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| “ the only thought of losing her, is terrifying me. ” | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: “ the only thought of losing her, is terrifying me. ” Jeu 26 Nov 2015 - 19:48 | |
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“ The only thought of losing her, is terrifying me. ” Louis & Pacey
« - Je suis désolée, Hazel. Mais Neela n'est que mon amie et elle sera toujours mon amie, mais c'est tout. Ce qu'il y avait entre nous... ça n'a aucune importance. Ni elle, ni moi, n'avons ce genre de sentiment. » C’était la dernière chose qu’il lui avait dite. Les derniers mots qui étaient sorties de sa bouche. Il avait ensuite regarder Hazel partir, sans pouvoir faire quoi que ce soit. Impuissant, il se rendait compte du mal qu’il avait sans doute infligé à la jeune femme. Il avait pensé, naïvement, que cette information ne referait jamais surface. Que son passé avec Neela était un passé qui ne concernait que lui. Il devait comprendre, pourtant, que dans une relation aussi sérieuse que celle qu’il avait avec Hazel, ce genre de détails avaient leur importance. Parce qu’elle voulait tout savoir de lui, autant que lui voulait tout savoir d’elle. Il se sentait si stupide maintenant, si idiot. Sans rester plus longtemps, Pacey et Louis retournèrent chez Neela, où il vivait et alors qu’ils arrivèrent devant la maison, Pacey s’arrêta. Comment avait-il réussi à se taire à ce sujet ? Pendant si longtemps ? Quelque part ce n’était jamais le bon moment, parce qu’il craignait ce qui était arrivé. Il craignait qu’Hazel ne voit Neela uniquement comme l’ex et non comme l’amie. Pourtant, il n’y avait plus rien de leur histoire passé, il ne restait que le meilleur d’une amitié forte. Pacey se maudissait pour avoir gardé le silence. Devant la maison de la jeune indienne, il comprenait peut-être pourquoi le choque avait été si dur pour Hazel. Après tout, n’importe qui pouvait croire que sous cette amitié résidait encore un amour profond. Il ne pouvait pas lui en vouloir de croire ça, parce que Neela, il l’avait aimé. Vraiment. Les choses avaient simplement pris un chemin différent que celui qu’il avait envisagé et désormais, il existait un endroit où Pacey pouvait trouver refuge quel que soit le problème et c’était hcez elle. Pas parce qu’il y avait une part de lui qui espérait retrouver cette amour perdue, mais parce que Neela serait toujours pour là pour lui. Elle était devenue sa plus grande amie, sa confidente. Elle faisait partie de sa vie, mais il n’y avait plus de romance dans ce lien.
En ouvrant la porte, toujours silencieux, il remarqua que Neela n’était pas là. Sans doute travaillait-elle encore et sans doute Maya était chez une de ses amies ou chez sa nounou. Il attendit que Louis entre à son tour pour fermer avant de retirer son mentaux et de le ranger. « - Louis, tu veux bien ranger tes affaires s’il te plait ? » Il avait lancé ça calmement, presque invisiblement. Le petit garçon ne l’avait sans doute pas entendu, puisqu’il monta dans sa chambre sans s’arrêter, ne jetant même un coup d’œil à ce qu’il avait laissé trainait : quelques jouets de sa panoplie de magicien. Pacey, lui, se dirigea vers la cuisine pour boire un verre d’eau. C’est tout ce qu’il trouva à faire à ce moment précis. Son esprit de cesser d’aller à droite et à gauche et c’était difficile de ne pas visualiser le regard si expressif d’Hazel. Il s’en voulait tellement qu’il se sentait impuissant face à la situation. Que pouvait-il bien faire pour améliorer tout ça ? Verre en main, il se gratta la tête tout en se dirigeant vers l’escalier. Il écrasa la baguette de magicien de Louis, qu’il casse sur le coup. Surpris, il lâcha le verre qui s’explosa sur le sorte.
Il craqua.
« - Louis ! Merde quoi ! Quand je te dis de ranger, tu pourrais bouger tes fesses et faire ce que je te dis, non ?! » Il se pencha pour ramasser les gros morceaux de verre. « - C’est trop te demander ou quoi ? C’est trop difficile de ramasser ? Hein ? » S’il gardait les morceaux de verre aux creux de sa main, il jeta sur le côté tout ce qui appartenait à Louis, sans prendre la peine de faire attention. Il avait les larmes aux yeux, mais laisser la colère sortir de lui comme si c’était tout ce qu’il restait. « - J’aimerais bien entendre un « oui papa » un jour, c’est simple pourtant, non ?! » Lorsqu’il ramassa la moitié de la baguette, il ne se rendit pas compte qu’il visa Louis, qui était juste devant. L’objet vola pour se ramasser contre le mur derrière le garçon et Pacey s’arrêta, se rendant compte de son geste. Il n’avait aucune raison d’en vouloir à Louis, mais il venait de déverser sur lui toute sa colère, il le savait.
« - Louis… » Il se releva, laissant les morceaux de verre par terre. « - Pardon… je suis désolé… Louis, je… » Trop tard, son fils lui tourna le dos rapidement, fuyant sans doute la colère de son père. Il remonta les escaliers, suivant son fils. Le petit garçon ne l’avait sans doute jamais vu comme ça, Pacey était toujours si calme. Tremblant, Pacey se retrouva face à la porte de leur chambre à eux. Il avait soudain l’impression d’être quelqu’un d’autre. Pire, il avait l’impression d‘être son père à lui. Comme s’il avait hérité de sa violence, de cette façon absurde de tout régler par les poings. Pacey s’était juré, pourtant, depuis qu’il avait quitté sa ville natale, de ne plus jamais craqué. De ne plus se laisser consumer par cette rage qui existait au fond de lui.
« - Louis… ? » Il n’osait pas entré, alors collé à la porte, il toqua légèrement en essayant de garder une voix calme même si celle-ci pouvait paraitre brisé. « - Je suis désolé, tu m’entends ? »
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| Sujet: Re: “ the only thought of losing her, is terrifying me. ” Dim 29 Nov 2015 - 22:57 | |
| Parfois nous faisons des choses complètement irréfléchies que nous regrettons aussitôt après. C'est souvent des mots balancés par mégarde dans une conversation sous le coup de la colère, sous le coup de la jalousie, ou sous le coup de l'énervement. Quand ça nous arrive, nous sommes toujours mal après. Nous nous détestons pour ça, et nous avons envie de nous terrer la tête sous terre. C'est ce qu'aurait du sentir Louis ce jour-là. Mais ce n'était pas le cas. Il ne se sentait pas du tout malheureux, pas du tout honteux d'avoir fait jaillir en éclat le couple que formait son père et Hazel. Cette dernière avait beau tout faire, être adorable, gentille, il n'avait pas envie de la voir trop proche de son père. Elle allait lui piquer. Il allait finir par l'aimer plus que lui. Il allait finir par former une famille avec elle. Il allait finir par avoir un bébé avec elle. Et ce bébé là serait son enfant, son véritable enfant. Louis deviendrait alors une pièce rapportée ; parce que lui n'était pas le véritable fils de Pacey. Pacey finirait par s'éloigner de lui pour vivre sa petite vie avec Hazel, et l'hypothétique enfant qu'ils auraient eu ensemble. Alors non, Louis ne voulait pas du tout voir ça. Il n'avait aucune envie que son pire cauchemar devienne une malheureuse réalité. Du coup, il avait balancé ces mots, ceux-là même qui font mal. Les yeux de Hazel s'étaient emplis de larmes. Son visage s'était crispé. Son sourire avait disparu. Tout ça, sous les yeux inquisiteurs du pré-ado. Mais néanmoins, il n'était pas soulagé pour autant.
Son père souffrait. Pacey avait lui aussi perdu tout sourire. Il avait même perdu toute parole. Depuis qu'ils avaient quitté Hazel, au parc, son père n'avait pas pipé mot. Il avait le regard dur et le visage fermé. Il marchait d'un pas assez rapide, et Louis était presque obligé de courir derrière pour le suivre. Son regard se posait de temps en temps sur son père, mais rapidement, il déviait le regard. Pacey semblait trop triste. Et son silence était pire que tout. Son fils l'avait déçu, pas de doute. Il se sentait mal juste pour ça. Qu'Hazel soit malheureuse ne le gênait pas. Mais que son père le soit, si. Il était désolé pour lui. Mais il le fallait. Pacey ne pouvait pas rester avec Hazel.
Ils arrivèrent finalement chez Neela. Quand Pacey poussa la porte, et que le silence envahit encore une fois la maison, Louis fut déçu ; Neela n'était pas là. Il aurait aimé qu'elle soit là ; histoire d'oublier ce silence qui pesait tant et qu'il n'osait pas briser. Il observa une seconde son père enlever son manteau, et il se tourna vers les escaliers pour monter dans leur chambre. Il entendit vaguement on père bafouiller quelque chose, mais il s'en moquait. Il fila dans leur chambre. Là, il enleva sa veste, posa son sac à dos, et alla chercher le coffret de magicien. Le posant sur son lit, il entendit alors son père parler. Non, pas parler, crier. Il hurlait même. « - Louis ! Merde quoi ! Quand je te dis de ranger, tu pourrais bouger tes fesses et faire ce que je te dis, non ?! » Fronçant les sourcils, le gamin ouvrit la porte et l'entendit encore râler. « - C’est trop te demander ou quoi ? C’est trop difficile de ramasser ? Hein ? » Ne comprenant pas tout, le petit descendit les escaliers et s'arrêta là. Sur le sol, sa baguette de magicien était explosée. Du verre jonchait également le sol. Et son père était là, il prenait chaque objet appartenant à son fils et le balançait. « - J’aimerais bien entendre un « oui papa » un jour, c’est simple pourtant, non ?! » Louis n'osait plus bouger, perturbé par l'état si malheureux de son père. Il le vit attraper un bout de ce qui était sa baguette de magicien et le balancer. Le petit eut juste le temps de l'esquiver ; l'objet s'écrasa contre le mur derrière lui. Choqué, le petit ouvrit légèrement la bouche, mais aucun son n'en sortit. Son père l'observait. Il n'était pas comme d'habitude. Il ne l'avait jamais vu comme ça. Ses yeux étaient emplis de larmes. Ses mains tremblaient. Son visage était fermé. Il était en colère. En colère, comme jamais Louis ne l'avait vu.
« - Louis… » Il se releva aussitôt, et le petit recula machinalement d'un pas. « - Pardon… je suis désolé… Louis, je… ». Paniqué, Louis tourna aussitôt le dos, et monta les escaliers deux par deux, le plus rapidement possible. Il entendit derrière lui son père monter à son tour. Stressé, le gamin pénétra dans leur chambre et ferma derrière lui la porte. Il resta là, collé contre elle, essoufflé après cette petite course poursuite. Il avait peur. Peur de son père. Il ne l'avait jamais vu s'énerver. Il ne l'avait quasiment jamais entendu lever la voix. Même du plus loin qu'il se souvienne, il ne l'avait jamais vu aussi en colère. Il ne l'avait jamais frappé, et pourtant là, il avait peur de lui. Ce qu'il avait vu dans ses yeux, cette façon qu'il avait eu de balancer les objets, cette violence qu'il avait vu l'effrayait. Et si son père était capable de... ? Non impossible. Il n'avait jamais été comme ça. Il était juste triste. Et la tristesse lui avait fait perdre la raison. C'était tout. C'était simplement ça. Tentant de se rassurer, toujours collé contre la porte, il entendit son père, juste derrière celle-ci. Il n'osait pas entré. « - Louis… ? » Il l'entendit toquer. « - Je suis désolé, tu m’entends ? » Sa voix était plus calme, beaucoup plus douce que quelques secondes auparavant. Il semblait sincèrement désolé. Il semblait surtout bien plus reposé.
Soupirant un petit coup, Louis se décala. Sa main se posa sur la poignée de la porte, et doucement, il l'ouvrit, laissant se dévoiler petit à petit le visage de son père. Plus posé qu'avant. Sincèrement déçu. Le gamin ouvrit la porte en grand, et prit la parole. Sa voix ressemblait plus à un murmure qu'autre chose. « J'ai pas fait exprès de laisser ça en bas. Je voulais pas t'énerver. Je pensais pas que ça te gênait tant que ça.» Ses yeux se posèrent sur son père. Il semblait tout aussi dépité que lui. Alors, il murmura ces trois mots :« je suis désolé. » Désolé d'avoir laissé traîner ses affaires. Désolé de l'avoir énervé pour ça. Mais certainement pas désolé pour avoir balancer la vérité à Hazel. Ca, non ! Parce que Louis l'avait bien compris. Ce n'était pas pour toutes ces affaires qui jonchaient la maison que son père était énervé : c'était pour ces paroles qu'il avait osé dire à Hazel. Et pour ça, Louis n'était pas désolé. |
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| Sujet: Re: “ the only thought of losing her, is terrifying me. ” Mar 12 Jan 2016 - 15:35 | |
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the only thought of losing her, is terrifying me.
louis w. stark — pacey r. stark
Pacey était perdu, complètement perdu et tellement en colère. Il n'en voulait pas à Louis, son fils n'avait rien fait de mal, mais il s'en voulait tout simplement. Ce qu'il avait fait, c'était laisser de côté un détail qui aurait pu éviter pas mal de choses, qui auraient pu installer une véritable confiance dès le départ. Mais l'infirmier s'était refusé de révéler à Hazel que Neela n'était pas seulement sa meilleure amie, elle était aussi son ex. La seule relation qu'il avait eue après ce qu'il avait connu avec la mère de Louis. Maintenant qu'Hazel était partie, Pacey se rendait compte à quel point il n'aurait pas dû faire ça, à quel point c'était stupide. Mais comme la plupart des hommes, lorsque la peur faits son apparition, il est difficile de ne pas y faire attention. Pacey pensait que c'était simple, que le fait de ne rien dire éviterait à Hazel de s'inquiéter pour quelque chose qui n'en valait pas la peine. Maintenant qu'elle savait, il se demandait si ce n'était pas là une preuve de son erreur. La situation aurait été moins grave, sans doute, si Pacey n'avait rien caché. S'il avait parlé, très simplement, de son ancienne histoire. Était-ce la fin ? La fin de ce qu'il pensait être le début d'une grande histoire . Pacey ne savait pas et ce doute était déjà en train de le détruire complètement. Il ne pouvait ni parler, ni sourire, ni écouter quoi que ce soit tant il était plongé dans un monde sombre de remords. C'était sa faute, sa seule et unique faute. Que pouvait-il faire pour arranger ça ? Il ne savait pas et c'était tellement douloureux. Et cette douleur faisait remonter le pire en Pacey. Il n'avait jamais été ainsi, jamais avec Louis, jamais avec personne depuis qu'il s'était installé à Huntington Beach. Il pensait avoir enfermé cette facette de sa personne dans une cage profonde, mais voilà que la bête était de sortie.
Lorsque Pacey se rendit compte de ce qu'il avait fait, il se sentit paralyser par la peur. Il ne voulait pas être comme ça, il voulait encore moins que sa tristesse affecte Louis. Et pourtant, c'était trop tard. Son geste avait prouvé à quel point cette situation le dépassait complètement. Se rendant compte de sa bêtise, Pacey tenta de s'excuser, mais rien à faire. Il avait sans doute fait peur à Louis qui devait se demander où son père avait pu disparaitre. Il s'en voulait tellement. Quel con, vraiment ! Lui qui pensait ne jamais être ce genre de père, il était finalement aussi banal que les autres. Il faisait les mêmes erreurs. Essayant de se contrôler, Pacey s'arrêta devant la porte de leur chambre et tenta de reprendre son calme. Il était tellement désolé. Tellement… Le silence s'installa avant que Louis décide enfin d'ouvrir la porte, doucement. En voyant son fils, Pacey se senti si mal. Plus jamais, se répétait-il, plus jamais. Mais aurait-il la force ? Ce qui se passait avec Hazel l'affectait tellement que sa rage était devenue incontrôlable.
« - Non, non c'est moi… » Pacey entra pour prendre Louis dans ses bras. « - J'suis juste… triste et en colère. » Il s'écarta un peu de son fils pour se baisser et se mettre à sa hauteur. « - J'ai fait une bêtise et maintenant je ne sais pas quoi faire pour arranger les choses. » Hazel devait tellement lui en vouloir, il n'en doutait pas une seconde. C'était bien la seule chose dont il était certain et c'était bien la seule chose qui lui brisait autant le cœur. Laissant Louis, Pacey se laissa tomber sur le lit, fixant alors le plafond. « - Je crois qu'Hazel ne me pardonnera pas... » Cette pensée lui fit mal au cœur au point que ses yeux prirent une couleur différente. Il sentait tellement d'émotion l'envahir qu'il n'était pas loin de pleurer. Il se passa ses mains devant le visage, tentant de garder un semblant de contrôle sur lui-même. Il renifla péniblement, se tournant vers Louis. « - Je suis désolé pour ta baguette, on ira en acheter une autre demain si tu veux. » En fait, Pacey se rendait compte qu'il était dépassé par beaucoup trop. D'une part, sa maison n'était toujours pas prête après presque un an et demi. Il ne pouvait pas tout payer d'un coup, mais réunir l'argent pour payer le plus gros était toujours une vraie galère. D'un autre côté son travail à l'hôpital devenait de plus en plus difficile à gérer malgré tout et s'il y avait bien une chose positive dans sa vie, c'était le fait qu'Hazel soit là. Qu'elle s'entende avec Louis et qu'il y avait cette image du futur qui lui réchauffait le cœur. Il avait perdu ça maintenant.
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| Sujet: Re: “ the only thought of losing her, is terrifying me. ” Dim 31 Jan 2016 - 22:32 | |
| La porte ouverte, son père se retrouvant face à lui, Louis sentait petit à petit la peur le quitter. Elle s'était insinuée en lui à la vitesse de la lumière et le quittait -heureusement- assez rapidement. Mais si la peur s'en allait, la tristesse restait là, bien plantée dans ses organes. Jamais Louis n'avait vu son père dans un si triste état. Pacey semblait être un melting-pot de sentiments. Il avait l'air énervé, en colère, désolé et complètement dévasté. Tout ces sentiments se lisant sur son visage rendaient son fils malheureux. Il était bien désolé. Mais pas désolé pour tout. Il était presque soulagé que son père et Hazel se soient fâchés. Au moins, elle n'allait plus partager les soirées avec eux, elle n'allait plus se sentir obligée de jouer la mère de famille avec lui, elle n'allait plus venir le chercher à l'école. Ils allaient rester, son père et lui, seuls, mais ensemble. Les trois mots d'excuse sortirent quand même de la bouche de Louis, parce que malgré tout, il était désolé d'avoir laissé trainer ses affaires, désolé d'avoir fâché son père, lui qui n'avait jamais l'habitude de le voir comme ça.
Son père fit un pas vers lui, tout en laissant échapper quelques mots. « - Non, non c'est moi… » Et là, il prit Louis dans ses bras. L'adolescent resta là, dans les bras de son père, soulagé. Il était bien là, dans les bras de celui qui était malgré tout son père. « - J'suis juste… triste et en colère. » Son père s'écarta alors, et se baissa, histoire d'être à sa hauteur. Les yeux de Louis étaient grands ouverts ; il observait Pacey, l'homme qui à ses yeux était tout « - J'ai fait une bêtise et maintenant je ne sais pas quoi faire pour arranger les choses. » Son père avait la tête de ce lui qui culpabilisait après une bêtise énorme. En l'entendant, Louis ne put s'empêcher de penser que ce n'était pas lui le fautif. Ou si, il était fautif, mais pas entièrement. Il avait caché sa liaison certes, mais celui qui l'avait révélé, c'était Louis. Pacey aurait pu cacher ça un long moment, peut-être toute sa vie si Louis n'avait pas voulu mettre son grain de sel dans leur histoire.
De son regard triste, il suivit des yeux son père qui se laissa littéralement tomber sur le lit, en fixant le plafond. « - Je crois qu'Hazel ne me pardonnera pas... » Il passa ses mains devant son visage, tandis que Louis se rapprocha de lui. Son fils s'installa à ses côtés sur le lit, touché par les gestes de son père. Il l'avait bien compris ; son père avait les larmes aux yeux. Il n'avait pas voulu ça. Il ne voulait pas ça. Peiné, Louis détourna les yeux, histoire de ne pas voir la réalité de face. « Peut-être qu'elle te pardonnera.. » lâcha-t-il d'une voix fluette.
« - Je suis désolé pour ta baguette, on ira en acheter une autre demain si tu veux. » Sa baguette ? Louis n'y pensait même plus. Il revit le bout de sa baguette, cassée, virevolté dans le hall et s'écraser sur le mur. Aussitôt son estomac se noua, tellement il avait eu peur. Ressortant de ses pensées, il posa son regard sur son père. « C'est pas important P'pa. » Ca ne l'était pas tant que ça. A son tour, il se coucha sur le lit, à côté de son père. « Tu sais, je comprends que tu sois triste, que tu ais mal au cœur pour Hazel.. Mais si elle ne te pardonne pas, c'est qu'elle n'en vaut vraiment pas la peine. » Pour la première fois, il osait dire ça. Peut-être simplement parce qu'à cette heure-ci Hazel était plus proche d'être une ex-copine qu'une copine tout court. En tout cas, Louis osait pour la première fois de sa vie dire quelque chose de négatif sur Hazel, face à son père. Son regard posé jusque-là sur le plafond, il tourna la tête pour voir son père à ses côtés. « On restera tout les deux. On est bien quand on est ensemble. » Il osa un petit sourire. Oui, ils étaient bien ensembles. Très bien. Trop bien même.
Pacey Stark n'était pas son père. Du moins, pas son père biologique. Mais dans ses souvenirs les plus lointains, Pacey était là, avec lui, et avec cette Maman qui n'était aujourd'hui plus qu'un vague souvenir. Quand il voulait l'embêter, Louis disait qu'il l'appelait Papa simplement parce que c'était le surnom de Pacey. Mais en réalité, ce n'était pas ça ; si il appelait Pacey papa, c'était simplement parce qu'il le considérait comme tel. Ils formaient ensemble une famille, il n'avait pas besoin d'une maman de substitution, il avait tout ce qu'il lui fallait avec Pacey. |
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| Sujet: Re: “ the only thought of losing her, is terrifying me. ” Dim 20 Mar 2016 - 20:23 | |
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the only thought of losing her, is terrifying me.
louis w. stark — pacey r. stark
Pacey ne voulait pas de cette situation, de ce moment où il était le père violent, triste, incapable de garder sa peine pour lui qu’il se défoule sur son enfant. Il détestait ça, il détestait être ça. Avoir ce genre de comportement, cela ne lui ressemblait tellement pas. Il n’avait pas à réfléchir très longtemps pour savoir ce qui l’avait conduit à un tel état. Pour faire le point sur cette tristesse grandissant au fond de lui. Ce n’était pas de la faute de Louis, c’était de sa faute à lui. Pacey avait fait l’erreur de croire que son passé n’avait pas d’importance. Que son histoire avec Neela n’en avait pas. C’était sa meilleure amie, sa famille, elle faisait partie de sa vie. Depuis que sa maison avait brulé, il vivait chez elle et cela semblait si naturel. C’était étrange, mais même si Pacey faisait de son mieux pour payer tous les frais de réparation, il n’avait pas la sensation d’avoir perdu quoi que ce soit. Chez Neela, il avait toujours été chez lui. Y vivre n’avait fait que confirmer à quel point leur lien était fort et important. Ensemble, ils l’avaient étés. A une époque et c’était ça que Pacey avait évité de dire à Hazel. Il aurait pu, il aurait dû tout dire et ne pas s’arrêter à ce qui se passait maintenant. Neela était son ex, ils avaient partagé une relation, une vraie. L’Infirmier se rendait compte maintenant à quel point il avait été stupide. A quel point il aurait dû jouer carte sur table. Il risquait de perdre vraiment Hazel maintenant et la douleur dans sa poitrine était insoutenable. Cette idée l’effrayait tellement. Que devait-il faire pour arranger les choses ? Clairement, s’en prendre à Louis n’était pas une solution. Pacey s’en voulait maintenant, terriblement, parce qu’il ne voulait pas aggraver les choses et pourtant c’était tout ce qu’il faisait. Crier, jeter les choses, ce n’était pas lui. Cela ne le représentait pas et il devait rassurer Louis. Il devait lui dire que ce n’était pas de sa faute et que c’était la sienne, uniquement la sienne.
Allongé sur le lit de Louis, Pacey était dans le doute. Hazel n’allait pas lui pardonner, elle allait perdre confiance en lui et ce serait sans doute la fin. Tout ça pour quelque chose qui n’était en rien une menace, qui ne représentait plus rien aujourd’hui. Il se tourna légèrement vers Louis quand celui-ci pris la parole. Peut-être qu’elle allait lui pardonner… peut-être. Pacey soupira, il appréciait les paroles de son fils, mais savait que ce ne serait pas le cas. Louis faisait preuve d’un calme qui l’étonnait. L’infirmier ne rajouta rien, essayant de prendre sur lui cette fois. Finalement, l’enfant se coucha à ses côtés, reprenant la parole. « - Si elle ne me pardonne pas, c’est parce qu’elle ne me croira plus jamais quand je lui dirais les choses. » Il était assez malin pour savoir que son erreur était une raison pour qu’Hazel n’ai plus confiance en lui. Tout simplement. Le plus étonnant, c’était que Pacey n’en voudrait pas à Hazel, parce qu’il comprenait. En revanche, il avait envie de s’hurler dessus tant il se sentait idiot et bête et tant il avait mal. « - Tu as raison… on est bien tous les deux… mais on aurait pu être tellement bien tous les trois aussi. J’ai tout gâché. »
Après mort d’Hayley, Pacey pensait qu’il n’aurait besoin de plus rien. Il pensait qu’en ayant connu l’amour une fois, il n’aurait plus besoin de revivre ça et pourtant le voilà à sentir son cœur se brisait à chaque fois qu’il pensait à Hazel. Cette douleur, il en était responsable. Il avait foiré, lui qui avait toujours su être franc. Lui qui avait toujours sur dire la vérité. Après la vie qu’il avait menée, Huntington Beach était devenu son refuge. Son point de départ vers une vie loin des mensonges et des problèmes. Loin de son passé, de ses histoires. Avoir Louis avec lui, c’était suffisant. Cela l’avait toujours été. Il était devenue sa raison de vivre, son unique trésor et son plus beau en même temps. Mais Hazel n’était pas une histoire qu’il pouvait oublier. Il y avait plus dans ses sentiments qu’un amour éphémère. « - Peut-être que… » il s’arrêta, ne sachant pas réellement quoi dire. « - Et si j’allais lui parler ? Je ne devrais pas la laisser dans le doute comme ça. Elle va se faire des idées. » Cela pouvait être étonnant, mais Pacey avait toujours été ainsi avec Louis. Complice, ouvert. Le regard posé sur le garçon, l’infirmier attendait une réponse. Comme si c’était essentiel. « - Tu en penses quoi ? Je devrais essayer ? »
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