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 la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR

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Neela Meyers
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› STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever.
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MessageSujet: la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR   la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR EmptyMer 18 Mar 2015 - 17:03

ce sujet rp est une reprise d’un ancien sujet. pour raisons de cohérence et d’actualité, nous avons décidé, Eleanor et moi, de reprendre en modifiant légèrement le contexte.

CONTEXTE :
Il commençait à se faire assez tard quand Eleanor décida de rendre une visite furtive, et surtout inattendu, à Neela Meyers. Cette dernière s’était finalement posée devant son film de la soirée après avoir nourrit et enfin réussit à endormir sa fille Maya, dans la chambre juste à côté de la sienne. La jeune mère avait gardé les portes des deux chambres grandement ouvertes, et avait également activé le baby monitor, question de garder une oreille attentive sur ce qui se passait de l’autre côté, au cas où la petite Maya se réveillait une nouvelle fois. Cela serait assez étonnant, étant donné que cette petite était de nature calme et sereine, surtout pendant la nuit, à l’exception de quelques soirs où elle devenait particulièrement agitée. Grand soulagement pour Neela d’ailleurs, cette période était quelque peu derrière elle  et sa petite de quatre mois commençait à trouver un rythme de sommeil de plus en plus régulier.

C’est donc avec une grande surprise que l’indienne accueillit Eleanor sous son toit, se doutant que cette visite risquait d’apporter un topique de discussion très particulier… Et voilà les deux femmes qui attaquaient le vif du sujet après que l’ancienne boulangère est arrivé à prendre son courage entre deux mains, et enfin poser la question fatidique à Neela ; « Qui est le père de ton bébé, Neela ? ». La réponse fut directe et franche. La jeune doctoresse qui avait un peu marre de tourner autour du pot a décidé de répondre en toute franchise à cette question… « Noah. ». Une réponse assez simple qui annonçait un débat qui ne le serait pas pour autant !

Eleanor, en bonne et droite femme qu’elle a toujours été commença donc à discuter avec Neela…


la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR J82vq0la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR BKeYdox
méfiez-vous des demi-vérité, vous avez peut être mis la main sur la mauvaise moitié

« Qu’est-ce que j’aurais bien pu dire ? « Ravie de faire votre connaissance Eleanor. Vous savez, votre fils est un véritable connard, il a intérêt à ne plus me montrer sa tête s’il possède un quelconque instinct de survie. Ah, et du moment que j’y pense, vous allez être grand-mère. » ? » . Time out. Il n’était plus question de tourner autour du pot. Si Neela était bien connue pour quelque chose c’était sa franchise, le fait de dire les choses tel qu’elles étaient. Jusqu’ici, la jeune femme s’était empêché de dire quoique ce soit à Eleanor car elle tentait de mêler le minimum de gens possible à cette histoire, sachant que si elle devait raconter à quelqu’un, comme Eleanor, son histoire avec son fils, l’indienne allait devoir le faire dans les détails, et ce n’était pas ce qui la rendait la plus à l’aise actuellement. Cependant, il était déjà trop tard pour éviter cette situation. L’ancienne pâtissière avait toqué à la porte de Neela pour avoir des réponses, et aussi désagréables que ces réponses puissent être, la jeune maman allait les lui fournir. A voir si Eleanor serait capable de tout assimiler.

La brunette savait à cet instant que la nuit allait être longue, très longue. Les questions allaient se multiplier, et plus elle donnera de réponses, plus la grand-mère  de Maya en voudra plus. Une chance qu’elle s’était habituée à ne pas trop dormir les nuits, vu la présence de son bébé duquel elle devait s’occuper, autrement, ça aurait été dur. « On l’a découvert en même temps. J’étais à mon deuxième mois, et deux semaines plus tard il est partit. » . Aussi simple que ça. Il était partit sans plus se retourner, alors qu’il devait se douter de l’ampleur que son acte allait prendre. Et pourtant Noah ne s’était pas arrêté pour y penser… Il n’avait pas reconsidérer ses actions, peut-être ne prenait-il le caractère de Neela et toutes les choses qu’elle lui avait avoué au sérieux, ou peut-être qu’il se pensait capable de s’en tirer. Mais le pardon pour lui était loin, aussi loin que le soleil de la Terre, tout simplement parce que depuis le jour où il a fait son retour, l’avocat n’a fait que s’enfoncer encore plus, au lieu de montrer un quelconque signe digne du pardon.

Eleanor avait raison sur un point ; les choix de Neela étaient ses choix. Elle les avait pris il y a un bon moment maintenant et l’en dissuader serait comparable à l’un des douze travaux d’Hercules. Le plus sage d’ailleurs serait de ne pas essayer, car la jeune femme risquait de se montrer plus entêtée que flexible, et en prenant en considération les faits historiques de la vie de Neela Meyers, ça finissait toujours en massacre… Souvent pour l’autre personne. Très peu souvent pour elle. « Je n’ai rien contre votre présence dans la vie de cet enfant, ni contre la présence de Jamie. Mais, je ne veux pas de celle de Noah…  » , du moins pas maintenant. Il avait beau dire qu’il voulait que tout se remette en ordre, et que tout s’arrange entre eux mais, Neela était bien trop placée pour savoir qu’il était doué avec les paroles, mais qu’en est-il des actions ? A l’heure qu’il est, Noah était une mauvaise influence pour ce bébé plus qu’autre chose. Il n’était pas le père que Maya méritait. De toutes les manières, un modèle masculin n’était pas ce qui manquait dans la vie de la petite et actuellement, c’était tout ce dont elle avait besoin. Elle ne comprenait pas encore tout ce qui tournait autour d’elle, et un jour ça changera et bébé Meyers commencera sans doute à se poser des questions, cependant d’ici-là Neela s’assurait comme elle pouvait de lui offrir une vie saine et paisible sans grands soucis. Un père alcoolique au beau milieu de sa crise de quarantaine et qui ne faisait pas le moindre effort de s’en sortir ne collait pas à ces critères. « Vous êtes sa mère après tout, et quoique vous dites maintenant, tôt ou tard viendra le jour où vous allez le soutenir. » . Et au fond, l’indienne n’en voudrait jamais à Eleanor si elle le faisait. C’était ce que les mères font. De la même manière qu’elle a cherché à préserver l’image de Noah aux yeux de son fils et aux yeux des autres, elle cherchera un jour ou l’autre à restaurer une image saine aux yeux de Neela, ou de Leah, ou de leurs deux enfants. « Je ne sais pas ce que vous savez sur cet histoire au juste mais j’ai besoin que vous comprenez que je ne le fais pas pour le faire souffrir. Je le fais pour protéger ma fille. » . C’était le but principal de la vie de l’indienne maintenant. Faire tout pour offrir une vie saine à sa fille. Actuellement, Neela percevait son ex petit-ami plus comme un danger qu’autre chose. Son amertume n’était pas ce qui la motivait, et d’ailleurs que Noah l’ait largué, ou pas était le dernier de ses soucis durant toute sa grossesse.

« Est-ce qu’il t’a dit quelque chose ? » . Clairement pas, autrement cette discussion se seraient déroulée beaucoup plus tôt mais la nouvelle maman se devait de la poser, question de savoir où en était Eleanor exactement. Faut dire qu’expliquer toute cette situation n’était pas facile, et ça le serait encore moins si elle devait se reposer sur la version de quelqu’un d’autre.


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MessageSujet: Re: la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR   la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR EmptyDim 29 Mar 2015 - 14:54

Si on m’avait dit qu’un jour je me serais retrouvée dans une situation pareille avec mon fils Noah, jamais je ne l’aurais cru possible. J’ai cette tendance à toujours voir les choses du bon côté, que la vie est pleine de surprises et qu’il faut faire avec. Les surprises ont le don d’éveiller votre quotidien, de vous sortir des tranchées de votre vie paisible. Elles vous font changer de route, parfois même changer d’habitudes, et puis surtout, elles sont là pour vous surprendre. Qu’on s’en émerveille ou on,  il y a des surprises dont on se passerait bien. Quoi que je me sois douté de la réponse que la jeune fille allait me donner, je ne m’y étais pas pour autant préparée et rien que de l’entendre, le choc était suffisant. Je sais que je donne l’air de toujours tout gérer et d’être assez forte pour tout encaisser, mais il faut croire qu’à partir d’un certains points, les réactions deviennent plus dures à dissimuler. Noah était donc bel et bien le père de ce petit être qui avait vu le jour il y a quelques mois.

Comme si le choc était assez dur à encaisser, je me rattrapai au dossier du canapé et m’y assis. Je n’étais pas sûre qu’être assise me permettrait d’assimiler plus facilement les choses, mais au moins le poids sur les épaules me semblait moins lourd. J’éprouvais tellement de peine en ce moment-même que j’avais du mal à faire la part des choses. D’un côté, j’étais déçue que Noah ne s’était pas tourné vers moi quand il avait eu ses problèmes, qu’il ait préféré fuir plutôt que de chercher une solution ensemble. Et puis même, si j’avais dû chercher une solution seule pour lui, je l’aurais fait quand-même. D’autre part, j’avais honte des choses qu’il avait fait subir à ces deux femmes, les laissant seules et désarmées avec chacune un bébé sur les bras. C’étaient pourtant le genre de valeurs que je pensais lui avoir inculquées. Quelque part, ses erreurs étaient aussi les miennes. « Je comprends que tu dois aujourd’hui considérer mon fils comme un lâche et un moins que rien, et toutes deux cherchons des réponses à ses actes. J’ai bien l’impression que lui-même n’a pas les réponses. » Je ne lui cherchais pas d’excuses, absolument pas. Je pensais sincèrement que mon fils était perdu, aussi perdu qu’elles quand il les avait laissé sur le bas côté de la route, et qu’on lui posait beaucoup de questions. Le plus dur pour nous sera sans doute d’accepter que celles-ci restent sans réponses.

Comme je le lui avais dit, ce n’était pas parce que mon cher fils avait fait le choix d’abandonner ces deux magnifiques jeunes femmes et ces deux magnifiques bébés que c’était mon choix également. Que du contraire. En aucun cas je ne voudrais rater de les voir grandir et évoluer, en espérant pouvoir parfois être utile et les remettre dans le droit chemin. Bien que c’était le but que je m’étais fixée avec mes propres enfants et que je n’y sois pas toujours arrivée. « Je n’ai rien contre votre présence dans la vie de cet enfant, ni contre la présence de Jamie. Mais, je ne veux pas de celle de Noah… » Je baissai le regard vers le verre de vodka qu’elle m’avait servi. Je ne pouvais pas la blâmer de penser comme ça. Ceci dit, j’étais persuadée qu’elle avait besoin de temps, tout comme Noah. Peut-être que les choses ne s’arrangeraient pas, mais peut-être que la rancœur s’atténuera et que les choses deviendront plus acceptables, avec le temps. Je bus une gorgée d’alcool qui me brûla littéralement l’œsophage. « Vous êtes sa mère après tout, et quoique vous dites maintenant, tôt ou tard viendra le jour où vous allez le soutenir. » Je relevai le regard vers elle. Elle n’avait pas tord. « Et tu apprendras, Neela, que c’est ce qu’on fait tous pour nos enfants. Je ne dis pas être la meilleure mère qu’il soit, la preuve, je n’ai pas tout réussi avec Noah, et pourtant ce qui persiste, c’est l’envie que nos enfants puissent un jour trouver le bon chemin. » Il n’étais pas question de soutient ou de parti pris, simplement d’épauler les personnes qui en ont besoin. Noah l’était et depuis des moins maintenant, il était devenu ma priorité. La tâche n’était pas des plus simples et j’essayais pourtant d’être sur tous les fronts : sa relation avec Jamie, ses relations professionnelles, privées et même publiques. J’essayais de sauver la face en attendant qu’il se réveille et redevienne celui qu’il est. « Je ne sais pas ce que vous savez sur cet histoire au juste mais j’ai besoin que vous comprenez que je ne le fais pas pour le faire souffrir. Je le fais pour protéger ma fille. » Je souris et pause ma main sur son avant bras, comme pour la soutenir. L’instinct maternel, surement la chose la plus puissante au monde et qui nous réunit aujourd’hui toutes les deux, chacune défendant son propre parti et déployant ses moyens de défense. « Je te comprends, et tu as raison. La vie n’est pas facile, et elle ne l’a pas été avec Noah. Je ne cautionne absolument pas ce qu’il a fait, ni même ce qu’il continue de faire, mais je sais qu’il souffre. » Et voir son fils souffrir tout en étant impuissante est le pire mal qui me soit donné de vivre.

« Est-ce qu’il t’a dit quelque chose ? » Je soupirai tout en avouant honteusement en inclinant ma tête de gauche à droite. Au final, c’était peut-être ça le plus dur. Me tenir là et avoir à faire ça pour la simple et bonne raison que mon propre fils ne me parle pas. Essayer de démêler le puzzle sans même en posséder toutes les pièces. « Leah et toi n’êtes pas les seules que Noah a abandonné. » Et il ne s’agit évidemment pas du même abandon, surtout que mon fils est libre et peut faire sa vie sans m’en parler. Seulement que j’étais là, je suis là, et il se ferme toujours. « Je veux dire par là que si vous êtes confrontées à un mur avec lui, vous n’êtes pas les seules. Je n’essaye pas de réparer ses erreurs en venant te voir ce soir. J’aimerais d’abord chercher à comprendre. » Pourquoi ? Question constante et toujours irrésolue. « Je sais qu’on attend toutes deux les mêmes réponses, mais on ne les trouvera pas toutes seules. Alors je pense qui si on ne peut pas changer ni même comprendre le passé, autant travailler sur un avenir supportable pour nous tous. » Et surtout, travailler sur un environnement sain pour la petite.
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MessageSujet: Re: la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR   la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR EmptyLun 30 Mar 2015 - 12:16



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méfiez-vous des demi-vérité, vous avez peut être mis la main sur la mauvaise moitié

Aussi tordue que cette situation puisse être, Neela essayait tant bien que mal de garder toutes ses émotions pour elle comme elle l’avait si brillement fait pendant ces derniers mois, et donc par la même occasion, garder les détails compliqués de son histoire avec Noah pour elle également. Elle était frustrée et en colère contre lui mais, l’indienne savait qu’elle ne pouvait pas se permettre d’aller raconter tout ce qui s’était passé entre eux au premier venu, même s’il s’agissait de son père ou de la mère de l’avocat. Elle ne le pouvait pas pour la simple raison qu’elle avait d’autres variables à prendre en considération, la première étant Jamie ; Neela ne voulait pas être celle à casser l’image d’idole que ce gamin avait faite de son père. Elle lui avait donc avoué la vérité et dévoilé que Maya était sa petite sœur, mais, elle ne lui a rien dit de plus. De cette même manière, l’indienne avait avoué à son père qui était le père de son bébé, sans en dire plus. Et de cette même manière également, la jeune femme venait de dire à Eleanor la vérité, en essayant de ne rien dire de plus non plus. Une part d’elle espérait que l’ex-boulangère avait tout découvert, ou que quelqu’un d’autre lui avait raconté, mais, avant d’être sûre de ce qu’Eleanor savait, Neela allait juste garder les détails sordide de ce chapitre trois des feux de l’amour pour elle. Parce qu’avouons-le, si la situation ne ressemblait pas à un soap-opera, à quoi ressemblait-elle donc ?

Est-ce que Neela considérait réellement Noah comme un moins que rien ? Répondre à  cette question était actuellement impossible car la nouvelle maman se tenait au milieu d’un brouillard épais et ne saurait pas encore exprimer ce qu’elle ressentait vis-à-vis de toute cette histoire avec des mots clairs et précis. Tout ce qu’elle savait était qu’elle n’avait plus confiance en l’avocat, qu’elle n’était plus en mesure de croire ses paroles, et que par conséquent les chances qu’ils se remettent ensemble un jour étaient inférieures à zéro. Cependant, est-ce qu’ils pourraient s’entendre un jour ou est-ce qu’il ferait véridiquement partie de la vie de Maya ? Cela était encore à voir… « Je pense que mon avis sur lui n’a pas réellement d’importance mais je ne vous cache pas qu’il n’est plus l’homme qu’il était à mes yeux, et la raison qui m’empêche de tout dire est que je n’ai pas envie que son image change chez davantage de personnes. ». Il était honnête, il était correct, il était sincère… Aujourd’hui, il ne l’était plus. Il était perdu et ne savait plus quoi faire pour s’en tirer, mais, être paumé n’a jamais empêché personne d’être honnête. En tout cas, les réponses qu’Eleanor ne semblait pas connaître, Neela les avaient déjà entendues. Elle n’en demeurait pas plus convaincue cela dit… « Contrairement à vous, je crois qu’il les a déjà ces réponses, sauf qu’il n’en est pas convaincu lui-même. » , et il n’y avait rien de pire dans ce monde de faire un choix, de prendre une décision, sans en être conscient à 100%, c’est la cause majeur du regret, et dans le cas de Noah, d’un malheur profond. « La vérité c’est que face à cette situation, il a préféré prendre un raccourci pensant que c’était la seule façon de s’en sortir, sauf que tout s’est retourné contre lui. » . Depuis son entrevue avec Noah, Neela comprenait encore plus la situation. Hélas, entre comprendre et accepter existait une immense différence. Elle comprenait que Noah était perdu mais elle ne l’acceptait pas parce qu’entre toutes les options qu’il aurait pu envisager, il a préféré s’enfuir. Elle était incapable de lui trouver une justification. Pourtant elle a tenté tant bien que mal, retournant encore et encore ses paroles, mais, rien… l’indienne en arrivait toujours à la même conclusion ; Noah s’était foutu dans une merde inimaginable, et il était le seul à pouvoir se sortir de là ! Toutes les personnes dans sa vie auraient beau lui trouver des excuses, auraient beau lui pardonner ses gaffes, si l’avocat ne décidait pas lui-même de changer, il ne changera jamais. C’était ainsi et pas autrement.

« Je ne crois honnêtement pas que vous, ou votre éducation, êtes le centre du problème, la preuve c’est qu’il a bien tenu toutes ces années en étant un homme dignifié et correct. » , à l’exception de la période qui a suivi la mort de sa femme. « Je crois que le souci vient surtout de sa manie à choisir la facilité. » . Neela ne cherchait pas à le critiquer –enfin, si, mais un tout petit peu- mais si on y pense, depuis le début, c’est ce que Noah a choisi. Les solutions faciles, tant pis si elles pouvaient avoir de catastrophiques conséquences. Il n’avait jamais rien officialisé avec Neela parce que c’était plus facile pour lui, et pour sa conscience, de séduire deux femmes en même temps. Il avait utilisé Jamie comme prétexte pour ce statut du non-officiel parce que c’était plus facile pour lui d’éviter les questions de l’indienne. Il lui avait avoué l’existence d’une seconde femme au moment même où la brunette lui avait raconté son histoire avec Tyler parce qu’il était plus facile pour lui d’attaquer le vif du sujet à cet instant-là. Il avait décidé de reprendre ses vieilles habitudes un jour après avoir su pour la grossesse de la jeune femme parce qu’il était plus facile pour lui d’oublier sa réalité quelques temps. Il avait décidé de quitter la ville peu de temps après avoir découvert pour la grossesse de Leah, et sa paternité potentielle, parce qu’il était plus facile pour lui de partir, que de rester et gérer deux femmes, son futur enfant et son autre potentiel futur enfant. Facile, facile, facile. Mot clé : facile. Sentir le soutien d’Eleanor avait un effet salvateur sur Neela. Cette dernière aurait pu s’en passer, certes, et ce n’est pas comme-ci elle cherchait à ce que la mère de son ex approuve, mais, le fait de lui faire part de ses choix n’était pas facile, alors, elle appréciait réellement le geste d’Eleanor. Vraiment. L’indienne savait qu’il n’était pas délicat pour une mère de se trouver dans la situation où se tenait Eleanor actuellement, alors le fait que cette dernière comprenait ses décisions était un soulagement. « Je sais qu’il souffre, mais il n’est pas le seul. » , elle aussi souffrait. Peut-être qu’il souffrirait moins si Neela arrivait à lui pardonner mais ce n’était pas possible. Il le savait, il savait à quel point c’était dur pour elle de le faire, elle avait même tenté de le faire mais… comme on dit, fool me once, shame on you, fool me twice… shame on me.. Il a déjà eu droit à une, l’indienne n’avait pas les moyens de lui offrir une seconde. « Tout ce que je peux faire est de lui poser des ultimatum. Et il a intérêt de les prendre en considération. » . Ses bouteilles de scotch ou sa propre fille ?, Noah avait le choix, resait plus qu’à voir lequel il prendra.

Leah. Ah, elle se demandait bien que le prénom allait ressortir à un moment ou un autre… S’il y avait une chose que Neela détestait plus que sa situation actuelle c’était le fait d’être comparée à Leah Stewart. « Je ne sais pas si avoir un avenir est envisageable sans un passé sur lequel il peut être basé, mais je ne suis pas contre l’idée. Encore une fois, votre présence, et celle de Jamie, est plus que souhaitable à mes yeux. Quant à Noah, la situation est plus délicate que ça. » . Actuellement, le modèle paternel n’était pas ce qui manquait à Maya, mais, l’indienne savait qu’à un moment ou un autre de sa vie elle va vraiment avoir besoin de son père, tout ce qu’elle espérait c’est que quand ce moment viendra, il ne serait pas trop tard pour Noah de l’assumer. « Après le décès de ma mère mon père a vu juste de noyer sa pensée dans l’alcool. J’ai grandis, ne manquant d’absolument rien sauf de mon père. Je sais ce que cette addiction fait aux gens, j’en été témoin, et je ne veux pas que ma fille grandisse dans ces mêmes conditions. Je ne le laisserai pas s’approcher d’elle tant qu’il ne fait rien pour résoudre ce problème. Je sais qu’il l’a fait une fois, et ma petite mériterait au moins qu’il le fasse une seconde fois. » , avoua donc Neela, étant donné que le seul avenir qu’elle pourrait accepter était un avenir avec un Noah sobre dedans. « Et dans cet avenir, je préférerai ne pas entendre parler de Leah Stewart. »


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MessageSujet: Re: la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR   la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR EmptyJeu 2 Avr 2015 - 21:32

Noah avait toujours été un enfant intelligent, vif et très imaginatif. En grandissant, c’était à croire qu’il avait fait de ce dernier point une priorité dans sa vie. Il dépassait des records en terme d’inventivité et de complexité dans les relations. Comment arrivait-il encore à suivre ? En fait, je ne trouvais pas si étonnant que cela qu’il ait pris la fuite face à ce désastre et tant de tension.  Je soupirai en pensant que tout ceci n’était plus de mon âge –m’étais-je moi-même un jour retrouvée dans pareille situation ?– et que comprendre allait plus me fatiguer qu’autre chose, mais il fallait bien que je le fasse. Si je voulais aider Noah, il fallait que je sois au courant de toute cette longue histoire. Je jetai un coup d’œil vers la jeune indienne. Les traits de son visage étaient marqués de fatigues, surement à cause du bébé, mais pas que. J’étais consciente que cette histoire devait peser lourd sur ses épaules, et même si j’étais persuadée qu’elle affirmerait le contraire, elle devait surement y repenser la nuit et peiner à trouver un sommeil serein et réparateur.

Plus j’écoutais la jeune maman de mon propre fils plus j’y trouvais une certaine forme de dégout. Noah avait dû lui faire plus de mal que je ne l’aurais cru pour que cela provoque une telle réaction chez cette femme. Bien que cela me fasse mal de l’entendre parler de la sorte, je ne pouvais pas la blâmer. Tout ce que j’avais à faire était de l’écouter et d’essayer de comprendre pourquoi elle réagissait comme ça. « Chacun son jardin secret, c’est quelque chose que je comprends bien, mais les histoires de famille, ce n’est jamais quelque chose dont j’ai été friande. Il viendra un moment où tu crèveras l’abcès, que ce soit en plein repas de Noël ou en privé. Personnellement, je préfère la solution qui aura un impact sur le moins de personnes possibles. » Tôt ou tard, cette histoire finirait par sortir, parce que Neela avait plutôt l’air d’une cocote minute en ébullition prête à exploser. J’étais bien consciente qu’il avait choisi la facilité et qu’il s’était lui-même embarqué dans un engrenage sans fin et j’étais aux premières loges lorsque ça avait commencé, avec sa femme, Sophia. Je pensais d’ailleurs y être arrivée à l’époque, mais je n’avais réussi à que soigner les blessures superficielles. D’autres étaient toujours là, bien profondes, lui rappelant chaque jour ce qu’il avait perdu. Noah avait aimé et il était capable de grandes choses en amour, mais le fait de s’être donné corps et âme pour cette personne était finalement ce qui l’avait anéantis. Pouvait-on lui en vouloir de ne plus s’engager à ce point ? Ou encore d’avoir peur de se lancer.

« Et vous vous croyez tous les deux plus intelligents à souffrir ensemble plutôt qu’à faire face à vos problèmes et tenter de les résoudre ? » J’avais du mal à suivre. Se faisaient-ils du mal à essayer d’arranger les choses ? Ou se faisaient-ils du mal à rester sur des non-dits, se renvoyant l’un et l’autre la faute. Dans une histoire, rien n’était jamais tout blanc d’un côté et noir de l’autre. Certes, mon fils avait faire de grosses erreurs, mais était-il le seul ? Bon, peut-être, admettons, mais alors pourquoi se donner la peine d’essayer d’entrer en contact avec l’autre si elle était persuadée de ne jamais vouloir le pardonner. A quoi bon s’acharner si elle pensait être plus heureuse dans lui, avec tout le mal qu’il a pu lui faire. « Je vois que tu lui en veux terriblement, mais je vois aussi que quelque part, tu attends quelque chose de lui, un signe, un petit quelque chose pour te montrer qu’il est avec toi. Sinon pourquoi lui poser des ultimatums ? » Oui, c’était ça, Neela espérait toujours. Quelque part, elle espérait qu’il lui revienne, ne serais-ce qu’un tout petit peu, pour pouvoir s’accrocher à quelque chose et ne pas à son tour sombrer dans le vide. Un vide autour d’une vie sans Noah. Et elle aurait beau prétendre que c’était pour sa fille, je serais persuadée qu’elle n’est qu’un prétexte. D’autre part, j’étais satisfaite concernant sa réponse sur mon entrée en jeu dans la vie de la petite Maya. Non pas que j’allais tout chambouler ! Mais en faire partie, c’était déjà bien. La situation était trop tendue pour que je m’imagine déjà énième fois Nona gâteaux à chouchouter cette petite bouille. Je sentis sa propre gorge se nouer quand elle évoqua l’addiction de son propre père à l’alcool. Je ne pouvais pas comprendre, mais je pouvais imaginer puisque Jamie vivait la même chose en ce moment. Un parent, quand il est absent, on le remarque et surtout, on ne l’oublie pas.


Leah ou Neela ? Qui avait été la première ? Et cela avait-il de l’importance ? Avec qui était-il sorti en premier ? Avait-il été sincère avec elles ? Avait-il quitté l’une pour ensuite aller vers l’autre ? Ou bien jouait-il un double jeu en sortant avec les deux jeunes filles à l’époque ? Qui avait-il mis enceinte en premier ? Étaient-elles au courant depuis le début qu’il y avait deux femmes en compétition pour un seul homme ? Sa remarque me fit tiquer. Apparemment, les choses étaient encore plus corsées que je ne le pensais et le nœud allait être bien difficile à dénouer. « Oh, s’il-te-plait, Neela ! Arrête tes enfantillages. Certes, c’est la faute de Noah, mais il va falloir t’y faire, Leah entre également en compte dans cette histoire. » Loin de moi l’idée de me mettre la jeune fille à dos, simplement qu’à un moment, si on voulait avancer, il allait falloir mettre sa rancœur et sa fierté de côté. C’était à croire que j’étais la seule à bien vouloir arranger les choses dans cette histoire. « Mais je te l’accord, ça peut être désagréable pour toi et si tu préfères en pas en parler, n’en parlons pas. Parlons de toi. Qu’est-ce que tu veux, vraiment ? » Et je n’attendais bien évidemment pas une réponse rhétorique du style `Je viens de vous le dire, qu’il arrête déjà de boire´ mais une réponse vraie, qui venait d’elle, de ses espérances et peut-être même de ce qu’elle pensait être encore inimaginable aujourd’hui.
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› STATUT CIVIL : en relation passionnelle avec son cheeseburger parce qu'il n'y a que ça de vrai. en couple avec imran devil johar et il est boiling hot. maman de la petite maya meyers aka cutest baby girl ever.
› QUARTIER : presidente drive.
› PROFESSION/ETUDE : médecin, chirurgien cardiaque.
› DOUBLE COMPTE : naya m. quinton, la garce sublimissime que tout le monde déteste + taleisha campbell, aka da delicious cookie.
› CELEBRITE : vidya balan.
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la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR EOPSRlB

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MessageSujet: Re: la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR   la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR EmptyDim 19 Avr 2015 - 16:09



la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR J82vq0la vérité à demi ne vaut rien, il la faut toujours entière. ☂ ELEANOR BKeYdox
méfiez-vous des demi-vérité, vous avez peut être mis la main sur la mauvaise moitié

« Parfois la seule façon que quelque chose impact le minimum de personnes possible c’est justement de ne pas tout dévoiler. Du moins je pense que c’est le plus idéal à la situation actuelle. Quoique je puisse dire, vous n’arriverez sans doute jamais à comprendre entièrement ma position. Vous pouvez compatir, vous pouvez essayer d’imaginer, ne pas m’en vouloir pour ce que je dirais même quand ça vous semblera déplacer, mais au fond, vous n’arriverez jamais à tout comprendre. » , Neela allait certainement craquer et tout raconter. A toutes les personnes qui aux yeux de la jeune femme pouvait être mêlés d’une façon ou d’une autre ; Eleanor et Liam pour commencer, étant les deux parents de ces deux individus. L’indienne avait beau ne pas vouloir l’admettre mais, au bout du compte, Eleanor et Liam allait se retrouver au centre tôt ou tard, parce qu’ils étaient les grands-parents de Maya, et que le bien-être de leurs deux enfants les importait plus que tout au monde. Jamie, parce qu’il serait tôt ou tard grand et qu’il devrait savoir toutes les dimensions de l’histoire quand son âge lui permettra de tout comprendre. Et finalement, Imran, car il était après tout l’homme avec qui Neela était en train de bâtir une relation réelle, et cette position le rendait aussi concerné par l’histoire que n’importe qui d’autre.

« Vous pensez que je ne tente pas de les résoudre ces problèmes, justement ? » , Neela essayait de trouver une solution, à sa façon, et ce n’était juste pas aussi délicat que Noah aurait aimé que ça soit. Il aimerait sans doute qu’elle le prenne dans ses bras, lui murmurer d’une douceur extrême que tout irait bien et que tout allait s’arranger. Lui dire qu’il pouvait voir Maya quand bon lui semblait, parce que cette petite allait l’aider à redevenir comme avant. C’était ça la solution ? Et bien, pour l’indienne s’en était pas une ! Si la présence de Maya était capable de le rendre comme avant, ça l’aurait fait il y a des mois, tien, il ne serait même pas partit, pour le coup. Elle n’allait pas accorder de la douceur à quelqu’un qui ne le mérite pas non plus. Pour elle c’était : geste de bonne foi = geste de clémence en retour. Pas l’inverse. Alors si ça faisait du mal à l’avocat, tant pis, parfois, avoir mal aidait à mieux voir les choses plus rapidement, et plus efficacement. La solution à sa souffrance était entre ses mains et entre les mains de personne d’autre. Il voulait faire partie de la vie de la petite Maya ? Et bien, arrêter de boire était déjà un premier pas dans cette direction-là. La complexité de la situation venait du fait qu’il y avait deux axes à prendre en considération, le premier est celui qu’on appellera « le cœur brisé de Neela. », sur cet axe-là, les chances qu’avaient Noah de se rattrapait tendait vers moins l’infinie (référence mathématique, ouesh !), et le second axe, qu’on appellera « l’avenir de Maya. », et là, Noah avait du chemin à faire pour que Neela puisse passer au-delà du mal qu’il a pu lui faire, et accepter de le voir souvent. « Je sais que vous ne me connaissez pas réellement, mais, vous aurez sans doute le temps de le faire. » , dit-elle avec un léger sourire sur les lèvres. Elle savait parfaitement qu’aux yeux de plusieurs, si une femme agissait ainsi c’est que forcément elle cachait derrière une envie enfouie de voir tout redevenir comme avant. C’était vrai dans le cas de Neela aussi, mais jusqu’à un certain degré seulement. « Vous croyez sans doute que ma façon d’agir avec lui signifie que j’ai encore des sentiments pour Noah et que je voudrais un jour fonder une famille avec lui. » , probablement, étant donné que c’était le comportement jugé « normal » pour toute femme qui a un enfant avec un homme : arriver au point de s’unir, au sein d’une même famille pour élever cet enfant. « Ce n’est pas le cas. Tout ce que je veux c’est de donner à ma fille le père qu’elle mérite, et malheureusement, ce Noah version 2.0 n’est pas ce père. Alors, si je lui pose des ultimatums, c’est pour essayer au moins une fois de le remettre sur le bon chemin pour être ce père-là… », c’est la seule méthode que la brunette était capable de suivre actuellement, n’était pas en mesure de suivre la tactique du amour inconditionnel et soutient passionnel…

« Non. » . Se contenta-t-elle de répondre, le regard sérieux, tenant tant bien que mal de garder son calme face à la situation. Leah n’entrait pas en compte dans cette histoire. Leah avait sa propre histoire à régler avec Noah comme bon leur semble à tous les deux, et s’attendre à ce que Neela considère Leah Stewart comme une variable importante dans sa vie était la plus grosse erreur qu’Eleanor, et son fils, pouvaient faire. « Vous pouvez appeler ça de l’enfantillage si vous le voulez, mais, si je décide que je ne veux pas entendre parler d’une fille qui a couché avec mon cousin dans le simple but de ruiner la relation qu’il avait avec une femme qu’il aimait, c’est mon choix et je vous pries de le respecter. » , si l’ancienne boulangère pensait que l’animosité dont faisait preuve Neela à l’égard de cette deuxième femme venait du fait que Noah les aimait toutes les deux, elle se trompait. La jalousie n’avait rien à voir là-dedans. D’un côté parce que Neela n’était en aucun cas jalouse de Leah. Ni d’aucune autre femme qui pourrait faire partie de la vie de l’avocat, d’ailleurs. D’un autre c’était tout simplement parce que les deux jeunes femmes n’étaient pas du tout, mais alors là, pas  du tout compatibles. « Mon problème avec elle n’a rien à voir avec Noah. En réalité je ne savais même qu’elle existait dans sa vie que jusqu’à il y a quelques mois, et j’ai appris pour sa grossesse bien plus tard. Alors quoique le résultat de la paternité de son bébé puisse être, ça ne concerne qu’elle, et le père biologique de son enfant. » , et avec ces simples mots, l’indienne donnait déjà plus de détails à Eleanor. D’ailleurs, si elle ne connaissait pas tout ce qu’elle savait sur Leah, l’indienne aurait sans doute sympathisé avec elle étant donné que, concernant l’affaire Noah, la jeune Stewart était dans un brouillard total, tout comme l’était Neela. Mais, non. L’avis qu’avait Neela sur sa soit dit rivale était basé sur beaucoup plus que ça, il était basé sur ce que Neela avait appris sur elle, il était basé sur le comportement immature que Leah a commencé à avoir en apprenant l’existence de l’indienne, il était basé sur son caractère que Neela n’était pas obligée de tolérer parce qu’elle n’avait aucune raison pour le faire. « Ce que je veux ? » , répéta Neela, réalisant à quel point répondre à cette question était en réalité difficile. « Ce que je veux ce sont de vraies actions de sa part. De vraies preuves qui montrent qu’il veut être le père de Maya. Les promesses que les choses vont s’arranger, et qu’il fera passer ce bébé en premier, j’en ai eu des dizaines et il n’en a tenu aucune. Ce que je veux c’est de ne pas priver ma fille de son père, même si la figure paternelle n’est pas ce qui lui manque dans sa vie. » . Plus la jeune femme repensait à tous les détails de sa relation avec Noah, plus elle réalisé qu’ils n’auraient pas eu une autre fin. Même s’il ne l’avait pas abandonné, chose qui a poussé Neela à mettre un terme à leur couple, elle l’aurait fait tôt ou tard parce que l’avocat était incapable de faire un choix. La différence étant qu’ils se seraient séparés plus amicalement. Maintenant, toutes les chances qu’avaient Noah à se rattraper tournaient autour de sa capacité, ou non, à arrêter de déconner et faire preuve de présence, sobre, dans la vie de la petite Maya. « Pour ce qui est de connaître toute l’histoire, je ne pense pas que vous devriez la savoir de moi, parce que je ne risque pas d’être objective là-dessus. Vous ne l’exprimez pas clairement mais, quelque chose me dit que vous pensez que je rejette toute la faute sur Noah, parce que je suis en colère contre lui ou que je cherche à passer pour la pauvre petite victime. » , Neela était blessée, certes, mais, jamais elle n’a tenté d’utiliser ce que Noah lui a fait pour lui rejeter entièrement la faute. Eleanor ne le disait pas, mot pour mot, mais quelque part dans son regard, l’indienne pouvait apercevoir une nuance de doute, comme-ci cette mère cherchait désespérément une information qui pourrait améliorer, ne serait-ce que d’une once, l’image de son fils. L’indienne ne pouvait pas lui en vouloir pour ça, mais, elle ne supporterait pas que son fort caractère lui dictait de faire passe pour des gestes mesquins. Toute histoire avait une part de gris dedans, certainement, mais, dans cette histoire précise, la nuance de cette couleur était très, très légère. « J’ai fait des erreurs, je l’avoue, et ma plus grosse erreur a été la confiance aveugle que je lui ai accordé. J’ai pris toutes ces paroles pour un fait, sans jamais m’arrêter, pas même une fois, et le remettre en question. » , oh et puis tant pis, pourquoi se forçait-elle à être correcte ? Elle allait donner sa vision des choses, et advienne que pourra. SI Eleanor voulait en savoir plus, elle n’aurait qu’à pousser son fils à lui dire la sienne !. « La vérité est qu’il a utilisé son fils pour me convaincre de ne rien rendre officiel entre nous, comme quoi, Jamie était encore jeune et il devait savoir si ma présence lui conviendrait. Mon erreur a été d’avoir accepté la situation. » , peut-être que l’intention de Noah était réellement sincère, et qu’au départ il voulait vraiment s’assurer qu’il n’allait pas brusquer Jamie avec une nouvelle relation. Mais, plus le temps passait, plus le gamin s’attachait à Neela, à tel point qu’il faisait tout pour la réunir avec son père, ne se doutant point qu’il se passait déjà quelque chose entre eux. « La vérité est qu’il n’a pas pris ce qu’on avait en considération quand il a commencé à sortir avec Leah. Et à ma grande surprise, j’apprends qu’il était « en couple » avec elle. Hum, étrange, quand même, et je me demande s’il a utilisé la carte Jamie avec elle aussi… » , avec du recul, et beaucoup de nuits blanches à faire passer, l’indienne a eu plusieurs occasion de repenser à chaque élément de cette histoire, à chaque fois qu’elle apprenait une nouvelle chose, et la synthèse finale n’était vraiment pas très flatteuse, au point où elle est arrivé à se demander comment a-t-elle pu être aussi stupide ! « Bon, craquer pour une femme alors que vous essayez de voir où ça peut mener avec une autre, ça arrive, c’est la vie. Mais, la vérité et que, même après avoir commencé à sortir avec Leah, il n’a jamais arrêté de me voir. Il a continué à venir vers moi comme-ci de rien n’était, diner, rendez-vous, coucherie, et si ma mémoire ne me trahit pas, il me disait à chaque fois à quel point il s’attachait de plus en plus à moi et à quel point il me trouvait formidable, merveilleuse et exceptionnelle. Et bon sang comment il était convainquant… Enfin, à force de le répéter, parce que je suppose qu’elle aussi avait droit à un discours similaire, il se devait de devenir bon quand même ! » . Sacastique ? Un peu, oui. Mais en réalité, plus Neela avançait dans le temps, plus elle approchait de l’état Seconde Zero, ou, explosion massive. « Et un jour il décide que le temps est venu pour me dévoiler l’existence d’une autre femme. Il m’explique qu’il est amoureux de moi, que je le rend tellement heureux, mais, qu’il n’arrive pas à faire un choix, entre la dite femme et moi. NB : c’est le jour-même où j’ai appris pour ma grossesse. » , elle marqua une pause. « La révélation a été suivi d’un élan de joie de sa part, il me disait à quel point il était heureux d’avoir un enfant avec moi, à quel point c’était une merveilleuse nouvelle. Et la révélation a également été suivie d’une bonne fournée de promesses, comme ‘Tu n’a pas de soucis à te faire Neela, je serais là avec toi à chaque étape de cette grossesse’ ou encore ‘Rassure-toi Neela, ce bébé passera toujours, toujours avant tout’, et il me semble qu’il y a également eu un ‘Je vais faire les choses correctement pour cet enfant’. J’avoue que je ne savais pas ce qu’il voulait dire par cette dernière phrase mais, si sa définition de faire correctement les choses et de disparaître deux semaines après, encore heureux qu’il ne me l’a pas expliqué ! » . Neela n’était pas connue pour tenir sa langue, elle disait les choses telles qu’elles se présentaient, advienne que pourra. Bien entendu, elle savait faire la différence entre la franchise et la vulgarité, et bien que crue, ses paroles ne contenaient aucune insulte, elles ne faisaient que résumé, de la plus brève façon possible, la synthèse de 5 mois de « non-couple » de la vie de l’indienne. « Et la suite nous mène ici aujourd’hui. Je vais vous éviter le récit de la grossesse difficile, les jours où je ne devais pas bouger le petit doigt au risque de perdre mon bébé, et les jours où je devais répondre à des questions comme ‘mais où est donc le père du bébé ?’. »


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