Sujet: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Mer 17 Avr 2013 - 17:39
Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps.
Je me trouvais au téléphone avec un client pour finaliser une vente avant de finalement raccrocher. Je n'étais plus là pour personne, en même temps fallait bien savoir se détendre de temps en temps. Ok pour moi, ça revenait assez souvent mais bon faut dire aussi qu'on avait une vie plus ou moins longue ça dépendait des personnes. Une cigarette au bord des lèvres, j'étais penché sur la rambarde de ma terrasse alors que j'avais une vue imprenable sur le jardin de mes charmantes voisines. Un coup de chance pour moi, il faisait beau aujourd'hui et apparemment elle voulait profiter du soleil pour faire peaufiner leur bronzage. Un verre de scotch dans une main, je devais avouer qu'il y avait bien pire que ce spectacle qu'elles pouvaient m'offrir. Mon regard était posé sur ses beautés qui apparemment c'était aperçu qu'elles avaient un public. J'avais levé mon verre dans leur direction alors que visiblement elles n'étaient pas contre un peu de compagnie. Franchement, je ne pouvais pas refuser leur charmante invitation sans passer pour un mufle. Si si, c'était purement et simplement de la politesse. J'avais avalé les dernières gorgées de mon verre d'une traite avant de rentrer pour attraper une bonne bouteille de vin. Un léger sourire aux lèvres, je savais d'hors et déjà que j'allais passer une bonne soirée. Cependant, j'avais été arrêté dans mon élan en entendant la sonnerie de mon portable. _ Vous êtes bien sur le répondeur de Liam Meyers cependant il va être légèrement occupé pendant ces prochaines 24 heures... Un sourire en coin sur les lèvres, il savait parfaitement que son interlocuteur ne se ferait pas avoir comme un bleu. _ Ok donc en gros j'ai le choix entre passé la soirée en compagnie de ta sale gueule ou en compagnie de deux magnifiques créatures... Je serais là dans un quart d'heure. J'avais raccroché mon téléphone avant de jeter un oeil par la terrasse _ ça sera pour une autre fois mes jolies. Attrapant une bonne bouteille de scotch et mes clopes, je laissais un petit mot à l'attention de ma femme de ménage pour lui dire qu'elle était virée pour la 32 éme fois. C'était devenu une habitude c'était surement la seule, avec ma fille bien sûr, à ne pas hésiter à me remettre à ma place. Bref, claquant la porte derrière moi j'avais enfourché ma moto pour prendre la direction de Président avenue. Franchement, je me demandais pourquoi Heath habitait si près de chez Neela. Avec un peu de chance, je ne tomberais pas de nouveau sur elle en ressortant de chez Wilde. Une fois suffirait amplement enfin surtout dans un état second comme je l'étais il y a quelques nuits de ça. Je me retrouvais devant la porte de la villa, mes lunettes de soleil sur le nez alors que je venais de poser mon doigt sur la sonnette. Le laissant appuyé dessus j'espérais bien qu'il allait venir m'ouvrir et pas dans deux heures. Cependant, ce n'était pas Heath qui était venu lui ouvrir mais sa gouvernante. J'avais reculé mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez pour regarder la femme par au dessus. _ Mrs Hudson, vous savez que vous êtes de plus en plus charmante à chaque fois que je vous vois comment voulez- vous que je reste insensible à tant de beauté... Franchement si j'avais dix ans de plus Mamamia... J'avais fait un sourire en coin en voyant la femme lever les yeux au ciel. J'étais persuadé qu'elle avait vu bien pire faut dire qu'elle était la gouvernante de Heath Wilde. _ Vous cassez pas je connais le chemin. J'avais retiré ma veste puis avait prit la direction du salon vu que le chemin m'avait été clairement indiqué par Mrs Hudson. _ Tu sais je crois qu'elle ne me porte pas dans son coeur... voilà, celui qu'il cherchait...
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Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Mer 17 Avr 2013 - 21:48
MEYERS & HEATH
il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps
Heath Wilde, avoir un très léger problème avec l'alcool? Non, si peu. C'étaient juste les gens qui avaient un problème avec le fait qu'il buvait beaucoup d'alcool. Lui, il le vivait parfaitement bien - étalé de tout son long dans la liseuse en vieux cuir de son canapé (dans laquelle il n'avait par ailleurs pas le souvenir d'avoir lu le moindre livre), un verre de scotch dans une main et une cigarette dans l'autre, il se rappela soudain que théoriquement boire en solitaire c'était mal. Qu'à cela ne tienne, la réflexion était vite faite. Posant le verre en équilibre précaire sur le bras du fauteuil, il s'étira pour atteindre sa veste, abandonnée un peu plus loin. Téléphone, téléphone... Téléphone! Il brandit triomphalement le mobile, avant de se rendre compte que sa gouvernante n'en avait strictement rien à faire de son triomphe, et machinalement composa le numéro de Liam Meyers. Pas Liam Wilde, il n'aurait certainement pas apprécié d'être invité à la soirée de pure beuverie. Mais Meyers... Leur première contact avait été épique - une sombre dispute autour d'un contrat alors qu'il était encore homme d'affaire. Aussitôt, il avait flairé un adversaire à sa taille. Il avait demandé à le rencontrer, et alors il avait compris que c'était non seulement un adversaire à sa taille mais également un buveur à sa taille. Une partie de poker et plusieurs verres plus tard, il avait remporté le contrat mais aussi compris que ce mec là pouvait devenir un grand ami. Sans scrupule, il posa le téléphone contre son oreille. "Vous êtes bien sur le répondeur de Liam Meyers cependant il va être légèrement occupé pendant ces prochaines 24 heures..." Il haussa un sourcil, et eut un léger ricanement. Sérieusement, est-ce qu'il croyait sincèrement qu'il pouvait gober un truc pareil? Il avala le reste de son verre, et sur le ton le plus banal répondit: "Meyers. Voyons. Tu veux gâcher une si belle amitié en imitant ton répondeur? Toi, moi, du scotch, un paquet de cartes. On va rouler sous la table et raconter de la merde. Chez moi. Maintenant." Après avoir reçu la réponse positive qu'il espérait bien, il raccrocha dans un nouveau rire. Balançant à nouveau la veste et le téléphone à l'autre bout du canapé, il croisa ses bras derrière sa tête. Est-ce qu'il n'était pas rasé et portait un vieux tshirt des Guns'n'Roses? Tant pis, ils s'étaient vus dans des états plus minables tous les deux (et il n'avait pas la force de se lever). Stop les formalités. Il se resservit un verre, et ralluma sa cigarette. Un quart d'heure plus tard, il écrasait la clope en question dans un cendrier et entendit le bruit de sa sonnette. Très, très insistant. Sa gouvernante, Mrs Hudson, entra dans la pièce et lui jeta un regard de pur désespoir. Loin d'être fatigué, il imita pourtant un long bâillement. Après quelques secondes de joute visuelle, elle finit par soupirer: "Ca veut dire que je dois aller ouvrir?". Avec un large sourire, il hocha la tête et ajouta juste pour la forme: "Très chère, vous aurez un pourboire pour cela!". Alors qu'elle disparaissait en faisant preuve de la plus grande volonté possible, il se redressa quelque peu et alla chercher sur le bar un deuxième verre et une deuxième bouteille de scotch - une pour chacun, ils avaient de l'entraînement après tout. Au loin, il entendit la voix de Liam Meyers en grand numéro de "charme" avec sa (veille) gouvernante: "Mrs Hudson, vous savez que vous êtes de plus en plus charmante à chaque fois que je vous vois comment voulez- vous que je reste insensible à tant de beauté... Franchement si j'avais dix ans de plus Mamamia...". Il eut un grand éclat de rire. Un jour, son employée lui avait avoué qu'elle trouvait qu'ils se ressemblaient tous les deux, et que c'était loin d'être un compliment. Tout en remplissant les deux verres, son rire fut entretenu par l'image mentale qu'il se composa d'elle, horrifiée devant l'homme qui venait d'apparaître et comptant déjà les minutes avant la fin de sa journée. Enfin, Liam Meyers fit son entrée. Heath se trouvait toujours derrière son bar, à fouiller dans divers paquets de cigarette pour dénicher sa dose de nicotine. "Tu sais je crois qu'elle ne me porte pas dans son coeur...". Il leva les yeux vers son camarade, contourna le bar pour lui faire une accolade, avant de le prendre par les épaules pour lui annoncer solennellement: "Pour être honnête, elle trouve que tu me ressembles. J'ai donc le bonheur de t'annoncer que tu es un vieux pervers alcoolique, avec tendances autodestructrices et une grave déficience d'âge mental". Il tendit le bras vers le bar pour saisir le verre destiné à son invité, et lui mit d'office dans la main: "Donc je crois que tu pourras pas te la faire. Je suis vraiment désolé. On noie notre chagrin dans l'alcool maintenant?" Après une dernière tape amicale sur l'épaule et un large sourire, il se dirigea d'office vers les canapés après avoir empoigné son propre verre et allumé sa cigarette. Arrivé à mi chemin, quelque chose avait percuté son cerveau et il se retourna avec un air proprement scandalisé: "Tu m'as parlé de deux filles et tu les as même pas ramenées?! Faux ami! Tu mérites pas ce scotch".
Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Mar 30 Avr 2013 - 11:35
Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps.
J'avais fait une moue en entendant Heath me décrire à la perfection, faut dire que sa gouvernante nous avait assez bien cerné. Un sourire amusé sur les lèvres, je savais très bien que ça ne devait pas être facile pour la vieille femme que de travailler pour Heath Wilde. Cependant, elle devait avoir l'habitude non ? Quoi que à bien y réfléchir j'étais pas persuadé qu'on pouvait être habitué à une vie comme celle que menait Heath. J'vais levé les épaules dans un geste nonchalant, j'allais pas être vexé ou même étonné car elle avait à 100% raison. Un verre dans la main j'avais cependant froncé les sourcils avant de finalement feindre le désespoir. _ Je crois que je vais réussir à m'en remettre... Tu emploies une vieille femme cruelle... J'avais laissé un soupir franchir mes lèvres avant de finalement laissé un sourire traîner au coin de mes lèvres. La pauvre femme en voyait de toutes les couleurs, je me demandais toujours comment elle avait fait pour resté aussi longtemps au service de Heath. Faut dire que c'était une perle et heureusement qu'il l'avait. Bref, j'avais retiré ma veste avant de finalement prendre place dans un des fauteuils. Un rire avait franchi mes lèvres quand il évoqua mes deux voisines bon c'est vrai que j'aurais pu les inviter. Cependant, j'avais eu autre chose en tête... _ Je pensais que tu aurais déjà prévu le comité d’accueil mais je crois que tu te ramolli mon vieux. C'est surement l'âge... Ok j'avais à peu près le même âge que lui bon même si j'étais le plus âgé pour être honnête mais ce n'était qu'un détail. Je savais que ce n'était pas forcément ce qu'on s'attendait à entendre en voyant de vieux cons dans notre genre mais que voulez-vous fallait bien sortir du lot... J'avais posé mon verre sur la table basse avant de m'allumer une cigarette. C'est vrai que du coup la soirée serait plutôt calme mais en même temps je ne pouvais m’empêcher de repenser à ma rencontre avec Neela. Après tout je ressortais de Heath complètement bourré alors on ne peut pas dire que ça s'était passé comme je l'espérais. Enfin de toute façon, je mettais fait des idées car ça faisait bien longtemps que je ne faisais rien comme il le fallait envers ma propre fille. J'étais une véritable catastrophe ambulante dans mon rôle de père mais bon j'étais sûr de pouvoir faire des efforts... Quoi que j'allais pas en faire en me trouvant dans ce salon... Ok j'essaierais de faire mieux demain. J'avais repris pied avec la réalité avant de finalement me redresser quelque peu. _ Comment ça se fait que tu te trouves pas au Widjam ? Tu veux qu'il fasse des recettes pour une fois alors faut éviter que le patron vide la cave ? Quoi c'était une question comme une autre mais bon c'était tout de même rare de voir Heath Wilde seul chez lui. Bon d'accord, ça pouvait vite tourner mais quand même. Je mettais laisser retomber dans le fond du fauteuil alors que je jetais un oeil à la bouteille de Scotch que Heath avait finalement pris en main. Je ne me rappelais pas le nombre de bouteilles de scotch qui avaient pu défiler devant mes yeux mais en même temps qui pouvait bien faire attention à ce genre de détail. Je jetais un coup d'oeil au salon mais apparemment pas de Grandpa à l'horizon surement qu'il était entrain de se prélasser quelque part dans la villa. Bref, j'avais écrasé mon mégot de cigarette dans le cendrier avant de prendre mon verre et d'en boire une gorgée.
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Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Sam 18 Mai 2013 - 18:27
MEYERS & HEATH
il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps
Ce qui faisait de Liam Meyers un ami pour lequel il avait beaucoup d'affection? Ils se ressemblaient, à de nombreux niveaux. Leurs carrières, tout d'abord. Puis leur goût pour la démesure. Mais surtout, surtout, ils avaient tous les deux parfaitement consciences de leurs défauts, à tel point qu'ils n'en éprouvaient jamais le moindre complexe. Avec un sourire aux lèvres, Heath avait vu son meilleur ami hausser nonchalamment les épaules à la description poétique qu'il venait de faire de lui - et de lui-même, aussi, au passage. Il n'y avait qu'une fois que l'on parvenait à reconnaître sa nature profonde de vieux pervers ivrogne que l'on pouvait l'être à part entière. Meyers, comme Heath, savait rire et jouer de ses tares. Ils étaient certes des cas désespérés, mais au moins ils étaient heureux de l'être. Pour toutes ces raisons, quand l'autre homme déplora l'innommable cruauté de sa gouvernante, c'est avec tout le naturel du monde qu'il glissa dans un rire: "Mais tout n'est pas perdu. Peut-être qu'avec beaucoup d'argent, de l'alcool et du GHB elle oubliera qu'elle te méprise presque autant que moi. Non?" Non. D'accord. Sentant lui-même que sa gouvernante était bien trop intègre pour tomber dans de telles pratiques, il colla une tape compatissante sur l'épaule de Meyers, qui par ailleurs n'avait pas perdu le nord et s'était vautré dans un fauteuil, whisky en main. D'ailleurs, Liam je-fais-comme-chez-moi-mec-t'inquiète Meyers, vite remis, venait de lui lancer une charmante pique. "Je pensais que tu aurais déjà prévu le comité d’accueil mais je crois que tu te ramolli mon vieux. C'est surement l'âge..." Touché. Il fit le tour du canapé, jusqu'à revenir à la fameuse liseuse qu'il avait quitté pour accueillir Liam, et où il se vautra à nouveau. Il but une longue gorgée de scotch, tira une bouffée de sa cigarette. Captivé, il suivit des yeux la fumée qui s'échappait de sa propre bouche. Oui, touché: il s'était effectivement ramolli. Il y a quelques mois encore, il n'aurait certainement pas été chez lui, tout seul, sans présence pour réchauffer son lit. Mais là, il n'avait même pas songé à appeler l'un de ses flirts ou à harponner au Wildjam. Merde. Beaucoup de choses s'étaient déroulées, cependant, entre temps - à commencer par le retour de Joan. Mais ce n'était pas le sujet. Du tout. Il but à nouveau une gorgée, se redressa, posa son verre à côté de celui de Meyers et lui jeta son regard le plus (faussement) noir: "J'ai la vague impression que tu es mon aîné. Si je commence à ramollir, ça voudrait dire que toi tu es déjà incontinent? Hésite pas à m'en faire part, je demanderai à Mrs Hudson d'aller acheter des couches pour toi." Histoire de ne laisser aucun doute sur son ton de plaisanterie, il fit un clin d'oeil à son alter-ego. Alter-ego, oui. C'était plus ou moins ce que représentait Meyers à ses yeux. Ils avaient beau se chamailler, il s'agissait toujours de gentille ironie, comme un jeu de provocation entre les deux hommes. Chaque pique était rendue oeil pour oeil, dent pour dent, et ce depuis leurs oppositions dans le monde des affaires. Aucun des deux ne remportait jamais une victoire nette, mais ils entretenaient ainsi une espèce de respect mutuel. Et en parlant d'oeil pour oeil dent pour dent... "Comment ça se fait que tu te trouves pas au Wildjam ? Tu veux qu'il fasse des recettes pour une fois alors faut éviter que le patron vide la cave ?" C'était de bonne guerre. Heath éclata d'un grand rire, et comme pour confirmer ces dires vaguement insultants vida d'une traite le fond de son verre de scotch. Il ne culpabilisait pas sur sa tendance à la boisson - il ne se voyait même pas véritablement comme un alcoolique. Ce n'était quand même pas sa faute s'il avait un foie de compétition... si? "Je suis le succès du Wildjam, Meyers. Les clients viennent pour mon corps de rêve. Je me suis juste permis de le mettre au repos pour un jour. Et, par ailleurs, la cave de ma baraque est beaucoup mieux fournie que celle du bar." Il y eut un temps de silence, puis il ajouta avec un air entendu: "Goûte un peu la merveille que tu as dans ta main et ferme ta gueule au lieu d'offenser le grand maître de maison." Il se pencha sur le côté du canapé, où il avait abandonné au sol l'une des dites bouteilles de scotch. Tout en tirant sur sa cigarette, calée par on ne savait quel miracle entre ses lèvres, il se versa à nouveau un fond de whisky avant de s'installer un peu plus confortablement. Il jeta un oeil vers Meyers - toujours égal à lui-même, mais avec peut-être la cerne un peu plus profonde que d'ordinaire. En se penchant un peu, Heath trempa ses lèvres dans le liquide ambré tout en demandant: "Quoi de neuf depuis la dernière fois?" Ha, la dernière fois... femmes faciles, scotch, ivresse, décadence. Et puis Joan. Meyers avait quitté sa villa avec une... créature, puis silence radio jusqu'à aujourd'hui. Quoi? Il était curieux. Il avait bien le droit d'être un peu curieux, non?
Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Jeu 23 Mai 2013 - 21:09
Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps.
Un rire avait tout naturellement franchi mes lèvres, droguer la gouvernante était surement la seule issue possible mais un frisson me parcouru le dos rien qu'en imaginant regarder sous ses jupons. Oula, vision d'horreur fallait vite que je chasse cette idée de ma tête ou j'allais faire des cauchemars au moins jusqu'à noël. "J'ai la vague impression que tu es mon aîné. Si je commence à ramollir, ça voudrait dire que toi tu es déjà incontinent? Hésite pas à m'en faire part, je demanderai à Mrs Hudson d'aller acheter des couches pour toi." Bon d'accord, je l'avais mérité celle là cependant un sourire en coin se trouvait sur mes lèvres. Il est vrai que j'étais son aîné mais je pensais pas de beaucoup. On avait quoi deux ans d'écart avec Heath peut être plus à vrai dire j'en avais pas la moindre idée. _ Incontinent ? J'osais pas le dire mais je crois bien que ça commence en effet je crois qu'il faut que je songe à prendre une infirmière à domicile pour qu'elle puisse prendre soin de moi et de mon grand âge. J'avais levé mon verre dans la direction de Heath avant d'en boire une gorgée. Quoi, c'est vrai je ne perdais pas le nord mais en même temps je ne serais pas contre qu'une jolie demoiselle vienne habillé en infirmière avec bien évident rien en dessous. Pervers un jour pervers toujours !!! _ Toi au moins tu n'auras pas le problème de l'embauche car tu as déjà cette très chère Mme Hudson. J'avais éclaté de rire alors que j'essayais même pas d'imaginer quoi que... Heath entrain de courir dans sa villa alors que Mme Hudson le poursuivait tant bien que mal avec un thermomètre à la main. Une nouvelle fois je chassais cette vision de ma tête alors que je jetais un oeil à mon verre pour finalement le finir d'une traite. Il ne fallait pas le laisser s'éventer bon d'accord le scotch n'était pas le genre d'alcool à s'éventer mais bon fallait bien que je trouve une excuse. "Je suis le succès du Wildjam, Meyers. Les clients viennent pour mon corps de rêve. Je me suis juste permis de le mettre au repos pour un jour. Et, par ailleurs, la cave de ma baraque est beaucoup mieux fournie que celle du bar." Ma main avait été frotté ma barbe avant de laisser un rire de nouveau franchir mes lèvres en entendant la suite de ses paroles. "Goûte un peu la merveille que tu as dans ta main et ferme ta gueule au lieu d'offenser le grand maître de maison." _ Merveille ? Hum je sais pas si je le qualifierais de merveille je crois que je vais devoir le goûter à nouveau pour me faire une véritable idée. J'avais levé un sourcil avant de faire une moue faussement non convaincu par le breuvage que je venais d'avaler. Bien évidemment, venant de Heath je savais que ça ne pouvait être que du bon voir du très bon scotch. J'avais fini par attrapé la bouteille après que Heath se soit servi avant de faire une moue en entendant sa question. La dernière fois ? Si je me trompais pas c'était à une réception qu'il avait donné chez lui. Je me souvenais vaguement d'une petite brunette et d'un retour plutôt mouvementé et d'un arrosage de buisson dans les règles. Un léger sourire plutôt satisfait traînait sur mes lèvres. Cependant, j'avais aussi vu ma fille et ça on ne pouvait pas dire que ça s'était passé comme je l'avais souhaité. Le réveil le lendemain avait été plus dur autant physiquement que moralement et pourtant je me retrouvais à nouveau dans cette villa un verre à la main. À croire, qu'elle avait raison je n'avais pas changé d'un pouce. Un visage un peu plus contrarié avait fait son apparition un quart de seconde avant de reposer mon regard sur le maître des lieux. _ La routine, whiskyfication, sexe et conseil de famille plutôt mouvementé. Mais parlons de toi dude, tu étais en plutôt bonne compagnie. Une jolie blonde qui bizarrement n'avait pas l'air de faire parti du décor de cette soirée. Hum si je me souviens bien c'était une certaine... Giliane... Josiane, non attends ça va me revenir.. au et puis merde. La jolie demoiselle que tu t'es empressé de garder rien que pour toi je suis à peu près sûr que tu sais exactement de qui je veux parler. Quelque chose m'avait marqué pendant ces présentations car Heath n'était pas forcément chaud pour que je discute un peu plus longuement avec la dites demoiselle. J'avais rallumé une cigarette alors qu'un sourire trônait sur mes lèvres, ça m'intriguait plus qu'autre chose mais en général on ne faisait pas de manière quand il s'agissait des femmes.
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Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Dim 9 Juin 2013 - 22:12
MEYERS & HEATH
il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps
Retirez ce qu’il avait dit - ce n’était pas vraiment que Heath Wilde et Liam Meyers se ressemblaient, c’était même que Liam Meyers était encore pire que lui. Vraiment. Autant il arrivait à Heath d’être sérieux et de ne pas prendre tout à la rigolade - si, si, regardez sa relation avec son petit frère -, autant il lui arrivait sérieusement de douter que son camarade puisse en être capable. Ce n’était pas tant que ça un défaut à ses yeux. Il savait ce que c’était, choisir de prendre la vie avec légèreté. Et c’était bien souvent la meilleure solution pour ne jamais s’ennuyer, voire même ne jamais souffrir. Pour toutes ces raisons, il comprit immédiatement tout ce qu’il y avait de sexuel en arrière plan lorsque Meyers lui répondit: «Incontinent ? J'osais pas le dire mais je crois bien que ça commence en effet je crois qu'il faut que je songe à prendre une infirmière à domicile pour qu'elle puisse prendre soin de moi et de mon grand âge.» Il haussa un sourcil tout en sirotant allègrement son verre de whisky - quiconque l’aurait vu aurait pu se méprendre et croire qu’il buvait de l’eau, tant l’alcool ne le dérangeait plus. Esquissant sa meilleure moue ironique, il finit enfin par répondre: «Meyers. Voyons. Ce que tu entends par «infirmière à domicile», ça s’appelle surtout une prostituée régulière. T’es vraiment pas obligé de passer par de tels détours. Toi et moi, on est sur la même longueur d’ondes». Hélas pour le monde. Avoir ce genre d’homme en deux exemplaires dans la même ville... Il lui arrivait parfois d’éprouver une certaine compassion pour les autres Huntingtoniens. Lui? Lui, il trouvait simplement la chose extrêmement divertissante! «Toi au moins tu n'auras pas le problème de l'embauche car tu as déjà cette très chère Mme Hudson.» Il haussa les épaules. «Cette pauvre femme. Elle a au moins le mérite d’être patiente. Sans elle, je me nourrirais uniquement de tabac et d’alcool. Tu sais, quand les gens se foutent de ma gueule en disant que je suis pas foutu de me faire cuire un oeuf? Bah ils ont raison.» Soyons réalistes. Il était un pur assisté. Un vrai de vrai. Mais il fallait le prendre avec philosophie - il était économe de son énergie et n’apprenait que le strict nécessaire. Voilà. Présentée comme ça, son incapacité à tenir une maison seul se justifiait presque. Il y avait une chose qu’il savait faire, par contre. Et cette chose, il savait la faire à la perfection. C’était boire. Il était un barman comme on n’en faisait plus - avec le goût du bon alcool, une capacité à reconnaître et évaluer les saveurs. Pour toutes ces raisons, il eut un long soupir faussement exaspéré lorsque Meyers fit mine de ne pas qualifier immédiatement le whisky qu’il avait choisi de merveille. Mieux, il finit par ajouter un doigt d’honneur, avec toute la maturité du monde. Oui oui, il avait réellement quarante-deux ans. Il était supposé être un homme mur, un papy qui distillerait sa connaissance à ses petits-enfants. A la place, il régressait dangereusement vers les cinq ans d’âge mental. «Abruti. La prochaine fois, je te prendrai une vieille bouteille à pas cher et tu pourras aller te faire foutre. Je garderai mon nectar pour moi tout seul. Je veux bien être grand seigneur, mais faut pas déconner non plus.» Bien sûr que non, il n’était pas réellement vexé. Il avait confiance en son expérience de l’alcool, et surtout du whisky, et savait que Meyers cherchait juste à le faire marcher. Parce qu’il était encore plus con que lui. «La routine, whiskyfication, sexe et conseil de famille plutôt mouvementé.» Il haussa un sourcil. Un conseil de famille? La famille de Meyers restait à vrai dire un grand point d’interrogation pour lui. Et tel qu’il en parlait, on aurait presque dit qu’il avait tenu dans ce conseil de famille la place du tout petit enfant qui se faisait rabrouer. Affaire à suivre. Cependant, son camarade de beuverie ne lui en laissa pas exactement le temps - il embraya simplement: «Mais parlons de toi dude, tu étais en plutôt bonne compagnie. Une jolie blonde qui bizarrement n'avait pas l'air de faire parti du décor de cette soirée. Hum si je me souviens bien c'était une certaine... Giliane... Josiane, non attends ça va me revenir.. au et puis merde. La jolie demoiselle que tu t'es empressé de garder rien que pour toi je suis à peu près sûr que tu sais exactement de qui je veux parler.» Et merde. Oui, il savait exactement de qui il voulait parler. Il ne put s’empêcher de se mordre nerveusement la lèvre, puis d’avaler d’un seul coup une longue gorgée de whisky. Joan Greene. La seule, l’unique. Il avait presque réussi à oublier que lors de la fameuse soirée où il avait enfin embrassé la jeune femme, il avait aussi croisé Meyers au sommet de sa forme et de son taux d’alcoolémie. La rencontre avait été courte. Il avait surtout cherché à l’éviter, à ne surtout pas lui laisser l’occasion de faire son grand numéro de charme. Il connaissait bien ce mec. Un battement de cil, un coup de «Hé poupée regarde mes muscles», trois baratins, un coup à boire, et la chose était pliée. Et bien, il avait surtout voulu que la chose ne soit pas pliée avec Joan Greene. Passée une première expression de surprise, il se renfrogna un peu, se versa un nouveau verre de whisky et se ralluma une cigarette. Il tira dessus, en espérant que la rupture dans son calme olympien habituel n’était pas trop visible. « Oui, j’étais en très bonne compagnie. Non, je donne pas dans l’échangisme. Ouaip, elle est trop bien pour toi.» Pas de mal à anticiper un peu, non? «Elle s’appelle Joan», finit-il par ajouter après un temps de silence et un très léger grognement.
Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Sam 15 Juin 2013 - 0:18
Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps.
Un rire avait franchi mes lèvres, bien évidemment je savais que Heath verrait clair dans mon jeu quand j'avais parlé de cette infirmière à domicile. En même temps, parfois j'avais l'impression qu'on avait été fait dans le même moule. J'avais haussé les épaules avant de finalement prendre une nouvelle gorgée de scotch. Je n'allais pas chercher à nier car ça ne servirait strictement à rien. Incapable de se faire cuire un œuf ? Bon sur ce point on était quelque peu différent car en fait et même si peu de monde connaissait ce côté de ma personnalité, j'étais plutôt doué derrière les fourneaux. Ma femme m'avait apprit tout ce que je savais mais en même temps c'était un réel plaisir que d'apprendre à cuisiner en sa présence. Cependant, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas réellement cuisiné quelque chose. La dernière fois, ça devait remonté à l'époque ou je sortais avec Harley. Bon ça ne faisait pas si longtemps que ça en fin de compte mais quelque part je préférais laissé ses souvenirs là dans un coin de ma tête car j'avais la désagréable impression d'avoir fait une monumental connerie. Enfin ça ne serait pas la première ni la dernière me connaissant mais bon j'y travaillais. J'avais rallumé une cigarette, bon vrai que je fumais comme un pompier ( pas terrible comme expression ) mais je me voyais mal me passer de mes clopes ou encore d'un bon cigare une fois de temps en temps. _ Tu sais bien que je plaisante je ne remettrais jamais ta connaissance en un bon scotch en doute. Je pense même que tu es le seul dans mon entourage à savoir faire la différence entre une piquette et un nectar comme tu le dis si bien. Je mettais redressé posant mes avant bras sur mes jambes, alors que j'avais bien remarqué qu'Heath avait tiqué sur le fait que je parle de la famille Meyers. En réalité, ça faisait un moment que je connaissais Heath et pourtant jamais on avait réellement parlé de nos familles respectives et encore moins de nos passés. À vrai dire on savait de l'un et de l'autre ce que l'on voulait bien en dire mais pour tout dire ça fonctionnait assez bien ainsi. Alors pourquoi changer les pseudo règles...
Maintenant j'étais sûr qu'il savait parfaitement de qui je voulais parlé en parlant de la charmante jeune femme que j'avais aperçu lors de sa soirée. Il avait changé d'attitude et même si ça avait très légèrement perceptible je le connaissais comme je me connaissais. Je dois dire que ça devenait intéressant car je ne mettais pas imaginé que Heath Wilde puisse devenir nerveux à l'idée d'évoquer une simple femme dans une soirée. Enfin à moins qu'il ne s'agissait pas une simple femme... « Oui, j’étais en très bonne compagnie. Non, je donne pas dans l’échangisme. Ouaip, elle est trop bien pour toi.» Au moins c'était clair et précis, j'avais même pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu'il m'avait déjà devancé. Je m'étais enfoncé de nouveau dans le fauteuil alors qu'un sourire en coin traînait sur mes lèvres. Quoi ? En même temps, c'était assez surprenant de voir Heath parlait ainsi d'une femme. Bon il n'était pas du genre non plus à mal les traiter hein seulement y avait autre chose je le sentais. _ Trop bien pour moi ? Vraiment ? Mon regard s'était reposé sur Heath alors que j'amenais de nouveau mon verre à mes lèvres. Je ne savais pas si c'était franchement une bonne idée mais j'allais pas en rester là malgré le fait que je n'avais pas l'impression qu'Heath avait envie de développer sur le sujet. _ Hum Joan Greene vivant à Hutington Beach je suppose... J'avais écrasé mon mégot de cigarette dans le cendrier avant d'attraper la bouteille et de me resservir du scotch. _ Ok si je comprends bien, cette Joan est chasse gardée ? Si c'est le cas, alors je m'en approcherais pas même si je dois dire que j'aurais bien fait plus ample connaissance avec la demoiselle. J'avais attrapé mon verre avant de reposer mon regard sur Heath. En même temps, il savait comment j'étais et puis j'avais pris le plie les relations longues durées ne m'avaient jamais vraiment réussi. Dans tout les cas, une des parties étaient lésés et on ne peut pas dire que ça se terminait comme dans les films à l'eau de rose. Je sais que je choisissais la facilité et je pensais que sur ce point Heath et moi on se ressemblait mais peut être que les choses avaient changé de son côté. Enfin j'allais pas trop m'avancer non plus, peut être que cette femme était une amie de longue date de Wilde. Enfin ce qui était sûr c'est qu'il n'était pas rangé sinon il ne m'aurait pas parlé de mes charmantes voisines à moins que... Après tout il n'avait pas prévu les divertissements ce soir. Ok, j'étais dans le flou mais bon je serais assez vite fixé si en fin de compte mon pote devenait un peu plus raisonnable.
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Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Dim 30 Juin 2013 - 12:43
MEYERS & HEATH
il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps
Le grand duo que formaient Liam Meyers et Heath Wilde était fondamentalement soudé par une chose, une seule. Le scotch. Ils étaient... liés par les liens sacrés du whisky écossais. Et cela n’arrangeait en rien leurs tendances à la bêtise respectives. Séparés, ils étaient déjà des cas désespérés. Une fois réunis, ils se répondaient et renchérissaient sur les stupidités de l’autre - pire! ils se mettaient au défi et fournissaient à leur camarade des idées que celui-ci n’aurait jamais pu avoir eu seul. Ensemble et ivres, ils étaient tout bonnement et simplement dignes de la cour de maternelle, et définitivement incurables. La plupart des gens diraient simplement qu’ils étaient irrécupérables. Le scotch avait soudé leurs tout premiers liens - ils s’étaient rencontrés en dîners d’affaires, alors qu’ils luttaient pour les mêmes contrats, et avaient bien vite découverts qu’ils étaient le même genre d’homme et pourraient très bien s’entendre une fois assis autour d’un verre de bon whisky. Ensuite, ils avaient partagé maints et maints de ces verres de bon whisky en question et avaient forgé une amitié profonde. Ils s’étaient même retrouvés autour de verres de bon whisky, lorsque Liam Meyers avait fini par débarquer à Huntington Beach. La bouteille était leur maîtresse commune. C’est pour toutes ces raisons qu’il décrocha un large sourire lorsque son camarade lui rendit l’hommage suprême: «Tu sais bien que je plaisante je ne remettrais jamais ta connaissance en un bon scotch en doute. Je pense même que tu es le seul dans mon entourage à savoir faire la différence entre une piquette et un nectar comme tu le dis si bien.» Il résista à peine une seconde avant de se soumettre à l’appel de la foule en délire, et se leva pour exécuter une légère révérence: et tant pis s’il n’avait guère que Liam Meyers comme public, et accessoirement Grandpa qui à cet instant se trouvait dans l’ouverture de la porte du salon et le regardait avec l’air le plus perplexe du monde. Sans un aboiement, néanmoins. Brave bête. Sa révérence exécutée, il se rassit: toujours un large sourire aux lèvres, il se sentit obligé d’ajouter «Je suis un Dieu. Je sais.». Réplique qui avait tendance à devenir un peu trop régulière pour le volume de ses chevilles. Mais la discussion s’était prolongée, et surtout elle s’était prolongée sur Joan Greene. Heath n’avait jamais été un homme prise de tête - il n’avait jamais éprouvé la moindre possessivité, ne parlons même pas de jalousie, et ne parlons d’ailleurs même pas de sentiments amoureux de façon générale. Mais, il ne savait pas vraiment pourquoi, la perspective d’un quelconque Meyers + Greene le mettait cruellement mal à l’aise. Il tirait nerveusement sur sa cigarette, avec un air de gamin de primaire renfrogné à qui l’on aurait mentionné la possibilité de lui voler ses billes. Et Joan Greene aurait été une très, très jolie bille. «Oui, trop bien pour toi, vraiment. T’es trop... grand... pour elle». Pas convaincant, oui. Mais il avait beau réfléchir, c’était là la seule grande différence qu’il existait entre Liam Meyers et lui. Un jour, il avait même réalisé avec stupeur qu’ils avaient presque la même tête, ou du moins le même type de physique. Liam Meyers avait juste dix putain de centimètres de plus que lui, et c’était une preuve en soi que le monde était vraiment mal fait. Mais bon, il avait aussi deux ans de plus, ce qui lui laissait au moins le loisir de penser qu’il serait presbyte, incontinent et impotent avant lui. Maigre réconfort. «C’est dépassé d’être grand. Tu devrais prendre exemple sur moi. Portatif. Pratique.» Non? Non. Il aurait au moins essayé. Et puis il avait beau raconter des tonnes et des tonnes de conneries pour faire croire qu’il était à l’aise, un peu comme il le faisait toujours d’ailleurs, il ne pouvait s’empêcher de tirer furieusement sur sa cigarette et de détourner les yeux de l’autre homme. Quand Liam prononça le nom de «Joan Greene», il eut même l’impression un peu désagréable et franchement humiliante d’être en train de rougir - merde, il n’était plus supposé rougir depuis qu’il avait fini le collège, il avait une dignité, putain! Cependant, il ne put non plus s’empêcher de tiquer un peu et de lever un oeil vers lui: «Je t’ai pas dit son nom de famille. Elle est libraire - toi non plus tu sais pas lire, donc tu la connais pas de son job. Tu mènes des enquêtes sur moi ou t’as déjà essayé de la toucher avec tes mains pleines de doigts?» Oui, d’accord, il était nerveux ET un peu jaloux. Oui, d’accord, il était foncièrement pitoyable. Là, tout de suite, il avait presque envie d’aller se jeter d’une fenêtre de chez lui. Il avait changé et en était conscient, se dit-il à lui-même en écrasant son mégot dans le cendrier, puis en prenant une nouvelle gorgée de whisky. Il devait se rendre à l’évidence - même momentanément. «Chasse gardée, oui.», finit-il par conclure. Puis il reprit, l’oeil larmoyant: «On pourrait arrêter cette discussion? Je trouve ça un peu humiliant moi. Merde, j’ai la sale impression d’être puceau quand je parle de ça.» Il se mordit brièvement la lèvre, cherchant au plus vite un autre sujet sur lequel embrayer: «Parlons de TON cul! Comment va ta vie sexuelle?»
Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Dim 11 Aoû 2013 - 17:06
Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps.
J'avais regardé Heath faire sa révérence, c'était tout à fait le genre de comportement que je pourrais avoir. J'avais simplement levé mon verre dans sa direction avant d'avaler la fin du liquide ambré. La conversation devenait intéressante, enfin même si j'avais l'impression que mon pote n'avait pas forcément envie de s'attarder sur le sujet. En plus de ça, il me trouvait une excuse bidon rapport à ma taille. J'avais simplement levé un sourcil intrigué avant de secouer légèrement la tête. Fallait pas être trop con pour voir qu'il y avait anguille sous roche. _ Trop... Grand... pour elle ? J'avais exagéré sur les mots pour bien appuyer sur le fait que c'était tout de même assez absurde avant de me resservir du scotch. _ Si j'ai bien regardé, cette femme est plutôt grande du coup je me demande même si elle ne serait pas plus grande que toi dude... Quoi ? C'était la vérité non. Enfin j'allais arrêter de le chercher à ce sujet car ça avait l'air d'être un sujet sensible. «Je t’ai pas dit son nom de famille. Elle est libraire - toi non plus tu sais pas lire, donc tu la connais pas de son job. Tu mènes des enquêtes sur moi ou t’as déjà essayé de la toucher avec tes mains pleines de doigts?» J'avais laissé un rire franchir mes lèvres en le voyant tiquer bon en même temps c'est vrai que j'aurais été à sa place je me serais aussi posé des questions. _ J'aurais aimé laissé mes mains pleines de doigts lui donner du plaisir... Mais non ce n'est pas comme ça que j'ai appris son nom de famille. Je suis un homme d'affaire Heath, tout comme toi, alors quand je veux savoir quelque chose je l'obtiens. C'était aussi simple que ça, enfin je me doutais que cette explication en répondait qu'à moitié à l'interrogation de son pote. J'avais avalé une nouvelle gorgée de mon verre avant de passer une main sur ma barbe. _ Je voulais savoir qui était cette femme, mais je dois dire qu'à part son nom je ne sais pas grand chose d'elle. Enfin, à présent, ça ne me regarde plus. J'avais allumé une nouvelle cigarette avant de poser mon bras sur le haut du dossier du sofa où je me trouvais assis. _ Ne t'en fait pas p'tit homme, j'ai jamais touché cette femme et je n'y toucherais jamais. Parole de Meyers. Heath n'avait pas à avoir de doute là-dessus, Je pouvais me montrer comme le pire salaud de tous les temps mais pas avec mes véritables potes. J'avais simplement hoché la tête quand il avait parlé de changé de sujet, je pense aussi que c'était préférable de toute façon je saurais bien assez vite ce qui se passait avec cette femme. Un rire de nouveau avant de lever les épaules. _ Mon cul va très bien ainsi que ma vie sexuelle merci de t'en soucier dude. À croire que je ne suis pas encore trop vieux pour ses conneries. Bon bien évidemment, je ne pouvais faire autrement que de penser à ma fille. Mais non pas dans ce sens mais plutôt parce qu'elle voulait justement que je me range seulement je ne sais pas si j'y arriverais un jour. J'avais fini par me redresser alors que je posais mes avant bras sur mes cuisses, tenant mon verre dans une main. _ C'est quand la prochaine soirée Poker ? Cela fait un moment que j'ai pas vu cette bonne vieille bande de loser. Un sourire en coin sur les lèvres, je ne me doutais pas que je trouverais des types pareils du moins que je les côtoierais. Enfin pour le coup, c'était grâce à Heath, il avait fait beaucoup pour moi à mon arrivée et heureusement d'ailleurs car en arrivant je ne connaissais personne dans le coin. _ Faut que tu nous organises ça mon pote. J'avais jeté un coup d'œil à Heath, à vrai dire j'avais besoin de me changer les idées et y avait rien de mieux pour y arriver. Quoi qu'en réalité, y avait bien autre chose seulement je pouvais très bien combiner les deux en m'occupant de mon côté des distractions. _ À moins que tu es encore peur de te prendre la déculotté du siècle. Un sourire amusé sur les lèvres, je savais très bien qu'Heath se défendait plutôt bien au Poker. D'ailleurs, il avait gagné notre première vrai parti qui mettait en jeu un contrat d'affaire.
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Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH Ven 16 Aoû 2013 - 2:38
MEYERS & HEATH
il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps
Joan Greene? Plus grande que lui?
Putain, ce connard de Meyers lui avait foutu un sale doute. A cette mention, Heath avait tourné des yeux ronds vers lui, en partie de stupeur, en partie aussi dans une vaine tentative d’intimidation - pas du tout puérile. Non. Joan ne pouvait pas être plus grande que lui... non? Ou alors c’était un effet d’optique. Ou une sombre histoire de talons. Non, parce que sinon, sa virilité allait en prendre un sacré coup - déjà qu’il avait toujours plus ou moins été complexé par sa taille. Et puis merde, aussi! C’était quoi cet univers de merde qui l’avait flanqué entre son grand dadet de petit frère et cette espèce de monstrueux colosse qu’était Liam Meyers?! Les Liam voulaient sa mort. A croire que Liam, c’était un prénom de grands - et que ces Grands/Liam aimaient particulièrement s’agglutiner autour des Petits/Heath. Alors si Joan était elle aussi plus grande que lui... Il secoua la tête, chassant ses pensées. S’efforça de positiver. Mais garda tout de même un petit air renfrogné - pour la forme. Même s’il ne put s’empêcher de ricaner un peu lorsque Meyers ajouta qu’en tant qu’homme d’affaire, il obtenait toujours les informations qu’il voulait - c’était vrai. Ca lui avait beaucoup servi, dans le temps, pour coucher un peu avec tout le monde et n’importe qui en toute sérénité et avec un ratio de réussite bien au-dessus de la moyenne. Mais il osait espérer que Meyers n’allait pas se servir de ce type d’armes pour empiéter sur son territoire - ça, il ne le tolèrerait pas. «Tu sais que si tu fais la moindre tentative d’approche je serai dans l’obligation de te castrer?» Il laissa un temps de silence, le temps de dessiner son meilleur sourire sinistre pour continuer ses menaces: «Je sais où vous vivez, tes couilles et toi. Et j’ai un frère chirurgien, qui garde plein d’outils très coupants chez lui». Et, Dieu merci, son meilleur ami savait qu’il plaisantait (au moins un peu) - parce que sinon, il aurait très bien pu risquer un procès pour ce genre de menaces. Il lui fit un clin d’oeil, histoire d’appuyer le côté «plaisanterie» de la chose: «Alors toi et ton cul, continuez à faire vos «conneries» et à papillonner trèèèès loin de mon territoire». Son territoire, oui. Non, il ne venait pas du tout de se la jouer mâle alpha avec une femelle en vue. Non non. Vraiment pas.
Poker? Une partie de lui avait tilté à ce mot précis, et il s’était redressé comme un animal à l’affut d’une proie. C’est vrai que Liam Meyers et Heath Wilde avaient une longue histoire en commun autour du poker - qui avait commencé il y a des années, alors que pratiquement ivres morts ils avaient décidé de jouer un contrat qu’ils se disputaient dans le cadre de leur job. Bien évidemment, Heath avait gagné. Bon, ok, pas forcément «bien évidemment», l’autre grand dadet se débrouillait pas trop mal non plus - mais bon, le point était qu’il avait gagné et qu’il s’était imposé dès le début comme le meilleur des deux. Ou pas. Bref. Ils avaient une longue histoire en commun autour du poker - qui avait fait d’eux deux les quasi-fondateurs d’un cercle de poker underground dans la charmante ville de Huntington Beach. Avec gros débit d’alcool et de cigares. Que de réjouissances, en somme - et le fait que les hommes seuls y soient admis était largement compensé par le fait qu’il avait vraiment une passion pour ce jeu de cartes à la con. ll haussa un sourcil, intéressé. «Laisse-moi importer une quantité décente de bons vieux cigares cubains, et j’organise ça. C’est pas comme si Alek et Noah allaient pas être d’accord. Toujours prêts à se faire botter le cul par leurs aînés.» Quoi? Plus d’âge, plus d’expérience au poker. C’était comme le bon vin. Ou le bon whisky, d’ailleurs, ajouta-t-il mentalement en buvant une nouvelle longue gorgée. «Et arrête de te la jouer. Je te rappelle qui a gagné ce contrat à la con, peut-être? Can’t read my poker face, dude.» Il regretta presque aussitôt la référence douteuse à une chanson tout aussi douteuse de Lady Gaga. Il reprit, dans l’espoir de la faire un peu oublier: «Tu vas te prendre la déculottée du siècle. D’ailleurs, faudrait parier un truc à la con. Genre, si je t’écrases encore une fois, on te «déculotte» effectivement et je l’envoie à tous tes contacts téléphoniques, histoire de ruiner toutes tes potentielles histoires de cul.» Grand sourire - elle n’était pas si mauvaise cette idée! Et avec un peu de chance, il avait aussi dans son répertoire le numéro d’une vieille grande-tante bien reloue qui allait se faire un plaisir de le lui rappeler jusqu’à la fin de ses jours, repas de famille après repas de famille. Mouahaha. «Tu peux pas refuser, au fond je sais que tu aimes que je ruine ta vie. A moins que...» Il se releva brutalement, levant son verre alors qu’une révélation le prenait tout entier: «A moins que ta vie soit déjà ruinée, et c’est pour ça que tu viens me provoquer sur le légendaire champ de bataille du poker! Toi aussi t’as des problèmes de papillonnage qui dégénèrent au pas papillonnage du tout?!»
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Sujet: Re: Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH
Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps. HEATH