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| (valentine's day) Cine Night. | |
| Auteur | Message |
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Neela Meyers THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 12654 › EMMENAGEMENT LE : 02/03/2013 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever. › QUARTIER : presidente drive. › PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque. › DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie. › CELEBRITE : vidya balan. › COPYRIGHT : ranipyaarcreation.
| Sujet: (valentine's day) Cine Night. Dim 15 Fév 2015 - 20:10 | |
| C'était une soirée comme une autre pour Imran Johar. Après le boulot, il était passé chez lui mettre deux, trois petits trucs en ordre, avant de se diriger à son bar fétiche prendre quelques verres. Et comme à son habitude, un verre se transforme en une bouteille, et c'est ainsi qu'il pense plus sain pour lui de marcher jusqu'à chez lui au lieu de prendre le volant de sa voiture. En cours de route, il passe devant un petit cinéma du coin. Intrigué par l'affiche du film qu'il ne connaissait pas, il décide d'assister à cette dernière séance.
Dans la même salle se trouvait Isla Hemingway. Elle a bossé toute la journée, et prise de fatigue, elle décide de prendre place dans un des sièges confortables de la salle de projection...
Ce qui arriva par la suite c'est que les deux finirent par s'endormir comme deux petits bébés, et ne se réveillèrent que deux heures après. Le film été fini, la salle close... Il n'y avait plus personne, et il parait que personne n'a remarqué leur présence.
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
› MESSAGES : 624 › EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013 › AGE : 45 › STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ; › QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ; › PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ; › HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE. › COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)
| Sujet: Re: (valentine's day) Cine Night. Dim 15 Fév 2015 - 21:13 | |
| « Yeh Dostiiiiii, hum nahiiii (hic) nahiii... » (x) ouvrant les yeux, Imran s'aperçu qu'il faisait encore plus noir que quand il avait les yeux fermés. Allait savoir pourquoi, il s'était imaginé avec Amitabh Bachchan dans Sholay. Mais maintenant il était... « - L'enfer. (hic) Je suis en enfer... » Il se releva de son siège de cinéma, relevant légèrement les bras comme pour essayer de savoir où il se trouvait et ce qu'il y avait à côté de lui. Non seulement il était ivre, ce qui n'était pas forcément nouveau, mais en plus il avait le hoquet. Ce n'était pas pratique du tout. Il essaya de s'avancer, suivant la ranger de siège devant lui avant de finalement tomber sur les escaliers sur le côté et de tomber sur les fesses. (hic)
Il était où déjà ? Aucune idée. Un cinéma, sans doute. Quelle heure était-il ? Aucune idée. Et si son téléphone n'était pas mort, peut-être aurait-il pu trouver l'application lampe de torche et trouver son chemin. C'est alors qu'entre son hoquet et sa respiration, il entendit un bruit. On aurait une boite de popcorn qui venait de tomber. La suite ressemblait à des bruits de pas. Quelqu'un marchait sur les pop-corns.
« - Nahiiii Bhagwan, Nahi ! » (Non, Dieu, non !) Il tenta de se relever, trébuchant légèrement avant de réussir à tenir en équilibre. « - Pas le pop-corn ! (hic). »
Alors qu'il essayait de retenir son souffle pour faire disparaitre son hoquet, la lumière de la salle s'alluma. Imran se mit alors à rire, un fou rire, Presque incontrôlable. Il aperçut une femme plus loin, mais n'arrivait pas à voir son visage clairement. Une blonde visiblement. Lui, il était à l'autre bout, devant l'écran blanc ou le film était diffusé un peu plus tôt. Essayant de rester debout, Imran releva les cols de sa chemise blanche, chantant alors : « - Baahar se koi andar na sake. » (x) Il s'avança d'un pas, ajoutant un "tin tin" pour imiter la musique. « - Andar se koi, baahar na jaa sake. » Un nouveau pas, il monta sur un siège. « - Socho kabhi aisa ho to kya ho... Socho kabhi aisa ho to kya ho... » Il sauta sur un autre siège, pointant sa main vers l'inconnue. « Hum tum... Ek kamre main band ho, aur chaabi kho jaaye ! » Et il se mit à danser, prenant l'air le plus sexy du monde. « - Je devrais peut-être la chanter en Anglais, non ? » Si elle n'avait pas vu le film Bobby, c'était une inculte.
paroles de la chanson : « Personne ne peut entrer, personne ne peut sortir. Imagine si quelque chose comme ça arrive, ça ressemblerait à quoi ? Toi et moi, enfermés dans une chambre, sans clefs. »
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| Sujet: Re: (valentine's day) Cine Night. Lun 16 Fév 2015 - 0:27 | |
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Elle était sous ses draps, bien confortable, s'était endormie en lisant, et le bouquin trônait sur sa poitrine alors qu'elle s'était mise à respirer plus fort, emportée par le sommeil. Il faisait chaud, il faisait tout doux, malgré ce bruit parasite qu'elle n'aurait pas vraiment pu expliquer. Cooper, sans doute. A moins que ce ne soit Saskia, qui s'amuse encore à faire des expériences bizarres dans la cuisine. Peu importait, elle était bien installée. Enfin... « L'enfer. (hic) Je suis en enfer... » entendit-elle de loin. Cooper qui râlait, sans doute, parce que quelqu'un n'avait pas rangé quelque chose ou qu'elle n'avait pas laissé de café dans la cafetière pourrie qu'ils avaient récupérée dans un bazar douteux. Isla ne s'en formalisait pas. Par contre, un bruit sourd la fit sursauter et elle ouvrit les yeux brusquement, se rendant alors compte qu'elle était bien loin de son lit, de sa couette et de son bouquin, ainsi que de ses colocataires. Elle était dans une des salles du petit cinéma où elle travaillait, et qui se comptaient sur les doigts d'une main de lépreux. Tout lui revenait en mémoire. Elle était venue s'affaler dans la salle du film qui comptait trois spectateurs au pic de son succès, et avait profité de la dernière séance du soir pour se poser et être tranquille... Elle ne savait pas trop pourquoi cette idée lui était venue, d'ailleurs. Elle avait fini les projections du film dont elle était responsable, mais son collègue n'avait pas manqué une occasion de lui faire la promotion de ce film-là. Elle s'était donc glissée à l'intérieur de la salle, discrètement, juste pour pouvoir dire qu'elle avait regardé un quart d'heure mais pas tenu.
Sauf qu'elle avait tenu un peu plus d'un quart d'heure. Elle avait tenu trois heures et demi, dont trois heures et quart pendant lesquelles elle avait dormi d'un sommeil bien confortable. Maintenant éveillée, elle ne pouvait que constater l'état pathétique dans lequel elle se trouvait : tassée sur son siège au point de ne plus avoir presque que la tête qui était posée contre le dossier, ses jambes s'étaient arquées vers le siège d'à côté pour éviter celui d'avant. Elle le savait d'avance, le moindre geste allait réveiller fourmis et douleurs. Elle soupira et écarquilla les yeux de douleur que provoqua ce simple mouvement de diaphragme. Prenant son courage à deux mains, elle se mit à bouger en grimançant et finit par se lever. Ne contrôlant pas réellement ses gestes, elle fit tomber une boite de pop-corn. D'où elle sortait, celle-là ? Sans doute un malin qui s'était amusé en la voyant dormir et qui l'avait posée à côté de son pied... Elle se levant, elle ne put 1) que constater que l'écran était blanc et la salle décidément très peu éclairée, et 2) que le pop-corn écrasé faisait le même bruit que ses articulations endolories.
Cherchant tant bien que mal à quitter la rangée dans laquelle elle s'était installée, elle finit par retrouver l'allée et remonter peu à peu les marches avec prudence, jusqu'à arriver à la porte d'entrée de la salle, et, surtout, à l'interrupteur qui en contrôlait manuellement les lumières. A en croire la voix qui s'élevait dans la pièce, elle n'était pas seule. Mais ce mec parlait Kryptonien ou français, un truc incompréhensible qui lui semblait sorti de nulle part. A son propre surprise, Isla finit par réussir à allumer la lumière de la salle et ne put que constater qu'effectivement, quelque chose qui semblait avoir pris forme humaine tentait de communiquer avec elle. Il lâcha ce qui ressemblait à rire, mais Isla, elle, restait de marbre. C'était quoi ce merdier ? Dans un réflexe de survie, elle tourna brusquement la tête vers la vitre de la salle de projection, mais ils semblaient bel et bien être les seuls encore présents ici -la petite pièce était éteinte, et son collègue, à qui elle voulait volontairement laisser la surprise de sa présence à la séance, devait être parti baiser sa copine comme un fou après lui avoir offert une rose rouge à 1$ trouvée dans la petite supérette de Pacific Lane, où il habitait. Grosse ambiance. Enfin, en fait, elle devrait peut-être plutôt penser à sa situation qu'à celle de son collègue. En bas de la petite salle de cinéma se tenait un mec qui, visiblement, l'avait repérée, et lui chantait une sérénade en langage de phoque bègue. Jusqu'à ce que... « Je devrais peut-être la chanter en Anglais, non ? » venait-il de lâcher. Cet énergumène d'une autre planète avait donc appris l'anglais. Elle se força à afficher un sourire, qui apparut crispé sans aucun doute, et répondit « ça me rassure juste que tu parles notre langue. T'inquiètes, tu vas pouvoir retourner d'où tu viens et moi auss-- » En parlant, elle s'était retournée et s'était jetée inconsciemment sur la barre en métal de la porte de la salle pour la pousser. Sauf qu'elle s'était aplatie et simplement coupé le souffle. « C'est rien, je bosse ici, j'ai la clé... » Merde, la poche droite de son jean avait l'air vide. La gauche aussi, et même celles de derrière. Ce qui lui restait de contenance venait de s'envoler, et elle se précipita à nouveau vers sa rangée et son siège pour s'agenouiller au milieu de la mer de pop-corn et chercher la malheureuse clé. « Il est quelle heure ? » demanda-t-elle des tréfonds de la rangée. « Mon portable est resté aux vestiaires, dis-moi que t'as le tien ! »
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
› MESSAGES : 624 › EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013 › AGE : 45 › STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ; › QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ; › PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ; › HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE. › COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)
| Sujet: Re: (valentine's day) Cine Night. Lun 16 Fév 2015 - 11:45 | |
| La possibilité de rencontrer Imran ivre un soir était égal a 78%. Quand on connaissait ses projets d'avenirs, on avait du mal à se dire qu'un homme comme lui serait capable d'avoir un minimum de sérieux. Et pourtant, Imran était l'un des psychiatres les plus reconnus du monde actuel. Conférence, diner, invitation à certains évènements publics... Imran Johar était un nom. Presque une nouvelle légende urbaine qui effrayait les plus jeunes. Sa vie entière était peinte dans un livre noir, digne d'un drame cinématographique à vous arracher quelques larmes. Et malgré ça, sa réputation n'était pas du tout touché par ses besoins excessifs d'alcool et de délire. Jusqu'ici personne n'avait porté plainte pour ses problèmes de consommation. Pas même le gérant du bar qui lui avait gracieusement offert une table. Il était VIP, partout où il allait. Etrangement il n'était pas du genre à avoir peur de rien, ivre ou pas. Et chanter des grands classiques de son enfance étaient visiblement la seule chose présente dans son cerveau actuellement.
S'installation à l'envers sur le dossier d'un des sièges, Imran observait la demoiselle. Elle tenta d'ouvrir la porte, pour finalement se rendre compte que c'était fermé. Elle rajouta alors qu'elle avait les clefs et qu'il n'avait pas à s'inquiéter, mais Imran n'était pas inquiet. Elle parlait plutôt pour elle. Il observa en silence l'inconnue descendre vers son siège, chercher dans les pop-corns avant de ressortir de la mer sombre qu'étaient les assises pour demander l'heure.
« - Aucune idée. » Puis il remua sa tête de droite à gauche, lançant un joyeux. « - Plus de batterie, ma jolie ! » Croisant les bras, il se mit à regarder un peu la salle. « - Tu vois, c'est pour ça que ma chanson était plus qu'approprier pour cette situation. Toi et moi, je crois bien qu'on soit enfermé ici pour le reste de la soirée. (hic) Et merde. Le hoquet, le retour. (hic). » Il s'arrêta de respirer encore une fois, son visage gonflant comme un enfant qui venait d'apprendre la technique. Et joyeux (hic) le fit rire et marqua la fin de cette tentative ratée. Restant à sa place et reprenant son calme, il posa son regard de psychiatre sur la demoiselle. « - Je m'appelle Imran. » Un léger sourire sur le visage, il rajouta. « - Et malheureusement pour toi, je suis un sociopathe. Et un sociopathe ivre qui plus est. Mais je suis gentil, du moins je promets de l'être. Je ne voudrais pas t'infliger un traumatisme de plus. » Il avait désormais cet air sérieux qu'on lui connaissait tant. Il faut dire que cette petite sieste avait un peu permis à Imran de décuver en paix. Il avait simplement la connerie facile et s'il n'était pas capable de rire seul, il savait que d'horrible doute pouvait venir le hanter.
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| Sujet: Re: (valentine's day) Cine Night. Dim 22 Fév 2015 - 0:47 | |
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Bon, il y avait pire que de se faire enfermer dans une salle de cinéma. Isla elle-même avait connu largement pire. Au moins, les lieux étaient à priori dépourvus de rats, d'objets tranchants ou de vieux repas inachevés sur lesquels le temps avait eu son petit effet. Non, ici, c'était clean, chauffé, confortable. Et puis, elle devait l'avouer, elle était la seule à blâmer pour cet incident. Enfin, quoique... cela l'étonnait que personne n'ait fait de ronde à la fin de la séance, comme elle se forçait elle-même à le faire, et ce même lorsqu'elle était installée bien confortablement dans son fauteuil de projectionniste. Non, oui, peut-être qu'elle en toucherait un mot à son collègue, quand même. Surtout que l'argument était démultiplié par la présence concomitante d'un autre spectateur, qui semblait dans un état encore plus piteux qu'elle. Et en le constatant, Isla ne put s'empêcher de penser que la soirée promettait d'être intéressante, du moins s'ils ne trouvaient pas d'échappatoire rapide à leur situation, ce qui, malgré ses efforts, semblait être le cas.
Oui, ils étaient dans la merde, en fait. La porte était verrouillé, Isla ne trouvait pas ses clés, qu'elle avait du laisser avec ses affaires, et son portable se trouvait très probablement au même endroit. Elle qui avait toujours tendance à envisager les pires scénarios dans n'importe quelle situation avait merdé sur ce coup-là : elle avait du se faire au confort que lui offrait le petit cinéma depuis qu'elle y travaillait, et n'avait pas pensé un seul instant pouvoir rester enfermée dans une salle à une heure pareille. C'était sans compter sur son manque flagrant de sommeil et la maladresse de son collègue. Pourtant, même maintenant qu'elle n'arrivait pas à voir d'issue possible à ce merdier, Isla ne perdait pas espoir. Elle ne comptait pas passer la nuit ici. Peut-être que ses colocataires, dans leur bonté, finiraient par se rendre compte de leur absence -quoiqu'elle n'était même pas sûre de leur absence de plan pour cette soirée de Saint-Valentin, mais elle était à peu près sûre que Saskia risquait de faire de son chat son Valentin, ce qui laissait quand même un maigre espoir pour elle que sa disparition ne passe pas inaperçue. Mais honnêtement, que ferait Saskia ? Elle se dirait probablement qu'elle était sortie noyer sa solitude dans quelques verres ou quelque chose comme ça. Pas de quoi appeler le boulot ou les flics, quoi.
Bon, ok, à y réfléchir, Isla était grave dans la merde. Et à propos de merde, les toilettes étaient en dehors de la salle, et rien qu'à cette pensée, la blonde ne put s'empêcher de ressentir le besoin d'aller pisser. C'est le brun qui la tira de ses pensées noires et de son envie pressante en reprenant d'un ton joyeux, comme s'ils se connaissaient depuis belle lurette. « Aucune idée », commençait-il d'une façon magnifique. Ils ne connaîtraient donc pas l'heure, ça démarrait décidément très bien, toute cette histoire. Pour autant qu'elle sache, il pourrait être vingt-trois heures comme cinq heures du matin -oui, son horloge interne n'était pas très performante. « Plus de batterie, ma jolie ! » balança-il ensuite sur un ton guilleret qui la fit voir rouge. Oui, plus de batterie, hahaha, hihihi, ohohoh, mais passons la nuit dans une salle à peine chauffée, que c'est drôle ! Mais bon, au moins, elle était jolie. Replongeant dans ses popcorns sans rien dire, Isla n'en démordait pas : ses clés devaient être par là, quelque part. Parce que si ce n'était pas le cas, alors on pourrait officiellement dire qu'elle avait la chance d'un hérisson écrasé sur autoroute, et cette idée ne l'enchantait pas réellement. « Tu vois, c'est pour ça que ma chanson était plus qu'appropriée pour cette situation. Toi et moi, je crois bien qu'on soit enfermés ici pour le reste de la soirée. (hic) Et merde. Le hoquet, le retour. (hic). » Mais il se soignait, au moins, ce moulin à paroles ? Pourquoi il ne paniquait pas plus que ça ? Et pourquoi il avait le hoquet ?
Oh, wait...
Ça y est, elle venait de faire le rapprochement. Les effluves d'alcools qui parvenaient à ses narines de temps à autres avaient participé, il fallait le dire, à l'élucidation de ce mystère. « Ah, parce que tu chantais ? Au temps pour moi, je croyais que tu faisais un AVC », lança-t-elle sur ce ton qui lui était propre. « Mais fais pas de toi et moi un nous, hein, c'est pas parce qu'on est enfermés dans une salle le soir de la Saint Valentin qu'on doit souiller les lieux. J'ai quelques collègues qui seraient pas ravis. Et puis, vu ton état, je serais pas ravie non plus. » Quand est-ce qu'elle s'arrêtait ? Eh bien, jamais. Mais lui semblait toujours parti dans cette optique de papoter. Manquait plus que le thé et les petits gâteaux -quoiqu'il aurait peut-être aimé quelque chose de plus fort, ce qui n'aurait sans doute pas déplu à la blonde non plus. « Je m'appelle Imran. Et malheureusement pour toi, je suis un sociopathe. Et un sociopathe ivre qui plus est. Mais je suis gentil, du moins je promets de l'être. Je ne voudrais pas t'infliger un traumatisme de plus. » Isla releva la tête des popcorns pour dépasser de la rangée de sigèes et faire face au jeune homme. « Charmant », lança-t-elle tout simplement, « moi c'est Isla et j'ai pas assez bu pour paniquer face à un sociopathe. » De toute façon et même si elle ne connaissait pas les termes officiels de sa condition, il n'y avait pas réellement de doutes à émettre concernant son propre état psychologique, voire psychiatrique. L'annoncée sociopathie du dénommé Imran ne la faisait en rien paniquer; peut-être parce qu'il avait poussé la chansonnette ou qu'il avait annoncé sa condition comme une fierté, peu importait. De toute façon, Isla avait affronté bien pire qu'une personne avec quelques problèmes dans la caboche. En plus dans son état, elle était à peu près sûre de pouvoir le faire taire rien qu'en lui tendant un popcorn à grignoter -comment ça, elle était mauvaise langue ? « T'as même pas vérifié l'état de ta batterie pour m'en parler, Imran le sociopathe. Me force pas à le faire moi-même. » Elle se redressa de sa mer de popcorns et se releva pour passer de l'allée où il se tenait encore. Effectivement, elle crut reconnaître un gradient croissant de parfum alcoolisé en s'approchant de lui, ce qui concluait son hypothèse. « Si t'as faim, y'a du popcorn par terre. Moi j'ai juste envie de rentrer chez moi. Comme tu dis, j'ai pas envie de vivre une traumatisme de plus. » Isla la cinglante.
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| | | Imran Johar MISTER MAYOR
› MESSAGES : 624 › EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013 › AGE : 45 › STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ; › QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ; › PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ; › HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE. › COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)
| Sujet: Re: (valentine's day) Cine Night. Mar 3 Mar 2015 - 13:48 | |
| Il savait qu'il pouvait faire peur des fois, mais le plus souvent, on le trouvait pathétique. Sans doute qu'Isla allait vite le rajouter dans cette case, vu la situation. Ils étaient bel et bien coincé et Imran ne semblait pas trouver ça horrible, au contraire. C'était amusant pour lui. Il savait que s'il n'était pas en mesure de sortir tout de suite, il finirait par le faire à l'ouverture du cinéma le lendemain. Ce n'était donc pas une situation de crise, ils n'allaient pas mourir et manquer d'air ! Par contre, lui, il avait un hoquet qui était en train de lui faire péter un plomb, mais il se retenait encore. Il avait cet air ivre qui lui collait si bien à la peau. Cet air de joyeux trop joyeux pour vivre en ce monde.
« - Oui, je chantais. Et je chante très bien. » Et puis il eut un fou-rire, parce qu'elle disait des choses qui n'avaient pas de sens et qui au fond en avait quand même. Il était simplement préoccupé par d'autres choses. « - Soit, pas de nous. Par contre, je suis peut-être d'un charme irrésistible, mais je ne fais malheureusement dans les blondes stupides qui travaille dans un cinéma et qui réussisse à s'enfermer dedans. » Il haussa les épaules. Il ne disait rien dans le ton grave, au contraire. Il se moquait, purement et simplement, sans se prendre la tête. Il n'était pas du genre très compliquer de toute façon. Pour Imran, il n'y avait aucune raison de retenir les mots qui lui venaient à l'esprit. Tout était à dire, à dévoiler. C'était mieux que de se retenir, complexer à jamais par des regrets inavoués. Apercevant de nouveau la tête de la jeune Isla, Imran souriait. Il trouvait tout ça fort drôle, presque digne d'une comédie anglaise répétitive.
« - Tant mieux ! Parce qu'il y a de quoi paniquer ! Et je ne parle pas de la situation, mais bien de moi. Le génie. » Il releva la tête, fixant le plafond comme s'il y voyait les nuages sur lesquelles il était perché. Le monde devrait le craindre, car dans son passé il y avait plus qu'un livre bien rédigé. Il y avait du sang, sur ses mains, coulant avec lenteur comme une rivière à la recherche de l'océan. Il reposa ensuite son regard sur la demoiselle, visiblement en proie à une discussion mentale des plus agréables. Elle devait sûrement se dire qu'Imran n'était qu'un ivrogne de plus dans la ville. Une âme perdue sans intérêt.
« - J'ai vérifié, Isla, dame à la couronne de pop-corn. » Il sortit son téléphone, qu'il lui jeta comme un cadeau qu'on rêve tous de voir tomber du ciel. « - S'il y a une chose à savoir sur moi, c'est que je ne mens... jamais. » Il se relevant, s'approchant d'Isla et retirant l'un des pop-corn qu'elle avait sur sa tête. Puis il lui tourna le dos, faisant quelque part de danse bien assuré. Ivre, il l'était, mais un peu moins que d'habitude. « - Bon, parle-moi de ce traumatisme. Tu es visiblement quelqu'un qui n'a pas de chance, mais vu ta façon de parler, je dirais que tu es plus du genre à défoncer la porte avec un siège de cinéma plutôt qu'à pleurer. » Il se retourna de nouveau vers elle. « - Je me trompe ? »
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| Sujet: Re: (valentine's day) Cine Night. Mer 4 Mar 2015 - 5:26 | |
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Isla n'aimait jamais être contrainte à quelque chose. Que ce soit suivre qui avait décidé de la faire tourner en bourrique en la faisant changer de foyer encore et encore, ou traverser sur le trottoir d'en face parce qu'il y a des travaux, elle avait toujours détesté être forcée à faire quelque chose, d'autant plus lorsqu'elle n'aimait pas là où les faits la menaient -dans une autre ville ou sur le trottoir d'en face. Alors, vous imaginez bien que cette situation était bien loin de lui plaire. Si encore elle était ici toute seule... mais non ! Elle ne pourrait pas faire passer le temps en retrouvant ce sommeil si confortable dans lequel elle était encore installée quelques instants plus tôt. Elle n'aurait pas le droit au confort de la solitude. Et cette constatation la faisait incroyablement chier. Elle pensait à Cooper et à Saskia, et priait pour que ses colocataires remarquent son absence. Mais, et elle le savait pertinemment, si c'était le cas, ils en viendraient l'un comme l'autre à la conclusion qu'elle s'était perdue au fond d'un bar choisi au hasard. Les joies du samedi soir... lorsqu'un cinéma fermait, des dizaines de bars restaient ouverts. Sans doute encore plus un samedi qui se trouvait être celui de la saint Valentin, d'ailleurs. « Oui, je chantais. Et je chante très bien » se défendait son compagnon d'infortune sans y mettre la hargne, seule argumentation qui aurait pu convaincre Isla de fermer sa gueule. Il partit même d'un fou rire, et la blonde leva les yeux au ciel en soupirant. « Ouais, ouais... » lâcha-t-elle pour le convaincre, comme on pourrait le dire à un enfant pour le satisfaire. Elle n'avait qu'une hâte : sortir de ce guêpier. Même si le fameux Imran était loin de l'impressionner, on ne pouvait pas dire pour autant qu'elle était parfaitement à l'aise en sa compagnie. Il avait un air provocateur, qui, il fallait bien l'avouer, n'était pas sans lui rappeler cette façon d'être qui la représentait elle-même. Et elle n'aimait pas ça. « Soit, pas de nous », concéda-t-il avant de reprendre sur la même lancée qu'Isla. « Par contre, je suis peut-être d'un charme irrésistible, mais je ne fais malheureusement pas dans les blondes stupides qui travaillent dans un cinéma et qui réussissent à s'enfermer dedans » Ouch. Elle aurait bien encaissé le coup, mais elle se contentait de froncer les sourcils, cherchant dans sa panoplie de répliques grinçantes la plus appropriée pour un retour des plus cinglants. « Je suis pas encore assez conne pour m'enfermer moi-même dans une pièce pendant mon sommeil, merci bien. » Ouais, bon, d'accord, peut mieux faire. Ou pas... car on venait de l'attaquer sur un point sensible : son estime d'elle-même, et surtout son intelligence. Pas qu'elle se pensait particulièrement bête, mais Isla avait toujours eu cette sensation de ne jamais avoir suivi ce parcours lisse et brillant de la plupart des jeunes. Elle n'avait jamais été bonne à l'école et n'avait jamais souhaité faire dans l'intellectuel; c'était pourtant là une de ses hantises que de ce faire attaquer sur ce terrain. Et sa réponse laissait transparaître l'aisance limitée qu'elle avait à ce sujet. « Et puis, tu me fais de la peine à croire que t'as du charme. Aux yeux des filles qui sont aussi bourrées que toi, sûrement. Mais il serait temps pour toi d'apprendre la vérité, tu crois pas ? » Pouf. Comme par magie. Attaquer les autres, pour ça, elle était largement plus à l'aise, si ce n'était spécialisée dans le domaine.
Mais malgré ces attaques et agressions, Irman gardait ce même sourire de débile profond. On l'avait allégé d'un hémisphère cérébral récemment, ou c'était de naissance ? Cette situation avait le don de l'agacer au point où... et bien le problème, c'est qu'elle ne pouvait pas boire, pas fuir, et même pas décider, dans un élan de désespoir, se pendre ou se tailler les poignets à la petite cuillère. C'est fou comme une salle de cinéma pouvait être vide sans intérêt si aucun film n'y faisait son petit bonhomme de chemin. De toute façon, leur conversation ne lui laissait pas vraiment le temps de réfléchir aux différentes options qui lui permettraient de mettre fin au moment. « Tant mieux ! Parce qu'il y a de quoi paniquer ! Et je ne parle pas de la situation, mais bien de moi. Le génie. » Ah, et son ego recommençait à parler. « J'ai pas peur des sociopathes. J'ai peur de l'odeur d'alcool bon marché et de la simple vision que tu donnes maintenant. Tu pourrais donner des envies suicidaires à une licorne, je crois. Mais t'inquiètes pas, je suis pas sensible. » Elle eut une petite pensée pour Pinky, qui était posée sur une haute pile de cartons au milieu du salon de la colocation, attendant sagement que la chambre d'Isla soit correctement aménagée pour pouvoir s'y installer à son tour. Les licornes, ces êtres sensibles... Mais Isla n'était pas une licorne, et, si elle avait du être comparée à une créature mystique du genre, nul doute que le dragon aurait été le plus approprié. She is fire, she is death. « Tu me fais plutôt penser au génie d'Aladdin... » se moqua-t-elle finalement en pouffant. Il fallait dire que niveau crédibilité du génie sur une échelle de zéro à Einstein, on était à peu près au niveau de Kim Kardashian. Non, décidément, Isla n'arrivait pas à croire tout ce qu'il prétendait être. Encore un mec qui s'était fait plaquer le jour de la saint Valentin et s'inventait une vie rocambolesque pour oublier que le lundi suivant, il remettrait les pieds sous son bureau de comptable. « J'ai vérifié, Isla, dame à la couronne de pop-corn » reprit-il alors, la tirant de ses rêveries. Dame à la couronne de pop-corn, c'était déjà plus élégant que ce qui l'avait qualifiée avant. « Oh, maintenant je suis une d-- », commença-t-elle avant d'être interrompue par un lancer magistral de portable. Elle l'attrapa dans un geste des plus étranges, plaquant ses mains contre sa poitrine en fermant les yeux très fort, comme si elle priait un être divin de ne pas la défigurer. Soulagée de constater qu'elle avait épargnée, elle rouvrit doucement un œil, puis l'autre, et reprit le portable de manière correcte pour pouvoir... et bien, rien du tout. Elle avait beau le tripoter n'importe comment -oui, moi aussi j'ai pensé à un jeu de mots, mais je m'abstiens, ndlr-, aucun éclairement ne semblait prêt à lui faire savoir que la bête était encore vivante. « Mpphrr... » grogna-t-elle en relevant un regard sombre vers le sociopathe. « S'il y a une chose à savoir sur moi, c'est que je ne mens... jamais. » OK, ça allait, là, quand même. Il se vantait un peu trop d'avoir raison. Enfin... elle était surtout bien soûlée d'avoir tort, en fait. « Qui c'est qui est stupide, maintenant ? J'ai pas mon portable sur moi parce que je travaille ici. Vous vous bossez... je sais pas où, à Sociopathland, et vous avez un portable déchargé quand vous sortez. » Ouais, retourner les situations en sa faveur, c'était sa seconde spécialité après les attaques gratuites. Elle lui relança le portable en retour avant qu'il ne s'approche. OK, il puait vraiment l'alcool. Et ça lui donnait encore plus envie de boire. Avec une petite clope, là, ce serait encore plus beau qu'un orgasme dans les chiottes d'un bar lambda. Il leva le bras vers elle -sans aucune brusquerie, ce qui la surprit, il fallait bien l'avouer-, et porta sa main à ses cheveux pour... en retirer un pop-corn. Ah, peut-être que le surnom de dame à la couronne de pop-corn ne sortait pas de nulle part, finalement. Il ne dit rien cependant, se contentant de se retourner pour esquiver quelques pas de danse. Vu le doux parfum alcoolisé qui émanait de l'homme, Isla se demandait comment il arrivait à tenir debout et, surtout, à danser. Elle porta une main à son visage, désolée, ne pouvant que constater qu'elle était tombée avec un sacré énergumène. Elle restait silencieuse, malgré tout, cherchant un autre moyen de se sortir de là. Il y avait forcément une solution, non ? « Bon, parle-moi de ce traumatisme. » Heu, wait, what ? Elle sentait le truc bizarre qui se tramait, là... « Tu es visiblement quelqu'un qui n'a pas de chance, mais vu ta façon de parler, je dirais que tu es plus du genre à défoncer la porte avec un siège de cinéma plutôt qu'à pleurer ». Bon, heu, il allait se la fermer, ce comptable ? Les sourcils froncés, Isla ne put que constater son air sérieux lorsqu'il se retourna à nouveau pour lui faire face. « Je me trompe ? » Non mais non... Oui, bon, en effet, non, il ne se trompait pas. Mais, esprit de contradiction oblige, Isla était bien loin de le lui faire savoir. Et puis il était qui, lui, pour prétendre la connaître ? « Je sais pas... est-ce que j'ai l'air de pleurer ou de défoncer une porte avec un fauteuil ? Je pense que ça répond à ta question. » Elle s'approcha de lui à son tour et s'arrêta devant lui, tendant sa main devant elle pour lui demander : « File-moi une clope. Jsuis sûre que t'en as, t'as l'air d'être du genre à se foutre de l'état de ton foie, jpense que c'est pareil pour les poumons. Je dirai que c'est toi. Y'a pas de caméra et on croira pas un mec qui cuve. » Pas question qu'elle se fasse virer à cause de son addiction au tabac alors qu'on l'avait enfermée ici. Mais quitte à ce que quelqu'un plonge, autant que ce soit lui. Et puis, il avait l'air assez friqué pour se permettre de payer une amende.
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