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 i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)

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MessageSujet: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyVen 7 Aoû 2015 - 21:35

I got my rock moves
and I don't need you
Jayce & Ashly
When you're leaving, your mind is always asking what are other people gonna think. But when you diseappears, your mind's asking if other people are gonna miss you, or not.

Réfléchir, penser. Voilà à quoi j'avais passé des heures, allongé dans mon canapé à regarder l'écran noir de la télévision alors qu'il n'y avait personne chez moi. Mon père était sorti pour son travail, ma mère était sortie pour s'aérer. Respire, Harper. Voilà ce que me disait mon cerveau. Le garde qui s'occupe de toi est seulement dans la cuisine, la maison est équipée d'un système de sécurité. Personne ne te fera de mal. Voilà ce que mon cerveau me répétait en boucle pour me rassurait. Mais je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir peur, passant mes doigts sur le bandage qui se trouvait sous mon haut, sur mon ventre. Dix-neuf coup de couteaux, je m'en étais pris dix-neuf et j'étais toujours en vie. Theodora elle aussi, elle s'en était prit une vingtaine. Elle était morte, elle était morte de tout ça et son assassin avait prit soin de souiller son corps. Douze ans, et j'avais encore cette image parfaitement claire dans l'esprit. Son corps blanc, pâle et recouvert de bleus violacés sur la totalité du corps, son ventre avec ces multiples entailles, son beau visage marqué par les coups et ses joues recousues jusqu'aux coins des lèvres pour cacher le sourire de l'ange que son assassin lui avait fait. C'était la dernière image que j'avais de ma sœur, dans mon esprit. Si ce n'était sans compter la jolie jeune femme, brune aux yeux bleus, fine et belle d'un mètre soixante-dix qu'elle avait été à seulement quinze ans. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à quelle tête elle aurait pu avoir aujourd'hui, et je me demandais si, si elle avait été là, j'aurais eu à me faire torturer pendant presque deux longues années.

Secouant la tête aux questions que je me posais, je finissais par me lever et par finalement aller dans le jardin, à l'arrière de la maison. Je prenais mon téléphone, mettant mes écouteurs dans mes oreilles pour écouter 19 You And Me avant de m'avancer vers la barre que j'avais bloqué entre les branches des deux seuls arbres du jardin, essayant de faire des tractions plusieurs fois. La douleur que j'avais au niveau de mon ventre était peut-être insupportable, ce n'était pas assez pour m'empêcher de m'entraîner, d'apprendre à me défendre. Et j'en avais besoin pour me sentir bien, en ce moment plus qu'avant. Finalement, je finissais par me relâcher avant d'aller prendre en main l'arc que j'avais acheté quelques heures auparavant. Plaçant une flèche contre et tirant sur la corde, je finissais par la relâcher en regardant la flèche s'encastrer dans la barrière plutôt que dans l'arbre que j'avais visé, et en plus de ça l'arrière de la flèche m'avait entaillé les doigts. Quand ma musique se terminait, j'entendis des pas s'approcher de moi par derrière et replaçait une flèche sur l'arc en me retournant. Ma mère, ce n'était personne d'autre qu'elle. Enlevant mes écouteurs d'un coup de tête, je reculais sans baisser l'arc, la regardant simplement s'éloigner en me disant que je devais rentrer avant que les policiers viennent pour me poser des questions sur leur enquête. Je le savais, ça, mais j'en avais aucune envie. Cependant, j'avais rangé les deux flèches et l'arc à leur place, me redressant trop rapidement après les avoir posés ce qui m'arrachait un gémissement de douleur, j'eus comme réflexe de poser ma main au niveau de mon ventre en fermant finalement les yeux. La douleur. Voilà sur quoi ma vie était basée. Douleur de perdre ma sœur, douleur de finir en hôpital psychiatrique parce que j'étais désespéré et perdu, douleur lorsque les hommes de ma mère m'avaient frappé, douleur en étant torturé. Douleur maintenant en étant entouré.

Entrant finalement dans le salon en refermant la porte vitrée derrière moi, je regardais de haut en bas le garde que mes parents avaient engagé de haut en bas avant d'aller m'asseoir dans mon fauteuil, croisant les jambes avant de m'affaler totalement dans le fauteuil et de poser mes pieds sur la table basse. Je relevais le regard, faisant signe de bouger au garde comme si c'était un véritable chien pour finalement l'observer lorsqu'il m'adressait la parole. « J'ai essayé de rester poli avec toi, Ashly. Mais t'es qu'une véritable enflure de gosse de riche de merde, tu le sais ça ? » Un simple sourire était apparut sur mon visage, hypocrite comme j'en avais pris l'habitude, alors que j'observais le garde s'éloigner, puis ouvrir la porte quand on toquait à celle-ci. « Monsieur Andersen ? » Cette question venant du garde qui venait de m'insulter m'étonnait, mais cependant je répondais le plus naturellement du monde. « Laissez entrer, c'est les tocards qui viennent me couper la respiration le temps de leur foutue enquête. Vous êtes relevé de vos fonctions pour la fin de l'après-midi, Kingston, allez voir votre famille si vous en avez une. » Mots prononcés le plus naturellement du monde. J'avais le constant besoin d'être seul, et pourtant ces enflures de flics venaient me pomper mon énergie à me poser des questions sur des personnes que je ne connaissais pas.


© Gasmask
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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyDim 9 Aoû 2015 - 3:52






i got my rock moves and i don't need you
Ashly and Jayce

La journée venait tout juste de débuter pour moi, mon service ce commençait et je rentrais dans mon bureau laissant la porte grande ouverte, mon pas était décide, je venais rejoindre mon bureau pour m’assoir sur ma chaise avant d’allumer l’ordinateur qui était déposé sur le côté, ma tasse de café en main je l’apportais à mes lèvres pour venir en boire une première gorgée et qu’est-ce qu’elle faisait vraiment du bien. J’étais de retour en ville depuis quelques jours mais je me sentais à ma place ici, j’avais déjà pris mes marque dans le district, la seule chose qui me manquait c’était Dale, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que si les choses c’étaient déroulé différemment il serait aujourd’hui avec mon, probablement dans le bureau d’à côté, j’entendrais encore ses blagues complètement pourris mais qui pourtant nous faisait rire,  cette complicité que l’on avait que ce soit dans le boulot ou en dehors, depuis le lycée ensemble on avait fait les quatre cents coups et j’avais grâce à lui vécu les meilleurs moments de ma vie, mais non au lieu de le voir passer ma porte un sourire aux lèvres pour échanger quelques mots avant le début du boulot, je me retrouvais avec son badge posé devant moi sur mon bureau, un insigne que j’allais remettre à sa petite sœur, Alexys, je n’avais pas encore eu le courage d’allé la voir, de lui parler, j’avais peur des questions qu’elle pourrait me poser, que mes réponses ne viennent pas plus l’aider à faire son deuil, ils étaient proche tous les deux et en revenant ici je ne lui ramenais pas son frère mais le badge qu’il portait en tant que policier de Philadelphie, une des seules choses qui restait de lui. Je fermais les yeux quelques instants, j’avais besoin de faire le vide, de ce moment de solitude, de me remettre les idées en place et ne plus repenser à toute cette histoire, ma concentration devait être tourné à cent pourcent sur cette garde qui commençait. « Bonjour Hermann, voici l’affaire sur laquelle vous allez travailler. » Est-ce que j’ai le droit de dire que je n’aime pas lorsque ça commence ainsi et surtout le ton sur lequel il me parle, cette voix si calme et pourtant si sombre. J’ouvrais mes yeux, les déposant sur mon supérieur, ma tasse de café trouvait une place bien sagement sur mon bureau alors que j’attrapais ce dossier en kraft qu’il me tendait afin de venir l’ouvrir et déposer mon regard dessus. « Ashly Andersen, il a été enlevé il y a un an et huit mois, une enquête avait été ouverte pour le retrouver mais après six mois et aucune demande de rançon, j’ai prit la décision de la classer sans suite, sauf qu’aujourd’hui Monsieur Andersen est de retour en ville. Dix-neuf coups de couteaux lui ont été planté dans le corps, à l’hôpital il a refusé de répondre à toutes mes questions, personne ne sait où il était, qui l’a enlevé et pourquoi. » En même temps que je l’entendais me parler j’avais sous mes yeux sa fiche, sa photo était apparente, c’était un gamin, sa date de naissance le confirmait, kidnappé à dix-neuf ans et relâché à vingt-et-un, Ashly est un enfant issu d’une famille riche au passé déjà bien sombre visiblement avec le décès bien atroce de leur fille. En écoutant ce que me racontait mon supérieur, son enlèvement de presque deux ans et en voyant son âge, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ma petite sœur, ils avaient le même âge, tous les deux jeunes et la vie devant eux, personne ne devrait subir ce qu’il a subis, je ne connais pas ce Ashly, mais il avait une volonté et une force de caractère grandement élevé pour réussir à survivre à dix-neuf coups de couteaux. « Hermann, je préfère vous le dire avant que vous ne le découvrais de vous-même, pour se défendre ce petit était arrogant et n’hésitait pas à être agressif dans ses paroles. » En même temps qui ne le serait pas après ce qu’il a vécu ? Et encore je n’en connaissais surement qu’une toute petite partie, en un an et huit mois il avait pu vivre tellement de chose encore plus terrible, qui marque une vie et qui peut briser n’importe qui. « A sa place j’en ferais surement de même. Je vais aller le voir. » A mes paroles j’y accompagnais les gestes, puisque je fermais le dossier que je gardais dans mes mains avant de me relever de ma chaise et quitter mon bureau, j’avais l’adresse de ses parents, un adresse où il vivait, j’espérais pouvoir le trouver là-bas.

Je me retrouvais devant cette maison, le regard sur la porte qui me faisait face et sur laquelle j’étais frapper à trois reprises pour annoncer aux personnes ce trouvant à l’intérieur ma présence, la réaction avait été plutôt rapide, puisque le rectangle en bois laissait place à un homme, il ne m’avait pas fallu longtemps pour comprendre qu’il s’agissait d’un garde du corps, mon insigne dans ma main que je lui présentais. « Bonjour Inspecteur Hermann, je viens voir Monsieur Andersen, j’ai quelques questions à lui poser. » En quelques secondes mes pieds ce posait à l’intérieur de la maison et le garde reprenait la parole sur un ton désabusé, ce qui m’intriguais fortement, mais en entendant la réponse qu’il avait en retour je repensais aux paroles de mon supérieur sur le comportement de la victime que je venais voir et il faut dire que les choses étaient plutôt vrai. Je remerciais d’un geste bref de la tête l’homme qui m’avait ouvert la porte avant de le laisser quitter les lieux pour m’avancer et apercevoir pour la première fois Ashly, qui dans ses paroles tout comme le regard qu’il m’accordait n’avait aucune envie de me voir ni même de me parler, cette enquête allait être bien difficile à avancer. « Bonjour Monsieur Andersen, je suis l’inspecteur Hermann. » Finalement j’avais cette sensation que la partie des présentations allaient être la plus simple et celle qui serait sûrement le plus constructif aujourd’hui, c’était assez étrange, mais je devais faire mon boulot, je voulais retrouver les personnes responsable de son enlèvement et la torture qu’il a vécu, je ne savais pas encore comment ni combien y parvenir, ni même combien de temps ça allait prendre, mais je mettrais la main sur les responsables. « Vous aviez vu juste, je suis effectivement ici concernant l’enquête de votre enlèvement. » Je ne savais pas encore comment réagir avec lui, je n’avais pas encore eu le moindre échange verbale, il allait me falloir quelques minutes, savoir ce qu’il allait me répondre avant choisir la direction dans laquelle j’allais me diriger, j’étais capable d’être autant compatissant que je jouer à son petit jeu et d’être aussi con que lui s’il l’était avec moi, j’avais eu son âge et même si les circonstances étaient grandement différente, j’avais été dans cette période quelques années ou le seul avec qui je pouvais parler normalement c’était Dale. « Est-ce qu’il y a un endroit où l’on pourrait s’asseoir ? » J’avais cette envie de rajouter que j’avais comme la sensation que j’allais venir lui couper sa respiration pendant un long moment concernant cette enquête, reprendre ses propres mots, mais je m’étais abstenu, pour le moment je voulais savoir sur quel terrain il allait nous amener dans cette conversation, c’était un peu con à dire mais au final c’était lui qui menait la danse sur comment est-ce qu’allait ce passer notre discussion.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart




Dernière édition par Jayce E. Hermann le Jeu 13 Aoû 2015 - 23:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyDim 9 Aoû 2015 - 8:51

I got my rock moves
and I don't need you
Jayce & Ashly
When you're leaving, your mind is always asking what are other people gonna think. But when you diseappears, your mind's asking if other people are gonna miss you, or not.

Resté assit sur mon fauteuil, même lorsque l'inspecteur était entré chez moi je n'avais pas bougé. Je me méfiais trop de toutes personnes autour de moi pour pouvoir leur offrir ne serait-ce qu'une seule once de respect. Observant l'homme qui était à peine entré dans la maison, je l'écoutais me parler en l'observant de haut en bas. Il me faisait penser à cette fille, cette fille qui m'avait emmené dans cette sorte de studio complètement délabré avec un aliéné qui m'avait plusieurs fois frappé, brûlé et même poignardé. Alors encore plus, j'allais avoir du mal à parler à ce mec-là. Croisant les bras alors que je restais assit, je hochais la tête finalement. « J'aimerais dire que je suis enchanté de vous rencontrer mais ce n'est pas le cas. Et visiblement, vous connaissez mon nom. » Reposant mon regard sur mon garde du corps qui n'avait pas l'air heureux de me voir parler de cette manière à un flic, je ne pus pas m'empêcher de sourire. Et d'autant plus aux derniers mots de ce policier. Posant mes mains sur les accoudoirs du fauteuil, je m'appuyais correctement pour pouvoir me lever sans trop me blesser. Et une fois debout, je m'étais approché du policier. Il devait facilement faire dix centimètres de plus que moi, mais j'avais absolument pas peur. « C'est inutile de vous asseoir, je ne vous raconterais rien d'utile. Vous voulez savoir ce que je sais, Hermann ? J'ai été enlevé, voilà ce que je sais. J'ai été enlevé et après presque deux ans, ils ont décidé de me tuer. J'ai peut-être de la chance, d'avoir survécu à une vingtaine de coup de couteaux alors que ma sœur, elle, en est tout simplement morte à cause d'imbéciles qui pensent faire la loi que vous-même ou vos connards de collègues n'arrêtent pas même lorsqu'ils font des erreurs mineures. Si j'avais encore la foi à aider qui que ce soit, j'aurais pu vous payer très cher pour que vous arrêtiez tout les criminels existants. Mais la seule envie que j'ai c'est que chacune des personnes de cette ville se prenne dix-neuf coup de couteaux dans le ventre, pour comprendre pourquoi j'ai pas envie de recevoir de questions. »

Quand mon garde s'était approché pour me parler, j'avais simplement levé la main pour lui faire comprendre de se taire. Je savais qu'il comptait tenter de me raisonner pour que je parle, pour que je lui raconte ce qu'il s'était passé. Mais j'en avais tout simplement pas l'envie, de revivre ce cauchemar juste en le racontant. Et les mots de mon garde confirmèrent ce que j'avais pensé. « Ashly, il vient pour t'aider. Arrête de repousser toutes les personnes qui veulent t'aider. » Posant mon regard sur celui-ci, je le regardais de haut en bas avant d'afficher un sourire assez faux et d'hocher négativement la tête. Je reculais avant de faire demi-tour pour retourner vers les canapés dans le salon, qui n'était qu'à quelques millimètres de l'entrée. Je savais que Kingston avait raison, je repoussais toutes les personnes qui tentaient de m'aider. Mais j'avais peur. Me tournant une deuxième fois vers le policier, je décidais de m'appuyer contre le canapé avant de hausser les épaules. « Bien, alors. Je vais vous dire les choses franchement. Je sais pas pourquoi tout le monde veut m'aider. Peut-être parce que ma famille est riche ou peut-être parce qu'avoir disparu pendant un an et huit mois ne m'a pas assez détruit à vos yeux. Parce que parler de ça, ça me blesse. C'est tellement blessant que ça fait disparaître la personne que je suis vraiment. Alors ouais, je suis en train de tourner méchant, de tourner fou. Mais s'il vous plaît, foutez moi la paix. Laissez moi tranquille. J'ai juste envie d'être seul, j'ai juste envie de respirer. J'ai besoin de personne, et j'ai pas besoin d'aide. » Me redressant un peu plus vivement, je pus pas retenir mon corps de lâcher un gémissement de douleur avant de relever mon haut, regardant le bandage au niveau de mon ventre. J'allais avoir des cicatrices qui allaient me rester à vie, j'en étais conscient. Et j'avais pas l'envie de me souvenir de ça à chaque fois que je m'observais. Déjà que depuis qu'on m'avait retrouvé, j'évitais les miroirs pour ne pas voir mon reflet, pour ne pas voir les bleus que j'avais encore sur le visage et les marques qu'ils m'avaient laissé.

Je savais que j'avais eu plus de chance que ma sœur, sur le coup. Mais elle était morte, elle avait fait une hémorragie et maintenant je savais qu'elle ne ressentait plus aucune douleur. Alors qu'après presque deux ans, je la ressentais encore. Je la ressentais toujours aussi vive et violente qu'au premier jour, si ce n'était plus. Et en plus de ça, ajouté la douleur de sa mort qui durait depuis douze ans. « Je suppose que vous ne savez pas ce que c'est de perdre quelque chose à quoi on tient énormément, ou quelqu'un. Je me trompe ? Premièrement, quand j'avais neuf ans. Quand j'avais neuf ans, on m'a montré à la morgue le corps de ma grande sœur pour que je confirme que c'était bien elle. Parce que mon père refusait d'y croire et parce que ma mère ne la reconnaissait pas. Elle a été poignardée une vingtaine de fois, torturée, violée et son agresseur lui a fait le sourire de l'ange. Elle avait quinze ans. Deuxièmement, dix ans après. Me faire enlever c'est une chose, me faire poignarder c'en est une autre. Les deux ont atteint le même résultat. La personne que j'ai perdue, c'est moi-même. Et à moins que la personne que j'étais avant revienne, vous ne recevrez aucune information sur ce qu'il s'est passé. D'autant plus que vous ressemblez physiquement beaucoup trop à l'un de ceux qui m'ont fait ça pour que je vous parle. » Récupérant mon téléphone dans ma poche, j'étais retourné m'asseoir sur mon fauteuil et j'avais regardé simplement mon fond d'écran.

Je me rappelais de tout les amis que j'avais auparavant, aucun ne m'avait envoyé de messages pour me demander si j'allais bien. Personne ne m'avait rien demandé. Peut-être parce qu'ils pensaient que j'allais bien, tout simplement. Et ce n'était pas le cas. En réalité, ça ne serait plus jamais le cas. Baissant le regard, je soupirais en entendant les mots de mon garde du corps. « Je connais très bien ce regard Ashly. Tu te sens seul ? » Il avait comprit, en réalité, mais je ne pouvais pas m'empêcher de hocher négativement la tête. Fais semblant Ashly, continue de faire semblant d'aller bien. Je passais mon temps à ça, bien que je me sentais horriblement seul. J'avais l'impression de ne pas avoir quitté ce studio miteux, que les chaînes pressaient toujours autour de mes poignets et j'avais l'impression encore de sentir ces flammes contre ma peau. Et je savais que ça ne tenait qu'à moi, que j'étais la seule personne à pouvoir réparer ça. Baissant mon téléphone, je posais mon regard sur Kingston en soupirant. « Je me sens pas seul, je me sens abandonné par les personnes que j'aimais. Et je peux même pas dire si je les aimes encore. » En prononçant ces mots, j'avais posé mon regard sur ma mère qui était passé en saluant au passage l'inspecteur. Elle avait fait comme si j'étais totalement invisible, et depuis mes seize ans je savais que je ne pouvais pas avoir la moindre confiance en elle. Ce que les policiers ne savaient pas sur la famille Andersen, c'est que cette famille australienne cachait énormément de choses. Choses que seul un Andersen savait.


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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyDim 9 Aoû 2015 - 15:57






i got my rock moves and i don't need you
Ashly and Jayce

Avant de faire quoi que ce soit je voulais attendre et voir comment Ashly allait réagir, de quel façon il allait me répondre pour savoir comment allait ce diriger notre conversation et bien c’était désormais chose faite et comme me l’avait si bien dit mon supérieur il jouait d’arrogance et d’agressivité pour ce permettre de rester sur la défensive. Je pouvais comprendre qu’il n’avait pas envie d’en parler, après avoir vécu pendant deux ans ce qu’il avait vécu qui pourrait avoir envie de continuer à ce replongé dans cet enfer ? Il était là, devant moi, son regard dans le mien, je ne le quittais pas des yeux, je restais ainsi sans bouger, s’il espérait me provoquer ou encore m’intimider en agissant ainsi il allait être bien déçu du voyage, j’avais beaucoup de peine et de colère à évacuer avec le décès de Dale, mais je n’allais certainement pas m’en prendre à lui, les criminels et les délinquants étaient largement suffisant et si vraiment ça ne l’était pas j’avais toujours moyen de me défouler en faisant du sport.  « Vous pensez vraiment que je vais confirmer vos paroles et repartir maintenant, uniquement avec ce que vous êtes en train de me dire ? Je ne sais pas qui vous a fait cela, mais ce que je sais, c’est que je ne lâcherais pas cette enquête tant que le ou les responsables de votre enlèvement et séquestration soit mis derrière les barreaux. Vous pouvez prendre le temps que vous voulez, tenter de m’intimider ou continuer votre arrogance pour que je baisse les bras autant que vous le souhaiterez, mais sachez une chose Monsieur Andersen, vous n’êtes pas tombé sur la bonne personne pour cela. » Même si je gardais une voix totalement naturelle, mon regard lui ne le quittait pas une seule seconde, il voulait avoir ce jeu de défi dans le regard ? Et bien aucun problème, mais il allait avoir besoin de beaucoup de patience, je n’étais pas quelqu’un qui fait demi-tour au premier obstacle rencontré, je ne savais pas combien de temps j’allais devoir travailler sur cette enquête pour qu’il me parle, ni même pour que les responsable de ce qu’il a vécu soient arrêté, mais ce temps je le prendrais que ce soit un mois ou dix ans. Le garde du corps était venu mettre fin à cet échange de regard, le son de sa voix se faisait entendre derrière moi et j’étais venu me tourner pour l’avoir dans mon champ de vision, dans un sens son intervention partait d’un bon sentiment, mais dans un autre, comment est-ce que je pourrais réussir à faire parler Ashly si jamais quelqu’un d’autre était ici ? En même temps je me doutais bien que pour aujourd’hui je ne repartirais pas avec beaucoup d’information, je me fiais au temps, au fait qu’avec le temps et à force de me voir il allait finir par laisser tomber cette carapace de défense qu’il se mettait lui-même et que le peu de choses qu’il savait il me le dirait. Mais en attendant notre échange continuait exactement sur la même lancé, on se retrouvait tous les deux à ce regarder, désormais plus éloigné l’un de l’autre puisqu’il était contre le canapé et que je n’avais pas bougé de place depuis tout à l’heure. En le voyant ce redresser la douleur qu’il avait eu ne pouvait pas passer inaperçu tout comme le bandage je ne pouvais que voir lorsqu’il a remonté son haut. « Vous me parlez franchement, alors je vais en faire de même. Votre famille peut avoir autant d’argent qu’elle veut et l’utiliser comme elle le souhaite, j’en ai strictement rien à foutre, si mon objectif ce résumait à l’argent je serais devenu banquier. Moi ce qui m’intéresse c’est de mettre la main sur les personnes qui ont fait disparaitre la personne que vous êtes vraiment et je les aurais. Maintenant si vous voulez que je vous laisse tranquille, que je ne remette plus les pieds ici chez vous pour vous poser des questions alors ça ne tiens qu’à vous, au plus vous resterais sur la défensive à essayer de me répondre par la provocation et au plus vous allez devoir passer du temps à me voir pour les mêmes raisons et tourner fou. Il n’y a qu’une seule personne dans cette maison qui puisse vous permettre de ne plus avoir à m’entendre vous demander de me dire les moindres détails que vous savez et ce n’est certainement pas votre garde du corps et moi encore moins.   » Au moins les choses étaient clairs, je ne pouvais pas lui mentir, je ne le lâcherais pas tant que je ne saurais rien, il voulait certainement bien plus que moi voir les personnes qui lui avaient fait ça être arrêté, pouvoir repartir de l’avant et tenter tant bien que mal à passer au-dessus de toute cette histoire, de pouvoir se retrouver lui l’homme qu’il était, mais pour cela il n’avait qu’une seule et unique solution possible. Je m’approchais du salon où j’entrais, je ne venais pas me retrouver aussi proche de lui comme il était venu le faire tout à l’heure, mais cette distance je l’avais un petit peu réduit, j’espérais qu’en nous retrouvant que tous les deux dans cette pièce, nous permette de nous retrouver uniquement tous les deux dans cette discussion et oublier le garde du corps qui est à quelques mètres derrière nous. Lorsqu’il était venu me demander s’il visait juste lorsqu’il pensait que je n’avais jamais perdu quelqu’un à qui je tenais vraiment, je ne pouvais pas m’empêcher de diriger mes pensées vers Dale, je n’avais jamais été très fan des personnes qui étaient amis et qui ce considérait comme frère ou comme sœur, mais avec lui c’était tellement différent, je le connaissais depuis ma toute première année de lycée et il faisait partit de ma famille, il avait réellement fini par devenir mon frère à mes yeux, pourtant la toute dernière image que j’ai de lui c’est de le voir dans son cercueil. Je retirais mon regard qui c’était perdu dans le vide les courtes secondes où il était revenu dans mes pensée, avant de me reconcentrer sur ce qu’était en train de me dire Ashly. L’histoire de sa petite sœur je ne la connaissais pas entièrement, mais j’avais eu l’occasion de lire le plus important, le plus horrible, je savais que le coupable n’avait pas été arrêté et je trouvais vraiment cela injuste, on ne pouvait pas commettre des horreurs pareils, faire souffrir une personne, lui retirer la vie et pouvoir continuer de vivre comme n’importe quel personne. En l’entendant me dire que je ressemblais physiquement à l’un de ceux qui l’avaient enlevé et torturé, m’intriguais, ce n’était en soit pas une bonne nouvelle pour moi puisqu’il le disait lui-même ça n’aidait pas à lui permettre de me parler, mais ça m’indiquait deux premiers points, ils étaient au minimum deux à l’avoir kidnappé puisqu’il avait utilisé le terme « ceux » et l’un d’eux visiblement me ressemblait beaucoup, il y avait un léger progrès. « Je sais très bien ce que vous avez vécu Monsieur Andersen, je suis peut-être nouveau au district de cette ville, mais mes supérieurs m’ont informés de tout ce qu’il y avait à savoir sur cette enquête, tout comme j’ai eu accès à votre dossier. Je suis d’accords avec vous, tout ce que vous avez vécu entre votre sœur et votre enlèvement, c’est horrible, personne ne devrait avoir à vivre ne serait-ce qu’un dixième de ce que vous avez vécu. Et je suis d’accords aussi sur le fait que ça change complètement un homme, mais vous devez savoir que l’homme que vous étiez est toujours là, vous ne le voyez peut-être pas aujourd’hui, mais avec le temps celui que vous êtes vraiment reviendra. » Ashly c’était assis sur son fauteuil, son téléphone en main, je savais que cette conversation n’était pas une partie de plaisir pour lui et elle ne l’était pas pour moi aussi, j’aurais préféré ne jamais avoir à l’avoir, cela aurait voulu dire que son enlèvement n’aurait jamais eu lieu et que sa vie aurait continué comme elle l’était avant. Son garde du corps était venu reprendre la parole, s’il y avait une personne finalement dans cette maison qui m’agaçait un petit peu c’était bien lui, il ne le faisait pas méchamment, mais s’il venait nous couper toutes les cinq minutes ça allait rapidement me gonfler. Pendant cette courte conversation entre les deux, la mère d’Ashly était venue me saluer, la voir ne pas accorder le moindre regard ou la moindre importance à son fils m’intriguait, mais en entendant d’une oreille ce qu’il avait répondu à son garde du corps et en voyant son regard dirigé sur sa mère, ne laissais aucun doute sur le fait qu’il y avait un problème entre les deux, qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? « Vous pouvez nous laisser tous les deux ? » Il fallait que ce garde du corps nous laisse, sa mère était retourné je ne sais où dans la maison, le temps d’une réponse, j’avais vraiment cru qu’il allait refuser, mais il avait fini par accepter ma demande, le remerciant d’un signe de tête, je m’approchais d’Ashly, avant de venir m’assoir sur l’un des fauteuils qui était à côté du sien, mes mains ce rejoignaient entre elles. « Vous vous trompiez sur une chose, vous n’êtes pas le seul dans ce monde à avoir perdu quelque chose ou quelqu’un de proche qui avait une grande importance dans votre vie, les circonstances ont peut-être été différente de celle de votre sœur mais j’ai perdu il y a moins d’un mois mon coéquipier sur le terrain, un coéquipier que je connaissais depuis le lycée et qui était comme mon propre frère. La seule chose qu’il reste de lui c’est son badge, voilà la seule chose que les gens voient de lui, mais pour moi il va rester tous les souvenirs que j’ai avec lui et tout ce qu’il m’a permis d’apprendre. Personne ne devrait se sentir seul ou abandonné, je ne sais pas ce qu’il se passe entre vous et votre mère et je n’ai pas envie de le savoir parce que ce sont vos histoires de famille, mais ne laissez pas plus de personne continuer à détruire qui vous êtes.   » Ce que je lui disais, j’en étais conscient pouvait se retourner contre moi, il l’avait dit lui-même, cet enlèvement d’en parler retirait tout ce qu’il restait de l’homme qu’il était, mais j’espérais qu’il comprenne mon message et qu’il ne soit pas retourné contre moi.

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Dernière édition par Jayce E. Hermann le Jeu 13 Aoû 2015 - 23:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyDim 9 Aoû 2015 - 17:15

I got my rock moves
and I don't need you
Jayce & Ashly
When you're leaving, your mind is always asking what are other people gonna think. But when you diseappears, your mind's asking if other people are gonna miss you, or not.

J'avais bien sûr écouté ce que le policier devant moi avait à me dire, longuement même. Mais je n'avais pas eu la moindre envie de lui répondre. La seule envie, la seule chose que je voulais lui faire passer était qu'il n'était ici pas le bienvenue, encore moins pour me parler de tout ça. Mais en l'entendant continuer et se mettre à parler de l'argent de ma famille, puis des personnes qui m'avaient enlevé, je compris que je n'allais pas pouvoir jouer les muets. Même si ma conscience me disait de me taire, mon corps agissait plus rapidement que mon cerveau. « Vous voulez les attraper. Et les attraper pour quoi ? Les foutre dans une cage, bien heureux, nourris, logés, entourés de malades mentaux comme eux ? Pendant deux ans, ils m'ont gardé enfermé, ils m'ont torturé pour les petites affaires qui n'étaient pas les leur dans lesquelles ils foutaient leurs nez, et vous voulez seulement les enfermer ? Je veux pas les voir en prison, je veux les voir attachés avec le même genre de chaîne, je veux les voir se faire torturer, j'veux les voir souffrir. Et je veux qu'ils finissent morts. » J'avais prononcé ces mots avec une telle haine qu'on aurait même pu croire que je voulais la mort du garçon en face de moi. Et pourtant c'était très loin d'être le cas. Je ne voulais pas sa mort à lui, je voulais juste voir cette gamine, cette connasse qui lui ressemblait tellement dans une house mortuaire avec son compagnon de torture. Je n'étais pourtant à la base pas du genre violent, mais j'étais tellement poussé à bout depuis qu'on m'avait retrouvé que je n'arrivais plus à garder mon calme, je devenais horriblement violent, et c'était plutôt gênant. C'était en grande partie par peur, je voulais être certain de pouvoir me défendre, et la violence était la seule défense que j'avais trouvé. Comme me disait auparavant Theodora, la violence c'est la défense des faibles. J'étais faible, et j'en avais pas réellement conscience.

Quand il s'était approché du salon pour y entrer, j'avais essayé de ne pas écouter ses paroles. Mais je n'avais pas pu. J'avais comme l'impression qu'il avait pitié de moi, et il y avait de quoi. Je faisais très certainement peine à voir, et c'était normal. J'étais conscient de ce que je devenais, une machine brutale et infernale. Un gosse de riche, réellement, avec en prime l’imbécillité et l'arrogance. Mais en plus de ça, je devenais complètement paranoïaque. Ce n'était pas réellement de la paranoïa, en réalité. J'étais juste effrayé. J'avais peur, et je le ressentais tellement que je faisais passer ma peur pour de l'arrogance en adressant la parole aux autres. Quand il demandait à mon garde du corps de le laisser seul avec moi, je ne pus pas m'empêcher de relever le regard vers lui et me mordit les lèvres assez fortement en le voyant s'asseoir à mes côtés. J'essayais de contenir en moi le fait qu'être seul avec une personne que je ne connaissais pas me faisait paniquer. Et le regardant quelques secondes, je finissais par tourner le regard vers l'entrée du salon en appelant Kingston qui était sûrement déjà parti. Son manque de réponse me fit comprendre qu'il n'était pas là, et c'était très loin de me soulager. En réalité, ça pouvait se voir facilement. Que ce soit à la façon dont j'ouvrais et refermait mes poings juste pour me déstresser ou au fait que je ne veuille même pas regarder le policier. J'étais plus que certain en plus de ça qu'il ai une arme. Et j'écoutais ses mots, en même temps j'avais rien d'autre à faire que ça. Pour ne pas lui manquer de respect, j'attendis qu'il finisse avant de sortir par la porte vitrée pour aller chercher mon arc et une flèche avec lequel je rentrais ensuite dans la maison, plaçant la flèche contre la corde avant de lui pointer dessus. « Simple précaution, il faut pas s'inquiéter. Je ne parle pas dans le monde mais dans cette ville. Est-ce que dans cette ville quelqu'un d'autre a du identifié sa grande sœur à la morgue, après lui avoir dit qu'il la haïssait ? Je pense pas. » Relâchant sans faire attention la pression que j'avais sur la corde, j'envoyais la flèche quelques centimètres au dessus du policier et la vit finir dans un cadre qui était attaché au mur. Bien joué Robin des bois.

Un long soupir sortait de ma bouche alors que je posais mon regard sur l'arc, le rejetant finalement assez brutalement par terre. Je m'approchais du cadre qui était tombé au sol, enlevant la flèche du milieu avant de me baisser pour ramasser les bouts de verre qui s'étaient cassés et pour regarder la photo, qui était déchirée à cause de la pointe de la flèche. C'était une photo de Theodora que j'avais déchiré, ce qui me fit prendre conscience que je m'emportais et stressais peut-être trop facilement. Tenant la photo d'une main, je resserrais mon autre main avant de la desserrer immédiatement en sentant les bouts de verre me couper, j'avais omis le fait que je ne les avais pas jeté et le refit tomber presque automatiquement avant de regarder l'état de ma main, en sang. Ce sang qui me rappelait immédiatement quand j'avais baissé le regard vers le couteau, quand je m'étais fais poignardé une fois. Et quand j'avais vu une première fois mon propre sang couler. « Vous savez Hermann, si j'ai appris quelque chose en deux ans.. C'est ça. Blesse avant d'être blessé, tue avant d'être tué. Les sentiments sont une perte de temps et l'indifférence est le Graal de tout être humain. » Le pire n'était probablement pas mes mots, dans cette histoire. Le pire était que je pensais ce que je disais. Me redressant, je partis à l'autre bout du salon pour ouvrir un placard, prenant simplement un bandage dans ce placard avant de le mettre autour de ma main en sang.

Je devenais quelque chose d'abominable et j'en avais bien conscience, j'écoutais rien de ce qu'on me disait et je risquais mon propre bien-être en agissant comme je le faisais. Tournant mon regard vers ma mère quand elle revenait dans le salon en me demandant ce qu'était le bruit qu'elle avait pu entendre, je la regardais de haut en bas avant de hausser les épaules. « J'ai cassé le cadre avec mes flèches. » Je m'étais attendu immédiatement à tout ce qu'elle me disait, que je n'avais pas à entrer mon arc dans la maison et qu'une arme n'était pas désirée dans cette maison. Jusqu'au moment où elle me demandait quelle photo. Je n'avais pas su répondre et elle comprit immédiatement, me répondant d'une manière que je n'allais certainement pas oublier. « T'es encore capable de déshonorer le dernier souvenir de ta sœur, même après douze ans, c'est bien Ashly. » Soupirant, je regardais le policier d'un air de lui dire que c'était ça, ce qu'il se passait entre ma mère et moi. Depuis mes seize ans déjà. Allant m'asseoir dans le canapé, en face du policier, je tournais de nouveau le regard vers la blonde qui me servait de mère et qui réparait mes bêtises en continuant de me dire que j'étais totalement inconscient, que je ne m'inquiétais de rien et je ne faisais pas attention au bien-être des autres. « Dit-elle. Toi tu déshonore le nom de papa, le nom de Theodora, le mien et on te dit rien. Tu t'es inquiétée que de ton bien-être depuis douze ans, depuis qu'elle est morte. Et même ces deux dernières années, mon bien-être t'en avais rien à foutre. Après six mois tu t'es dit quoi ? Bon, il est mort, c'est pas grave, j'en avais rien à foutre de ce gosse-là ? Il aurait mieux fait de crever à la place de Theo, elle au moins elle aurait pas dit à Sasha que je payais des connards pour la battre et elle nous aurait pas conduit au divorce ? » J'en avais rien à faire à ce moment-là qu'il y ai le policier devant moi, en réalité je l'avais même presque oublié. C'était tellement courant de me disputer avec ma mère que je ne me rendais pas compte que ce que je disais pouvait gêner le policier, et dans tout les cas j'en avais conscience.

Quand ma mère s'était redressée, je l'avais regardé et l'avait bien observée. Elle avait l'air de n'avoir aucun remord et de ne pas vouloir contredire ce que je lui disais. Lorsqu'elle s'approchait de moi après avoir jeté les bouts de verre, je sentis ses mains se poser sur mes épaules et l'entendit me dire qu'elle n'aurait jamais dit ou fait ce de quoi je l'accusais, et que même si je devenais dingue et que je disais n'importe quoi, j'étais son fils et elle m'aimait. Bougeant assez brutalement immédiatement, je repoussais ses mains de ce geste en parlant plutôt froidement. « Me touche pas. » Elle avait prit un air triste, qui me fit voir qu'elle jouait parfaitement bien la comédie, avant de s'en aller. Elle me faisait passer pour un menteur en agissant de cette manière, et j'étais conscient que le policier allait probablement ne pas croire ce que j'allais lui dire après ça. « Vous voulez savoir mes problèmes, c'est ça ? C'est elle mon problème, elle principalement. Et vous arriverez jamais à la faire avouer, elle passe son temps à mentir et à jouer la comédie, elle avouera jamais qu'elle en avait quelque chose à foutre que de ma sœur. Et si vous voulez mon point de vue sur ma propre mère, vous pouvez vous dire que j'ai plus de respect pour un chien, et ce serait insulter ce chien. » J'avais prononcé ces mots et puis posé mon regard sur le chat blanc qui était venu miauler à mes pieds. C'était mon chat, Roy, et je me souvenais que lorsque je l'avais laissé, il avait seulement deux mois. Je lui avais donné à manger, à boire et lui avait fait un câlin en lui disant que « papa » allait rentrer rapidement. Je lui avais menti, alors qu'il était le seul à être toujours là après autant de temps. Me baissant légèrement, j'attrapais le chat blanc pour le mettre sur mes genoux, lui caressant la tête doucement avant de soupirer, m'adressant au policier. « Au fait, s'il vous plaît. Appelez moi Harper. »


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Hors-RP a écrit:
J'tiens à te dire que tu m'inspire beaaaucoup i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) 3827031138 J'ai battu mon record de longueur de RP avec cette réponse. Et désolé du coup, c'est un peu long.
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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyMar 11 Aoû 2015 - 10:40






i got my rock moves and i don't need you
Ashly and Jayce

Ashly avait raison, ce qu’il ressentait je le connaissais, la loi faisait partit de mon travail, il était même un élément important, mais comment est-ce que l’on pouvait avoir envie de savoir que les gens qui nous ont fait souffrir ou qui ont fait souffrir quelqu’un de proche allaient passer le reste de leurs vies derrière les barreaux bien sagement alors que la personne à qui ils s’en sont pris n’a pas eu cette même chance au final.  Tout ce qu’il me disait je l’approuvais, j’étais d’accords avec lui mais je ne pouvais pas l’admettre, j’étais ici en tant qu’inspecteur de police, je n’avais pas le droit de lui donner raison et puis il y avait toujours cette espoir de ce dire que dans la prison ils peuvent tomber sur bien pire qu’eux et qu’ils risquaient de passer un bien mauvais moment une fois en prison par les autres. Depuis que le garde du corps était parti à ma demande Ashly était encore un peu plus nerveux, il gardait son arrogance et son agressivité mais c’était comme si je le fait que son garde du corps ne soit plus là il paniquait complètement, est-ce que c’était parce que je ressemblais à la personne qui l’avait torturé ? A la fin de mes paroles je le voyais ce relever du fauteuil avant de quitter le salon par la baie vitrée, je relevais un de mes bras pour passer ma main sur mon visage avant de glisser dans mes cheveux, je ne savais pas combien de temps allait prendre cette enquête mais je savais que j’allais passer pas mal de temps à essayer de faire parler la seule personne capable de nous permettre d’avancer dans cette affaire. Il semblerait même que de le voir partir dehors ne laissait pas trente-six solutions à la suite de cet entretiens, j’allais devoir partir, je ne pouvais rien attendre de plus même si je n’avais pas beaucoup plus avancé que lorsque j’étais arrivé dans cette maison. En me relevant du fauteuil mon regard croisait celui d’Ashly qui était de retour dans le salon, avec dans sa main un arc et une flèche, qu’il armait dans ma direction, je n’étais pas vraiment rassuré, je ne le connaissais pas, je ne savais pas s’il était capable de relâcher la pression sur la corde ou non, si sa haine envers le monde le pousserait à tenter ou réussir à me planter avec cette flèche. « Je n’ai pas de réponse à ta question… » Je n’avais pas le temps de continuer de parler, ni même d’enchainer pour tenter de le calmer et faire en sorte qu’il baisse son arc, même si c’était pour lui une simple précaution et que je ne devais pas m’en faire, une erreur ou un accident était si vite arrivé. La preuve en était, en voyant la flèche partir droit sur moi, j’avais eu ce réflexe de me baisser un petit peu, mais celle-ci était passé au-dessus de moi avant de ce planter dans le mur qui était juste derrière, mon regard l’avait bien suivit. Un cadre avait été touché, tombé au sol, la vitre c’était brisé et la photo était entaillé par la flèche qui l’avait frappé, Ashly s’y était rendu après avoir jeté son arc, ce qui me confirmait que son geste n’était qu’un accident. La photo en main et les bouts de verres dans l’autre, en le voyant resserrer sa main enfonçant le verre dans sa peau mon regard ne le quittait pas, ce geste n’avait pas duré longtemps, mais suffisamment pour qu’il vienne ce blesser lui-même.  « Vous dites que les sentiments sont une perte de temps, mais quand je vous entend parler ou que je vous voir agir, je ne vois pas un homme qui n’a aucun sentiment, mais un homme remplis de haine et de colère qu’il n’arrive pas à évacuer. Vous pouvez penser ce que vous venez de me dire, mais vous vous rendrez compte que l’on ne peut jamais rester indifférent tout le temps.   » En venant lui répondre, je l’avais suivis du regard lorsqu’il c’était déplacé pour aller rejoindre dans le salon un placard pour en sortir une trousse à pharmacie et commencer à se soigner, après ce qu’il avait vécu, les dix-neuf coups de couteaux je pouvais comprendre qu’il n’était plus spécialement sensible à la douleur, surtout si on devait rajouter toute cette colère qu’il avait en lui, certains sentiments nous empêche de garder les pieds sur terre et de ressentir certaines choses. Sa mère avait fait son retour dans le salon, il faut dire qu’avec le bruit du cadre s’écrasant au sol cela ce comprenait, j’avais laissé les deux se parler, en venant reprendre place dans le fauteuil où j’étais assis il y a quelques minutes, mon regard passait d’Ashly à sa mère. L’échange qu’il y avait entre les deux me laissaient complètement perplexe, il était arrogant et agressif ça je ne pouvais pas le nier, mais la réponse de sa mère m’intriguait, je pouvais comprendre également qu’elle puisse être à bout du comportement de son fils, mais il vient de revenir après un an et huit mois pendant lesquels il était mort aux yeux de tout le monde, j’avais un peu de mal à comprendre la logique de ce comportement. Mes yeux c’étaient tourné vers Ashly lorsqu’il c’était assis sur le canapé, cette situation en plus de ce qu’il vivait ne l’aidait pas, il y avait un sérieux problème entre lui et sa mère, c’était comme si pour lui il continuait de ce sentir enfermé en ayant ce lien avec elle et les paroles qu’il lui sortait ne faisaient que m’intriguer. L’entendre lui dire que sa petite sœur n’aurait jamais dit que sa mère n’aurait pas payé des gens pour la battre, j’avais froncé les sourcils, est-ce que ses mots étaient là pour la provoquer profitant de ma présence pour en rajouter un peu plus ou est-ce qu’il était vraiment sincère et que c’était ce qu’il avait réellement vécu ? Je n’étais pas vraiment à ma place, j’aurais dû les laisser tranquille lorsqu’elle était venue dans le salon, maintenant je ne pouvais plus reprendre la parole, pas avec l’échange qu’il y avait entre eux deux, je préférais garder le silence et me faire oublier, mon regard ne les quittant que pour passer de l’un à l’autre. Je ne savais pas trop quel avis me faire sur sa mère, ce qu’il disait pouvait expliquer tellement de chose sur le comportement encore un peu plus agressif qu’il avait avec sa mère, mais d’un autre côté, sa mère ne semblait pas en avoir rien à faire de son fils, avec ce qu’elle avait dit tout à l’heure concernant la photo de sa sœur je ne pouvais pas m’empêcher de me demander si elle était sincère ou si elle jouait très bien la comédie, auquel cas elle c’était trompé de vocation. Le voir retirer les mains de sa mains sur lui brusquement en l’ordonnant de ne pas le toucher et en voyant la tristesse et la déception sur son visage ne m’aidait pas à avoir plus de réponse à ma question, en même temps je voyais mal Ashly avouer qu’il s’en prenait à elle pour rien ou encore sa mère lui dire qu’il avait totalement raison, devant un policier qui enquêtait sur l’enlèvement. S’il ne me parlait pas de ce qu’il avait vécu et des moindres détails qui pouvait m’aider à avancer dans cette affaire, il se confiait sur sa relation avec sa mère, je ne savais toujours pas quel point de vue je devais avoir, mais pour la première fois sa colère et sa haine n’était pas contre moi, tout comme c’était plus de la tristesse que de la nervosité, en le voyant attraper son chat et le caresser en m’annonçant de l’appeler Harper je décidais de lui parler à mon tour. « Harper, vous lui avait dit que votre sœur ne serait pas allé dire que votre mère aurait payé des gens pour la battre, c’est ce qu’elle vous à fait ? » Pour pouvoir me faire une opinons sur le sujet il fallait que j’en sache plus et puis cette information m’intriguait, quel genre de parents pouvaient être capable de faire subir ça à un de ses enfants ? Et si elle l’avait fait une fois, qui pouvait garantir qu’elle ne l’avait pas refait une seconde fois ? Il fallait que j’arrive à savoir dans cette histoire qu’est-ce qui était vrai et qu’est-ce qui ne l’était pas, la seule personne qui serait capable de m’apporter mes réponses allait être Ashly, dans le fond il était tellement à fleur de peau près à craquer à tout moment que toutes ses réactions et ses paroles pouvaient m’apporter des réponses. « Je sais très bien que toute cette histoire ne me concerne pas, mais je ne suis pas ici pour prendre la défense de votre mère, mais de savoir le vrai du faux… Si ce que vous me dites Harper la concernant est la vérité, alors elle pourra jouer la comédie autant qu’elle le souhaite ça ne marchera pas, en tout cas, pas avec moi. » Mon boulot c’était de connaitre la vérité, de savoir qui disait vrai et qui disait faux, tout semblait prouver que sa mère n’était pas celle qui mentait, après tout le comportement d’Ashly après ce qu’il venait de vivre ne l’aidait pas vraiment pour sa défense, mais si il ne mentait pas alors il méritait que quelqu’un l’écoute et puis dans quel but il inventerait ce genre d’histoire, à quoi cela pouvait bien lui servir ?

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HRP :
C'est avec grand plaisir i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) 2833161931 Ca me touche ce que tu dis


Dernière édition par Jayce E. Hermann le Jeu 13 Aoû 2015 - 23:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyMar 11 Aoû 2015 - 20:46

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Quand ma mère était partie et que j'avais repris conscience de la présence du policier, je m'étais bien attendu à ce qu'il me pose des questions. Et je comptais bien lui dire tout ce que je savais sur ce point. Je ne savais pas si elle avait réellement engagé ces mecs pour m'éclater la gueule, tout ce que je savais c'est qu'elle les connaissais et qu'elles les payait pour une raison x ou y. Alors quand il me parlait, je finissais par soupirer en me redressant légèrement, gardant le chat sur mes genoux. « Franchement, j'en sais rien. Ce que je sais c'est qu'à dix-sept ans, je me suis fais défoncer la gueule plusieurs fois par des mecs qu'elle payait, si elle les payait pour ça j'en ai aucune idée, mais elle les connaissait et même en les voyant me frapper elle a absolument rien fait. Et si ma grande sœur avait été là à ce moment-là, elle m'aurait certainement protégé et interdit de dire quoi que ce soit à mon père pour éviter un divorce. Si ma mère m'en veut pour ça, c'est uniquement pour le fric que le divorce, qui n'a pas eu lieu, lui a fait dépenser, elle en a rien à foutre de l'avis qu'à mon père sur elle et elle en a encore moins quelque chose à foutre de moi. Mais ça a aucun rapport avec ce pourquoi vous venez, ça ça date de quatre ans. » J'avais prononcé ces mots avec une grande franchise, en réalité. Et c'était étonnant de ma part, mais en fait parler d'affaires qui dataient de déjà plusieurs années ne me dérangeaient pas. Parler de ce qui venait seulement de m'arriver, ça me dérangeait par contre plus qu'autre chose. Et je comptais bien le faire comprendre au policier qui était devant moi, par n'importe quelle manière que ce soit.

Soupirant, je finissais par lâcher le chat qui s'était mis à miauler pour partir en le regardant. Croisant mes jambes en tailleur avant de me mettre correctement sur le canapé, j'observais ensuite le policier. Il allait certainement se dire qu'il perdait son temps, et c'était le cas. « Vous savez.. C'est pas contre vous ce que je fais, de ne rien dire mais... J'ai pas envie de parler de tout ça, j'ai pas envie de revivre ça une deuxième fois et j'suis certain que si je parle.. Si vous les trouvez pas immédiatement après que je l'ai fais je veux dire, ils vont certainement se venger. Et ils feront pas l'erreur de me laisser en vie une seconde fois. » Baissant le regard sur mes mains, je finissais par poser mes doigts sur le bandage avant de soupirer. Ils m'avaient tellement fait de mal que j'arrivais plus à ressentir de la douleur. Le verre avait beau m'avoir déchiré et lacéré la peau, j'avais lâché seulement parce que j'avais senti quelque chose s'ancrer dans ma main. Relevant finalement mon haut, je finis par enlever le bandage que j'avais autour du ventre en me redressant légèrement. « Si vous voulez savoir ce qu'ils m'ont fait. Voilà. » J'avais posé rapidement mon regard au niveau de mes blessures, celles causées par des coups de couteaux étaient encore recouvertes de petits bandages pour pas que ce soit trop gore à voir. Mais on pouvait facilement voir des brûlures, les hématomes que j'avais encore sur le corps et d'autres blessures qui étaient en train de cicatriser, faites par les coups que je m'étais pris. « Les bandages c'est les coups de couteaux. Les brûlures soit du feu de briquet, soit de l'électrocution. Les autres blessures c'est les coups de poing, les coups de ceintures, les griffures qu'ils m'ont fait. Et encore heureusement que lorsqu'ils ont essayé de me blesser en m'injectant de la drogue immédiatement dans le sang, et j'vous assure que ça fait mal, ça m'a pas laissé de cicatrices physiques. »

J'avais regardé le policier quelques instants après avoir prononcé ces mots, reprenant le bandage que j'avais enlevé avant d'essayer de me le remettre moi-même, passant la bande dans mon dos avant de la passer sur mes blessures, me faisant grimacer à cause de la douleur. « Ils m'ont tellement fait mal qu'à part quand c'est une douleur insupportable, je ressens plus rien. Et ils comptaient pas me laisser vivant, j'suis certain que le fait que je sois en vie est considéré comme.. Une erreur, de leur point de vue. Et en toute franchise, j'aurais préféré mourir qu'avoir à parler de tout ça. » Soupirant finalement, je rattachais correctement le bandage en remettant mon haut correctement. J'avais pas envie d'être méchant avec lui, même s'il ressemblait à cette fille. Parce que depuis que j'étais rentré chez moi, il était le seul à faire attention à moi. Et maintenant que j'y pensais, c'était vrai. Ma mère n'en avait jamais rien eu à faire de moi, elle était toujours à garder ses plus profonds secrets et à m'ignorer, m'éviter voire lorsqu'elle m'adressait la parole, elle le faisait pour être méchante. Mon père ne me voyait pas, il passait son temps à boire, à dire à ma mère que tout était de sa faute, que c'était de sa faute s'il avait perdu ses deux enfants. Et dans un sens il avait pas tord : il avait perdu ses deux enfants, parce que j'avais perdu la personne que j'étais en presque deux ans. Mais il avait tord sur le point où Theodora était morte par la faute de ma mère. Theodora n'était plus là, et Kingston venait d'être embauché pour me protéger. Il était le seul en qui j'avais un minimum confiance : il avait été entraîné par plusieurs maîtres d'arts martiaux et savait bien tirer avec une arme à feu et se débrouillait plutôt bien avec un couteau. Il était assez qualifié pour me protéger, et avant de l'entendre me traiter de gosse de riche capricieux, j'avais eu le courage de le considérer comme un de mes amis.

En pensant à tout ça, j'avais même pas remarqué que les larmes m'étaient montées aux yeux et eu comme réflexe immédiat de les essuyer, soupirant en posant mon regard sur la table basse en verre. Secouant finalement la tête, je me mordais les lèvres pour m'empêcher de parler avant de craquer. « Vous perdez votre temps à essayer de me faire parler, inspecteur. Cherchez plutôt les personnes qui vous ressemblent, étant donné que je vous ai déjà donné cette information. Qui ai un penchant sado-masochiste, qui aime torturer des gens et les mettre au bord de la mort. Vous voulez avoir tout ce que je sais.. Eh bien ça se résume en une phrase. Je sais que je m'appelle Ashly Andersen, j'ai vingt et un ans, j'ai été enlevé et torturé pendant deux ans et le fait que je sois vivant est une erreur. Maintenant vous savez tout, si vous avez d'autres questions je pourrais pas vous aider. » Me rasseyant correctement, je finissais par remonter mes jambes sur le canapé, croisant mes bras dessus avant de mettre ma tête dedans. En fermant les yeux, j'avais l'impression de les revoir, les deux personnes qui m'avaient changé. Ce garçon, et cette fille. Magnifique fille, même. Et malgré le fait qu'elle ne m’aie jamais touché, je lui en voulais au point de vouloir la voir morte. Et comme à chaque fois que je fermais les yeux, j'avais l'impression de ressentir de nouveau toutes les douleurs inimaginables qu'ils m'aient fait ressentir. Et comme à chaque fois encore, ça me donnait envie de pleurer. Relevant la tête ensuite, je me décidais à l'aider un peu plus, s'il cherchait réellement à m'aider je ne voyais pas pourquoi je devais l'handicaper, mais je ne comptais pas lui raconter tout ce qu'il s'était passé. « Ils cherchaient à savoir les secrets que ma mère cache. Et même si je la haïs au plus profond de mon âme, c'est ma mère. Même si je sais tout ce qu'elle cache, je ne le dirais jamais à une personne qui me menace avec un couteau. Parce que même si je la haïs, je peux pas me résoudre à voir encore une fois une personne que j'aime sur un lit à la morgue. »


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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyMer 12 Aoû 2015 - 22:54






i got my rock moves and i don't need you
Ashly and Jayce

J’écoutais ce que me disais Ashly sur sa mère, même si comme il me le disait ça n’avait rien à voir avec les raisons de son enlèvement, sur lequel j’enquêtais, ce qu’il me racontait était ignoble, si vraiment il me mentait alors il pouvait devenir acteur sans aucun problème, il avait une grande sincérité dans sa voix, sur son visage et dans son regard. A vingt-et-un ans ce jeune homme avait vécu bien plus de truc qu’une personne ne pouvait vivre dans sa vie, seulement ce n’était pas les meilleurs moments, c’était bizarre mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ma sœur, elle a son âge, comment est-ce que j’aurais pu réagir s’il lui était arrivé ne serait-ce qu’une chose de ce qu’il a vécu ? J’étais partie pendant six ans à Philadelphie faire ma vie, mais je savais très bien que s’il lui était arrivé quelque chose j’aurais tout lâché pour revenir, je serais fou de colère contre les responsables de son malheur, tout comme je m’en serais certainement voulu de ne pas avoir été là pour veiller sur elle, moi qui le lui avait toujours promis. Je ne venais rien lui répondre, ce sujet de conversation ne me concernait pas, il le disait lui-même ça n’avait rien à voir avec l’enquête sur laquelle j’étais, je n’allais pas lui poser des questions sur un évènement qui avait eu lieu il y a quatre ans et sur leurs histoires de famille. Je passais ma main dans mes cheveux, je n’aurais pas plus d’information sur cette affaire, je le savais, mon supérieur me l’avait bien fait comprendre, mais j’avais l’espoir qu’Ashly m’en dirait plus, que je pourrais lui permettre de m’en dire un peu plus, de savoir les petits détails dont il se souvenait, malheureusement c’était peine perdu. « Je comprends votre point de vue et il est tout à fait normal, je veux juste que vous sachiez que les personnes qui vous ont fait ça n’ont aucun moyen de savoir si vous nous avez parlé ou non, seul les policiers travaillant sur cette enquête sont au courant. » Ashly avait relevé son haut, comme tout à l’heure sauf que cette fois-ci c’était voulu, il voulait me montrer ses blessures, une partie de ce qu’il avait dû subir en retirant le bandage qu’il avait. J’avais sous mes yeux les marques de brûlure qu’il avait sur le corps, des cicatrices un peu plus anciennes que d’autre, des hématomes allant de toute taille mais aussi plusieurs bandage, si je ne voyais pas les dix-neuf je comprenais qu’il s’agissait des coups de couteaux qu’il avait reçu, comment est-ce que l’on pouvait infliger cela à quelqu’un ? J’avais aussi des cicatrices sur mon corps, mais je partais du principe que c’était dû à mon boulot peu importe la façon dont je les avais eu, Ashly lui avait vingt-et-un ans, il n’avait rien demandé à personne et la vie devant lui. Cette vision ne m’aidait pas à garder mes vieux souvenirs de côté, à faire remonter la colère que je pouvais ressentir, mais je préférais ne pas lui répondre et garder mon point de vue personnel de côté, il n’avait rien à faire dans cette conversation, c’était à titre privé et j’étais ici en tant qu’inspecteur de police. Je gardais le silence en le voyant remettre son bandage, comment est-ce qu’il avait réussi à survivre à tout cela pendant deux ans ? Pourquoi est-ce qu’on lui avait fait subir cela ? Pour quel raison et qui était à l’origine de cet acte abominable ? Il y avait encire tellement de questions sans réponses, certaines pour pouvoir y répondre j’allais avoir besoin de son aide, qu’il me parle mais ce n’était pas gagné, bien que depuis quelques minutes, le sujet restait sur le tapis de lui-même, même si aucun nouveau détail ne sortait au moins il en parlait, c’était un petit pas en avant. « Le silence est souvent plus facile que la parole… Je le sais bien. Je ne pourrais pas vous forcer à me parler, à moi ou à l’un de mes collègues, mais je suis obligé de vous dire que cette enquête ne prendra jamais fin tant que l’on n’aura pas attrapé les personnes qui vous ont fait cela. » J’écoutais Ashly qui reprenait la parole après un moment de silence, je l’avais vu passer ses mains sur ses yeux pour essuyer les larmes qui étaient présente, un geste que je comprenais, comment pouvait-on ne pas craquer après avoir subis tout ce qu’il avait vécu ? Il avait un passé suffisamment remplis pour être un homme complètement détruit et anéantit, personne ne méritait de vivre ce qu’il avait dû endurer. Une fois encore il me parlait de cette personne qui me ressemblait, si c’était un détail qui pouvait avoir son importance, le fait qu’il le mentionne pour la deuxième fois et que ce soit la seule chose que je puisse apprendre sur son enlèvement, j’allais devoir me concentrer sur ce détail, partir à la recherche de mon double, un sosie que je ne connaissais pas et dont j’ignorais l’existence. « J’ai bien compris que ce n’est pas ce que vous souhaitez, que vous avez envie de les voir souffrir comme vous avez souffert pendant deux ans, mais je finirais pas leur mettre la main dessus, peu importe le temps que cela prendra. » J’avais envie de lui dire que ce qu’il souhaitait, leurs arriveraient qu’ils connaitraient aussi la torture, mais je ne le pouvais pas, je travaillais du côté de la loi, je savais qu’ils allaient devoir passer devant un juge avant de partir pour de longues années en prison, dans le fond ça ne l’aiderait pas à aller mieux, à pouvoir reprendre sa vie comme il l’avait laissé il y a presque deux ans en ce faisant enlever, mais ces personnes ne pourraient plus faire de mal à personne. Je le voyais replier ses jambes et poser sa tête dessus, je n’allais pas m’attarder plus longtemps, de toute façon même si je restais j’allais pas avoir bien plus d’information et j’allais continuer à lui faire revivre cet enfer dans lequel il était et dont il n’arrivait pas à sortir, ma main ce déposait contre ma joue la frottant, sentant ma barbe contre ma peau, avant de reprendre place sur ma jambe, je n’étais pas loin de commencer à me relever du fauteuil dans lequel j’étais, mais les paroles d’Ashly me stoppait dans tous gestes que j’envisageais de faire. Je savais désormais la raison de son enlèvement, sa mère était finalement la clé à beaucoup de réponse, il y a quatre ans il c’était fait frapper par des hommes qu’elle payait et aujourd’hui j’apprenais que son fils avait été kidnappé pour connaitre les secrets qu’elle avait, comme quoi on pouvait avoir tout l’argent du monde cela n’aidait personne à être heureux. « Dans le fond Harper, vous avez peut-être cette impression qu’ils ont pris l’homme que vous étiez, mais malgré tout ce que vous avez vécu, les horreurs qu’ils vous ont fait subir, vous avez gardé le silence, pour ne pas avoir à voir une personne de plus de votre entourage morte. Vous allez sans doute mettre du temps avant de vous en rendre compte, mais l’homme que vous étiez est toujours là. »

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Dernière édition par Jayce E. Hermann le Jeu 13 Aoû 2015 - 23:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyJeu 13 Aoû 2015 - 1:40

I got my rock moves
and I don't need you
Jayce & Ashly
When you're leaving, your mind is always asking what are other people gonna think. But when you diseappears, your mind's asking if other people are gonna miss you, or not.

Me replaçant correctement sur le canapé, je regardais le policier qui se situait devant moi en fronçant les sourcils à ses mots. Il semblait tellement sûr de lui que ça m'étonnait. Comment pouvait-il savoir que personne n'allait savoir si j'avais parlé ou non ? Et comment pouvait-il savait que je n'avais pas été enlevé par des policiers, ou par un policier pour le moins corrompu ? Croisant les bras avant de secouer la tête, je pus pas m'empêcher de sourire faussement. « Et qui vous dit que l'un de deux n'était pas flic ? Pour de l'argent, les gens pourraient tout faire. Et je sais que vous le savez. Vous êtes flic, vous avez certainement eu beaucoup d'affaires sur le sujet : les gens seraient capable de faire tout et n'importe quoi pour avoir un minimum de fric. » Je savais que j'avais raison sur le coup. Je n'étais pas le genre de personnes à faire tout et n'importe quoi pour de l'argent, par contre. J'étais pas de ce genre, parce que j'étais riche. J'avais juste à demander pour avoir de l'argent, beaucoup d'argent, et ce n'était pas pour plaire à tout le monde. Parce que c'était vrai que c'était inégal, la différence entre les personnes riches comme je l'étais et les personnes pauvres, qui n'avaient presque pas assez pour payer un loyer. En entendant la suite de ses mots, j'eus le réflexe de soupirer. Il disait savoir, mais j'étais certain qu'il ne comprenait pas un seul mot de ce que je lui disais. Il n'avait pas ressentit toute la douleur que j'avais pu ressentir, et il n'était pas arrivé au point où j'en étais à cause de deux petits cons. « Mais le silence blesse plus que la parole. J'ai déjà entendu mon père dire quelque chose dans ce genre.. La parole est d'argent, le silence est d'or et la mort est de platine. Quelque chose dans ce genre-là. » J'avais soupiré, regardant une deuxième fois avant de mordre mes propres lèvres. Je ne savais pas si je devais lui dire ce que j'avais en tête ou non, et ça me troublait. Mais finalement, j'entrepris de lui dire tout de même. « Vous savez, il y a deux ans j'étais un véritable petit con, j'écoutais personne et.. Et ça c'est encore le cas, d'ailleurs. Je prenais toujours la voiture de mon père pour me barrer, sans le prévenir, je leur prenais de l'argent, je buvais, je fumais, j'me droguais. Tout ça. Et ça s'est arrêté aussi sec, j'ai cru que j'allais mourir sans avoir la drogue que je prenais tout les jours, parce que j'y étais accro. Et finalement j'ai décroché. Mais ils ont commencé à m'en redonner, et je crois que le pire c'est pas ça mais qu'ils ont réussi à me faire redevenir accro à cette merde. » Prenant finalement ma respiration, je soupirais en posant mon regard sur mes mains encore une fois. Je lui avais dit la vérité, enfin. Même si c'était moche, et même si la drogue était légèrement interdite. Ils m'avaient changé pour me faire redevenir ce que j'avais été auparavant, et j'aurais en réalité préféré mourir que de vivre comme ça. « Ils m'ont totalement détruit. Et pas simplement physiquement. J'ai peut-être encore l'air mentalement stable, mais j'ai l'impression qu'en.. Juste une seule seconde je pourrais craquer. » J'avais regardé longuement le policier. Sa vue me faisait penser à elle. Elle, cette fille. Encore ouais, et c'était blessant. J'avais l'impression de la revoir dans ses yeux, de la voir m'observer alors que son ami s'amusait à me torturer, à me blesser ou à m'électrocuter. Posant une de mes mains au niveau d'un de mes bras, j'eus l'impression de ressentir encore une fois un courant électrique. J'avais l'impression que le fait que je sois effrayé me rendait complètement paranoïaque, et le pire c'était que c'était probablement le cas. C'était simple de voir que j'étais pas forcément bien, à ce moment-là. J'étais plus mal à l'aise qu'autre chose, mais ce n'était pas de sa faute à lui, c'était de la faute à mes souvenirs. « S'il vous plaît, arrêtez les recherches. J'ai pas envie d'avoir à identifier les personnes qui m'ont fait ça. Depuis que je suis rentré j'ai.. » Je m'étais coupé, essayant de rester un minimum calme pour finalement soupirer. Deux ans, ça faisait deux ans que je tenais bon, que j'arrivais à ne pas craquer, j'allais pas le faire à ce moment-là. Oui, j'avais pleuré un nombre incalculable de fois quand j'avais été enfermé par ces deux cinglés, mais pas depuis que j'étais revenu. Ou du moins pas devant des gens. Et je ne voulais pas que ça se fasse. « J'ai essayé de tout garder pour moi, j'essaye. Et je me rends bien compte que ça me fait devenir complètement dingue, mais j'ai pas envie d'en parler à qui que ce soit. Pas par peur, même si je sais que si ça s’apprend d'une manière ou d'une autre ils viendront finir ce qu'ils ont échoué. Simplement parce que je veux pas ravoir à voir leurs visages encore une fois. J'en ai pas besoin, leur visage je les vois.. Toutes les nuits, j'arrive même plus à dormir. Et j'ai essayé d'arrêter ça par n'importe quel moyen, même un qui serait totalement radical. Et encore, j'ai même pas le courage de me saigner moi-même pour arrêter de les voir et pour juste.. Juste être en paix. » Ou comment dire d'une manière un peu moins brutale que j'avais même tenté de me suicider pour arrêter de les voir, pour arrêter d'avoir peur. Ce qu'il finissait par dire me fit sourire, une nouvelle fois faussement. Je n'arrivais même plus à sourire réellement, ça aussi ils me l'avaient prit. Ils m'avaient prit tout ce que j'avais, même les choses les plus simples comme les vrais sourires, les vrais rires et la gentillesse réelle que je pouvais avoir auparavant. « Vous vous trompez, je ne suis plus l'homme que j'étais avant. Avant j'étais un véritable gosse de riche, drogué, fumeur, presque alcoolique qui passait son temps à enfreindre les règlements et la loi, j'étais le genre de gros con qui faisait croire à tout le monde qu'il baisait x ou y femmes alors qu'il a jamais même touché les lèvres d'une personne de la gente féminine, qui passait son temps à se trouver des dealers et des psychopathes comme amis pour lyncher et frapper les personnes un minimum gentilles, un minimum intelligentes. Et j'étais le genre de mec à dire qu'il était fils unique, alors qu'il a une grande sœur décédée. » J'avais dit en quelques secondes tout ce que j'avais été pendant deux longues années, tout ce qui avait changé. Parce que ma mère avait réussi à me changer en me faisant frapper, à me changer en un véritable connard oui. Posant mes mains sur mes propres genoux alors que mes pieds étaient toujours sur le canapé, j'observais le policier pour finalement secouer la tête. « Je suis plus comme ça. Je suis redevenu comme avant, quand j'avais quatorze ans. Et quand j'avais cet âge j'étais pas le meilleur non plus. J'étais le gosse qui repousse toute aide extérieure, qui s'enferme dans sa chambre seulement pour penser aux problèmes qu'il a et qui simplement... Passe son temps à faire de faux sourires pour faire croire qu'il va bien, même s'il est au bord de pleurer. Qui passe son temps à parler à quelqu'un qui n'existe pas ou alors quelqu'un qui a disparu de sa vie, qui se retient la journée entière pour pleurer uniquement dans son lit quand il est à l'abri des regards pour éviter des questions sur son état. Et qui passe le plus clair de son temps à se blesser physiquement pour oublier sa douleur mentale. » J'avais sourit légèrement suite à ses mots, sentant une deuxième fois les larmes me monter aux yeux. J'en pouvais plus de vivre comme le gosse que j'avais longtemps été, de vivre comme lorsque j'avais quatorze ans, et que ça m'avait conduit en hôpital psychiatrique. Baissant le regard quelques secondes après, j'essuyais mes larmes en les sentant couler sur mes joues avant de soupirer. « J'arrive même plus à me regarder dans un miroir tellement je me sens... Souillé par tout ce qu'ils ont pu me faire. J'arrive plus à penser clairement, j'arrive plus à me sortir un idéal de vengeance de la tête. J'arrive pas à m'empêcher de travailler pour devenir plus fort, pour pouvoir me battre si jamais ils reviennent. Et j'ai pas envie de les blesser pourtant, parce que je veux pas devenir comme eux. Mais encore plus, j'arrive pas à me sortir du crâne cette envie de.. De mourir. Est-ce que ça fait de moi quelqu'un de fou ? »


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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyVen 14 Aoû 2015 - 2:07






i got my rock moves and i don't need you
Ashly and Jayce

Sur ce point-là Ashly marquait un point, je venais d’arriver dans cette ville, j’étais nouveau au district, je ne connaissais pour le moment aucun de mes collègues de boulot, je n’avais aucun moyen de savoir si l’un d’entre eux pouvaient être corrompu, comme il le disait si bien, pour de l’argent certaines personnes étaient prête à faire n’importe quoi, comme passer au-dessus des lois. Jamais je n’avais suspecté un de mes coéquipiers d’une telle chose et si je le ferais un jour c’est que je serais sûr de moi, qu’aucun doute ne sera présent dans ma tête, que j’avais les preuves nécessaires pour pouvoir l’affirmer haut et fort. « C’est vrai, je ne sais pas si l’un des deux est policier ou non, en revanche, je sais que je ne fais pas partie de ces personnes qui sont prête à tout pour de l’argent, donc si vous me parlez, je garderais ce que vous me direz pour moi, personne ne l’apprendra. » En parlant, je me rendais compte qu’en plus de savoir que l’une des personne me ressemblait, je savais désormais qu’ils étaient deux, finalement doucement mais surement j’apprenais quelques petits détails qui allait finir par m’aider à avancer dans cette enquête, je ne savais pas le temps que cela prendrait mais j’arriverais à remettre la main sur ses personnes. Mon regard ne quittait pas Ashly, chaque geste qu’il pouvait avoir, je le voyais, comme son soupire qu’il avait lorsque je lui avais parlé de silence et de ma détermination à ne pas arrêter cette enquête. Je l’écoutais me parler de ce que son père lui avait déjà dit concernant le silence et la parole, c’était le genre de phrase que j’avais déjà entendu par le passé, qui ne savait pas que le silence est d’or ? Qui ne l’avait pas entendu au moins une fois dans sa vie ? Cependant il y a une chose avec laquelle je ne suis pas d’accords, parfois on garde bien souvent le silence pour ne pas blesser les gens en avouant la vérité, mais il y a une chose à laquelle on ne pense pas forcement. « Le silence ne blesse qu’une seule personne Harper et c’est vous. Vous pensez sans doute qu’en gardant tout pour vous, vous allez réussir à vous en remettre, réussir à retrouver une vie à peu près normal, mais vous allez surtout vous rendre compte qu’avec le temps, la seule chose qui puisse vous permettre de vous en sortir, c’est d’en parler. » Malheureusement on ouvrait les yeux souvent bien trop tard et une fois que c’était fait la plus part du temps bien souvent on ne pouvait pas revenir en arrière ou certaines vérités ne pouvaient plus être avoué, j’espérais simplement qu’il prendrait la bonne décision au bon moment, qu’il comprendrait qu’il allait devoir sortir à quelqu’un tout ce qu’il avait vécu, qu’au moins une seule personne sache l’enfer dans lequel il avait été pendant presque deux ans. Un enfer que j’étais en train de découvrir un peu plus par ses paroles, je ne savais pas qui il était par le passé, je l’apprenais, il n’avait pas une grande estime de l’homme qu’il était et il reniait celui qu’il était devenu, j’avais en face de moi un garçon complètement perdu. Les conneries qu’il avait pu faire par le passé, même si certaines d’entre elles n’étaient pas légal, je les entendais mais je ne l’accablerais pas, j’étais ici pour son enlèvement, pas pour le faire arrêter, ceux que je recherchais, étaient justement ceux qui était responsable de sa rechute dans les drogues. Je n’avais jamais touché aux drogues, j’en connaissais bien trop les dégâts et c’était bien contraire à mon boulot, mais je savais ce que c’était que d’avoir cette sensation de pouvoir craquer d’une seconde à l’autre, depuis le décès de Dale, depuis que je l’avais vu mort, je luttais contre moi-même pour ne pas craquer, j’étais revenu ici pour retrouver ma petite sœur, celle de mon meilleur ami, je me rapprochais de ce qui me permettais de tenir le coup et de continuer à avancer, j’étais bien conscient que ce n’était pas le même degré pour Ashly que pour moi, les choses étaient quelques peu différentes, mais je le comprenais, même s’il ne voulait pas forcement me croire. « Vous n’êtes pas responsable de ce qu’ils vous ont fait, vous n’avez pas à vous en vouloir d’être retombé par leur faute dans la drogue… Par contre vous êtes responsable de vos actes aujourd’hui, vous pouvez vous laisser aller et craquer complètement et laisser ces personnes gagner ou vous battre, refuser de baisser les bras, accepter l’aide des personnes qui sont prêtes à vous aider pour vous en sortir. » Je le voyais ce perdre dans ses pensées après m’avoir longuement regarder, plus il partait dans ses souvenirs et plus il était mal, moins il arrivait à le cacher, enfin s’il avait encore envie de se battre pour cacher sa souffrance, il était complètement au fond du gouffre, je m’en voulais de devoir être là devant lui pour lui poser des questions, pour en savoir plus, je n’avais qu’une envie c’était le laisser tranquille et repartir, mais je devais faire mon boulot et je devais bien avouer qu’en le voyant, qu’en sachant son âge qui était le même que celui de ma sœur, j’avais l’impression d’avoir comme un petit frère en face de moi, enfin ce n’est pas vraiment les bons mots, je le connais à peine, mais quand je le regardais comme je le faisais depuis tout à l’heure, je n’avais qu’une envie c’était de l’aider, pas uniquement en mettant la main sur les deux personnes qui sont responsable de l’état dans lequel il est, mais de l’aider à s’en sortir, lui tendre une main qui pourrait lui permettre de remonter à la surface. J’avais réellement envie de pouvoir accepter ce qu’il me demander, mettre fin à cette enquête, le laisser tranquille avec toute cette histoire, mais je ne le pouvais pas, en l’entendant parler d’avoir pensé à mettre fin à ses jours pour ne plus avoir à supporter tout cela, j’étais venu baisser mon regard sur mes mains, on a tous quelque chose qui nous hante lorsque l’on ferme les yeux, pour moi c’est le corps sans vie de mon meilleur ami, pour lui c’était ces deux personnes, ses souvenirs douloureux, l’envie d’en finir et de ne pas y arriver, il avait tellement de chose en tête. « Ce n’est pas un manque de courage de ne pas arriver à mettre fin à vos jours Harper, bien au contraire, c’est une force et une détermination que de continuer à vous battre après tout ce que vous avez vécu et ce que vous continuez de vivre. » J’avais préféré ne pas reparler de sa demande de mettre fin à l’enquête puisque ma réponse n’allait pas être celle qu’il souhaitait entendre et il avait bien d’autre chose en tête en ce moment, il ne me parlait pas de ce que j’avais besoin d’entendre pour avancer, mais il parlait et ce que je voyais c’était qu’il vidait son sac, il ne gardait pas tout ce qu’il me disait pour lui, rien que cela, c’était pour lui un grand pas en avant même s’il ne le remarquait pas. Je l’écoutais me parler de celui qu’il était avant d’être enlevé, du petit con qu’il était en train de décrire, totalement le genre de personne que j’aurais pu arrêter si j’avais été dans la même ville que lui à cet époque, c’était d’ailleurs assez étrange, je n’avais aucun casier judiciaire à son nom, comment il pouvait avoir réussis à passer entre les gouttes avec tout ce qu’il me racontait sur lui ? Mais ce n’était pas le sujet de conversation et encore moins ma priorité, j’avais tendance à laisser le passé où il était, parfois le remuer faisait bien plus de mal que de bien, il avait vécu assez de souffrance. Je le laissais continuer, mon regard remontait vers lui, je gardais le silence, je me contentais d’être là, assis dans ce fauteuil mon visage dans sa direction et mes oreilles grandes ouvertes, je l’écoutais me parler de celui qu’il était lorsqu’il avait quatorze ans, une personne complètement en retrait, une personne remplis de solitude et de peine, une personne qui n’allait pas contre la loi, mais qui dans le fond était tout autant malheureuse que celui qu’il était devenu deux ans plus tard. Je ne lui répondais pas, je continuais de garder le silence que j’avais et qu’il avait mis dans ce salon après m’avoir parlé, ce moment qui lui permettait de reprendre ses esprits, son souffle mais aussi d’essuyer les quelques larmes qui coulaient sur ses joues, il ne me regardait que très rarement, mais rien que de me parler, il arrivait à sortir un petit peu le mal qu’il avait au fond de lui, même si ça n’allait pas être suffisant pour qu’il se sente bien dans sa peau. « Non, vous n’êtes pas fou Harper, vous êtes simplement perdu. Vous n’avez aucun respect pour la personne que vous étiez à quatorze et seize ans et vous n’en avez pas plus sur celle que vous êtes aujourd’hui. Ces personnes vous ont complètement détruire, ils vous ont pris sûrement le peu de chose que vous appréciez de vous, mais ne cherchez pas à redevenir qui vous étiez avant, demandez-vous plutôt qui vous avez envie de devenir maintenant. Vous êtes remplis d’idée de vengeance et je le comprends totalement, vous n’êtes pas la première personne à ressentir cela, vous êtes même prêt à apprendre à vous battre pour ne plus avoir à souffrir s’ils reviennent… Je me moque de savoir qui vous étiez et ce que vous avez pu faire avant, ce que je vois de vous c’est la personne que vous êtes aujourd’hui, si vous me garantissez que vous ne vous en servirez pas pour arriver à votre vengeance et si bien sûr vous êtes d’accords… Alors je pourrais vous apprendre à vous défendre… Et si vous ne voulez pas, alors sachez que ma proposition restera valable si jamais un jour vous changez d’avis. »

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MessageSujet: Re: i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly)   i got my rock moves and i don't need you (jayce&ashly) EmptyJeu 20 Aoû 2015 - 18:11

I got my rock moves
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Jayce & Ashly
When you're leaving, your mind is always asking what are other people gonna think. But when you diseappears, your mind's asking if other people are gonna miss you, or not.

Le policier devant moi n'avait pas eu l'air si à l'aise que ça lorsque j'avais dit qu'il aurait pu y avoir une personne quelques peu corrompue dans les deux. Cependant la suite de ses mots me firent baisser le regard, j'étais probablement beaucoup moins à l'aise que lui. J'avais de quoi, cette histoire me suivait jusque chez moi alors que j'étais censé me sentir en sécurité. J'avais finalement hoché négativement la tête en l'écoutant, ne pouvant empêcher un sourire de s'afficher sur mes lèvres. « En même temps, qui le dirait. Oui, je peux être corrompu par l'argent, parce que je suis qu'un petit enfoiré qui préfère gâcher la vie des autres, les torturer presque à mort et me louper en les poignardant juste pour avoir un minimum de fric, pour devenir riche alors que j'ai assez d'argent pour pouvoir vivre ? Trouve moi une seule personne qui oserait avouer qu'il peut être corrompu, réellement, ensuite peut-être que j'aurais confiance en toi. » Le peu de politesse que je pouvais avoir envers l'inspecteur à ce moment-là. La moindre politesse que j'avais était la façon dont je lui parlais, le pronom vous que j'utilisais jusque là, mais je ne voyais pas en quel honneur je me devais d'être respectueux envers quelqu'un qui venait m'agacer jusque chez moi, là où j'étais censé être tranquille, être calme. Le silence ne blessait que moi, c'était ce qu'il venait de me dire et il avait raison. Il n'avait pas raison sur le fait que me taire maintenant était ce qui me blessait, il avait raison parce qu'on m'avait blessé parce que je m'étais tus, rien de plus, rien de moins. On m'avait torturé parce que j'avais voulu protéger ma mère, parce que je refusais de voir un autre Andersen sur un lit à la morgue. Secouant négativement la tête de nouveau, je soupirais avant de regarder le policier attentivement. « C'est vrai, le silence blesse aussi. Du moins, ça blesse quand on essaye de cacher des choses. J'aurais peut-être du leur dire tout ce que cache ma mère, leur dire que la fameuse Estella Andersen paye des hommes pour tabasser son fils, parce qu'elle ne l'aime tout simplement pas, qu'elle pense très certainement que ça aurait été mieux qu'il crève à la place de sa fille, parce qu'elle elle l'aimait. Et vous me dites là, maintenant, que je dois parler de ce qu'il s'est passé ? Et pourquoi je devrais en parler ? Ma conscience est morte depuis presque deux ans, l'espoir que j'avais que quelqu'un bouge enfin son cul est mort en même temps, j'ai perdu toute notion de sympathie, de gentillesse à ce même moment. Tout notion d'amour, également. J'ai plus de famille, plus personne. Mes amis en ont strictement rien à foutre de moi, ou du moins ceux que je considérais comme mes amis, je reconnais plus les personnes autour de moi qui me regardent comme si j'étais un alien, comme si j'étais un usurpateur qui aurait prit la place de celui qu'ils connaissaient. Je vais pas parler de ces deux années, où je me réveillais en me faisant brûler ou couper par deux enfoirés, parce que ça serait trop évident de dire que j'ai souhaité mourir à chaque fois où ils me posaient des questions. » J'avais gardé le même regard tout le long, finissant par baisser le regard sur mes mains. Je passais une de mes mains dans mes cheveux finalement, tentant de me coiffer avec. Je ne l'étais d'ailleurs pas, coiffé. Depuis que j'étais revenu chez moi, je ne sortais presque pas sauf dans mon jardin. Je restais toujours habillé d'une façon si négligée que mon propre père se demandait si j'étais réellement son fils. Mais il fallait qu'il comprenne que je ne l'étais plus, je n'étais plus rien depuis deux longues années. Au départ, j'étais resté ce connard égocentrique. Et puis peu à peu, il avait disparu, ne faisant ressortir que les cicatrices les plus profondes que j'avais et supprimant toutes carapaces que je m'étais forgé. Je m'étais cru fort pendant un long moment, et puis j'avais compris que je n'étais qu'une personne beaucoup trop faible. « Peut-être que si j'avais été moins protecteur envers une femme qui n'a pas le moindre amour pour ses enfants, j'aurais pas eu à retomber là dedans... Donc si, c'est de ma faute. » J'avais pas relevé le regard lorsque j'avais prononcé ces mots. J'avais réellement l'impression que tout ce qu'il s'était passé était entièrement de ma faute, j'avais l'impression que rien n'avait été du aux erreurs de ma mère alors que c'était pourtant le cas. Finissant par détacher mon regard de mes mains, je le reposais sur le policier en soupirant finalement encore une fois. Il ne faisait que de me contredire, il n'essayait même pas de comprendre. « Tout le monde dit que c'est un signe de lâcheté, de mettre fin à ses jours mais.. Pour avoir essayé, croyez moi que ça l'est pas. J'ai juste pas assez de force pour le faire, parce que je me demande... Si je le fais, c'est qui qui va faire attention à mon père ? Et ma mère, c'est pas la bonne réponse. Ils ont abandonné leur divorce, c'est vrai mais... C'est plus comme avant, elle l'ignore totalement. Elle m'ignore moi aussi, la plupart du temps. Et si j'étais pas là, mon père aurait personne sur qui se reposer. J'ose même pas imaginer comment c'était quand ils me croyaient morts. Si je fais rien c'est simplement parce que j'ai peur de ce qu'il va se passer après. » Je tournais la tête vers la porte du salon en entendant la porte d'entrée s'ouvrir. Finalement je la retournais vers le policier, parce qu'il n'allait sûrement pas venir me voir. C'était comme ça depuis quelques temps déjà, mon père avait également changé et je m'en rendais compte. Finissant par me mordre les doigts, je m'arrêtais en entendant les derniers mots de l'inspecteur. Il était policier, alors de sûr il savait très certainement se défendre. Secouant la tête, je finissais par souffler avant de me rasseoir correctement. « J'ai des idées de vengeance, ouais. Mais je me vengerais pas. Je veux les voir mort, je veux les voir souffrir. Mais j'aurais jamais assez de culot pour le faire. J'ai pas envie de devenir comme eux. J'en ai juste marre d'être faible. Et j'ai envie de savoir me défendre. J'veux plus avoir peur. » Il pouvait prendre ces mots-là comme il le voulait, mais ils sortaient de ma bouche pour accepter ce qu'il me proposait. Je ne comptais pas me venger, même si j'en avais assez d'idées comme ça. Je ne voulais pas être comme eux, je voulais pas devenir un monstre qui blessait des personnes, des familles simplement parce qu'il avait été blessé. Soupirant, je finissais par me mordre les lèvres avant de sourire légèrement. Cette fois, et c'était bien la première fois, c'était un vrai sourire, juste parce que je pensais à ce que je voulais réellement. « J'ai déjà des idées de ce que je voudrais devenir. J'aimerais juste.. Arrêter de mentir à toutes les personnes autour de moi. Avoir quelqu'un avec qui je pourrais me poser réellement, voir me fiancer ou me marier et avoir des enfants. C'est.. C'est un peu pathétique d'avoir jamais embrassé une seule fille de sa vie à vingt et un ans, non ? Enfin j'veux dire.. Même si j'en avais gravement envie, je l'ai jamais fais. C'était pas les occasions qui ont manqué pourtant, y'avait juste une partie de moi qui le refusait. Et même si j'ai dis une centaine de fois le contraire, que je me faisais passer pour le bad boy qui couchait avec toutes les filles qui passaient.. J'ai jamais fais ça non plus. C'est fou que dans ma génération.. Il suffit d'avoir un corps plutôt convenable et une tête qui va avec pour faire croire tout ce qu'on veut à tout le monde. Si je l'avouais pas, j'suis presque sûr que personne se douterait que je suis vierge, et pourtant.. »


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