Sujet: if I don't talk my head will explode ; ft alvi Lun 21 Sep 2015 - 22:53
Sophia & Alvira
Sophia n’en pouvait plus de ruminer seule dans son coin sur les évènements qui venaient de se passer dans sa vie, il fallait qu’elle parle à quelqu’un. La première personne qui lui vint à l’esprit était Alvira. La soirée était déjà bien entamée et elle ne se sentait pas d’interrompre Neela en plein dîner familial. Quand à Mischa elle passait toute la soirée avec Liam. De toute manière elle était persuadée que la jeune indienne saurait lui remettre les idées en place. Il n’y avait pas mieux qu’elle pour la faire redescendre sur terre quand elle perdait pied. « Alvi t’es chez-toi ? » La belle était partie de chez-elle sans y réfléchir et ne se trouvait plus qu’à quelques centaines de mètres de la où habitait son amie. C’était typique de la brunette d’agir sur des coups de tête et cette fois ne faisait pas exception. « Je suis pas loin, je peux venir ? » Son ton montrait à quel point elle désirait qu’elle lui réponde oui. Elles discutèrent ainsi pendant un temps puis Alvira finit par accepter. « Je préfère tout t’expliquer une fois chez-toi, ok ? » De toute manière elle ne lui laissait pas vraiment le choix. Prise d’une culpabilité légère, mais surtout d’un faim monstre, elle fit un crochet vers une pizzeria du coin. Elle en repartit armée de bières, d’une pizza large et de chips et guacamole. Cela l’aiderait peut-être à accepter plus la situation qu’elle lui imposait, non ? Quand elle arriva enfin devant chez-elle elle sonna et resta devant la porte à la limite de sautiller tellement elle était impatiente de rentrer. A peine la porte ouverte qu’elle s’engouffra dans son appartement. « Je sais que tu n’es pas une grande fan de ce genre de surprises, mais il faut absolument que je parle à quelqu’un. » Elle posa toutes ses affaires sur la table basse, se débarrassa de ses talons et s’assit sur le canapé. Sophia Bucker ou comment s’imposer chez les autres comme si on était chez-soi. « Tout d’abord personne n’est mort. » Elle s’était sentie obligée de préciser, après tout on pouvait se poser la question vu comment elle paraissait être dans un état de panique.
Elle laissa aller sa tête contre le canapé et respira lentement pour reprendre ses esprits. Un silence apprécié puisqu’il permettrait à son amie d’en placer une. La belle se demandait par quoi elle allait commencer et surtout ce qu’elle désirait ou non exprimer ce soir. Il y avait d’abord tout cette histoire avec Adam. Si sa mémoire était bonne elle lui en avait déjà parlé, mais n’avait jamais mentionné son nom. Il était passé du mec sympa qu’elle avait rencontré en faisant du jogging au pauvre con qui s’était cassé après avoir réussi à coucher avec elle.. Elle pensait ne jamais le revoir et voilà que tout c’était compliqué après deux rencontres qui semblaient avoir été créées par le destin lui-même. L’autre sujet était Philipp, son héros d’enfance. Un sujet sensible parce que Sophia ne parlait que très rarement d’elle avant sa vie à Huntington Beach, il y avait trop de souffrance à se rappeler de tout ça. Ils avaient couché ensemble et il avait décidé de l’inviter au restaurant ensuite. Un comportement bien plus digne d’un gentleman et pourtant tout n’était pas si simple. Il y avait aussi cette histoire avec son père, mais elle ne savait pas si elle le mentionnerait. Elle n’en parlait à personne. Seuls ses plus proches amis, Alvira comprise, savaient qu’il était parti à ses seize ans après qu’elle fut victime d’un incident tragique. Le reste était resté sous silence. Franchement, elle ne savait pas où donner de la tête. Alors pour commencer cette discussion qui lui torturait l’esprit depuis des jours elle commença par une question qui influerait sur le reste de la soirée. « Tu as bien un décapsuleur hein ? » Sophia a toujours eu le sens des priorités.
Invité
Invité
Sujet: Re: if I don't talk my head will explode ; ft alvi Jeu 1 Oct 2015 - 15:17
L’Indienne s’activa du mieux qu’elle pouvait pour rendre l’appartement un peu plus présentable que lorsqu’elle était arrivée. Etant donné qu’elle travaillait, la jeune femme n’avait pas vraiment le temps de faire du ménage et sa colocataire non plus, malgré le fait qu’elles déléguaient les tâches pour nettoyer et ranger les lieux, il arrivait parfois qu’elles aient du mal à s’en sortir. Aujourd’hui était un jour comme ça, mais heureusement pour Alvira, l’appartement n’était pas en si piteux état que ça ; elle ne mit qu’une heure avant de tout ranger et de nettoyer, trouvant même le temps de passer une deuxième fois pour vérifier qu’elle n’avait rien oublié. Une fois qu’elle avait fait ça, elle sauta directement à la douche pour se décrasser et enfila son pyjama qu’elle appelait « vêtement de flemme ». Ce n’était rien d’extravagant, c’était juste un t-shirt à manches longues et un pantalon assez loose qui lui permettait de se sentir à l’aise. La jeune femme n’avait de toute façon aucun projet pour la soirée et il n’était donc pas de grand intérêt de se vêtir, le seul rendez-vous qu’elle aurait aujourd’hui était dans les bras de Morphée qui l’accueillerait une fois qu’elle aurait fini sa session de glandage. Alvira s’allongea sur le canapé en prenant soin d’enfiler des chaussettes pour ne pas rien salir – et parce qu’avec la température qui s’était un peu refroidie dernièrement, elle avait un peu froid – et s’amusa à zapper sur les chaînes en recherche de quelque chose qui l’intéressait. Cependant, elle était tellement dans un état de fatigue qu’elle n’était même pas sûre de qu’elle regardait, tantôt elle s’intéressait aux actualités, tantôt elle regardait une série débile qui passait à la télé mais au bout d’un moment, elle fini par s’intéresser à la chaîne sportive où ils passaient une espèce d’émission où elle ne comprenait rien, mais ça faisait un fond quand même. Au moment où la brunette essaya de se concentrer sur les gens qui semblaient faire un sport auquel elle n’était pas familière jusqu’à ce qu’elle fut interrompue par la sonnerie de son téléphone qui se mis à sonner. Elle l’attrapa sans détourner le regard de l’écran et parla quelques instants à son interlocuteur avant de se rendre compte qu’il s’agissait de Sophia. Cette dernière semblait stressée et montrait bien qu’elle avait envie – voire même besoin – de lui parler, elles ne parlèrent pas très longtemps, la brunette acceptant que son amie vienne la voir. Ca l’étonnait d’ailleurs qu’elle lui demande la permission de passer chez elle, en temps normal les proches de la jeune femme avaient tendance à s’imposer qu’elle le veuille ou non, forçant ainsi Alvira à être sociable. Et Sophia n’était pas en reste lorsqu’il s’agissait de taquiner la Raichand, à croire que ce qu’elle voulait lui dire était beaucoup plus sérieux que d’habitude.
Pour la recevoir chez elle, l’avocate avait décidé de rester en pyjama, ne se sentant pas d’aller se changer juste pour son amie. Elles étaient assez proches pour se voir sans artifice, ce n’était d’ailleurs ni la première et ni la dernière fois que Sophia allait voir l’Indienne en pyjama. Elle enfila un gilet en coton assez large lorsqu’elle entendit sonner, et sans faire plus attendre la jeune femme, alla l’ouvrir pour qu’elle lui dise ce qui n’allait pas. Comme elle s’en doutait, la jeune Bucker ne perdit pas de temps avant de faire comme chez elle, ce qui fit sourire Alvira. « Ma porte t’es toujours ouverte, tu le sais ça. Sauf quand tu me fais trop chier et que je fais comme si je n’avais pas vu tes appels. » Elle partie d’un petit rire en allant s’installer aux côtés de son amie, essayant de détendre un peu l’atmosphère avant de s’attaquer aux choses sérieuses. De plus, elle notait que la Bucker avait emmené de quoi manger et de quoi boire, ce qui était une bonne chose si on espérait tenir une conversation avec Alvira. La nourriture était son point faible et son amie le savait. « C’est déjà un bon début. » Elle se redressa sur le canapé, se mettant dans une position confortable au même titre que la jeune brune, attendant que cette dernière se lance dans ce qu’elle voulait lui dire. Sans grande surprise, la première chose que Sophia lui demanda était quelque chose qui n’avait aucun rapport avec ce qu’elle voulait lui dire. « Roh, faut encore que je me lève… » Elle poussa un petit soupire avant d’aller dans la cuisine pour chercher le décapsuleur qu’elle tendit ensuite à la photographe. « Bon, maintenant arrête de me faire attendre plus longtemps et dis moi ce qui ne va pas. Qui a fait quoi, et qui je dois aller frapper pour imposer le respect ? » S’enquit l’Indienne avant d’aller se reposer dans sa position confortable qu’elle avait dû quitter quelques secondes plus tôt.
Invité
Invité
Sujet: Re: if I don't talk my head will explode ; ft alvi Ven 2 Oct 2015 - 21:54
Sophia & Alvira
Sophia connaissait maintenant Alvira depuis dix ans et elle était l’une de ses plus proches amies même si finalement elles n’avaient pas beaucoup eu l’occasion de se voir avant que la belle indienne ne décide de venir vivre à Huntington Beach. La savoir à portée d’elle à présent la ravissait au plus haut point surtout que ces derniers temps elle avait plus de mal à voir la plupart de ses amis. Personne n’aurait pu le prévoir, mais Mischa était passé au stade de la romance avec Liam Meyers et elle n’avait pas envie de lui prendre la tête avec ses histoires de cœur même si elle savait qu’elle l’aurait écouté sans hésiter. Neela et elle avaient encore une relation compliquée, puis elle avait sa fille qui prenait presque tout son temps. Il restait bien Nolan et Matthew, mais là elle voulait un avis de fille et la jolie Raichand était la personne parfaite pour ça. Son côté cash pouvait lui donner la réputation de garce parfois, mais elle savait que même si elle lui parlait parfois durement c’était pour son bien. C’est pourquoi c’était chez-elle qu’elle avait prévu de débarquer ce soir-là. Elle avait pris la peine de prévenir de son arrivée parce qu’elle voulait être sûre que son amie serait disponible pour l’entendre, puisqu’elle avait beaucoup à partager. Avachie sur le canapé, elle leva les yeux au ciel quand Alvira mentionna le fait qu’elle filtrait de temps en temps ses appels. Elle n’en perdait vraiment pas une, mais c’était aussi pour ça qu’elle l’aimait. Elle lui laissa le loisir de s’extasier sur la pizza qu’elle avait ramené et une fois le décapsuleur en main elle entreprit d’ouvrir une bière qu’elle but en deux longues gorgées. « Bon, maintenant arrête de me faire attendre plus longtemps et dis moi ce qui ne va pas. Qui a fait quoi, et qui je dois aller frapper pour imposer le respect ? » La belle laissa échapper un petit rire, elle ne doutait pas qu’elle serait capable de mettre des actions derrières ses paroles s’il le fallait. Avant de répondre, la photographe s’ouvrit une autre bière et rassembla ses pensées pour tenter de lui faire un discours cohérent sans la perdre complètement. « Tout d’abord tu n’auras à frapper personne… » quoique, elle resta pensive un instant. « Enfin si. Tu risques très certainement de me tacler d’ici la fin de notre conversation, mais c’est une autre histoire. » Elle laissa à son amie le temps de répliquer puis enchaîna rapidement. « Tu te rappelles le mec que j’avais rencontré au jogging ? Comment on l’avait appelé déjà ? Ouai Brad ! » C’était son truc, elle aimait nommer ses conquêtes sans importances avec un nom débile, ça donnait l’impression que leur conversation venait d’une série à la con genre les feux de l’amour. « On s’était rencontré un jour où j’avais oublié mes écouteurs, il m’avait abordée dans l’idée de me mettre dans son lit, mais je l’avait repoussée. Il était revenu à la charge tous les matins et au final on avait commencé à avoir une réelle connexion… » Elle préféra boire sa bière plutôt que de regarder la Raichand puisqu’elle se doutait de ce qu’elle pensait. Sophia était une grande habituée des coups de cœurs qui finalement se terminaient toujours en queue de poisson. « Il m’a invité au restau, on a couché ensemble et ensuite adios ! Il ne m’a jamais rappelée… C’était il y a un mois. » Son amie devait s’en souvenir puisqu’elle l’avait aidé à l’oublier durant plusieurs soirées, la faisant insulter et frapper un coussin qu’elles avaient nommées Brad. « Je l’ai revu il y a une semaine par hasard au bord de la route alors que j’étais en panne. Il s’est arrêté et j’ai essayé de lui dire de partir, de le jeter en lui disant que je n’en avais plus rien à faire de lui, mais il a insisté… Tu sais Alvi il m’a dit qu’il avait des sentiments pour moi… » Cette dernière phrase, elle l’avait prononcée comme une gamine prise sur le fait. Elle s’en voulait de ne pas avoir mieux résister, mais il avait une telle emprise sur elle. « Je… j’ai craqué et on s’est embrassés. On a même failli faire plus, mais il m’a repoussée… peur de l’engagement ou une connerie du genre… J’aurais dû arrêter là mais tu sais ce mec il me rend folle… » elle marqua une pause, elle parlait sans s’arrêter pour tout sortir, mais il fallait qu’elle laisse aussi à Alvira la possibilité de répondre. « Je l’ai revu il y a quelques jours et Brad… » elle avait du mal à parler de tout ça, ne sachant pas par quoi commencer. Sa déclaration sur son père ? Le fait qu’elle avait mis sa dignité de côté ? Qu’elle avait couché avec un de ses potes ? « Enfin son nom n’est pas Brad, c’est Adam… Adam Howha. » Elle s’était sentie obligée de le préciser, il était devenu trop important pour ne rester qu’un sujet de blagues et de potins entre elles. Elle marqua une pause pour prendre une part de pizza, laissant l’occasion à sa confidente de réagir sur le peu qu’elle venait de lui raconter.
Invité
Invité
Sujet: Re: if I don't talk my head will explode ; ft alvi Ven 9 Oct 2015 - 16:41
Avec Sophia il était rare que l’Indienne sache à quoi s’attendre. Son amie avait tellement l’habitude d’avoir des histoires qui n’arrivaient qu’à elle, qu’elle devait limite se préparer psychologiquement à les entendre et dans d’autres cas, à la conseiller. Aujourd’hui ce devait être encore quelque chose comme ça. Quoi qu’il en soit, Alvira adorait partager des moments avec la jeune femme au point même qu’elles se fixaient régulièrement des rendez-vous pour faire le point sur leur vie respective. Aujourd’hui était le tour de la photographe de faire la discussion. Une fois revenue de la cuisine, la Raichand se prit une part de pizza avant de bien se caler dans son siège pour écouter les nouvelles aventures de son amie, s’impatientant presque de savoir ce qu’elle ne pouvait – ou ne voulait – pas lui dire par téléphone. « Je finis ma pizza et je vais m’échauffer pour bien viser ta tête à claques. » Elle ne rigolait même pas, beaucoup trop concentrée sur sa pizza qu’elle porta à sa bouche pour en prendre une bouchée. Une pure merveille gustative. Si Sophia espérait qu’Alvira l’écoute après cette bouchée qui l’avait propulsé au septième ciel, elle allait devoir faire fort avec son histoire.
Elle essayait de prêter une oreille attentive à la Bucker qui commença son récit, faisant même appel à la mémoire de l’avocate qui avait déjà oublié l’existence de ce Brad en question. « Mmh… » Se contenta-t-elle de répondre en faisant mine de savoir de qui elle parlait. La vérité était qu’elle n’en avait qu’un bref souvenir de cette conversation, mais à sa décharge si elle devait se souvenir de toutes les conquêtes de la jeune brune, elle n’en aurait pas fini. Elle lui avait déjà proposé de tenir un petit carnet, comme un tableau de chasse où elle noterait tout pour ne rien oublier, mais elles avaient vite abandonné cette idée. « Au moins lui t’as payé à bouffer, c’est déjà ça. » Lâcha l’Indienne, qui montrait malgré tout un réel intérêt sur ce que lui racontait la jeune femme. Elle essayait de détendre l’atmosphère, se souvenant de comment avait été Sophia après les jours qui avaient suivis cet évènement. En bonne amie qu’elle était – parce que oui, ça arrivait – elle avait organisé une séance d’exorcisme pour la jeune brune avec au programme de la glace, des films, une séance de commérage et bien sûr, elles avaient refait une scène de Friends en brûlant tout ce qui leur rappelait les hommes dans une corbeille. Elles avaient pu passer un bon moment et extérioriser tout le mal qui les rongeait. En gros, tout ce que demande le peuple. Elle s’arrêta de manger lorsque la suite arriva, interpellée par ce qu’elle allait dire. L’Indienne arqua un sourcil en attendant le verdict ; avait-elle résistée ou avait-elle était faible ? Elle poussa un soupir lorsqu’elle finit par lui dire qu’elle avait craquée, lui faisant comprendre sa désapprobation par ce simple son. « C’est ça ton excuse ? Qu’il te rend folle ? Si t’es vraiment folle fais-toi interner, tu te ferais sûrement moins de mal avec une camisole de force dans une pièce à huis clos, que maintenant. » Elle essayait de garder son calme mais en étant en même temps franche, sans passer par des détours. C’était après tout pour ça qu’elle était là, non ? Elle savait comment allait réagir Alvira si elle lui disait quelque chose comme ça, et savait aussi qu’elle allait se faire tacler l’ayant elle-même dit plus tôt. Mais la Raichand devait avouer que là, elle battait des records niveaux connerie. Elle avait connu Sophia sous beaucoup de facettes, elle avait déjà vu la fille sérieuse, la fille passionnée, la fille amoureuse – du moins c’était ce qu’elle le pensait – et même la Sophia joyeuse à cause de l’alcool. Mais elle l’avait aussi vu pleurer et souffrir à cause de personnes qui n’en valaient pas la peine, dont ce Brad. Et ce n’était pas parce que l’avocate ne le montrait pas que ça ne la touchait pas lorsque son amie se mettait dans de sales états et qu’elle devait la récupérer à la petite cuillère. Concentrant toute son attention sur la jeune photographe, elle s’était dressée et avait croisé ses jambes pour se donner une contenance un peu sérieuse. Elle lui fit un petit signe de la main pour l’inciter à continuer son histoire, bien impatiente de savoir ce qu’elle avait encore fait. Comme elle l’avait pensé, ils avaient bien repris contact et s’étaient bien revus, peut-être avaient-ils couchés ensemble. Cela ne l’étonnerait même pas de la part de la brunette. Elle se contenta de lever les yeux au ciel en soupirant encore une fois, totalement désespérée par son amie. « Franchement… » Souffla-t-elle avant de poser sa part de pizza dans la boite. Elle en connaissait des personnes irrécupérables, mais Sophia… Elle était tellement loin dans les scores que personne ne pouvait plus l’atteindre. La jeune femme avait presque envie d’aller chercher son tableau blanc et de lui expliquer en détail pourquoi est-ce qu’elle était une abrutie et que toutes les féministes du monde voulaient sa mort.
« Pardon ? » D’un geste de la tête brusque à en lui faire craquer le cou, elle se tourna vers la Bucker lorsqu’elle lui révéla la réelle identité du Brad en question. Elle ne pouvait pas être sérieuse, elle devait parler d’un autre Adam, pas celui qu’elle pensait. « Tu blagues là ? Pitié dis moi que c’est une blague parce que je vais faire un AVC je le sens. » Elle prit son amie par les épaules pour qu’elle arrête de manger, l’obligeant à la regarder dans les yeux. « Répète après moi ‘je blague’. Allez, fais-le. » Le regard presque suppliant, elle espérait vraiment que ce ne soit qu’une mauvaise blague de la part de Sophia.
Invité
Invité
Sujet: Re: if I don't talk my head will explode ; ft alvi Sam 10 Oct 2015 - 0:42
Sophia & Alvira
Sophia connaissait depuis plus de dix ans Alvira à présent et elle la considérait comme faisant partie de sa famille. Comme on peut parfois avoir des avis divergents avec sa sœur, sa cousine ou une amie très proches, c’était leur cas. Toutes deux féministes, elles n’avaient toutefois pas la même vision des choses. La photographe pensait que si des milliers de femmes s’étaient battues et se battaient encore pour leurs droits ce n’était pas pour qu’elles aient honte d’être elles-mêmes. Les coups d’un soir, se tromper en fonçant à tête baissée dans une relation vouée à l’échec, se faire avoir par un connard, c’était aussi pour ça qu’elles avaient bataillées. Ce n’était pas que pour obtenir d’être autant respectée que les hommes dans le cadre du travail ou pour pouvoir choisir de faire ce qu’elles voulaient de leur salaire et ne plus être considérées comme des petites filles. Bien entendu ces choses-là étaient primordiales, mais quand on se bat pour la liberté, on se bat donc pour avoir le choix. Non Bucky n’avait pas la sensation qu’elle décevait des décennies de femmes en ayant faiblit devant un homme parce qu’elle considérait que ce n’était pas parce qu’elle était une femme qu’elle avait agit comme ça, juste parce qu’elle était humaine. Dire ça était aussi considérer qu’un homme n’aurait pas pu agir de même dans la même situation et elle ne voulait pas penser ainsi parce que dans ce cas se serait finalement défendre l’idée selon laquelle hommes et femmes rentrent finalement dans une case. Des débats sur ce sujet, elles en avaient eu des tas et elles n’étaient jamais arrivées tout à fait à la même conclusion. Pourtant, cela ne les empêchait pas d’être là l’une pour l’autre et les conseils de la demoiselle Raichand n’en étaient pas moins précieux. Si l’américaine avait tendance à être à côté de la plaque question amour, l’indienne savait la remettre sur terre et c’était quelque chose qu’elle appréciait. Tout comme elle aimait aussi discuter avec Mischa de ses histoires parce qu’elles partageaient parfois leur côté rêveur. Donc quand son amie lui rétorqua qu’elle aurait mieux fait de s’interner à l’asile elle n’en prit pas ombrage. Bien entendu qu’elle aurait pris une autre décision à sa place, qu’elle aurait été forte et elle l’aurait envoyée boulée mais était-ce la bonne décision ? Est-ce qu’à trop apparaitre forte on ne s’empêche pas parfois de connaître des histoires magiques ? La vie est aussi faite de risques et ça la belle l’avait compris lors des dernières semaines plus qu’à n’importe quel moment. Parce que finalement elles se ressemblaient plus qu’on ne pouvait le penser, enfin par le passé. Depuis que la brunette avait reçu des nouvelles de son père elle était bien plus fragile et avait du mal à voir la vie avec son éternel optimiste comme habituellement. Fragile, elle laissa sa carapace se fissurer en amour, chose qu’elle n’avait jamais faite avant. Oui si on avait été quelques mois plus tôt elle l’aurait laissé au bord de la route et l’aurait insulté abondamment, mais ce n’était pas ce qu’elle avait fait et maintenant elle faisait face aux conséquentes positives et négatives de ses actes.
Alvira n’était que jugement, mais c’était aussi pour ça qu’elle était allé la voir. Sophia avait besoin de se remettre en question et avait peur d’aller droit dans le mur avec ses choix récents. Elle qui n’avait jamais laissé quelqu’un entrer assez longtemps dans sa vie pour lui permettre de réellement la blesser était entrain de faire tout le contraire. Se sentant bête de l’appeler par un faux nom, elle avait révélé son réel nom à l’indienne et elle n’aurait jamais imaginé la voir réagir ainsi. « Pardon ? » Elle semblait vraiment surprise, comme si elle lui avait annoncé un truc aussi gros que s’être fait violer par un pingouin en plein centre ville. « Tu blagues là ? Pitié dis moi que c’est une blague parce que je vais faire un AVC je le sens. » Les mains de son amie vinrent se poser sur ses épaules et Bucky se sentit con à manger sa pizza en la voyant la regarder aussi intensément. « C’est quoi ton délire-là ? » Sa part de pizza vint rejoindre la table. « Répète après moi ‘je blague’. Allez, fais-le. » C’était quoi son problème au juste ? Ils se connaissaient ? « Nan mais franchement on peut savoir ce qui te prend ? C’est pas une blague non. » Elle dégagea doucement ses mains de ses épaules et continua. « Tu le connais ou quoi ? » Réfléchissant un petit moment, elle réussit à trouver une connexion possible. Il était avocat et l’indienne était assistante dans un cabinet d’avocat. Pensant avoir compris le problème, elle se mit à lui faire un petit sourire. « Je sais ! Il a battu ton cabinet sur une affaire et a fait son gros connard après en te frottant sa victoire au visage ! » Elle pointa son doigt vers elle et continua, comme une gosse. « C’est ça non ? » La belle reprit alors son sérieux, attendant la réponse de Raichand. Sincèrement, elle espérait que ce n’était que ça.
Invité
Invité
Sujet: Re: if I don't talk my head will explode ; ft alvi Lun 9 Nov 2015 - 1:13
Il n’était pas rare que les deux femmes se retrouvaient pour faire des petites soirées updates, histoire de se tenir au courant de ce qui se passait dans leur vie quand bien même elles ne se voyaient pas souvent, mais Alvira oubliait souvent à quel point la vie de son amie était mouvementée. Autant parfois il ne se passait pas grand-chose, mais lorsque la vie avait décidé de faire bouger un peu tout ça, elle ne faisait jamais les choses à moitié… Après il y avait l’Indienne qui avait à peine de quoi meubler une conversation à chaque fois qu’elles faisaient le point sur leurs vie, enfin, tant mieux d’un côté. Vu tout ce qui se passait dans la vie de la brunette, la Raichand se demandait comment est-ce que cette dernière faisait pour ne pas perdre la tête. Elle se donnait tout de même du crédit en disant que ce devait être grâce à elle, enfin si on considérait que ses remarques parfois inutiles et sa façon incessante de juger pouvait aider. Mais elle aimait penser que oui et surtout, elle aimait se dire qu’elle était une bonne amie, au moins elle était utile à quelqu’un. « On devrait en faire une série de ta vie, je te jure… » Souffla l’avocate avait de prendre une bouchée de sa part de pizza qu’elle ne savourait qu’à moitié, à cause de la suite de l’histoire de Sophia.
De toutes les choses qu’elle aurait pu lui sortir, c’était sûrement la chose la plus surprenante et surtout, la moins agréable. Elle grimaça au début pour essayer de se convaincre que la photographe se fichait d’elle ou lui faisait sûrement une blague, mais ça ne pouvait pas être le cas. Déjà parce qu’elle ne gagnerait rien à faire ça à part peut-être une paire de chaussure dans les dents de la part d’Alvira, mais surtout, elle n’avait pas pu sortir ce nom là exprès pour faire réagir la brunette. « C’est pas une blague ? Ok, j’ai besoin d’un moment alors. » Elle enleva ses mains qu’elle avait posé sur les épaules de la Bucker, et ne sachant pas quoi en faire, préféra se mettre debout avant de faire les cents pas dans son appartement. Elle ramena ses bras sous sa poitrine, continuant de marcher en face de son amie qui lui demandait des explications qu’elle ne pouvait pas fournir, ou du moins qu’elle n’avait pas envie. Oui elle connaissait Adam – peut-être même un peu trop bien – car il était un avocat face à qui elle avait dû plaider lors d’une affaire, mais plus important encore, il était l’associé de Sameer avec qui elle avait récemment renoué des liens. Voire même plus. Cela dit, elle avait aussi pu voir la façon dont il traitait les femmes lorsqu’ils avaient été amenés à ‘travailler’ ensemble, et ça ne lui avait pas vraiment plus. Mais elle était tellement absorbée par le fait qu’il s’agissait de l’associé de son Sameer, qu’elle en oubliait presque l’ordre des priorités. « Quoi ? » Elle revint à elle lorsqu’elle entendu l’hypothèse de Sophia qui n’était en soi pas erronée, mais qui n’était pas la cause de sa réaction. « Ah, oui. Oui j’ai pu constater que c’était un connard lorsqu’on s’est croisé la dernière fois. » Elle avait arrêté de bouger et avait même levé les yeux au ciel en sortant sa remarque. Elle fixa son amie pendant un petit moment, se demandant si elle devait ou non lui dire pourquoi est-ce qu’elle avait bondit de cette façon en entendant le nom de son problème actuel, mais elle savait qu’elle allait devoir le faire de toute façon. Déjà parce qu’elle ne voyait pas l’intérêt de le cacher à la jeune femme, mais surtout, son temps de réponse venait de la trahir. Si on connaissait Alvira, on savait qu’elle ne prenait pas de gants lorsqu’elle n’aimait pas quelqu’un et ça, même si c’était pour mettre une claque dans le visage de ses proches ou pas. Donc, par déduction, si elle prenait autant son temps pour s’expliquer, c’était parce qu’Adam était beaucoup plus qu’un connard à ses yeux – en plus d’un macho abruti qui n’avait aucun savoir-vivre. « Il… Il travaille avec Sameer… » Lâcha finalement la jeune femme en lâchant un soupir. « Mais sérieusement, de tous les hommes que t’as pu rencontrer c’est de lui dont t’es tombée amoureuse ? T’as vu comment il traite les femmes ? Et les gens en général à vrai dire ? » S’enquit l’avocate qui essayait de détourner le sujet pour ne pas qu’elle s’attarde sur Sameer, parce qu’après tout, au-delà de ça on ne pouvait pas dire que la Raichand portait vraiment Adam dans son cœur. Et c’était sur ça que devait se concentrer Sophia.
Invité
Invité
Sujet: Re: if I don't talk my head will explode ; ft alvi Dim 29 Nov 2015 - 12:37
Sophia & Alvira
Sophia avait du mal à comprendre pourquoi Alvira se mettait dans un tel état. L’indienne était quelqu’un qui savait habituellement bien se contrôler, sauf quand elle était confrontée à des gros cons ou des personnes qu’elle ne pouvait vraiment pas supporter « Ah, oui. Oui j’ai pu constater que c’était un connard lorsqu’on s’est croisé la dernière fois. » Manifestement, Adam faisait partie des deux catégories à la fois. La photographe fit une petite moue, cette histoire ne l’arrangeait pas du tout. Ce que son amie ne réalisait pas c’est qu’elle n’avait raconté qu’une partie de ses aventures avec lui et que maintenant ils sortaient ensemble. Ne se sentant pas à l’aise à l’idée de lui annoncer la nouvelle pour le moment, elle préféra se taire. « Je vois. » Etait-ce utile d’en ajouter plus ? Elle était bien placée pour savoir qu’il pouvait être un vrai con puisqu’il l’avait été plusieurs fois avec elle, mais elle savait aussi qu’il avait bien plus à offrir quand on le connaissait vraiment. C’était juste quelqu’un qui avait beaucoup souffert d’être abandonné par d’autres et qui avait une manière cruelle et stupide de le montrer. Certaine que Raichand allait développer, elle attendit patiemment la suite. « Il… Il travaille avec Sameer… » Sameer, elle n’avait pas entendu ce nom pendant des années jusqu’à ce que son amie lui en reparle quelques temps plus tôt. N’étant pas rentrée en détail sur leurs liens dans le passé, elle avait tout de même réussi à comprendre qu’il était quelqu’un d’important pour elle. La dernière fois qu’elles s’étaient vues, elle lui avait juste dit qu’ils s’étaient revus, mais c’était tout. Y avait-il-eu des nouveautés depuis ? Elle mourrait de le savoir, mais l’assistante avocate avait déjà déviée la conversation. « Mais sérieusement, de tous les hommes que t’as pu rencontrer c’est de lui dont t’es tombée amoureuse ? T’as vu comment il traite les femmes ? Et les gens en général à vrai dire ? » Prenant une grande inspiration, elle se lança. « Je n’ai pas vraiment choisis tu sais, c’est tombé comme ça. Durant ces nombreuses conversations que l’on a pu avoir avant même de réellement connaitre nos noms ou ce que nous faisions dans la vie on a partagé beaucoup. S’il apparait dans la vie de tous les jours comme un connard irrespectueux, il n’était pas comme ça avec moi. Doux, drôle, il me faisait parfois penser à un gosse. Il a eu quelques blessures dans sa vie et il n’a pas su les gérer autrement qu’en rejetant les autres. Je ne lui cherche pas d’excuse et je désapprouve franchement son comportement avec la plupart des gens et surtout des femmes qu’il traité comme de la merde jusqu’ici, mais avec moi il est différent. Ce n’est pas l’Adam que tu as pu rencontré, il m’aime vraiment et je l’aime aussi. » Elle marqua une pause et continua avant que son amie ne la coupe. « On sort ensemble à présent, c’était ça la fin de mon histoire. Il me rend heureuse. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, si cet amour passionnel que je ressens n’est pas encore une illusion et si je ne vais pas me réveiller en me disant qu’il n’est pas celui qu’il me faut, mais pour le moment il me rend heureuse. Il a partagé certaines choses que j’ai pu ressentir dans mon passé, un sentiment d’abandon qui me creuse plus que je ne l’ai jamais montré et il m’aide à me sentir entière. J’ai eu des nouvelles de mon père… enfin je préfère ne pas m’étaler sur le sujet, mais en ce moment je suis particulièrement vulnérable et c’est peut être pour ça que je suis tombée amoureuse si facilement d’un autre être blessé comme moi, je ne sais pas… enfin on verra bien le temps que ça durera. » Elle s’en voulait d’avoir mentionné son père, elle ne voulait pas en parler, pas pour le moment. « Je t’assure par contre que s’il me parle comme à une merde ou s’il me trompe je le quitterais sans aucune hésitation et je t’inviterais à la séance de lynchage. » Un petit clin d’œil plus tard, elle posa la question qui l’intéressait vraiment à ce moment précis. « Sameer… je me trompe ou les choses ont évolué depuis la dernière fois où on s’est parlées ? »
Invité
Invité
Sujet: Re: if I don't talk my head will explode ; ft alvi Ven 18 Déc 2015 - 12:34
Elle qui pensait qu’elle allait passer une bonne soirée avec son amie, se retrouvait à s’embarquer dans une soirée confidente. Si on la connaissait un peu, on savait qu’elle n’était pas une grande fan de ce procédé, et Sophia le savait d’ailleurs. Cependant, vu le sujet qu’elles étaient sur le point d’aborder, elle allait devoir passer aux confidences elle aussi. Elle n’avait tellement pas envie de parler d’elle qu’elle avait essayé de noyer le poisson en reportant le sujet sur Adam, de la mauvaise façon bien sûr. L’Indienne était la première à savoir que lorsque l’amour nous tombait dessus, rares sont ceux qui arrivent à se contrôler. Elle était la première à ne pas avoir su contrôler ses sentiments lorsqu’elle avait revu Sameer. Bien sûr, pas les cinq premières minutes, mais une fois qu’ils avaient retrouvé ce semblant de complicité qui l’avait manqué pendant toutes ces années, il n’avait pas fallut lui demander deux fois si elle voulait commencer ou non une histoire avec le beau brun. Tous ce qu’elle avait toujours ressenti pour lui, ses sentiments de lorsqu’ils étaient encore enfants avaient refait surface de façon tellement violente qu’elle n’avait que répondre oui à sa question. Aujourd’hui elle ne sait toujours pas si elle regrette cette décision, s’ils auraient dû prendre un peu plus leur temps avant de se lancer dans une relation de façon à ce qu’elle puisse vraiment apprendre à le connaître de nouveau. Elle savait seulement que chaque jour était une nouvelle aventure et qu’elle vivait avec la peur qu’il ne la quitte à nouveau et qu’elle revive ce qu’elle avait vécu ces dernières années.
Alvira écoutait son amie d’une oreille – moins attentive mais l’écoutait tout de même – et reporta son attention sur elle lorsqu’elle entendit simplement le « on sort ensemble ». Elle n’était pas vraiment heureuse de cette fin d’histoire, pensant que la chute serait plus drôle ou plus dramatique, mais lorsque la Bucker enchaîna lui assura qu’elle était heureuse, la Raichand ne pouvait que se détendre et cesser de faire son mini-boudin. Un sourire qu’elle essayait de cacher naquit sur son visage. Certes elle ne pouvait pas vraiment s’identifier à ce que disait la photographe, mais elle pouvait cependant comprendre le sentiment de bien être dont elle parlait lorsqu’elle parlait d’Adam. Lorsqu’elle eut fini, l’avocate poussa un soupir et tenta de sortir une phrase qu’elle peina à commencer, avant de donner prendre un des coussins du canapé qu’elle envoya dans la tête de Sophia. « Si tu es heureuse, alors je le suis aussi. Après tout c’est ce que j’ai toujours voulu pour toi et tu le sais. » Elle passa un bras autour des épaules de la jeune femme et colla sa tête à la sienne. « Même si je maintiens qu’Adam est… spécial, pour être soft. Enfin, dans le genre cas particulier je pense qu’on ne pouvait pas faire mieux. Ou pire j’hésite encore à vrai dire. Et j’espère bien que tu m’inviteras à la séance de lynchage ou sinon c’est toi que je vais lyncher. Et pour ce qui est de ton père… » Elle s’éloigna un peu en lui faisant un sourire compatissant, ne comptant pas entrer dans les détails préférant laisser ça pour une prochaine fois. Après tout un problème à la fois, pas qu’Adam en soit un – même s’il l’était pour Alvira – mais elle ne pouvait pas gérer deux sujets délicats en une soirée. De plus elle savait qu’elle n’avait pas envie d’en parler alors ça ne servait à rien d’insister. Maintenant qu’elles avaient éclaircis ce point, du moins que Sophia lui avait dit sa grande nouvelle, elles pouvaient à présent passer à autre chose et profiter de la soirée, du moins c’était ce que pensait Alvira avant que son amie ne lui pose la question qui lui brûlait les lèvres depuis tantôt. Elle poussa un soupire avant de lever les yeux au ciel, décidément elle n’aurait pas un instant de répits avec celle-là. « Avec Sameer, disons que… » Elle se redressa en détournant le regard comme si elle cherchait quelque chose à côté d’elle, et se mis à tousser en parlant avec la main devant la bouche. « Paraît qu’on est en couple. » L’Indienne se retourna ensuite pour reprendre sa part de pizza qu’elle avait posé sur la table basse et en pris une bouchée avant de se recaler confortablement dans le canapé. « La pizza est bonne. » Lâcha-t-elle comme une remarque sortit de nulle part, toujours pour détourner la conversation.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: if I don't talk my head will explode ; ft alvi