Harper M. Carrington THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 168 › EMMENAGEMENT LE : 24/12/2014 › AGE : 38 › STATUT CIVIL : En couple avec la belle Callie Sorensen, cependant personne n'est au courant de cette relation. Je cache à tout le monde mon homosexualité... › QUARTIER : Presidente Drive dans la villa familiale avec ma soeur Casey. Notre mère vit à New-York depuis quelques temps, notre soeur aînée Madison nous rend rarement visite tandis que notre frère Devon est actuellement en prison. › PROFESSION/ETUDE : Je dirige le café Hometown, j'aime les gens & je pense qu'il n'y a rien de mieux qu'un café pour favoriser les rencontres & écouter les gens. › DOUBLE COMPTE : Marissa I. Jefferson - Mischa S. Miller - Noah S. Harper - Sawyer E. CLarks - Samuel N. Hamilton -Charlie Keynes - Arizona Donroe & Elisabeth Howard › CELEBRITE : Claire Holt › COPYRIGHT : © Angel Dust.
| Sujet: Le temps des confidences Mar 25 Avr 2017 - 15:17 | |
| « Tu dois te demander pourquoi j’ai gardé cette relation secrète, pourquoi pour la première fois de notre vie je te cache quelque chose mais… » Elle marqua une pause, lâcha un soupir proche de l’agacement. « Devon il faut que je te parle. » Elle arqua un sourcil s’observant quelques secondes en silence devant le miroir « Ma pauvre Harper tu es ridicule ! » Posant ses fesses sur le rebord de la baignoire, elle resta ainsi quelques minutes se refusant de quitter la pièce et se plongeant dans ses pensées. Elle avait promis à Callie de parler à son frère, elle ne pouvait pas continuer ainsi, elle ne pouvait pas faire attendre sa petite amie et lui répliquer à chaque fois qu’elle avait besoin de temps. Harper n’aurait jamais assez de temps devant elle pour faire une telle chose, à vrai dire elle se donnait des excuses plus qu’autre chose, Devon ne sortirait pas de prison. Hier soir elle avait passé quelques heures avec Samuel, elle l’avait trouvé étrange, diffèrent avant de comprendre qu’il n’y avait pas d’espoir pour Devon. Il avait voulu être tendre avec elle, trouver les bons mots mais il n’y avait aucun mot pour la soulager de cette peine qui était la sienne depuis toutes ses années. Comme toujours, elle s’en était prise directement à Samuel, l’insultant, martelant son torse de coup avant de fondre en larme comprenant que Devon ne sortirait jamais. Samuel avait fait appel aux meilleurs avocats, il avait fait de son mieux et elle ne pouvait que le croire. Il lui avait obtenu un parloir isolé pour demain, pour la première fois depuis quatre ans elle pourrait être seule avec son frère, pas de prisonnier, pas de femme en pleur, pas de gardien armé. Ce face à face elle en avait rêvé durant ces dernières années, et aujourd’hui l’obtenir était un cadeau et une chance de pouvoir lui parler d’un sujet plus que délicat.
Harper avait pris place sur l’une des chaises, elle fixait la porte en face d’elle d’où son frère sortirait. C’était étrange, cette pièce lui faisait presque oublié qu’ils étaient en prison, elle avait pourtant dû subir une fouille et entendre les commentaires plus que déplacé d’une gardienne qui lui avait gentiment fait comprendre que les rapports sexuels étaient interdits dans cette pièce, Harper avait tenté de lui expliquer qu’ils étaient frère et sœur mais sans grand succès. Elle se demandait si c’était dans ce genre de pièce que Devon avait rencontré ses avocats, elle ne savait pas comment Samuel avait pu obtenir ce droit et peu importe l’essentiel était de pouvoir avoir enfin un moment de tranquillité avec son frère. Harper croisa ses jambes, glissa ses mains entre ses cuisses se demandant toujours comment elle allait s’y prendre pour annoncer son homosexualité à son frère. Peu de personne était au courant, même ses amis proches n’avaient pas cette information. La première personne à qui elle s’était confiée était sa petite sœur, elle avait attendu quelques mois avant de se lancer, lui avouant son homosexualité mais aussi son couple avec Callie. Ça avait été à la fois douloureux et libérateur, et ça ne faisait pas de mal d’avoir quelqu’un au courant de ce secret qu’elle s’infligeait. Elle sortit de ses pensées en entendant les clés dans la porte, elle aperçut le visage du gardien avant de voir son frère entrer dans la pièce. Elle se leva, se dirigea vers lui et ne se fit pas prier pour sauter dans ses bras alors que le gardien fermait derrière eux. Ses bras entourant le cou de son frère, elle ferma les yeux profitant de ce moment, voulant oublier quelques secondes cette prison, la peine et l’isolement de son frère. Ses bras avaient toujours été ses remparts, sa protection, un soutien et ne plus pouvoir s’y plonger était difficile mais elle devait aussi évoluer sans Devon, sans ce grand frère plus que protecteur. Si certaines se plaignaient d’avoir un frère protecteur ce n’était pas son cas, elle l’aimait aussi et avait toujours été en demande de sa protection. La jeune femme desserra son étreinte, laissant son frère respirer à nouveau « Tu vas bien ? » elle glissa sa main sur le visage de son frère avec douceur et attention, ça lui déchirait le cœur de le voir ainsi, dans cette tenue, dans ce lieu, ce visage qui n’était plus le même, ce regard qui ne n’exprimait plus aucune joie.
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Devon Carrington petit lama en quête du bon chemin
› MESSAGES : 93 › EMMENAGEMENT LE : 04/12/2015 › AGE : 39 › STATUT CIVIL : Célibataire › QUARTIER : En détention à perpétuité à la prison de Los Angeles › DOUBLE COMPTE : Adam - Snow - Emma - Kyle - Teddy - Sophia - Alice - Judy - Teagan - Kira - Andrew › CELEBRITE : Nathaniel Buzolic › COPYRIGHT : Bazzart
| Sujet: Re: Le temps des confidences Mer 14 Juin 2017 - 10:50 | |
| Devon s’était une raison, il avait compris il y a longtemps qu’il passerait le reste de sa vie ici. Peu importait la visite de Ben, il ne voulait pas de son aide il avait été catégorique. Sam n’avait jamais réussi à le sortir de là malgré les moyens qu’il y avait mis alors il avait des gros doutes sur la réussite de Ben. Et puis il ne voulait absolument pas avoir un jour à lui devoir quelques choses à celui-là. Leur amitié était révolue depuis longtemps maintenant. Devon n’avait pas besoin de faux espoir, il s’était résigné à passer le reste de ses jours ici. Il avait fait son choix il y 7 ans le jour de l’accident. Il ne s’était pas attendu à une peine si lourde mais 4 personnes étaient mortes dont 2 enfants d’une certaine façon il l’a méritait cette peine. Il l’avait accepté depuis quelques temps déjà, et la dernière chose qu’il voulait c’était que Ben aille remettre des idées de possible sorti dans la tête d’Harper. Il l’encourageait à faire sa vie, à avancer sans lui sans qu’elle ne se sente coupable et ça semblait fonctionner ces derniers temps alors il ne voulait pas qu’on vienne casser ce qu’il était en train de faire. Harper avait le droit de vivre sa vie, d’être heureuse c’était sa peine à lui pas la sienne. Devon avait revu récemment les avocats envoyés par Sam. Ils s’étaient débrouillés pour que le prochain parloir avec Harper se fasse dans une salle isolée. Pour la première fois depuis 7 ans il allait pouvoir la serrer contre lui sans prendre une réflexion d’un gardien sur le fait que les contact physique étaient interdits. Ils allaient avoir plus de temps devant eux pour discuter et il n’y aurait pas d’oreilles indiscrètes. Où de regard d’autre prisonnier sur sa sœur, regard que Devon détestait et qui lui avait valu parfois quelques bagarres. Devon avait attendu le samedi avec impatience, il avait réussi à passer plus ou moins inaperçu cette semaine et n’avait presque pas été embêté. Il avait quelques bleus un peu jaunis sur le visage mais rien de dramatique. Il avait parfois été dans un état pire que celui-là. Quand il passait ce genre de semaine il ne se plaignait pas loin de là, personne ne l’avait calculé mais au moins il était en un seul morceau. Devon essayait au maximum de passer inaperçu surtout depuis ce qu’il lui était arrivé il y a 3 ans, il ne voulait jamais avoir à revivre ça. Alors dans la mesure du possible il était invisible souvent ça fonctionnait d’autre fois non. Il s’était également habitué à cette vie-là. Il n’avait pas d’autre choix, le suicide pour lui n’était pas une option jamais il ne pourrait faire ça à Harper. Même si se serait mentir de dire qu’il n’avait jamais espéré mourir sous les coups. Bref la journée des visites étaient arrivés et on vint le chercher pour l’emmener rejoindre la salle où Harper devait l’attendre depuis quelques minutes maintenant. Après les plus longues minutes de sa vie il entra enfin dans la pièce, le gardien leur lança un regard réprobateur et referma la porte derrière lui. Devon accueilli sa sœur dans ses bras sans se faire prier. Il la serra contre lui profitant du moment, il ne savait pas quand il aurait l’occasion de le faire à nouveau. Il desserra finalement son étreinte et dépose un baiser sur le front de sa sœur comme il le faisait avant. Ça lui faisait vraiment du bien de la voir ici, de pouvoir la serrer contre lui et d’être pour une fois seul avec elle. Elle passa une main sur son visage et lui demanda : « Tu vas bien ? » Il lui adressa un mince sourire, le mieux qu’il pouvait faire. Il n’avait pas la joie de vivre en lui depuis qu’il était ici, c’était pire depuis 3 ans… Son regard n’exprimait plus grand-chose, hormis la résignation d’être là. Il lui répondit comme à chaque fois : « Je vais bien Harp’ » Il n’avait pas l’intention qu’elle sache un jour ce qu’il subissait ici et ce qu’il avait pu subir de plus horrible encore il y a quelques années en arrière. Elle voyait les bleus, elle lisait parfois la douleur sur son visage mais il ne s’était jamais plaint et il ne le ferait jamais. Il savait que sa sœur n’en dormirait plus alors pas question de l’inquiéter pour rien. Devon s’assit finalement sur la chaise en face de celle de sa sœur, pour ne pas perdre le contact il attrapa les mains d’Harper entre les siennes. Il reprit la parole : « Je sais pas comment Sam s’est débrouillé pour t’obtenir ce parloir mais c’était une brillante idée. » Devon planta son regard dans celui de sa sœur et lui demanda finalement : « Et toi comment tu vas ? et Casey ? » Il n’y avait pas une fois où il ne demandait pas des nouvelles de leur petite sœur, à une époque il était proche d’elle. Puis il avait été condamné à la prison à perpétuité. |
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