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| T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Sam 10 Jan 2015 - 16:54 | |
| Des assiettes explosaient au sol tandis que des jurons s'échappaient de sa bouche, une bouche ô combien innocente mais pourtant capable d'enchaîner toutes les insultes possibles et inimaginables, et les inventer si nécessaire. Katherina était là, dans la salle du smash it, à déverser toute sa haine sur ces pauvres assiettes qui volaient en éclats.
Déjà en se levant ce matin, elle avait eu cette espèce de mauvais pressentiment, une soudaine envie de rester cachée sous sa couette avec une bonne tasse de thé et un bon vieux film, aucune envie de mettre le nez dehors. Et en ce moment même, s'il était possible de revenir en arrière, c'est ce qu'elle ferait. Elle avait tout de même trouvé la force de sortir de son lit, une force qui ne cessait de lui répéter « bouge ton gros cul, ce n'est pas comme si tu avais le choix », basique. Plus de café ... Du moins, plus de machines à café ... Son monde s'écroulait tandis qu'elle débranchait tristement sa lâcheuse de cafetière qui menaçait de brûler, qui était l'idiot qui avait inventé les pannes de machines à café ? QUI ? Haussant un peu les épaules, elle se résigna finalement à se contenter simplement de sa petite cigarette, il lui restait au moins ça, avant de partir s'habiller, parce que l'heure défilait et qu'elle n'avait pas toute la matinée.
Si sa malchance avait pu s'arrêter là, elle en aurait été plus que comblée, mais non, quand on s'appelle Katherina, on est malchanceux du début jusqu'à la fin de sa vie. À peine arrivée, même pas le temps de se diriger vers les machines à café, déjà embarquée pour bosser, le karma ? Le monde entier avait-il subitement décidé de la faire chier jusqu'au bout ? « Cinq minutes, le temps d'un café, allez ? » Marmonnait-elle en ronchonnant, la mine boudeuse, « Plus tard. » , concrètement, dans environs six heures, quand ils auront finalement décidé de la lâcher avant qu'elle ne menace quelqu'un avec une seringue si cette personne ne lui apporte pas un café ... Mais voilà, elle n'avait pas d'autres choix que de suivre ce chirurgien dans ses aventures, et avec le sourire s'il vous plaît.
[ ... ]
« Tu ne sais pas lire ou quoi ?! » Hurlait-il en brandissant la feuille de soins, feuille de soins qui ne devait pas se trouver dans cette chambre puisqu'elle n'appartenait pas à ce patient. Comme s'il n'avait confondu deux noms presque similaires, plus de peur que de mal, elle s'en était rendu compte avant de lui annoncer quoi que ce soit, ou de lui administrait quoi que ce soit, il n'était même pas au courant de l'erreur, est-ce ça valait vraiment la peine de lui hurler dessus comme un malade ? « C'était juste une erreur, ça arrive, non ?! Une erreur qui a été rectifiée juste à temps, pas la peine de me hurler dessus comme si j'étais la seule et unique responsable ! » Hurlait-elle a son tour avant de sortir de la pièce en claquant la porte, une seule, toute petite et unique erreur depuis des mois et des mois et des mois, et elle s'en prenait plein la figure comme si elle venait de foutre l'hôpital dans la merde.
C'était l'heure pour elle de partir, et heureusement parce qu'elle était sur le point d'exploser.
C'est comme ça qu'elle a fini au smash it, à hurler sur des assiettes qui n'avaient rien demandé. Son envie de café s'était transformée en envie de bière, peut être même plusieurs en fait. Kath se mit assise sur la table, descendant sa bière en balançant à nouveau une assiette sur le sol « à une journée qui se termine comme elle a commencé, merdiquement » soupira-t-elle en levant sa bière vers la porte de la salle, là où elle avait aperçu quelqu'un, fallait l'avouer, elle n'était pas contre de la compagnie, « tu comptes rester là à me dévorer des yeux ou tu vas venir jeter une assiette ? » Lançait-elle d'un ton moqueur, pas si certaine d'être entendue. Elle souriait alors bêtement en terminant sa bière, assise sur la table à contempler les dégâts, des milliers de cadavres d'assiettes mortes au combat, AMEN. (de toute manière, tout le monde le sait que j'suis nulle pour les débuts )
Dernière édition par Katherina H. Sullivan le Mer 8 Avr 2015 - 0:02, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Mar 13 Jan 2015 - 15:38 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ Lundi, journée de merde. Mardi, journée de merde. Mercredi, journée de merde. Jeudi, journée de merde. Vendredi, journée moins merdique, mais journée de merde. Samedi, journée de merde. Cooper était pratiquement sûr qu’il n’était pas fait pour rester à Huntington Beach s’il passait ses journées de merde semblables à Boston. Ce qui différencie de cette ville, il y avait la présence constante du soleil, le climat de l’été alors que c’était l’hiver. Sûrement pleuvrait-il à Boston. Quelle journée de merde. Son éditeur le poursuivait même au delà de Boston, il avait envoyé son agent à Huntington Beach le lundi. Cooper avait manqué de s’étouffer dans sa tasse en reconnaissant Harry l’agent sympathique, mais menaçant. Il avait passé sa matinée à se faire taper sur les doigts pour un dur rappel: devoir écrire un livre avant le mois d’avril sinon il se ferait poursuivre en justice pour non respect du contrat. Mardi, il avait cherché à revoir Anthony dans le café Hometown, hormis Harper la gérante, il n’avait croisé personne de sa connaissance et il s’était fait arrêter par une fan qui a voulu qu’il lui signe un autographe. Elle n’avait pas cessé de le coller dans l’espoir qu’elle puisse trouver sa belle demeure, il avait dû la semer. Il n’avait pas passé ses deux premiers jours en toute tranquillité. Le troisième jour, Cooper avait perdu les clefs et il avait passé toute la journée pour les retrouver. Une fois les clefs dans la main, elle lui avait échappé pour tomber dans le trou de la limite entre le sol de l’immeuble et le sol de l’appartement. Il avait passé le début de la soirée à joindre le concierge qui était à l’hôpital. Jeudi, son ordinateur avait décidé de le lâcher avec toutes les données qu’il contenait dedans: les vingt-cinq premières pages de son roman que l’auteur avait écrit avec difficulté, il a passé le reste de la journée sur son canapé à regarder la télé, à noyer son chagrin et désarroi dans le popcorn. Le disque interne et la batterie ayant grillé. Le vendredi, Cooper avait croisé Anthony. Il avait espéré avoir de l’aide, mais il n’avait rien obtenu de lui: Anthony s’était foutu de lui pour la panne d’ordinateur. Il lui avait dit de tout recommencer. Il lui avait posé la question qui avait fait douter le jeune homme: était-il vraiment fait pour être écrivain ? Un homme de la science qui touche à l’art. Anthony n’y croyait pas à ça et il venait de finir de lire le premier livre de Coop’. Son avis ? L’ancien-journaliste lui avait dit que les mots étaient très bien choisis. Cooper avait les mots, mais il n’avait pas le contexte de l’histoire. Il n’avait pas des idées, il ne savait pas comment structurer. Anthony avait été honnête, très franc: il avait détesté le livre. Parce qu’il s’était ennuyé en lisant l’histoire et que même s’il le passait à une de ses amies, elle n’aurait pas aimé non plus. L’avis de cette personne avait démoralisé Cooper qui devait chercher une histoire, un contexte accrocheur et qui devait passer comme tout écrivain: structurer l’histoire. Réussir à faire accrocher le lecteur à plus de deux chapitres parce que Tony n’avait pas accroché au delà de deux chapitres et s’était demandé si l’éditeur de Coop’ était une femme en manque d’amour. Il avait eu raison.
C’était aussi par le biais d’Anthony que Poop se retrouvait… Au Smash It. Il l’avait vu tendu, énervé, sur le point de déprimer. Ayant une envie de casser des choses. Il lui avait fait connaître le Smash It qu’il avait connu par le gérant du Hope’s Cove. Il venait d’entrer dans le bar et trouva dès le premier coup l’ambiance chaleureuse. La gérante s’appelait Camille. Il commanda une bière, il en avait besoin et il lui avait demandé où pouvait-il casser les assiettes, ce qui fit sourire la jeune femme. Elle lui avait expliqué les règles de sécurité et il lui paya pour pouvoir entrer. Il mit ses lunettes de protection avant d’entrer tout seul avec la bière à la main. « À une journée qui se termine comme elle a commencé, merdiquement. » dit une jeune femme qui leva la bière en sa direction. Coop’ ferma la porte et regarda autour de lui, il comprit qu’elle s’adressait à lui. Ils étaient tous les deux seuls dans cette salle. Cool, il avait besoin de l’espace pour lancer des assiettes. Il prit un air approbateur « À une journée qui se termine comme elle a commencé merdiquement oui. » fit-il en levant légèrement la bière à elle, il but des gorgées pour poser la bière sur une table au coin. « Ne vise pas ma bière. » il la tutoyait, mais il s’en foutait. Il se dirigea vers elle, plus vers les assiettes que vers elle. Il en prit une, l’observa et réfléchit. « … Pour ma connasse d’éditeure qui fait son flic tout le temps » et VLAN. Une assiette contre le mur ! « Première fois que tu viens ici ? » Il entendit un craquement sous son pied et regarda le sol. Il fit un sifflement d’admiration. « Tout ça c’est de toi ? » Quelle adversaire..! Cooper voyait le cassage des assiettes comme un jeu. Se défouler la colère après les assiettes en gardant un esprit ludique était important pour lui: sinon il allait vraiment s’abandonner dans une colère violente.
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Sam 17 Jan 2015 - 23:58 | |
| Elle était si en colère que ça en était presque effrayant, haussant un peu les épaules, elle se contenta de lui adresser un sourire face à sa réaction, répétant la phrase qu'elle venait de dire, constatant qu'elle n'était pas la seule à avoir eu une journée particulièrement merdique. Kath descendit de sa table lorsqu'il s'approcha, elle l'observait discrètement, ou plutôt essayait de paraître discrète, mais bon. « Ravie de voir que je ne suis pas la seule », lançait-elle en soupirant légèrement, esquissant tout de même un léger sourire, après tout, elle n'était pas vraiment contre un peu de compagnies, elle fixa la bière sur la table avant de légèrement secouer la tête, « Pas de soucis de ce côté-là, en général, j'ai plus tendance à les boires qu'à les viser », quoiqu'avec cette malchance qui la poursuivait, ça pourrait arriver.
Elle l'observa alors faire son numéro, adossée à la table, les bras croisés, est-ce qu'il prenait ça comme un jeu ? Soudainement, sa soirée venait de prendre une tournure particulièrement intéressante, on ne refuse jamais un jeu. Kath s'approcha alors de lui, évitant par la même occasion de marcher sur les morceaux d'assiette au sol, un véritablement champ de bataille ! Elle tapota alors sa joue d'un air taquin, presque moqueur « Comme c'est mignon, c'est tout ce qu'il t'est arrivé aujourd'hui ? » Elle lui tourna alors le dos pour saisir une assiette et l'envoyer à son tour contre le mur, fière d'elle, elle lui adresse ensuite un merveilleux sourire, avant d'annoncer avec dégout « celle-ci, c'est pour le foutu chirurgien qui croit avoir tous les droits, je suis interne pas esclave ! » Elle soupira légèrement, c'était dans ces moments-là qu'elle voulait tout envoyer valser, mais elle ne pouvait pas, non, Kath était coincée à Huntington pour encore un bon moment, il fallait qu'elle prenne sur elle, qu'elle accepte de baisser la tête de temps à autre, qu'elle arrête d'envoyer chier tout le monde sous prétexte que son ego prenait cher, alors c'était donc ça sa vie, en baver pendant un bon moment avant de vouloir faire un truc qui lui plait ? Et encore, si c'était vraiment ce qu'elle voulait faire.
« Monsieur écrit alors, et si tu me parlais de ton livre ? » Pour être honnête, elle ne s'était jamais vraiment intéressée à un livre, elle en avait souvent acheté, mais rarement fini, elle finissait par s'ennuyer en plein milieu et à les laisser trainer au fond du placard, mais se faire raconter une histoire ... Pourquoi pas ? « J'dis pas que je l'achèterai, mais on sait jamais, si t'es convaincant » La demoiselle termina sa phrase sur un clin d'œil faussement exagéré. En fait, ce n'était pas comme si sa tête ne lui disait pas quelque chose, elle ne s'intéressait pas spécialement au monde du livre et à ses petites vedettes, mais la question sur son identité lui brûlait les lèvres, mais elle se voyait mal lui balancer « ta tronche, elle me dit un truc, t'es qui ? », non, en douceur Kath, en douceur. « Sauf si c'est une espèce de remake de Twilight, t'es mignon mais j'en veux pas ! » Pourquoi est-ce qu'elle se sentait toujours obligée de rajouter des trucs débiles de ce genre ? Tourne ta langue 7 fois, ce fameux dicton qu'elle ne respectait jamais.
Kath se frotta l'arrière de la nuque en regardant le sol, abordant tout de même un sourire un peu fier. Bon, c'est clair qu'elle avait exagéré, qu'elle avait déversé un peu trop de colère et laissé un peu trop de boulot à la femme de ménage, mais au fond, qu'est-ce que ça faisait ? « C'est ma première fois, et bordel ce que ça fait du bien », elle releva la tête face à son sifflement, un peu surprise, un peu amusée, sur le coup, elle eut envie de balancer ses cheveux en arrière à la Kardashian et lancer d'un ton hautain un merveilleux « Je sais, je sais, c'est merveilleux », mais non, au final, elle se contenta de lui mettre un petit coup de coude « T'es jaloux, hein ? Fais-en autant et je serais impressionnée », et ça sonnait presque comme un défi. C'est alors qu'elle lui tendit une assiette, un petit sourire en coin, « J'espère que t'as eu d'autres problèmes ces derniers temps, parce que je suis un redoutable adversaire » |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Dim 18 Jan 2015 - 12:10 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ « Ravie de voir que je ne suis pas la seule » Cooper soupira lui aussi, fatigué et en même temps heureux d’avoir découvert qu’il n’était pas le seul à avoir passé une journée de merde. Cela se voyait dans son petit sourire. « Ça m’aurait étonné que tu sois la seule dans cette ville à avoir eu une journée de merde. » Oui les probabilités voulaient qu’une personne ne puisse pas avoir une journée de merde, mais plusieurs. Qui des deux avait eu une journée plus que merdique ? « Pas de soucis de ce côté-là, en général, j’ai plus tendance à les boire qu’à les viser » fit-elle en répondant à Coop’ sur la bière qu’il venait de déposer. Il hocha silencieusement la tête. On ne savait jamais avec les assiettes et la colère pas contrôlée du tout. Les gens avaient tendance à viser n’importe où.
Après avoir lancé l’assiette, il entendit la provocation de la jeune fille. Cooper fit un sourire du coin de ses lèvres, avec un air d’un homme qui semble presque répondre à sa taquinerie. « Nan. J’en réserve d’autres. J’aimerai bien savoir ce qui t’es arrivé toi. » Sur ces mots, elle lui tourna le dos pour préparer une assiette qui allait être victime. L’écrivain croisa les bras et observa la scène. Juste la phrase qu’elle vient de balancer en plus de l’assiette. C’était comme lui balancer l’assiette en plein coeur. Parce que Coop’ connaissait très bien ça. Il savait ce que c’était d’être un sous-fifre d’un chirurgien. Il avait écarquillé les yeux en apprenant qu’elle était dans l’hôpital de Huntington Beach, elle connaîtrait peut-être Ally. Oh là là, il ne devrait pas faire de gaffe, mais il s’en fichait là où il en était. « Monsieur écrit alors, et si tu me parlais de ton livre ? » Poop’ revint vite à la Terre, après avoir repensé à ses bonnes années en tant qu’interne. « Hein ? » Il cligna les yeux et trouva l’atterrissage très difficile. « J’dis pas que j’achèterai, mais on sait jamais, si t’es convaincant. » L’histoire de la chirurgie, l’internat, l’externat, Boston, son patient décédé. Il fallait qu’il reprenne les esprits. « Sauf si c’est une espèce de remake de Twilight, t’es mignon mais j’en veux pas ! » Il sourit et ria doucement un peu gêné, les bras croisés contre lui. Il baissa son regard en touchant les assiettes cassées de son pied pour les écarter. « Tu ne pourras pas l’acheter ce livre, parce que je n’ai toujours pas écrit une satanée page. » Une once d’énervement se faisait sentir dans sa voix. « J’ai juste été con d’avoir signé un contrat pour un deuxième livre, alors que je n’ai aucune idée de quoi ce livre pourrait parler. » Il coinça une assiette au dessus de son pied et la shoota vers le mur. « Sinon mon premier livre, ça parle pas du tout des nuances de Grey, encore moins des trucs de Twilight. J’aime pas ce genre de livre. Ça parle plus d’un homme à qui tout va bien, tout lui sourit jusqu’à ce qu’il commette l’irréparable. Ça parle de sa chute et comment il a pu remonter la pente. » Ce premier livre ne dressait absolument pas la totalité de son portrait, il avait inventé le personnage. Il avait inventé les faits et il avait mêlé les choses qu’il n’avait jamais vécu que les choses qu’il avait vécu. « Et donc, mademoiselle est interne à l’hôpital ? Quelle spécialité ? » Il continua d’écarter les assiettes de lui, pour pouvoir lancer la prochaine en toute sécurité, sans devoir glisser et se faire mal. « Un conseil pour le chirurgien qui se croit tout permis parce qu’il est le supérieur. S’il te demande de lui ramener un café, sers-le froid. » Cooper avait vécu ça, il avait ce coup-là au chirurgien qui lui avait demandé du café. Il le lui avait servi froid et son supérieur avait râlé, il avait dit un café sans préciser la température. Les supérieurs ne précisaient jamais exactement les choses. Bien sûr, à éviter de faire ça durant une opération où ça pouvait coûter une vie !
« C’est ma première fois, et bordel que ça fait du bien » Il afficha un sourire et hocha la tête, Poop’ n’avait pas encore une idée complète à quel point ça pouvait faire du bien, mais déjà lancer une assiette lui procurait un bien être. Alors plusieurs assiettes… « T’es jaloux, hein ? Fais-en autant et je serai impressionnée » Elle lui tendit l’assiette que l’ancien urgentiste prit donc. « J’espère que t’as eu d’autres problèmes ces derniers temps, parce que je suis un redoutable adversaire. » « J’espère que tu en as un paquet. Parce que j’en ai bien pas mal, bien plus que tu ne le penses. » Il sourit gentiment à la jeune femme, ils se lançaient tous les deux un défi et il aimait ça. Sans prévenir, il lança l’assiette assez violemment qu’elle s’éclata au choc contre le mur « ÇA ! » il se reprit après s’être rendu compte qu’il avait hurlé. Il soupira « Pour mon con d’ordinateur qui a décidé de me lâcher en emportant les vingt-cinq pages de mon second roman qui ne naîtra jamais par sa faute. » il récupéra une autre assiette et la lança avec la même intensité que la première . VLAN ! « Et ÇA ! Pour le connard de technicien qui n’a pas pu faire le nécessaire de sauver tout les fichiers de mon disque dur et de m’avoir arnaqué en achetant un autre ordinateur doublement fois plus cher ! » Ordinateurs de merde. Il soupira d’aise, montrant à quel point ça lui faisait du bien. Il prit une autre assiette et la tendit à la jeune femme. « Tu as le droit à deux tours, je me suis emporté et j’ai sauté ton tour désolé. » il prit un petit air embêté. Parce qu’il l’était bien, car la jeune femme pouvait mieux faire que lui. Il réservait les meilleures pour la fin. Il préférait se focaliser sur sa semaine de merde avant de se focaliser sur les VDM de sa vie entière.
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Dim 1 Fév 2015 - 16:04 | |
| En tournant la tête vers lui, elle constata qu'il avait l'air un peu ... Ailleurs, elle eut même cette impression de ne plus du tout être écoutée, et c'en était un peu frustrant. Du coup, Katherina se demandait si elle n'avait pas dit quelque chose de mal, peut être qu'elle avait ravivé de mauvais souvenirs en exposant sa vie de cette manière. Alors, elle s'approcha de lui et passa un moment sa main devant ses grands yeux écarquillés, bon sang ... Allô la lune, ici la terre ? « Hein ? » Et la voilà la réponse à sa question, il était bel et bien ailleurs, sur une autre planète et visiblement bien loin de la jeune demoiselle. « Tu ne m'écoutes pas, c'est ça ? » Lança-t-elle avec un petit sourire taquin, dans le fond, elle s'en fichait un peu, c'était juste une façon de l'emmerder, de le mettre mal à l'aise, parce qu'elle avait remarqué qu'il avait cessé de l'écouter. « Tu peux le dire si je t'ennuie, je me vexerai qu'à moitié », en croisant un peu les bras, elle afficha tout de même une mine un peu boudeuse. « Tu ne pourras pas l'acheter ce livre, parce que je n'ai toujours pas écrit une satanée page », aie, sujet sensible, la voilà la Katherina dans toute sa splendeur, celle qui trouve toujours les mauvais sujets, aux mauvais moments. Elle se mordit la lèvre d'un air gêné, baissant un peu la tête, elle se frotta l'arrière de la tête en cherchant ses mots. « Merde, j'suis désolée, en fait, il faudrait que j'apprenne à la fermer un peu. » Kath redressa finalement la tête, un petit sourire moqueur en coin, elle s'apprête à dire une connerie, mais on peut sentir qu'elle tente de se retenir, qu'elle observe un peu ses réactions ... « T'as qu'à écrire sur moi, je suis sûre et certaine que ça plairait », haussant un peu les épaules, elle baissa à nouveau la tête en jouant timidement avec l'assiette qu'elle tenait dans les mains, en espérant que sa connerie ne tourne pas au vinaigre. Sur le coup, il n'avait pas l'air franchement content, mais elle n'avait pas pu s'empêcher d'essayer de détendre un peu l'atmosphère, parce qu'elle était comme ça, à faire de l'humour qui n'en est pas. Alors elle se mit assise sur la table derrière et l'observant pendant qu'il parlait de son premier livre, Kath n'était pas franchement, voir même pas du tout littérature, alors elle n'était pas étonnée de ne pas connaître, ni son livre, ni lui. « Fais attention à ce que tu dis l'écrivain, j'ai lu ... Et j'ai même apprécié lire les 50 nuances de Grey ! » La demoiselle s'était alors mise à le pointer d'un air menaçant avec un morceau d'assiette brisée, c'était d'ailleurs les seuls livres qu'elle avait réussi à lire sans finir par s'endormir ou les laisser traîner dans un coin, alors elle les défendrait jusqu'à sa mort ! Sur le coup, elle avait l'air d'une folle furieuse, mais elle afficha finalement un petit sourire en coin avant de baisser son arme, ce n'était pas encore aujourd'hui qu'elle ferait la une des faits divers « Meurtre au Smash it : elle a voulu défendre son livre préféré », pas mal non ? Elle afficha finalement une petite mine en se mordillant la lèvre, « C'est possible ça ? De remonter la pente ? » Kath haussa finalement les épaules, parce que, elle, la pente, elle avait jamais réussi à la remonter, et qu'encore aujourd'hui, il lui arrivait de se réveiller en pleine nuit, terrorisée par ses souvenirs qui ne la quittaient jamais.
Secouant un peu la tête pour revenir sur terre, elle trifouilla un moment une mèche de cheveux avant d'acquiescer. « Et ouais m'sieur, t'as devant toi une future grande neurochirurgienne ! La classe hein ? » Elle leva finalement les yeux au ciel en soupirant, non pas qu'elle ne voulait plus continuer dans cette voie, au contraire, elle aimait toujours autant ce qu'elle faisait, et elle ne s'imaginait pas faire autre chose ... Mais à vrai dire, elle avait de plus en plus de mal à gérer la pression, de plus en plus de mal à garder son sang-froid. « En réalité, je songeai plutôt à lui verser son café bouillant sur la tête, mais c'est un peu risqué, non ? » Elle afficha un petit sourire moqueur, imaginant un peu la scène, et surtout ses conséquences. En fait, elle l'aurait fait sans aucune hésitation si elle ne tenait pas autant à sa future carrière, après tout, la moindre erreur, le moindre dérapage pouvait lui coûter très cher, et ça, elle ne pouvait pas se le permettre. Kath sursauta lorsqu'il hurla sans prévenir, pourtant, dans les minutes qui suivirent, elle se pinça légèrement la lèvre pour ne pas se moquer de lui après ce qu'il venait de dire. « Non, attends, il t'a vraiment eu aussi facilement ? », elle le regarda alors de haut en bas avant d'ajouter, « t'avais pourtant l'air moins dupe que ça ! » Concrètement, il fallait vraiment être extrêmement naïf pour accepter d'acheter un ordinateur beaucoup plus cher sans émettre la moindre opposition ... La demoiselle attrapa finalement l'assiette qu'il lui tendait en secouant légèrement la tête, « Pardon, c'était pas sympa de se moquer », lança-t-elle entre deux petits rires.
Elle tapota alors l'assiette contre sa joue en réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien dire de meilleur que son histoire d'ordinateur ... « Tiens, voilà ce qu'on va faire, le perdant invite l'autre à dîner, tu me suis ou t'as trop peur de perdre ? Ou de passer une soirée avec moi ... » Haussant un peu les épaules, lui lançant un petit clin d'œil, « on a qu'à dire que t'as pas le choix, parce que t'as triché » Elle s'éloigna finalement de lui pour pouvoir lancer son assiette contre le mur, « celle-là c'est pour mon chien qui risque de se faire piquer parce qu'il a mordu un gosse qui le faisait chier ... », sans attendre elle lança la seconde assiette avant d'avantage de violence, en fait, elle avait envie de balancer toutes les assiettes au sol, parce que son chien, son gros chien, c'était tout pour elle. « Et celle-là, c'est parce qu'il ne l'a pas mordu assez fort pour lui arracher le bras ... », elle finirait par lui arracher elle, bien sûr, avec un peu de chance, et vu qu'il ne s'agissait que d'une toute petite morsure, il s'en sortirait avec une muselière, mais quand même, on récolte ce que l'on sème « Alors, le pas doué en ordinateur, tu joues ou tu te couches ? » |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Dim 1 Fév 2015 - 20:40 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ La bêtise qu’avait fait Cooper ! Partir dans ses pensées à un moment pareil ! Il se faisait un facepalm mental en écoutant la jeune femme annoncer « Tu ne m’écoutes pas, c’est ça ? » elle souriait, elle donnait l’air de le taquiner, mais sur le coup Coop’ ne savait pas si elle ne le prenait pas mal. Sur le coup, le jeune homme ne savait pas quoi dire, il cherchait à tout prix une solution, une phrase qui pouvait le sauver, mais rien ne venait à l’esprit de l’ex-chirurgien. « Tu peux le dire si je t’ennuie, je me vexerai qu’à moitié. » Honnêteté, les femmes aimaient l’honnêteté chez les hommes. Il ne devait pas mentir, mais il ne devait pas tout dire non plus. Il secoua la tête, levant ses deux mains pour appuyer ses dires « Non tu ne m’ennuyais pas. J’étais parti dans les pensées, je ne m’en suis pas rendu compte. Je suis désolé. Je n’avais pas entendu que tu parlais. » Elle fit une mine boudeuse, ce qui fit grimacer Coop’. Il se disait tout d’un coup que c’était fini, qu’il ne pouvait plus rien faire. En réalité non, ils continuaient à bavarder comme si rien n’était, mais il avait perdu un point il en était sûr. Ce n’était pas facile de reprendre contact avec les gens et de créer aisément les liens quand on savait qu’il était facile de les détruire. Il avait surtout passé du temps seul avec ses idées (trop) noires. Ils parlaient d’écrire un livre, dont Poop’ n’eut pas de mal à avouer qu’il n’avait toujours pas écrit une satané page de son livre. Elle se gratta l’arrière du crâne, signe d’un certain gêne. L’écrivain quant à lui se pinça intérieurement la lèvre « Merde, j’suis désolée, en fait, il faudrait que j’apprenne à la fermer un peu. » « Moi à arrêter de dramatiser et de me bouger un peu pour avancer. » répondit-il au tac au tac. Il n’avait pas réfléchi à ce qu’il venait de dire et il n’avait pas l’air de le regretter. C’était maintenant sorti et avait montré à la jeune femme dont il ne connaissait même pas le prénom qu’il s’en fichait maintenant de tout. Ici cette pièce où on venait de casser les assiettes, c’était aussi pour passer les nerfs. En étant pas trop violent bien sûr…! Cooper avait la sensation de faire baisser à chaque fois l’ambiance, la bonne ambiance qui allait l’aider à oublier les mauvaises choses de son passé. Il avait besoin d’apprendre à contrôler ses paroles. « T’as qu’à écrire sur moi, je suis sûre et certaine que ça plairait. » Ceci arracha un petit sourire à l’écrivain qui baissa les yeux. Il les releva vite pour observer la jeune femme. « Tu pourrais avoir une place dans mon roman. Qu’est-ce que je pourrai dire sur toi ? » il se tut et son sourire disparut un peu pour laisser place au sérieux. Il fronça les sourcils et aborda un petit sourire au coin « Ne me dis rien, je vais découvrir ça par moi-même. » son sourire s’intensifia à la fin de cette phrase, il croisa les bras et serait prêt à essayer de tirer des choses d’elle.
Mais c’était dur de parler livre comme ça, surtout quand il était un écrivain qui avait du mal à trouver le sujet d’écriture, qui ne cessait pas d’avoir des critiques trop négatives d’Anthony. Il n’a pas pu s’empêcher de critiquer les cinquante nuances de Grey que déjà la jeune femme intervint rapidement comme s’il avait attaqué son précieux. « Fais attention à ce que tu dis l'écrivain, j'ai lu ... Et j'ai même apprécié lire les 50 nuances de Grey ! » Coop’ haussa un sourcil, mais il n’était nullement impressionné par les paroles et encore moins du bout d’assiette brisée, de l’attitude de la jeune femme. « Laisse ça tout de suite par terre, tu vas te blesser et ça ne m’impressionne pas ce geste. » Il attendit que la jeune femme laisse tomber l’assiette qu’il reprit déjà. « Tu as apprécié lire ce livre ? Tu dois pas en avoir lu beaucoup. Je te conseille de lire Vénus Erotica de Nin. C’est largement mieux. » Tout le monde avait bien lu au moins un livre érotique dans sa vie. Oui, si Isla avait été là, elle aurait traité Cooper de pervers. Il n’y avait pas de mal à ça ! « Puis le style et les mots sont mal foutus, j’ai plutôt l’impression de lire un article d’un débutant » murmura-t-il, volant tout d’un coup la phrase fétiche d’Anthony, mais il s’en fichait il n’était pas là ! « C’est possible ça ? De remonter la pente ? » Tout d’un coup, Coop’ perdit toute expression, laissant un sourire triste. Il hocha la tête sachant de quoi il parlait. « Oui, c’est possible ça… La vie, c’est comme les montagnes russes… Tu montes la pente, tout va bien. Puis arrivé au sommet, ça commence à déraper, tu redescends. Elle peut être longue à remonter. » La sienne, elle était longue à remonter. Plus longue que le circuit des montagnes russes de la fête foraine. Cette erreur médicale, il n’allait jamais s’en remettre et à ce rythme-là, sa pente allait descendre jusqu’au repaire de la Mort en personne. « Et ouais m’sieur, t’as devant toi une future grande neurochirurgienne ! La classe hein ! » Sujet sensible pour Cooper, mais il s’en fichait et essayait du mieux qu’il pouvait de rien laisser paraître. Cette fille, elle ne devait pas faire une erreur professionnelle, quand elle en ferait une… Il sera difficile. Coop’ sourit et baissa quelques secondes les yeux au sol avant de redresser le regard vers la jeune fille. « J’espère pour toi que tu y arriveras. Sincèrement. » Parce que lui, il n’y était pas arrivé. Lui, il avait fait le con jusqu’au bout. « En réalité, je songeais plutôt à lui verser son café bouillant sur la tête, mais c’est un peu risqué, non ? » Il fit un sourire un peu gêné et secoua doucement la tête « Ce n’est pas une bonne idée si tu veux devenir une grande neurochirurgienne. » il leva les yeux au ciel pour réfléchir et regarde à nouveau la jeune femme « J’insiste quand même de faire exactement ce qu’il te dit. Oblige-le à donner des détails quand il te demande quelque chose qui n’a rien à voir avec la neurochirurgie. » Oui, Coop’ insistait vraiment sur le fait que cet homme ne précise pas la chaleur du café. Blague à part, il reprit son sérieux et lui demanda finalement, osant de rester sur ce sujet qui lui était sensible. « Tu as fais quelle école ? Et tu es interne ou externe ? » il se mit à la détailler et essaya de lancer au hasard « Tu es interne. » risqua-t-il donc.
« Non, attends, il t’a vraiment eu aussi facilement ? » « Ne me ris pas au nez ! « répliqua-t-il en montrant son doigt en la direction de la jeune fille. Il regretta finalement de l’avoir dit. « T’avais pourtant l’air moins dupe que ça ! » « Pas de comm… Oh tu trouves ? » se reprit-il surpris. « Je me suis fais avoir oui. Je ne m’y connais rien en ordinateur. Je ne sais pas si ça vaut le coup de m’être acheté un mac. Parce que je n’y comprends rien… En plus ça m’empêche de jouer à des jeux en ligne. » Peut-être qu’Anthony l’y aidera, mais il y avait peu de chance. Cooper devait se débrouiller. Seul. Comme d’habitude… « Pardon, c’était pas sympa de se moquer. » « Compte pas sur moi pour ne pas me moquer de toi à ton tour. » fit-il en retour, avec un petit sourire taquin. Il s’écarta un peu pour la laisser lancer une assiette. Au lieu de ça, elle se mit à proposer quelque chose d’inattendu à Cooper, ou plutôt imposer… Un mélange des deux. « Tiens, voilà ce qu’on va faire, le perdant invite l’autre à dîner, tu me suis ou t’as trop peur de perdre ? Ou de passer une soirée avec moi… » Elle haussa les épaules, l’ex-chirurgien fit un sourire narquois, qui montrait qu’il relevait le défi. « On a qu’à dire que t’as pas le choix, parce que t’as triché. » « Hé. » intervint-il. « J’ai pas triché, je me suis emporté. Puis j’ai pas peur de perdre, parce que c’est toi qui va perdre. » Cooper était sûr de lui, il était sûr que personne ne pouvait l’égaler dans ses vies de merdes. Il aurait gagné l’oscar, il en était sûr, mais chacun avait ses propres malheurs. « De toute façon. Perdu ou pas, je t’aurai quand même invité à dîner après cette partie. » Il entendait encore Isla le traiter de pervers, peut-être parce qu’il pensait à la tentative d’invitation de boire un verre de vodka. Elle lança son assiette au mur pour « Celle-là c’est pour mon chien qui risque de se faire piquer parce qu’il a mordu un gosse qui le faisait chier… » « C’est pas drôle ça en fait. » avoua-t-il, il s’attendait à se foutre de la gueule de la jeune femme, mais c’était raté. Une prochaine fois. Elle lança une autre assiette « Et celle-là, c’est parce qu’il ne l’a pas mordu assez fort pour lui arracher un bras… » « Là, il aurait été piqué sans discussion. » Cooper laissait sous-entendre qu’il y avait encore de l’espoir là-dessus, que le chien n’allait pas se faire piquer. Le jeune écrivain rêvait d’avoir un chien d’ailleurs et il savait qu’il ne pourrait pas l’avoir. Parce qu’il ne savait pas s’occuper d’un poisson rouge. Pauvre poisson rouge…. Paix à son âme.
« Alors, le pas doué en ordinateur, tu joues ou tu te couches ? » Cooper s’approcha un peu pour récupérer une assiette et ne dit rien, il avait déjà répondu à cette question. Il vérifia qu’il avait bien une assiette en main et qu’il ne risquait pas d’en lancer une autre. Il s’éloigna un peu du stock des assiettes et de la jeune femme. Il observa le mur en silence et ne dit rien. Il gardait l’assiette sur les deux mains, contre lui et il observait le mur. Il soupira et ferma les yeux. Il recula son bras qui avait l’assiette, comme le ferait un joueur de baseball et le lança de toute ses forces que l’assiette se brisa facilement en morceaux, ignorant après coup la douleur à son épaule qui se fit sentir. Que ces morceaux revenaient vers eux, au sol. Coop’ arrêta le petit morceau par le pied et soupira. « Ça. C’est que je vais être poursuivi en justice par mon éditeur qui ne veut plus me donner des délais, que je vais finir par payer l’amende pour le non-respect du contrat et que je vais être placé en liste noire dans toutes les maisons d’éditions qui me refuseront. Ainsi que je vais finir par devenir pauvre et à la rue puisque je ne vis que par l’écriture. » Que ses putains de mots ne lui venaient pas… Il se tourna vers la jeune future neurochirurgienne et ramassa le bout de l’assiette qui était coincé à son pied. Il grimaça de douleur, son épaule lui faisait mal, il n’aurait pas dû faire ce geste qu’il avait appris au lycée. « Si jamais je réussis à m’en sortir et que je trouve mon sujet d’écriture. Me permettras-tu que je puisse écrire un chapitre sur toi ? » c’était une demande bien étrange, mais sur le coup. Coop’ n’avait pas réfléchi, il était devenu toute une autre personne étrangement. C’est avec un sourire qu’il revint, que le vrai Cooper revint, qui se massa l’épaule qui lui faisait mal. Cette douleur qu’il aimerait bien taire, tout comme cette douleur au coeur. « À ton tour. » annonça-t-il tranquillement.
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Mar 3 Fév 2015 - 22:30 | |
| Elle haussa légèrement les épaules, parce qu'il avait l'air vraiment gêné de la situation ... « Hey, détends-toi, c'était pour rire », avoua-t-elle, un petit sourire en coin, visiblement assez surprise qu'il le prenne de cette manière, pourtant persuadée de lui avoir fait comprendre qu'elle en riait ! « Je voulais juste te taquiner un peu, ne t'excuse pas pour si peu. », surtout qu'au final, il s'était contenté de lui dire les choses simplement et de ne pas se chercher un tas d'excuse bidon pour faire bonne figure. Alors, sur le coup, elle se massa l'arrière de la nuque en baissant un peu les yeux, c'était une situation assez gênante, parce qu'elle ne savait pas s'il l'avait mal pris, ou non, ou bien si ça allait mettre quelques blancs, ou quoi que ce soit. Mais en réalité, c'était comme si c'était déjà oublié, malgré l'étrange atmosphère qui régnait après son aveu, elle sentait son envie de vouloir passer à autre chose, c'est à ce moment précis qu'elle choisit de cogner légèrement son poing contre son torse, grand sourire aux lèvres, et d'annoncer fièrement « Prépare toi, je vais te bouger moi ! », et elle était sérieuse, elle pensait vraiment faire en sorte qu'il se bouge le cul, d'une manière ou d'une autre. « Tu peux m'appeler Coach, je serais ici tous les mardi, t'as intérêt à venir », elle avait cette air sérieux particulièrement perturbateur, impossible de savoir si elle disait ça sérieusement ou non, si elle allait l'attendre ici tous les mardi avec un programme « comment avancer en toute sérénité ? », la thérapie par les assiettes, pas mal non ? Perdue un peu dans ses pensées, Kath revint sur terre lorsqu'il avoua qu'elle pourrait avoir une place dans son roman, mais avant qu'elle ne puisse répondre quoi que ce soit, il affirma qu'il allait découvrir par lui-même ce qu'il pouvait bien dire sur elle ... Un peu perplexe, elle arqua légèrement le sourcil, surprise par sa réaction. « Dans ce cas, je t'écoute Sherlock, surprends-moi », répondit-elle d'un air taquin, curieuse de voir ce dont il était capable.
Elle ne put s'empêcher de rigoler face à son étrange imitation d'une folle furieuse, qui n'avait visiblement pas l'air de l'impressionner, la demoiselle leva finalement les mains en l'air, comme si elle se rendait, « J'abandonne, je me rend », soufflant légèrement, affichant cette petite bouille pleine d'innocence. « Ça suppose donc que tu as lu les deux ? Je me disais bien que c'était ton genre de livre », quand apprendrait-elle enfin à se taire ? Haussant un peu les épaules en se mordillant la lèvre, elle finit par ajouter « Enfin, ce que je veux dire, c'est que ... Je le lirai, et t'auras même le droit à une comparaison détaillée ... », en ce qui concerne la suite, elle préférait rester silencieuse et ne pas répondre, parce qu'elle ne voulait pas rentrer dans les détails ou aborder un sujet beaucoup trop sensible. En réalité, sa vie ressemblait plutôt à une longue descente qui ne s'arrête jamais, il fallait l'avouer, ce dont elle avait le plus besoin en ce moment, c'était d'une pente ... D'une longue pente, d'un peu de bonheur, rien qu'un tout petit peu, elle n'était pas très difficile en fait. Ce fut à son tour de se perdre dans ses pensées, elle se surprit elle-même a imaginer une vie bien différente de celle qu'elle vivait actuellement, une vie où elle aurait eu une vraie famille, une vraie carrière, une vraie vie ... Mais non, elle était ici, toute seule, prétextant faire des choses qu'elle adorait faire, prétextant avoir une petite vie parfaite et remplie, alors que la seule chose qu'elle possédait, c'était sa propre personne, et encore. « J'espère aussi, ou au moins aller le plus loin possible, histoire de ne pas me dire que j'ai fais tout ça pour rien », parce que, mine de rien, elle ne connaissait rien de plus compliqué que les études de médecine, du début à la fin, et même après. Kath laissa tout de même un petit silence s'installer avant de lui répondre, son éternel petit sourire en coin, elle le fixait d'un air particulièrement provocateur, à attendre qu'il devine comme il l'avait décidé tout à l'heure, « Bonne déduction, qu'est-ce qui t'as fait penser ça ? », est-ce que c'était vraiment marqué interne sur sa tête ? Croisant un peu les bras, elle l'observa d'un air dubitatif « Si tu lis dans mes pensées, previens moi, je ne voudrais pas que tu en entendes certaines » Après tout, elle se devait de garder son petit, ou plutôt gros, jardin secret, comme toutes les femmes en réalité.
En levant les yeux au ciel, elle tenta de retenir son rire, il avait ce petit truc qui la poussait à se moquer de lui, encore et encore, pas méchamment, rien de plus que de la taquinerie, notamment lorsqu'il changea radicalement de réaction, en plein milieu d'une phrase, comme si la partie semi-compliment de la phrase lui avait fait plaisir. La demoiselle se mordit légèrement la lèvre en le regardant, les bras croisés, se répétant sans cesse : ne rigole pas, ne rigole pas, ne rigole pas. « Écoute, si t'as besoin d'aide, et seulement pour me faire pardonner parce que la moquerie c'est pas sympa ... Je m'y connais plutôt bien en ordinateur, alors si vraiment un jour t'as un souci, ramène-le-moi, ça t'évitera une énième arnaque, moi, tu peux me payer en café ! », plutôt rentable, non ? Finalement, elle se rendit compte qu'elle ne cessait de lui proposer des trucs, est-ce qu'il n'allait pas la prendre pour une de ces taré pot de colle ? « Ne crois pas que je fais ça pour te revoir, ne te fais pas de film ! », lançait-elle en le pointant du doigt, Katherina s'approcha finalement de lui, suffisemment proche pour pouvoir lui murmurer la suite de la phrase, « Pour pouvoir m'inviter à diner, il va falloir me laisser gagner, c'est toi qui vois », s'éloignant tout de suite après, elle attrapa rapidement une assiette parce que c'était désormais son tour de jouer, mais elle se stoppa net quand elle entendit ce qu'il avait à dire, posant l'assiette sur la table, elle fut surprise de cet avoeux, de cette grimace, et surtout de cette proposition. « Wow .. Je m'attendais pas à un truc pareil, tu peux peut-être lui en parler ? Lui dire que ça prendra un peu plus de temps que prévu, combien de dates de sortie sont finalement repoussées à plusieurs reprises, pas de quoi en faire un procès ! », elle tentait de trouver les mots pour lui faire comprendre que tout n'était peut-être pas perdu, « il te reste combien de temps, concrètement ? »
« Tu permets ? », Kath l'observa un petit moment en se pinçant la lèvre, hésitante, avant de finalement s'approcher et masser doucement son épaule douloureuse, « T'as fait fort, hein, bouge pas. » Elle avait fait ça sans vraiment réfléchir en fait, sans se demander s'il avait véritablement besoin de son aide, ou s'il en avait envie, au fur et à mesure, elle intensifia le massage, appuyant toujours un peu plus ses doigts sur certaines zones en faisant en sorte de ne pas lui faire mal. Levant un peu les yeux en ciel, elle ajouta « Je serais curieuse de voir ce que tu pourrais bien écrire sur moi. » |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Mer 4 Fév 2015 - 0:25 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ « Hey, détends-toi, c’était pour rire » « Ah bon ? » fit-il complètement surpris et à la ramasse. Elle voulait plaisanter sur le coup, mais ça ne paraissait pas évident pour Coop’ parce qu’il ne la connaissait pas. Il ne savait pas quel était son prénom, ce qu’elle faisait, pourquoi elle était là, il ne savait rien d’elle. La majorité des personnes se vexaient quand il n’écoutait pas, dans son monde c’était comme ça. Maintenant, il n’en faisait plus vraiment parti. Il n’était pas parmi les gens que ses parents connaissaient, il était tout seul et il était vraiment dans un autre monde… Une autre ville, un nouveau moyen de recommencer à zéro. « Je voulais juste te taquiner un peu, ne t’excuse pas pour si peu. » Sur le coup, Cooper avait failli dire qu’il était désolé, mais il avait réussi à se retenir. Il fit un petit sourire gêné, il ne savait plus vraiment quoi dire. Il laissa le silence prendre le contrôle, ce silence gênant qui lui était insupportable. Il fallait qu’elle soit brisé pour qu’il n’y ait plus à nouveau ce gêne. Passer à autre chose, ceci était facile à oublier. Coop’ se pinça à l’intérieur de ses lèvres et observa un peu autour de lui les assiettes cassées. Pourtant la suite de la conversation n’était pas mieux parce que c’était encore sur un sujet sensible, Katherina voulait apprendre à se la fermer et lui il voulait bouger un peu pour arrêter de dramatiser. « Prépare toi, je vais te bouger moi ! » fit-elle en cognant son poing contre son torse assez légèrement, avec un grand sourire aux lèvres. Ce qui fit sourire l’écrivain « Tu peux m’appeler Coach, je serai ici tout les mardi, t’as intérêt à venir » « Tout les mardi tu seras ici ? » parce que sur le coup, Cooper ne savait pas si elle était sérieuse, il la regardait avec un air comme s’il cherchait à sonder. À savoir si c’était sérieux ou pas. Il fit une petite moue de réflexion « Ça me paraît bien tentant, mais je doute qu’il nous arrive tout le temps des malheurs à chaque semaine. » et qu’il n’ait pas vraiment de matière à balancer sa mauvaise humeur par les assiettes. Au fond il pouvait se l’avouer, il lui arrivait que des malheurs ces derniers temps et il ne faisait que les accumuler. « Va pour Coach d’ailleurs, puisque je ne saurai pas pour l’instant ton prénom. Tu peux m’appeler l’Écrivain. » fit-il avec un simple sourire aux lèvres, mais qui était sincère et on voyait qu’il s’amusait. Ensuite il parla du livre, de l’inclure dedans. Il voulait dans un premier temps savoir quelque chose sur elle avant de se reprendre et de se dire qu’il finirait par trouver lui même. « Dans ce cas, je t’écoute Sherlock, surprends-moi. » « Non. » répondit-il avec un sourire malicieux. Il croisa les bras contre lui et secoua légèrement la tête. « Parce que si je te balance toute mes déductions, tu vas finir par me détester et me fuir. Chaque chose en son temps Coach. » ajouta-t-il, il voulait la frustrer avec ce qu’il avait dans la tête: en réalité, il n’avait rien dans sa tête, mais il savait qu’il finira par trouver et lui faire un petit tour. Avoir eu des amis dans le passé, ça aidait forcément et il retrouvait souvent des stéréotypes chez certaines personnes: non pas parce qu’ils étaient ennuyés. Il y avait souvent des généralités, Coop’ n’était pas Sherlock et ne pouvait pas vraiment savoir les détails. « J’abandonne, je me rends. » Il laissa échapper un petit rire, il baissa les yeux au sol. « J’ai gagné alors. » sous-entendu, ce n’était finalement pas difficile. « Ça suppose donc que tu as lu les deux ? Je me disais bien que c’était ton genre de livre. » Cooper afficha une expression de surprise et puis, il haussa les épaules comme si ce genre de pensée ne le gênait pas vraiment. « Ça ne surprend plus personne et je n’ai pas vraiment honte de dire que je les ai lu. » Bien que les Nuances de Grey, ne lui avait pas vraiment trop plus. « J’ai lu les trois livres des Nuances de Grey. » s’empressa-t-il d’ajouter. « … Je dois aussi apprendre à me la fermer tu sais. » Katherina n’était pas la seule et il venait d’aggraver son cas. Enfin, il n’avait pas vraiment honte, mais ce n’était pas nécessaire d’ajouter qu’il avait lu les bouquins, il était intrigué parce qu’il ne savait pas comment ça se faisait que ces tels bouquins avaient vraiment eu du succès…! « Enfin, ce que je veux dire, c’est que… Je le lirai, et t’auras même le droit à une comparaison détaillée… » Poop se contenta de sourire tout simplement pour répondre.
Sujet, la médecine. Cooper ne devait plus être étonné à force de tomber là-dessus à chaque fois. Souvent de tomber sur des personnes qui faisaient des études de médecine. « J’espère aussi, ou au moins aller le plus loin possible, histoire de ne pas me dire que j’ai fais tout ça pour rien. » répondit-elle à sa phrase sincère. « Je comprends. Les études de médecine, y'a rien de pire que ça. » et il savait de quoi il parlait, parce qu’il avait été lui-même étudiant en médecine. Il ajouta cependant. « Le pire, c’est que la majorité des étudiants s’engagent dans cette voie sans savoir à quoi s’attendre exactement. Souvent, ils sont confrontés à des situations qui les poussent à abandonner. Ils deviennent médecin parce qu’ils veulent sauver des vies, mais qu’en est-il celles qu’ils n’ont pas réussis à sauver ? » Cooper s’en fichait à cette époque, parce qu’il le prenait pour un défi. Parce qu’il se prenait pour une personne qui avait le pouvoir de sauver les gens ou de les donner à la Mort. De jouer un jeu avec elle. Il continua à chercher ce qu’avait fait la jeune femme jusqu’à avoir trouvé par lui-même sans trop de difficulté. « Bonne déduction, qu’est-ce qui t’as fait penser ça ? » « Tu veux vraiment le savoir ? » lui demanda-t-il sans réfléchir avec ce petit sourire. « Parce que tu me l’as dis il me semble. Puis j’aurais quand même dit que tu fais plus interne qu’externe: t’es plus sûre et… Les internes pètent plus facilement les câbles que les externes à force d’être sous les ordres des différents chirurgiens. » et il se retint avec un peu du mal à rigoler. « Si tu lis dans mes pensées, préviens-moi, je ne voudrais pas que tu en entendes certaines » « Si je lisais dans les pensées, je ne serai plus de ce monde. Parce que c’est impossible à vivre parmi les gens avec qui ils n’ont plus de secrets. Se faire lire comme un livre, ce n’est pas ce qui te plairait ? » et il haussa les épaules en guise de conclusion. Non, Cooper n’était vraiment pas Sherlock Holmes et il préférait être Waston dans tout les cas.
La jeune femme avait du mal à rester sérieuse devant le malheur de Cooper qui avait du mal à dompter un mac. Qui s’était fait avoir en s’achetant un ordinateur plus cher que la normale. Il écouta la jeune femme et esquissa un petit sourire. « Pour ça, il me faudra ton numéro, pas de mail sinon je ne pourrai pas t’en envoyer si ça concernera mon ordinateur qui tombe en panne. » Il sourit légèrement, c’était une invitation à ce qu’on lui donne le numéro. « Et si le soucis était en local ? » « Ne crois pas que je fais ça pour te revoir, ne te fais pas de film ! » « Oh dommage. » répondit-il avec une moue faussement déçue. Elle s’approcha de lui, lui murmura « Pour pouvoir m’inviter à diner, il va falloir me laisser gagner, c’est toi qui vois. » « Tu ne me rends pas la tâche facile. Je n’aime pas perdre… » avoua-t-il avec un air de faux-gêné. Lui et la fierté ! Il ne laisserait pas gagner qui ce que ce soit ! « Pas besoin de gagner ou de perdre, je pourrai quand même t’inviter ? Non ? » tenta-t-il finalement. « Le gagnant pourra choisir le restaurant de son choix. » dernière tentative avant de s’arrêter pour se préparer à lancer une assiette, à trouver un malheur en béton. Il ne savait pas pourquoi… Pourquoi il avait finalement décidé de dire ça, mais c’était ce qu’il avait au fond de lui et qu’il n’avait jamais su le contenir un peu plus longtemps. Parce que ça le pesait de plus en plus, parce que ça l’inquiétait de devoir ne plus pouvoir écrire. Parce qu’il n’arrivait pas à trouver les mots, ni l’histoire. Cooper secoua la tête, petit à petit, passant la main à son épaule. « Non non. » il se reprit. « Quelques jours, neuf précisément. » c’était comme annoncer qu’il avait un cancer à quelqu’un et qu’il avait encore neuf jours à vivre. C’était un peu la même chose, mais c’était pire que le cancer. Il compta mentalement le nombre de sortie qui avaient été repoussées. « Sept. » il la regarda et fit une petite grimace. « Ça fait sept sorties en deux ans et c’est énorme. D’habitude mon éditeur ne repousse pas autant mes sorties, c’étaient les parents de ma fiancée qui réussissaient à l’influencer, mais maintenant que je n’ai plus leur soutient: je suis bon à couler dans le fond de l’océan. » Il essayait de lui faire comprendre par là, qu’il avait déjà essayé tout les moyens possibles pour s’extirper de cette situation-là, mais il ne pouvait rien faire de tout ça. Rien… Il était foutu. Comme le disait très bien Anthony: il ne lui restait plus qu’à attendre qu’un miracle se produise ou la guillotine.
« Tu permets ? » demanda-t-elle alors que Cooper allait s’asseoir sur une chaise, pas loin de la bière qu’il avait laissé plus tôt. Il tourna la tête vers elle, fronçant les sourcils avec un air de se demander ce qu’elle avait bien dans la tête. Elle n’allait pas lancer l’assiette finalement, parce qu’elle venait de le poser sur la table. Elle s’était dirigée vers lui. Elle passa derrière lui pour poser ses mains sur son épaule, il se tendit légèrement au contact « T’as fait fort, hein, bouge pas. » il essaye de se détendre et finalement il se disait que l’assiette cassée. Ça n’avait pas vraiment arrangé les choses, parce qu’elles venaient de lui faire rappeler le futur qui l’attendait, mais aussi le passé qui était toujours là. « J’aurai dû faire attention, mais je me suis laissé emporté par ma colère. » Il n’aurait pas envie dans les temps normal de se faire masser l’épaule, il ferma les yeux et fit son petit exercice de respiration qui avait duré quelques secondes à peine. Comment il aurait aimé à tel point de faire taire à nouveau cette douleur qui fourmillait, qui l'énervait et qui l'empêchait de réfléchir. « Je me couche pour le prochain lancer » annonça-t-il avec un léger rire. Parce qu’il n’était pas vraiment capable de lancer correctement avec l’autre main. « Je serai curieuse de voir ce que tu pourrais bien écrire sur moi. » Son sourire disparut peu à peu pour laisser placer à un léger sourire triste. Il haussa les épaules avant de se rappeler qu’il ne devrait pas faire ce geste. « J’écrirai probablement notre rencontre, ce que j’ai pensé de toi, ce que… » il secoua la tête. « Je ne suis pas sûr. Je ne sais pas vraiment, mais si jamais cela se produirait. Je viendrai ici tout les mardis jusqu’à ce que je te retrouve pour t’en parler. »
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Sam 7 Fév 2015 - 14:37 | |
| « Tu dis ça parce que tu me connais pas, tiens », elle ne passait pas une seule semaine sans qu'il ne lui arrive quelque chose, en même temps, elle avait une vie plutôt active, et un caractère qui faisait qu'elle se retrouvait souvent dans d'étranges situations, alors concrètement, chaque semaine, elle aurait quelque chose à raconter. « Très bien monsieur l'écrivain, jouons la carte du mystère pour aujourd'hui ! » Fit-elle avec un petit clin d'œil, parce que ça l'amusait de ne rien dévoiler, de le laisser deviner certaines choses, ou de ne pas en connaître d'autres .. Mais lorsqu'il lui répondit simplement « non », elle afficha une mine un peu surprise, arquant légèrement le sourcil, comment ça non ? La suite fut d'autant plus surprenante, le détester et le fuir ? Sur le coup, elle ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir, « te détester et te fuir ? », Kath croisa alors les bras, sans vraiment trop comprendre, « en quel honneur ? », elle n'était pas vraiment le genre de fille à fuir, non, c'était plutôt le genre de fille qu'on fuyait, du jour au lendemain, sans raison. Elle haussa finalement les épaules avant de rajouter, d'un air plus taquin « Entre nous, ça veut aussi dire que tu préférerais que je reste dans les parages, hm ? », ce qu'elle ferait de toute manière, non pas parce qu'elle n'avait nulpart d'autre où aller, mais simplement parce qu'elle avait envie de rester, et d'en savoir plus sur lui. Il avait lu les trois bouquins, ce qui poussa Kath a afficha un petit sourire moqueur, en réalité, elle n'était pas vraiment habituée à croiser un mec qui avait déjà lu les 50 nuances de Grey, et encore moins les trois ! À vrai dire, elle s'était arrêtée au deuxième tome, parce que tout devenait beaucoup trop niais et chiant pour elle, tout en gardant le troisième au chaud en attendant d'avoir l'envie, et le courage, de le finir. « Et le film, ça te tente pas ? », on sentait une forme de taquinerie dans sa voix, puisqu'il avait lu les trois livres, autant aller jusqu'au bout, non ?
« Je comprends. Les études de médecine, y'a rien de pire que ça. », elle hocha la tête, bon sang elle en avait bavé pendant toutes ces années, et le pire c'est qu'elle n'en avait pas vraiment encore fini avec tout ça ... Elle commençait à voir le bout du tunnel, bien sûr, mais il lui restait encore tellement de choses à faire, à voir, à connaître. Kath avait souvent pensé à abandonner, faire quelque chose de totalement différent, mais elle n'avait jamais réussi à se détourner de la médecine, jamais. « Si j'ai fait médecine, c'était pour ma ... Mère ... », elle buta légèrement sur ce mot, les yeux au sol, encore aujourd'hui sa gorge se nouait quand elle pensait à elle, « J'ai toujours voulu faire de la danse m'a carrière, en fait, je me voyais plus sur scène qu'avec un scalpel entre les mains, mais ... J'ai choisi de lui faire plaisir. », Kath se pinça la lèvre en baissant les yeux, parce qu'elle se retrouvait aujourd'hui avec un scalpel dans les mains, mais sans sa mère. « J'ai l'impression que t'en connais beaucoup sur la médecine, t'es passé par là, hein ? », lança-t-elle, sans hésitation, en relevant les yeux, il avait l'air de savoir de quoi il parlait, ça ne pouvait pas être un hasard. La demoiselle afficha finalement un sourire un peu plus détendu, en changeant de sujet pour éviter de continuer à penser à sa mère. « Hey, doucement, je pète seulement 1 câble par semaine, c'est raisonnable ! Parce que généralement, je m'arrange pour tomber sur les bons. », mais cette fois-ci, le karma avait décidé de lui jouer des tours et de mettre à rude épreuve son self-control. « Se faire lire comme un livre, ce n'est pas ce qui te plairait ? », non, parce qu'elle tenait beaucoup trop à ses secrets pour qu'il soit aussi facilement dévoilés, il y avait des choses qu'il ne devait absolument pas savoir, ni lui, ni personne d'autre. « Je pourrai aussi faire en sorte de te montrer des choses qui pourraient te plaire. », elle afficha un petit sourire, parce qu'elle voulait le destabiliser un peu, haussant un peu les épaules.
« Tu aurais pu trouver une meilleure excuse », en fouillant dans son sac, elle arracha un petit bout de papier de son carnet pour écrire son numéro dessus et lui tendre, un petit sourire en coin, « Bien entendu, c'est uniquement pour l'ordinateur », ben voyons ! Elle croisa les bras face à sa mine déçue, un peu amusée, « T'es sûr de pas plutôt être un comédien ? J'ai presque failli y croire », Kath leva les yeux au ciel en riant légèrement, puisqu'il tenait absolument à l'inviter à dîner, autant céder non ? Ce n'était pas comme si l'envie lui manquait, tout ce qu'elle voulait, c'était le taquiner toujours un peu plus, gagner ce petit jeu, mais elle céda tout de même. « D'accord, d'accord, tu m'invites, mais je choisis le restaurant », après tout, c'était quand même elle qui menait la danse, « marché conclu ? », lança-t-elle en tendant la main, un grand sourire scotché aux lèvres. « Quelques jours, neuf précisément », grimaçant légèrement, elle ne s'attendait pas un nombre aussi petit, neuf jours pour écrire un livre qu'il n'avait même pas commencé ... Kath se massa l'arrière de la nuque d'un air gêné, parce qu'elle venait inconsciemment de remuer le couteau dans la plaie, « Bon, pas de panique », elle se mordit légèrement la lèvre en le regardant, sans vraiment trop savoir quoi dire, ou quoi faire, « Tu sais déjà de quoi tu veux parler ? », elle savait qu'elle ne serait pas d'une très grande aide, mais elle voulait quand même tenter le coup, après tout, on ne sait jamais. « Je peux toujours te faire des litres de café ... Pour les prochaines nuits blanches qui t'attendent .. » Parce qu'à sa place, elle y passerait toutes ses nuits.
Il se raidit au contact de ses mains sur son épaule ... Elle hésita un long moment avant de continuer, jusqu'à ce qu'il finisse par se détendre, par fermer les yeux ... « Je me couche pour le prochain lancer », elle ne put retenir un petit rire, puisque de toute manière, elle ne l'aurait pas laissé recommencer à lancer l'assiette. Elle soupira légèrement, baladant et appuyant ses doigts sur toute son épaule, Kath s'arrêta finalement, après quelques minutes, « désolée, j'ai fais ça sans réfléchir », secouant un peu la tête, elle s'assit finalement sur la table, face à lui, étrangement gêné par son geste, parce qu'elle ne savait vraiment pas pourquoi elle avait subitement décidé que lui faire un massage était la meilleure chose à faire ! Elle se sentait un peu bête, un peu mal à l'aise ... Elle le regardait en se pinçant un peu la lèvre, fuyant parfois son regard. « Dans ce cas ... Tu me trouveras ici tous les mardi. » |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Lun 9 Fév 2015 - 9:50 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ « Tu dis ça parce que tu ne me connais pas hein. » Cooper secoua la tête avec un petit sourire triste. « Je dis ça parce que j’essaye de rester optimiste. » Parce que lui aussi, ça lui arrive d’enchainer des malheurs (tout comme pour la joueuse) et s’il restait défaitiste, ça n’allait pas l’aider. Il se sentait rassuré de ne pas être seul, la jeune femme avait aussi de quoi enchainer des malheurs chaque semaine, comme pour certaines personnes…! Elle voulut jouer au jeu de Sherlock Holmes, que Coop’ devait essayer de trouver des points la concernant, de déduire des choses, mais il ne voulait pas jouer à ce jeu là. La jeune femme ne comprenait pas et ça, Coop’ s’en fichait assez. « Te détester et te fuir ? En quel honneur ? » Il ne vouait pas dire qu’il n’avait rien en tête pour déduire ce qu’elle pouvait être, elle avait déjà passé une journée de merde et il ne voulait pas essayer de chercher à la connaître dans les secondes qui suivent. Il voulait la connaître avec les points, les sujets de conversation dont elle voulait parler. C’était tout et ça n’ira pas plus loin. Pour répondre à cette question, il haussa les épaules tout simplement et avoua dans un petit soupir. « Mieux ne vaut pas que tu saches. » et quelque que soit la manière, Coop’ ne dira rien à la jeune femme, parce qu’il était doué dans ce domaine et aussi parce qu’il ne voulait pas lâcher ça à une inconnue… Une inconnue qu’il essayait de connaître « Entre nous, ça veut dire que tu préfèrerais que je reste dans les parages hm ? » fit-elle pour relancer la conversation sur un autre sujet, Cooper esquissa un petit sourire taquin et croisa les bras « Peut-être… » Et il n’en disait pas plus parce qu’il en avait déjà assez dit. Puis il aimait bien sa compagnie, il aimait bien le concept de lancer les assiettes pour passer sur les nerfs, pour lancer sa mauvaise humeur sur le mur ça aidait beaucoup. La conversation dériva sur les cinquante nuances de Grey, où Cooper avait lâché un lapsus révélateur, ayant dit d’avoir lu les trois bouquins « Et le film, ça te tente pas ? » Cooper haussa les épaules encore une fois, laissant en suspend sa réponse quelques secondes avant de dire « Non… Pas vraiment… J’ai lu les trois bouquins juste pour démonter Meghan qui disait de les adorer. » Son coeur avait manqué un battement quand il parlait d’elle, de son ex-fiancée qui était décédée dans un accident de voiture. Il était déstabilisé un moment, mais c’était à peine perceptible et en plus il venait de faire la gaffe: il venait de parler de Meghan devant une fille qu’il ne connaissait pas vraiment.
Elle n’en fit pas attention et ils discutaient sur la médecine. Toujours, Cooper parlait de médecine avec une personne qui s’y connaissait ou avec une personne qui ne s’y connaissait pas vraiment…! « Si j’ai fait médecine, c’était pour ma… Mère… » Le ton de cette voix, Cooper la connaissait très bien, il l’avait souvent entendue et c’était un signe majeur d’un sujet sensible. Elle l’avait fait pour sa mère « J’ai toujours voulu faire de la danse ma carrière, en fait, je me voyais plus sur scène qu’avec un scalpel entre les mains, mais… J’ai choisi de lui faire plaisir. » Coop sourit tristement en observant toujours la jeune femme baisser le regard. Elle venait de lui confier quelque chose qui lui faisait mal quand même. Elle parlait de sa mère à l’imparfait au début, signe qu’elle était peut-être décédée. « J’ai l’impression que t’en connais beaucoup sur la médecine, t’es passé par là hein ? » Il hocha doucement la tête avec un sérieux. « Oui, pour mon père. Parce qu’il est médecin à Boston et j’étais l’aîné prodige. J’ai fais médecine pour éviter que mon frère et ma soeur voient leur avenir imposé. » Ça faisait mal mine de rien d’en parler, mais il continua « J’ai été "suspendu" pour un patient qui est mort pleinement par ma faute. » Il sourit légèrement, comme si à force d’en parler ça ne lui faisait plus rien. Il n’était plus dans la médecine et il était un écrivain. C’était comme ça. Il sauta sur l’occasion de changer le sujet parce qu’il ne voulait pas en parler. Il ne voulait pas lui exposer, lui raconter ce qui s’était passé. « Hey, doucement, je pète seulement un câble par semaine, c’est raisonnable ! Parce que généralement, je m’arrange pour tomber sur les bons. » « On peut pas toujours réussir. » à tomber sur les bons… Cooper avait eu une certaine chance de tomber sur des bons chirurgiens urgentistes grâce aux relations de ses grands-parents et de son père. « Je te bats quand même. Je pétais rarement un câble quand j’étais interne. Disons… Une fois par mois. » Il lui était quand même arrivé de tomber sur un chirurgien exécrable, insupportable, qui lui donnait des envies de meurtres. « Je pourrai aussi faire en sorte de te montrer des choses qui pourraient te plaire. » « Hmm » Répondit-il tout de suite en plissant les yeux. Avec un sourire au coin. « On ne peut pas choisir ce qu’on veut montrer vraiment. » Et il savait que comme toute personne, tout le monde avait des secrets qu’ils ne voulaient pas que ça soit découvert.
Il obtint enfin le numéro de téléphone de Katherina (j’aurai dû t’appeler pour mon problème de mac …) en disant qu’il aurait pu trouver une meilleure excuse. « Bien entendu, c’est uniquement pour l’ordinateur. » il fit une petite moue de déception qui amusa Katherina « Tu es sûr de pas plutôt être un comédien ? J’ai presque failli y croire » Il sourit et fit un petit rire amusé. Abandonnant son expression de déception « Presque ! J’ai fais du théâtre jeune. » Quand il voulait décompresser du stress, de la pression de ses devoirs. À devoir toujours être le meilleur de la classe, de la promotion. Il insista pour l’inviter manger avec lui après les assiettes et il gagna la bataille ! « D’accord, d’accord, tu m’invites, mais je choisis le restaurant. » Coop’ plissa les yeux et se demanda ce qu’elle avait en tête comme restaurant. Il espérait au fond de lui que ça ne soit pas un restaurant hors de prix, qui était en dehors de ses moyens. La jeune femme tendit la main pour sceller le pacte. « Marché conclu? » Il prit la main, la tapant gentiment avant de la serrer. « Marché conclu et c’est quoi le restaurant ? » Il espérait que cela ne soit pas le restaurant de l’hôtel Milton, il était un des plus cher et pour de la nourriture tout simplement gastronomique ! Ils parlaient ensuite du problème de Coop’, du problème qui allait déterminer son avenir. Il avait neuf jours pour terminer son livre qu’il n’avait même pas commencé ! « Bon pas de panique. » Facile à dire qu’à faire ! « Tu sais déjà de quoi tu veux parler ? » Il secoua la tête, elle ne l’aidait pas à gérer dans sa panique. Bien qu’il ne laissait rien transparaître de son visage, on pouvait savoir de son ton de la voix et tout ça. « Je peux toujours te faire des litres de café… Pour les prochaines nuits blanches qui t’attendent… » L’ex-médecin se gratta l’arrière du crâne et soupira. « Je vais sûrement passer des nuits blanches à regarder la page blanche. À attendre qu’une idée vienne à l’esprit. J’ai déjà quelqu’un qui m’aide à écrire. » Il soupira en repensant à Anthony qui venait de le démonter en disant que son premier livre était une vraie merde. « … À sa façon. C’est un connard, mais qui a un bon fond. » Parce qu’il était toujours là malgré tout, à essayer de l’aider du mieux qu’il pouvait. Alors qu’il était en train d’écrire un livre de son côté !
Le massage à l’épaule endolori était quelque chose d’inattendue pour Cooper, il ne savait pas si c’était une bonne idée, mais il n’en disait rien parce que ça lui faisait moins mal. À l’appui, c’était douloureux, mais la douleur disparaissait. Puis elle était en médecine et il lui faisait confiance. Elle le massa, faisant partir sa douleur qui était toujours là quelque part, prête à surgir au faux geste. Cooper détestait cette douleur qui l’empêchait des fois de se concentrer, de dormir… De vivre même. Cette douleur lui faisait rappeler comment et à quel point il avait détruit sa relation avec son petit frère. Il sentit les doigts quitter « Désolée, j’ai fait ça sans réfléchir. » Il la regarda s’asseoir sur la table en silence. Il esquissa un petit sourire en coin, il ne savait pas si c’était un sourire sincère ou gêné ou les deux…! « Ce n’est pas grave. Tu voulais bien faire » essaya-t-il de détendre du mieux qu’il pouvait, bien qu'il avait la sensation de penser que c'était pour quelque chose d'autre. Il sentait toujours cette petite douleur, mais qui s’atténuait. « Dans ce cas… Tu me trouveras ici tous les mardi. » « Dans ce cas… Je viendrai tous les mardi. » répondit-il avec un petit sourire. Il observa les assiettes cassées et resta silencieux un moment. Le temps qu’il reprenne ses esprits, qu’il comprenne ce qui s’était passé jusqu’ici. Puis changeant le ton de sa voix, il annonça. « Toujours partante pour manger quelque part ? » Parce que lui il ne savait pas pour elle, mais il commençait à avoir faim. Manger un peu pourrait atténuer encore plus sa douleur.
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Jeu 12 Fév 2015 - 18:26 | |
| Arquant légèrement le sourcil, elle haussa les épaules, parce qu'elle sentait un petit froid s'installer petit à petit, elle avait peut-être été trop loin dans son petit jeu, ou peut être qu'il n'aimait pas ça lui, les jeux ... Quoi qu'il en soit, il valait peut-être mieux s'arrêter et garder un peu son sérieux ... Une chose bien difficile pour la demoiselle, mais qu'elle essaierait quand même de faire, puisqu'après tout, le but n'était pas de le faire fuir. « Mieux ne vaut pas que tu saches », elle afficha tout de même un petit sourire, gêné, sans pour autant répondre, parce qu'en réalité, elle ne savait pas quoi lui répondre, il ne voulait pas qu'elle en sache plus, elle n'en demanderait pas plus. « Peut-être... », cette fois-ci, son sourire se fit plus taquin, plus enjoué, Kath baissa légèrement les yeux, toujours aussi silencieuse. « non... pas vraiment... J'ai lu les trois bouquins juste pour démonter Meghan qui disait les adorer », elle releva les yeux, un peu surprise par cette phrase, il avait l'air ... Bizarre après ça, comme s'il n'avait pas fait exprès, comme si c'était sorti tout seul, sans qu'il puisse réfléchir. C'était peut-être une personne importante, pourtant, elle fit comme si elle n'avait rien entendu, parce qu'elle ne le connaissait pas assez pour lui demander qui était Meghan, d'autant plus qu'il avait l'air assez chamboulé comme ça, il n'avait peut-être pas envie d'en parler. Kath se mordit légèrement la lèvre en se frottant l'arrière de la nuque, cherchant à tout prix à changer de sujet avant de faire une gaffe ...
Elle repensait alors à sa mère, à tout ce qu'elle avait vécu jusqu'à aujourd'hui, toutes ces fois où elle avait eu besoin d'elle, et toutes ces fois où elle n'avait pas été là. En serrant un peu les poings, elle releva les yeux, parce qu'elle n'avait pas à être triste pour un monstre qui ne pensait pas une seule fois à elle, elle n'avait pas être triste pour une femme qui avait oublié qu'elle avait une fille, non. Pourtant, elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander si ce n'était pas elle la responsable, si toutes les personnes sortaient de sa vie par sa faute, peut-être était-elle responsable de son malheur ? Kath avait vu juste, il avait fait médecine, jusqu'à ce qu'il soit suspendu ... elle avait aussi eut affaire à des morts, mais jamais par sa faute, du coup, elle ne savait pas trop quoi répondre, quoi dire, « ça a pas été trop ... Dur à surmonter ? », la première fois qu'elle avait fait face à son premier décès, elle s'était enfermée chez elle pendant une semaine, une semaine à se demander si elle était vraiment faite pour ça ou s'il ne valait pas mieux abandonner ... Elle avait eut du mal à s'en remettre, bien que ce ne soit pas de sa faute, elle s'en voulait énormément, aujourd'hui, il lui arrive d'avoir besoin d'un verre ou deux après un décès, mais elle le supporte beaucoup plus facilement ... Elle se souvient qu'on lui répétait souvent : « ici, on s'habitue à la mort », et malheureusement, c'est vrai, on s'habitue à la mort ... On vit avec ... « Et ça ne te manque pas ? », dit-elle en se pinçant un peu les lèvres, parce qu'elle ne s'imaginait pas faire autre chose que chirurgien. « On peut pas toujours réussir », pourtant, elle ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire en coin, parce que jusqu'ici, elle avait toujours réussi à se dépatouiller, à obtenir de bonnes opérations, de bons chirurgiens, mais visiblement, il avait raison sur ce tout petit point, sur le fait qu'elle ne pourrait pas toujours réussir, qu'il lui arriverait parfois de se retrouver face à des situations qu'elle n'aimait pas. « Je m'incline face à ton calme légendaire », lança-t-elle avec une pointe d'humour, de moquerie, parce qu'à vue d'œil, il n'avait pas l'air d'être ce genre de garçon incroyablement calme. Kath jouait avec une de ces mèches de cheveux en abordant également un sourire en coin, elle roula ensuite des yeux en haussant un peu les épaules, toujours ce petit sourire taquin scotché aux lèvres, « Je reste persuadée qu'il existe un moyen de contourner le professeur Xavier », non ?
« Presque ! J'ai fait du théâtre jeune », sur le coup, elle ne put s'empêcher de lâcher un petit rire, elle trouvait presque ça mignon, à l'imaginer sur scène, être ou ne pas être, telle est la question ! « Je le savais que tu usais de ton talent pour m'amadouer ! », et elle était tombée dans le panneau, comme une débutante, la roue tourne dit-on. « Marché conclu et c'est quoi le restaurant ? », cette fois-ci c'était à son tour de jouer la carte du mystère, elle savait parfaitement où elle voulait aller, puisqu'elle passait la plupart de ses week-end là bas, mais lui ... Il ne le saurait pas avant d'être devant la porte, « J'espère que tu aimes manger italien ... Je n'en dirais pas plus ! », parce que, clairement ... Manger italien, c'est ce qu'elle aimait le plus, tout autant que le chinois en fait, mais ce soir, elle avait envie de l'emmener dans ce petit restaurant italien dans lequel elle adorait manger, alors elle espérait vraiment qu'il aime manger italien ... Attention, pas simplement des pâtes, non, de vrais plats italiens ! C'est alors qu'elle lui mit une petite tape le nez, fronçant un peu les sourcils, « faut pas partir pessimiste ! Tu vas le finir ce livre, et je serais la première à le lire », en croisant les bras, elle simula une petite colère, c'était sa façon à elle de le booster, de le motiver ! Pas sûr que ça fonctionne, mais elle tenta quand même. « Allez, je suis sûre et certaine que tu vas réussir, surtout si t'as l'aide de ta marraine la bonne fée », c'était un peu comme ça qu'elle voyait la personne qui l'aidait à l'écrire, un coup de baguette magique et tout allait rentrer dans l'ordre.
Assise sur la table, elle se frottait l'arrière de la nuque d'un air gêné, elle regrettait un peu ce geste, elle regrettait d'avoir fait ça sans réfléchir ... Il n'avait pas l'air de lui en vouloir d'avoir fait ça, mais elle se sentait un peu stupide sur le coup. « J'ai fréquenté un masseur une fois, à force de l'observer, j'ai appris quelque truc ... Du coup, je me suis dit que ça pouvait te faire du bien, c'était stupide, un peu », elle soupira légèrement, sans cesser de se répéter à quel point elle était conne ! Elle releva pourtant les yeux, un petit sourire satisfait aux lèvres, lorsqu'il avoua qu'il serait là tous les mardis, vraiment ? Est-ce que ça sonnait comme une sorte de rencard hebdomadaire ? Kath descendit finalement de la table et s'approcha de lui en hochant la tête « et pas qu'un peu ! J'ai une faim de loup. », et visiblement, ce n'était pas simplement une expression, elle sentait son estomac crier famine, après tout, elle n'avait pas eut le temps de manger aujourd'hui ... |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Jeu 12 Fév 2015 - 21:28 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ Cooper était un gaffeur, on ne l’avait jamais comparé à Gaston LaGaffe parce qu’il ne faisait jamais autant de gaffes que lui, encore des moins graves. Il se consolait par la généralité de ses rencontres qui ne démarraient toujours jamais très bien. Il n’avait pas besoin de passer par des engueulades ou des gestes pour que ça se passe mal, puis en général l’écrivain se rattrapait vite.
Se rattraper vite ? Ce n’était pas gagné puisqu’ils parlaient tous les deux de la médecine qui était un sujet sensible pour eux. Tout comme pour la jeune femme, tout comme pour Cooper. « Ça a pas été trop… Dur à surmonter ? » Il l’observa et haussa les épaules, il réfléchissait à la réponse. Il réfléchissait à son passé. À comment il avait réagi à la mort de ce patient. Il voulait être honnête avec elle, mais il n’était vraiment pas sûr d’y arriver. Il se rappelait de l’événement, de ce patient, du traitement qu’il lui avait promulgué, de cette horrible douleur qu’il aimait toujours faire taire. Il sourit tristement. « J’ai vraiment mis du temps à comprendre la gravité de mes actes… » Il retira vite son sourire et se mit à réfléchir, puis de soupirer. « Je ne voulais pas admettre la gravité de ces actes. Oui c’est ça, je ne voulais pas admettre que ceci, c’était de ma faute, mais depuis qu’une externe que j’affectionnais énormément était partie, j’ai vu le monde autrement. Alors, j’ai laissé les choses aller et j’ai énormément baissé ma garde. Ils ont remis en question ma motivation dans les études médicales. Ça m’a énervé, je n’ai pas voulu changer de branche et j’ai abandonné.» En abandonnant ses études de médecine, il avait abandonné sa famille. Plutôt, sa famille l’avait abandonné. « J’en ai vu des patients mourir sous mes mains, quand je tente de les sauver, ça ne m’affectait pas tant plus que ça, mais, ce patient si. Tu sais, le monde de médecine. C’est un peu ça. On se demande tous si on est bien fait pour ce métier, pour subir ces responsabilités. » « Et ça ne te manque pas ? » « Non. » il secoua la tête pour montrer sa négation absolue. Il était content de ne plus poser le pied à l’hôpital, de ne plus essayer vraiment de sauver les gens. « Soit je ne suis pas plus tenace que toi. Soit tu as de la chance de ne pas être dans les urgences. Y a pleins de possibilités, de probabilités… Au bout du temps, tu en auras marre de voir des patients mourir, de voir… Cette mort les gagner et les emporter. Suffit de voir un patient mourir, un patient en particulier mourir et de voir une personne que je connaissais souffrir de cette perte pour que ça change ma perception sur la médecine. » Il avait trop bu de bière ? Non. Il avait vu un mort récemment ? Non, mais ça ne saurait tarder. Il était dans la merde et désespéré qu’il ne savait plus vraiment faire le tri des choses ? Peut-être. Il ne pouvait toujours pas réussir et c’était valable pour la jeune femme, qui était sur le point de devenir une chirurgienne. « Je m’incline face à ce calme légendaire. » Il esquissa un sourire à cette phrase, les bras croisés contre lui en guise de félicitations sur ses pétales de plombs. Conscient du malaise que ça pouvait créer tout ça, mais il fallait qu’elle sache dans quoi elle s’embarquait. De connaître un peu la vision des choses d’un interne aux urgences. « Désolé, si ça te semble un peu dur d’entendre ça. J’aurai vraiment pas dû répondre à ces questions, mais… » Il ne finit pas sa phrase et il ne la finira probablement pas. Il avait juste cette impression de se voir en elle, elle faisait médecine parce qu’elle n’avait pas vraiment eu le choix. Elle aimait quand même ce qu’elle faisait, elle voulait être une neurochirurgienne. Il était un peu jaloux ? … Peut-être.
« Je reste persuadée qu’il existe un moyen de contourner le professeur Xavier. » « Oui je suis persuadé aussi, mais ce n’est pas un moyen très esthétique » Il parlait du casque de Magnéto. Il trouvait admirable de la part de Katherina son talent de changer le sujet et d’essayer de faire comme si rien n’était, de retrouver son sourire. Puis ça dérivait vers l’échange du numéro de téléphone, dont Cooper pria intérieurement que cela ne soit pas un fake. Tout était possible, mais il n’osera pas de le lui demander comme ça de façon directe. Puis l’écrivain ne put s’empêcher de rire avec elle quand elle répondit à son commentaire « Je le savais que tu usais de ton talent pour m’amadouer ! » Elle y avait vraiment cru et il y avait de l’espoir peut-être. Puis ensuite, ils enchainaient sur un accord du restaurant. Il se demandait ce que cela pouvait être comme restaurant. « J’espère que tu aimes manger italien… Je n’en dirai pas plus ! » « Ça va alors, j’aime bien l’Italien, pas à cause des pâtes ou des pizzas. » C’était bon les restaurants italiens, ça faisait longtemps qu’il n’y était pas allé. Pratiquement des années, comme le restaurant Japonais. Une tape sur le nez le fit grimacer. Il fronça les sourcils en essayant en vain de comprendre ce qui venait de se passer. Elle venait de lui faire une tape sur le nez ? « Faut pas partir pessimiste ! Tu vas le finir ce livre, et je serai la première à le lire » Il garda les sourcils froncés, mais un peu moins qu’avant. Elle le re-motivait du mieux qu’elle le pouvait. « Allez, je suis sûre et certaine que tu vas réussir, surtout si t’as l’aide de ta marraine la bonne fée. » « Oui, je vais y arriver… Mais essaye toi aussi d’écrire un livre, ce n’est pas si facile qu’il n’y en paraît. Même les meilleurs écrivains n’arrivent pas à écrire un livre en neuf jours. » Il allait quand même tenter l’impossible. Parce que l’impossible était possible quand on croit que l’impossible est possible. Il ne fallait pas vraiment se monter tout seul les barrières avait dit Anthony.
Il l’observait et trouvait qu’elle se mettait souvent mal à l’aise pour un rien. Enfin un rien ? Un massage à l’épaule endolorie ? « J'ai fréquenté un masseur une fois, à force de l'observer, j'ai appris quelques trucs ... Du coup, je me suis dit que ça pouvait te faire du bien, c'était stupide, un peu » Cooper, après avoir tenté de la mettre maladroitement à l’aise essaya du mieux qu’il pu pour changer le sujet. Le restaurant. Rien que d’y penser ça donnait faim, pas qu’à la jeune femme dont il ne connaissait pas vraiment le nom. « Et pas qu’un peux ! J’ai une faim de loup. » « Moi aussi. J’ai vraiment eu la flemme de cuisiner aujourd’hui ou j’ai oublié de manger… Je ne sais pas vraiment pourquoi je n’ai pas mangé ce midi. » Il récupéra sa bière et vérifia s’il l’avait finie: vide. Zut. Bon tant pis, il y devrait en avoir dans le frigo. Tout allait bien. « Pourquoi tu aimes le restaurant Italien Coach ? » et il ne lui demandait toujours pas son prénom, alors qu’ils sortaient de la salle des assiettes. Coop’ sortit son portefeuille qui était un peu endommagé par les récents événements: la gueule du chien l’avait réceptionné dans la fête foraine.
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Lun 16 Fév 2015 - 15:01 | |
| Elle avait la nette impression d'avoir touché un sujet particulièrement sensible, franchement, elle venait de sortir la plus énorme connerie de la soirée, pile au moment où elle avait décidé d'arrêter d'en dire, d'arrêter de poser des questions gênantes ... Alors elle l'écoutait simplement, sans rien dire, parce qu'elle ne trouvait pas les bons mots pour lui redonner ne serait-ce qu'un petit sourire. Elle n'était pas plus tenace que lui, elle était loin de l'être, des patients, elle en avait déjà perdu, pas des tonnes, mais suffisamment pour lui faire du mal, pour lui donner l'envie de tout arrêter. Elle se souvient encore de la toute première personne qu'elle avait perdu, cette personne qui n'avait pas survécu à une simple intervention, cette personne qui n'avait pas trouvé le courage de se réveiller, et encore aujourd'hui Kath gardait cette image dans la tête, l'image de son cœur cessant de battre, l'image du sien se brisant en mile morceaux. Elle n'était pas courageuse, pas spécialement insensible, parce que ce qu'elle détestait le plus au monde c'était l'abandon, et chaque fois qu'une personne mourrait, elle abandonnait nécessairement quelqu'un. Elle se mordit la lèvre en baissant légèrement les yeux, horriblement gênée, alors Kath secoua nerveusement la tête, « Non, c'était à moi de ne pas poser ce genre de question, c'était con, beaucoup trop con », parce que, clairement, elle avait l'air conne, « Peut-être qu'un jour, je finirai par me lasser, par changer radicalement de voie, peut-être qu'un jour, je ne supporterai plus de vivre avec toutes ces morts sur la conscience ... Mais, en attendant ce jour-là, je prends sur moi, j'essaie de faire avec, je viens ici, ou dans n'importe quel autre bar pour me changer les idées, et je fais semblant d'être insensible à tout ce qui se passe dans ma petite vie » elle avait subitement envie de s'enfuir, de courir jusqu'à chez elle et de se cacher sous sa couette, d'attendre que le jour se lève et de faire comme si cette soirée n'avait jamais eut lieu ... En se pinçant la lèvre, elle se dit que c'était le moment où jamais pour prétexter une affaire urgente à régler, simuler un appel de l'hôpital, n'importe quoi ... Mais lorsqu'elle croisa son regard, Kath poussa un léger soupir, parce qu'elle ne pouvait pas, et elle n'avait surtout pas envie de le laisser en plan. « Je ... Oublions tout ça. », elle lui lança alors un petit sourire timide, haussant légèrement les épaules.
« Oui je suis persuadé aussi, mais ce n'est pas un moyen très esthétique », arquant légèrement le sourcil, elle afficha un petit sourire en coin, non, il n'avait rien de très esthétique, mais qu'est-ce qu'il était pratique. « Bon d'accord, je te l'accorde, c'est ni esthétique, ni discret, mais avec une certaine personnalisation ... », non ? Parce qu'elle s'imaginait déjà posséder sa propre version du casque, une version carrément plus girly hein. « Quelque chose de discret dans les cheveux », elle commençait déjà à visualiser son prototype, « .... Pas à cause des pâtes ou des pizzas », Kath venait de sortir de ses pensées, « pourquoi alors ? », concrètement, si elle aimait les restaurants italiens, c'était bel et bien pour la bouffe, la merveilleuse bouffe, l'impression de sortir du restaurant avec 30 kilos de plus, rassasiée. Kath secoua la tête en croisant les bras, elle ne comptait pas le laisser se décourager aussi facilement, elle était bien consciente de la difficulté d'écrire, encore plus en quelques jours, mais quand même, un peu de motivation bon sang ! « Ne me lance pas des défis comme ça, parce que si j'arrive avec un livre, t'auras l'air bête ! », lança-t-elle en le pointant du doigt, prête à s'arracher les cheveux jour et nuit pour pondre un livre dans neufs jours. « Non, allez, c'est peut-être pas la meilleure des motivations, mais je crois en toi. », elle lui adressa cette fois-ci un sourire beaucoup plus doux, parce qu'elle espérait réellement qu'il réussisse, vraiment.
Il avait eut la ... Flemme ? Est-ce que ce genre de flemme existait vraiment ? Pire encore, est-ce qu'on pouvait réellement oublier de manger ? « Attend, oublier de manger ? Réellement ? J'oublierai de manger quand je serais vieille et sénile, et encore. », elle secoua subitement la tête, « mon pauvre enfant, suis-moi, je vais te donner à manger. », haussant un peu les épaules, elle le suivit pour sortir de la salle, tentant de faire taire son estomac qui devenait un peu trop bruyant. « Pourquoi tu aimes le restaurant italien Coach ? », elle sourit face à ce petit surnom qui avait su trouver sa place, « Je crois que c'est depuis que j'ai vu ce dessin animé là ... J'ai toujours rêvé de cette ambiance façon la belle et le clochard ... », c'était ridicule, littéralement ridicule, mais c'est cette scène qui lui a donné envie de manger dans des restaurants italiens, dans une ambiance presque trop romantique, à partager un plat de pates avec l'homme de ses rêves ... « Et aussi parce qu'on y mange vraiment bien, surtout dans celui-là, et le patron est vraiment quelqu'un d'adorable, de souriant, de drôle, on s'ennuie jamais là-haut. », Kath s'arrêta subitement, croisant un peu les bras, elle lui lança un petit regard moqueur avant de continuer sa phrase « Rassure moi, on ne va pas tomber sur des fans hystériques en sortant d'ici ? », en fait, elle se rendit compte qu'elle ne savait même pas s'il était connu ou non, elle ne savait même pas quel livre il avait déjà écrit, quand, rien du tout, et ce n'était peut-être pas plus mal ... « C'est risqué d'être célèbre quand on est mignon. », elle haussa les épaules d'un air innocent, prête à passer la porte. Pardon, c'est nul |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Lun 16 Fév 2015 - 22:58 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡
Cooper se rendait compte de la bêtise qu’il venait de faire, mais en même temps il fallait qu’il le dise. Parce qu’il savait que c’était la vérité, parce qu’il l’avait vécu et il se voyait quelque part lui en cette jeune femme. Elle était pleine d’ambition, pleins de rêves qui s’écrouleront un jour ou l’autre. Elle aura ce fameux jour où elle devra se poser des questions. Cooper avait une vision pessimiste de la médecine et il était sûr qu’il n’y reviendra pas dans ce monde. Il refusait de revenir dans le travail de médecine. L’écrivain répondrait volontiers à des coups de main pour réparer les bobos, de soigner en toute discrétion ses amis qui ne voulaient pas que ça se sache, qui ne voulaient pas aller à l’hôpital. « Je… Oublions tout ça. » Il baissa le regard gêné, il savait qu’elle n’allait pas vraiment oublier tout ceci. Ces mots, Cooper ne savait pas s’il les avait bien choisi, mais il devrait les écrire sur du papier. Bien que c’était déjà fait et que c’était déjà imprimé dans des livres. « Bon d’accord, je te l’accorde, c’est ni esthétique, ni discret, mais avec une certaine personnalisation… » Il la regarda et pencha la tête pour l’inciter à continuer. « Quelque chose de discret dans les cheveux. » Là, Cooper secoua la tête, complètement pas d’accord. « Non. Ça ne marchera pas ! Xavier attaque la tête, le cerveau. Il faut que toute la tête soit protégée. Si tu mets un petit truc discret dans les cheveux, ça ne va pas marcher du tout. » Il soupira avec un petit sourire amusé. « Tu imaginais un truc à la Totally Spies ma parole? » Il perdit le sourire en se rendant compte de la bêtise qu’il venait de dire et montra son doigt à l’intention de Coach. « Pour éviter des malentendus, de se faire une idée. Les Nuances de Grey. Ok, mais les Totally Spies, je ne regarde absolument pas ça. » Ok. Il avait déjà regardé ça avec celle qui aurait pu devenir sa nièce. Il avait été forcé et il n’avait pas du tout envie de revoir ça à nouveau.
« Pourquoi alors ? » Lui demanda-t-elle, à propos du restaurant Italien. Cooper haussa les épaules, comme ça lui paraissait vraiment évident pour lui. « Parce que ça me rappelle l’Italie. » Il avait visité l’Italie avec sa famille une fois et c’était magnifique. Il se rappelait des restaurants, de la bonne nourriture Italienne, l’art… La culture. Tout était magnifique et bien sûr, à cette époque. Cooper était un peu jeune et avait eu du mal à tout assimiler de son voyage, mais il en avait gardé un très bon souvenir. « Manger Italien c’est un très bon choix Coach. » Et c’était sincère ce qu’il venait de dire. Ça allait lui changer des restaurants américains ou japonais. Surtout du Japonais qu’il avait souvent trop mangé pour rattraper le retard des deux ans. « Ne me lance pas des défis comme ça, parce que si j’arrive avec un livre, t’auras l’air bête ! » Il la pointa du doigt à son tour avec un air de lui donner un défi. « Tu y arriverais toi ? À écrire au moins deux cents pages, une histoire qui tiendrait le lecteur en haleine ? De réussir à le faire tenir jusqu’à la fin ? En neuf jours ? Même un journaliste que je connais ne serait pas capable de ça. » Il citait Anthony qui pouvait même écrire un livre en deux semaines, mais pas en neuf jours et il lui avait dit bonne chance pour ceci avant de disparaitre dont Coop’ ne savait où…! « Non, allez, c’est peut-être pas la meilleure des motivations, mais je crois en toi. » Ce qui fit sourire à Cooper, c’était qu’elle ne le connaissait pas, elle ne savait pas son prénom (il ne savait pas le sien non plus) et elle croyait en lui. « Merci. » il baissa les yeux et n’ajouta rien de plus avec cette histoire de son livre.
Il avait eu la flemme de faire à manger des fois, ça lui arrivait souvent (comme la joueuse…) et ça ne l’affectait pas vraiment. Au point où il en était, il s’en fichait pas mal. Un humain était capable de tenir quarante jours sans manger scientifiquement parlant. Trois sans boire en revanche, ce qui réduisait quand même beaucoup de possibilités d’économiser la nourriture et l’eau. De toute façon, ils étaient dans une société où la consommation régnait en maitre. « Attend, oublier de manger ? Réellement ? J’oublierai de manger quand je serais vieille et sénile, et encore. Mon pauvre enfant, suis-moi, je vais te donner à manger. » Coop’ pouffa de rire « Et dire que c’est moi qui paye le restaurant, mais je ne dirai rien puisque c’est toi qui le trouve. » Ils sortirent de la salle des assiettes et il était en train de sortir de l'argent pour payer la bière et les assiettes cassées sur le comptoir. « Pas la peine de payer. Je l’ai fais pour toi. » Coop’ était bien généreux, un peu trop…! Il lui avait demandé pourquoi elle aimait le restaurant Italien, en plaçant tranquillement le surnom comme si rien n’était. « Je crois que c’est depuis que j’ai vu ce dessin animé là… J’ai toujours rêvé de cette ambiance façon la belle et le clochard. » L’écrivain rangea son portefeuille et sourit amusé par la réponse. Il ne s’attendait pas vraiment à ce genre de réponse, c’était nouveau pour lui. « Et aussi parce qu’on y mange vraiment bien, surtout dans celui-là, et le patron est vraiment quelqu’un d’adorable, de souriant, de drôle, on s’ennuie jamais là-haut. » Il fronça les sourcils, « Là-haut ? » Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là-haut ? Il venait de tiquer à ce mot-là. Ils marchèrent pour sortir du Smash it pour aller au restaurant de Coach. Avant d’ouvrir la porte, elle lui posa une question « Rassure moi, on ne va pas tomber sur des fans hystériques en sortant d’ici ? » Coop’ serra un peu la mâchoire un peu gêné de repenser à ceci. Les moments où il avait été abordé dans les rues de Boston, une fois tenté dans la fête foraine de Huntington Beach. Il resta silencieux un moment et tourna son regard vers la jeune femme. « Non, ça ira. Je suis un peu célèbre dans le monde littéraire, mais je ne me fais pas arrêter toutes les cinq minutes dans la rues et je ne suis pas comme Keaton dans Birdman. » Ah ça non ! Il était complètement différent ! Il n’était pas du tout pareil ! « C’est risqué d’être célèbre quand on est mignon. » Il poussa avec un grand sourire séducteur la porte en disant en même temps. « Tu n’as pas idée… » Il en avait vu de toutes les couleurs avec toutes les fans qui voulaient s’immiscer dans sa vie privée, mais à l’époque il avait Meghan, ce qui avait le don de calmer pas mal de jeunes femmes qui rêvaient de le mettre dans le lit. « C’est loin le restaurant ? Sinon j’ai…. Ah non j’ai pas ma voiture. » Il l’avait laissée à Boston, il devrait songer à la récupérer et faire un voyage à travers tout l’Amérique avec sa voiture. Ce serait peut-être pas mal, de voir le paysage Américain, mais surtout la route. Il avait besoin de ça dans le fond Cooper: partir sur une route.
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Mer 18 Fév 2015 - 16:42 | |
| « Tu imaginais un truc à la Tottaly Spies ma parole ? », elle se pinça légèrement la lèvre en le fixant, un petit sourire en coin, bon sang ce qu'il était ... Surprenant. Kath attrapa sa main tendit qu'il levait son doigt vers elle, en se retenant de rire. Elle prit une grande respiration, leva les yeux au ciel et haussa finalement les épaules. « Tu rigoles ou quoi ? Les Totally Spies c'est littéralement mes modèles, on va pas se mentir, la nouvelle génération, c'est de la gnognotte face à Alex, Sam et Clover. » Et elle pensait clairement ce qu'elle disait, Kath n'était pas en train de se moquer, ni quoi que ce soit, non, elle parlait sérieusement de ce dessin animé, il lui arrivait de manger son bol de céréales devant les dessins animés. « Ça reste entre nous, mais j'ai toujours voulu être comme Sam », elle lâcha finalement sa main en souriant d'avantage, peut-être qu'elle avait l'air ridicule sur le coup, mais elle s'en fichait pas mal. « Et si ce petit truc dans les cheveux réussissait à projeter des ondes suffisamment fortes pour protéger toute la tête, comme une ... une barrière ? » Levant un peu les yeux au ciel, elle termina sa phrase en se tapant légèrement la tête avant de se frotter l'arrière de la nuque « est-ce qu'on parle vraiment de ça comme si c'était possible ? » Elle souriait encore, parce qu'elle trouvait incroyable, surprenant, qu'ils étaient capables de parler de tout et n'importe quoi, parce qu'il comprenait visiblement chacune de ses références, il avait ce ... Petit truc, spécial.
« Parce que ça me rappelle l'Italie » Kath avait toujours rêvé de voyager, de visiter plusieurs pays, y compris l'Italie ... Mais elle n'avait jamais eu l'occasion de sortir de la ville, ou du moins, elle n'avait jamais pris la peine d'envisager d'en sortir ... S'il n'y avait pas eut toutes ses histoires, tous ces problèmes, peut-être qu'elle aurait visité l'Italie avec sa mère. « Tu as déjà été ? J'ai ... Toujours rêvé de voir Rome, ça a l'air tellement ... Beau. » En soupirant légèrement, elle haussa les épaules, parce qu'elle n'était pas certaine d'y aller un jour. Elle faisait toujours les bons choix de restaurant, en fait, jamais aucun restaurant ne l'avait déçu, jamais. « Non, en fait, je crois que je suis trop ennuyeuse pour écrire un livre en entier ... Encore un livre pour enfant, avec des images, tu vois le truc ? », c'est surtout qu'elle n'était pas faite pour le monde de la littérature, elle se souvient encore d'un examen qu'elle avait du passer, écrire une fiction, ou quelque chose de ce genre, en deux heures, oui oui en deux heures, et devinez quoi ? Elle avait eut 3 ... Sans doute pour l'encre qu'elle avait utilisé pour écrire une merde pareille. « Merci. » Kath fit simplement un sourire en guise de réponse, entortillant une mèche de ses cheveux autour de son doigt.
« T'as pas de soucis à te faire, je viderai pas ton compte ce soir ! Promis. » C'était, certes, une goinfre, mais elle ne profiterait pas du fait qu'il paie pour se remplir l'estomac à outrance. Alors qu'elle s'apprêtait à payer, il annonça que c'était déjà fait, elle prit appui sur le bar en secouant légèrement la tête, « on avait juste parlé du restaurant hein ! », elle baissa un peu les yeux en souriant, quelques secondes, avant de le regarder à nouveau « Merci » ... Bien qu'elle semblait légèrement gênée, elle trouvait son geste vraiment sympa, après tout il ne la connaissait pas du tout, il ne savait même pas son prénom, il ne savait absolument rien d'elle. « Au restaurant » répondit-elle à son interrogation, à quoi avait-il pu penser d'autre ? Elle s'était arrêtée juste devant la porte pour lui poser sa question, et elle attendait la réponse avec un petit sourire moqueur, alors il était quand même un peu célèbre, peut-être que c'était pour ça qu'il lui disait quelque chose, mais elle n'arrivait pas à se faire ne serait-ce qu'une toute petite idée de son identité. « Tant mieux, parce que je n'avais pas l'intention de te partager ce soir. » Et tandis qu'il poussait la porte avec grand sourire séducteur, elle en profita pour lui passer devant en l'effleurant au passage. « Surveille tes chevilles, pas qu'elles explosent », levant un peu les yeux au ciel, elle lui lança un dernier petit sourire tout aussi séducteur avant de sortir du Smash It et commencer à avancer vers le restaurant. Finalement, Kath fit demi-tour et s'approcha de l'écrivain pour poser ses doigts sur ses lèvres, juste avant qu'il ne finisse sa phrase « Tu poses trop de question, si tu continues, je serai obligée d'employer les grands moyens ... », elle lâcha un petit rire à la fin de sa phrase, attendant quelques secondes avant de retirer ses doigts, « Tu verras bien », et elle n'avait pas l'intention de balancer une seule information jusqu'à ce qu'ils n'arrivent devant la porte, tout ça faisait partie du jeu, non ? En fait, elle se demandait même si elle ne se laisserait pas tenter par un petit détour, des tas de possibilités s'offraient à elle, parce qu'il n'avait absolument aucune idée de l'endroit où il allait finir ... |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Mer 18 Fév 2015 - 21:17 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ Coach lui attrapa la main, avec un grand sourire aux lèvres comme si elle se retenait à ne pas rire. Comme si Coop’ avait dit quelque chose de drôle et il n’arrivait pas vraiment à comprendre. Est-ce qu’elle se moquait gentiment de lui parce qu’il connaissait ce dessin animé ? Il se mit à justifier assez rapidement. « Je le regardais avec Cassandra, elle adore cette série. » Il parlait bien sûr d’une gamine de huit ans environ. Il ne parlait pas d’une fille avec qui il avait couché et il ne connaissait pas une Cassandra autre que celle qui aurait pu être sa nièce. « Tu rigoles ou quoi ? Les Totally Spies c'est littéralement mes modèles, on va pas se mentir, la nouvelle génération, c'est de la gnognotte face à Alex, Sam et Clover. » Cooper se mit à soupirer en repensant aux autres dessins animés qui lui arrachaient la rétine tellement c’était nunuche. Toujours avec sa main tendue, sous l’emprise de la main de Coach. Il finit par bouger son doigt « Mon doigt qui sert d'index demande la libération immédiate de la main. » Il avait peut-être l’air idiot, mais il avait le petit sourire au lèvres comme s’il était amusé par cette situation. « Je te comprends. Totally Spies, c’est mieux que Dora l’exploratrice. Ce dessin animé me tue, j’ai été obligé de le regarder pendant trois heures d’affiliés parce que Cass’ le voulait et adorait ça aussi avant de découvrir les T.S… » Un cauchemar pour le pauvre petit écrivain. « Ça reste entre nous, mais j’ai toujours voulu être comme Sam. » « Elle est bien Sam. Comparé à Clover… » Il fronça les sourcils et eut un mouvement de recul avec sa tête. « Clover.. J’appellerai jamais ma fille Clover… » Il secoua la tête et se reprit « Je voulais dire. Clover, elle ne cesse pas de changer de mecs. » Coach lâcha finalement sa main, cette main qui restait toujours tendue. Il ne fit qu’aggrandir son sourire, il baissa son regard au sol et se mit à rire. « Et si ce petit truc dans les cheveux réussissait à projeter des ondes suffisamment fortes pour protéger toute la tête, comme une ... une barrière ? » « Ça reste qu’une supposition. J’ai jamais vu ça dans la série. » Cooper ne pouvait pas s’empêcher de rigoler quand il repensait à l’origine de la conversation. « J’aurai jamais cru qu’un jour je parlerai de Totally Spies en dehors des enfants. » C’était là le point fort de Cooper. Il acceptait tout. Il ne jugeait pas vraiment les gens et il les comprenait et acceptait vraiment leur façon d’être… S’il ne faisait pas vraiment le con et qu’il joue son caliméro.
« Tu as déjà été ? J’ai… Toujours rêvé de voir Rome, ça a l’air tellement … Beau. » Il garda son petit sourire et la regarda. Il voyait dans les yeux de Coach qu’elle rêvait tellement d’y aller, mais elle n’avait pas les moyens pour. Quelque part, chez l’ex-médecin, il avait envie de lui payer les billets d’avion pour qu’elle puisse aller à Rome. « Pour moi le point fort dans l’Italie, ce sont les petits villages. Ils sont tellement beaux, peu envahis de touristes. Tu visites l’esprit tranquille sans avoir à craindre les pickpockets. Tu serai surprise de trouver des vraies spécialités toscanes et non touristiques. Montepulciano, Siena sont vraiment pas mal. Évite d’y aller en été. Tu en mourrais et ce n’est pas la meilleure saison pour visiter la région de Toscane. » Il s’était laissé emporté, mais au moins, il ne disait pas qu’il était allé en Italie pour se la péter et susciter l’envie. L’Italie était un très bon pays, qu’il aurait envie d’y aller. Si jamais un jour, il aurait envie d’y retourner bien qu’il ne parlait pas un mot d’Italien, mais qui s’apprend. Et s’il était toujours en contact avec elle, il l’inviterait peut-être. « Non, en fait, je crois que je suis trop ennuyeuse pour écrire un livre en entier … Encore un livre pour enfant, avec des images, tu vois le truc ? » Il hocha silencieusement la tête après avoir fermé quelques secondes les yeux. Il voyait de quoi elle parlait.
« T’as pas de soucis à te faire, je viderai pas ton compte ce soir ! Promis. » Cooper était quelqu’un de fondentalement gentil. Il était généreux, mais avec elle c’était un peu différent. Elle était différente… Elle avait ce petit quelque chose qui la rendait unique pour lui. Coach apportait du bon et du mauvais chez l’écrivain. C’était ce qui l’inquiétait quelque part, mais il n’en faisait pas part et il ne voulait pas en faire part. Elle était interne en neurochirurgie. Elle était pleine d’ambition et de rêves. Il avait envie de l’encourager, mais son mauvais côté voulait la décourager. Lui faire comprendre que ce n’était pas sa place… C’était un geste intérieur de la main que l’écrivain écarta son mauvais côté en lui. Il eu un petit moment de perplexité. Il s’était vite repris. « On avait juste parlé du restaurant hein ! » « Et aloooooors ? » insista-t-il en faisant une petite grimace joyeuse, il s’en fichait. Il avait vraiment besoin de se changer les idées, d’oublier cette histoire de médecine, de livre. Il avait envie de ne rien penser et de passer du bon moment avec elle. Parce qu’ils allaient quand même se revoir les mardis au Smash It. Il répondit par un sourire à son merci, il savait qu’à chaque fois, qu’il payait quelque chose. Les gens étaient en général gêné, parce qu’ils voulaient payer pour eux. Sauf Anthony, lui il s’en foutait et il faisait la même chose pour Coop’, ils ne se remerciaient pas mutuellement.
« Au restaurant » « Là-haut ? Le restaurant est là-haut ? » Il avait bien entendu, il avait demandé qu’était-ce ce là-haut et c’était un restaurant. Le restaurant Italien dont parlait Coach était là-haut. « Tant mieux, parce que je n’avais pas l’intention de te partager ce soir. » Il rit un petit peu en levant les yeux au ciel, il observa le ciel de dehors par la porte vitrée. « Si jamais on m’arrête, j’ignore la personne et puis. Je suis déjà pris et occupé. » Il haussa les épaules et finirent par pousser la porte pour sortir. « Surveille tes chevilles, pas qu’elles explosent. » « C’est déjà arrivé. » il fit une petite grimace de gêne, c’était bien sûr faut c’était une façon de parler ! Ils marchèrent dehors, Coop’ mit ses mains dans les poches en observant un peu le ciel en haut. Quand il revint au sol, il sentit le contact sur ses lèvres. Alors qu’il parlait d’avoir sa voiture à Boston. « Tu poses trop de questions, si tu continues, je serai obligée d'employer les grands moyens ... » Coop’ s’arrêta et la jeune femme pouvait sentir le mouvement de ses lèvres, comme s’il souriait. Elle libéra ses lèvres après, ce qui arracha un sourire en coin de la part de l'écrivain « Tu verras bien. » « Tu sais que me donner un ordre de ne plus poser des questions, me donne envie de poser encore d’autres ? » Il fit une petite grimace, faussement embêté. « Mince… J’ai posé une question… » Il se mit à la suivre pour réussir à la rattraper pour marcher à côté d’elle. « Tu as un avantage sur moi. Je ne connais pas suffisamment Huntington Beach pour savoir m’orienter sans me perdre. » Il tourna son regard vers elle, les mains dans les poches. « Tu y as toujours vécu ? » Il marchait avec elle, Cooper était confiant et il ne se rendrait pas compte où il pourrait se retrouver…!
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Jeu 19 Fév 2015 - 17:55 | |
| « Mon doigt qui sert d’index demande la libération immédiate de la main » Kath fit mine de réfléchir, comme si elle hésitait à libérer ce pauvre petit index qui cherchait absolument à retrouver sa liberté … « Je sais pas trop … Qu’est-ce que tu as a proposé en échange de sa liberté ? », elle avait cette petite étincelle qui brillait dans les yeux et ce petit sourire en coin, amusée par la situation, elle avait l’impression qu’elle pouvait faire n’importe quoi, même quelque chose de totalement ridicule, il s’en ficherait et continuerait de sourire aussi … « Et t’as survécu à trois heures ? La dernière fois je me suis arrêtée cinq minutes dessus, j’ai trouvé ça tellement … Nul … Y’a vraiment des parents qui trouvent ça intellectuel ? Mon gosse moi, il regardera jamais ça. » Si elle avait un enfant un jour, hein, parce qu’elle n’était clairement pas douée pour gérer un petit bout, pour ça, il faudrait déjà qu’elle apprenne à se gérer elle-même. « Clover … » Elle ne put s’empêcher de rire en entendant son prénom, c’était quand même un sacré personnage ! « Je sais pas, elle a un bon fond quand même, un prénom ridicule mais un bon fond ! Et puis, c’est un peu la touche d’humour du dessin animé, avec ses grands yeux en forme de cœur dès qu’elle voit un beau brun … », elle marqua un petit temps de pause, « moi je la comprends, les beaux bruns ça me fait craquer. » Kath lâcha finalement sa main, un fin sourire aux lèvres, elle se mit à rire lorsqu’il avoua qu’il n’aurait jamais cru parler de ça un jour … Il n’avait pas tord, parce qu’elle n’avait jamais parlé de ça avec quelqu’un d’autre, elle qui d’habitude faisait son possible pour rester sérieuse, face à lui … elle ne pouvait pas s’empêcher de sortir une connerie, d’essayer de le faire rire, parce qu’il avait un beau sourire hein, et parce que ça lui faisait du bien de tomber sur quelqu’un avec qui elle pouvait rire de tout et n’importe quoi, même d’un dessin animé. « Je dois avouer que c’est la première fois que je parle de ça avec quelqu’un … Tu me surprends l’écrivain ! »
Il avait l’air de vraiment bien connaître l’Italie, Kath se pinça la lèvre en l’écoutant, elle avait déjà entendu parler de la beauté des petits villages, de l’ambiance qu’on pouvait y trouver … Il connaissait même les meilleures saisons pour y aller, elle lâcha un petit rire lorsqu’il termina enfin de parler, impressionnée, vraiment impressionnée. « Tu as l’air de vraiment bien connaître le sujet ! », baissant un peu les yeux, elle se pinça à nouveau les lèvres avant de le regarder à nouveau, un petit sourire taquin aux lèvres « On y va quand ? » Elle avait l’air sérieuse, à le regarder avec ce petit sourire en coin, curieuse de connaître sa réponse, curieuse de voir sa réaction. « Et aloooooors ? » Kath le pointa du doigt d’un air faussement menaçant, elle prit, ou tenta de prendre, un air assez sérieux, « Ma vengeance sera terrible ! », elle termina sa phrase en pouffant de rire, parce qu’elle avait l’air ridicule avec son doigt pointé, son air sérieux et la grosse voix de super-méchant qu’elle venait de prendre. « Là-haut ? Le restaurant est là-haut ? », Arquant légèrement le sourcil, Kath cherchait à comprendre là où il venait en venir, de quoi parlait-il ? Ironiquement, elle lui demanda : « Tu as le vertige ? », en réalité, elle ne faisait que se moquer de lui, sans vraiment le comprendre en même temps, ils parlaient sans vraiment trop savoir de quoi ils parlaient, c’était … étrange ... étrange mais drôle. « Parfaitement, t’as tout compris … Toi, moi, et personne d’autre. » Kath l’observa de haut en bas, s’attardant particulièrement sur ses chevilles, elle remonta finalement les yeux, terminant sur un petit clin d’œil « Je m’en doutais. »
Il souriait, elle pouvait sentir le mouvement de ses lèvres, « Tu sais que me donner un ordre de ne plus poser des questions, me donne envie de poser encore d’autres ? », cette réflexion lui arracha un petit sourire tandis qu’elle reculait son doigt, « Mince … J’ai posé une question … », levant un peu les yeux au ciel, elle s’approcha d’avantage, jusqu’à ne plus pouvoir en fait, et murmura, « Tu veux vraiment que j’emploie les grands moyens ? », elle posa un moment son front contre le sien, un petit sourire taquin scotché aux lèvres, s’il la cherchait, il allait la trouver … Finalement elle recula pour recommencer à marcher, sans vraiment l’attendre, lançant un petit regard en arrière pour voir s’il suivait. C’est vrai, elle connaissait mieux Huntington que lui, suffisamment pour l’emmener là où elle voulait, après tout, s’il voulait visiter, c’était l’occasion ou jamais ! Kath haussa un peu les épaules en le regardant, « Tu me fais confiance ? », peut-être que dans le fond, il craignait de se perdre, il craignait qu’elle lui joue un mauvais tour … « Suffisamment confiance pour te laisser guider ? », elle ne lui disait rien de plus, on pouvait croire qu’elle avait quelque chose en tête, peut-être, peut-être pas. « Ouaip m’sieur, j’ai jamais connu autre chose qu’Huntington, toute ma petite vie se résume à cette ville, boh, j’ai eu l’occasion de partir une fois, mais je crois que j’ai pas réussi à la saisir … Mais je songe à partir, prendre un peu l’air, quand j’aurai fini mes études, pourquoi pas ? » Si elle trouvait un jour le courage de tout laisser derrière elle, absolument tout, faudrait déjà qu’elle fasse un grand pas en vendant la maison, en s’achetant un petit truc à elle, un petit truc qui cesserait de lui rappeler des horreurs, et puis soyez clair, sa maison est beaucoup trop grande pour elle toute seule … Même si deux chiens ça prend beaucoup de place. « Et toi alors, ça fait longtemps que t’es en ville ? T’en pense quoi, pas mal comme endroit, hein ? » |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Ven 20 Fév 2015 - 3:27 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ « Je sais pas trop … Qu’est-ce que tu as a proposer en échange de sa liberté ? » Cooper referma tout de suite la bouche et prit un air songeur. Toujours sa main prisonnière sous l’emprise de la jeune femme. Il était drôle à voir parce qu’il était en plein délire, le visage tout détendu qui s’était vite tendu, sous son air de réflexion. « Heu… » laissa-t-il échapper alors qu’il continuait toujours à bouger son petit doigt. « Si tu libères mon pauvre doigt, tu auras sa reconnaissance et … » Il se mit à faire un sourire malicieux dont il avait le secret et qui voulait tout dire. « … Bien tu verras peut-être. » Il la laissait sur sa faim et il se pinça les lèvres sans rien dire de plus. Il s’amusait, il ne pensait pas que ça pouvait se détendre après tout ce qu’il venait de dire. Ils avaient réussi à passer à autre chose et ça marchait plutôt bien ! « Et t’as survécu à trois heures ? » Il haussa les épaules avec un air de dégoût et désolé « J’ai pas eu le choix… Sinon j’aurai eu le droit à une crise de larmes… » Cooper était complètement impuissant face aux enfants et c’était quelque chose de drôle à voir. Heureusement qu’il ne connaissait pas d’enfants maintenant… Si c’est du côté de sa famille qu’il ne voyait plus vraiment… « La dernière fois je me suis arrêtée cinq minutes dessus, j’ai trouvé ça tellement … Nul … Y’a vraiment des parents qui trouvent ça intellectuel ? Mon gosse moi, il regardera jamais ça. » Cooper prit un air dépité, bien fatigué d’un coup en repensant à cette …. « Oh nooon… » Il mit sa main contre son front. « J’ai le générique du début de Dora l’exploratrice dans ma tête, je pensais m’en être débarrassé putaaaain… » Il se tapa doucement le front pour essayer de se l’enlever… « Mais il est sûr que moi non plus je ne laisserai pas non plus mon gosse regarder ça. C’est vraiment une telle … Nullité. » Il soupira et leva les yeux au ciel et se mit à chanter une chanson. « When I met you in the summer…To my heartbeat sound… » Il soupira de soulagement quand il avait enfin Summer de Calvin Harris dans sa tête. « Clover … » Il éclata de rire, doucement bien sûr. Il trouvait ça tellement drôle, parce qu’il revoyait Clover avec son mec là. « Je sais pas, elle a un bon fond quand même, un prénom ridicule mais un bon fond ! Et puis, c’est un peu la touche d’humour du dessin animé, avec ses grands yeux en forme de cœur dès qu’elle voit un beau brun … Moi je la comprends, les beaux bruns ça me fait craquer. » Cooper plissa les yeux avec un petit sourire aux lèvres, sentant un petit message. Il profita de récupérer sa main enfin, parce qu’elle était restée suspendu comme ça un peu trop longtemps et ça faisait déjà mal. Totally Spies était un sujet pour des enfants et c’était incroyable. Deux jeunes adultes étaient en train d’en parler et c’était impossible, personne n’en croiraient à leurs oreilles ! « Je dois avouer que c’est la première fois que je parle de ça avec quelqu’un … Tu me surprends l’écrivain ! » « C’est toi qui me surprends Coach avec tes références ! » répondit-il assez rapidement dans un petit rire. Il tendit son doigt vers elle avant de remettre vite en place sa main, pour éviter qu’elle le reprenne encore en otage. « Désolé je me suis emporté… » lâcha-t-il en se grattant l’arrière du crâne et en mettant la main dans sa poche. Parler des pays étrangers avec Cooper c’était quelque chose, surtout quand il s’agissait des pays qu’il avait déjà visité. « Tu as l’air de vraiment bien connaître le sujet ! » Il sourit. Merci papa. À chaque fois qu’il allait à l’étranger, il avait toujours droit à un cours approfondi de son père. Pour bien préparer son voyage, l’écrivain devait tout savoir, même la base de la langue. Il oubliait vite l’Italien tout comme l’Espagnol, parce que ce n’étaient pas ses langues préférées. « On y va quand ? » Il leva les yeux, avec ce petit sourire. « Hmmmmmmm…. Quand tu veux ! Si je serai toujours vivant ! » plaisanta-t-il un peu à la fin, il se mit à rire doucement, les bras croisés contre son torse.
« Ma vengeance sera terrible ! » Cooper pouffa de rire, il ne pouvait plus s’empêcher d’être mort de rire en voyant comment était Coach. Il baissa la tête avec son grand sourire éclatant. Il reprenait vie et ça lui faisait du bien. Énormément du bien, parce que ça faisait vraiment longtemps si on ne comptait pas Isla, qu’il ne s’était pas socialisé comme ça. Depuis la mort de Meghan où il avait perdu tout le goût à la vie. « J’ai peur. » fit-il, alors qu’il se moquait vraiment d’elle. Il haussa les épaules avec un air qui disait qu’il ne comprenait vraiment pas. « Je sais pas… Tu avais dis là-haut un instant et… J’ai dû perdre le fil de la conversation. » Et ça lui apprendra à être dans ses pensées comme ça ! Parce qu’il ne savait plus quel sujet c’était. « Tu as le vertige ? » « Quoi ? Non. Jamais. » fit-il fièrement et il était assez sûr de lui, avec toujours ce petit sourire aux lèvres. Il avait le coeur bien accroché pour les opérations, alors les vertiges ça ne devait pas lui poser problème du tout ! « Parfaitement, t’as tout compris… Toi, moi, et personne d’autre. » C’était évident, il leva les yeux au ciel en haussant les épaules, tout ça en quelques secondes. Il observa la jeune femme qui était en train de le regarder du bas vers le haut. Cooper leva un peu les pieds pour lui montrer les chevilles quand elle était un peu bloquée là-dessus. « Alors ? » « Je m’en doutais. » « Et voilà. » conclut-il avec un petit rire. C’était drôle, ils pouvaient tous dire n’importe quoi, ils pouvait rire et parler de tout. Enfin presque de tout, parce que la médecine et la littérature c’était un peu trop sensible pour Coop’.
« Tu veux vraiment que j’emploie les grands moyens ? » Alors qu’elle était suffisamment proche de lui. Il haussa doucement les épaules, sans essayer de reculer du tout. Au contraire, il s’approcha un peu lui aussi. « Et ce serait quoi ? » Il sourit. « Désolé pour la question ridicule, mais fallait que je pose une question. » pour insister comme un petit malin qu’il était ! Leur front se touchèrent, alors qu’il avait cru voir une occasion, cette Coach s’était déjà vite reculée ! Coop’ en était bouche bée quand il se rendit compte ce qu’il venait de se passer. « Je rêve…? » murmura-t-il comme s’il parlait lui-même. Elle marchait alors sans réfléchir il se mit à la suivre pour la rattraper. Elle n’était pas possible celle-là ! « Tu me fais confiance ? » Il pencha la tête intrigué par cette question. Qu’est-ce que ce qu’elle voulait dire par là ? Il hocha la tête sans hésiter, sans rien dire. « Suffisamment confiance pour te laisser guider ? » Il hocha la tête encore une fois de plus pour insister. « Ouais. Complètement et c’est l’un de mes défauts, je fais trop vite confiance et ça me perdra un jour. » C’était comme qu’il se faisait beaucoup d’amis et qu’il ne savait plus où se donner la tête à l’époque. L’écrivain lui posa une autre question, avec un léger sourire parce qu’il venait de poser encore une question, mais les grands moyens ne furent pas utilisés. Il lui demanda si Coach y avait toujours vécu. « Ouaip m’sieur, j’ai jamais connu autre chose qu’Huntington, toute ma petite vie se résume à cette ville, boh, j’ai eu l’occasion de partir une fois, mais je crois que j’ai pas réussi à la saisir … Mais je songe à partir, prendre un peu l’air, quand j’aurai fini mes études, pourquoi pas ? » Il sourit légèrement, il connaissait cette attitude. Cooper rêvait quand il était à Boston de pouvoir partir loin d’ici, pour aller découvrir les nouvelles contrées, commencer une nouvelle vie. Il restait silencieux, comme s’il la comprenait, comme s’il était déjà passé par là. « Et toi alors, ça fait longtemps que t’es en ville ? T’en penses quoi, pas mal comme endroit, hein ? » Cooper mit ses mains dans les poches et regarda le sol pour réfléchir. Il haussa longuement les épaules « Ça fait presque un mois que je suis dans cette ville. J’étais venu pour une colocation avec une amie pour une semaine avant de repartir à Boston, mais j’ai retrouvé une amie d’enfance et on a décidé de faire colocation ensemble. Pour y vivre ici. J’aime cette ville parce qu’elle est tout le contraire de Boston. » Il sourit face à Coach et regarda devant lui. Il respirait cet air qui ne lui était pas toxique du tout. Huntington Beach était une ville qui allait lui permettre de tourner la page, bien qu’elle était peut-être parsemée d’embûche…
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Ven 20 Fév 2015 - 19:36 | |
| « … Bien tu verras peut-être. », il se pinça la lèvre en même temps, avec son petit sourire malicieux, Kath baissa un peu les yeux en se mordillant à son tour la lèvre, souriant d’un air taquin, il voulait la laisser mariner un peu, la laisser attendre … Mais attendre quoi ? Elle était curieuse de le savoir. « Tu sais … Je suis de nature assez curieuse, alors … peut-être que je vais libérer ton doigt juste pour savoir ce que tu caches … », chose qu’elle fit sans attendre, en relevant les yeux vers lui, elle attendrait et elle ne le lâcherait sans doute pas, du moins pas avant qu’elle ne sache ce qu’il voulait dire par là. Les crises de larme, il n’y avait rien de plus horrible que ça, et les enfants le savaient, les enfants savaient qu’il s’agissait d’un moyen de pression et qu’il suffisait de pleurer pour obtenir ce qu’ils voulaient d’un adulte … Kath était le genre de fille à tout céder à un enfant, simplement parce qu’elle refusait de l’entendre pleurer, c’était une faible avec les enfants, quelques larmes suffisait pour la faire craquer. « Oh non, les crises de larme c’est ma hantise, je suis incapable de dire non à un enfant qui pleure …. Et ils le savent bien, tous ! Une fois j’ai accepté de laisser mon petit chien une semaine à ma petite voisine, parce qu’elle l’aimait tellement …. Un petit corgi tout mignon, tu sais ? Juste parce qu’elle venait pleurer devant ma porte à chaque promenade … je l’ai récupéré en princesse … Alors du coup, j’essaie d’éviter les enfants et leur pouvoir sur moi … » Rien que d’y penser, elle avait envie de rire, évidemment sur le coup elle n’avait pas trouvé ça drôle, mais en repensant au moment où elle avait du nettoyer la teinture rose qu’il avait par-ci par là, et surtout à l’horrible expérience qu’il avait dû vivre … « j’ai le générique de Dora l’exploratrice dans ma tête », directement, elle le repoussa légèrement en rigolant, parce que si jamais il chantait ne serait-ce qu’une phrase, elle l’aurait aussi dans la tête, « noooon, surtout ne chante pas, je t’en prie ne me contamine pas !! », finalement, il chanta tout autre chose pour effacer Dora de sa tête, elle soupira de soulagement, parce qu’elle échappait au supplice de l’horrible chanson qui risquait de tourner dans sa tête jusqu’à ce soir, Dora … Dora … Pitié. « Mais c’est que tu as de bons goûts musicaux » Et bien entendu, elle ne parlait pas du générique de Dora.
Au vue de son petit sourire, elle su qu’il avait compris le message … En même temps, elle n’avait pas cherché à le faire passer discrètement. « Désolé, je me suis emporté … » Kath haussa légèrement les épaules, elle aimait sa façon de se comporter, sa façon de parler sans forcément réfléchir, elle s’amusait bien avec lui, et c’est ce qu’elle recherchait après une journée pareille, s’amuser, penser à autre chose, et c’est ce qu’ils étaient en train de faire, « Lâche toi ! », en réalité, elle n’attendait que ça, qu’ils se lâchent totalement. « Je viendrai te chercher là-haut s’il le faut ! » Parce que s’il croyait échapper à ce voyage aussi facilement … Elle rit doucement en baissant légèrement les yeux, sans trop savoir si ce sujet de conversation était sérieux, ou non. « Prends ta valise la prochaine fois », ajouta-t-elle en haussant les épaules. Après tout, s’il était vraiment sérieux, rien ne les empêchait de partir, si ? Bon d’accord, ils ne se connaissaient absolument pas, ils ne savaient rien l’un de l’autre, même pas leur prénom, mais est-ce que ça les empêchait réellement de faire ce genre de chose ? Elle n’en savait rien. « Tu as raison d’avoir peur, tu vas voir toi ! », Kath le sentait, il se moquait d’elle, « moque toi, c’est bien. », elle se pinça légèrement la lèvre en le regardant, elle en profita pour lui mettre une petite pichenette sur le nez, il n’avait qu’à pas se moquer ! Elle l’écoutait s’expliquer sur le fait qu’il s’était encore perdu dans ses pensées, c’est qu’il y passait beaucoup de temps ! Elle rigolait en levant les yeux au ciel, parce qu’il risquait d’en louper des choses s’il s’échappait à chaque fois, « J’essaierai de différencier les moments où tu m’écoute de ceux où tu ne m’écoute plus … » Lança-t-elle en simulant une petite mine attristée. Il n’avait pas le vertige, mais en réalité, elle ignorait pourquoi elle lui avait posé cette question, sans doute pour faire référence au « là-haut », pour tenter de comprendre où il voulait en venir, Kath se contenta alors de hausser les épaules en souriant en coin, parce qu’il avait l’air fier de ne pas avoir le vertige. « Quel courageux jeune homme ! », cette fois-ci, c’était à son tour de littéralement se moquer de lui.
« Et ce serait quoi ? », est-ce qu’il était vraiment en train de la provoquer ? Elle souriait, le front appuyé contre le sien, se mordillant légèrement la lèvre. Kath avait eut envie de lui montrer ce qu’elle avait en tête, mais à la dernière seconde, la toute dernière, elle décida de s’éloigner, de lui lancer ce petit sourire taquin, oui, elle le cherchait, oui, elle le provoquait, parce qu’elle n’avait pas répondu à sa question, parce qu’à la dernière seconde elle avait pris la fuite. Malgré ça, il lui faisait confiance, et intérieurement ça la faisait sourire, parce qu’il ne la connaissait pas du tout, et pourtant il avait envie de lui faire confiance, il avait envie de la suivre, sans même savoir où il allait. « Je suis certaine que tu le regretteras pas … Jamais. » Kath, c’était une personne digne de confiance, difficile à cerner, mais sur qui on pouvait compter, on ignorait souvent beaucoup de chose d’elle, mais on savait au fond qu’elle ne faisait que de bonnes choses à son entourage. « C’est une petite ville sympa ! Je suis pas certaine que je me sentirai vraiment chez moi ailleurs, c’est bizarre hein, d’être autant attaché à un endroit comme ça. » Parce qu’elle n’y avait pas vécu que des bons moments, en fait il lui arrivait de se demander si, dans une autre ville, elle vivrait encore avec ses parents, ses vrais, pas des fantômes, ni des malhonnêtes. Elle s’arrêta soudainement, les mains dans les poches, elle le fixait avec ce petit sourire taquin accroché aux lèvres, Kath s’était dit qu’elle ne pouvait pas passer à côté de ce genre de jeu, après quelques secondes de silence, elle s’approcha en haussant un peu les épaules … « Pour répondre à ta question de tout à l’heure … Ce serait quoi … » Elle marqua un petit temps de pause en se pinçant les lèvres, il faudrait vraiment qu’elle arrête de faire ça en le regardant … « Si tu veux vraiment savoir, tu vas devoir m’attraper. » Est-ce qu’il avait vraiment envie de jouer ? Kath attendit quelques secondes avant de commencer à partir vers les petites rues, d’abord en marchant rapidement, elle se tourna vers lui pour lui faire signe de venir, « allez viens, dépêche ! », et même s’il décidait de ne pas jouer le jeu, elle ne l’attendrait pas, parce qu’elle commençait déjà à courir et à se faufiler d’une rue à l’autre, en prenant soin de vérifier à chaque fois s’il suivait ou non, quand même … Elle ralentissait parfois, pour l’attendre, puis repartait … |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Dim 22 Fév 2015 - 0:21 | |
| | ∞ « La colère est juste une extension lâche de tristesse. Il est beaucoup plus facile d'être en colère contre quelqu'un que de leur dire que vous êtes blessé. ». | |
the devil on red dress. ♡ « Tu sais … Je suis de nature assez curieuse, alors … peut-être que je vais libérer ton doigt juste pour savoir ce que tu caches … » Et c’était ainsi que sa main fut libéré de l’emprise de la jeune femme. Cooper saura ainsi qu’elle restera jusqu’au bout, juste pour avoir la surprise, pour qu’elle sache ce qu’il avait derrière dans la tête. L’écrivain savait très bien jouer les mystérieux et réserver des surprises, il aimait bien faire ça et les surprendre. Il aimait bien voir de la joie sur les visages des gens, il aimait bien faire plaisir peu importait qui c’était. Parce qu’il jugeait que dans ce monde, il y avait bien trop de malheurs et qu’à force de les enchainer on perdait vite le plaisir de connaître quelques instant de bonheur. « Oh non, les crises de larme c’est ma hantise, je suis incapable de dire non à un enfant qui pleure …. Et ils le savent bien, tous ! Une fois j’ai accepté de laisser mon petit chien une semaine à ma petite voisine, parce qu’elle l’aimait tellement …. Un petit corgi tout mignon, tu sais ? Juste parce qu’elle venait pleurer devant ma porte à chaque promenade … je l’ai récupéré en princesse … Alors du coup, j’essaie d’éviter les enfants et leur pouvoir sur moi … » Coop’ croisa les bras contre lui et se pinça les lèvres pour ne pas éclater de rire. Il voyait parfaitement la scène et ça ne lui était pas étranger. « Le pauvre… » Ce n’était pas drôle de laisser le chien à une enfant et de le retrouver sous une autre … Apparence. Il ne devait pas rire, un chien en princesse ça avait de quoi le déconcerter. La chanson du générique de Dora l’exploratrice était du poison. Il n’était pas possible de passer une soirée en ayant cette horrible chanson dans la tête. « noooon, surtout ne chante pas, je t’en prie ne me contamine pas !! » Et l’écrivain se mit à chanter Summer de Calvin Harris au grand soulagement. « Mais c’est que tu as de bons goûts musicaux. » Cooper soupira de soulagement, bien content de ne plus avoir Dora dans la tête, même si quelques bouts de chanson venaient de mélanger avec du Calvin Harris et ce n’était pas beau. « Merci. C’est quand même le minimum à connaître. » Il resta ensuite silencieux, pour essayer de s’entendre dans les pensées et se mit à soupirer. « J’ai le générique d’un autre dessin animé en tête, mais c’est mieux que Dora. » Il pouvait parler et penser en même temps, avec une chanson dans sa tête quand il y pensait vraiment. C’était étrange, parce qu’il se rappelait que lors de ses opérations, il se mettait à écouter dans sa tête de la musique qui était appropriée à la situation.
« Je viendrai te chercher là-haut s’il le faut ! » « AAAAAAAAAAH. » c’était comme une illumination pour lui, maintenant qu’il avait compris d’où elle voulait en venir. Cooper se sentit un peu bête, voire trop. Il se mit à rire nerveusement et releva la tête vers elle « Et si je suis en bas ? » Il ne pensait pas qu’il serait en bas ou dans les limbes, mais il fallait prévoir toutes les possibilités. Non ? Ils parlaient déjà de partir en Italie, alors qu’ils ne se connaissaient absolument pas. Ils ne savaient pas les prénoms, ils ne savaient rien d’eux, mais ils pouvaient toujours se rattraper pendant le voyage. Si ça allait mal ? Il n’y avait pas de raison que ça aille mal ! Cooper déviait soigneusement la question. « Prends ta valise la prochaine fois. » Il sourit et hocha silencieusement la tête. « Si on se retrouve par hasard, tu ne m’en voudras pas de ne pas l’avoir ? » S’ils se retrouvaient avant mardi. Partir en Italie, comme ça sans avoir réservé les billets. Était-ce faisable ? Maintenant que Cooper vivait financièrement tout seul, qu’il avait bien un livre à faire pour les neuf jours qui venaient… Cela pouvait être compliqué à financier le tout. Il avait surtout peur qu’en partant à l’étranger, il ne veuille plus revenir aux États-Unis, de fuir comme un lâche devant toutes ses responsabilités. « Tu as raison d’avoir peur, tu vas voir toi ! » Il rit discrètement, il la prenait vraiment à la légère. Il devrait avoir peur des représailles alors qu’il venait de lui payer les assiettes et la bière ? « Moque toi, c’est bien. » Au moment où il tourna la tête après avoir récupéré la monnaie, il n’avait pas vu la main devant ses yeux et PAF ! Une pichenette sur son nez et Coop’ avait eu un brusque mouvement de recul, manquant de se prendre une personne derrière. Il s’excusa à cette dernière en montrant ses mains signe d’apaisement « Désolé. Je n’ai pas fais exprès…! J’ai perdu l’équilibre.. » « C’est ça quand on abuse trop d’alcool ! » râla la personne qui n’avait pas l’air d’être commode. Cooper s’éloigna pour rejoindre Coach qui était peut-être morte de rire « Bien reçu Coach, je ne me moquerai plus de toi à l’avenir. » Et il pouffa de rire trouvant ça drôle comme situation.
« J’essaiera de différencier les moments où tu m’écoutes de ceux où tu ne m’écoutes plus … » Cooper grimaça légèrement et haussa les épaules. « Tu devrais faire du théâtre. » ça n’avait aucun rapport avec ce qu’elle venait de dire, mais à voir sa fausse mine attristée, il avait pensé à voix haute malgré lui. Cooper ne savait pas pourquoi elle lui avait posé la question au vertige, mais sûrement par rapport à là-haut. « Quel courageux jeune homme ! » L’écrivain sourit en coin, il sentait qu’elle se moquait de lui, alors il la poussa gentiment de l’épaule. « Attention, te moques pas de moi, sinon je me venge en plus de la pichenette que tu m’as faite. » Il n’allait pas se venger par la même chose. Non, il la surprendra un jour ! Cooper n’était pas quelqu’un qui oubliait les petites choses, il saura rendre la pareille et la mettre dans une situation délicate.
Depuis tout le début, Coach et l’Écrivain se mordaient tout les deux les lèvres. Cooper essaya du mieux qu’il pouvait de ne pas repenser aux cinquante nuances de Grey, parce qu’il y avait bien des moments avec cette histoire de lèvres. Il se reprit et continua à porter son attention à la jeune femme. Elle était tout d’un coup mystérieuse en lui posant des questions assez étranges. Auxquelles Coop’ se mit à répondre sans réfléchir, il lui ferait bien confiance et puis il n’avait pas à craindre grand chose. Non ? « Je suis certaine que tu le regretteras pas … Jamais. » Il plissa les yeux et pencha la tête sur le côté. « Tu m’intrigues. » ajouta-t-il alors que ce n’était pas vraiment nécessaire, sa tête parlait vraiment pour lui ! « C’est une petite ville sympa ! Je suis pas certaine que je me sentirai vraiment chez moi ailleurs, c’est bizarre hein, d’être autant attaché à un endroit comme ça. » Il sourit en coin et haussa les épaules. Elle lui répondait ce qu’elle pensait de Huntington Beach « Non, ce n’est pas bizarre. Je ressentais la même chose pour Boston… Et ça m’a fait quelque chose de quitter cette ville, mais je ne le regrette pas. » Il devait la quitter s’il voulait tourner la page c’était logique.
Elle s’était arrêtée alors que l’écrivain venait de la dépasser de deux pas. Il s’était arrêté devant elle et s’était retourné pour la voir. Elle avait ce sourire à ses lèvres. Ce sourire taquin. Il plissa les yeux avec les sourcils froncés. Le petit sourire au coin de ses lèvres. Intrigué « Pour répondre à ta question de tout à l’heure … Ce serait quoi … » Coop’ haussa les sourcils et la vit se pincer les lèvres. « Arrête de te pincer les lèvres. » ajouta-t-il en rigolant un peu. Il se tut ensuite parce qu’il allait finalement pas savoir s’il continuait. L’écrivain évita de se pincer les lèvres et il haussa les sourcils, l’encourageant à continuer. « Si tu veux vraiment savoir, tu vas devoir m’attraper. » « Heeey. » fit-il légèrement amusé et scandalisé en même temps. Elle se vengeait encore de sa phrase où il disait de ne pas pincer les lèvres ! Elle se mit à marcher vers les petites rues, pendant que Cooper était là, il n’avait toujours pas fait un pas. « Allez viens, dépêche ! » Elle n’avait pas l’attendre du tout s’il ne la suivait pas. Il devait l’attraper. Alors il se mit à la rejoindre en forçant un peu le pas. Alors qu’il était en train de la rejoindre, elle se mit à courir. « Hé ! » Elle disparut à l’angle d’une autre rue. Alors Cooper s’était mis à courir pour la voir encore là, à tourner vers une autre rue. Il devait l’attraper. Il la suivait bêtement en courant, un peu plus vite qu’elle pour ne pas la perdre de vue. « Qu’est-ce qu’elle fiche… » lâcha-t-il après s’être arrêté en la voyant au bout de la rue, à l’attendre. Il regarda autour de lui et ne reconnaissait rien. Il n’avait pas du tout mémorisé les lieux et s’il la perdait, il serait vraiment perdu dans cette ville. Cooper soupira et eut un moment dans ses pensées pour se motiver à la rattraper. Ce n’était pas en la suivant qu’il réussira à la rattraper.
Alors il se mit à courir vers elle, mais elle partit à une autre rue. Cooper vit une rue plus tôt et la prit pour la retrouver sur une autre rue alors qu’elle courrait vers lui. Elle a dû penser qu’il était derrière elle, alors qu’il se retrouvait en face ! La jeune femme changea de rue à la dernière minute, et Cooper se mit à continuer sur la rue qu’il avait emprunté pour surprendre Coach. Il avait le sourire aux lèvres, bien fier de lui de l’avoir surprise. Il courrait le long de la rue et tourna à droite pour rattraper Coach qui courrait pour s’éloigner de lui. Coop’ avait oublié que même si les rues n’étaient pas très fréquentées, il y avait quand même des voitures qui circulaient. Au croisement, il ne vit pas la voiture qui s’était arrêtée à temps et que Coop’ l’avait évité de justesse. Il s’excusa d’un signe de main et continua à courir. Un peu plus vite cette fois-ci. À cette vitesse il allait la rattraper, mais elle tourna encore à une autre rue. Coop’ fit de même en tournant à une rue plus tôt à gauche et tourna ensuite à droite. Il arriva à l’extrémité et vit que Coach regardait derrière elle. « Je suis là. Devant toi. » Il était un peu essoufflé, mais il rigolait. Prêt à courir pour vraiment attraper Coach si jamais elle se mettait à nouveau fuir.
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Mar 3 Mar 2015 - 0:00 | |
| Il n’avait rien dit de plus, et il ne comptait rien dire, Kath se pinça légèrement la lèvre en le regardant, parce qu’elle mourrait d’envie de le savoir mais qu’elle savait qu’elle ne le saurait pas avant la fin de la soirée. Peut-être qu’elle avait lâché sa main beaucoup trop vite, peut-être qu’elle aurait du négocier d’une autre manière, parce que du coup elle se retrouvait un peu sur le cul, et surtout parce qu’elle n’arriverait pas à attendre. « Non, alors là non, c’est pas du jeu ! » Annonça-t-elle d’une petite voix, accentuant sa phrase par de petits yeux doux, légers, espérant le faire craquer de cette manière. « Le pauvre … » Elle passa sa main dans ses cheveux en soupirant légèrement, parce que, même si elle avait trouvé ça incroyablement drôle, la pauvre petite bête avait du souffrir, hurlant à la mort et priant pour qu’on vienne le secourir … Comme une princesse en fait. « En fait, je le trouvais assez mignon, et au moins, maintenant quand ils font des bêtises il suffit de les menacer de les habiller en princesse et c’est plié, c’est tout bénef pour moi. », parce que mine de rien, gérer deux chiens c’était pas de tout repos, c’était un peu ses bébés, ses enfants qu’elle essayait de gérer tant bien que mal. « J’ai le générique d’un autre dessin animé en tête, mais c’est mieux que Dora » Subitement, elle leva son doigt dans sa direction, d’un air menaçant, « Je te préviens, si tu me mets quoi que ce soit en tête, tu le regretteras jusqu’à la fin de ta vie. » Elle avait l’air si sérieuse, tellement sérieuse, jusqu’à ce qu’elle soit incapable de se retenir de rire, elle était incapable de rester sérieuse face à lui, elle avait cette impression d’être un enfant, sans pour autant être jugée.
« AAAAAAAAAH » Kath afficha une petite mine surprise, sans trop comprendre ce qu’il avait, une sorte … D’illumination ? Parce qu’il avait réussit à comprendre quelque chose qu’elle-même ne comprenait pas ? Mais avant qu’elle ne puisse répondre quoique ce soit, avant qu’elle ne puisse chercher à comprendre, il enchaîna « Et si je suis en bas ? », haussant légèrement le sourcil, elle croisa les bras en secouant légèrement la tête, parce qu’elle trouvait sa réponse particulièrement conne ! « Me force pas à venir te chercher en bas aussi, je suis déterminée. » Bien qu’elle ne soit pas certaine d’avoir envie de voir à quoi ressemble « en bas », après tout, personne n’en avait vraiment envie, si ? C’était étrange de partir d’un sujet de vacance et de finir par parler d’enfer et de paradis, elle en avait presque des frissons. « Si on se retrouve par hasard, tu ne m’en voudras pas de ne pas l’avoir ? » Kath fit mine de réfléchir, longuement, d’abord en se demandant s’ils allaient vraiment partir à un moment ou à un autre … Pour faire quoi ? Parce qu’ils avaient, peut-être, accroché, ils pensaient pouvoir partir sur un coup de tête ? Elle ne le connaissait pas, elle n’était d’ailleurs même pas sûre de le revoir réellement, est-ce qu’il serait vraiment là chaque mardi ? Est-ce qu’ils passeraient un bon moment s’ils décidaient de vraiment partir ? « Tu accepterais vraiment, alors ? » Kath semblait … intriguée, parce qu’elle ne savait pas vraiment quoi penser de ça, est-ce que c’était vraiment une bonne idée ? ça faisait beaucoup trop longtemps qu’elle ne s’était pas entendu aussi rapidement avec quelqu’un, du moins, autant, c’en était … tellement … bizarre. Ils étaient passés rapidement de simples assiettes au sol, à des rencards répétitifs, et finalement, ils s’étaient mis à parler de partir ensemble. La demoiselle se frotta légèrement la nuque en soupirant, « Faudra t’acheter des habits sur place, si jamais ça arrive. » annonça-t-elle finalement avec un léger sourire en coin. La pichenette lui avait fait perdre l’équilibre, et avant qu’elle ne puisse le rattraper, il avait déjà heurter la personne derrière lui … Alors sur le coup, elle se sentit un peu gênée, parce qu’il passait pour un bourré, mais rapidement elle explosa de rire, s’éloignant pour ne pas foutre la merde, elle rigolait tellement que ça pouvait en être vexant pour la personne … « Pardon, je suis vraiment désolée » Elle le regardait en se pinçant les lèvres, en se retenant de rire, « non en fait non, je t’avais prévenu ! » Après tout, on ne rigolait pas avec Kath et il venait d’en faire l’expérience, tristement, mais finalement, grâce à ça elle avait bien rigolé.
« Tu devrais faire du théâtre » Effectivement, c’était une bonne actrice, parce qu’elle avait toujours su mentir, quelque soit la situation. Kath réussissait parfaitement à passer d’une mine à l’autre, sans soucis, elle avait aussi appris à ne rien laisser paraître, rien, absolument rien. Sauf face à lui en fait, parce que depuis le début de cette soirée, il n’avait jamais cessé de réussir à lui arracher un sourire, jamais elle n’avait réussit à rester de marbre, pas une seule fois. « Je suis douée, alors ? » Elle avait ce petit sourire en coin, ce léger petit sourire en le regardant, « ou bien … peut-être que tu devrais me donner des cours. » Elle haussa légèrement les épaules en terminant sa phrase. « Attention, te moque pas de moi, sinon je me venge …. » Il accentua sa menace par un léger coup d’épaule, elle s’arrêta pour se tourner vers lui, s’approcher pour poser ses mains sur son torse … « J’ai peur … » Et finir par le repousser gentiment en s’éloignant. Elle haussa les épaules, sans répondre au fait qu’il l’intriguait, parce que ça faisait partie du jeu, ne pas en dire plus … après tout, c’est ce qu’il avait fait tout à l’heure, la laisser mariner. « Arrête de te pincer les lèvres. » Bien entendu, elle ne pu s’empêcher de le faire à nouveau, c’était un tic … « sinon quoi ? » C’est les dernières choses qu’ils échangèrent avant qu’elle ne décide de prendre la fuite, et de l’entraîner dans sa course. Elle l’attendait, elle attendait de le voir derrière elle pour se remettre à courir, parce que dans le fond, elle ne voulait pas l’abandonner dans les rues, mais d’un autre côté, elle voulait le faire courir … Alors elle fonçait dès qu’il se rapprochait trop …. En revanche, ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est qu’il soit plus malin qu’elle. Il s’était mis à courir, alors elle avait prit la décision de ne plus l’attendre, de ne plus se retourner pour vérifier s’il suivait, ce qu’elle aurait du faire pour pouvoir se rendre compte qu’il avait changé de rue pour la piéger …. Kath courait sans s’arrêter, sans réfléchir, sans prendre le temps d’analyser sa trajectoire, mais lorsqu’elle tourna enfin la tête pour regarder derrière elle, elle fut surprise de ne plus le voir, « Je suis là. Devant toi. » Malheureusement, elle mit du temps à comprendre, elle mit du temps à tourner la tête et le remarquer, là, devant elle … Alors elle se heurta contre lui, doucement parce qu’elle avait réussit à freiner à temps ! Prise au piège, elle se serra légèrement contre lui, se pinçant légèrement la lèvre en approchant le visage … Jusqu’à finalement dévier pour l’embrasser sur la joue … « J’appelle ça de la triche ! » Et rapidement, elle le repoussa pour prendre à nouveau la fuite et s’enfoncer dans une petite rue sur la droite, avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’un cul de sac, et qu’elle était foutue, définitivement. Adossée au mur, elle soupira légèrement en appuyant l’arrière de sa tête contre le mur … « Merde ! » |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Jeu 5 Mar 2015 - 14:51 | |
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Cooper savait dans quoi il venait de s’engager quand il avait dit, qu’il le dirait plus tard. Parce qu’il savait au fond de lui qu’il ne l’oublierait pas. Qu’il le dirait plus tard… Ou jamais. Il aimait bien jouer sur les nerfs, notre petit écrivain ! Il resta insensible à la réaction de Katherina. « Non, alors là non, c’est pas du jeu ! » Coop’ se mit à rire, il ne céda pas au regard de chat botté de la jeune femme. « hé hé hé hé hé hé » continua-t-il à rire bêtement. « Si c’est du jeu ! » fit-il entre deux rires et c’était tout. Il n’en dira pas plus… Ah si. « De toute façon, tu le sauras à la fin de la soirée. Tu as juste à attendre. » Il haussa l’épaule et ils passaient à un autre sujet. Les chiens… Cooper n’était pas très fan de ces animaux, il en a connu pas mal dans sa vie et … Il avait un souvenir de la part de son portefeuille qui avait été dans la gueule d’un chien. Il était heureux d’être sans chien, il préférait plutôt les chats bien qu’il n’appréciait pas ça non plus. Il préférait … Les tortues ? Oui, les tortues étaient plutôt sympathiques pour l’ancien chirurgien. Il avait déjà du mal à imaginer les chiens en princesses, mais il s’imaginait que c’était drôle à voir. « En fait, je le trouvais assez mignon, et au moins, maintenant quand ils font des bêtises il suffit de les menacer de les habiller en princesse et c’est plié, c’est tout bénef pour moi. » Il sourit. Il se mit à penser que si un jour, s’il avait un chien. Il saura à qui s’adresser, parce que Cooper ne voudra pas d’un chien, parce que c’était comme avoir un enfant. C’était vachement dépendant un chien. « Je te préviens, si tu me mets quoi que ce soit en tête, tu le regretteras jusqu’à la fin de ta vie. » Il n’était pas impressionné par l’attitude menaçante de Coach, il restait sérieux le plus longtemps possible, mais il céda juste après elle « Je vais vraiment regretter de ma vie ? » fit-il entre deux petits rires. « hamtaroooooooooo …? » lança-t-il doucement, il la cherchait. Il venait de lui lancer une petite pique. Elle avait perdu Cooper, il était parti dans les paroles « Ronpschit ! » Il haussa un sourcil et essaya de rester le plus sérieux possible. Ce n’était pas facile après un tel mot. « Ernest Tigrette Topla Bijou Amiral et Chapoooo… ! » Une pause, il observa la jeune femme avec son petit sourire narquois. « Pischtron... !» Il hésita un instant, se demandant si c’était comme ça qu’il fallait prononcer. Après, il lança très rapidement, au rythme de la chanson « Gristi Douhami Joubi Minapash Danpa Hamtaro ! Hami ham-ham doubidou dodo. Tournesol krom krom Hamtarooooo… ! » Puis silence. Il se rendit compte qu’il avait parfaitement chanté le générique de Hamtaro. Et devant la jeune femme. « Il va m’arriver quoi ? » demanda-t-il bêtement après ce silence, avec un air faussement embêté et paniqué. « Me force pas à venir te chercher en bas aussi, je suis déterminée. » Il fit un petit sourire, il ne cherchait plus à savoir comment ils pouvaient passer d’un sujet de conversation de vacances, puis à parler de ça, puis … C’était étrange ce qu’ils enchainaient, mais Coop’ ne fit pas vraiment attention, il s’en fichait en fait. Il n’était pas ce qu’il jugeait. Il pouvait paraître étrange pour certaines personnes, mais la majorité aimait beaucoup être en sa compagnie. Parce qu’il faisait oublier les soucis des gens, parce qu’il les faisait passer un bon moment. Si seulement, s’il allait bien et que le sujet de médecine ou de livre n’était pas abordé. « Tu accepterais vraiment, alors ? » Cooper resta silencieux à cette question, il la regardait et haussa l’épaule. « Je suis mi-sérieux. » répondit-il finalement, il regarda devant lui et soupira un peu. Il rêverait bien de partir en Italie à nouveau, à l’étranger quelque part… Pas seul, il ne supportait pas vraiment la solitude. Il se mit ensuite à penser qu’il pourrait faire tout un voyage en traversant l’Amérique juste pour ramener sa voiture dans Huntington Beach, sans avoir une simple idée de la vendre. « Faudra t’acheter des habits sur place, si jamais ça arrive. » Il répondit par un sourire. Avant … Que les choses dérapent un petit peu. Il avait presque perdu l’équilibre et avait manqué de tomber sur une personne, ça n’aurait pas vraiment plu du tout. Quand il était suffisamment éloigné avec Coach. Elle était morte de rire, elle avait explosé de rire alors que Cooper rigolait doucement. « Pardon, je suis vraiment désolée » Il la regarda, il ne la croyait pas vraiment. « Non en fait non, je t’avais prévenu ! » « Gna gna… » lâcha-t-il en faisant son faux boudeur, mais il ne tint pas longtemps qu’il repartait encore dans un petit fou-rire. Quand ils étaient dehors, l’air frais était là. Ça lui faisait du bien, ça changeait énormément de l’ambiance qu’il y avait au Smash It. « Je suis douée, alors ? » Coop’ hocha tranquillement la tête pour confirmer ce qu’elle venait de dire. « ou bien … peut-être que tu devrais me donner des cours. » « Je pourrais. » Il n’était pas un bon professeur, mais il n’était pas un mauvais. Il n’avait jamais donné des cours de théâtre, mais il avait réussi à donner des conseils quand il était interne, à des externes. Était-il sérieux ? Il ne le savait pas lui-même…! « J’ai peur … » dit-elle après s’être arrêtée pour se retrouver en face de lui, pour mettre ses mains sur son torse. Elle se moquait de lui, elle l’avait repoussé. Cooper se mit à la suivre et prépara ses doigts pour donner une pichenette. Sauf qu’il avait appuyé trop fort que son doigt avait craqué avant de donner la pichenette sur la tête de la jeune femme. Juste après ça, il gigota la main avant de repartir dans un fou rire à nouveau. Il s’était fait mal tout seul au doigt ! Il se reprit bien vite, mais il était encore parti dans son petit fou-rire. Ça faisait du bien de rire comme ça, parce que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été comme ça. Pratiquement des années…! Elle se pinça à nouveau les lèvres alors qu’il avait demandé d’arrêter de le faire. « Sinon quoi ? » Et il ne put répondre qu’elle s’était déjà éloignée pour commencer la course poursuite. Cooper avait dû se débrouiller tout seul parce qu’il savait qu’il n’arrivera pas à la rattraper s’il la suivait. Alors qu’il se retrouvait en face d’elle, Coach n’avait pas réussi à s’arrêter et se heurta doucement contre lui, il la rattrapa en mettant ses mains sur ses épaules. Elle l’embrassa sur la joue, ce qui arracha un sourire victorieux de Coop’. « J’appelle ça de la triche ! » Son sourire disparaît et il la regarda avec sérieux. « J’appelle ça de la triche que tu veuilles me faire perdre dans les rues que je ne connais pas. » Elle le repoussa pour continuer la course. « COACH ! Va pas à droite ! C’est un cul de sac ! » Hurla Cooper quand il la vit tourner à droite. Comment le savait-il ? En général, les rues cul de sac n’avait pas une rue qui était à la gauche. C’était juste un mur en face de la rue de droite. Non, Coop’ ne connaissait pas la ville, pas encore, mais … Il courra pour la rattraper, de toute façon. C’était lui qui avait gagné. Avec son sourire victorieux, il arriva pour retrouver Coach adossée contre le mur. « Finalement, tu ne connais pas mieux que ça la ville. » il rigola doucement, s’approchant doucement vers elle. « Un conseil, quand tu ne vois pas qu’il y a le choix de tourner à gauche, et que tu peux tourner à droite. C’est un cul de sac à tout les coups. » Il se débrouillait pas si mal que ça pour une personne qui ne connaissait pas la ville. Il se mit à regarder autour de lui et … « On est où ? » Il ne reconnaissait pas du tout ce coin et si la jeune femme ne savait pas. Ils se seraient quand même pas perdus dans Huntington Beach ?
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Lun 9 Mar 2015 - 23:20 | |
| « De toute façon, tu le sauras à la fin de la soirée. Tu as juste à attendre. » Le problème dans tout ça, c’est qu’elle n’aimait pas attendre, qu’elle était probablement la demoiselle avec le moins de patience au monde, et là, subitement, il avait décidé de jouer avec ses nerfs. « Et si j’ai pas envie d’attendre ? » Parce qu’elle ne le lâcherait pas, du moins, pas avant de savoir ce qu’il lui cachait, et elle réussirait à lui faire cracher le morceau. Alors qu’elle s’apprêtait à lui annoncer ce qui l’attendait s’il osait lui mettre une chanson stupide dans la tête, il se mit à chantonner le générique d’Hamtaro … Attendez une seconde, est-ce qu’il connaissait réellement tous ces dessins animés ? Mais visiblement, elle n’avait aucun moyen de lui échapper, même mettre ses mains sur ses oreilles pour ne plus l’entendre n’y changerait rien, puisque le simple fait d’avoir prononcé « hamtarooooooo » avait suffit pour l’emmerder. Alors, elle secoua doucement la tête en tentant de le faire taire, en tenant de lui mettre la main sur la bouche en grognant, « non, stop ! Stop, arrête ça ! Je ferais tout ce que tu veux mais arrête ! » Kath soupira en levant les yeux au ciel, elle le maudissait, lui et ses hamsters, lui et cette foutue chanson qu’elle aurait dans la tête jusque demain matin, non pitié, sortez lui ça de la tête ! Il s’était arrêté, enfin, il avait terminé son mauvais numéro, et il venait de la provoquer avec son petit « il va m’arriver quoi ? » Est-ce qu’il voulait vraiment le savoir ? Oh, sur le coup, elle avait envie de lui en mettre plein la figure, de lui faire regretter amèrement ce geste, néanmoins, elle se contenta de s’approcher au maximum pour pouvoir lui murmurer, « Tu le sauras bien assez tôt … » Kath se pinça légèrement la lèvre en reculant, sans lui en dire plus, ce dont il pouvait être sûr, c’est qu’il allait le regretter.
Ils changeaient si facilement de sujet que ça en été presque trop étrange, ils parlaient de tout et n’importe quoi comme si rien ne les dérangeaient, comme s’ils étaient capables de parler sans aucune gêne, ni quoi que ce soit. Elle n’était pas forcément du genre à avoir la langue pendu, mais avec lui, elle avait l’impression que ses mots sortaient naturellement, sans réfléchir. Haussant un peu les épaules, elle se contenta de lui répondre, un petit sourire en coin, « T’as mon numéro, si jamais …… » Mais elle n’était pas sûre que tout ça se concrétise un jour, en parler c’était une chose, le faire en était une autre, au final, ça ne resterait peut-être qu’un projet, des paroles en l’air balancées autour d’un verre, à un moment où l’enthousiasme était trop fort, peut-être qu’aucun n’aurait de nouvelles de l’autre, ou bien peut-être que la vie leur réserverait tout autre chose, elle ne pouvait pas savoir ce qui leur arriverait demain, ou dans 3 semaines. Pour l’instant, elle avait envie de profiter de cette soirée, de profiter du bon temps qu’elle passait avec lui sans se soucier du reste, parce qu’il avait ce petit quelque chose qui lui permettait de se sentir « elle-même », parce que son rire lui faisait du bien. « Gna gna … » Il faisait la tête, et face à ça, elle ne pouvait pas s’empêcher de rire aux éclats.
Elle n’avait pas vraiment besoin de cours de théâtre, parce qu’il fallait l’avouer, elle était plutôt douée dans ce domaine, Katherina … C’était une sacrée menteuse, le genre de menteuse à cacher si bien la vérité qu’elle finissait par croire à sa nouvelle version, et littéralement oublier l’ancienne comme si elle n’avait jamais existé. Elle s’apprêtait à répondre quelque chose lorsque son doigt vint s’écraser lourdement contre son nez, et comme une sorte de vengeance, il avait craqué avant de l’atteindre, douloureusement ? Elle attrapa doucement son doigt en souriant en coin, « je pense que tu devrais arrêter d’essayer de m’attaquer, ça fait 2 fois que ça se retourne contre toi … » Elle relâcha son doigt en souriant d’avantage, jusqu’à finalement éclater de rire. « Mon pauvre petit chat. » Elle secoua la tête tout de suite après, parce que ça lui avait échappé sans qu’elle ait le temps de s’en rendre compte, elle avait eut envie de s’excuser, mais à la place, elle haussa légèrement les épaules en fuyant son regard.
« J’appelle ça de la triche que tu veuilles me faire perdre dans les rues que je ne connais pas » Face à ça, elle haussa les épaules d’une façon innocente, faisant comme si elle ne voyait pas de quoi il voulait parler … Elle ? Vouloir l’abandonner dans des rues inconnues ? Voyons. « Tu me crois capable de t’abandonner aussi facilement ? » Lorsqu’elle avait heurté son torse, Kath avait senti ses mains se poser sur ses épaules, elle s’était mordu la lèvre juste avant de l’embrasser sur la joue et de prendre la fuite, peut-être aurait-elle préféré rester aussi proche, parce que ça ne l’aurait peut-être pas tant dérangé ? Elle n’en savait rien, mais elle avait préféré continuer de courir, continuer de le faire courir … Jusqu’à se retrouver coincée dans ses rues, elle avait perdu, parce qu’elle se retrouvait coincé, parce qu’il lui suffisait de tendre les bras pour l’attraper, et dans le fond, ce n’était pas si dérangeant que ça. Katherina était toujours adossée au mur, reprenant doucement son souffle en souriant en coin, la ville, elle la connaissait presque comme sa poche, « Et si je te disais que c’était pour que tu m’attrapes ? », haussant légèrement le sourcil, elle le fixa d’un petit air moqueur, « tu me croirais ? », parce que c’était peut-être le cas, et il n’en savait rien, il tenta de lui donner un conseil, face auquel elle se mit à rire doucement, parce que ça lui donnait presque un air mignon. En tournant la tête à droite et à gauche, elle fit mine de chercher pour trouver l’endroit dans lequel ils étaient, se pinçant légèrement la lèvre en se retenant de rire, il avait l’air tellement perdu, si perdu que si elle l’abandonnait sur le champ il serait sans aucun doute incapable de retrouver son chemin. Oh non, ils n’étaient pas perdus. « Je suis désolée de t’annoncer que tu vas devoir errer pendant de longues heures avec moi … Jusqu’à ce qu’on retrouve notre chemin. » Kath laissa un petit silence s’installer avant de se détacher de son mur pour s’approcher de l’écrivain, attraper sa main et l’entraîner vers l’autre rue, sans réellement lui laisser le choix, ou presque … « Allez, viens là toi ! » |
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Mer 11 Mar 2015 - 20:18 | |
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« Et si j’ai pas envie d’attendre ? » Il haussa doucement l’épaule, avec un air indéterminé. Il ne savait pas comment la jeune femme allait s’y prendre, mais il s’en fichait. « Même si tu n’as pas envie d’attendre, tu vas devoir le faire. Parce que je ne dirai rien. » Et toc ! Cooper fit un petit sourire malicieux et il montrait parfaitement que quoiqu’il advenait, il n’allait vraiment rien dire. Il était parti dans son mode de mec chiant, qui aimait bien provoquer. C’était rare de faire ça, pour lui dès la première rencontre. Il avait eu peur au départ avec le courant qui n’avait pas l’air de passer, mais ils se rattrapaient petit à petit et ça commençait à mieux en mieux aller. On aurait dit deux amis qui aimaient bien se chamailler et se prendre la tête. L’ex-chirurgien s’amusait a chanter le générique du début de Hamtaro. Il était bien tenté d’arrêter de chanter, juste dans l’optique que la jeune femme pouvait faire tout ce qu’il voulait, mais il ne s’était pas arrêté et avait voulu l’embêter jusqu’au bout. Il lui avait demandé ce qui allait lui arriver, mais tout ce qu’elle avait pu faire… C’était de se rapprocher de lui et lui murmurer à l’oreille. « Tu le sauras bien assez tôt … » Alors qu’elle s’éloignait, Cooper avait toujours ce sourire au coin. « Mais quoi ? J’ai pas chanté le début du générique de Dora hé ! Hamtaro, c’est pas mieux non ? » Il fronça les sourcils et croisa les bras contre lui, avec un petit air soucieux… À propos de … la menace ou de Hamtaro ? La réponse était évidente. On ne rigolait pas. « Tu n'aimes pas Hamtaro ? » Bon évidement que non, il n’était pas effrayé par les menaces de Coach. Il avait son numéro c’était vrai. C’était bien une option ! Il pouvait l’appeler, lui envoyer des sms. Il esquissa un petit sourire au coin, parce que ça lui plaisait cette petite idée de pouvoir la contacter, en dehors des problèmes d’informatiques. Parce que Cooper était vraiment certain qu’il allait en avoir, des problèmes à l’ordinateur ! Surtout avec un mac dont il ne s’y connaissait pas grand chose…! Il savait qu’ils allaient se voir tout les mardis soirs, se retrouver au Smash It. Allaient-ils vraiment se retrouver tout les mardis soirs, se faire des séances casses-assiettes ? Cooper n’en savait trop rien, il n’allait pas hésiter à venir la semaine suivante. Enfin, tout dépendait comment la soirée allait se terminer. Parce qu’elle prenait une tournure assez étrange, ils étaient bien partis pour ensuite manquer de mal se terminer pour ensuite bien repartir sur les bonnes bases. Rien ne disait que ça allait quand même bien se terminer…! Coop’ n’en faisait pas trop attention parce qu’il voulait profiter du moment présent et ça lui plaisait bien. Ça lui faisait du bien e rire comme ça, bien qu’il avait manqué de se faire frapper par une personne qui n’avait pas l’air d’être très commode. Ils rigolaient tout les deux comme des crétins, mais on pouvait dire que sur l’instant ils étaient bêtement heureux et profitaient de ce moment. Alors qu’il voulait se venger de la pichenette de Coach, son doigt craqua bien qu’il avait réussi à atteindre la cible. Alors qu’elle venait d’attraper à nouveau, une seconde fois son doigt, la jeune femme ajouta. « je pense que tu devrais arrêter d’essayer de m’attaquer, ça fait 2 fois que ça se retourne contre toi … » Coop soupira et sembla définitivement abandonner toute idée de vengeance si c’était toujours comme ça, que ça se retourne contre lui. Visiblement la chance n’était pas encore avec lui. « Promis. Je vais arrêter, j’ai compris un nouveau message: je n’arriverai pas à ta cheville pour me venger. » Et comment il avait hésité à le dire, parce que ça lui faisait mal de dire ça. Pourtant, c’était bien vrai ! « Mon pauvre petit chat. » Lâcha-t-elle après avoir éclaté de rire, alors que cette petite phrase fit froncer un sourcil de l’écrivain qui se retrouva bien surpris d’entendre ça. À vrai dire, il ne s’y était pas du tout attendu à cela. Il était un chat alors ? Il préféra ne pas en faire une remarque, il n’allait rien dire parce que ça avait l’air de gêner Kath d’un coup, mais d’un côté ça gênait Cooper. Parce que ces surnoms, ça lui manquait et c’était Meghan qui les prononçait juste dans l’optique de l’énerver, de le taquiner. Ça ne lui faisait rien, ça ne l’énervait pas, ça ne l’embêtait pas, ça le rendait triste quelque part au fond de lui-même. Il n’en disait rien, il n’en montra rien. Il faisait comme si tout était normal, mais rien n’était normal. Sa fiancée était morte dans un accident de voiture et Cooper était rongé dans la culpabilité, dans le fait qu’il ne pourra rien lui dire, ce qui avait vraiment fait. Meghan était la seule personne avec sa famille à l’avoir accepté tel qu’il était. Sans vraiment le juger parce qu’elle comprenait son problème. « Tu me crois capable de t’abandonner aussi facilement ? » À ces mots Cooper haussa les épaules, il n’avait pas l’air de marcher à cette petite comédie et il ne lui en voulait pas. Parce que c’était un peu le malus de ce jeu, s’il ne la rattrapait pas, il l’aurait perdue et il se serait perdu comme un crétin. Le jeu ne s’arrêtait pas là, parce que Coach voulait continuer et elle courrait encore et encore. Jusqu’à qu’elle soit prise à son propre piège. Cela le faisait sourire au fond. « Et si je te disais que c’était pour que tu m’attrapes ? » L’écrivain haussa les sourcils et prit un air interrogateur « Tu me croirais ? » Et finalement, il lui donna un conseil quand même, signe qu’elle ne devait pas se laisser attraper, surtout quand il savait comment se débrouiller et s’adapter à la situation. Coop’ demanda s’ils ne s’étaient pas vraiment perdus, parce qu’il avait largement la sensation qu’ils l’étaient. « Je suis désolée de t’annoncer que tu vas devoir errer pendant de longues heures avec moi … Jusqu’à ce qu’on retrouve notre chemin. » Et la face de Cooper se transforma en surprise. Il était surpris par la jeune femme qui disait connaître la ville comme sa poche qu’ils étaient perdus, ou c’était juste un moyen pour se trouver une raison pour errer dans la rue. Jusqu’à ce qu’ils retrouvent leur chemin. Alors elle se mit à attraper sa main, et Cooper se mit à la suivre, en serrant la sienne. « Ok ! On va à droite. » Il sentit le regard de Coach se peser sur lui. Il ajouta avec un air innocent, après tout, ils n’avaient pas grand chose à perdre et puis ça lui permettra de connaître un peu Huntington Beach un peu d’une drôle de façon. Errer dans cette ville, il n’y avait rien de mieux. Alors qu’ils continuaient à marcher dans le silence, Cooper se laissait des fois emporter par Coach qui voulait aller dans la direction qu’elle voulait. Des fois c’était lui qui choisissait où aller. Ils allaient dans le plus grand hasard, dans les rues. Coop ne s’y connaissait rien, il ne reconnaissait pas. Ils marchèrent encore et encore. Jusqu’à ce qu’ils manquent de se prendre une personne en pleine face. Cooper s’était arrêté juste à temps avec Coach, bien qu’ils s’étaient lâchés la main. La personne en face aussi. « Désolée ! » « Désolé ! » disent-ils tous les deux en même temps. Alors que cette personne fit un sourire, l’écrivain fronça un instant les sourcils et prit une expression étrange. « On se connait non ? » La personne en face, prit un air surpris et prit quelques instants pour réfléchir avant de dire « Non… Je ne pense pas… Je suis désolée, mais je dois rejoindre un ami à moi ! » Elle sourit et il en fit de même. Elle finit par passer son chemin alors que nos personnages devaient continuer le chemin. Cooper prit un air intrigué et complètement troublé. Il regarda derrière lui pour observer la silhouette qui s’éloignait alors qu’il continuait à marcher doucement avec Coach. Que c’était étrange, le monde était petit. Il avait cru en l’espace d’un instant croiser Meghan, une sosie qui était bien assez troublant. Ou encore Amy. De toute façon, toutes les femmes se ressemblaient physiquement que mentalement…
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| Sujet: Re: T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! [TERMINE] Lun 6 Avr 2015 - 23:25 | |
| « Même si tu n’as pas envie d’attendre, tu vas devoir le faire. Parce que je ne dirai rien » L’attente … Elle avait toujours détesté ça, à vrai dire, Katherina n’avait jamais véritablement eu de patience, elle détestait attendre, attendre pour manger, pour ouvrir des cadeaux, pour avoir une réponse, Kath, elle voulait tout et tout de suite. Elle haussa les épaules face à son petit sourire malicieux, consciente du fait qu’il faisait ça uniquement pour l’embêter. Au final, chacun jouait de son petit mystère, chacun faisait comme s’il réservait quelque chose à l’autre, mais qu’allait-il réellement se passer ? « Très bien, très bien, j’attendrai sagement … Ou j’essaierai. » Annonça-t-elle avec un petit sourire en coin, dans le fond, elle ne voulait pas paraître trop insistante, s’il voulait lui dire, il lui dirait, sinon tant pis. « Mais quoi ? J’ai pas chanté le début du générique de Dora hé ! Hamtaro, c’est pas mieux non ? » Dora … DORA ? Il n’avait pas intérêt à chanter une seule parole de ce foutu dessin animé, est-ce les enfants appréciaient vraiment cette demoiselle particulièrement chiante ? Katherina avait tenté de regarder, une fois, et elle avait clairement eu envie de rendre son petit déjeuner, quelle horreur, oui, exactement, une horreur. « Je suis pas certaine que chanter Dora soit une bonne idée, tu sais, cette gosse elle me donne la nausée. » Beurk. « Tu n’aimes pas Hamtaro ? » Croisant un peu les bras et haussant les épaules, elle devait se rendre à l’évidence, elle avait grandit avec ce dessin animé, elle avait fait la collection de toutes les peluches, de tous les hamsters, c’était pas une fan, du moins elle ne l’était plus, mais elle se souvenait encore du générique, et ça …. Ça c’était une preuve de l’intérêt qu’elle portait au dessin animé. « Tu rigoles, c’est un peu mon enfance tout ça, j’crache pas dessus. »
Souriant doucement, elle se demandait s’ils allaient vraiment garder le contact, s’ils allaient vraiment se revoir, ne serait-ce que de temps en temps … En fin de compte, c’était quelque chose d’assez étrange, rencontrer quelqu’un, lui filer un numéro et un rencard, c’était rapide, trop rapide. Dans le fond, le plus important, c’était de passer une bonne soirée, au moins une, de se dire qu’ils avaient été proches le temps d’une soirée, peut-être deux, voir même trois qui sait ? L’important était de se dire qu’ils avaient bien ris ce soir-là, qu’ils n’avaient absolument aucun regret, c’était ça, non ? Haussant un peu les épaules, elle afficha un petit sourire lorsqu’il accepta de ne plus l’attaquer, puisque c’était visiblement la meilleure chose à faire, peut-être que, pour une fois, les dieux étaient de son côté aujourd’hui. « T’as tout compris. » Lui lança-t-elle d’un air taquin. Elle n’était pas supérieure à lui, et elle n’avait pas envie de l’être, mais pour le faire chier elle pouvait faire comme si. Une étrange atmosphère venait de s’installer, probablement à cause de ce qu’elle venait de dire, mais c’était sortie si vite qu’elle n’avait pas eu le temps de se rendre compte de sa bêtise … était-ce réellement une bêtise ? Haussant un peu les épaules, elle ne pu s’empêcher de faire comme si de rien n’était, de sourire finement, timidement, puisqu’il ne répondait pas, autant faire comme s’il ne s’était rien, ou presque rien passé. « Ok ! On va à droite » Haussant un peu les épaules, elle se mit à le suivre, sans vraiment réfléchir à la direction qu’ils prenaient … Elle était un peu perdue dans ses pensées, un peu ailleurs, ils marchaient silencieusement … Fixant le sol, elle fut ramener sur terre au moment où ils heurtèrent presque une demoiselle, secouant légèrement la tête, Katherina sortit de ses pensées en les observant silencieuse. « Désolée ! » « Désolé ! » Ils avaient parlé en même temps, la situation était plus amusante à regarder, va à droite j’irai à droite, tente d’aller à gauche j’essaierai aussi, ça lui arrivait souvent, et c’était gênant. Katherina mit les mains dans les poches en attendant l’écrivain, en attendant qu’il arrête de la regarder s’éloigner … Il avait l’air … intrigué ? Oui, voilà, intrigué. « Ça …. » Elle sursauta brusquement, couper dans son élan par la sonnerie de son téléphone … Fouillant de son sac, Katherina mit un moment avant de mettre la main dessus, « Besoin de toi, maintenant. » Une urgence ? Maintenant ? Ne pouvaient-ils pas se passer d’elle juste le temps d’une soirée ? Soupirant légèrement, la demoiselle releva les yeux vers le jeune homme, affichant une mine un peu déçue. « Désolée. » Lâcha-t-elle d’une petite voix, sans être réellement sûre qu’il l’entende. Elle s’approcha doucement jusqu’à poser sa main sur son épaule, juste pour qu’il se tourne, pour qu’il sorte de … De ses pensées ? Kath se pinça légèrement la lèvre en regardant son téléphone. « Est-ce que ça va ? » Parce qu’il donnait l’impression d’avoir vu un fantôme, une femme qu’il connaissait, peut-être ? Qui avait fait semblant de ne pas le connaître ? Elle n’en savait rien, et elle ne demanderait rien d’autre. « Je sais pas si je vais pouvoir rester … Ils ont l’air d’avoir besoin de moi à l’hôpital … J’peux négocier, mais … bon ? » Elle avait soudainement l’air hésitante, non pas qu’elle n’ait pas envie de rester, elle avait juste l’impression qu’une étrange atmosphère venait de s’installer, une atmosphère plutôt pesante. (Sorry, pour le temps et pour la qualité) |
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