NOM : Jovanovic PRÉNOMS : Mila Svetlana SURNOMS : Mimi, mais elle déteste ça AGE : 36 ans DATE DE NAISSANCE : 12 avril 1979 NATIONALITÉ : américaine, des origines serbes SEXUALITÉ : hétérosexuelle SITUATION AMOUREUSE : fiancée à un homme qu'elle n'aime pas tant que ça EMPLOI/ETUDES : architecte, elle a pris la suite du cabinet de son père NOM DU QUARTIER : Presidente Drive ANIMAUX DE COMPAGNIE : un chat blanc, Gatsby CHIFFRE PORTE BONHEUR : 5 - le 5 mai 2009 fut un jour particulier pour elle

Mila, c'est le genre de fille qui n'a pas sa langue dans sa poche et qui fait parfois même preuve de culot. S'il y a bien une chose qu'on peut dire d'elle, c'est qu'elle est ambitieuse, surtout au niveau professionnel où elle se fixe toujours de nouveaux objectifs. Elle a souvent peur de décevoir son père – dont elle est très proche - dans la gestion du cabinet qu'il lui a cédé : réussir est devenu une obsession, elle ne supporte pas l'échec et ne tient surtout pas à ce que ça se sache si ça arrive. Elle est sans doute trop fière pour reconnaître ses erreurs. Les responsabilités ne lui font pas peur et elle gère le cabinet avec une main de fer. Elle a tendance à être trop exigeante avec elle-même mais aussi avec les autres. Ce défaut remonte à son enfance, sa mère avec qui elle entretient des relations conflictuelles depuis toujours, n'a cessé de la rabaisser. Ce qui fait qu'aujourd'hui, elle a un besoin viscéral qu'on lui dise qu'on l'aime et qu'on est fier d'elle. Son grand défaut, c'est qu'elle est impatiente, et ce dans tous les domaines : elle peut vite perdre son sang-froid si on est en retard à un rendez-vous, si un chantier n'avance pas comme elle le souhaite... Mila vit sa vie avec passion que ce soit à un nouveau professionnel ou sentimental, elle ne fait jamais les choses à moitié et même les plus petits détails ont de l'importance. Elle s'implique souvent trop dans ce qu'elle entreprend et parfois, elle tombe de haut. On peut dire qu'elle est maniaque, il suffit qu'un bibelot ne soit pas à sa place pour qu'elle en fasse un scandale ; elle ne supporte ni le désordre, ni la saleté. Il n'y a pas un jour où elle ne touche pas à un crayon, elle est toujours en train de griffonner de nouveaux projets et ne sort jamais sans son carnet. La jeune femme est généreuse, jamais elle ne rechignera à aider quelqu'un. Elle est du genre très tactile, elle est très câline. Aussi, elle aime rire et faire rire et n'hésitera pas à faire des grimaces pour arracher un sourire à un ami triste. Elle tient à sa liberté et n'aime pas avoir le sentiment d'être la propriété de quelqu'un, mais ce n'est pas pour autant qu'elle fuit l'engagement puisque dans quelques mois elle va se marier. Mila ne supporte pas la routine, elle aime qu'on la surprenne, qu'on lui montre qu'on est capable de tout pour elle même des choses les plus folles : elle aimerait un homme qui la fasse vibrer. Elle rêve aussi d'une vie de famille mais quand elle a appris qu'elle était stérile, cela a ruiné tous ses espoirs. Derrière ses airs de femme sûre d'elle, Mila cache une grande fragilité due à sa jeunesse, encore lourde à porter...

12 avril 1979

Ce jour-là, Lucy Jovanovic donna naissance à deux adorables jumelles. L'une en parfaite santé qu'ils appelèrent Mila en référence aux origines serbes de Nikola ; l'autre Natalya mais beaucoup moins chanceuse que la première née. En effet, Natalya est née avec une malformation pulmonaire qui lui fut fatale, au point de lui couter la vie quelques heures à peine après sa naissance. Dès lors, Lucy a totalement changé de comportement, que ce soit avec Nikola, avec leur fils aîné Isak mais surtout avec la petite Mila ; la jeune mère est devenue aigrie et distante, tout ce qu'elle n'était pas auparavant. Son mari ne reconnaissait plus la femme pleine de vie dont il était tombé amoureux quelques années plus tôt. Si Nikola a toujours considéré Mila comme un cadeau du ciel, ce n'était pas du tout de l'avis de Lucy qui n'a jamais cessé de la mettre plus bas que Terre car elle idéalisait trop cet enfant qui n'a pas survécu. Ces divergences dans le couple furent à l'origine de nombreuses disputes dont Nikola cherchait toujours à protéger Mila. Il voulait à tout prix éviter qu'elle souffre de la situation et pourtant, lorsque celle-ci a appris ce qui s'était passé le jour de la naissance, elle n'a pas pu s'empêcher de culpabiliser de faire tant de mal à sa mère sans le vouloir. A ce moment-là, huit ans à peine, elle s'est promis une chose : vivre pour sa sœur disparue qui n'a jamais pu avoir cette chance.

*****

12 juin 1994

Depuis aussi loin que je me souvienne, ma mère n'a jamais été fière de moi. Chaque deuxième dimanche du mois – soit à chaque Fête des Mères – j'avais la boule au ventre. Est-ce que ce cadeau que j'ai mis tant de temps à fabriquer va lui plaire ? Cette question revenait systématiquement et pour cause, en quinze ans de cadeaux conçus avec amour, jamais un regard, un sourire ou encore un merci. Est-ce que je préférais qu'elle m'ignore ou qu'elle me rabaisse sans arrêt ? Car oui, rien n'a jamais été assez bien pour elle. Les dessins que je lui ramenais de l'école, les gâteaux que je lui cuisinais avec l'aide d'Isak... Il manquait toujours quelque chose, quand elle ne me disait pas directement que c'était complètement nul. Aujourd'hui, je suis rentrée du cours d'arts plastiques avec le fruit de plus d'un an de travail acharné : une sculpture en plâtre, représentant un ange déchu. Je l'ai posée sur la table du salon, puis elle est arrivée. Impassible, elle a demandé « C'est toi qui l'a faite ? » ; je l'ai regardée dans les yeux, cherchant une pointe de fierté dans son regard avant de hocher la tête. Puis tout s'est passé très vite : elle a attrapé l'oeuvre d'art et l'a projetée avec une telle force, une telle violence, que celle-ci est tombée en morceaux sur le parquet. Tant de mois passés à sculpter mon ange dans les moindres détails, pour qu'elle n'y trouve rien à y redire, anéantis en l'espace de quelques secondes. Sans aucun doute, c'est la pire chose qu'elle ait pu me faire et c'était plus que je ne pouvais en supporter...

*****

J'entends la voix douce de mon frère, et celle un peu plus rauque de mon père. J'ouvre les yeux, mais la lumière m'aveugle alors je les referme avant de cligner plusieurs fois des yeux et voir le visage des hommes de ma vie. « Dieu soit loué... » soupire mon père avant de me serrer dans ses bras, plus fort que jamais. « Nous refais plus jamais ça, t'entends ? » dit Isak d'un ton autoritaire tandis que papa lui fait signe de me ménager avant de m'embrasser sur le front. « Qu'est-ce qui s'est passé ? » ; bien sûr, je n'ai aucun souvenir de ce qui a pu me clouer à ce lit d'hôpital et je découvre sans trop de surprise que ma mère n'est pas dans la chambre, je ne prends même pas la peine de demander où elle est, elle est probablement réjouie que je sois ici. « Tu as essayé de... » commence mon père, les larmes lui montant petit à petit aux yeux. « Tu as tenté de te suicider, en avalant tous les médocs que tu as pu trouver. C'est papa qui t'a retrouvée, inconsciente sur le sol de la salle de bain. » Mon premier réflexe a été d'écarquiller les yeux. Pourquoi j'aurais fait une chose pareille ? Si à mon réveil ce fut le trou noir, tout m'est revenu quelques jours plus tard, dans mon sommeil. Vivre pour Natalya, et surtout satisfaire ma mère, s'est avéré être mission impossible. Tous les efforts que j'avais pu faire durant cette année étaient vains mais finalement, au lieu de baisser les bras, je n'en suis ressortie que plus forte, bien déterminée à réussir quoi qu'il en coûte et cela à tous les niveaux.

*****

7 juillet 2008

« Retrouve-moi à midi, à ton endroit préféré. Papa. ». Mon endroit préféré, sans aucun doute Little Italy, la meilleure pizzeria de la ville. Il n'est pas rare que mon père m'envoie des sms du genre pour qu'on mange ensemble, ou rien que pour qu'on se retrouve au parc ou à la plage pour discuter. C'est toujours avec plaisir que j'accepte ses invitations mais je ne pensais pas qu'aujourd'hui serait un jour qui changerait radicalement ma vie. Si on était très proches dans ma jeunesse, rien n'a changé si ce n'est que ses cheveux deviennent grisonnants. On passe au dessert et j'entame le traditionnel tiramisu tandis que mon père me regarde tout en m'adressant un sourire en coin. « J'ai eu des échos de ton chantier sur Palm Avenue. » Je lâche ma cuillère et laisse échapper un « Oh » ne sachant pas vraiment ce qui s'est dit sur la construction de cette villa que je supervise. Il prend cette fois un air plus sérieux ce qui m'angoisse davantage « Monsieur Specter est plutôt surpris de la forme que ça prend. ». Monsieur Specter ou un de mes plus gros clients. Si je le déçois, la réputation de Callahan&Cie se retrouvera entachée par ma faute et c'est quelque chose que je ne peux pas me permettre. « Je l'ai croisé il y a quelques jours, et il m'a fait l'éloge de ton chantier. » Je parviens à distinguer une lueur de fierté dans le regard de mon père et mon sourire s'étire. « Et Dieu sait qu'il est difficile à satisfaire. Tu te souviens l'enfer qu'il m'avait fait pour quelques travaux dans sa maison de campagne ? » Je hoche la tête mais ne comprends toujours pas où il veut en venir. Je bois une gorgée de vin et au même moment... « Comme moi, il pense que tu pourrais reprendre Jovanovic&Associates. » Je manque de m'étrangler et il laisse échapper un rire « Je me fais vieux, diriger le cabinet me fatigue et j'aimerais bien me consacrer à autre chose. » Je réalise à peine que mon père est prêt à me laisser aux commandes du cabinet pour lequel il a fourni tant d'efforts. Sans compter que j'ai toujours refusé de travailler pour lui, je ne voulais pas devoir ma réussite à mon nom. « Je ne sais pas quoi dire... » « Dans ce cas, ne dis rien et accepte. » Je me mords la lèvre et perds soudainement toute confiance en moi. « Tu es sûr que je suis prête pour ça ? Je veux dire... J'ai pas la carrure pour diriger le cabinet à ta place. ». Et d'une gorgée de vin pour reprendre un peu conscience de ce qui se passe. « Tu plaisantes j'espère ? Mila... Tu as tout surmonté et ce n'est sans doute pas ça qui va se mettre en travers de ton chemin. Et tu es la seule personne à qui je confierais tant d'années de labeur. Si tu refuses, je n'aurais d'autre choix que de le fermer à mon départ en retraite. » Alors il tient vraiment à ce que ce soit moi... Bien sûr, j'ai toujours rêvé d'être à la tête d'un cabinet comme celui de mon père mais si j'échoue ? Que je le déçois ? Que je ruine l'oeuvre de toute sa vie ? C'est un risque énorme. J'inspire un grand coup « D'accord !!! Oui, je vais reprendre le cabinet. Je te jure que je ne te décevrai pas. ».

*****

5 mai 2009

Cet après-midi, j'ai décidé d'aller à la plage et c'est assez rare en milieu de semaine avec le cabinet qui prend tout mon temps. Mais non, si je suis là aujourd'hui, ce n'est pas pour me dorer la pilule mais pour faire quelques schémas dans un bon cadre. Le bruit des vagues m'inspire mais les enfants qui jouent au ballon autour me déconcentrent alors je ne suis pas vraiment à ce que je fais.  Un homme apparaît dans mon champ de vision et j'entends le clic d'un appareil photo. Je jette un regard dans sa direction et m'écrie « Eh ! Vous prenez souvent les inconnus en photo, comme ça ? ». Ma réaction le faire rire, à croire qu'il se fout de moi mais il ne lui faut pas quelques secondes pour qu'il réplique « Si je dis que je suis photographe, ça paraît moins suspect ? C'est mon métier. ». Ou comment se sentir stupide en une étape. En tout cas, il marque un point, j'ai toujours eu un faible pour les artistes... Je n'en laisse rien paraître et fais preuve de répartie, comme souvent. « Et si je refuse ? » Il ne se dégonfle pas et continue son petit numéro « Alors je vais devoir user de mes charmes pour vous convaincre ». J'explose de rire, il se trompe s'il pense que je suis facile à séduire ! « Essayez toujours, mais vous risquez de vous prendre à votre propre piège ! » On dit souvent que les séducteurs se font avoir au final... « Allons, pas si vite, je n'imaginais qu'un café ! » On ne sait jamais à quoi un café engage et pourtant, j'ai hoché la tête : « Ok pour un café alors. ». Quelques minutes plus tard, alors qu'on marche côte-à-côte je prends un air sérieux « Au fait... Vous ne m'avez pas sous mon bon profil » avant de lui adresser un sourire complice. « Je pense que de n'importe quel point de vue, vous seriez jolie. » Sa réplique me scotche mais de nouveau, je n'en laisse rien paraître « C'est comme ça que vous draguez les filles ? » « Seulement celles qui sont intéressantes » ; en réponse, je ris, me disant que ce type a quelque chose de spécial sans trop savoir quoi. Notre conversation me fascine, il me parle des endroits qu'il a visités durant ses voyages pour son travail et éveille en moi ce sentiment d'aventure. A part pour des voyages d'affaires, je ne suis jamais vraiment sortie d'Huntington Beach... Tantôt il me captive, tantôt il me fait rire sans avoir à faire d'efforts. La soirée passe à une vitesse que je n'aurais jamais soupçonnée. A la fin, il me propose de me raccompagner et j'accepte. Si cela peut me permettre de passer quelques minutes de plus avec lui... Sur le pas de ma porte, je lui adresse un énième sourire avant de dire « J'ai passé une très bonne soirée. » Et Dieu sait que ce n'est pas arrivé depuis un moment. Bien sûr, j'ai eu quelques rendez-vous ces derniers temps mais ils se sont avérés plutôt décevants. Un sourire étire ses lèvres, puis il acquiesce « Oui, moi aussi. ». Je le regarde pendant quelques secondes, fixant particulièrement ses lèvres avant de l'attirer à moi par le col de sa chemise et lui donner un baiser passionné. Mais il se met à rire. Est-ce que j'embrasse mal ? Est-ce que j'aurais dû attendre ? « Je ne suis pas celui qui suis tombé dans le piège, en fin de compte » et je joins mon rire au sien. Finalement, je ne suis peut-être pas si difficile que ça à séduire... Je sors un stylo de mon sac,  prends son bras avec plus de douceur cette fois et écris mon numéro sur sa peau, cherchant presque à l'y graver. Enfin, je dépose un baiser à la commissure de ses lèvres en murmurant « Appelle-moi. », ce que j'espère sincèrement qu'il fera...

*****

24 août 2013

En quelques heures, je suis tombée amoureuse d'Eden, de sa capacité à me faire rêver rien qu'en me racontant ses voyages. Le soir-même, c'est moi qui me suis retrouvée prise à mon propre piège, puisque je l'ai embrassé. La semaine qui a suivi, on a franchi le pas et c'était magique, une parfaite osmose. Quelques semaines plus tard, je lui ai proposé de l'héberger, autant pour lui éviter de rester à l'hôtel que pour passer un maximum de temps avec lui. Ce furent les mois les plus beaux de ma vie, les plus épanouissants... Je savais bien que ça aurait une fin mais ces cinq mois furent un pur bonheur. Je me réveillais à ses côtés, le taquinait en l'appelant Edgar avant de me faire pardonner de lui donner ce surnom moche au possible en le prenant dans mes bras. Lorsqu'il est rentré à New York, la maison a été plus vide que jamais et Gatsby ne parvenait pas à combler ce vide. C'est comme s'il était parti avec la meilleure partie de moi. Je n'aurais jamais imaginé que ça serait dur à ce point de le quitter... Pendant quatre ans, entre ses rares visites, nous ne nous sommes vus que par Skype et à chaque fois que je voyais son visage à l'écran, j'avais envie de l'embrasser, de revivre ces deux semaines à Paris ou tout simplement qu'il me dise des « je t'aime » avant que je m'endorme dans ses bras. Mais aujourd'hui, ce fut le pire jour de toute ma vie – sans compter la fois où ma mère a détruit mon ange de plâtre. Il m'a appelée et on s'est dit des horreurs. On a complètement craqué à cause de cette satanée distance puis il a fini par me dire qu'on pouvait aller voir ailleurs, tant qu'on était pas ensemble. Alors c'est tout ? Quatre ans passés à souffrir pour que ça se finisse comme ça ? Non, ça ne pouvait pas nous arriver à nous... J'avais du mal à y croire, si bien que je suis restée éveillée toute la nuit dans l'espoir qu'il m'appelle, qu'il me dise qu'on allait trouver une solution. Si seulement je n'étais pas à la tête du cabinet, je serais allée le rejoindre à New York. Mais j'ai fait une promesse à mon père et je ne peux pas détruire tout ce qu'il a construit par égoïsme...

31 janvier 2015

« Mila, veux-tu m'épouser ? » « Oh mon dieu, Derek... ». Cet homme, rencontré en août dernier a le genou posé à terre, en plein milieu du salon. Je suis totalement déconcertée par sa demande et pourtant, je réponds spontanément « Oui » avant de me pendre à son cou. Dans ses bras, je regarde le canapé sur lequel Eden me prenait dans ses bras. Il me hante toujours, même dans des moments où ce n'est pas censé être le cas. Rien que lorsque je retourne à la plage, j'espère qu'il apparaitra comme par magie. Un pincement au cœur, je me demande pourquoi j'ai dit oui même si ça semble évident. Celui que je croyais être l'amour de ma vie n'a pas cherché à me contacter depuis plus d'un an. Sans aucun doute, il m'a oubliée et a probablement sauté sur l'occasion pour me remplacer... Le fait qu'une autre ait pu prendre ma place me rend triste et en colère à la fois. Enfin, même si ce n'est pas aussi intense avec Derek, je me sens bien avec lui, c'est un type bien. Il comprend que je travaille à des heures impossibles et il fait tout pour m'aider à la maison. Peut-être bien que j'ai besoin de quelqu'un de stable, qui n'a pas la bougeotte, je ne sais plus trop ce que je veux alors que deux ans plus tôt, j'en étais sûre... En plus, on a eu la bénédiction de mon père, il m'a même dit qu'il appréciait Derek lors de notre dernier déjeuner. Rapidement après la demande, on a commencé à tout planifier et le mariage est prévu pour la mi-septembre.

*****

Juillet 2015

Le rêve a de nouveau viré au cauchemar. Enfin le rêve... Le semblant de vie normale que j'avais réussi à trouver a tout simplement été détruit. En mars dernier, j'ai retrouvé Derek, en pleine action avec une autre femme. J'ai pété les plombs, je les ai foutus dehors tous les deux mais il est revenu le lendemain, me suppliant de le pardonner. Chose que j'ai faite, résignée, à condition qu'il ne le dise à personne. Si je ne l'avais pas fait, il aurait fallu annuler le mariage et ça aurait été un nouvel échec, et ma mère aurait encore dit que j'étais bonne à rien. Je ne veux pas vivre ce que j'ai vécu dans mon enfance, à l'âge adulte. Comme un alcoolique qui ne peut résister à une bouteille de whisky, je l'ai surpris plusieurs fois par la suite, jamais avec la même fille... Si seulement il n'y avait eu que ça... Début juin, j'ai appris que j'étais enceinte. Certes, j'ai toujours rêvé de fonder une famille mais je sais que Derek ne veut pas d'enfant, on en a parlé plusieurs fois et il n'y a pas eu moyen de le convaincre. Ajoutez à ça que j'ai été paniquée à l'idée de reproduire les mêmes erreurs que ma mère, d'échouer de nouveau et surtout qu'elle me dise plus tard que je suis une mauvaise mère. Alors oui, pour éviter tous ces potentiels échecs, j'ai avorté sans le dire à personne. Je savais qu'il y avait des risques et les médecins ont affirmé que l'opération a entrainé ma stérilité. J'ai dit adieu à mes rêves de famille, non sans regret, tandis que ce mariage dont je ne veux plus approche à grands pas... J'espère tous les jours pouvoir revenir à ce 5 mai 2009 et que les cinq mois qui ont suivi se reproduisent sans cesse, alors que je prie, de manière plus lucide, pour trouver une solution pour annuler le mariage, avant de me retrouver enchainée.

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est evil regal, tandis que mon prénom est Emy. Je suis âgée de 18 ans et je vis actuellement du côté de Disney. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur bazzart, il y a longtemps, ma première impression en le voyant a été . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 et que mon niveau rp est de dans la moyenne je pense. Concernant mon personnage j'ai choisi Jennifer Morrison comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi you can't buy happiness comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il été validé par Neela. A bientôt sur le forum

toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :

• vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
  
• si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
  
• vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
  
• si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
  
• en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
  
• vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
  
• pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
  

n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Neela)

en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.