avait pas hésité à venir. Plus elle le voyait et plus il lui montrait qu’il était redevenu le Owen dont elle était tombé amoureuse. Bien sûr il avait changé, passé quelques années en cure, perdez tout ce qui est important dans votre vie et vous verrez que fatalement vous changerez un peu. Mais dans l’ensemble elle retrouvait celui dont elle parlait quand elle l’avait quitté. Le Owen qu’elle « aimerait toujours ». Et puis c’est bien qu’il soit là, elle s’était dit qu’il fallait qu’elle lui parle de Shawn. Mais elle n’avait pas trouvé le courage de débarquer chez lui pour lui en parler. Mais là qu’il était venu pour la sortir de là, elle trouvait que c’était le bon moment. Et après tout c’est lui qui avait demandé comment ils allaient. « Je vais lui parler. Il ne m’a rien dit pour le moment, mais je peux lui parler. » Elle hocha la tête de haut en bas, elle était d’accord. Peut-être que ce serait plus facile pour Shawn de parler à son père. Owen enchaîna : « Ça fait longtemps que j’ai pas eu l’occasion de le voir. Je peux aller lui parler demain. Après les cours. » Elle fronça les sourcils, Shawn avait encore menti. Il lui avait dit qu’il avait passé du temps chez Owen pendant le mois où il n’avait pas vécu à la villa. Elle répondit à Owen : « Il ne va plus en cours, il me l’a annoncé l’autre jour ça fait deux mois… » Elle avait l’impression d’avoir complètement loupé les choses avec Shawn ces derniers mois. Owen repris : « On se voit moins souvent, ça sera peut-être plus simple pour lui de me parler. De me dire exactement ce qui ne va pas. » Elle hocha encore une fois la tête d’accord avec le fait qu’Owen devait parler à Shawn. Après tout il était son père et maintenant qu’il était de retour elle n’avait pas l’intention de l’empêcher de reprendre son rôle bien au contraire. Il ajouta dans un sourire : « Mais t’inquiète pas. Je peux être un très, très bon espion et te raconter mot pour mot ce qu’il aura bien pu me dire. » Elle sourit également, mais elle en demandait pas tant. Elle voulait juste être sûre que Shawn n’avait pas de problème grave. Elle répondit un sourire sur les lèvres : « J’en demande pas tant, je veux juste être sûr qu’il n’ait pas de grave ennuies. » Si Owen venait lui dire que Shawn lui avait parlé et qu’il ne souhaitait pas trahir son fils elle comprendrait. Même si se serait difficile de rester impuissante au problème de son fils. Mais elle faisait confiance à Owen, avant sa descente aux enfers il était un très bon père. Owen lâcha finalement après un moment de silence : « Je reste son père, après tout. » Il avait l’air pensif, Snow tourna la tête vers lui et plongea son regard dans le sien. Elle lui adressa un sourire et répondit : « Personne n’a pris ta place… Tu lui as beaucoup manqué tu sais. » Elle marqua une pause, elle était sincère jamais elle n’avait laissé Jack prendre cette place-là auprès de Shawn. Son mari le lui avait assez reproché, mais pour elle le père de Shawn était Owen et personne d’autre. Peu importe qu’il ait eu un moment où il n’était pas le père de l’année il restait le père de Shawn point. Elle ajouta dans un murmure : « Et tu m’as manqué aussi… » C’était la vérité, le revoir lui en avait fait prendre conscience. Elle parlait cependant du Owen du début celui dont elle était tombée éperdument amoureux.

Snow avait finalement avoué qu’elle habitait à présent seule avec Shawn et juste en face de chez lui. Pourquoi elle avait choisi cette maison ? Parce qu’elle rentrait dans son budget, parce qu’elle était proche de celle d’Owen, parce qu’elle lui rappelait un peu la maison qu’ils avaient à San Francisco. Tellement de raison qui l’a ramenait toujours à la même personne OWEN. Alors qu’elle aurait dû prendre ses distances, elle était mariée à Jack et absolument pas sur le point de divorcer. Enfin ce n’est pas ce qui était prévu mais plus elle vivait seule avec Shawn plus elle était perdu quand à ce qu’elle ressentait pour Jack. Elle ne savait pas vraiment où elle en était. « J’avais bien vu qu’elle était en vente. Tu seras une bien meilleure voisine que l’espèce d’autre tordu qui faisait des barbecues à poil. C’est une bonne nouvelle. » Snow laissa échapper un rire en imaginant un gros monsieur poilu à poil dans son jardin en train de cuir de la viande. Rien que d’y penser c’était drôle. Elle répondit sourire sur lèvre : « Promis je ne ferais pas de barbecue à Poil ! » Elle lui adressa un clin d’œil tout en laissant échapper un rire. Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas ri, elle n’en avait pas vraiment eu l’occasion ces derniers temps. Mais ça lui faisait un bien fou. Owen lui dit alors : « Si ton… mari… n’y voit pas d’inconvénient, je peux te filer un coup de main pour t’installer. C’est pas comme si j’avais beaucoup de trajet à faire. » Elle sourit de plus bel malgré elle, ça avait été plus fort qu’elle. L’idée de passer du temps avec Owen lui donnait le sourire. Elle répondit : « Il n’y verra pas d’inconvénient. » Grosse menteuse, Jack n’apprécierait pas du tout qu’Owen vienne passer du temps chez elle. Mais elle ne faisait rien de mal, elle avait quand même le droit de voir Owen. Elle ajouta : « Et j’aurais besoin de quelqu’un pour monter mes meubles ! » Elle afficha un grand sourire taquin, alors qu’elle se souvenait de leur emménagement et de la fois où Owen avait essayé de monter des étagères. Et qu’il avait mis un temps fou parce qu’il ne comprenait rien au plan. Elle laissa échappé un léger rire en repensant à ce souvenir.
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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyDim 22 Juin 2014 - 2:49


owen & snow III : merci de me sortir de là! 


Shawn avait besoin de lui. Il n’allait plus en cours ? Il avait peut-être des ennuis ? C’était peut-être une considération issue d’une psychologie à deux balles, mais il avait sûrement besoin d’un père – d’une figure paternelle tout du moins, d’une autorité de plus pour le remettre dans le droit chemin. De la certitude de ne pas être laissé à l’abandon, surtout. De toutes les erreurs de sa vie, celle d’avoir été incapable des années durant d’être là pour la chair de sa chair était probablement la plus ignoble, la plus cruelle. Celle qu’il regretterait jusqu’à la fin de ses jours si quelque chose de mal arrivait à Shawn. Il détourna très légèrement la tête quand Snow lui dit qu’il avait beaucoup manqué à son fils. Comme par pudeur. Pour ne pas qu’elle voit la lueur de tristesse qui s’était allumée dans son regard, le poids insoutenable des remords et des regrets. Encore intensifiée, quand elle ajouta qu’il lui avait manqué aussi. Il voulait répondre. Lui dire combien il tenait encore à elle, combien elle lui avait manqué et lui manquait encore, jour après jour. Il ne pouvait pas. Elle était la femme d’un autre – un point, c’est tout. Du bout des lèvres, il dit seulement : « Je lui parlerai. Promis. ». Et puis plus rien sur ce sujet. Un mot de plus aurait été un danger véritable, une porte ouverte sur tous ces sentiments qu’il avait enfermé à double tour dans un recoin de sa tête. Ces mots là, ils ne se disaient pas la nuit, devant un magasin de meuble, devant une femme mariée. Non. Ils se gardaient enfermés. Owen avait toujours été de ceux qui parlent peu, de peur de parler trop.

Mais comment allait-il pouvoir tenir ? Comment allait-il pouvoir résister à ça ?
Elle allait vivre juste en face de chez lui. Présence constante. Comme si elle était à ses côtés, comme avant – mais sans l’être totalement. Ils allaient vivre comme une famille, mais avec cette intenable distance qui les séparait aujourd’hui, une intenable distance qui allait être directement formulée par une rue. Une rue, c’était tout bête quand on y pensait. Moins quand une telle rue faisait une barrière infranchissable entre lui-même… et celle qui avait été sa femme, et son enfant. Il n’y avait pas de mot pour combien cette situation pouvait être cruelle aux yeux de Owen. Depuis son retour à Huntington Beach, il avait presque réussi à faire le deuil de l’histoire qu’il avait vécu avec Snow. Il avait presque réussi à accepter leur séparation, et tant pis s’il l’aimerait toujours, tant pis si elle resterait la femme qu’il avait idolâtré des années durant, la mère de son enfant – il avait réussi à dire qu’elle appartenait à son passé. Et le passé était révolu. Mais comment survivre si, jour après jour, il apercevait son visage ? Il n’en savait rien. Et pourtant, s’il n’était plus en droit de la considérer comme sa femme, il n’était pas plus en droit de l’empêcher de vivre sa vie comme elle l’entendait. Elle avait dû choisir ce quartier et cette avenue pour des raisons qui lui étaient propres, et qui étaient sûrement bonnes. Des questions de budget. Toutes ces choses. Non, il ne pouvait pas tout à coup lui annoncer qu’il était encore trop faible pour vivre à si peu de distance d’elle. C’était la décision de Snow. Il n’avait rien à redire. Seulement à avoir l’air de ne rien ressentir par rapport à cela, seulement à avoir l’air de considérer tout cela avec légèreté. Et puis il pourrait voir Shawn plus souvent. Et ça, ça n’avait pas de prix. Il eut un léger sourire, quand elle lui affirma qu’elle ne ferait pas de barbecue à poil. « C’est un vrai soulagement ! Je croyais que ce quartier était familial. Que de naïveté. La vision de cet homme, quand on est une personne honnête qui tente de faire la cuisine… » Elle lui fit un clin d’œil, et ce simple geste lui réchauffa tellement le cœur qu’il la suivit dans son rire. Ils riaient ensemble. Combien de temps s’était écoulé, depuis la dernière fois qu’ils avaient partagé ce genre de moments ? Trop, beaucoup trop, certainement. C’était peut-être la raison pour laquelle il s’attachait si farouchement à l’idée de passer plus de temps encore avec elle, quitte à ce que ce soit dans une situation aussi lambda que le simple fait de l’aider à déménager. Il hocha lentement la tête, quand elle affirma que Jack n’y verrait aucun inconvénient. Probablement parce qu’il ne serait jamais au courant – sinon il se doutait bien qu’il y verrait des inconvénients, et pas qu’un seul, des tonnes même. Non, ils n’avaient pas du tout failli se fracasser mutuellement la gueule la dernière fois qu’ils s’étaient croisés, et tant pis si c’était dans un collège. « A priori, tu as toujours mon numéro, N’hésite pas à m’appeler à l’aide. » - de toute évidence, sinon il ne se trouverait pas devant ce magasin à attendre que quelqu’un vienne la délivrer. Il eut un sourire, avant d’ajouter avec un air entendu et un léger sourire : « Owen Lennart Meister. Chef cuisinier de formation, mais je suis aussi très bon pour suivre les notices Ikea. A votre service, madame. ». Il s’était même perfectionné quand il avait déménagé à Huntington Beach en solitaire ! A une époque, il aurait au moins eu William pour l’épauler – mais contexte oblige il s’était débrouillé seul. Et avec brio. Si on ne regardait pas de trop près les fixations des dernières étagères qu’il avait fixées dans un état de fatigue un peu trop avancé.
Et non, ce n'était pas étrange du tout d'appeler son ex-mari à l'aide pour emménager.
Pas du tout. Du tout.

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› DOUBLE COMPTE : Adam & Emma & Teddy & Kyle & Andrew & Kira & Sophia & Judy
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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyJeu 24 Juil 2014 - 9:45

Owen & Snow
Je voudrais pouvoir t'oublier, mais seule la mort offre l'oubli, la vie n'a pas cette indulgence.


« Je lui parlerai. Promis. » Lui répondit simplement Owen. Et elle se contenta de lui sourire, finalement elle était heureuse qu’il soit de retour dans leur vie. Avant tout pour Shawn parce qu’il avait cruellement besoin d’un père et pour elle aussi. Parce qu’Owen avait de nouveau cet effet la sur elle, celui où quoi qu’il arrive elle sait qu’elle se sentira bien à ses côté. Elle ne devrait pas ressentir ça, mais c’était plus fort qu’elle. Elle retrouvait le Owen dont elle était tombée amoureuse et pour qui finalement elle avait toujours eu des sentiments. Sentiments qu’elle avait enfoui pour cesser de souffrir de son manque mais qu’il avait ravivé en débarquant à Huntington Beach. Elle était perdu d’un côté il y avait Jack pour qui elle avait réellement des sentiments et d’un autre il y avait Owen pour qui elle avait aussi des sentiments. Et elle ne savait pas quoi faire, elle avait plus ou moins quitté Jack même si elle ne voulait pas se l’avouer. Mais il fallait bien voir la réalité en face elle s’installait avec Shawn son couple avec Jack ne rechaperait probablement pas de cette séparation. Pourtant elle n’était pas partie dans l’optique de quitter Jack. Elle l’avait vraiment fait pour Shawn, pour retrouver son fils et se consacrer essentiellement à lui.

« C’est un vrai soulagement ! Je croyais que ce quartier était familial. Que de naïveté. La vision de cet homme, quand on est une personne honnête qui tente de faire la cuisine… » Dit il avant de lui aussi se mettre à rire. Et l’entendre rire c’était comme se sentir revivre, ce n’était pas arrivé depuis tellement longtemps. Elle se rendait compte que ça lui avait manqué, et c’est ça finalement qui faisait la différence avec Jack. Dans leur couple il manquait ces moments de fou rire intense qu’elle avait toujours eu avec Owen. Et c’est quelques choses qu’ils n’avaient pas perdu semble t’il même après toutes ses années sans se voir. Snow lui répondit avec un petit sourire taquin sur les lèvres : « Oui ça a dû être horrible » Puis elle rigola de nouveau à la pensé d’Owen tombant sur son voisin d’en face nu en train de faire cuire des saucisses. C’était plutôt comique finalement et ça avait le don de la faire rire. Et autant dire qu’elle n’avait pas eu beaucoup d’occasion de rire c’est dernier temps… Elle s’inquiétait beaucoup pour Shawn, son histoire avec Jack partait en vrille et finalement elle trouvait du réconfort là où elle n’aurait pas imaginé en trouver. C’était finalement près d’Owen qu’elle se sentait le mieux comme avant… Owen lui avait proposé son aide pour monter les meubles qu’elle avait l’intention d’acheter et elle avait accepté. L’idée de passer du temps avec Owen la rendait simplement heureuse. Ca n’aurait pas dû être le cas mais on ne contrôle pas ce qu’on ressent. Si c’était le cas elle ferait tout pour cesser de penser à Owen et sauverait son mariage quoi que ça lui coute. Mais Snow n’était pas comme ça, avant quiconque il y avait son fils et c’est Shawn qui primait sur tout. Il avait primé sur son amour pour Owen quand elle l’avait quitté pour protégé leur fils, il primait aujourd’hui sur son histoire avec Jack. « A priori, tu as toujours mon numéro, N’hésite pas à m’appeler à l’aide. » Elle n’hésiterait pas il pouvait en être certain. Elle lui avait affirmé que Jack n’y verrait pas d’inconvénient mais pour être honnête elle n’avait pas l’intention de lui en parler. Ce qu’il ignorait ne pouvait pas lui faire du mal après tout. Et puis Owen venait simplement l’aidé il n’y avait rien de mal à ça. Elle s’était finalement moquée un peu de lui alors qu’un souvenir lui revenait. Elle revoyait Owen galérer comme pas possible pour monter un meuble c’était il y presque 20 ans… Owen lui répondit alors : « Owen Lennart Meister. Chef cuisinier de formation, mais je suis aussi très bon pour suivre les notices Ikea. A votre service, madame. » Elle laissa échappé un légé rire et lui répondit juste pour le taquiner : « Pour la cuisine je ne peux pas te contredire mais je demande à voir pour le reste. » Il est clair qu’il était un excellent chef cuisinier, d’ailleurs il aurait dû lui apprendre quelques trucs parce qu’elle était franchement nul sur ce point-là. Le moindre truc en cuisine était compliqué pour Snow.

Snow riait encore quand elle vit débarquer derrière Owen un homme, ça devait être le directeur du magasin qui venait enfin la libérer. « Bonsoir » dit-il en posant son regard sur Owen puis sur Snow qui se trouvait assise derrière la grille. Il demanda finalement à Owen : « C’est vous qui m’avez appelé ? J’ai bien cru à une blague on me l’avait jamais faire celle-là. » Par chance cet homme semblait sympa et pas du tout énervé d’avoir été dérangé si tard pour venir ouvrir à quelqu’un qui était resté enfermé dans son magasin. Il sorti son trousseau de clé et tapa le code de l’alarme puis ouvrit la grille. Snow était finalement libre, elle sortit du magasin et se tourna vers l’homme qui lui avait ouvert. « Merci beaucoup !! Et désolé de vous avoir dérangé si tard. » Snow lui adressa un sourire rempli de gratitude, elle était bien contente de pouvoir rentrer chez elle. L’homme lui répondit : « De rien » Dit-il un sourire sur les lèvres tout en refermant le magasin et en réenclenchant l’alarme. « Je vous laisse ma femme m’attends. Tacher la prochaine fois de faire attention aux Horaires. » Snow sourit et répondit : « Promis je ferais attention encore merci. » Une fois l’homme partie Snow se tourna vers Owen. Elle lui demanda alors : « Tu es venu comment ? » Elle se demandait s’il était venu en voiture ou à pied ? Si c’était le cas elle se proposerait de le ramener après tout ils allaient au même endroit.

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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyLun 4 Aoû 2014 - 12:32


owen & snow III : merci de me sortir de là! 


Avant même d'être son amie, avant même d'être sa femme, avant même d'être la mère de son fils, Snow avait été cette gamine flamboyante qui vivait à deux pas de chez lui – l'objet de la fascination sincère d'un enfant, vouée à se transformer un jour en amour. Elle était la plus belle. Et, mieux encore, elle évoluait avec une espèce d'aisance – différente encore de celle d'une personne qui se sait magnifique, oui, l'aisance d'une fille qui sait que cela ne compte pas réellement. Elle était parfaite. Et lui, gamin maigrichon, rouquin, un peu trop renfermé, il la regardait rire aux éclats en se demandant même comment une telle chose pouvait être possible. Ils étaient différents, à l'époque. Différents l'un de l'autre, mais aussi tellement différents de ce qu'ils avaient bien pu devenir. Le temps était passé par là – il en avait changé, des choses. Mais il n'avait jamais été capable de toucher à la beauté de Snow, et au charme singulier de son rire. Et voilà qu'à nouveau elle lui offrait cela. Ce son qui avait suffi à effacer toute autre femme de sa vue et de ses désirs. Et voilà qu'à nouveau il était ce gamin là, il se sentait retourner dans cette peau qu'il avait cru avoir quitté pour toujours, quand il la regardait faire et restait incrédule.
Peut-être bien qu'il avait son rôle à jouer dans cette histoire. Il avait une légère tendance à raconter n'importe quoi, particulièrement quand il se trouvait en face d'elle – dans ce domaine, le seul qui aurait éventuellement pu rivaliser était William, son meilleur ami de toujours. Il avait cette attitude de l'homme qui a été mal dans sa peau, mais qui aujourd'hui n'a absolument plus aucune raison de l'être, alors oui, il se prenait beaucoup moins au sérieux qu'on aurait pu le supposer au premier abord. Par exemple, il haussa un sourcil alors qu'elle indiquait qu'elle « demandait à voir », en rapport avec ses capacités à monter un meuble. En s'efforçant, en vain, d'adopter un regard froid, il lui répondit alors : « Snow. Les dossiers que tu as sur moi remontent à il y a près d'une vingtaine d'années – crois-le ou non mais j'ai progressé dans ce domaine. » La preuve ? Il avait emménagé tout seul comme un grand, ha ! Il pencha légèrement la tête, déposant sur elle un regard entendu, ainsi qu'un léger sourire. « En tous cas, je ne suis plus au stade où je me laisse enfermer dans un magasin de meuble. » Parce que ça, c'était un peu le degrés zéro du bricolage, non ? Et ça ne lui était jamais arrivé. Il s'était certes déjà fracassé un doigt avec un marteau, mais ça, non, jamais. Donc techniquement il était dans ce domaine légèrement supérieur à elle. Et toc.

Il ne s'était pas rendu compte du temps qu'ils avaient bien pu passer, tous les deux, ici. Si on lui avait posé la question, il aurait pu répondre avec toute la sincérité et l'incrédulité du monde qu'à peine une dizaine de minutes s'étaient écoulées. Il jeta un regard surpris à l'homme qui venait soudain de débarquer – et qui, lui-même, semblait proprement stupéfait de constater qu'une personne était effectivement coincée ici. La situation était comique, quand on y pensait – alors Owen eut un grand sourire et un léger haussement d'épaules quand il s'adressa à eux. « C'est bien moi. Et croyez-moi, j'ai eu à peu près la même réaction quand elle m'a téléphoné à moi pour me dire qu'elle était ici... » D'ailleurs, si le coup de fil n'avait pas été passé par Snow, il y avait même fort à parier qu'il ne serait tout simplement pas venu et aurait fermement cru à un canular. Mais non. C'était bien son ex-femme, et elle était bien coincée.
Enfin, plus pour longtemps. Il se redressa lui-même, croisant les bras sur son vieux blouson alors que l'homme dégainait son trousseau et ouvrait enfin la grille. Il avait encore un léger sourire aux lèvres, de pur amusement. « Merci encore. », ajouta-t-il finalement à la gratitude de Snow envers l'autre homme. Il eut un léger mouvement de tête dans sa direction, alors que celui-ci s'éloignait. Pour retourner à sa femme. Parce que lui, il en avait encore une. Son attention fut finalement à nouveau attirée par Snow, qui lui demandait comment il était venu jusqu'ici. « A pied. C'était pas si loin – et au fond plus rapide, ç'aurait été bête de te laisser mourir ici pendant que je cherchais une place de parking... ». Très bête, même. Probablement qu'il aurait eu du mal à expliquer ça à son fils. Il décroisa les bras, jetant un regard tout autour de lui. La nuit était claire. Une de ces très belles nuits californiennes, loin des grandes villes. San Francisco lui manquait cruellement, parfois, mais Huntington Beach avait ce côté « campagne » qui lui permettait au moins de voir régulièrement les étoiles et de savourer un endroit réellement endormi. Ouais. A pied. C'était la meilleure solution. Mais s'il avait bien compris la question de Snow... Entre une nuit paisible et quelques minutes de plus avec elle, y avait-il vraiment matière à douter ? Après tout, oui, ils étaient voisins. C'aurait été stupide.
Mais ce n'était pas comme s'il était ce genre d'homme qui affirme quelque chose avant d'en avoir l'absolue certitude. Alors au lieu de répondre à l'invitation indirecte, il eut simplement un léger sourire, un peu contrit. « Désolé, encore, j'ai pas été d'une grande aide. » Il se laissa aller à un rire. «  Mais ouais, j'espère ne pas avoir été un trop mauvais homme de compagnie » Ca avait un très léger côté animal domestique. Très très léger. «  En tous cas, je suis content que tu t'en sois sortie en vie. Il y avait de pires endroits pour passer la nuit, cela dit. »

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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptyVen 22 Aoû 2014 - 15:39

Owen & Snow
Je voudrais pouvoir t'oublier, mais seule la mort offre l'oubli, la vie n'a pas cette indulgence.


Rire avec Owen c’était pas arrivé depuis tellement longtemps qu’elle avait l’impression que c’était dans une autre vie et pourtant elle se souvenait de chacun de leur fou rire. Elle se souvenait à quel point il était capable de la faire rire. A quel point il avait toujours eu ce don de lui coller un sourire sur les lèvres. Elle avait l’impression de vivre à nouveau, rire elle n’en avait pas beaucoup eu l’occasion et autant dire que ça lui faisait un bien fou. Passer du temps avec Owen, simplement se révélait finalement être le meilleur des remèdes à son mal être actuel. Trouver du soutien auprès d’Owen par rapport à Shawn c’était bien, elle ne se sentait plus toute seule pour le gérer. Elle avait toujours interdit à Jack de se mêler de la façon dont elle élevait son garçon et des sanctions qu’elle pouvait prendre à son égard. Elle l’avait volontairement exclu de leur duo mère/fils. Shawn n’avait pas besoin d’un père, il en avait un. Snow aimait Jack mais il n’était pas le père de Shawn et elle s’était toujours refusé à lui laisser cette place-là. Shawn n’aurait jamais accepté et puis elle ne pouvait simplement pas faire ça à Owen. Même s’il n’avait pas toujours été le meilleur des pères, les premières années de la vie de Shawn il avait été un père formidable. Et rien que pour ça elle ne pouvait pas l’évincer de sa paternité. Il était le père de Shawn peu importe les erreurs qu’il avait faite… Bref Snow avait taquiné Owen sur le fait qu’elle doutait qu’il était capable de monter un meuble tout seul. Il lui répondit alors : « Snow. Les dossiers que tu as sur moi remontent à il y a près d'une vingtaine d'années – crois-le ou non mais j'ai progressé dans ce domaine. » Elle haussa les épaules avec un sourire sur les lèvres comme pour dire qu’elle demandait à voir quand même et que quoi qu’il dise elle n’était pas convaincu. Owen reprit alors : « En tous cas, je ne suis plus au stade où je me laisse enfermer dans un magasin de meuble. » Et là elle eut une réaction ô combien très mature. Elle lui donna une tape sur l’épaule en passant sa main dans un trou de la grille et lui répondit : « Nia Nia Nia. » Elle avait la sensation d’être de nouveau la gamine qui avait rencontré Owen il des années. Cette petite fille remplie d’énergie qu’elle était avant.

Le directeur du magasin avait spécialement fait le déplacement pour la sortir de là, il n’avait pas manqué de se moquer qu’elle au passage. Et Owen ne trouva rien de mieux à faire que de l’enfoncer un peu plus : « C'est bien moi. Et croyez-moi, j'ai eu à peu près la même réaction quand elle m'a téléphoné à moi pour me dire qu'elle était ici... » Elle lui adressa un faux regard noir alors qu’elle lui donnait un léger coup de coude dans les côtes. Non mais franchement ce n’était vraiment pas drôle de se retrouver enfermé dans ce magasin. Bon ok vu de l’extérieur ça pouvait être comique mais Snow ne voulait pas qu’on se moque d’elle pendant 107 ans. Et puis elle pouvait bien se venger un peu sur Owen qui n’en manquait pas une pour se moquer d’elle. Le Directeur repartit finalement, il n’avait probablement pas que ça à faire. Snow l’avait une dernière fois remercié avant qu’il ne s’éclipse. Puis elle s’était tournée vers Owen pour savoir s’il était véhiculé ou non. Ils vivaient à présent l’un en face de l’autre alors elle pouvait bien se proposer de le ramener. Ce n’était pas du tout bizarre et puis on était plus à ça prêt en termes de bizarrerie pour la soirée. Au lieu d’appeler son mari pour la sortir de là c’est son ex-mari qu’elle avait joint. Non elle n’était pas du tout en train de jouer avec le feu… Owen lui répondit : « A pied. C'était pas si loin – et au fond plus rapide, ç'aurait été bête de te laisser mourir ici pendant que je cherchais une place de parking... » Un sourire idiot s’installa sur le visage de Snow, l’idée de passer un peu plus de temps avec Owen la rendait tout bêtement souriante. Owen reprit alors la parole un léger sourire sur les lèvres : « Désolé, encore, j'ai pas été d'une grande aide… Mais ouais, j'espère ne pas avoir été un trop mauvais homme de compagnie » Elle lui adressa de nouveau ce même sourire idiot, il avait été parfait au contraire. Elle avait finalement passé un agréable moment avec lui. Elle lui répondit toujours le sourire aux lèvres : « Tu as été parfait… » Owen lui dit alors : « En tous cas, je suis content que tu t'en sois sortie en vie. Il y avait de pires endroits pour passer la nuit, cela dit. » Snow laissa échappé un léger rire et lui répondit : « J’avais un lit super confortable alors je crois que j’aurais passé une bonne nuit. Mais le réveil aurait été brutale à mon avis demain matin. » Elle laisse de nouveau échappé un rire. Il avait eu le don pour ce soir de lui faire oublier tous ses tracas. Il l’avait rassuré par rapport à Shawn, il avait dit qu’il lui parlerait et elle pensait sincèrement que c’était une bonne idée. Peut-être que son fils parlerait plus facilement avec son père… Elle espérait profondément en tous les cas. Snow prit la direction de sa voiture et demanda à Owen : « Je te dépose ? Je te dois au moins ça ! » Elle avait toujours ce même sourire sur les lèvres, elle n’imaginait pas un refus de la part de son ex-mari. Pourquoi aurait-il refusé après tout il était tard et puis faire la route à deux c’était plus agréable non ?

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MessageSujet: Re: Merci de me sortir de là ! | Feat Owen   Merci de me sortir de là ! | Feat Owen EmptySam 23 Aoû 2014 - 22:06


owen & snow III : merci de me sortir de là! 


Les premières minutes avaient été maladroites. Quand Owen était arrivé, il avait encore en mémoire leur entrevue passée, la tension, le sentiment selon lequel les choses ne pourraient plus jamais redevenir comme elles avaient été – le poids des regrets. Ouais. Les premières minutes avaient été maladroites, comme on pouvait bien l’attendre quand deux personnes qui s’étaient aimées, qui avaient partagé une vie, un foyer, fondé une famille ensemble avant de se séparer, se retrouvaient enfin. Mais, presque émerveillé, il avait vu au fil de la discussion les tensions se dénouer d’elles-mêmes – avec tant de facilité que l’on aurait presque pu croire qu’elles n’avaient jamais existé. Les silences, lentement mais sûrement, avaient laissé la place aux rires. Et ces rires n’avaient rien de forcés, et rien d’amer. Ils étaient splendides et sincères, comme du temps de leur prime enfance. Peut-être qu’au petit matin ce souvenir rendrait encore plus pesant et atroce le fait qu’il ait perdu cette femme. Pour l’instant, il était heureux. Il avait cette immense sourire aux lèvres, insouciant et rayonnant, celui qui à une époque faisait se retourner les jeunes filles sur son passage, celui qui faisait dire à ses professeurs qu’il s’en sortirait toujours pour peu qu’il sourît ainsi. Force était de constater qu’il le devait uniquement à Snow. La femme de sa vie. Snow Meister.
Snow Harris.
Il n’avait pas envie de partir d’ici. S’il avait dû être tout à fait honnête, probablement qu’il aurait préféré que Snow ne quitte jamais ce magasin de meubles, et que la nuit se prolonge éternellement. Au moins, il aurait pu rester à ses côtés, et rire, et sourire – tant pis si c’était ridiculement niais, tant pis si ce genre de choses n’arrivent que dans les mauvais contes, ç’aurait probablement été le paradis. Mais le propriétaire était arrivé, les grilles avaient été levées, et l’heure de la séparation se rapprochait dangereusement. Il était là, dans son vieux blouson en cuir, une antiquité qu’il se trainait depuis le lycée, les mains enfoncées dans ses poches, et il la regardait fixement, à se demander si elle lui proposait réellement de le raccompagner chez lui. Il n’était pas de ceux qui se font des faux espoirs, surtout en prenant en considération leur passé, son passé. Non, il avait plutôt tendance à attendre le pire de la vie. Dans le doute. Il eut cependant un nouveau sourire, quand elle lui dit qu’il avait été parfait. Parce qu’un compliment venant d’elle, prononcé de sa voix, valait bien plus que tout ce qu’une autre personne aurait pu lui dire.
Il était encore tellement attaché à son souvenir que parfois il se demandait comment il allait pouvoir se résoudre à continuer la route sans elle. Il le faudrait, un jour, pourtant. Il ne pouvait pas passer toute son existence à vivre dans le passé. Ils resteraient toujours liés, bien sûr – ils avaient eu un enfant ensemble, et il ne comptait en aucun cas abandonner Shawn plus qu’il ne l’avait déjà fait. Mais il était là. Elle était là. Et à nouveau, il eut un rire. « Plutôt brutal, sûrement, oui. Cela dit, j’aurais payé cher pour récupérer la bande de la caméra de surveillance. Ou pour être là directement. » C’était à nouveau comme du temps de leur adolescence. Quand ils cherchaient toujours à se mettre dans des situations périlleuses, William, elle et lui, juste pour le plaisir de rire un bon coup et de se réconcilier autour d’un verre de bière. Quand ils étaient très jeunes, très cons aussi, mais surtout profondément insouciants. Et heureux. Intensément. A chaque seconde de leur toute petite vie. Il haussa légèrement les épaules, son éternel sourire aux lèvres. « Mais vois les choses du côté positif. Tu aurais vraiment testé la marchandise en détail. Avec les éventuels problèmes de dos au réveil et tout. »
Et puis cette chaleur dans son cœur quand tout à coup Snow, avec ce sourire aux lèvres qui la rendait un peu plus belle encore, lui proposa de le raccompagner. Il resta une seconde à la regarder, presque surpris, alors que la logique la plus élémentaire les menait dans cette direction. Et puis il pencha légèrement la tête. « Je t’ai dit, j’ai pas fait grand-chose. » répéta-t-il, en riant doucement. Mais, dans le cas où elle aurait encore pu changer d’avis, il ajouta : « Mais ça n’est pas de refus. Il se fait tard. » Il haussa légèrement les épaules. Il n’avait jamais été un couche-tôt, il n’avait pas particulièrement peur de se faire agresser en pleine nuit dans Huntington Beach, il avait toujours la force de marcher, mais c’était un prétexte comme un autre – une excuse générique, même. « Merci. », finit-il par ajouter avec, à nouveau, son sourire radieux – avant de s’avancer, sans se presser, avec elle, vers le parking où devait être logiquement garé sa voiture.
Le trajet allait être excessivement court. Tant pis. Ce n’était que repousser l’échéance de quelques minutes. Tant pis. C’était toujours ça de pris – et au diable l’imprudence, au diable les sentiments qui demeuraient toujours en lui, au diable la logique la plus élémentaire qui aurait voulu qu’il s’en aille, seul, avant d’avoir trop de choses en tête pour pouvoir les oublier. Il enfonça un peu plus profondément ses mains dans les poches de son blouson, pour retenir, au cas-où, l’habitude qu’il avait eu par le passé de glisser tout naturellement son bras autour de la taille de la jeune femme. Il leva les yeux au ciel, avant de dire en riant : « Mon honneur va en prendre un sacré coup, tu sais. C’est toujours moi qui conduisait, avant – je le vis vraiment très mal là tout de suite. » Toujours lui qui conduisait – surtout quand il décidait de sortir sa moto. Il avait toujours aimé jouer les hommes forts. Ils approchaient déjà de la vieille voiture de Snow. Là aussi, beaucoup de souvenirs. Beaucoup trop. « T’aurais eu l’air fine si j’étais venu en moto et que tu étais venue à pieds. » - elle avait toujours détesté ça. Il s’en souvenait. Il se souvenait aussi de la façon dont elle tenait fermement sa taille, comme terrifiée à l’idée de tomber. Doucement, il laissa sa main glisser sur le toit de la voiture. Contact familier. Son sourire avait quelque chose d’un peu plus triste, d’un peu plus mélancolique.




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