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 “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN

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Imran Johar
Imran Johar
MISTER MAYOR


› MESSAGES : 624
› EMMENAGEMENT LE : 01/12/2013
› AGE : 45
› STATUT CIVIL : VEUF, EN COUPLE AVEC NEELA MEYERS ;
› QUARTIER : PALM AVENUE AVEC SA COUSINE ET SON NEVEU ;
› PROFESSION/ETUDE : MAIRE D'HUNTINGTON BEACH, PIANISTE, ECRIVAIN, PSYCHIATRE, PSYCHOLOGUE ET CHEF DU DEPARTEMENT DE PSYCHIATRIE DE L'HOPITAL ST-JOHN ;
› HB AWARDS : (2014) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; PERSONNAGE LE PLUS MÉCHANT ; COUPLE LE PLUS IMPROBABLE AVEC NEELA ; COUPLE QUI DEVRAIT SE FORMER AVEC NEELA ; SEX SYMBOL SENIOR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX SYMBOL SENIOR ; HOMME PARFAIT ; MEILLEUR FACEBOOK ; SECRET LE PLUS INTÉRESSANTE . (2016) MEILLEUR PERSONNAGE MONEY DOESN'T MAKE HAPPINESS ; MEILLEUR PERSONNAGE MASCULIN ET ORIGINAL; COUPLE DE L'ANNEE AVEC NEELA ; PERSONNAGE A LA VIE LA PLUS COMPLIQUÉE ; SEX SYMBOL SENIOR ; MEILLEUR SECRET DÉVOILÉ
› DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ;
› CELEBRITE : FARHAN AKHTAR, THE SPICY ONE.
› COPYRIGHT : ELOW' + DELICIOUS-FARHAN (GIFS)

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MessageSujet: “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN   “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN EmptyLun 17 Fév 2014 - 12:00

Il effleurait les pages de ce livre comme si c'était la dernière fois. Le regard lourd, il se perd dans ses idées, il s'enfonce dedans en espérant peut-être qu'un jour, le monstre qui était en lui allait trouver la réponse à sa peine en regardant dans les yeux d'une personne encore plus désespéré que lui.

« - Nous reprendrons cette séance mercredi, à 15h. » dit-il affichant ce sourire qu'il détestait tant, serrant la main d'une de ses patientes interné à l'hôpital pour démence chroniques. La pauvre femme souffrait d'hallucination. Ce qui a la base n'était que des images floues et incompréhensibles s'étaient changées en image claire et net qui intervenait visiblement quotidiennement dans son esprit. Chose qui s'était étrangement accentué depuis la mort de son mari et de ses enfants dans un accident de voiture. Sa personnalité n'avait pas été affectée, par conséquent elle était encore dans un stade où il suffisait à Imran de l'aider à « effacer » peu à peu ses illusions. Malheureusement, depuis qu'elle a tenté de tuer sa voisine en la prenant pour un homme du diable, elle avait été enfermée et c'est pour le moment très dur d'arriver à faire des progrès avec elle. En tout cas, les médicaments qu'elle prenait l'affaiblissaient mentalement, évitant ainsi les visions de la jeune femme.

Deux infirmiers accompagnèrent la patiente d'Imran alors que celui-ci avait fermé la porte de son bureau. Il n'avait pas beaucoup de temps avant l'arrivée des autres patients. Debout devant sa fenêtre, il fixa l'extérieur. L'hôpital de la vile était très grand, mais de là où Imran était, il avait une petite belle vue sur la rue. Il se laissa ainsi porté par son imagination et suivit un groupe de jeune du regard. Ils allaient probablement vers le parc où chez eux jouer et profiter de la vie, comme lui à leurs âges. Qu'est-ce qu'il pouvait être con à leurs âges. Ce qui avait de bon avec ce métier, c'était sans doute le fait que tout soit cadré. Parfaitement bien organisé, à la seconde prêt. Imran, toujours les manches de sa chemise blanche rebrousser, se dirigea vers une étagère. Posant ainsi le dossier de la patiente précédente à sa place, avant de retourner de nouveau devant sa fenêtre tant aimé. Il lui arrivait parfois de vraiment vouloir aider les gens. Psychiatre, ce n'était pas un métier pour crétin inutile. C'était de belle année de médecine avec cette spécialisation particulière. Mais parmi ses années d'étude sérieuse, il y avait ce double-cursus trop facile - pour l'ancien écrivain - la psychologie. L'éternelle guerre entre psychiatre et psychologue n'avait pas arrêté Imran qui avait décidé de faire les deux. Dans le genre bosseur, il n'y avait pas mieux. D'ailleurs, ses diplômes trônent sur le mur de son bureau. Dire qu'après ses études, les diplômes en poche, Imran avait passé presque trois ans à rien foutre du tout. Dans le genre spécial, on ne pouvait pas tomber sur pire. Surtout avec ce dédain naturel qu'il affiche. De quoi faire paniquer chaque nouveau patient qui passe par cette porte.

En parlant de nouveau patient, cela ne faisait pas longtemps que la prochaine personne qui allait s'asseoir devant Imran venait. Un petit garçon. Imran n'était pas habitué à traiter avec les enfants, mais ce cas était particulier pour lui et il avait pris le dossier sous la main. Le psychiatre allait laisser de côté sa fonction principale pour revêtir l'habit du psychologue. Timéo Stanley était un enfant timide, gentil, aimable et intelligent. Imran avait tout de suite remarquer chez lui du potentiel. Le problème du petit garçon résidait dans le fait que sa soeur s'inquiétait pour lui. Il n'y avait rien pour Imran si ce n'est un léger dossier médical et quelque information vague. Le petit Timéo vivait sous la tutelle de sa grande-soeur et c'est tout ce qu'Imran savait. Après trois séances, les choses n'avaient pas vraiment avancé. Imran ne savait toujours pas dans quelle direction aller, ni même le problème que l'enfant possédait. Le psychiatre savait cependant que les séances demandaient de la patiente et un gros investissement. L'un des principaux problème néanmoins, avait été la paye du docteur. Les séances de psychologie sont rarement acceptés par les couvertures médicales. Ce que tout le monde ignorait, c'était le prix que la grande soeur du petit garçon payé. Imran Johar est un psychiatre et psychologue de renommer. Sa réputation était assez grande et il allait souvent donner des conférences sur le domaine. A 34 ans il avait déjà traité avec les plus grands et le prix qui exigeait sa présence était assez exorbitant. Un peu trop peut-être. Cependant, quand il était passé par là le jour où la jeune Aaliyah était venu inscrire son petit-frère, il avait pris en main le dossier et avait considérablement baissé le prix pour la demoiselle.

Imran aimait prendre l'argent des riches, mais là y avait une différence. A l'insu de la jeune fille, il lui fit payé un prix d'ami et il comblait le reste avec son argent propre pour éviter tout soupçons de l'hôpital. Et quand on est aussi riche qu'Imran, cela ne pose pas du tout problème. En tant que Chef de cette section de l'hôpital, il devait gérer un budget, des paperasses, alors s'il faisait un geste aussi généreux, ça allait lui retomber dessus. Voilà pourquoi payer une partie de la somme que les Stanley devaient payer pour ses séances ne lui posaient pas problème. D'un côté, il rajoutait du fric à son budget et de l'autre, il aidait la petite famille.

Sortant de son bureau, Imran alla remplir sa tasse de bons cafés tout en allant ensuite se dirigeait vers la salle d'attente. C'est là où en cette fin d'après-midi le petit garçon l'attendait. Pour éviter qu'il rate les cours, Imran lui avait trouvé un horaire convenable. Avant d'entrée dans la salle d'attente, Imran croisa l'un de ses collèges. « - Eden, tu veux bien refaire du café. Il n'y en a plus et on sait tous à quel point tu peux être stupide sans ta caféine. » Il lui fit un léger sourire, le saluant avec sa tasse avant d'entrer dans la salle, le sourire aux lèvres. Il attrapa le dossier de Timéo et lança.

« - Timéo Stanley, c'est à toi. » Alors que le petit garçon se dirigeait vers lui, Imran lui fit signe de le suivre jusqu'à son bureau. Le bureau d'Imran se composait de la façon suivante : En arrivant, on tombait nez à nez avec un espace identique à un salon. Une table basse entouré de deux fauteuils et d'un canapé où était disposé, parfois, des livres ou des magazines. Un petit arbre japonais était posé au centre. Sur les côtés, deux énormes bibliothèques remplis de la collection personnelle de l'ancien écrivain longeaient le bureau. Le mur en face de l'entrée était presque entièrement vitré et laissé passer la lumière du jour dans son entièreté. Sur les côtés gisaient deux petites commandes identiques de l'époque victorienne où on retrouvait des affaires personnelles du médecin. A gauche des photos de ses années d'études, de sa famille et ses diplômes. A droite, un service à thé indienne de qualité qui avait jadis appartenu à sa grand-mère. Devant ce mur vitré, son bureau venu tout droit d'Angleterre et digne des plus grands, accompagné des fauteuils assorties. (Aperçu)

« - Comment vas-tu, aujourd'hui ? » Dit-il en prenant place sur l'un des fauteuils près de la table basse, laissant le garçon s'installer sur le canapé.
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MessageSujet: Re: “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN   “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN EmptyMer 26 Fév 2014 - 15:56

Timéo était assis dans la salle d’attende de son psychologue, il venait ici pour la quatrième fois. Il était là parce que sa sœur lui avait dit qu’il serait peut-être bien pour lui qu’il parle avec quelqu’un de ce qu’il ressentait. En petit garçon obéissant il n’avait montré aucune objection mais il n’avait pour le moment pas réussi à raconter quoi que ce soit de son histoire au Docteur Johar. Il n’était pas vraiment sur de ce qu’il avait le droit de dire ou non, est ce que sa sœur le gronderais s’il finissait par en dire trop ? Il savait bien que c’était l’infirmière de son école qui avait conseillé à Aaliyah de l’envoyer voir un psy. Il se souvient qu’au début elle avait totalement refusé, il ne savait pas vraiment ce qui l’avait fait changer d’avis. Timéo n’était pas très à l’aise il ne savait pas vraiment comment se comporter et ce qu’il pouvait dire ou ne pas dire. Il avait vu à la télé que c’était les fous qui allaient chez le psychologue… Est-ce que sa sœur pensait qu’il était fou ? Non il ne pouvait pas croire que sa sœur pense ça de lui. Peut-être que l’infirmière de l’école le pensait ? Oui sans doute. Il n’avait jamais été un garçon très remuant, mais il l’était encore moins depuis la mort de ses parents et surtout depuis ce que son oncle lui avait fait subir. Avant ça il ne manquait pas de courage, sans jamais prendre des risques inconsidérés mais il ne s’était jamais laissé faire à l’école par ses camarades. Aujourd’hui les choses étaient différentes, renfermés il avait du mal à accorder sa confiance. Le moindre bruit le faisait sursauter, et surtout il était toujours dans les nuages. Ou plutôt il s’enfermait dans sa bulle pour qu’on le laisse tranquille. Il aurait aimé parfois avoir ce super pouvoir de se rendre invisible, pour se cacher et avoir la paix.

Jaz était donc assit sur une chaise et il balançait ses jambes d’avant en arrière en attendant son tour. Aaliyah lui avait dit qu’elle reviendrait le chercher dans 1h après sa séance, elle ne pouvait pas rester car elle devait retourner bosser. Le seul point positif au fait qu’il était ici c’est que du coup il n’était pas à l’école. Ce n’est pas qu’il n’aimait pas l’école mais c’est que la plupart du temps il s’ennuyait en classe, il n’avait pas que des bonnes notes c’était dû à son manque de concentration. Il comprenait vite ce qu’il devait faire, parfois même il savait avant même que le prof l’explique parce qu’il l’avait lu dans un livre et puis le jour du contrôle il se plantait parce qu’il n’était pas assez concentré. La porte du bureau du Docteur s’ouvrit finalement et une dame en sortie. « - Timéo Stanley, c'est à toi. » dit alors Mr Johar. Timéo sauta sur ses pieds et pris la direction que lui indiquait le docteur. « Bonjour. » dit-il timidement en passant devant Imran. Il venait ici pour la quatrième fois et comme toujours son regard se posait en premier sur l’immense bibliothèque qu’il y avait dans la pièce. Il aimait les livres, il lisait beaucoup et de tout. Parfois même des livres qui n’étaient pas vraiment de son âge. Timéo prit finalement place sur le canapé qu’il y avait dans la pièce. « - Comment vas-tu, aujourd'hui ? » c’était toujours comme ça que le docteur entamait la conversation. Et à chaque fois Tim ne savait pas vraiment quoi répondre. Il n’avait pas l’impression d’aller mal, il était heureux avec sa sœur… Bien sûr il y avait les cauchemars mais il ne savait pas vraiment comment aborder le sujet avec Imran. Timéo était enfoncé au fond du canapé et ses jambes se balançait nerveusement, il n’était pas très rassurer d’être enfermé dans une pièce tout seul avec un inconnu. Il ne venait pas pour la première fois mais son oncle aussi avait été gentil pendant un temps. Et là il savait que sa sœur n’était pas là pour le protéger. Il était assis le plus loin possible du docteur et le fixait ne sachant pas vraiment quoi lui répondre. Il haussa alors les épaules et répondit : « Ca va » Il n’était pas très bavard, en même temps il était bien trop nerveux pour tenir une conversation plus longue. Il ne quittait pas des yeux le docteur comme ci il attendait que celui-ci se jette sur lui. La vrai réponse à comment il allait aujourd’hui c’était la même que tous les jours depuis que son oncle avait essayé de le tuer : IL AVAIT PEUR. Il se mordit la lèvre nerveusement avant de prendre la parole : « J’suis pas fou… » Il marqua une pause, il avait dit ça presque en murmurant. Il reprit : « J’ai vu à la télé que c’était les fous qui venait ici… Mais moi je suis pas fou » Il avait rassemblé tout son courage pour dire cela, il attendait maintenant la réaction du docteur. Il s’enfonça encore un peu plus dans le canapé, il aurait vraiment aimé être invisibleman là en ce moment même.
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Imran Johar
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MessageSujet: Re: “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN   “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN EmptyMer 26 Fév 2014 - 20:18

La question basique qu'Imran posait était dû à l'idée de briser la glace. Dans l'ordre des choses, de véritable confidents n'aurait pas besoin d'aborder la question puisqu'ils s'ouvraient naturellement l'un à l'autre. Ici la situation était différente et la confiance n'était pas encore de mise. Si certains comprenaient parfaitement ce qu''aller voir un psy' signifiait, d'autre en revanche, comme les enfants, avaient plus de mal à aborder la question dans cet angle-là. En effet, peu de gens s'ouvraient sans problème, dans une facilité presque déconcertante. Les enfants avaient parfois plus de mal, ne comprenant pas le but de ce genre de situation et Imran en avait conscience. C'est vrai ? Pourquoi passer une heure par jour avec quelqu'un qui en soir était médecin ? Il fallait donc faire en sorte de mettre l'enfant en confiance, à l'aise. Lui montrer que ce qui arrive n'a rien d'un examen, d'un contrôle auquel il pourrait échouer. Il fallait aussi expliquer à un gosse ce que la confidentialité professionnelle était et à quel point tout ce qu'il pouvait dire ne pourrait jamais sortir des quatre murs qui étaient là. Imran avait étudié la psychanalytique de l'enfant dans le garde d'un stage lorsqu'il était étudiant à Oxford. Imran avait donc passé beaucoup de temps sur la compréhension des mécanismes et de la psyché de l'enfant, en se basant sur les théories et analyses des fondatrices même : Anna Freud et Melanie Khan.

Il avait passé six mois à étudier des enfants et assisté son référent de stage. Il avait ainsi déduit que ce n'était pas le domaine qui lui plairait le plus, mais que ça pouvait être un plus. Dans le cas de Timéo, les pistes à suivre étaient encore trop flou et les signes de nervosité qu'il démontrait étaient en partie dû au fait qu'il ne connaissait pas ce genre d'endroit et que par conséquent, il en avait automatiquement peur. Il était aussi possible qu'il sache que le but des séances consistes en soi à s'exprimer et un enfant étant principalement maladroit, il pourrait en déduire qu'il faudrait manier les mots avec plus d'importances ici qu'ailleurs.

Passons, le petit garçon pris place sur le canapé alors qu'Imran s'était assis un peu plus loin. Ce n'était pas à Imran de parler, de pousser les gens à le faire. Il laissait libre à ses patients de prendre le temps. Le petit garçon se lança alors, en toute innocence : Il n'était pas fou. Ce qui arracha un sourire à Imran. Il repris alors un peu plus fort en disant qu'il avait vu ça à a télé.

« - Ce n'est pas les fous qui viennent me voir, je te rassure. » Non, c'était plutôt les parents et amis qui les amenait ici de force. Un fou ne pouvait jamais s'accepter comme tel et donc, venir jusqu'ici de lui-même. Toute personne qui venait de son plein grès chez un psy était plus saint d'esprit que la moitié du reste de l'univers. Long débat. « - Mon métier, c'est de répondre aux questions des gens et de les aider à régler leurs problèmes. En gros, je les aide à comprendre ce qui se passe là-dedans. Parfois, c'est facile et parfois, c'est plus difficile. » Il pointa son cerveau, comme si c'était largement suffisant comme définitions. Il lança un regard compréhensif à Timéo, tout en rajoutant : « - Je ne pense pas que ta soeur t'ai inscrite ici parce qu'elle pensait que tu étais fou, si tu veux mon avis. » Il argumenta le tout avec un sourire.

Avec les enfants, Imran devait se montrer moins professionnel et être plus « normal ». Il devait utiliser des phrases plus passe partout, être plus à l'écoute et être amical. Chose que logiquement il devait éviter. Imran était le psy, pas l'ami. Mais cela ne s'impliquait pas forcément aux enfants qui avait besoin d'un cocon particulier pour pouvoir réellement avancer. Tout était différent quand le patient était beaucoup plus jeune.

« - Est-ce que tu sais toi, pourquoi tu es là ? »
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MessageSujet: Re: “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN   “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN EmptyVen 28 Fév 2014 - 11:50

Timéo savait qu’il était là parce que son maître en avait parlé avec sa sœur. Il se souvenait même qu’au début elle avait catégoriquement refusée. Elle s’était même énervée la première fois puis finalement un jour elle lui avait parlé du Docteur Imran. Elle lui avait expliqué qu’il serait bien pour lui de parler avec quelqu’un d’autre qu’elle. Elle lui avait expliqué que le Docteur pourrait l’aider pour ses cauchemars, il ne savait pas vraiment comment c’était possible. Aujourd’hui il venait pour la quatrième fois et il n’avait pour l’instant rien lâché de ses angoisses ou de ses peurs. Et si le Docteur décidait qu’Aaliyah n’était pas en mesure de bien s’occuper de lui. Et si on l’enlevait à sa sœur ? Timéo avait toujours été proche de sa grande sœur, mais il l’était encore plus maintenant. Totalement dépendant d’elle, il refusait catégoriquement d’être séparé d’elle. C’était probablement sa plus grande peur qu’on lui enlève sa sœur. Il avait perdu ses parents, ils lui manquaient chaque jour un peu plus. La seule personne qui lui restait de la famille qu’ils avaient formé c’était sa sœur. Et il s’y accrochait comme on s’accroche à une bouée de sauvetage pour ne pas couler. Timéo posa finalement ses yeux sur le médecin qui lui répondit : « - Ce n'est pas les fous qui viennent me voir, je te rassure. » Tim fit la moue, celle qu’il faisait toujours quand il réfléchissait. Pourtant il avait vu un reportage sur les hôpitaux psychiatriques et les gens avaient vraiment l’air fou. Est-ce que lui aussi on finirait par l’enfermer ici s’il disait quelques choses de mal ? Il ne voulait pas finir ici. Il baissa la tête quelques secondes ne voulant pas contredire Imran. Il ne voulait pas risquer de l’énerver d’une quelconque manière. Le Docteur repris alors : « - Mon métier, c'est de répondre aux questions des gens et de les aider à régler leurs problèmes. En gros, je les aide à comprendre ce qui se passe là-dedans. Parfois, c'est facile et parfois, c'est plus difficile. » Une nouvelle fois Timéo analysait ce que le docteur lui disait. Alors c’était ça son métier réparer le cerveau des gens en quelques sortes. Il Demanda alors avec une petite voix pas très sûr de lui : « Mais comment vous pouvez savoir ce qui se passe dans leur tête ? » Pourquoi Le Docteur arriverait lui à comprendre ce qui se passe dans le cerveau des gens et pas les gens eux même. Imran ajouta alors avec un sourire : « - Je ne pense pas que ta soeur t'ai inscrite ici parce qu'elle pensait que tu étais fou, si tu veux mon avis. » Ca il le savait sa sœur ne penserait jamais ça de lui, et elle le lui avait dit. Il n’était pas fou mais il avait besoin d’aide c’est ce qu’elle lui avait dit. Il hocha la tête de haut en bas en guise d’approbation. Sa sœur l’aimait elle ne dirait jamais de lui qu’il était fou. Il avait peur de beaucoup de chose, il doutait beaucoup de lui. Mais s’il y avait bien une personne sur cette terre en qui il avait une entière confiance et qu’il admirait c’était sa sœur.

« - Est-ce que tu sais toi, pourquoi tu es là ? » lui demanda finalement le psychologue. Timéo réfléchit alors à la meilleure réponse qu’il pouvait donner à ça. Il ne savait pas exactement pourquoi il était là en fait. Enfin si, il savait mais il n’était pas très sûr de pouvoir le dire au Docteur Imran. Pourtant jusqu’à présent celui-ci c’était toujours montré gentil et aimable avec lui. Mais au début son oncle aussi avait été gentil… Et on sait tous comment ça s’est terminé pour lui. Tim avait sa petite moue de réflexion sur le visage et répondit dans un premier temps : « Ma sœur dit que parler de mes cauchemars pourrait m’aider à plus en faire. » Aujourd’hui Timéo commençait beaucoup de ses phrases par « Ma sœur dit ». En même temps elle était son seul repère et il avait tellement peur qu’on les sépare qui agissait comme un petit garçon modèle avec sa sœur. Il se rendit finalement compte que sans vraiment le vouloir il avait avoué faire des cauchemars. C’était devenu récurrent avec le temps, c’était de pire en pire même. Il n’y avait pas une nuit sans qu’il ne se réveille en sursaut en appelant sa sœur. Timéo baissa la tête comme ci il avait dit une bêtise.
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MessageSujet: Re: “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN   “ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN EmptyMar 22 Avr 2014 - 12:08

Avait-il un jour apprécier la compagnie des enfants ? Même si sa mémoire était partiellement revenu, il n'arrivait pas à s'en souvenir. Il y avait comme des lacunes dans sa tête, des petits détails qui ne semblait avoir aucune utilité et qui maintenant ne voulais plus revenir à lui. Il se souvenait de six mois de stages en compagnie d'enfants, mais ça ne voulait pas dire qu'il était forcément le plus gentil et le plus aimable avec eux. Mais une chose était sûr, l'esprit d'un enfant de lui était pas inconnu. Il savait comment s'y prendre pour en comprendre tous les sens et s'il y avait quelqu'un dans tout l'hôpital d'assez doué pour toujours surpasser l'inconnu, c'était lui. Imran Johar était peut-être foncièrement mauvais à l'extérieur, mais quand il s'agissait de son travail, il ne reculait devant rien pour réussir. Il y avait quelque chose chez Timéo, quelque chose d'incroyablement différent et surprenant pour un jeune garçon de son âge. Il le voyait à sa façon de se conduire. Il se doutait que plus que de se poser la question de : Qui est ce type, Timéo était en train d'évaluer les conséquences possibles de ce qu'il dirait. L'image d'un docteur, pour un enfant, peut être parfois effrayant. Ils ne comprennent pas aussitôt que le principe de base d'un médecin est la protection et la survie. Ils voient plutôt une forme imposante, une forme étrange qui s'immisce trop rapidement dans la partie privée de leurs univers. Ce n'était pas pour rien que les pédiatres devaient adopter tout un comportement vis-à-vis de l'enfant : pour le mettre à l'aise. Pour qu'il n'ait pas peur de cette intimité trop rapide. Pour Imran s'était différent. La proximité se faisait par la parole et nos physiquement. Il n'allait pas l'occulter, mais seulement lui parler.

« - Oh, je ne sais pas. Je guide seulement. Personne ne peut mieux comprendre ton esprit mieux que toi-même. Mon rôle, c'est juste de t'aider à comprendre. De t'aider à trouver la solution à tes problèmes - où à trouver tes problèmes si tu ne sais pas ce qui t'arrives. Je ne suis pas là pour te dire quoi faire, je suis seulement là pour écouter. Tout ce qui est dit ou sera dit, ne sort jamais de ses murs. » Imran essayait de le rassurer vis-à-vis de la parole. D'une façon ou d'une autre, Timéo devait comprendre qu'il n'avait rien à craindre. La plupart des personnes qui vont chez un psychologue se rend finalement compte qu'ils avaient déjà en main la solution de leurs problèmes. Le métier du psy est juste d'ouvrir les yeux à ses patients. Il guide pour mieux trouver une réponse. Il offrit un sourire à Timéo. Il lui demanda alors s'il savait pourquoi il était là et fut surpris d'obtenir une réponse plus ou moins concrète. Cela allait lui permettre d'avoir une base, pour une fois et Imran remarqua que le petit garçon semblait déçu d'avoir avoué une chose. Il ne devait pas, mais au moins Imran avec quelque pour discuter et c'était une bonne chose.

« - Et ta soeur a raison. » Il se releva alors, longeant la bibliothèque qui était derrière lui à la recherche d'un livre en particulier. Tout en cherchant, il lança : « - Ton imagination est en plein développement. C'est ce qui généralement fait naitre tes rêves et tes cauchemars. Durant ta journée, ton esprit va retenir une ou deux choses, que tu retrouveras inconsciemment dans tes rêves. On appelle ça l'influence de la réalité sur l'imaginaire. Et s'il y a le bon et le mal, il y a les rêves et les cauchemars. Tu peux avoir passé une bonne journée et faire le pire des cauchemars le soir et inversement. » Imran parlait lentement, explicitement. Il ne savait plus comment parlait aux enfants, mais il savait aussi que parler à un gamin comme un gamin n'était pas une solution. Il cherchait donc à employer des mots assez simples, bien que ça soit difficile. Imran s'arrêta sur un livre, avant de se retourner pour regarder Timéo. « - Mais en dehors, on a aussi découvert que les rêves, et j'inclus les cauchemars aussi, sont souvent des messages. Si on arrive à se souvenir du rêve, à le décrire alors on peut peut-être comprendre ce qu'il signifie. C'est comme chercher la recette d'un gâteau. Tes rêves te laisses des indices. C'est une technique comme une autre pour se débarrasser de nos plus grandes peurs, qui parfois engendre nos pires cauchemars. » La technique d'Imran était simple. Plus il parlait, plus il prenait un rôle « professoral » plus cela mettrait Timéo en position d'apprentissage. Et le principe de l'éducation était la participation. Le thème du cauchemar étant l'un des thèmes le plus abordé par le psychiatre qui en avait souffert lui-même après sa perte de mémoire.
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“ – Ce qu'on redoute le plus, il faut toujours l'affronter. ” ▲ TIMEO&IMRAN

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