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| I saved your ass ! Now moves them ! •• FEAT ANTHONY & COOPER | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: I saved your ass ! Now moves them ! •• FEAT ANTHONY & COOPER Lun 16 Fév 2015 - 17:52 | |
| « _ Ça me fait plaisir que tu sois venu me voir Anthony. Vraiment. Ça faisait longtemps que je ne t’ai pas vu. » Je souris quelques secondes à ma tante Penelope et coince tranquillement la salade dans la fourchette. « _ C’était qu’un mois. C’était pas si long que ça. » Elle sourit à son tour et secoue la tête. Elle prend son verre de vin avec ce même sourire « _ Apprends à compter, ça fait quatre mois Tony. » Je hausse les sourcils en jouant le faux-surpris, je mange ensuite ma salade. « _ Ne fais pas semblant, je sais que tu n’as jamais envie de me voir parce que tu as peur que je te propose un boulot dans mon entreprise. Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te demander de venir travailler chez moi. Tu as un boulot d’ailleurs ? » « _ Oui. » fais-je synthétiquement, ma tante me regarde et insiste pendant que moi je continue de manger. Elle attend toujours ma réponse et je soupire discrètement « _ Je travaille à mon propre compte et j’apprends quelqu’un à écrire. » Elle fait une grimace et me lance un regard interrogateur. « _ Qui donc ? » « _ Un scientifique qui se dit être écrivain et qui a écrit un livre - qui est… » « _ Lequel ? Peut-être que je connais. » « _ J’ai pas fini ma phrase: qui est une vraie merde que je ne m’en rappelle plus du nom. » elle me regarde surprise et mange un petit peu son pain. « _ Alors pourquoi l’aides-tu ? » Je hausse machinalement les épaules avec un air de ne pas trop savoir. « _ Parce qu’il m’a tellement l’air désespéré qu’il me fait pitié. C’est un gars que j’apprécie bien mais c’est aussi un petit con. Ça me permet aussi de tester tante Penny.» On se sourit. J’ai toujours détesté déjeuner avec ma tante parce qu’elle est tout le temps indiscrète et fouille toujours ma vie. Elle doit penser que j’enseigne l’art d’écrire aux gens, que je n’ai sans cesse dire que je suis pas doué dans ce domaine, elle doit aussi penser que je me relève doucement malgré mes allers-retour incessants de Chicago à la Californie. J’essaye de lui dire moins de choses possibles mais ce n’est pas facile avec une tante envahissante. C’est la soeur de mon père et ils se voient souvent. Elle est très bavarde et ne cache presque rien les choses. D’ailleurs j’en profite pour lui demander. « _ Au faite, j’ai acheté un cadeau de Noël à ma soeur. » Je cherche dans mon sac qui est à côté de moi et tends une boite. « _ Est-ce que tu pourras le lui transmettre de ma part ? » « _ C’est un peu tard pour Noël… Tu n’as pas changé là-dessus: toujours pas ponctuel pour donner des cadeaux. » J’avais surtout oublié que Noël était passé et ce n’était plus vraiment une fête importante pour moi. Elle tire la boite vers elle et acquiesce pour me rassurer qu’elle fera ça. Je lui réponds par un sourire. Elle sait que je n’ai toujours pas revu mon père depuis que je suis allé chez lui pour la première fois depuis des années pour récupérer les souvenirs de ma mère mais elle ne peut pas s’empêcher de me poser la question. « _ Tu ne viens toujours pas voir ton père ? » « _ Non plus depuis que je suis venu chez lui pour récupérer les photos. Que j’ai découvert qu’ils ont caché mon existence à ma soeur. Tu y crois ? » Elle baisse les yeux un peu gênée et soupire. « _ Tony, je désapprouve clairement ce que ton père t’as fait subir, mais il a dû faire ça pour son bien et le tien. » Je ne dis rien, je n’ai absolument pas envie de me lancer sur ce débat qui ne me mènera à rien. Je n’ai pas l’impression qu’elle sait ce qu’il m’a exactement fait, ce qu’il fait exactement avec sa banque. Ce qu’il cache derrière son masque.. Pire qu’un bourreau. J’ai vraiment hâte de faire éclater cette vérité aux yeux de tous. Je demanderai à ma tante de me financer, de faire le nécessaire pour publier mon futur livre. « _ oh merde. » dit-elle en Français, un juron qui me fait sourire parce que c’est moi qui le lui ai appris avec Anne. Elle regarde sa montre et prend un air embêté. « _ J’ai un rendez-vous avec un écrivain dans quinze minutes. Je dois absolument être là-bas. » « _ C’est quoi comme rendez-vous ? » « _ Il n’a pas respecté les délais et je vais devoir lui annoncer que les mesures judiciaires seront prises dès demain. » Je hausse les sourcils, intéressé. À voir ma réaction, tante Penny sourit et hoche la tête. Elle semble être d’accord que je vienne. « _ Tu te tais par contre. » « _ Promis. » fais-je en levant les mains avant de me lever pour l’accompagner, en récupérant au passage mon chapeau. On paye le repas et on traverse la rue de Boston pour aller à son bureau d’édition. Oui ma tante est éditrice, une maison d’édition qui est assez particulière et qui réussit très bien. J’aime bien venir à ses entretiens, juste pour voir comment ça se passe. Je suis très familier avec les maisons d’éditions, le journalisme. C’est mon monde voyez-vous… Et puis, ça peut être un très bon plan pour pouvoir menacer un petit peu le petit écrivaillon de Huntington Beach, pour lui dire comment ça se passe s’il ne se magne pas à finir son second livre. « _ Cet écrivain n’a pas cessé de repousser le délai du rendu et je commence à en avoir assez. J’ai déjà été assez généreuse bien que ses raisons sont solides. » « _ Ah... c’était quoi comme raisons ? » « _ Décès de sa fiancée. Soucis de santé. Dépression… » Je hausse les sourcils assez surpris et compatissant sur le coup. « _ La totale. » Ma tante hoche la tête et soupire. On est dans l’ascenseur et on attend qu’on arrive à l’étage. On arrive et je fais que suivre ma tante qui marche comme une fusée. Ses assistants l’assaillent et lui donne du café. Finalement sous le coup, j’eus aussi le café, on se croirait comme dans le film: Le Diable S’habille en Prada. Le film préféré de ma tante… Inutile de dire qu’elle a repris les habitudes de ce film. La miss Miranda…! Je souris légèrement et remercie la personne qui m’a donné le café. Comme je n’ai pas vraiment pu prendre le dessert au restaurant. « _ Ah il est déjà là » grommelle-t-elle, elle n’aura pas le temps de se poser un peu avant de le recevoir. J’observe l’écrivain, la main dans la poche de mon manteau. Mais là. Ce n’était plus possible. « _ Non ? » laisse-je échapper sous le coup de la surprise. Je m’arrête devant l’écrivain, je laisse ma tante entrer dans son bureau, la porte ouverte. « _ Putain. Qu’est-ce que tu fiches ici Cooper ? » Ouais. Depuis tout le début, ma tante ne parlait que de Cooper - pour ne pas dire moi aussi. Je reste surpris, la bouche entrouverte. Je crois que c’est la première fois que Cooper me voit sous cette expression, debout comme un débile avec le café à la main. « _ Tony ! Tu peux faire entrer Kingston ?! » surgit une voix que je reconnais entre mille: celle de ma tante « _ Oui ! » je me retourne à demi vers l’écrivain. « _ T’as entendu on y va. » fais-je d’un signe de tête qui se veut encourageant. Je me penche un peu vers lui « _ Évites de lui dire que j’écris un livre. » lui murmure-je avant d’entrer en premier dans le bureau de ma tante. Je ne veux pas qu’il fasse des boulettes. Je veux pas que ma tante le sache surtout.
Cooper Kingston, un écrivain qui publie les livres dans la maison d’édition de ma tante. Le monde est étrangement petit.
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| Sujet: Re: I saved your ass ! Now moves them ! •• FEAT ANTHONY & COOPER Lun 16 Fév 2015 - 23:23 | |
| | ∞ « Un roman doit décrire le monde tel qu’il est. Les personnages doivent penser vrai, les faits être décrits comme ils sont. D’une façon ou d’une autre, un roman doit révéler les véritables fondements de nos actes. ». | |
the devil on red dress. ♡ Cooper n’avait pas envie de retourner à Boston. Il n’avait pas cessé de repousser son retour, en restant une journée de plus dans le café hometown à essayer d’écrire un livre en vain… Malgré les conseils d’Anthony, Coop’ n’y arrivait pas et il voyait la date limite approcher et ce n’était pas bon pour lui. Il trouvait son éditrice trop envahissante et trop menaçante. Il était dans la merde et il allait s’en prendre plein dans la figure l’amende lourde, mais au moins ce serait passé et il n’aurait plus à écrire un livre. Ça compliquerait la vie en revanche, parce qu’il sera placé dans les listes noires des maisons d’éditions et il ne vivait que par l’écriture. Il ne se voyait pas faire un boulot lambda parce qu’il ne savait pas faire grand chose, si ce n’était que d’aider du mieux qu’il pouvait ses nouveaux amis à Huntington Beach. Qu’il évitait du mieux qu’il pouvait ses ennemis et ses fantômes du passé comme Teddy Baker. Cooper se rappelait bien qu’il avait tout fait ce qu’il avait pu pour écrire un second livre, mais il n’y arrivait pas vraiment malgré les aides inattendues d’Anthony. Il l’avait rencontré dans le café Hometown, en faisant trop de bruits selon lui. Ils s’étaient découvert qu’ils étaient tous les deux écrivains, mais qui n’opéraient pas de la même manière et qui ne venaient pas du même milieu.
Anthony était une personne fatiguée de la vie et qui avait du mal à prendre goûts des belles choses, Cooper se demandait des fois ce qui lui faisait plaisir, qu’est ce qu’il aimait. Parce qu’il ne cessait jamais de le démonter et lui faire voir les dures réalités de la vie. Il ne racontait pratiquement jamais sur ce qu’il était et sur quel livre il écrivait. C’était cette personne qu’il était censé de détester et qu’il ne savait pas dans quelle catégorie le placer: ennemi ou ami. Ami parce qu’il essayait de l’aider à sa brutale manière. Ennemi parce qu’il détruisait toute forme d’espoir à Cooper et remuait le couteau dans la plaie. Il lui avait fait comprendre qu’il détestait les scientifiques parce qu’ils n’avaient pas d’imagination et étaient toujours coincés sur tout ce qui était réaliste, toujours en train de chercher à prouver que les choses comme Dieu n’existaient pas. Coop’ n’arrivait pas à être ami avec lui et il se rappelait la dernière fois, ils s’étaient disputés parce qu’il n’avait pas réussi à écrire une page d’un livre et que la date limite approchait à grand pas. Poop n’avait jamais dit la date exacte à Anthony.
Il était retourné à Boston, juste pour l’entretien et il allait reprendre l’avion pour retourner à Huntington Beach. Parce qu’il n’avait pas envie de rester une minute de plus dans cette ville qui lui ravivait trop de mauvais souvenirs. C’était trop pour lui et il n’avait pas osé de retourner dans l’appartement où il avait vécu avec Meghan. Il était là, assis sur un fauteuil à attendre l’éditrice en chef de cette maison, à s’attendre l’engueulade. Coop’ essayait de réunir toutes les possibilités en tête pour négocier, pour éviter les poursuites. Il serait même prêt à payer le double de la somme sans à avoir à passer par la justice, il ne voulait pas être placé dans la liste noire des maisons d’éditions. Il était assis avec son sac devant ses jambes, à attendre depuis une heure. Il commençait à avoir faim et il était arrivé à l’heure du rendez-vous… Enfin… Les décalages horaires l’avaient perdu et il était finalement arrivé une heure en avance. L’ex-chirurgien avait toujours détesté les décalages horaires…! Il entendit même son ventre gargouiller et il soupira en laissant retomber la tête contre le mur. Il entendit du monde s’agiter au loin et tourner autour d’une personne importante. Cela devait être l’éditrice en chef ! Coop se leva tout de suite, pensant qu’elle allait le faire entrer directement, mais non elle lui avait fait un vent et il soupira d’agacement. Il en était à moitié de son soupir qu’il entendit une voix très familière. « Non ? Putain. Qu’est-ce que tu fiches ici Cooper ? » Il se retourna à demi et sa surprise était si grande qu’il en avait fait tomber son sac au sol. Anthony Martell dans cette maison d’édition à Boston ? Avec du café à la main ?! Il resta sans voix et vit pour la première fois le visage d’Anthony s’illuminer. « Putain, tu ne vas pas me dire que c’est un hasard là. » lâcha-t-il sèchement après avoir reprit ses esprits et les paroles. « Tu travaillais pour elle depuis tout le début. » constata-t-il. Il avait maintenant compris. Depuis tout le début, Anthony était là pour espionner, pour vérifier l’avancée de son roman. C’était un employé de cette maison d’édition. Tout lui paraissait clair. L’expression au visage de Cooper devint grave et il aurait dû se méfier depuis tout le début…! « Tony ! Tu peux faire entrer Kingston ?! » « Oui ! » En plus elle avait l’air familière avec lui, c’était peut-être son espion, son garde du corps et il venait dans ce bureau en plus pour assister à son rendez-vous. Tout ceci ne faisait que confirmer les doutes de Cooper qui se méfia de plus en plus. Il avait l’impression d’être la victime d’une machination. D’une horrible machination.
Mais ne le laisseront-donc pas tranquille le pauvre ?!
« T’as entendu on y va. » Sur le coup, Coop’ n’avait plus vraiment envie d’entrer dans ce bureau, se sentant misérablement piégé. Il n’avait pas vraiment le choix qu’il fit les pas pour suivre Anthony qui lui murmura rapidement « Évites de lui dire que j’écris un livre. » « Ah bon ? Parce que tu écris un livre érotique sur elle ? » lâcha-t-il un peu énervé de s’être fait avoir depuis tout le début. Une petite pointe d’humour noir ne lui ferait pas de mal, pour essayer de se rassurer qu’il ne s’était pas mis dans la merde. Il entra dans le bureau. Anthony qui se mit à côté de l’éditrice, un peu à l’écart alors que Coop’ s’assit devant eux, une table qui les séparait. « Vous savez pourquoi vous êtes ici ? » « Oui je n’ai pas respecté mes délais et vous allez devoir utiliser les moyens judiciaires. » Madame Calloway hocha la tête et elle tenta de continuer que Coop’ la devança. « Je veux négocier, je peux payer tout de suite, on n’a pas vraiment besoin de passer par là… » « Je suis désolée, mais je dois respecter les règles. Sauf si vous avez avancé dans votre livre, je ne sais même pas de quoi il parle. Vous en êtes où ? Éclairez-moi… » Cooper vit une perche qu’elle lui tendait. Il devait vite répondre à la question, être convaincant parce que son avenir dépendait d’un fichu livre qui n’existait même pas. D’un livre dont il n’avait aucune idée de quoi il pouvait bien parler. Par réflexe, Poop’ regarda Anthony qui était le spectateur. Il le maudissait intérieurement d’être là, à rire de la situation où il se trouvait...
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: I saved your ass ! Now moves them ! •• FEAT ANTHONY & COOPER Mar 17 Fév 2015 - 18:02 | |
| Cooper Kingston dans la maison d’édition de ma tante… Je ne sais pas si je dois bien le prendre ou pas. Je suis un peu coincé mais je suis aussi soulagé à la fois, parce que je peux influencer ma tante pour lui laisser encore un délai. Coincé parce que Cooper peut dire à n’importe quel moment une bêtise. C’est ce qu’il est actuellement en train de faire pour ne pas changer. Il est très différent de moi, je le conçois mais c’est chiant de l’entendre faire des déductions foireuses. « _ Comment ça je travaille pour elle depuis tout le début ? » Je plisse les yeux et je prends quelques secondes à comprendre. Je fais une moue dépitée et scandalisée « _ … Je ne travaille pas pour elle. Je préfère plutôt me jeter du ravin que de travailler pour elle. » fais-je en secouant lentement la tête. C’est vrai, j’aime beaucoup ma tante mais sur le côté de la vie privée. Au côté professionnel, elle est invivable. J’ai déjà travaillé pour elle auparavant, un stage pour l’édition et ça s’est très mal terminé parce que je n’ai pas obéi à ses ordres, que j’ai mêlé lien privé et professionnel. On sait tous comment j’ai fini après… Je regarde Cooper et je pense que je me suis déjà montré assez insistant pour qu’il comprenne que c’est un hasard. « _ Moi aussi j’ai du mal à y croire. Mais j’aurais dû te demander depuis tout le début qui était ton éditeur… » une pause, je fronce les sourcils. « _ T’aurais dû me le dire en faite, on n’en serait pas ici. » Oui, j’aurais pu trouver un arrangement avec ma tante et m’amuser un peu à faire paniquer Coop’. Je m’y serais surtout préparé et quelle chance d’être venu à ce moment. Je ne sais pas si c’est un hasard ou un destin. Je suis venu à Boston parce qu’on m’avait appelé pour une enquête par rapport à mon accident de voiture assez important, j’étais arrivé hier soir et j’ai appelé ma tante pour manger avec elle. Il me reste encore du temps avant d’arriver au rendez-vous. Je n’aime pas être en retard mais je n’aime pas non plus être en avance. Cooper c’est pour se faire tirer les oreilles. Le hasard est drôle mais cruel à la fois.
Cooper m’a énervé quand il m’a répondu à ma requête un peu spéciale. Curieux de savoir pourquoi je ne veux pas qu’elle sache que j’écris un livre. Je me pince les lèvres et lève le bras pour taper par l’arrière du crâne de l’écrivaillon. « _ Fais gaffe tu parles de ma tante là. » murmure-je encore plus énervé que Coop’. Un livre érotique sur ma tante, il doit être drôlement énervé pour essayer de m’énerver. Faut un rien pour qu’il s’énerve ! Mon moi intérieur rigole à cette idée: écrire un roman érotique sur ma tante. Je n’oserai pas, pas parce que je n’ai pas le vocabulaire ou l’expérience. Voilà, j’ai déjà écrit une nouvelle érotique quand j’étais lycéen en la signant par le nom de mon professeur d’Anglais et l’ai envoyé à la professeur de Mathématiques. Juste dans l’optique de me venger de lui et de l’humiliation qu’il m’avait faite à cette époque. Je n’avais pas eu du mal à copier son style, puisque ce professeur avait écrit un livre et qu’il était facile de reprendre ses tournures de phrases. Mais c’était difficile de tenir ce style dans les vingt-cinq pages qui mettaient en scène la professeur de Maths et le professeur d’Anglais. Vingt pages axés que sur le cul. Mes amis ne m’en pensaient pas cap et ça n’a pas explosé cette affaire nan. J’ai appris l’année suivante qu’elle s’est mariée avec le professeur d’Anglais. Je ne vous dis pas à quel point j’ai été sur le cul en apprenant ça, en apprenant qu’en réalité au lieu de détruire la carrière de mon prof d’Anglais j’ai été son cupidon. À cette époque je n’avais pas la maturité et j’agissais comme un petit con fier, un paon quoi. Maintenant, je suis fier d’avoir aidé à cette relation. Enfin bref, je m’égare là. Je reviens à nos soucis d’aujourd’hui. Je suis assis sur la chaise, à l’écart de ma tante et de Cooper. J’observe la scène et écoute tranquillement. Elle vient de tendre la perche et il n’arrive pas à la saisir, son silence commence à être long et il vient de détruire sa seconde chance. C’est dans un soupir que j’annonce. « _ Il a un sujet, mais il ne le sait pas encore. » ma tante se retourne et me regarde. Elle voulait me rappeler que je n’étais pas censé d’intervenir mais je la devance. « _ C’est l’écrivain scientifique. » « _ Quoi ? » « _ Tout à l’heure je t’ai dis que je formais à ma façon une personne qui se dit écrivain, le scientifique. Bah c’est lui. » fais-je en le désignant de tête. Tante Penny hausse les sourcils, surprise et observe Cooper, elle n’a pas eu besoin de le demander quand elle a vu la tête. « _ C’était donc ça les messes basses de tout à l’heure… » « _ Oui. On a été surpris de se retrouver dans de telles circonstances. » une pause, je me redresse de la chaise et reprends « _ Est-ce que tu pourrais lui donner un nouvel délai. Ce n’est pas lui qui le demande, mais moi. Tu pourrais le faire ? » Oui, je fais le con là. J’essaye de sauver les fesses de Cooper à ma façon et il pourra exprimer la reconnaissance plus tard. Parce que je la vois en train d’hésiter, elle sait que je suis en train d’utiliser une faveur qu’elle me doit. J’insiste en haussant les sourcils, par mon regard qui la dérange un peu. « _ D’accord.. » conclut-elle. Je souris légèrement « _ Combien de temps ? » « _ Onze mois. Dans onze mois, Cooper viendra avec un manuscrit rédigé. Double la peine et supprime les possibilités de négociations en guise de malus. C’est bénéfique pour tout le monde. » Je ne regarde pas l’écrivain qui doit sûrement protester et être sur le cul par ce que je viens de faire. Ma tante penche la tête sur le côté, impressionnée « _ Pourquoi fais-tu ça pour lui ? » Je lui réponds dans ce cas-là en Français, je n’ai pas envie qu’il se gonfle les chevilles. « _ Parce que c’est un idiot, mais il a un bon fond et il écrit étonnement bien pour un scientifique: il a les mots, le style d’écriture est spontané. Il a juste besoin de savoir comment trouver un sujet, l’exploiter et en faire un livre. » Je souris légèrement, elle sourit aussi et hoche la tête, elle comprend tout ce que je lui ai dis et de quoi je parle parce qu’elle a lu son premier livre et pourtant l’a fait publié. Pas parce qu’elle aime son histoire spécialement mais comment il a écrit. Je pense que s’il fait mieux que ça, il pourrait en faire un carton et la maison d’édition se hissera. « _ Ça marche. On fait comme ça. » conclut-elle en fermant le dossier. Je regarde l’heure par la montre « _ Merde » je me relève vite fait, pour récupérer mon manteau et le chapeau. « _ Je suis en retard pour un rendez-vous. » « _ D’accord Tony. L’entretien est terminé de toute façon. » Très vite terminé grâce à moi en plus. Elle tourne la tête vers Cooper. « _ Vous avez eu de la chance qu’il soit là, parce que je vous aurais écrasé demain. » Je lève les yeux au ciel, agacé par l’attitude qui se veut menaçante de tante Penny. On se fait la bise « _ Rentre bien. » « _ Dis bonjour à June de ma part. » Elle sourit et me laisse partir. Je sors du bureau tranquillement: c’est parler trop vite…
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| Sujet: Re: I saved your ass ! Now moves them ! •• FEAT ANTHONY & COOPER Mar 17 Fév 2015 - 21:45 | |
| | ∞ « Un roman doit décrire le monde tel qu’il est. Les personnages doivent penser vrai, les faits être décrits comme ils sont. D’une façon ou d’une autre, un roman doit révéler les véritables fondements de nos actes. ». | |
the devil on red dress. ♡ Tout allait trop vite pour Cooper, il ne comprenait plus rien…! Il avait lancé une déduction qui n’était pas bonne sur Anthony et ça l’avait énervé. Il était toujours énervé ce journaliste, Coop’ ne perdait pas grand chose. « Je ne travaille pas pour elle. Je préfère me jeter du ravin que de travailler pour elle. » « Ah oui ? Je ne crois pas au hasard ! Qu’est-ce que tu fous ici ? Tu m’as suivi ou quoi ? Vous vous semblez bien vous connaître. » L’écrivain était assez énervé, il ne réfléchissait plus du tout et ne cherchait plus la logique. Il ne pensait pas une seconde qu’Anthony connaissait le monde littéraire mieux que lui, il pouvait connaître des journalistes tout comme des éditeurs. Il avait son propre réseau. « Moi aussi j’ai du mal à y croire. Mais j’aurais dû te demander depuis tout le début qui était ton éditeur… T’aurais dû me le dire, on n’en serait pas ici. » « C’est de ma faute maintenant ? Tu te fous de moi ? Tu n’y avais pas pensé non plus. Y a une part de la faute chez toi ! » Même si à la base, Anthony n’en avait sûrement rien à faire et ne se démènerait pas à chercher à savoir qui était son éditeur, que si seulement Cooper le lui disait.
Quand ils allaient tout les deux entrer dans le bureau de Madame Calloway, Coop’ ne s’attendit pas à la frappe d’Anthony après la tentative d’humour sur l’éditrice. « Fais gaffe tu parles de ma tante là. » Il était énervé et l’écrivain était surpris. Son énervement s’était redescendu comme une flèche, se rendant compte de la gaffe qu’il avait faite depuis tout le début. Tout expliquait, c’était sa tante, cette éditrice folle ? Était sa tante ? Il avait du mal à y croire, mais quand il observait bien. Il voyait bien des ressemblances physiques, mais ce n’était pas très flagrant. « Sans déconner ? » murmura-t-il sous le coup de la surprise, mais il n’était pas sûr qu’Anthony ait entendu qu’il était en train de s’installer sur sa chaise à côté de sa tante. Coop’ ne savait pas ce qu’allait faire Anthony, mais il allait sûrement le laisser se démerder tout seul, il était capable de faire ça. Tellement c’était quelqu’un qui n’aimait pas grand chose et qui s’en fichait vraiment du monde. Pourtant, il s’était attaché à Cooper d’une manière où d’une autre. L’écrivain essayait de s’en sortir du mieux qu’il pouvait, en cherchant une idée qui pouvait paraître plausible. « Il a un sujet mais il ne le sait pas encore. » fit Anthony, Coop’ se mit à l’observer en fronçant les sourcils. Il n’avait aucune idée de ce qu’il était en train de parler. Depuis tout le début, il avait un sujet et il ne le savait pas vraiment ? Il avait dû louper un bout… « C’est l’écrivain scientifique. » « Quoi ? » « Tout à l’heure je t’ai dis que je formais à ma façon une personne qui se dit écrivain, le scientifique. Bah c’est lui. » Cooper avait envie d’intervenir, mais il s’abstint. C’était une discussion entre tante et neveu, il ne faisait pas parti de cette famille et il ne voulait pas paraître envahissant, mais il se rendit compte qu’ils avaient tous les deux parlé de lui. Il se demandait ce qu’ils avaient pu se dire. « C’était donc ça les messes basses de tout à l’heure… » « Oui. On a été surpris de se retrouver dans de tels circonstances. » L’ex étudiant en médecine hocha la tête avec un léger sourire gêné. Il voulut intervenir, mais encore une fois c’était Anthony qui le devança. C’était un message qui lui paraissait clair: il devait se taire et laisser le journaliste faire.
« Est-ce que tu pourrais lui donner un nouvel délai. Ce n’est pas lui qui le demande, mais moi. Tu pourrais le faire ? » Si Cooper avait son café comme Anthony ou Madame Calloway, il l’aurait bue de travers et l’aurait recrachée. Parce qu’il n’en revenait pas, Anthony essayait de lui sauver les fesses ? Pourquoi faisait-il ça ? Il essayait de le comprendre, mais il n’y arrivait pas vraiment. Il avait du mal à saisir ce qu’il recherchait vraiment. Il avait une humeur changeante ! Il l’avait bien dit en personne, il cherchait à l’aider, mais il ne connaissait pas la raison parce qu’il ne voulait pas le dire. « D’accord… » Elle était d’accord l’éditrice ! « Combien de temps ? » Cooper voulut répondre, le temps qu’il faudra bien que ce n’était pas la bonne réponse. « Onze mois. Dans onze mois, Cooper viendra avec un manuscrit rédigé. Double la peine et supprime les possibilités de négociations en guise de malus. C’est bénéfique pour tout le monde. » Il ouvrit la bouche surpris, mais surtout parce qu’il ne pouvait toujours pas dire un mot. Parce qu’il assistait à la discussion entre deux personnes alors que ça le concernait, Anthony prenait des décisions pour lui. Cooper n’aimait pas ça, il n’aimait pas qu’on décidait à sa place. On lui avait déjà décidé son avenir et c’était son père. Maintenant c’était … Une personne avec qui il n’arrivait pas vraiment à définir un lien, il ne savait plus sur quel pied danser et il avait onze mois pour écrire un livre dont il ne connaissait pas le sujet, il était foutu ! Parce qu’à ce rythme, Anthony allait le laisser se débrouiller parce qu’il aura fait tout son possible pour l’aider. Il lui avait donné des outils et Coop’ ne s’en était pas vraiment servi. Il l’avait pris à la légère, parce qu’il croyait qu’il pouvait tout se permettre parce qu’il était plus intelligent, mais non… Parce qu’il avait de l’expérience et il connaissait très bien ce monde. Il avait écrit des articles de journaux, mais il avait aussi écrit des articles qui prenaient des pages et c’était impressionnant. Il fronça les sourcils quand il entendit Anthony parler Français. Cooper plissa les yeux, essayant de comprendre et finit par soupirer « Merci. » en Français. « Ça fait plaisir. » Juste pour embêter Anthony, parce qu’il n’avait pas tout compris, sauf le con, bien, besoin, comment faire. « J’ai déjà été aussi en France. » Il sourit aussi quand il vit la tête d’Anthony qui devait se demander comment ça se faisait qu’un scientifique savait parler le Français. Il savait parler l’Allemand, mieux que le Français… Il connaissait juste des petites phrases. « Ça marche. On fait comme ça. » En plus l’éditrice était d’accord. C’était si simple que ça ?
En quelques minutes, Anthony avait transformé la séance torture en une séance sauvez Cooper. Il avait parfaitement réussi à le sauver pour onze mois. Il avait onze mois pour écrire un livre et qu’il avait intérêt à être bon ! « Merde. Je suis en retard pour un rendez-vous. » Un rendez-vous ? Quel rendez-vous ? Il se releva, Cooper aussi et Madame Calloway fit de même. « D’accord Tony. L’entretien est terminé de toute façon. » Grâce à qui ? Anthony, qu’on l’applaudisse. Cooper détestait cette situation, lui être redevable…! En quoi ? Il lui avait sauvé onze mois ? Non, il lui avait ajouté onze mois de torture ! Onze mois à rester encore bloqué devant ce livre qui ne naitra jamais ! Il ne réussira pas à faire un meilleur ! « Vous avez eu de la chance qu’il soit là, parce que je vous aurais écrasé demain. » « Oui, j’aurai peut-être empêché ça. » Elle fit un petit rire comme si elle n’y croyait pas du tout. Cooper se retourna et reprit son sac pour sortir de ce bureau. Il avait besoin d’air et de comprendre ce qui venait de se passer.
Il ne s’était rien passé. Anthony l’avait massacré ! Il venait de le mettre encore plus dans la merde. Après qu’il était sorti du bureau de l’éditrice en chef, il marcha devant vers l’ascenseur, il était assez énervé, mais il était aussi content. Il était quand même énervé par ce qui venait de se passer, ce n’était pas juste. Il n’était vraiment pas capable de prendre ses décisions tout seul ? D’assumer ses conséquences ? Il appuya sur le bouton de l’ascenseur et observa Anthony le rejoindre aussi. Coop’ secoua la tête toujours énervé. « Bravo. Je ne sais pas pourquoi tu as fais ça, mais je suis complètement à ta merci. Tu me manipules comme ça. C’est comme ça que tu manipules les gens ? Parce que, je ne sais pas comment tu appellerais ça, mais moi j’appelle ça me foutre dans la merde. Onze mois et si je reviens les mains vides. Je ne pourrai plus m’en tirer ! » Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, il entra suivi d’Anthony. « C’est pas juste ce que tu viens de faire. Je ne crois pas au hasard, c’est vrai que ta tante est en manque d’amour ? Puisque tu as dis l’autre fois en lisant mon livre, que l’éditrice a dû publier parce qu’elle était en manque d’amour.»
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: I saved your ass ! Now moves them ! •• FEAT ANTHONY & COOPER Mer 18 Fév 2015 - 18:10 | |
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Je sors après Cooper mais ma tante me rattrape. Elle voulait me demander comment ça se fait que je n’ai pas fais attention de demander le nom de l’éditeur. J’ai répondu rapidement par un haussement des épaules. « _ Que veux-tu que je fasse ? Je suis pas son secrétaire moi. » C’est vrai, plutôt me tuer que d’être son putain de secrétaire. C’en est complètement hors de question. Je fais un petit sourire à tante Penny qui me pousse légèrement de sa main sur mon épaule, je ne dois pas trainer pour mon rendez-vous. Je marche jusqu’à l’ascenseur où Cooper est en train d’attendre. Quand je suis arrivé à côté de lui, il s’énerve doucement. Je le laisse parler et lève les yeux au ciel. Je prends une inspiration et j’essaye de rester calme. Il commence sérieusement à mes les briser cet écrivaillon. Sérieusement. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent et nous entrons tous les deux. Quand je me retourne je vois une personne nous héler pour avoir cet ascenseur. J’appuie sur le bouton refermer les portes, je ne veux pas être dérangé par un inconnu. Ce dernier s’énerve « _ Sympa ! » Avant que les portes se ferment complètement. Je ne parle parle pas et laisse Cooper appuyer sur un bouton pour nous faire descendre. Je ne le regarde pas et soupire. « _ Écoute-moi bien petit con. Je viens de te sauver les fesses et t’as pas idée à quel point t’étais dans le merdier. Avec tout ce que réserve ma tante, t’aurai été dans le fond du gouffre. Je t’ai donné l’opportunité, du temps pour que TU commences enfin à écrire ce putain de second livre ! Et j’espère pour toi que tu vas la saisir. » Je crois que c’est la première fois que je m’énerve comme ça auprès de Cooper. Il m’énerve après tout ce temps, à s’énerver et à voir le mal partout. Il n’a pas idée de la chance qu’il a et encore, il ne fait que tout détruire sur son passage. Et ça, ça m’énerve. Je le regarde cette fois-ci. « _ Tu ne reviendras pas ici les mains vides. Pas tant que tu arrêtes de faire ton CON de scientifique fier, de jouer au gosse de richards. Si tu arrêtes de jouer ton petit Calimero, tu réussiras à écrire au moins une page ! » Je regarde ce que tient Cooper dans sa main et je reconnais son carnet. Carnet que je prends sans lui demander, je l’ouvre et cherche une page blanche alors que je vois des gribouillis, des dessins… Je lui montre cette page blanche, vierge… Où il n’y avait rien. « _ Parce que t’sais. Je commence à avoir marre de te voir lamenter sur la page blanche, dans ce café. De me faire passer pour un méchant de l’histoire aux yeux de la gérante qui t’ouvre les cuisses - je sais que ça, ça me regarde pas mais vu comment elle t’aguiche du regard c’était flagrant. Désolé si je te parais dur, mais t’imagines pas à quel point ça me les casse de voir un scientifique comme toi se prendre pour un artiste parce qu’il a un excellent style d’écriture, sans être passé à des écoles littéraires. Encore moins quand tu te prends la tête à te dire les mots viendront tout seuls, ainsi que l’histoire. Qui passe la plupart de son temps à se lamenter de ses malheurs: Tout le monde en a et ils n’ont pas le choix de les accepter. Tu gâches ton talent ! » Je sais mieux que quiconque que c’est dur de les accepter. Moi j’ai ce problème avec mon accident de voiture, que rien d’y penser me fait encore mal. Je regarde son carnet que je ne rends toujours pas. J’ai peut-être un sacré caractère et que je parais dur comme ça mais j’ai pas le choix de faire ça. « _ Je ne fais pas ça pour moi. Parce que moi je ne pourrai jamais t’exploiter comme ça. Je ne te manipulais pas, j’aurai pu. Mais quoiqu’il en soit t’es coincé, t’as pas le choix. Tu refuses les mains qu’on te tends et continue comme ça, tu vas finir par être tout seul oublié de tous. » Manipuler les gens peut-être que j’aurai fais ça dans le passé mais je ne suis plus du tout cette personne. Je ne suis plus le même depuis l’accident. Je soupire en voyant ce qu’a écrit Cooper sur son carnet: que des lamentations, des petites idées d’histoires inintéressantes . « _Les meilleurs écrivains ne gardent pas la même technique qu’ils ont eu pour leur premier livre. Ils changent, ils évoluent parce qu’ils savent que ça lasserait, de lire toujours la même chose, le même style d’histoire. » Ils progressent, souvent ils avaient comme premier bouquin, le meilleur de la bibliographie. Mais souvent, il y en a ceux qui avaient des seconds ou des troisièmes bouquins qui sont meilleurs que les premiers. Lui, il ne progressera pas s’il garde les mêmes procédés. Je reprends donc après une pause, un peu plus calme que tout à l’heure. « _ T’arrives pas à écrire parce que tu n’as pas construits une ligne conductrice, tu n’as pas suivi mes conseils parce que tu pensais que j’ai pas d’expérience moi pour écrire un livre ? Les articles de journaux que j’ai dû faire, oui c’est différent des livres mais ça revient à la même chose. » Bon ok. Je m’énerve un peu aux dernières phrases, parce que s’il pense vraiment ça. Plus la peine que je l’aide quoi. « _ Ton livre, ton premier quoi. C’est de la merde, parce que j’ai su ce qui va se passer après. Le mec remonte la pente, assez rapidement. C’est bâclé la fin. Comment l’histoire est tournée…. N’en parlons pas. J’ferai que me répéter. Mais BORDEL Cooper ! T’as le style, t’as les outils et te reste à trouver l’histoire et à la construire ! Mais tu veux pas. Tu veux t’enfoncer dans la merde ? Pour avoir encore plus de malheurs à raconter ? » Je hausse les sourcils pour appuyer mes questions. Je n’entends rien venant du scientifique qui se dit écrivain. Écrivain, mon cul…! Je regarde le bouton et appuie sur arrêt. « _ On peut remonter là-haut, revenir la voir et lui dire qu’on arrête tout finalement. Qu’elle te poursuive en justice et que toi tu finiras dans un McDo du coin pour le restant de ta vie ? C’est ça ce que tu veux ? » J’attends sa réaction et c’est bien ce que je pensais. Il ne veut pas finir comme ça, mais c’est ce qui l’attend vraiment s’il ne bouge pas son cul. J’appuie sur le bouton marche. « _ Alors ferme ta gueule et écris. » Et il a intérêt à écrire. Je me tais, je regarde à quel étage on est et on ne va pas tarder à arriver. Ça fait déjà du bien de remettre les choses en place dans sa petite tête de génie qu’il est. Sérieusement ? Pourquoi je l’aide moi ? Pourquoi je me démène comme ça ? Parce que je m’y vois en lui même si c’est un peu différent voyez. Je soupire à cette pensée, quand j’étais un journaliste débutant. J’étais comme ça, jusqu’à ce que je rencontre Anne qui m’a tendu la main et qu’elle l’a gardé ainsi comme ça jusqu’à ce que j’arrête de faire mon têtu. Grâce à elle j’ai trouvé mon style, ma méthode de travail. Mais c’est certain qu’on a tout les deux un caractère de merde et que les prises de têtes n’ont pas été rares. J’ai récupéré mon calme et je reprends doucement. « _ Puis le sujet, je vais te donner les coordonnées d’une personne, t’en feras ce que tu veux. Si ça t’inspire, cool pour toi. Si ça t’inspire pas, démerde toi, j’aurai vraiment tout essayé et t’auras pas pris la main que je t’ai tendue. » Je hausse les épaules et l’ascenseur s’arrête pour ouvrir. Nous sortons et je me rends compte que j’ai toujours le cahier de Coop’ à la main. Je le prends correctement et tape sa tête avec. « _ Et Parle pas comme ça de ma tante, petit con. » Je lui rends le cahier et fais quelques pas en avant. « _ Quand je serai de retour à Huntington et qu’on se revoit. T’as intérêt à avoir écrit des pages. » Je me tourne et marche tout seul, les mains dans les poches avant de me fondre dans le paysage de Boston. J’ai un rendez-vous à voir et je suis déjà en retard à cause de cette petite histoire. Oui. Beny va être content de trouver un écrivain qui va finir par croire que le hasard n’a rien à voir dans tout ceci. Qu’il y a bien quelque chose qui pousse tout les gens à venir sur Huntington Beach, je sens que Cooper a cette petite croyance avec ses “misérables“ aventures qu’il a contée.
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| Sujet: Re: I saved your ass ! Now moves them ! •• FEAT ANTHONY & COOPER Mer 18 Fév 2015 - 22:45 | |
| | ∞ « Un roman doit décrire le monde tel qu’il est. Les personnages doivent penser vrai, les faits être décrits comme ils sont. D’une façon ou d’une autre, un roman doit révéler les véritables fondements de nos actes. ». | |
the devil on red dress. ♡ « Sympa ! » râla l’homme qui avait voulu prendre l’ascenseur avec les deux écrivains alors que les portes se fermaient. Cooper savait qu’Anthony avait fait exprès, il avait appuyé sur le bouton de la fermeture des portes. Il ne voulait pas être dérangé pour la suite qui allait venir. C’était assez menaçant comme silence de la part du journaliste et il ne savait pas du tout à quoi s’attendre. Coop’ restait silencieux et préférait que ça soit Anthony qui brise le silence. Il sentait l’ambiance devenir lourde, comme s’il avait dit pas une bêtise, mais des bêtises. C’était comme être sur une barque, en train de naviguer sur de l’eau calme. Cet eau qui se troublait petit à petit, elle commençait à s’agiter quand Anthony se mit à parler pour la première fois, avec une voix énervée qu’il n’avait jamais entendu auparavant. « Écoute-moi bien petit con. Je viens de te sauver les fesses et t’as pas idée à quel point t’étais dans le merdier. Avec tout ce que réserve ma tante, t’aurai été dans le fond du gouffre. Je t’ai donné l’opportunité, du temps pour que TU commences enfin à écrire ce putain de second livre ! Et j’espère pour toi que tu vas la saisir. » Cooper se mit à hocher la tête, après avoir serré la mâchoire il répliqua rapidement avec un air faussement reconnaissant. « Ah ouais, merci de m’avoir sauvé la peau alors. Quand je vais revenir dans onze mois les mains vides, les conséquences seront pires que celles que j’ai manqué d’avoir demain ! » Il n’était pas content parce qu’il avait maintenant une dette plus grosse à rendre à Anthony. Parce qu’il ne se sentait pas capable d’écrire onze mois un livre, mais c’était mieux que de l’écrire en neuf jours aurait dit Coach. Tony se tourna vers Coop’ avec un regard dur et qui en disait long des choses. Il commençait à en avoir marre. Il avait tout fait pour lui sauver les fesses, c’était compréhensible de réagir à la réaction de l’écrivain. Il n’avait pas aimé ça du tout. « Tu ne reviendras pas ici les mains vides. Pas tant que tu arrêtes de faire ton CON de scientifique fier, de jouer au gosse de richards. Si tu arrêtes de jouer ton petit Calimero, tu réussiras à écrire au moins une page ! » Cooper sentit qu’il s’énervait aussi ! Il soupira et se mit à parler à son tour. Sans se rendre compte de la tournure qu’allaient prendre les choses. « Parce que c’est en jouant le Calimero que ça m’empê… Hé ! » Anthony lui avait prit son carnet, il fronça les sourcils et se demandait ce qu’il faisait ! Il feuilletait assez rapidement, comme s’il cherchait une page. Il s’arrêta à la page blanche, ce qui fit froncer les sourcils de Coop’ qui ne comprenait pas, mais il avait son carnet ! Cooper n’allait pas se battre contre Anthony pour le récupérer, parce que de toute façon… Ce n’était pas la première fois qu’il lui faisait ça. « Parce que t’sais. Je commence à avoir marre de te voir lamenter sur la page blanche, dans ce café. De me faire passer pour un méchant de l’histoire aux yeux de la gérante qui t’ouvre les cuisses » C’en était trop pour Cooper qui prit un air un peu menaçant, il n’aimait pas qu’on parle ainsi de ses amis. Il savait qu’Anthony avait du mal à apprécier Harper et c’était bien réciproque par moment. Et comment Anthony pouvait-il savoir qu’il couchait des fois avec elle ? « Je te permets pas de parler ainsi de Har.. » Encore une fois, il se fit interrompre. Coop’ n’était pas habitué à se faire interrompre à tout va et ça l’énervait. « Je sais que ça, ça me regarde pas mais vu comment elle t’aguiche du regard c’était flagrant. Désolé si je te parais dur, mais t’imagines pas à quel point ça me les casse de voir un scientifique comme toi se prendre pour un artiste parce qu’il a un excellent style d’écriture, sans être passé à des écoles littéraires. Encore moins quand tu te prends la tête à te dire les mots viendront tout seuls, ainsi que l’histoire. Qui passe la plupart de son temps à se lamenter de ses malheurs: Tout le monde en a et ils n’ont pas le choix de les accepter. Tu gâches ton talent ! » Anthony arrêta de parler, mais Cooper ne saisit pas l’occasion pour dire quelque chose… Il ne dit rien. Parce que ce que venait de dire Anthony l’avait surpris, il reconnaissait son talent d’écriture. Bien qu’il lui disait qu’il en avait marre de le voir se lamenter sur ses malheurs. Que ça pouvait arriver à tout le monde. Cooper ne voulait pas poser la question à Anthony, de savoir quel malheur il lui était arrivé. « Je ne fais pas ça pour moi. Parce que moi je ne pourrai jamais t’exploiter comme ça. Je ne te manipulais pas, j’aurai pu. Mais quoiqu’il en soit t’es coincé, t’as pas le choix. Tu refuses les mains qu’on te tends et continue comme ça, tu vas finir par être tout seul oublié de tous. » Il n’avait toujours pas les mots pour s’exprimer, pour répondre à Anthony, il le laissait parler tout seul. Ce journaliste au mauvais caractère, qui aimait bien le démonter en critiquant son livre, qui n’était pas facile à parler avec lui sans s’énerver… Avait vraiment fait un arrangement avec sa tante juste pour lui sauver la peau de ses fesses. Il l’aidait vraiment, sans avoir l’idée de le manipuler, mais il le manipulait Anthony. Il le manipulait, c’était la sensation qu’avait Cooper, bien qu’il était obligé d’être d’accord avec le journaliste. Il ne prenait pas vraiment les mains qu’on lui tendait. « Les meilleurs écrivains ne gardent pas la même technique qu’ils ont eu pour leur premier livre. Ils changent, ils évoluent parce qu’ils savent que ça lasserait, de lire toujours la même chose, le même style d’histoire. » et ça Cooper le savait, mais il n’en faisait rien. Il se laissait aller dans l’écriture. Il se laissait aller dans tout les domaines. Comme il s’était laissé allé en médecine et on voyait où il avait fini. Sans boulot, en ayant du mal à se relever. Meghan était là et elle lui avait tendue la main. Maintenant qu’il l’avait perdue, il y avait eu Ally, Isla, Coach, Harper maintenant Anthony qui lui tendait la main. À cette pensée, Cooper se renferma un peu sur lui-même, il restait toujours silencieux, parce qu’aucun mot n’arrivait à sortir. Il détourna le regard et observa les murs de l’ascenseur. « T’arrives pas à écrire parce que tu n’as pas construits une ligne conductrice, tu n’as pas suivi mes conseils parce que tu pensais que j’ai pas d’expérience moi pour écrire un livre ? Les articles de journaux que j’ai dû faire, oui c’est différent des livres mais ça revient à la même chose. » Il se pinça les lèvres, un peu gêné, parce que des fois il pensait à ça Coop’ quand il se retrouvait avec Anthony qui l’aidait qu’un minimum. Il avait des fois l’impression que ce n’était pas un vrai écrivain, qu’il n’était qu’un journaliste sur du papier de toilette. Heureusement que le journaliste ne l’entendra jamais dire ça de Cooper, parce qu’il se prendrait sûrement un coup de poing dans la figure. Anthony essayait de se calmer, mais il s’énervait des fois après. C’était vraiment comme une tempête, ou Galadriel des Seigneurs des Anneaux. Coop’ opterait vraiment pour Galadriel. « _ Ton livre, ton premier quoi. C’est de la merde, parce que j’ai su ce qui va se passer après. Le mec remonte la pente, assez rapidement. C’est bâclé la fin. Comment l’histoire est tournée…. N’en parlons pas. J’ferai que me répéter. Mais BORDEL Cooper ! T’as le style, t’as les outils et te reste à trouver l’histoire et à la construire ! Mais tu veux pas. Tu veux t’enfoncer dans la merde ? Pour avoir encore plus de malheurs à raconter ? » Il ne dit toujours rien, il serra la mâchoire alors qu’il était invité à parler. Cooper ne voulait plus débattre, il avait la sensation que Tony essayait de le faire réagir, mais en vain. Il se sentait comme un gamin auquel la mère grondait pour avoir fait une bêtise. Ce qui énervait Anthony qui appuya sur le bouton arrêt de l’ascenseur. Ce geste avait surpris l’écrivain qui manqua de tomber à l’arrêt brutal. Note à prendre… Ne jamais prendre l’ascenseur avec Tony ! Il observa le journaliste avec son regard surpris, il ne comprenait pas son geste et encore. Il était heureux qu’il n’y avait pas d’autres personnes dedans ! « On peut remonter là-haut, revenir la voir et lui dire qu’on arrête tout finalement. Qu’elle te poursuive en justice et que toi tu finiras dans un McDo du coin pour le restant de ta vie ? C’est ça ce que tu veux ? » Cooper ne se voyait pas dans un métier de bas étage. Il ne se voyait pas vraiment comme un raté. « Non. » répondit-il avec difficulté. Il ne se voyait pas comme employé du McDo. C’était son pire cauchemar. Et il ne voulait pas affronter à nouveau la tante Penelope Calloway « Alors ferme ta gueule et écris. » Pourtant il s’était fermé la gueule pendant qu’il parlait ! Même si Anthony voulait parler en général. Parce que Cooper ne cessait jamais de râler après les conseils du journaliste. Cette phrase sonnait comme la conclusion, comme si la fin était proche. « _ Puis le sujet, je vais te donner les coordonnées d’une personne, t’en feras ce que tu veux. Si ça t’inspire, cool pour toi. Si ça t’inspire pas, démerde toi, j’aurai vraiment tout essayé et t’auras pas pris la main que je t’ai tendue. » Il fronça les sourcils, intrigué par ce sujet qu’Anthony pouvait bien proposer à Cooper, mais du peu qu’il connaissait. Il devait savoir que ça devrait peut-être lui plaire. Il ne savait pas vraiment grand chose et il se sentait à la fois intrigué et effrayé. Il avait onze mois, il avait tout les outils pour travailler. Anthony connaissait son éditeur et pire, c’était sa tante ! Cooper n’aurait jamais réussi à faire le rapprochement par le nom de famille. « D’accord… Et je peux te poser une question ? Si c’était un autre édi…AIE » Anthony venait de lui frapper la tête avec le carnet de l’écrivain. Pourquoi il l’avait frappé ?! « Et parle pas comme ça de ma tante, petit con. » La réponse était dans la phrase. Il se frotta l’avant du crâne en récupérant son carnet. C’était comme ça qu’Anthony détournait la question ? Il ne l’avait pas laissé finir la phrase et il avait l’air d’être pressé. Il avait un rendez-vous en réalité et il avait la sensation qu’il était en retard. À cause de Cooper encore ! Ils étaient sortis de l’ascenseur et marchaient dans la salle d’entrée avant de devoir sortir se perdre dans la foule de la ville.
« Quand je serai de retour à Huntington et qu’on se revoit. T’as intérêt à avoir écrit des pages. » ajouta-t-il avant d’ouvrir la porte et de disparaitre comme par magie. « Mais… » laissa échapper Cooper qui était là tout début, tout bête. Avec son carnet à la main, son sac à l’épaule. Il ne comprenait pas tout ce qui venait de se passer, mais il comprenait à la fois. Il était envahi de sentiments contradictoires, tous étrangers. Anthony, c’était comme une tempête qui venait de passer sans demander son reste. C’était quelque chose de se retrouver en sa compagnie. Cooper se disait qu’il avait de la chance d’être dans un lieu public parce qu’il avait la sensation que le journaliste aurait été allé plus loin que de le taper gentiment à la tête. Il avait senti que Tony ne s’était pas totalement retenu sous le coup du carnet… À l’avenir Coop’ ne devait pas parler ainsi comme ça de Madame Calloway… Les reproches que venait de faire Tony, c’était la première personne à les avoir réellement faites. Il savait de quoi il parlait aussi. Pourquoi les choses étaient si compliqués avec lui ? Cooper ne savait pas ce qu’il devait faire maintenant. Il n’avait pas les coordonnées pour l’instant de la personne qui allait l’inspirer. Il n’avait rien. Peut-être devrait-il retourner chez lui, reprendre quelques affaires qui lui restait pour aller les emménager dans son nouvel appartement à Huntington Beach. Par la même occasion de ramener sa voiture et de faire ce fameux voyage à travers tout l’Amérique ?
WILD HEART. |
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| Sujet: Re: I saved your ass ! Now moves them ! •• FEAT ANTHONY & COOPER | |
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