NOM : Wayne PRÉNOMS : Charles Jules SURNOMS : Charly, Juju ou Batman à cause de son nom de famille AGE : 35 ans ans DATE DE NAISSANCE : 31 mai 1980 NATIONALITÉ : Américain avec sans doute des origines irlandaises quelque part SEXUALITÉ : Hétéro SITUATION AMOUREUSE : Père célibataire EMPLOI/ETUDES : Lieutenant de police (LAPD) NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ANIMAUX DE COMPAGNIE : Un akita, Bobby (parce que c'est prouvé scientifiquement que c'est plus facile à engueuler)CHIFFRE PORTE BONHEUR : l'âge de son fils

« La maturité est l’apanage des hommes dans la trentaine. » Cette phrase était particulièrement fausse dans le cas de Charly. Pourquoi ? Parce que cet homme avait la mentalité d'un ado de 18 ans. Non pas qu'il était prompte à faire la fête et draguer tout ce qui passait sous son nez – quoi que le second point n'était pas loin d'être vrai – mais davantage parce qu'il savait faire preuve d'une certaine forme d'inconscience face au danger. Certes il n'était pas non plus le genre à prendre des risques inconsidérés, mais du moment qu'il était là pour amuser la galerie et que les autres le lui rendaient bien, il était fière de lui. Voilà ce que l'on pouvait penser de notre homme au premier apport, un petit rigolo insolent doublé d'une grande gueule, arborant souvent un humour pince sans rire que les gens avaient parfois du mal à interpréter. La raison ? Il était flic. Un de ces maudits poulets comme on en voyait parfois dans les séries américaines. Mais Charly n'était pas le genre de flic à cogner sur les méchants pendant un interrogatoire ou bien pendant une arrestation. Il avait davantage l'âme d'un héros, prêt à sauver la veuve et l'orphelin. Enfin ça c'était avant de se rendre compte de la réalité du terrain. Néanmoins – bien qu'il pouvait passer pour un mec sans la moindre motivation pour le boulot qu'il faisait – Charles savait qu'il était doué pour ça. Surtout, qu'il excellait dans l'art de ne pas ressembler à un flic. Car oui au premier coup d’œil il avait tout d'un zonard miteux qui avait traîné dans la rue pendant un peu trop longtemps, affichant fièrement son côté cool et négligé. Cela faisait parti du personnage. Parce que dans le fond, Charly c'était aussi quelqu'un qui en avait bavé par le passé, enchaînant galère sur galère pour réussir à s'affranchir des chaînes d'une société un peu trop patriarcale à son goût. Alors oui, il avait tendance à taper sur le système, son humour était proche de catastrophique et il avait un sens de la réparti à se tirer une balle dans le pied. Mais c'était quelqu'un de profondément bon avec la main sur le cœur, le premier à filer un coup de main lorsqu'il voyait une personne dans la merde. Un de ces mecs compréhensifs comme un en faisait plus, un peu gauche quand il s'agissait de draguer une fille mais pas méchant pour deux sous. Ouais, à peu de choses près c'était ça Charly Wayne, un casse-couille au grand cœur.

- Comment ça tu comptes démissionner ? gronda Karl en tapant du point sur la table. Je te ferais remarquer que ta mère et moi on s'est démené pour t'offrir les meilleurs études de Droit qu'on trouve en Californie. Et toi tu veux laisser tomber alors que t'as à peine commencer à bosser dans un bureau d'avocats ? Tu te fou de ma gueule ?
- Papa, c'est pas contre toi et maman, mais je veux pas passer mon temps derrière un bureau ou au tribunal à défendre des coupables, répondit calment Charles assis en face de son père dans la cuisine.
- C'est vraiment comme ça que tu veux nous remercier ?
- Allons Karl, il faut respecter les décisions de notre fils, c'est son bonheur qui nous importe le plus, dit Anne pour tenter de calmer les choses.
- Son bonheur ? Mais j'vais le lui foutre au cul son bonheur ! On se saigne pour lui depuis des années et maintenant il nous fait chier à vouloir rentrer dans la police ?
- Écoutes, j'me sentirais plus utile en étant sur le terrain et en faisant des choses concrètes plutôt que protéger des mecs avec des bouts de papiers et des lois rédigés par des trous d'cul qu'ont jamais mis leur nez dehors et qui savent même pas faire la différence entre leurs gueules et une bouche d'incendie, lança Charly avant de quitter la cuisine, s'évitant ainsi de vouloir cogner son père qui était un incorrigible crétin.

La vie de Charly n'avait été qu'une suite de galères. La première pointa le bout de son nez le jour où son père trouva judicieux de le battre pour la moindre petite bêtise d'enfant. Alors à 8 ans il portait déjà les marques de maltraitances sévères. Un détail important dans sa vie puisque c'était ça qui le conduirait plus tard à vouloir devenir avocat. Défendre le pauvre et l’opprimé, l'histoire de sa vie. Baigné dans le monde des super-héros, il rêvait qu'un jour Iron Man ou même Batman puissent venir le libérer de sa violence quotidienne et mettre une racler à son père par la même occasion. Il y croyait dur comme fer, cachant honteusement les marques sombres et douloureuses sur sa peau. A l'adolescence, période de rébellion furieuse, le gamin parvint à s'entourer d'une bande de potes qui lui donnait la force d'affronter le paternel, une force hargneuse et puissante qui terrassa l'homme pendant pas moins de 7 ans, le temps du collège et du lycée. Une colère si féroce qu'il devait la canaliser par le sport, ce bon vieux football américain. Quoi qu'à bien y repenser, Charly avait toujours détester ce sport, mais il avait toujours été pro lorsqu'il s'agissait de mettre à terre les adversaires. Grâce à la bourse d'étude qu'il était parvenu à obtenir à la suite de ses bons résultats scolaires et d'un bon potentiel sportif, il entra dans une université correcte de Californie afin de suivre des études dans le Droit pour à terme devenir avocat. Un avenir tout tracé en quelque sorte. C'était quelque chose de très sécuritaire pour le jeune homme à l'époque. Mais vous savez, à l'université c'était aussi l'occasion de fréquenter des filles, de faire de nouvelles connaissances. C'était comme ça qu'il rencontré un soir la belle Catherine. Une blonde intelligente au sourire charmant. Il y avait chez elle une douceur et une gentillesse à laquelle Charly n'avait pas su résister. Kate était parvenue à déceler chez lui cette fragilité cachée. Et sous son regard il devenait à la fois fort et tendre, puissant et fragile. Jamais il n'avait éprouvé autant de sentiments pour une seule personne. Jamais non plus il n'avait éprouvé pareil bonheur en présence de quelqu'un. Pour la première fois de sa vie, il venait de rencontrer quelqu'un avec qui il voulait bâtir un avenir solide et durable.

- Je crois que ce serait mieux si on se séparait, dit Catherine d'une vois légèrement tremblante. Je sais que tu ne peux pas partir à New York, mais je ne peux pas rater une occasion pareille. Et je ne veux pas non plus que tu te prive d'une carrière à LA pour nous.
La conversation avait été difficile à débuter, pourtant elle s'avérait nécessaire pour l'avenir du couple que Kate et Charly formaient depuis quelques années déjà.
- Je sais et je comprend, répondit Charles en posant une main sur celle de sa compagne. Et ce serait égoïste de ma part de t'empêcher d'y aller, je sais à quel point ce job te plaît. Mais… ça le fait tellement mal de t'imaginer si loin de moi.
En vérité, le cœur de Charly s'était fissuré à la simple idée de la perdre. Depuis qu'il l'avait rencontré, pas une seule journée ne passait sans qu'il ne puisse admirer son sourire, sentir la douceur de sa peau sous ses doigts. Ils devaient se séparer, pour le bien de l'un et de l'autre. Si un jour leurs chemins venaient à se recroiser, alors peut-être qu'ils pourraient entreprendre un nouvel avenir à deux. En attendant, d'un commun accord, leur vie commune touchait à son terme.

Catherine à New York, voilà qu'une nouvelle vie s'offrait à Charly. Une vie un peu vide parce qu'il avait perdu l'habitude du célibat. Par chance, le boulot dans la police l'aida à oublier l'absence de son ex-compagne, le forçant à rentrer tard le soir lorsqu'il était sur des enquêtes complexes. Heureusement qu'il n'était pas à la brigade des stups… Pour faire passer la solitude, il avait même pris un chien, histoire d'avoir quelqu'un à qui parler lorsqu'il rentrait à l'appartement. Malheureusement l'animal n'était pas aussi bavard que lui.

Deux années passèrent, jusqu'à cette soirée de juillet relativement chaude. Comme chaque soir, Charly regardait la télé en compagnie de Bobby, se passionnant vaguement pour le western qu'il avait choisi. Quelqu'un frappa à la porte de l'appart. L'animal sursauta en l'entendant, prêt à bondir du canapé au moindre signe de son maître. L'homme regarda l'heure, il n'attendait personne. Septique, il se leva du canapé et le contourna pour aller prendre son arme de service rangé dans un tiroir. Posant un doigt sur sa bouche, pour faire signe au chien de se taire, il secoua la tête sur le côté pour lui dire de bouger du canapé et se mettre derrière la porte d'entrée. Bobby s'exécuta en silence, trottant du bout de ses pattes pour se mettre derrière son maître. Arme dans la main droite, main gauche sur la poignée de la porte, Charly tourna lentement cette dernière pour l'ouvrir. Avec stupeur,  il découvrir un visage qu'il avait autrefois tant aimé.
- Kate ?
Dans ses bras, quelque chose bougeait. Kate tenait un enfant, le petit était entrain de dormir tranquillement. La jeune femme était chargée en bagages et semblait particulièrement fatiguée. Bobby tendit le coup pour regarder lui aussi ce qu'il en était, curieux de savoir ce qui se passait de l'autre côté de la porte derrière laquelle il s'était caché.

- Je vais mourir Charly. Les mots avaient résonné dans l'appartement comme le claquement d'un coup de feu. A nouveau, le cœur de l'homme s'était fissurée, plus violemment encore que la première fois. Les médecins me donnent encore quelques mois, peut-être moins. Je voulais te revoir une dernière fois et te présenter ton fils.
La jeune femme lui avait tendu l'enfant pour qu'il le prenne dans ses bras. Cette petite bouille endormi devait avoir trois ans. Trois ans…
- Pourquoi tu ne m'as pas dit qu'on avait un enfant ? demanda-t-il, repensant à ses trois années qu'il aurait pu vivre avec lui alors qu'elle était à New York. Beaucoup de questions se bousculaient dans la tête du flic. Et puis… Il était papa ? C'était assez difficile à réaliser mine de rien.
- Je ne l'ai appris que deux mois après m'être installée à New York, je voulais te le dire, mais nous avions décidé de poursuivre nos routes chacun de notre côté, je ne voulais qu'on revienne sur notre décision. Je sais… Je sais que ce n'était pas la meilleure chose à faire, mais je ne voulais pas nous infliger une nouvelle complication. C'est pour ça que j'ai choisi de ne rien te dire.
Charly comprenait son choix même si ça lui déchirait le cœur de se dire qu'il avait raté trois ans de la vie de son fils. Une vague d'émotion venait à le submerger, partagé entre bonheur, amour et tristesse. La tristesse oui, de retrouver Kate et de savoir qu'il allait la perdre de nouveau et de façon définitive.
- Je veux que tu ais sa garde, je me suis occupée des papiers, tu n'auras plus qu'à les signer, dit-elle alors que sa voix se brisaient sur la fin de sa phrase. Les larmes avaient envahis ses yeux alors qu'elle tentait de réprimer les sanglots qui lui montaient à la gorge.

La mort n'était pas une chose facile à accepter dans la vie des hommes, parce qu'elle était irréversible et définitive. Lentement, jour après jour, Charles avait vu son premier amour s'éteindre à petite feu. Le dernier jour, ils étaient ensemble, Kate allongée sur son lit d’hôpital. Il s'était assit à son chevet, lui tenant une main et caressant ses cheveux d'une autre. Le moniteur cardiaque n'avait de cesse de compter son rythme cardiaque déjà bien lent. Charly se retenait de pleurer même si toute son âme lui hurlait de le faire et cela avec ne rare intensité.
- Et tu te souviens, le jour où on était allé à la plage ? Tu disais que tu détestais surf, racontait Kate.
- Oui, je m'en souviens, dit-il en souriant alors que ses yeux étaient déjà rougit. Ce jour là… Tu m'avais traîné de force pour m'apprendre.
Elle lui souriait, un sourire faible, mais un sourire quand même. Comment oublié ce jour si drôle où il s'était retrouvé les fesses dans le sable avant même d'être monté sur une planche ? La fatigue commençait à se faire sentir et pourtant il n'avait de cesse de continuer à lui caresser tendrement les cheveux.
- Je veux que tu prennes soin de notre fils, que tu lui apprenne à surfer. Tu sais, il te ressemble beaucoup, il a le même sourire…
- Et il a tes yeux.
- Oui, mes yeux...
Catherine resta le regarder un long moment, toujours souriante, heureusement d'être avec lui. Elle serra un peu plus la main de Charles pour lui témoigner de son affection. Elle n'aurait pas pu souhaiter un homme meilleur que lui pour partager sa vie.
- Je t'aime, dit-elle entre deux battements de cils toujours plus lents.
- Je t'aime aussi.

Lentement, Catherine sombra dans le sommeil éternelle, un sourire aux lèvres, sereine et en paix avec ce qu'elle laissait derrière elle. Le moniteur cardiaque émit ce long bip sonore si caractéristique de la mort. Les infirmières vinrent rapidement débrancher ce dernier pour faire cesser cette note monotone et morbide qui avait envahis la chambre, laissant ainsi Charles seul avec le silence. Sa main tenait toujours celle de la femme qui avait partagé son passé. Impossible de contenir plus longtemps le chagrin qui était sien à présent. L'homme fort s'ébranla en sanglots humides, son front venant à se poser sur la main qu'il tenait encore. Le deuil s'annonçait douloureux.

Après la mort de Catherine, Charles avait pris plusieurs semaines de congé. Il avait également décidé d'amener leur fils sur sa tombe pour lui expliquer que maman était parti rejoindre le ciel et les anges et qu'elle veillerait sur lui pour toujours. Après quoi ils étaient rentrés dans l'appartement où Bobby les attendait sagement. Dans la chambre de Charly trônait à présent un petit lit d'enfant, en attendant de pouvoir trouver un meilleur appartement.
- Wyatt, viens là bonhomme, dit-il en tendant le doudou du bambin dans sa direction.
Difficile de réaliser qu'il était père à présent. Malheureusement, dans quelques temps il lui faudrait retourner au travail et il n'avait aucune idée de comment s'occuper d'un enfant aussi jeune… Mais à chaque jour suffisait sa peine. Demain serait une autre aventure, une aventure à deux avec un chien. Charly Wayne, flic et père célibataire. Voilà qui résumait la nouvelle vie de notre homme. Une vie impossible à tracer.

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Brune, tandis que mon prénom est Nathalie. Je suis âgé(e) de 22 ans et je vis actuellement du côté de la Bretagne. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur , ma première impression en le voyant a été "ce forum me dit quelque chose... vaguement. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 7/7 et que mon niveau rp est de 400 à 2000 mots (en fonction de la personne en face en somme). Concernant mon personnage j'ai choisi Eric Christian Olsen comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Men's with Style comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum