Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Mar 13 Mai 2014 - 1:50
Ouais, Dustin aussi avait reçu son petit carton d'invitation pour une énième soirée de merde à laquelle il ne comptait, à priori, pas aller. Il avait ricané en ouvrant l'enveloppe et n'avait que furtivement pris la peine de lire la note que déjà elle avait fini dans la poubelle. Assister à la soutenance d'une fille qu'il ne connaissait même, à l'hôtel Hilton en plus, avec petits fours et champagne aux frais du maire? Haha. Merci, mais non merci. C'était bien le genre d'évènement auquel ses parents et ses frères voudraient aller, et si c'était pour tomber nez à nez avec eux entre deux allers/retours des toilettes pour fumer un petit joint au buffet pour s'empiffrer, il préférait encore s'abstenir. Il n'avait vraiment pas envie de voir la face de con de son père, ni devoir supporter une nouvelle leçon de vie. Papa Kennedy était du genre à monter sur ses grands chevaux très vite et ça avait toujours le don d'agacer Dustin presque aussi rapidement. Or, il avait plutôt envie de s'amuser que d'aller foutre la merde là où il n'avait rien à faire. Une bonne vielle soirée au Pim's, comme d'hab. Ça valait dix fois mieux que de s'habiller en gros crétin à noeud papillon ou cravate pour pavaner devant les jolis gens d'Huntington. Non vraiment, ce n'était définitivement pas son genre. D'ailleurs, assis à sa table préférée dans son bar préféré, il avait presque oublié cette histoire de soutenance. Il avait bien remarqué que les lieux se faisaient légèrement moins remplis que d'ordinaire, mais les vrais étaient là tout de même et c'était suffisant pour Dustin. Ses potes, c'était tout ce qui comptait! Il en était à son troisième verre quand l'envie d'aller fumer le prit. Il avait tâté ses poches avec l'infime espoir de trouver un fond d'herbe dans l'une d'elles, peut-être même qu'il avait espérer en découvrir une nouvelle ou une vieille qu'il aurait oublié. Quoiqu'une poche magique ça aurait été pas mal aussi. Il aurait pu en sortir n'importe quoi, un peu comme Mary Poppins et son sac à main. Ouais, bon, là il délirait complètement, mais n'empêche que ça aurait été cool! Pas de poche surprise, et toutes celles qu'il avait fouillé étaient désespérément vides. Putain. Plan B, racketter les copains? Ouais, sauf qu'apparemment le sort avait décidé de s'acharner (ou peut-être que Dustin n'avait juste pas choisi les bons amis) parce que chez eux aussi c'était la dèche. No panic. L'avantage d'avoir toujours vécu à Huntington c'était d'avoir un large cercle de connaissances. Il ne lui avait pas fallu beaucoup plus de deux ou trois sms pour trouver quelqu'un capable de le dépanner. Le seul petit hic, parce que oui il y en avait un, c'était qu'il allait devoir bouger son cul jusqu'au Hilton Hotel. Et sans voiture qui plus est puisqu'une des filles du Pim's lui avait piqué ses clés en lui servant son quatrième verre qu'il venait tout juste de prendre cul sec. Le pote d'un pote était serveur à la soirée que Dustin tenait à tout prix à éviter et s'il pouvait venir jusque là-bas dans l'heure qui suivait, il pourrait repartir avec de quoi passer une bonne nuit. Ne jamais négliger les amis de ses amis, ça peut toujours servir! Il ne s'était donc pas fait prier pour sortir en vitesse du Pim's, non sans promettre de revenir rapidement à sa bande qui l'attendrait de pied ferme et à la barmaid, qui elle ne comptait pas oublier la note à payer. Dehors, il avait retiré ses chaussures pour courir plus vite sur les quelques pâtés de maison qui le séparaient de l'hôtel. Le type qu'il devait retrouver lui avait conseillé de passer par une entrée de service plutôt que l'entrée principale. En voyant des gens s'agglutiner devant les portes du Hilton il avait levé les yeux au ciel. Belle bande de gros cons. Ils avaient l'air fins dans leurs tenues de soirée. Lui portait un jean noir et une vieille chemise blanche. Franchement ça aurait pu être pire. Style une chemise de bûcheron ou pas de pantalon tout court. Dustin passa une main dans ses cheveux pour les replacer après le petit sprint qu'il venait de piquer. Il sentait que l'alcool faisait aussi son effet mais n'y prêta pas tellement attention lorsqu'il vit un type sortir d'une sortie de secours et qu'il se précipita pour entrer en douce. Il se retrouva dans un long couloir qu'il longea rapidement pour atterrir… dans les cuisines. Tout le monde s'activait là dedans, c'était pire qu'une ruche. Il resta planté là un instant jusqu'à ce que quelqu'un le remarque et lui hurle d'enfiler un tablier et de bouger son cul. Il ne comprit pas tout de suite ce qu'on attendait de lui mais lorsqu'un serveur lui tendit la réplique exacte du tablier noir qu'il portait noué à sa taille, Dustin fut forcé de constater qu'on le prenait lui aussi pour un de ces types bons à tenir un plateau rempli de petit-fours. Il hésita un instant mais trouva le malentendu amusant alors sans protester il noua le truc autour de sa taille et tendit le bras pour attraper des coupes de champagnes. Déjà qu'il n'avait pas vraiment couru très droit pour venir, maintenant il devait en plus tenir des trucs en équilibre dans ses mains. Ça puait la mauvaise idée cette histoire, mais tant pis. Il se retrouva l'instant d'après propulsé au milieu de la foule qui était venue assister à la soutenance. Ça en faisait du monde pour cette merde! Il scruta la salle des yeux à la recherche de ses parents mais fût incapable de les repérer. Bon, c'était déjà ça. Il aperçu tout de même quelques têtes connues et se dit que celles-ci allaient carrément recracher leurs mini-pizzas en le voyant transformé en serveur. Il fit quelques pas dans la salle et un couple de vieux attrapa deux coupes de champagne. Il en avait encore six autres à porter et distribuer. Les yeux rivés dessus, il avançait tout doucement avant de finalement s'agacer et de se mettre à marcher plus vite manquant à deux reprises de tout faire valser. Bien sûr, il avait reçu quelques regards en biais, un serveur qui rigole à chaque fois qu'il fait presque tomber un plateau c'est plutôt rare. Oubliant soudainement la véritable raison de sa venue, il avait posé ses yeux sur une rouquine qui était loin de lui être étrangère. Dustin avait traversé l'assemblée pour rejoindre Lorelai qui parlait avec un grand châtain. "Champagne, madame?" demanda-t-il en plantant son plateau sous le nez de la jeune femme, avec tout le sérieux du monde. Sans faire attention à lui, elle avait attrapé une coupe. Aussi, il ne bougea pas d'un pouce, bien décidé à lui faire recracher sa première gorgée. En regardant le type avec lequel elle parlait, Dustin ne pu s'empêcher de trouver ce visage familier. Décidément, il n'arrivait même plus à savoir si c'était un des effets de l'alcool ou si simplement il avait déjà croisé (et plus si affinités) la moitié des gens présents ici ce soir.
Dernière édition par Dustin W. Kennedy le Jeu 15 Mai 2014 - 15:45, édité 1 fois
Benjamin L. Cohen
BAD COP
› MESSAGES : 642 › EMMENAGEMENT LE : 08/06/2013 › AGE : 41 › STATUT CIVIL : DIVORCÉ, DE RETOUR DANS LE LIT DE SES DAMES APRES AVOIR BRISER LE COEUR D'ALLY (ET LE SIEN). › QUARTIER : UN APPARTEMENT DE LUXE SUR PRESIDENTE DRIVE. OUI, AU 69. › PROFESSION/ETUDE : PDG DU GROUPE HÔTELIER INTERNATIONAL "COHEN DELUXE", ANCIEN FLIC DANS LA BRIGADE DES MŒURS ; › HB AWARDS : (2015) MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC ALLY ET NAYA ; SEX SYMBOL JUNIOR ; MEILLEUR SECRET DEVOILE ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : RYAN GOSLING ; › COPYRIGHT : ELOW ;
Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Jeu 15 Mai 2014 - 15:21
Ces derniers temps il ne réfléchissait pas trop à ce qu'il faisait. Il agissait, sans vraiment prendre en considération ce que tout ça engendrerait. Il y avait quelque chose de difficile à comprendre quand il s'agissait d'Ally. Peut-être aurait-il dû rester chez lui et garder l'excuse du boulot pour ne pas venir, mais ça avait été plus fort. Il devait venir, parce que s'il voulait croire que seul l'amitié était possible entre eux, alors il devait se montrer en tant qu'excellent ami. Et donc il devait être là quand elle en avait besoin. C'était de la logique. Se changer aurait été pas mal aussi, mais Benjamin n'était pas quelqu'un qui allait pleurer parce qu'il n'était pas aussi bien habillé que les autres. L'apparence, les commentaires, il s'en fichait. En fait, tout ce qui comptait, actuellement, c'était Ally. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle devait ressentir à ce moment-même où encore de la pression qui pesait sur ses épaules, mais il essayait. Il n'avait peut-être pas vécu ça, mais il pouvait faire l'effort de le comprendre. Visiblement elle était très, très angoissé. Il le sentait au point où c'était presque contagieux. Il trouvait ça drôle, d'une part, parce que voir Ally paniquait c'était quand même quelque chose, et de l'autre il avait juste envie de lui balancer de l'eau à la figure pour qu'elle se calme trois secondes. La chose avec l'angoisse, c'était la vitesse à laquelle la personne pouvait balancer des mots. Tout s'accélèrent furieusement, histoire d'en finir au plus vite.
« - Pas la peine, je peux te montrer où ils sont. » Se cacher derrière un pot de plante, visiblement ce n'était pas le meilleur moment pour faire des blagues, ça ne l'aidait pas vraiment. Bon, plan B. Il fallait trouver un moyen de la calmer. Un truc. Peu importe. Oh, il trouverait. En attendant, le téléphone d'Ally céda sous les coups monstrueux de la panique, mais Benjamin répara ça en tendant son propre téléphone. Son regard ne disait qu'une chose : tout allait bien se passer. Tout en se penchant, il écouta Ally lui donnait la définition d'une neurone. C'était donc ça. Il fixait Ally qui essayait de se remémorer la définition comme une lycéenne qui apprenait par coeur sa leçon. Et il se contenta de ça. De la fixer. Sans un mot. Un léger sourire aux lèvres. Qui s'effaça brusquement quand elle lui demande de boire, toujours aussi paniquer. Mais avant qu'il ne rajoute quoi que ce soit un serveur arriva. Benjamin jeta un coup d'oeil au serveur - se disant qu'il lui piquerais bien son noeud papillon et sa chemise blanche - avant de regarder Ally. Benjamin remarqua immédiatement la panique grandir en Ally. Il se demandait alors ce qu'il y avait d'écrit pour que ça empire les choses.
« - Ramenez-nous deux verres d'eau, allez. » Dit-il au serveur, en posant son regard de flic pas content. « - On y va. Viens. » Benjamin fit signe au serveur de se tirer, posant une main derrière le dos de la demoiselle, se rapprochant plus près d'elle. Sans laisser sa curiosité prendre le dessus, il guida la jeune femme parmi la foule pour se retirer dans un couloir où il fit asseoir Ally sur l'un des canapés présents. Les hôtels, trop chic et trop spacieux, mais il y avait toujours un coin où on pouvait être tranquille. Le serveur les avaient suivis au pas de course, une carafe d'eau et deux verres sur son plateau d'argent. Plateau qu'il posa, avant de partir sous le regard toujours énervé de Benjamin. Le policier s'était accroupi devant Ally, le plateau à ses pieds. Il avait rempli un verre qu'il tendit.
« - Je dois arrêter qui ? » Lança-t-il d'une voix qui se voulait rassurante.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Sam 17 Mai 2014 - 19:13
Elle allait pleurer. Non, elle n'allait pas pleurer. Elle ne paniquait pas, tout se passait comme prévu. Oui, tout se passait comme prévu. C'était une soutenance de thèse en petit comité, comme les soutenances de thèses classiques, et elle ne stressait pas comme le jour où, dans sa jeunesse, on lui avait fait croire que son poisson rouge était mort. Tout était parfaitement maitrisé... Non. Non, non, non. En réalité, tout tournait à la catastrophe. Tout, ou presque, mais nous y reviendrons un peu plus tard. Elle devrait soutenir son sujet devant des professionnels tout comme des gens qui ne connaissaient rien en neurologie, le tout donnant à peu près une foule aussi nombreuse que les galeries lors du premier jour des soldes. C'était oppressant, de se sentir comme un animal envoyé à l’abattoir. Elle n'était pas sûre que quelqu'un ait déjà vécu la même expérience que celle qu'elle s'apprêtait à vivre, mais justement, ne pas en avoir entendu parler était une preuve que ça c'était mal passé et que les gens avaient préféré passer sous silence cette histoire, non ? OK, elle allait pleurer. Elle allait se noyer dans ses larmes, au moins, sa mort serait brève, et pas sur une estrade, face à des dizaines de dizaines d'inconnus. Mais le truc était que ce n'était même plus son plus grand problème. Non, la lettre qu'elle avait dans sa main avait engendré une autre anxiété, plus personnelle, et beaucoup plus douloureuse. Ce qui se passait lui rappelait que ses parents n'étaient pas là, que sa famille n'était pas là. Et ça ravivait des douleurs qu'elle ne pouvait pas maitriser. Sauf que, au-delà de ça, il y avait l'angoisse grandissante que quelque chose hors de son contrôle allait se produire. Ce fameux maitre corbeau, digne de Gossip Girl, lui avait promis de rendre sa soirée grandiose, et ce n'était que cette lettre qui lui avait rappelé la première et, surtout, confirmé qu'il ne l'avait pas oubliée. Mais qui pouvait la connaître à ce point-là ? Qui pouvait savoir ce qui se passait, ce qu'elle ressentait ? Elle préférait croire que ces lettres n'étaient que le fruit du travail d'un taré qui manquait d'occupations et s'inventait des histoires pas possibles. Non, ses parents ne seraient pas là ce soir, mais c'était évident, sinon, elle serait sans doute avec eux à cet instant précis. Ce fameux corbeau ne savait rien... il ne savait rien d'elle, n'est-ce pas ? Perdue dans ses réflexions, elle était figée, sa lettre dans la main droite, se demandant encore si elle aurait la force de présenter quoi que ce soit face à tout ce monde. Ce n'était vraiment pas le moment de craquer et de se laisser submerger par des émotions, quelles qu'elle soit. Pourtant... pourtant, elle avait oublié tout le monde autour d'elle, elle avait oublié qu'elle ne devrait pas tarder à écouter le maire l'introduire à tous ces inconnus. Elle n'entendait même pas Cohen demander des verres d'eau à un serveur qui passait par là. Elle ne savait pas réellement ce qui pourrait l'aider à ce moment précis, mais elle en avait besoin. D'urgence. Elle avait besoin d'aide. D'alcool, peut-être, d'anxiolytiques, mais d'un truc fort. Dans quelques secondes, elle le sentait, ses jambes ne pourraient plus la porter, et elle s'écroulerait par terre, comme une merde. Ally sentait tout son corps se transformer en coton, et elle commençait à paniquer, à présent, à l'idée de faire mauvaise figure auprès de tout ce beau monde, à commencer par... « On y va. Viens. » A commencer par Cohen. Elle ne voulait pas être faible devant lui. Elle ne voulait pas être faible, pour lui. Mais entre eux deux, ce soir-là, s'il fallait choisir quelqu'un de solide et son opposé, nul doute qu'il serait celui des deux qui s'en sortirait le mieux. Comme d'habitude, il avait l'air de tout maitriser. Le contact de sa main dans son dos la rassura brièvement, et elle se laissa diriger vers la porte la plus proche, sans vraiment réaliser qu'elle traversait la foule. Tout était flou autour d'elle, tout était flou, vague et bruyant. C'était trop pour elle, elle ne tiendrait pas.
Sans trop comprendre comment, elle avait fini par se retrouver assise sur un canapé, dans un couloir désert et huppé de l'hôtel. C'était comme si elle était sortie de sa torpeur subitement, et elle réalisa qu'un serveur venait de leur déposer un plateau. C'était quoi, de la vodka ? Bonne idée, elle en avait grandement besoin ! Cohen s'accroupit devant elle, et elle regardait bêtement, totalement perdue. Pourtant, elle lisait quelque chose dans son regard... de la colère, de la curiosité, peut-être, et peut-être même de l'inquiétude... Elle prit lentement le verre que lui tendait le jeune homme et le but d'une traite, avant de grimacer et, tremblante, de le redéposer sur le plateau en disant : « c'est de l'eau... ». Bon, ok, maintenant, c'était peut-être évident. Quand quelqu'un est au bord du malaise, on lui propose de préférence de l'eau. Pourtant, elle se sentait presque toujours aussi mal. Juste, elle n'avait plu besoin d'alcool, de médicaments, ou d'une drogue quelconque. « Je dois arrêter qui ? » Il était là, et ça lui suffisait... Sans se rendre compte qu'une larme avait glissé sur sa joue, Ally lui tendit la lettre et répondit simplement, sans arriver à totalement se calmer et se maitriser : « je sais pas, justement, je sais pas... » Et, finalement, elle lui demanda, sans cesser de trembler : « dis, tu m'aimes bien, hein ? Tu me laisseras jamais, tu l'as promis... » Elle avait besoin d'être rassurée. Elle avait besoin qu'il lui dise qu'il ne la laisserait pas tomber, peu importe ce qu'il pourrait entendre à son sujet. Elle ne voulait pas le perdre. Elle ne voulait pas perdre celui qui lui procurait le même bien-être que toutes les substances toxiques du monde.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Sam 17 Mai 2014 - 22:27
Elles avaient beau être fâchées, Leah se voyait mal ignorer sa soeur toute la soirée. À partir du moment où elle l'avait aperçu, elle avait su qu'elle ne devait pas la laisser filer avant d'avoir pu lui dire un mot (ou deux, ou trois, soyons fous!). Des choses, elles en avaient sans doute des tas à se raconter mais Leah n'était pas venue ici ce soir pour régler ses comptes et encore moins faire une scène. Si dans le privé il lui arrivait de se montrer… hum… disons très passionnée, dans une situation comme celle-ci elle savait se tenir correctement. Elle avait grandi dans ce genre d'endroit, elle avait l'habitude des soirées avec des gens importants, et si elle avait eu le malheur de mal se comporter en étant plus jeune, elle savait que ses parents lui auraient sans doute réservé une bien désagréable surprise plus tard. Aussi, elle ne s'était jamais vraiment essayé à ce petit jeu-là. Et puis Leah n'avait pas spécialement envie d'aggraver la situation avec Emma. Elle n'avait pas réfléchi à ce qu'elle allait lui dire, chaque chose en son temps. Elle venait déjà de faire le premier pas vers sa grande soeur et pour la tête de bourrique qu'elle était, c'était déjà beaucoup! Heureusement, elle savait reconnaitre ses tords lorsqu'elle en avait et dans cette histoire, elle ne se considérait pas toute blanche. La dispute avec Emma venait d'un désaccord qu'elles avaient depuis des années déjà, mais la séparation d'Eden et Marissa avait été un véritable déclencheur. Au-delà de leur avis divergeant concernant Eden, il y avait un soucis bien plus profond entre les deux soeurs Stewart. Emma ne s'entendait plus avec leurs parents depuis bien longtemps maintenant et ce conflit qui l'opposait à son père et sa mère était une chose qui avec le temps avait fini par dépasser Leah. Elle qui rêvait juste d'une famille unie et heureuse, elle était servie. Bien sûr qu'une grosse part d'elle en voulait à son aînée de perpétuer une guerre qu'elle considérait, de son côté, comme totalement stupide. Emma et elle n'avait pas vraiment eu la même enfance, ou du moins c'est ce qu'Emma aimait bien raconter. Aux yeux de la benjamine des Stewart, tout ça ce n'était que des excuses pour ne pas régler les choses une bonne fois pour toute. Emma ne ferait jamais le premier pas vers leurs parents, tout le monde le savait, et leurs parents avait fini pas ne même plus essayer non plus. Ce n'était pas faute de leur en parler et de les pousser à agir, mais Leah se sentait souvent très inutile dans cette histoire. Elle aimait ses parents et elle aimait ses soeur, tout comme elle aimait Eden également. Choisir entre tout ces gens lui était insupportable et les voir se déchirer l'était encore plus.
Elle avait saisi sa soeur par le bras, lui demandant de lui accorder un instant, sans vraiment lui laisser le choix de toute façon. Non, elle ne s'attendait sincèrement pas à la croiser ici. Emma avait toujours détesté ces soirées où les apparences priment sur le reste, les conversations paraissent vides d'intérêt et tout ce qui compte vraiment au final c'est d'être bien habillé et de profiter du buffet sans non plus tomber dans l'excès. Rien ne semblait naturel, tout était calculé. Adieu spontanéité et bonjour hypocrisie. Emma avait été forcée de venir, ça au moins c'était plus cohérent. Leah se contenta d'hocher la tête, se mordant la langue pour ne pas lâcher un "Ah ouais, je me disais bien aussi que c'était bizarre" qu'Emma aurait potentiellement pu mal prendre. Allez savoir! Ces derniers temps Leah avait l'impression d'enchainer faux pas sur faux pas, elle n'était peut-être plus à ça près mais quand même, si elle pouvait éviter de continuer à creuser son trou, ce serait pas mal. Quelques secondes de silence et puis Emma reprit la parole. "Ça va…" Elle était un peu surprise mais en même temps soulagée qu'Emma ne l'ai pas repoussé. "Je… Je suis venue avec Gavin, tu te souviens de lui?" Gavin et Leah étaient amis depuis leur enfance, Emma l'avait déjà vu, mais la dernière fois remontait à des années. Leah se tourna pour montrer Gavin à sa soeur sauf qu'il avait disparu. Elle ne s'attarda pas plus sur ce détail et se tourna à nouveau vers Emma. "Et toi? Comment est-ce que ça va?" Elles étaient toutes les deux relativement calmes. Ça contrastait radicalement avec leur dernière conversation mais c'était bien plus agréable. Quoique pour sa part, Leah n'était pas encore totalement à l'aise. "J'ai lu tes lettres…" finit-elle par lâcher tout en maintenant le regard de sa soeur.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Sam 17 Mai 2014 - 22:59
It's a medical, stary, stary night
code broadsword.
Putain. Autant se retrouver déguisée en pas-elle à une soirée hyper branchée avec un mec déguisé en pas-lui-non-plus était perturbant, autant croiser des visages connus était plutôt cool en soi. Notamment Neela Meyers. Elle savait que Neela était vachement plus friquée qu’elle, et donc vachement plus légitime qu’elle dans un tel décor, mais elle se sentait bien avec la jeune femme. Etre enfermée dans le hall d’un hôtel où chaque location de chambre correspondait au contenu de son compte en banque, c’était pas top. Mais du moment où elle ne se sentait pas seule au monde, ça allait. Tant pis s’il n’y avait a priori pas de mini-hamburgers. Tant pis si elle avait traumatisé un pauvre serveur qui n’avait rien demandé, comme venait de le souligner Donovan. Elle avait du bourbon à la main, et des gens devant qui elle pouvait balancer autant de jurons qu’elle le voulait. Tout allait bien. Elle fronça légèrement les sourcils en voyant que Donovan connaissait Neela. Tient. Une nouvelle. Elle n’en avait aucune foutue idée – mais c’était plutôt logique quand on y pensait, Donovan passait certes une grande partie de son temps avec Jagger, mais il avait aussi sa propre vie. Et tout à coup cela faisait un petit moment qu’il se trouvait à Huntington Beach. Mais Donovan Halvey connaissant Neela Meyers ? Wow. Par contre, l’autre type, inconnu au bataillon pour tous les deux. Hum. Une dizaine d’années en roadtrip, et plein de têtes inconnues fleurissent dans les environs. Bon, par contre, elle était à peu près certaine qu’il n’était pas responsable de l’état de Neela. Mais elle ne put s’étendre sur ses questionnements intérieurs, Donovan venait de dire un truc très, très con – comme quoi il lisait les pensées des chats. Elle tourna la tête vers lui, les sourcils légèrement froncés. « Ouais, vas-y, desserre ton nœud papillon, j’crois que ton cerveau est en train d’en prendre un sacré coup et ça va pas nous aider à supporter la soirée ». Elle se retourna vers Neela et l’autre homme, comme pour fournir une explication : « Il lit pas dans les pensées des chats. En vrai. » Et puis vint l’heure des présentations. Concrètement, Jagger n’avait jamais été fichue de s’exprimer correctement devant les inconnus. Dès le premier échange, elle était du genre à leur taper dans le dos en les appelant « ma petite salope », ce qui était un petit peu limite – surtout dans ce genre de contexte. Il sembla légèrement… pas désarçonné, mais perplexe par le tutoiement immédiat, mais ce n’était pas comme si techniquement elle en avait quelque chose à foutre. Le diable. Hum. Ca, par contre, c’était intéressant. Elle avait un léger esprit de compétition, quand il s’agissait de se montrer le/la pire dans une situation donnée. L’un de ses amis d’enfance, Dustin Kennedy, aurait pu en témoigner. « Le diable, hein ? » dit-elle avec un léger sourire. Et puis elle pointa du doigt la bouteille de bourbon à ses côtés : « Le diable peut taper dans mon bourbon. ». Signe de fraternisation. Genre « bienvenue au club des enfants terribles ». « Et puis franchement, n’importe qui te paraîtra la perle rare une fois que t’auras bien noyé ça au bourbon, ça rendra le tâche plus facile à Neela ». Oh ! Neela. C’était vrai, elle avait originellement le projet de cacher le contenu de la bouteille. Et merde. Toutes façons elle les avait grillés en beauté. « Désolée Neela. J’avoue tout. C’était pas du coca. »
Au loin, il lui sembla alors apercevoir un truc plutôt fascinant en soi. C’est à dire un passage express d’une jolie blonde en robe blanche, apparemment paniquée, suivie de près par un grand type blond aussi (c’était le festival des barbies ce soir ou.. ?). Elle fronça les sourcils. « C’était pas Ally, ça ? » demanda-t-elle à Donovan, probablement en pure perte parce qu’il avait encore la bouteille à la main et donc sûrement autre chose pour s’occuper que de l’intensif scrutage de foule. M’enfin. Elle semblait en bonne compagnie, sa meilleure amie, alors elle n’avait probablement pas besoin de l’aide de Jagger là-maintenant-tout-de-suite. Ce qui n’empêcha en rien la jeune femme d’extirper son portable de son sac pour envoyer rapidement un message – avant de relever la tête vers ses trois comparses et de glisser un : « Désolée, je vérifiais s’il y avait pas de sushi en détresse dans le secteur. » Tant pis pour le nom de code, ça lui donnait un petit côté « je vous en dirai pas plus sur ma mission, ou alors je serai obligée de vous tuer » qu’elle aimait bien en fait. Et puis elle reprit la bouteille de bourbon. Et en descendit une longue gorgée. « J’ai la dalle. », dit-elle simplement. Avant de se tourner vers Donovan, l’air suppliant : « On part en quête du buffet apéro ? J’te jure, je sais pas si c’est le bourbon qui m’a ouvert l’appétit, mais je crève de faim. Tu crois qu’ils ont des milky ways ? J’ai envie de milky ways. »
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Dim 18 Mai 2014 - 1:15
Donovan Halvey
You can call me the never-ever-annoying guy ✻ I literally don't understand what they're saying. Who are these people? Wait… What are we celebrating again? My feet hurt. Ugh. This bow tie is fucking killing me. It's not funny, I'm chocking. Fuck this! I'm bored. I'm hungry.I wanna go home. I look like a penguin. Ugh. Can I touch your butt? Can we have sex in the restroom? Why not? Ugh. My feet still hurt. Is it over yet? What do you mean 'stop complaining'? I barely said a word tonight!
En entendant Jagger lui dire de desserrer son noeud, Donovan fronça les sourcils. Elle l'autorisait à tirer un bon coup dessus, il n'allait pas s'en priver même si techniquement il était un peu vexé de ce qu'elle venait de dire. Il se mit donc à tripoter son noeud papillon mais lorsqu'il sentit qu'il avait tiré un peu trop fort dessus, il se stoppa net et le relâcha. Oups… Bon, tant que ça tenait encore, no soucis. Il n'avait plutôt pas intérêt à y retoucher, autrement il était bon pour devoir le refaire complètement. Donovan se redressa en entendant Jagger le contredire. Soudain, il lui lança un regard noir et s'apprêtait à protester mais en croisant ses yeux il se rendit compte qu'il valait mieux s'abstenir. Il gardait ça pour plus tard donc, genre ce soir quand ils rentreraient… Quoiqu'ils auraient sans doute d'autres choses en tête à ce moment là. Peu importe, il trouverait bien un moment pour lui prouver par A + B que oui, il pouvait lire dans les pensées des chats et Memphis le premier. Là, tout de suite, il allait devoir s'occuper d'autre chose. Le mec à qui ils venaient de serrer la main se présentait à Jagger comme étant le diable et Donovan, qui avait déjà passé une main autour de la taille de la jeune femme, ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel. Quel connard. Il ne le connaissait pas, certes, mais il pouvait lire sur sa gueule qu'il en était un. Se mordant la langue pour ne pas dire un truc qui mettrait tout le monde mal à l'aise, Donovan jeta un petit regard en coin à Jagger alors qu'elle semblait sincèrement intéressée par l'autre homme. Elle lui proposait même de trinquer avec la bouteille qu'il tenait encore dans les mains. Donovan eut un un léger mouvement de recul. "Doucement, c'est fragile." Il força un sourire histoire de ne pas paraitre trop mal poli et puis retira sa main du dos de Jagger pour simplement se tenir à côté d'elle. Il rigola à la remarque de Neela comme quoi ce qu'Imran faisait dans la vie n'était rien d'autre que d'être prétentieux. Il avait ri même un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu. Ah! N'empêche qu'il avait toujours bien aimé Neela et que ce soir encore, elle lui prouvait qu'il n'avait pas eu tord. Quoiqu'elle avait quand même avoué ne pas aimer le bourbon et ça c'était franchement pas cool. Mais soit, elle avait tout un tas d'autres qualités capables de rattraper le coup. Donovan gardait la bouteille bien ancrée dans ses mains, comme si quelqu'un risquait de la lui piquer d'un instant à l'autre, tandis que Neela et son ami tentaient d'expliquer leur relation. Ils n'étaient ni frère et soeur, ni en couple, et elle avait apparemment pour rôle de lui trouver la femme parfaite. Donovan fixa Jagger quelques secondes. Ils pouvaient aller chercher la femme parfaite pour Imran où ils voulaient, mais ce type n'avait plutôt pas intérêt à trop s'approcher de la femme parfaite pour Donovan. Ce dernier fut tiré de ses bougonnements intérieurs par la-dite femme parfaite qui avait cru voir passer Ally. "Hein?" Il n'avait pas tellement suivit la suite de la conversation. "Euh… ouais, je sais pas." Si c'était bien Ally, il ne l'avait pas vu. Il tenta de se décaler un peu pour pouvoir la repérer. Il aperçu une blonde et un grand blond à ses côtés. Ouais, peut-être bien que c'était Ally. Et le grand blond, il lui rappelait vaguement quelqu'un aussi (oui, même de dos). Le temps qu'il joue au curieux, Jagger avait sorti son téléphone pour envoyer un sms à sa meilleure amie. Ah ces filles! Donovan se mit à sourire, il trouvait ça mignon au fond. Neela et Imran étaient eux aussi partis dans un délire perso. Donovan les regardait avec un air légèrement plus sérieux que celui qu'il donnait à Jagger. Non vraiment, il n'avait pas confiance en ce garçon qui accompagnait Neela. Il se laissa prendre la bouteille par Jagger, et lui offrit un large sourire lorsqu'elle déclara avoir faim. Elle voulait aller jeter un oeil au buffet et il ne pouvait qu'approuver. Pas parce qu'il mourrait de faim, mais parce que c'était le parfait échappatoire! "Ouais!" lâcha-t-il un peu plus excité qu'il n'aurait dû l'être à cette idée. Il l'attrapa par la main avant de rapidement regarder Neela. "C'était cool de t'avoir revu Neela, peut-être qu'on se recroisera plus tard!" Il se tourna aussi vers Imran, très rapidement. "Cool te t'avoir rencontré aussi." Ou pas. Et sans attendre, il tira Jagger vers le buffet.
"Putain!" À peine conscient de son impolitesse, il se sentait tout léger. "Il était vraiment bizarre ce type… Je l'aime pas." Donovan relâcha la main de Jagger. "Le diable, mon cul! Sérieux, il était pas bizarre?" Il avait besoin qu'elle confirme son impression histoire de se rassurer un peu. Non, il n'était pas jaloux, ni sur la défensive, ni un autre truc parfaitement stupide. Il ne pouvait juste pas sentir l'autre homme, quelque chose clochait avec lui mais pas avec Donovan, ça non! Tout allait bien chez Donovan. Il prit un instant pour se calmer un peu et puis enfonça une main dans sa poche. Son sourire charmeur apparut sur son visage alors qu'il tenait un truc entre ses doigts et qu'il le tendait à Jagger. "J'avais peur qu'il n'y ait rien de bon à manger ici alors je l'ai pris avant de partir… Je te le donne." Un milky way. Il venait à une soirée dans une hôtel de luxe avec une barre chocolatée dans sa poche. C'était bien du Donovan tout craché! "J'en ai qu'un alors, savoure-le!" Et sans attendre il lui arracha la bouteille des mains pour en boire une nouvelle gorgée. "On va voir Ally? En plus je crois que j'ai déjà vu le mec avec qui elle traine… C'est un flic." Il fit une grimace en prononçant ces derniers mots. "Il lui a volé son muffin!" Affichant un air outré, il était tout à fait conscient de l'ambiguité de sa phrase, ce qui provoqua à nouveau un large sourire. Machinalement, il porta une main à son noeud papillon, tira dessus et le tissu lui resta dans les mains. "Oups.". Donovan, Donovan.
Aleksey R. St-James
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› MESSAGES : 943 › EMMENAGEMENT LE : 12/11/2012 › AGE : 52 › STATUT CIVIL : VEUF DEPUIS UN PEU PLUS DE SIX ANS ET SI VOUS VOULEZ TOUT SAVOIR ELLE S'APPELAIT ELIZABETH. PAPA D'UN LUKA DE 26 ANS, RÉCEMMENT DÉCÉDÉ/DISPARU. ÉTÉ EN COUPLE AVEC EMMA AVANT SA DISPARATION. › QUARTIER : J'HABITE DANS UN QUARTIER FAMILIAL: ORANGE AVENUE ; MAIS JE VIS SEUL. › PROFESSION/ETUDE : ANCIEN DIRIGEANT DU DIAMOND'S, ANCIEN AGENT DU FBI ET CHEF DU DÉPARTEMENT DES RECRUTEMENTS. NE FAIT RIEN ACTUELLEMENT. › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : THE AMAZING JOSH SEXY HOT AND SO TALENTED HOLLOWAY ; › COPYRIGHT : ELOW' ;
Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Lun 19 Mai 2014 - 13:06
Le bruit assourdissant de l'hélicoptère l'empêchait presque de penser. En route vers Huntington, Aleksey avait beaucoup en tête et peut-être était-ce trop. Son fils - et il avait encore du mal à se dire qu'il était père - était arrivé de nulle part alors qu'à côté, il avait sans doute blessé Emma en manquant leurs rendez-vous. L'inconvénient de faire partie du FBI réside dans le fait qu'il travaille sous couverture. Ses excuses, pour protéger son identité et son secret, pouvait être idiotes et ridicules, tout comme elle pouvait être blessante en portant à confusion. Ce qu'il y avait de bien avec Elizabeth, c'est qu'elle-même faisaient partie de son secret et qu'il n'avait pas à lui mentir. Mais Emma, elle n'était encore personne pour qu'on l'autorise à révéler quoi que ce soit et il était encore trop tôt pour qu'Aleksey lui parle de ça. Il n'allait sans doute pas lui en parler, peut-être jamais, car lui-même ne savait pas où leurs relations allaient les conduire. Il avait juste suivi un sentiment, un désir, une impression et c'était dit qu'après tout ce temps il allait peut-être enfin essayer quelque chose de nouveau. Peut-être que ça marcherait, peut-être pas... Il n'était pas du genre à se lancer tête baisser dans une relation sans en évoluer les conséquences, et il avait prouvé à Emma en voulant faire les choses biens. Sauf qu'il avait raté le rendez-vous. Ce n'était pas voulu, mais son statut actuel l'empêcher de faire correctement ce qu'il voulait. Peut-être qu'il n'aurait jamais dû revenir au FBI, mais ça avait été plus fort que lui et si logiquement il aurait dû être à la retraite depuis longtemps, il n'avait cessé d'exercer son métier d'agent avec plus de férocité que n'importe qui.
On l'avait promu, quelques semaines auparavant, à directeur des admissions. Lui qui pensait se retrouver derrière un bureau, se retrouver en fait à diriger les jeunes nouveaux, en entrainement comme en mission. C'était un peu le modèle à suivre, balançant une trentaine de conseils à la minute. Et le soir même où il devait se rendre au rendez-vous, ils s'étaient retrouvés avec trois jeunes novices à partir en mission. La destination n'avait été nul autre que la Russie. Impossible de joindre Emma, de la prévenir, de trouver une excuse. Et ce soir, il revenait à peine au pays, après un succès mitigés dû à la maladresse d'un des novices. Il descendit de l'engin sans perdre ton temps, se dirigeant ensuite vers une limousine noire où son bras droit l'attendait. Ce jeune garçon était vraiment une perle rare, dommage que la discussion n'était pas un de ses points forts.
« - Vous avez été invités à une soirée par la maire. » Le jeune garçon donna l'invitation, accompagné d'un verre bien frais alors que plus loin le chauffeur démarra. Aleksey regarda le morceau de carton avant de hausser les épaules et de balançais celui-ci sur le mini-bar d'en face. « - Elle y sera. Le chauffeur vous conduit chez vous pour que vous vous changiez. » Aleksey força les sourcils. « - Bien. Y'en a au moins un qui fait son job correctement. » Quelques minutes plus tard, Aleksey sorti de la voiture pour aller se changer et enfiler un costume avant de revenir dans la limousine ou son bras-droit l'attendais, i-pas allumé. « - Il y a aussi des choses à régler, pour le Diamond's. J'ai besoin de votre autorisation concernant les livraisons de la semaine prochaine. » Il sorti un stylet avec lequel Aleksey regarda toute la paperasse pendant que la voiture le conduisait à l'hôtel Hilton. « - Pour votre absence, j'ai mis en place un voyage professionnel de deux semaines à Ibiza. J'ai d'ailleurs posté une photo sur votre page facebook il y a sept jours et une autre de vous à la plage il y a trois jours. » Aleksey écoutait attentivement, faisant filer les différentes pages sur la tablette avant de rendre l'objet et d'ajouter : « - On finira ça demain, matin. » La voiture s'arrêta, alors qu'Aleksey offris son plus beau sourire en sortant.
Il ne mit pas longtemps avant de se retrouver dans la salle de l'hôtel, aménager pour l'évènement. Malgré tous les visages connus, il ne cherchais qu'une seule et unique personne. Il aperçut Liam plus loin et Neela même était accompagnée d'un psychiatre qu'Aleksey avait vu une fois - pour ne pas dire interroger. Il remarqua Heath aussi, bien accompagné, il bouscula le flic qu'il avait croisé dans un salon de beauté avant de la remarquer enfin. Elle était en compagnie d'une... d'une brunette qui rappelait vaguement quelque chose à Aleksey. De toute façon, il ne voyait qu'Emma, l'autre était de dos, donc bon. Il fallait qu'il lui parle, qu'il s'excuse, qu'il trouve un truc pour se faire pardonner. Il ne la lâchait pas du regard et de là où il était-il pouvait la voir dans son entièreté. Elle était vraiment magnifique. Il se rapprocha doucement, avant que son regard de croise celui de la jeune femme. Il s'incrusta alors doucement entre les deux femmes.
« - Excusez-moi. » Il restait poli quand même. « - Emma, il faut que je te parle. S'il te plait. » Et il planta son regard dans celui d'Emma, prêt à la conduire plus loin dans la salle pour lui parler en privée. Son regard faisait preuve d'un tel sérieux, il s'effrayait lui-même de s'imposer comme ça.
Emma I. Stewart
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› MESSAGES : 526 › EMMENAGEMENT LE : 10/02/2013 › AGE : 43 › STATUT CIVIL : Veuve son mari est mort en Afrique et mère célibataire d'une petit Lilou. Alek la rend dingue... › QUARTIER : Orange Avenue avec sa fille et sa soeur Marissa. Elle héberge éqalement sa meilleure amie Joan en ce moment. › PROFESSION/ETUDE : Chef des Urgences Pédiatrique › DOUBLE COMPTE : Adam, Snow, Teddy, Kyle, Andrew, Judy, Kira et Sophia › CELEBRITE : Marion Cottilard › COPYRIGHT : Bazzart
Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Lun 19 Mai 2014 - 22:38
Emma ne s’était absolument pas préparée à voir sa petite sœur ici, la dernière fois qu’elle avait vu Leah ça c’était très mal terminé entre les deux jeunes femmes. Leah était partie en colère de chez Emma et depuis elles ne s’étaient pas revu. Em’ s’était souvent imaginé comment se passerait les retrouvailles, qu’est-ce qu’elle dirait à Leah. Qu’est-ce que Leah lui dirait, elle devait avoir lu ses lettres maintenant et Emma appréhendait la réaction de Leah par rapport à celles-ci. C’était des lettres très personnel, les dernières ressemblaient plus à des passages de journal intime plutôt qu’à des lettres. Mais en même temps Emma n’avait pas imaginé une seule seconde en revenant ici qu’elle serait obligé de montrer ces lettres à Leah. C’était pour prouver à sa petite sœur qu’elle avait pensé à elle et Marissa pendant son voyage en Afrique. Vivre loin d’elle n’avait pas été facile et pas un seul jour ses deux sœurs ne lui avait pas manqué. Encore plus quand elle avait en quelques mois absolument tout perdu, son bébé, la possibilité d’avoir des enfants et son mari. Leah et Marissa étaient ses points d’attache ici et si elles n’avaient pas été encore ici ce n’est pas à HB qu’Emma aurait choisi de revenir. Mais son retour était plus compliqué que prévu, ses sœurs lui en voulaient. Elle le comprenait, elle n’avait pas donné de nouvelle pendant 3 ans mais ça ne voulait pas dire qu’elle n’avait pas pensée à ses deux petites sœurs. Simplement les lettres qu’elle avait écrites elle n’avaient pas eu le courage de les envoyer. Elle avait trop peur de ne pas avoir de réponse, alors pour éviter une déception elle avait choisi d’entasser dans un petit coin de sa valise les lettres qu’elle écrivait une par jour pendant 3 ans. Em’ était là par contrainte et non par choix, ce n’était absolument pas le genre de soirée qu’elle affectionnait et elle trouvait qu’autant de dépense pour la thèse d’une simple étudiante en médecine légale c’était beaucoup trop. Aussi brillant soit cette étudiante et en réalité peu importait sa spécialité c’était simplement trop aux yeux d’Emma.
Emma avait finalement croisé le regard de sa cadet et celle c’était dirigé vers elle. Em’ n’avait pas l’intention de repousser sa petite sœur, elle était fatiguée de cette tension qu’il y avait entre elles. C’était épuisant de se battre contre Leah, les deux jeunes femmes étaient tout aussi rancunière l’une que l’autre alors ça pouvait durer des lustres. « Ça va… » Lui répondit simplement sa petite sœur. Ce n’est pas exactement la réponse qu’elle attendait. Elle aurait voulu un peu plus de détail mais c’était probablement trop demander pour le moment à Leah. Vu leur dernier échange elle voyait mal Leah se mettre à lui raconter sa vie comme ça de but en blanc. Em’ se contenta d’adresser un sourire sincère à sa petite sœur alors que celle-ci enchaînait : « Je… Je suis venue avec Gavin, tu te souviens de lui? » Leah se tourna vers la salle probablement pour lui montrer Gavin des yeux mais le jeune homme semblait avoir disparu. Mais Emma s’en souvenait, les deux étaient totalement inséparables avant son départ pour l’Afrique. Il était le petit Gavin qui venait passer des heures joué avec Leah chez les Stewart quand ils étaient plus jeunes. Em’ répondit à sa petite sœur un mince sourire sur les lèvres : « Oui je me souviens de lui… Vous êtes toujours autant inséparable. » Em’ se souvenait de quasiment tous les amis de ses sœurs, du moins les plus proches en tous les cas. Ceux que Leah avait longtemps côtoyé, Emma était le genre de sœur protectrice et à toujours garder un œil sur les ami(e)s de ses petites sœurs. Autant ceux de Marissa que ceux de Leah, elle ne comptait plus le nombre de garçon qu’elle avait mis en garde avant même qu’ils ne s’approchent de ses sœurs. Leah lui retourna alors la question : «Et toi? Comment est-ce que ça va? » Comment elle allait ? Pas très bien en ce moment, mais c’était pas du tout le genre d’Emma de se plaindre sur l’épaule de sa sœur. Sur l’épaule de personne d’ailleurs, il était rare de voir la jeune femme se plaindre ou craquer. Ca ne faisait pas partie de son tempérament, et c’était encore pire depuis ce qu’elle avait vécu en Afrique. Elle répondit alors simplement, avec même un sourire sur les lèvres : « Ca va… bien. » Le bien était clairement de trop, il avait eu un peu de mal à sortir finalement. Emma avait le regard posé sur sa petite sœur qui lui lâcha finalement : « J'ai lu tes lettres… » Elle ne savait pas quoi lui répondre, est ce que ça voulait dire qu’elle avait lu toute ses lettres ou seulement quelques-unes piochés au hasard ? Elle détourna le regard quelques secondes pour trouver quelques choses à répondre à sa sœur et c’est là qu’elle croisa son regard… Et tout de suite son regard s’assombri. C’était Celui d’Aleksey, il était probablement la dernière personne qu’elle s’attendait à voir ici, et qu’elle avait envie de voir. Leur histoire s’était terminé avant même qu’elle ne commence, il lui avait dit vouloir faire les choses bien, elle y avait cru jusqu’à ce qu’il lui pose un lapin monumentale sans explication, sans un coup de fil. Il avait simplement disparu de la circulation, elle ne s’était pas rabaisser à l’appeler pourtant elle avait voulu le faire juste pour l’insulter et être sure qu’il allait bien. Mais elle ne l’avait pas fait, elle était bien trop fière pour ça. Elle ne pensait pas qu’il aurait le culot de venir la voir mais elle se trompait, il se dirigeait droit sur elle et s’immisça entre elle et sa sœur. « - Excusez-moi. » dit-il. Il ajouta : « - Emma, il faut que je te parle. S'il te plait. » Elle ne cilla pas des yeux, elle n’avait absolument pas l’intention de se laisser démonter devant lui. Elle n’avait aucune envie de lui parler, s’il pensait que se serait si facile que cela pour avoir une explication avec elle il se fourait le doigt dans l’œil. Déjà elle était en pleine discussion avec Leah et puis elle ne voulait pas lui parler point. C’était un peu tard pour les explications. Très sèchement mais toujours sur un ton affreusement calme elle lui répondit : « Je parle avec Ma sœur… » C’était pas suffisant probablement pour qu’il comprenne alors elle ajouta sans le quitter des yeux, le regard toujours aussi noir. : « Tu n’es pas à quelques heures prêts de toute façon, ni jours même ! » Elle ne quittait toujours pas Alek des yeux, elle avait croisé les bras sur sa poitrine comme si ça allait la protéger de quoi que ce soit. S’il n’avait pas compris qu’il n’était pas le bienvenue elle ne pouvait plus rien pour lui. Pourtant malgré elle, elle n’avait pas fermé la discussion puisqu’elle lui avait dit qu’il pouvait encore attendre un peu. Après tout rien ne pressait il ne lui avait pas donné de nouvelle pendant des jours, alors leur discussion pouvait attendre.
huntington beach
THIS WORLD IS MINE
› MESSAGES : 95 › EMMENAGEMENT LE : 29/12/2012
Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Mar 20 Mai 2014 - 2:16
INTRIGUE DEUXIÈME
sujet commun
Les habitants de la ville avaient bien rapidement remplis la salle, plus rayonnants les uns que les autres, dans leurs smokings de marque, leurs nœuds papillons, leurs robes de soirée et leur chaussures de luxes... Du moins, c'était le cas pour la plupart d'entres eux.
Au beau milieu de tout ce joli monde, monsieur le Maire a finalement décidé de marquer sa présence. Se tenant au centre de la pièce, son épouse à sa gauche toute souriante, et le directeur de l'hôpital à sa droite, c'est ainsi qu'il pris le micro qu'on venait de lui fournir pour attirer l'attention de tous les invités. « Merci d'avoir choisis d'être parmi nous ce soir... ». Il était donc l'heure pour lui de se lancer dans une dizaine minutes de blablaterie qui n'intéressait clairement personne mais, qui devait tout de même être dites dans une occasion de ce genre.
Pas moins de cinq minute, monsieur le Maire avait décidé d'interrompre son discours avant de finalement ajouter. « Et maintenant, je vous pries de rejoindre la salle de conférence pour assister à la soutenance d'Ally Fleming. ». Ou du moins, les intéressés, ainsi que les chefs de services, et quelques médecins dont la présence était obligatoire. Après tout rien n'obligeait tout se monde à rester cloué à une chaise pendant une longue période, certains pouvaient bien faire le choix de rester à côté du buffet apéro en attendant que la soutenance finisse...
Benjamin L. Cohen
BAD COP
› MESSAGES : 642 › EMMENAGEMENT LE : 08/06/2013 › AGE : 41 › STATUT CIVIL : DIVORCÉ, DE RETOUR DANS LE LIT DE SES DAMES APRES AVOIR BRISER LE COEUR D'ALLY (ET LE SIEN). › QUARTIER : UN APPARTEMENT DE LUXE SUR PRESIDENTE DRIVE. OUI, AU 69. › PROFESSION/ETUDE : PDG DU GROUPE HÔTELIER INTERNATIONAL "COHEN DELUXE", ANCIEN FLIC DANS LA BRIGADE DES MŒURS ; › HB AWARDS : (2015) MEILLEUR TRIANGLE AMOUREUX AVEC ALLY ET NAYA ; SEX SYMBOL JUNIOR ; MEILLEUR SECRET DEVOILE ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : RYAN GOSLING ; › COPYRIGHT : ELOW ;
Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Dim 1 Juin 2014 - 15:32
Il n'était pas forcément du genre à être là quand ceux qu'il connaissait en avait besoin, mais avec Ally tout changeait. Elle n'était pas juste quelqu'un de son entourage, c'était plus fort que ça et il ne pouvait pas le nier. Garder ses mauvaises habitudes n'étaient pas forcément une bonne idée sachant qu'il ne pouvait négliger ce qu'il ressentait à l'égard de la petite blonde. Alors, au lieu d'aller trainer avec des potes, de boire une bière et de se taper la première brune pulpeuse, il se retrouvait en uniforme à courir pour ne pas rater la soutenance d'Ally. Chose qui allait surement l'endormir, à un moment ou à un autre. Mais Ally avait besoin de savoir qu'il pouvait être là, supporter ce genre de choses et même ignorer l'ennui certain qui allait le frapper. Parce que ce qui avait de l'importance pour elle, avait de l'importance pour lui. Et il sentait qu'elle allait faire une crise de panique. Avec la pression que le maire avait rajouté en invitant tout le monde - toute la ville pour être plus précis - ça devait être encore plus difficile pour Ally. Benjamin se disait que la jeune femme allait y arriver. Qu'elle était assez forte pour supporter tout ça et qu'elle allait réussir. Qu'elle ne devait pas s'inquiéter, que tout se passerait bien. Et si ce n'était pas le cas, il était prêt à crier qu'il y avait une fuite de gaz. Là, personne n'allait lui en vouloir de mettre un terme à la soutenance, haha ! Bon et si il arrêtait de penser à une façon d'arrêter tout ça ? Et qu'il aidait plutôt Ally à se reprendre.
Il guida Ally loin de la foule, espérant que les choses iraient un peu mieux. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle avait lu sur cette lettre, mais pour l'instant, il ne s'en souciait pas vraiment. Sa curiosité n'était pas aussi forte que l'inquiétude qu'il avait pour la jeune femme. Mais il n'était pas stupide, il avait remarqué que cette lettre n'avait fait qu'augmenter le stress d'Ally. Il s'était agenouillé devant la jeune femme, tendant un verre d'eau qui visiblement n'était pas ce dont Ally avait besoin. Elle avait cru quoi ? Qu'il lui donnerait un verre de vodka ? Soudain, il remarqua qu'Ally était au bord des larmes. Elle paniquait, peut-être trop pour une simple soutenance. Et alors qu'elle lui répondit qu'elle ne savait pas qui il devrait arrêter, elle lui tendit la lettre. Il déplia rapidement le papier, lisant ce qui était écrit. Et alors qu'il lisait la fameuse lettre de corbeau et qu'il pensa à certaines plantes déjà lancé contre cette mystérieuse personne, il entendit la voix d'Ally. Visiblement, ça avait de l'importance pour elle. Qu'il ne la quitte pas, malgré tout ce qui allait se passer. Benjamin savait que le corbeau, ce n'était pas une blague, mais il savait aussi que personne n'y échappait. Il pris la main d'Ally et avoua :
« - Je ne te laisserais pas. Quoi qu'il se passe. » Et jamais il n'avait été aussi sincère, jamais depuis que son ex-femme avait quitté sa vie. Il tenait à Ally et il était prêt à encaisser ce qui se passerait. Peu importe ce qu'il apprendrait sur elle. Si c'était un mec, cool, ils allaient faire une croix sur le sexe. C'est tout. Il avait un peu peur, mais... « - Un Cohen n'abandonnes jamais ceux qu'il aime. » C'est alors qu'il entendit la voix du maire. Visiblement, il était temps pour Ally d'aller dans la salle de conférence. Benjamin se releva, se tournant vers la porte par laquelle ils étaient rentrés. « - Je vais aller m'asseoir... » Il se retourna vers Ally, déposant un baiser sur son front. « - Allez, tu peux le faire. Et si tu m'endors, c'est que c'est parfait. » Il afficha un sourire avant de s'éclipser parmi la foule, se dirigeant vers la salle de conférence.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Dim 8 Juin 2014 - 17:32
Ally n'était pas du genre à paniquer. Même lorsqu'elle avait passé ses examens, ses entretiens, ses concours, même lorsqu'elle était entrée dans un bloc opératoire la première fois, cachée derrière un masque chirurgical, ou qu'elle avait cru être allergique aux sushis, elle n'avait pas paniqué. Pas à ce point-là, en tout cas. Peut-être parce que tout ceci était l'aboutissement d'une infinité d'années d'études qu'elle venait de traverser, ou peut-être parce qu'elle se retrouvait devant une foule dont elle ne connaissait qu'une infime partie. Ou bien c'était cette lettre -ces lettres- qui lui ramenaient en pleine figure une partie de sa vie qu'elle avait préféré fuir, laisser de côté parce que c'était la solution qui avait paru être le plus simple. Au final, Ally n'était pas trop sûre de ce qui la faisait paniquer, et donc de ce qui aurait pu la rassurer, mais si on lui avait posé la question, la réponse la plus évidente qu'elle aurait donnée aurait été que la combinaison de tous ces facteurs provoquerait sans aucun doute une réaction physiologique mortelle dans les prochaines minutes. Mais, à y réfléchir, elle avait presque oublié que dans quelques minutes, elle monterait sur l'estrade devant des centaines de personnes et partagerait le fruit de trois ans de dur labeur. C'était presque passé au second plan. Mais, heureusement, elle avait un Benjamin Cohen à ses côtés. Si elle s'était demandé au premier abord ce qu'il faisait là s'il n'était pas en service, elle se moquait à présent bien des raisons qui l'avaient conduit ici. Il était là, et c'était le principal. Décidément, ça faisait deux fois en beaucoup trop peu de temps qu'il la voyait en larmes. Il allait fini par penser qu'elle était émotive, toutes ces conneries-là. Sauf que le pauvre Cohen s'était juste trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Ally était solide, d'habitude. Elle encaissait comme elle pouvait, mais s'en sortait toujours. Et au final, il avait été la raison des premières larmes qu'il avait vu lui échapper. Et là, recevoir une lettre anonyme le jour d'une soutenance de thèse justifiait parfaitement son état, non ? Pourtant, ce dont elle se souciait à présent c'était lui... Lui et ce qu'il pensait d'elle. Ce qu'il penserait d'elle si venait à apprendre la vérité au sujet de ce que comptait divulguer ce fameux corbeau. Elle voulait croire que leur relation était solide, mais elle ne pouvait nier qu'elle était récente, et que n'importe qui ne resterait pas à ses côtés s'il apprenait ce fameux secret qu'elle avait pourtant compté laisser à son passé. Et, bien qu'elle avait du mal à l'admettre, Cohen faisait partie de ces rares personnes qu'elle préférait ne pas voir quitter ses côtés. « Je ne te laisserais pas. Quoi qu'il se passe. » Il lui tenait fermement la main, et Ally hocha la tête dans un reniflement. « Tu jures sur tous les sushis et toutes les pizzas du monde ? » Les pizzas, c'était parce qu'elle le savait plutôt adepte de ces dernières. Pourtant, il n'y avait pas besoin de jurer sur quoi que ce soit... quand on entendait ça : « un Cohen n'abandonne jamais ceux qu'il aime. » Oh. Merde. A cet instant précis, elle se serait volontiers bien jetée sur lui pour l'embrasser avec fougue, mais elle était restée paralysée par la révélation qu'elle venait d'entendre. Hésitante, elle observa le reste du couloir, désert, pour être sûre qu'il s'adressait à elle. « Tu... » hoqueta-t-elle, réalisant à peine ce qui se passait. Quelque chose était en train de se concrétiser dans sa tête, mais elle se contenta de répondre : « souviens t'en, hein. J'espère que tu m'aimes très fort... » Dans un clin d’œil, Ally entendit la voix du maire conclure son discours dans la salle derrière. Enfin, maire ou pas maire, cette voix les introduisait, elle et sa soutenance. Elle fixait Cohen, effarée. « Je vais aller m'asseoir... » disait-il en se relevant, déposant au passage un baiser sur son front, qui la rassura pendant les quelques centièmes de seconde qu'il dura. « Ga... garde la lettre. Si tu te fais trop chier, tu pourras t'amuser à chercher ce connard. » Se forçant à se calmer, Ally ferma les yeux quelques instants en essuyant les quelques larmes qui, elle l'espérait, n'avait pas fait de traces sur son maquillage. Il ne manquerait plus que ce soit un panda qui présente les marqueurs moléculaires des maladies neurodégénératives dans plusieurs modèles pathologiques. « Allez, tu peux le faire » entendit-elle, ouvrant les yeux juste à temps pour le voir s'éloigner. « Et si tu m'endors, c'est que c'est parfait. » Elle se releva doucement et, à présent éloigné de lui de quelques mètres, l'appela une dernière fois. « Ma tronche, ça va, ou je ressemble à un paillasson décoloré ? » Après avoir été rassurée sur ce point-là aussi, elle lui décrocha le sourire le plus redevable du monde. Elle ne se voyait pas le remercier, parce que... parce qu'elle ne se voyait pas le remercier. Mais pourtant, tout cette reconnaissance se lisait dans son regard et dans son sourire. Elle le laissa partir et s'accorda quelques instants, respirant calmement, avant de traverser la foule dans la salle de réception pour rejoindre la salle de soutenance, monumentale.
Le public commençait à s'installer... C'est fou comme la salle avait l'air encore plus grande lorsqu'elle était remplie. Ne pas paniquer. Ces deux lettres n'étaient probablement qu'une farce d'un autre interne qui ne voulait pas qu'elle finisse ses études. Un mec qui serait fou amoureux d'elle et ne voudrait pas prendre le risque de la voir quitter le service de médecine légale de l'hôpital d'Huntington Beach pour un autre. Voilà, c'était surement ça. Mais il ne lui ferait pas perdre ses moyens, et elle passerait sa soutenance avec brio. Attendant sagement, debout près de l'estrade, à côté du maire, que tout le monde se soit installé et que les portes se soient refermés, Ally jetait un coup d’œil neutre à Jagger, assise entre son frère et Donovan. Tous les trois l'avaient soutenu comme personne d'autre durant son internat, mais elle redoutait maintenant de se planter devant eux. Voilà, les peurs de base d'une interne qui présent les résultats de ses trois ans de travail. Plus aucune pensée ne se dirigeait vers les lettres anonymes, à présent. Et, un peu plus loin, elle voyait Cohen, qui lui souriait d'un air rassurant. Elle pouvait le faire. Elle allait le faire. Et c'est le maire qui gravit les quelques marches de l'estrade en premier pour réclamer l'attention de tout le monde et inviter Ally à le rejoindre. Elle le croisa rapidement sur l'estrade, attrapa timidement le micro qu'il lui tendait et le remercia. Il la quitta pour aller s'assoir au premier rang, et elle était à présent seule face à ... non, ne pas compter. Les imaginer tout nus, c'était un bon truc, non ? Tiens, Cohen tout nu... Bref. Elle allait y arriver. « Bonjour à tous, je suis Ally Fleming, et je vais vous présenter les résultats de travaux que j'ai effectués sur des patients atteints de maladies neurodégénératives durant ces trois dernières années à l'hôpital d'Huntington Beach... » Et elle était lancée. Expliquer son projet les maladies neurodégénératives en général et celles qu'elle avait choisi de cibler et pourquoi, les moyens qu'elle avait eu à mettre en œuvre, ses techniques... On ne l'arrêtait plus.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Ven 13 Juin 2014 - 14:58
Bien sûr qu'Emma se souvenait de Gavin. "Il y a des choses qui ne changent pas." Ils étaient toujours aussi inséparables, les années n'avaient pas changé quoi que ce soit à leur grande complicité, ni à l'amour qu'il y avait et avait toujours eu entre eux. Elle se rendait d'ailleurs compte que sa relation avec son meilleur ami était l'une des très très rares choses qui n'avaient pas changé. Ça la confortait d'autant plus dans l'idée que Gavin avait un rôle pilier dans sa vie et ce depuis leur plus tendre enfance. Elle ne put s'empêcher de sourire en y pensant, puis ses yeux se posèrent à nouveau sur ceux Emma et Leah afficha un air quelque peu nostalgique. Il y a des choses qui ne changent pas et il en a d'autres qui changent du tout au tout. Elle avait toujours eu du mal avec le changement. Ce n'était pas demain la veille que ça allait changer, justement. Elle hocha la tête en entendant Emma dire qu'elle allait bien, cette dernière n'avait elle-même pas l'air très convaincue par ce qu'elle disait, mais Leah n'était pas vraiment en position d'insister. Elle n'avait pas parlé avec sa soeur depuis longtemps et même si elle n'était plus en colère comme elle avait pu l'être, il y avait toujours cet espèce de nuage de tension suspendu au dessus de leurs têtes. Un court instant de silence s'installa d'ailleurs, Leah n'avait pas un milliard de choses à dire à Emma mais il y avait un sujet important qu'elle se devait d'aborder, quand bien même ça n'aurait pas été le bon moment, ni même le bon endroit. Tant pis. Elle avoua à sa grande soeur avoir lu ses lettres et elle observa Emma chercher ses mots. Elle avait l'air étonnement perplexe, comme si trouver quelque chose à dire était insurmontable. Un peu déçue par le manque de réaction de sa soeur, Leah s'apprêtait à répéter ce qu'elle venait de dire, elle avait même ouvert la bouche, quand un homme vint les interrompre. D'abord surprise, elle fut rapidement agacée, puis carrément furax en voyant qui venait de se joindre à elles. Elle le reconnaissait! Ce n'était ni un ami, ni même une véritable connaissance, mais elle oubliait rarement un visage qu'elle avait croisé auparavant, surtout quand le-dit visage avait été source d'énervement. Ce type n'avait pas de prénom mais elle le resituait complètement dans la situation. Ils étaient au restaurant, à des tables séparées, et il s'était immiscé dans sa vie sans scrupules. C'était un jour particulièrement mauvais pour Leah qui s'était donc quelque peu énervée face au comportement sans gène du type, qui n'avait visiblement pas beaucoup changé. "Non mais je rêve!" s'exclama-t-elle, ses paroles enchainant presque instantanément sur celles de sa soeur qui était elle aussi en train d'envoyer balader l'homme. "C'est une habitude chez vous de venir interrompre les gens et de vous mêler à une conversation sans y être invité?" Depuis la dernière fois, il n'avait clairement pas appris les bonnes manières. Leah se tourna vers Emma, ignorant tant bien que mal la présence de cet espèce de grand blond particulièrement irritant à ses yeux. "Tu connais ce type? C'est un ami à toi?" Bon sang! Il n'avait plutôt pas intérêt à être un ami d'Emma, sinon…. Sinon rien du tout, mais ça ferait quand même chier! En tous cas, sa soeur n'avait pas l'air ravie de le voir non plus, au moins pour le coup elles étaient sur la même longueur d'ondes! Une autre voix se fit entendre, mais cette fois elle résonnait dans toute la salle. C'était le maire d'Huntington Beach lui-même, il invitait tout le monde à rejoindre la salle de conférence pour assister à la soutenance. Leah leva les yeux au ciel. Elle avait presque oublié cette histoire de soutenance. "Je suppose que t'es obligée d'y aller… " Emma n'était venue que pour ça après tout, non? Alors, la conversation s'arrêtait là? "Je vais rester un peu, maintenant que je suis là, si tu es d'accord, on pourrait continuer cette discussion après?" C'est qu'elle avait tout de même un peu l'espoir de régler une partie de ses différents avec sa soeur ce soir. Maintenant qu'elle l'avait revu, elle n'allait pas la laisser filer pour l'ignorer et ne pas lui parler pour encore plusieurs mois à venir. Hors de question. Il était largement temps pour les soeurs Stewart d'en finir avec leurs chamailleries et de régler leurs problèmes plutôt que de continuer à les fuir.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Sam 14 Juin 2014 - 5:35
" Papa, papa! Je crois que Cendrillon nous a enfin invité à son bal! Regarde la lettre que nous avons reçu! Enfin, enfin, enfin! "
La pauvre choupinette avait presque arraché les pages de son album Disney tellement sa déception fut poignante. Et encore plus lorsqu'elle comprit que son père avait potentiellement l'intention de s'y rendre. Ce fut, au final, ce qui sauva le dit album : elle le lui balança au visage, blessée par sa trahison.
Réaction familiale mise à part, il avait trouvé l'invitation curieuse. Jusqu'à ce qu'il soit fait mention de cette histoire d'American Parkinson Disease Association. Soirée charité, donc, à l'échelle d'une ville. Concept intéressant et louable qu'il salua d'un chèque emplit de bonne volonté, à défaut d'une pléthore de "0". Et puis, il s'agirait d'une belle occasion de se présenter à la société qu'il avait quasiment invité chez lui précédemment cette année. Un juste retour du balancier.
Et par ailleurs, Rob lui avait fait parvenir les derniers chiffres de leur campagne de promotion web. Ce soir, il boirait du Louis XIII sur le bras de ce cher Mundson!
Du moins, un verre, avant de rentrer s'occuper de Béatrice. Il supportait difficilement l'alcool, ces derniers temps. Comme le lui rappelait la soirée passée en compagnie de son cher "ami" Stan...
Comme à l'habitude, il partit de chez lui à la dernière minute, embrassant sa fille sur le front et y allant de derniers conseils inutiles pour sa baby-sitter et son étudiante en écologie.
Pour autant qu'il soit un habitué des soirées mondaines de différents acabits, il fallait se l'avouer : Huntington croulait sous l'or. Il se serait quasiment cru au Dolby Theatre un soir des Oscars... Beaucoup moins à l'aise que sur la pelouse du Hope's Cove, il circula néanmoins avec civisme et sourire entre les invités au point fort des arrivées. Il échangea quelques salutations avec des visages connus, sans s'attarder trop longuement. Malgré la chaleur de l'accueil que lui avait réservé la ville, il comptait sur les doigts d'une seule main les individus avec qui il pouvait échanger un peu plus que des civilités. Et il n'en croisa aucun - ou du moins, aucun qui ne soit déjà occupé.
Alors qu'il pénétrait dans la grande salle où se déroulerait le clou du spectacle (la présentation d'une thèse par une certaine Ally Flemming), son regard fut attiré par un visage, dépeint sur une affiche publicitaire pour l'évènement.
" Holy F...."
Il s'éclipsa sans dire un mot, réalisant qu'il s'apprêtait à assister au moment le plus important de la vie de la jeune femme chez qui il s'était invité au beau milieu de la nuit...
*****
Il revint alors que l'on sonnait les cloches pour aviser que la présentation allait commencer. Le portier lui décerna un regard étrange. Ou plutôt, il décerna un regard étrange à la centaine de ballons colorés qui flottait au-dessus de sa tête. On pouvait lire "félicitations", sur certains. Ils lui avait coûté quelques faveurs, et encore plus de promesses... Il y avait attaché une enveloppe, dans laquelle il avait glissé une carte anonyme, sur laquelle ou pouvait lire " Toutes mes félicitations", ainsi qu'un certificat cadeau de 500$ d'une agence de voyage locale, qu'il était censé faire tirer dans deux semaines. Laissé un certificat-cadeau du Hope's Cove l'aurait inévitablement trahi.
Il n'avait pas encore tranché à savoir si sa générosité provenait du fait qu'il se sentait mal de cette histoire avec Stan, ou bien parce qu'il l'avait initialement - et pendant un peu trop longtemps- prise pour une prostituée....
Il pouvait déjà l'entendre débuter sa présentation lorsqu'il refit son apparition dans la section réservée du Hilton. Il parvint rapidement à convaincre un supra jeune serveur, visiblement émotionnellement déstabilisé par le début de sa soirée, à lui donner un coup de main pour monter une table, dans la salle du buffet, à laquelle il attacha ses ballons. Il lui fila également un billet de 100$, pour qu'il ajoute une bouteille de champagne a l'ensemble.
" Brave type... Oh, et si jamais ils te foutent dehors, passe au Hope's Cove! Je te jure que c'est plus relax."
Satisfait de son oeuvre, il alla s'installer dans l'embrasure de l'une des portes permettant d'accéder à la salle, pour ne pas déranger les auditeurs déjà assis, et écouta avec attention la suite de la présentation de mademoiselle Flemming.
" Go get it, girl... You got this..." , murmura-t-il.
Lorelai Daniels
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› MESSAGES : 473 › EMMENAGEMENT LE : 03/08/2013 › AGE : 49 › STATUT CIVIL : DIVORCÉE DEPUIS 2008. MÈRE ADOPTIVE DE KIRA. EN COUPLE AVEC 90% DES HOMMES DE LA VILLE ; › QUARTIER : N°837 PALM AVENUE ; › PROFESSION/ETUDE : DIRECTRICE ARTISTIQUE DE SA MAISON DE COUTURE (DANIELS) ET PRÉSENTATRICE TÉLÉ DE SON PROPRE TALKSHOW : TONIGHT WITH LORELAI DANIELS. EN GROS JE SUIS UNE STAR. › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX-SYMBOL SENIOR (2014) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS AGAÇANT ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGUEUR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGUEUR ; SEX SYMBOL SENIOR (2016) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGEUR ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : AMY ADAMS ; › COPYRIGHT : ELOW ;
Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Dim 15 Juin 2014 - 18:08
Bon, cette soirée, c'était quand même une bonne prise de tête, mais on va pas dire que j'étais pas habitué à ça. On va plutôt dire que j'étais tellement dans le bain que ça commençait à me fatiguer. Avec l'âge et tout, ça m'épuise... Non, je déconne. C'est juste que là, j'étais entourée de personnes que je n'avais pas l'habitude de voir, alors que d'habitude j'étais entouré de starlettes. En gros, c'était la seule chose qui me prenait la tête. Parce qu'en dehors du fait que je reconnaissais deux ou trois personnes, tout le reste... Mouais. Moyen quoi. Du coup, j'étais un peu l'unique vrai star du coin à avoir fait un véritable déplacement. En tant que citoyenne de la ville, je devais prendre part à ce genre de choses. Comme je l'avais si bien fait à New York. Mais l'ambiance entre New York et ici, n'était pas du tout la même et je devais avouer avoir du mal à m'y faire. Le seul plus c'était la température et le soleil. Et encore, j'avais une préférence pour l'hiver et la possibilité qu'offrait la mode à cette saison. Longue histoire donc. Passons, de toute manière, à partir du moment où j'étais payé pour montrer à quel point j'étais parfaite, ça me convenait. Même si je savais l'ennuie que ça pouvait être. Et que je rêvais secrètement de m'éclipser par la porte de derrière. Je me demande d'ailleurs où se trouve mon frère. Ce petit crétin, quelque part c'était mieux si je ne voyais pas sa face de Daniels. Un seul suffisait pour que la soirée soit réussie. Après, je comprends parfaitement s'il ne veut pas rester cacher dans mon ombre. Ça doit être tellement difficile pour lui d'être le frère de la grande et majestueuse Lorelai Daniels... j'en fait trop ? Non, pas du tout. La modestie est inexistante dans mon caractère. Je suis génial, pourquoi le cacher ?
Par contre, ce que je ne supporte pas, c'est quand mon verre est vide. J'avais une étrange capacité à tenir l'alcool. Je pouvais boire huit verres et que je pouvais encore cité parfaitement l'alphabet à l'envers ! Mais par contre, après le huitième, c'était comme si toutes les étapes que j'aurais dûs subir avant me saute dessus. C'est le blackout complet. Je n'ai alors plus la moindre idée de ce que je fais... Alors imaginait le taux d'alcoolémie que j'avais dans le sang quand on m'avait arrêté en 2008... C'était une bonne chose que de savoir ma limite. Ça m'évitait d'énorme souci. Je ne buvais jamais plus de trois verres chez Snow, sauf quand je passe toute la soirée chez elle et qu'on fait nos folles. En soirée, je m'arrête au huitième, m'éclipsant ensuite automatiquement. C'était comme une montre qui m'indiquait l'heure de partir. Enfin, les seuls moment où j'allais plus loin était quand la fête tourne au grand n'importe quoi et que j'ai juste envie de me laisser aller. Comme à la soirée chez Orlando Bloom quoi. A cette soirée. Un jour, va falloir qu'on me dise ce que j'ai bien pu foutre là-bas ! C'est alors qu'en marchant, je remarque une horreur. Pire, un désastre.
Un désastre du nom d'Hendrix.
Je souriais bêtement, rattrapant le coup par un bonsoir et attrapant le premier verre que je trouve quand je me rend compte de qui est mon serveur. Et alors, j'éclate de rire.
« - C'est quoi cette blague. » Je laissais une gorgée de champagne glissé le long de ma gorge avant de lancer un dernier regard à Dustin « - Dit-toi que ta tenue et tellement pathétique que je préfère trainer avec le serveur. Prend ça en considération pour la prochaine soirée, d'accord. » J'affichais mon plus sourire. J'étais nulle, mais nulle. Dire que ce con me plaisait quand même. Mais je préférais pousser Dustin et m'éloigner d'Hendrix avant que celui-ci ne reprenne la parole et ne remet en cause ma façon de penser et d'être.
« - Mais qu'est-ce que tu fous là sérieux... » J'étais toujours bien morte de rire. Dustin, en serveur. Il aurait sans doute remporté la médaille du moins doué du monde, d'ailleurs, quelque chose me disait qu'il n'était pas tellement sobre. C'est alors que monsieur le maire commençait à faire son discours à la con. Bon, c'est le moment de fuir, hein ? Je fis les gros yeux à Dustin pour qu'on bouge et qu'on se faufile dans les couloirs. Ma robe était impossible. Elle me serrait tellement, j'aurais dû faire quelque chose de plus léger. Histoire que je puisse m'asseoir sur un siège sans avoir l'impression d'être en train de suffoquer comme un saumon dans du papier alu. « - Dépêche, dépêche ! j'ai pas envie de me retrouver coincé entre le maire et je ne sais quel crétin pendant les deux prochaines heures. »
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Lun 16 Juin 2014 - 1:37
Fier de son coup, Dustin ne pu s'empêcher de rire provoquant une sorte de tremblement dans tout son corps par la même occasion, il était sérieusement à deux doigts de faire tomber le restant des coupes de champagne. Bah, il s'en foutait bien au fond. Il s'en amusa même en faisant semblant de tout faire valser sur Lorelai. "Ouhhhh ouhhhhh attention, ça tombe!" Il se redressa finalement pour arrêter ses conneries cinq secondes, mais cinq secondes seulement. "C'est pas une blague." annonça-t-il en fixant l'homme qui faisait la conversation à Lorelai avant que Dustin ne décide de les interrompre. Il lui disait vraiment quelque chose, mais pas moyen de remettre le doigt dessus. Il avait repris son air sérieux habituel, quoi qu'un peu plus concentré que d'habitude, il ne protesta même pas quand Lorelai le poussa pour le faire bouger avec elle. Il avait toujours été très docile, surtout avec elle. Dustin regarda tout de même par dessus son épaule, toujours intrigué par ce type et puis alors que la jolie rousse s'interrogeait de son côté sur la raison de sa présence ici, il demanda: "C'était qui ce type? J'ai couché avec, tu crois? Parce qu'il me dit vaguement quelque chose… Et toi, t'as couché avec? Y'avait une espèce de tension sexuelle entre vous, c'était un truc de dingue!" Il écarquilla soudainement les yeux. "On a pas fait un threesome tous les trois et que je m'en rappelle plus quand même, si?" Sincèrement curieux, il tenait toujours son plateau du bout des doigts, se laissant guider par Lorelai à travers la foule. Il entendit un type prendre la parole et sa voix résonner à travers la pièce. Tout le monde sembla s'activer pour rejoindre une autre pièce, comme un vieux troupeau de moutons. L'heure d'écouter la soutenance était arrivée. "Vas-y, moi je vais pas écouter cette merde! Je suis pas venu pour ça!" Il ajusta sa chemise, lança un regard noir à quelqu'un qui venait de lui marcher sur le pied et ajouta: "Je suis serveur, ça se voit pas?" Lorelai ne semblait pas des plus à l'aise non plus, pourtant c'était son truc ce genre de soirée, non? Elle était canon, comme toujours. Dustin l'aimait plutôt bien, il faut dire qu'elle lui était très utile et qu'au pieux, il avait vu largement pire. Elle ne posait pas trop de question, était relativement cool pour une femme de son âge et surtout bien conservée. Quel âge avait-elle au fait? Peu importe. Franchement, ça lui faisait plaisir d'être tombé sur elle ce soir, vraiment plaisir. Elle le pressa un peu pour échapper au supplice qui allait s'offrir à eux, c'est-à-dire les longues minutes (heures?) qu'allait durer la soutenance. "Non en vrai je suis là pour récupérer un truc." Inutile de préciser ce qu'était ce truc, elle devait bien s'en douter vu l'état de Dustin. Il était d'humeur fêtarde ce soir, et clairement la soirée avait déjà commencé pour lui. Elle avait l'habitude avec lui, non? "On va pas écouter ça, hein? On va baiser dans les chiottes, c'est mieux!" Ils avaient enfin rejoint un couloir un peu isolé. Il se permit quelques caresses et puis se stoppa net et força Lorelai à se stopper à son tour. Dustin déposa le plateau sur une table à côté de lui et sans qu'elle ne puisse rien faire (parce qu'il était quand même vachement plus grand et plus costaud qu'elle), il approcha son visage de celui de la jeune femme, glissa une main sur sa nuque, sa joue, remonta jusqu'à ses cheveux et lui lécha finalement la joue avant de s'écarter d'un grand pas (sans doute par peur de se prendre une gifle, évidement). "Je suis sobre, je te jure." Il attrapa une coupe de champagne et la descendit d'une traite avant de se mettre à rire comme un con. "Alors, on va aux chiottes ou bien?"
Aleksey R. St-James
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Mar 17 Juin 2014 - 23:43
C'était dur. De voir Emma comme ça. Il ne savait pas comment arranger les choses, mais il voulait essayer. C'était plus fort que lui. Il ne voulait pas qu'elle le prenne pour ses types sans coeur qui séduise pour briser. Ce n'était pas lui et elle-même le savait. Il avait fait une erreur, il devait juste trouver de quelle façon se rattraper. Ça n'allait pas être facile, mais il ne voulait pas baisser les bras. Il avait dit à Emma qu'il voulait faire les choses bien, parce qu'il voulait réellement essayer de construire quelque chose avec elle. Ce n'était pas une blague et il était sérieux. Il s'était incrusté, sans faire attention à qui Emma parlait. Il ne voyait qu'elle, tout simplement et il avait besoin de savoir que tout allait s'arranger. Cette soirée, il s'en fichait. Il n'était venu que pour trouver Emma et s'excuser. Se faire pardonner même, c'était le mot. Mais tout de suite, il compris qu'il était en mauvaise posture. Emme le regardait droit dans les yeux, sans ciller le moins du monde. Elle était en colère, il pouvait le deviner. Il s'en voulait tellement. Mais derrière, Leah se fit entendre. Aleksey fronça les sourcils, se tournant vers la demoiselle. Mais oui, il se souvenait d'elle...
« - La dernière fois, vous parliez à qui ? Casper ? » Il leva les yeux aux ciels. « - Ta soeur ? » Oups. Il était dans la merde. Marissa allait le tuer aussi. Mais Emma l'envoyait déjà balader. « - Emma.. Merde ! » La façon dont elle le regardait, il n'aimait tellement pas ça. Elle était déjà de nouveau avec Leah. Bon sang, il fallait qu'il trouve un moyen de lui parler. Maintenant. Les lumières baissèrent légèrement, alors que le maire prenait la parole. Aleksey attendit, calmement. Il en profita. Il repris un verre qu'il termina d'une traite, avant de marcher de nouveau en direction d'Emma qui se dirigait vers la salle où avait lieu la soutenance. Il profita de la foule pour prendre Emma par le bras et pour sortir du hall.
« - Je suis désolé, mais je ne peux pas attendre. » Il bloquait la porte, pour éviter qu'elle ne décide de repartir, le laissant en plan. « - Il faut que je te parle, Emma. S'il te plait. Donne-moi un instant. » Il marqua une pause. Il n'avait jamais fait ça auparavant. C'était ironique de savoir que c'était seulement à cet l'âge qu'il devait essayer de se faire pardonner pour une chose auquelle il ne pouvait échapper. Mais ça, Emma ne le savait pas. Elle ne savait rien de la vie qu'il menait réellement. Du poste qu'il avait au FBI, du danger qu'il courait à chaque fois et il savait qu'il ne pouvait pas lui dire. En travaillant dans le terrorisme et la protection du territoire, Aleksey pouvait mettre sa vie en danger. Avec la carrière qu'il avait sur le dos au FBI, il ne comptait même plus le nombre de fois où il était la cible de criminel. Il était sous couverture, parce que sinon, c'était trop dangereux et il ne pouvait pas laisser Emma savoir ça. Elle s'inquièterait beaucoup trop pour lui, il le savait. De toute façon, il n'avait aucun droit de lui dire. Pas même s'il en avait envie. Elle ne faisait en aucun cas partie de sa famille.
« - Je suis désolé. D'avoir tout gâché. » Il marqua une pause avant de reprendre. « - Je ne voulais pas te poser à un lapin... C'est un peu compliqué pour moi, dernièrement, c'est tout. Je sais que j'aurais pu te prévenir, te donner des nouvelles, mais je n'y suis pas arrivé. » Il s'approcha d'Emma, doucement. « - Emma, je m'en veux, vraiment. Et je te demande de me laisser une seconde chance. »
Hendrix G. Dickens
lama en évolution
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Dim 22 Juin 2014 - 7:08
J'étais tranquillement adossé à un des murs de la salle alors que mon regard se perdait sur les personnes déjà présentes. À vrai dire, je ne connaissais pas grand monde bon bien évidemment j'avais reconnu ma jumelle accompagné de son mec. Un léger sourire sur les lèvres, j'avais aperçu la bouteille dans ses mains mais bizarrement ça ne m'étonnait pas le moins du monde. J'avais amené mon verre à mes lèvres quand mon regard fut attiré par la silhouette d'une jolie rousse. Cependant, j'avais perdu mon sourire en remarquant qu'il s'agissait de ma folle furieuse de voisine. J'avais levé un sourcil en la voyant commenter ma tenue sans aucune gêne, en réalité j'en étais pas plus étonné que cela. Des tongs ? En voilà une bonne idée, enfin ça sentait les vacances d'été tout ça. Encore quelques semaines et je pourrais profiter de la plage. J'avais amené mes lèvres à mon verre avant qu'un sourire en coin ne se dessine sur mes lèvres. _ Eh bien... bonsoir. Quoi ? En même temps, un peu de civilité ne faisait de mal à personne même si à vrai dire je pensais qu'elle passerait son chemin purement et simplement. J'avais fait une moue amusée avant de me redresser très légèrement. _ Une chance pour moi ce soir pas de carton du coup j'ai moins de chance d'en voir un me voler à la figure. J'avais pris une nouvelle gorgée de mon verre avant de voir un serveur proposer du champagne à ma très charmante voisine. D'accord, elle avait un caractère à la con mais je devais bien avouer qu'elle était magnifique dans cette robe. J'avais jeté un œil au serveur avant de froncer légèrement les sourcils. Je le connaissais, il en était certain mais je ne le remettais pas enfin en même temps j'avais quasiment grandit dans cette ville alors ça ne voulait strictement rien dire. _ Je suppose que c'est le comble pour une styliste réputée de voir une paire de jeans à ce genre de soirée mais je dois vous avouer un secret. Je suis plus à l'aise, d'ailleurs en parlant de ça. Vous ne devriez pas défaire un bouton, personne ne vous a jamais dit que'il ne fallait jamais prendre une taille en dessous de votre taille habituelle. Après, l’irrigation ne se fait pas bien au cerveau enfin à présent je comprends mieux certaines choses. J'avais pris une gorgée de mon verre alors que j'essayais de cacher au mieux le sourire qui menaçait de s'imposer sur mes lèvres. J'avais détourné le regard sur le serveur car visiblement Lorelaï semblait le connaître. J'avais laissé un rire franchir mes lèvres, alors qu'elle prenait congé en compagnie du serveur. Je levais mon verre en direction du serveur comme pour lui dire bon courage avant de détourner mon regard vers le maire. Visiblement la soutenance d'Ally allait débuter. J'avais fait une moue alors que je prenait la direction de la fameuse salle après tout je pouvais très bien aller écouter ce qu'Ally avait préparer même s'il était peu probable que je comprenne tout ce qu'elle allait débiter. Je suivais donc gentiment le troupeau alors que je passais devant ma petite sœur. D'un geste rapide, je lui avais pris sa bouteille avant de boire une gorgée et de lui redonner. Un clin d'oeil et je m'éclipsais pour suivre le bétail. Bizarrement, je ne connaissais pas la moitié des personnes qui se dirigeaient vers la salle mais bon après j'en avais rien à faire en même temps. J'avais pris place dans un des fauteuils alors que je posais mes écouteurs sur mes oreilles en attendant le début. J'étais persuadé qu'Ally devait se trouver dans tous ses états. J'avais fait une moue avant de sortir mon portable et dez lui envoyer un gros " MERDE " . Ally était une femme brillante et j'étais persuadé qu'elle allait tous les scotcher à leurs sièges. Le début D'"Hurricane" me coupait de l'agitation autour de moi et malgré le fait que la rousse avait disparu de mon champs de vision, je ne pouvais m’empêcher de me demander pourquoi est-ce qu'il fallait qu'elle se comporte ainsi. Enfin, je me demandais si c'était un traitement de faveur perso ou bien si manque de chance je me trouvais toujours là où il ne fallait pas. J'avais secoué légèrement le tête avant qu'un sourire ne se dessine de nouveau sur mes lèvres. Quand à ce serveur, j'étais sûr et certain de le connaître mais j'arrivais pas à remettre dans un contexte précis. Après tout, s'il connaissait Lorelaï surement que j'avais dû le croiser dans mon quartier. Bref, je posais mon regard sur la salle qui se remplissait à vu d’œil. Je comprenais un peu mieux pourquoi la jolie rousse avait été choqué par mon jeans. Que de costumes à perte de vue, je me sentais pas vraiment à ma place d'un coup mais bon en même temps je m'en fichais après tout j'étais pas là pour m'afficher mais pour soutenir une amie. Une fois qu'Ally aurait terminé, j'en aurais fini avec ce milieu qui ne me ressemblait absolument pas.
Lorelai Daniels
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› MESSAGES : 473 › EMMENAGEMENT LE : 03/08/2013 › AGE : 49 › STATUT CIVIL : DIVORCÉE DEPUIS 2008. MÈRE ADOPTIVE DE KIRA. EN COUPLE AVEC 90% DES HOMMES DE LA VILLE ; › QUARTIER : N°837 PALM AVENUE ; › PROFESSION/ETUDE : DIRECTRICE ARTISTIQUE DE SA MAISON DE COUTURE (DANIELS) ET PRÉSENTATRICE TÉLÉ DE SON PROPRE TALKSHOW : TONIGHT WITH LORELAI DANIELS. EN GROS JE SUIS UNE STAR. › HB AWARDS : (2013) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS MECHANT ; SEX-SYMBOL SENIOR (2014) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS AGAÇANT ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGUEUR (2015) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGUEUR ; SEX SYMBOL SENIOR (2016) MEILLEUR PERSONNAGE (RUMOURS ARE OUR PASSION) ; LE PERSONNAGE LE PLUS DRAGEUR ; › DOUBLE COMPTE : CF : ELOW ; › CELEBRITE : AMY ADAMS ; › COPYRIGHT : ELOW ;
Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Jeu 26 Juin 2014 - 16:05
Je dois dire que je trouvais la situation amusante, même si normalement je devrais me tenir à carreau. Je faisais partie des rare personnes invité se soir pour augmenter la popularité de l'assemblée. Assemblée qui était surtout composé de personne qui avait un intérêt soit pour la science soit pour le buffet gratuit bien garni. J'avais remarqué la joie de certain devant les mini-pizzas. Je devais avouer que j'étais tout de même étonnée de voir Hendrix ici, même si une toute partie était plutôt ravie de voir sa belle gueule de gentil voisin. Je cherchais toujours un moyen de m'excuser pour mon comportement de femme indépendante sans muscle. Il fallait dire que je n'y était pas allée de main morte avec lui, mais à chaque fois que je le croisais, c'était comme si tout mon corps ne voulait qu'une chose : Soit le haïr, soit l'aimer. Par défense, sans doute, je me mettais toujours à lui dire des tas de choses sans véritables raisons. Il me tenait tête le pire et ça ne faisait qu'augmenter la haine et le semblant de sentiment que j'avais pour ce type. Je ne le connaissais même pas un peu, c'est sans doute ce qu'il y a de plus choquant la dedans. C'était simplement un voisin que je croisais dans mon quartier, mais j'étais tellement pas insensible à son charme... comme une idiote. Il devait y avoir des femmes qui étaient tombée à ses pieds. MAIS QU'EST-CE QUI M'ARRIVE BON SANG. Il a raison, heureusement qu'il n'y a pas de carton dans le coin, sinon je l'aurais surement défoncer avec. J'argumente d'un sourire - qui ne se veut pas hypocrite à la base, mais mon subconscient perçois la blague derrière ce qu'il raconte. Et puis j'ai l'impression que malgré la maladresse de Dustin, je suis sauvée d'une soirée à essayer de communiquer avec quelqu'un qui visiblement me plait, mais à qui je ne plairais jamais... Attendez, c'est possible ça ? Non, je lui plais forcément. Je suis trop belle, faut pas abuser. J'ai 38 ans, pas 64. Je suis encore dans la fleur de l'âge.
C'était le moment parfait pour fuir. Je balance une phrase bien placé sur les codes vestimentaires en soirée avant de changer de visage en moins de trois secondes. Il osait pas là ? SI ? Hendrix venait de rétorquer d'une façon bien à lui. Et après, on s'étonne que je lui balance des trucs à la figure ? Mon expression me trahis aussitôt, avant que je ne rajoute, tout en parant, un dernier missile. « - Oh, toi alors. Pend-toi avec ta paire de Jeans avant que je te fasse avaler ma paire d'escarpin ! » Et sur ce, je m'en allais, souriante pour éviter de montrer qu'il me mettait hors de lui. A côté, je me rendais compte de la capacité mentale de Dustin sous substances : c'était beau. Il était en train de s'éclater avec son plateau... Comment avait-il fait pour venir jusqu'ici, sérieusement ? Je suivais donc Dustin qui ne trouva pas mieux que de me demander qui était Hendrix.
« - Non, je n'ai pas couché avec ! Encore heureuse ! Ce type à le don de me mettre dans un état... rrrha.» Je le poussais en avant alors qu'il ne rajoute quelque chose. Oh, ma soirée prenait une tout autre tournure, j'adorais ça. « -T'as déjà fait un plan à trois avec un clochard toi ? Et crois-moi, si ça avait été le cas, tu t'en souviendrais ! » Heureusement que Dustin et moi n'allions pas rester écouter la soutenance. De toute façon, tout le monde m'avait vu, donc j'avais fait correctement mon job. Je me sentais surtout mal à l'aise vis-à-vis de ma robe qui avait quelque chose contre moi ce-soir. Non, en fait, je crois que je vais tout simplement viré mon assistante qui est pas foutu de prendre mes mesures correctement ! « - T'es con où quoi ? T'as pas vu le flic qui se ballade dans la salle ? » Inutile de dire que j'avais repéré l'agent Cohen à des kilomètres. Avec son uniforme sur le dos, il ne passait pas inaperçu. D'ailleurs, il était où maintenant ? « - Bien que ça soit tentant, non. Mais on se casse. » En quelques minutes, j'avais réussi à nous faire sortir du hall principal histoire d'éviter l'horreur qu'un pauvre étudiante allait faire subir à la moitié de la ville. Miracle. Je continuais à le pousser histoire de ne pas trainer. Je laissais les mains baladeuses de Dustin tranquille, me permettant une seconde d'évasion. Jusqu'à éclater de rire lors que je sens sa langue sur ma joue.
« - Sobre, mon cul ! » Et je riais. C'était trop bizarre. J'attrape alors du bout des doigts une coupe de champagne avant de regarder Dustin. Il était quand même craquant, quoi qu'il fasse. « - Non. Déjà, c'est vraiment immonde et vue l'hôtel, on pourrait au moins réserver une chambre digne de ce nom ! Et de deux, il y a trop de monde. Et je ne supporte pas les paparazzis... Par contre... » J'ouvrais mon sac à main, tout en sortant mon téléphone. J'écrivais un petit texto alors que je rajoutais. « - J'ai tout ce qu'il faut chez moi et en ce qui concerne ton « truc. » je peux envoyer quelqu'un te le chercher. Marcel sera toujours plus discret que toi. »
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Jeu 26 Juin 2014 - 16:58
It's a medical, stary, stary night
code broadsword.
On ne la faisait pas à Jagger Dickens. La jeune femme savait qu’elle était d’une nature plutôt ouverte. Deux, trois verres ensemble et hop ! c’est la fête, on est méga potes. Honnêtement, il y avait quelques personnes qu’elle ne pouvait pas sentir d’emblée mais dans l’ensemble elle aimait à penser qu’il y avait moyen de bien s’amuser avec les trois quarts des gens. Elle n’était pas dupe pour autant. Elle avait une espèce de vision très directe, sans concession des gens – elle savait les lire, plus ou moins vite, et surtout elle savait les comprendre. Ce n’était pas parce qu’elle était toujours partante pour une bière qu’elle était nécessairement conne et crédule. En Donovan, elle lisait réellement comme dans un livre ouvert. Il fallait dire qu’ils se connaissaient depuis un bout de temps tout à coup – plus d’une année s’était écoulée depuis leur rencontre, plus d’une année depuis un instant où ils s’étaient déjà, profondément, sentis en phase. Et là, maintenant, tout de suite, il puait un peu la jalousie. Lui qui d’ordinaire avait réellement un sourire éclatant et sincère avait tout au plus fait la grimace à Imran. Et au cas où elle n’aurait pas compris qu’il n’était vraiment, vraiment pas content, il avait retiré sa main de son dos. Efficacité rare pour planquer ses émotions, bien joué. Et la chose se prolongea encore un peu quand il bondit quasiment de joie à l’idée de se barrer, puis qu’il déclara de but en blanc qu’il n’aimait pas ce type. Elle haussa un sourcil quand il lui demanda confirmation de la bizarrerie de ce dernier. « Franchement, là tout de suite, c’est pas lui qui me paraît le plus louche des deux. T’as oublié de prendre tes médicaments ? Tu vas partir en quête d’une poubelle à fracasser ? » Yep, elle était la gentillesse faite femme. Et elle en avait parfaitement conscience. Et c’était encore pire quand elle avait la dalle. Putain, ce qu’elle aurait donné pour un milky w… Un milky way. Pour une fois dans sa vie, elle resta un peu stupide. Elle cligna une fois, deux fois des yeux sur la barre chocolatée que le jeune homme brandissait fièrement devant elle. Putain de merde. C’était bien un milky way. Une partie de son cerveau nota, un peu froidement, qu’ils étaient à une soirée chic en costard et robe de soirée et qu’ils sortaient de nulle part une friandise pour gamins au lieu de se régaler de caviar et de foie gras – une autre partie de son cerveau était en train d’éclater dangereusement de joie. Elle eut un très léger sourire, du genre que l’on essaye de planquer sans y arriver vraiment. C’est du tout bout des lèvres qu’elle finit par articuler un « merci », avant d’abandonner la bouteille de bourbon à l’autre homme et de commencer vaillamment à attaquer l’emballage. « T’es un putain de boyscout n’empêche. Toujours prêt. » dit-elle dans un léger rire. D’habitude, c’étaient plutôt des couteaux suisses ou des capotes qu’il lui sortait de nulle part, mais bon. Toujours est-il qu’une expression de pure extase se peignit sur son visage quand elle mordit enfin dans la barre chocolatée, avant qu’elle ne récupère la bouteille pour arroser le tout d’une bonne gorgée de bourbon. Seulement, la bouteille lui fut presque immédiatement fauchée par… son frère jumeau. « Driiiiix ! » lança-t-elle dans une longue apostrophe un peu plaintive – oui, elle était attachée à son alcool, merci bien. Dieu merci, elle la récupéra presque aussitôt et suivit l’autre homme du regard alors qu’il entamait une discussion avec une… rousse ? Putain mais elle sortait d’où celle-là ? Elle lui disait un truc. Vaguement. Mais un tout petit peu. En attendant, Donovan disait des trucs vraiment bizarres – comme quoi Ally trainait avec un flic, et on lui avait volé son muffin. Hum. « Tu sais Donovan, je crois que ça fait un bon bout de temps que Ally s’est fait « voler son muffin ». Si tu veux bien dire ce que je crois que tu veux dire. Mais de ce qu’elle m’a dit, c’était pas avec un flic. Et d’où tu parles de cul avec ma meilleure amie d’abord ?! » Parce que ouais, c’était un peu bizarre cette histoire. Non, elle n’était absolument pas jalouse, voyons. Et elle ne prit pas le nœud papillon des mains de Donovan pour le lui remettre elle-même. Dans ce qui, de loin, devait ressembler à s’y méprendre à une mauvaise scène de couple, la femme en robe du soir nouant soigneusement le petit morceau de tissus au cou du grand type en costard, les yeux plissés sous la concentration. Connerie de soirée habillée de merde.
En attendant, on venait de leur dire de « rejoindre la salle de conférence ». Langage codé pour « aller à l’abattoir ». Tenant toujours dans sa main la bouteille de bourbon, et toujours accompagnée de Donovan, elle leva les yeux au ciel. En plus, elle était pote avec Ally, très pote avec Ally – ce qui voulait dire qu’ils allaient se retrouver quelque part dans les premiers rangs à lutter pour ne pas s’endormir. Peu de temps avant qu’ils ne signent leur arrêt de mort – comprenez, qu’ils ne fassent leur entrée -, elle glissa un regard vers Donovan. « On va bien y comprendre, hein ? Je suis sûre qu’on va rien y comprendre. Putain. J’ai déjà sommeil. » Et elle n’avait jamais, jamais sommeil. C’était un putain d’énorme aveu pour une fille pathologiquement insomniaque et hyperactive. Surtout qu’à cet instant son cerveau tournait à plein régime pour tenter de trouver un moyen de meubler le long discours que leur avait préparé Ally – parce que certes, elle adorait la jeune femme, qui était un peu son âme sœur, mais ce n’était pas pour autant qu’elle éprouvait un intérêt quelconque pour tout ce qui était scientifique. Pour tout ce qui était habituellement qualifié d’intelligent de manière générale, en fait. Elle finit par froncer légèrement les sourcils, comme elle-même dubitative par rapport à l’idée qu’elle venait d’avoir. « Hé… », glissa-t-elle. « Viens, à chaque fois qu’elle dit un mot qu’on comprend pas, on boit. » Quoi ? C’était pas si con ! Ca allait les occuper sur le coup, et à terme ils seraient tellement saouls qu’ils seraient en incapacité totale de se rendre compte qu’ils s’emmerdent et qu’ils n’ont rien à foutre ici. C’était le niveau Soutenance du jeu à boire.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Jeu 26 Juin 2014 - 23:23
Donovan Halvey
You can call me the never-ever-annoying guy ✻ I literally don't understand what they're saying. Who are these people? Wait… What are we celebrating again? My feet hurt. Ugh. This bow tie is fucking killing me. It's not funny, I'm chocking. Fuck this! I'm bored. I'm hungry.I wanna go home. I look like a penguin. Ugh. Can I touch your butt? Can we have sex in the restroom? Why not? Ugh. My feet still hurt. Is it over yet? What do you mean 'stop complaining'? I barely said a word tonight!
Bien sûr que le nouveau mec (ou peu importe qui il était) de Neela était bizarre mais bien sûr aussi que Jagger n'allait pas lui donner raison. À croire qu'elle prenait un malin plaisir à le contredire, juste pour le faire râler. Au fond, elle devait bien aimer ça, qu'il râle. Ce soir, il n'avait pas encore fait grand chose d'autre que se plaindre. On lui avait fait enfiler un costume, on lui avait noué un noeud papillon ridicule autour du cou, qui l'étouffait en plus, et ses chaussures lui faisaient mal aux pieds. Comme si ça n'avait pas été suffisant, il avait fallu qu'un inconnu le fasse passer en mode "je défends mon territoire" et maintenant Jagger le taquinait quant à sa réaction. Le pire restait à venir puisqu'ils allaient très bientôt devoir assister à la soutenance d'Ally, il avait beau adorer cette fille, il n'avait pas franchement hâte de poser son cul sur une chaise pour l'écouter parler à un jury pendant plusieurs très (trop) longues minutes. Pour faire court, ce n'était pas sa soirée, la seule chose qui le réconfortait un peu c'était la bouteille que Jagger était parvenue à leur dénicher, et tout le loisir de mater sa ""copine"" dans une tenue de soirée. De ce côté-là, il n'y avait rien à redire, elle était parfaite, mais puisque ça l'amusait tellement de taquiner Donovan, il n'allait pas se priver non plus. "Je t'emmerde." lâcha-t-il calmement entre ses dents pour ne pas être entendu par qui que ce soit d'autre, un léger sourire glissé sur les lèvres. "Et peut-être bien que j'ai oublié mes médocs, mais si c'est le cas va falloir que je retourne à la maison pour les prendre et que je te laisse toute seule à écouter le long, très long, discours d'Ally." Donovan secoua la tête avant d'offrir à Jagger un regard espiègle. "T'as envie que je te laisse toute seule?" Il ne releva même pas le commentaire sur la poubelle. Il avait eu le malheur de shooter dans l'une d'elles une seule fois et maintenant, il en entendait parler sans arrêt. N'empêche que c'était un bon moyen de le calmer, elle pouvait en rire tant qu'elle le voulait. En tous cas, ça n'empêchait pas Donovan de poursuivre sa soirée en vrai gentleman. Leur relation dans toute sa splendeur. Ils pouvaient très bien s'engueuler ou se taquiner un instant et se retrouver à rire ou s'embrasser le moment suivant. Pour le coup, il sentait qu'il lui avait cloué le bec avec son milky way dans les mains. Elle ne s'y était pas attendue à celle-là, et il était plutôt fier de lui-même. "Et le silence fut." annonça-t-il triomphalement. Presque aussitôt, elle le remercia, ça aussi c'était plutôt rare. "Je sais également allumer un feu sans allumette et pêcher sans cane à pêche. Il est où mon badge?" Sourire en coin, petit clin d'oeil, ouais, il était vraiment fier. "Et… de rien." conclu-t-il sur un ton bien plus doux et posé.
Ce fut de courte durée, déjà on venait l'embêter à nouveau. C'était Hendrix, l'idiot qui servait de frère jumeau à Jagger. Au fond, Donovan n'avait rien contre lui, mais puisque ce type avait décidé de ne pas se montrer aimable avec lui dès le départ, il était entré dans son jeu rapidement. Il ouvrit la bouche, comme pour protester, mais il n'eut le temps de rien dire que déjà le frère de sa belle avait foutu le camps. "Frotte-bien le goulot, je veux pas avoir de sa salive dans ma bouche!" Ce qu'il pouvait être con parfois. Il s'en rendait compte, mais c'était plus fort que lui, et rien que pour dire qu'il ne se laissait pas faire par Hendrix, il lâchait ce genre de connerie, très exactement. Heureusement, la conversation avait rapidement dévié sur un tout autre sujet, ou plutôt sur une tout autre personne. Ally. Ally et son policier. Le type que Donovan avait croisé au café lorsqu'il avait rencontré la meilleure amie de Jagger pour la première fois. Il leva les yeux au ciel en entendant la réponse de cette dernière mais ne s'empêcha pas de ricaner un peu tout de même. "Bon, déjà je ne parle pas de cul avec ta meilleure amie. Quoi que je suis sûr que ça ne dérangerait pas à Ally, mais passons. Je ne parle pas de cul avec elle." Il se stoppa quand même pour réfléchir deux secondes. Est-ce qu'ils avaient déjà parlé de cul ensemble? Merde, il ne s'en souvenait même pas. "Et je voulais dire que le type lui a littéralement volé son muffin. Tu vois, elle était tranquillement en train de manger un muffin au Starbucks, on parlait ensemble et c'est à ce moment là qu'une espèce de grand blond s'est pointé, a dit je ne sais plus quoi et est parti presque aussi vite qu'il était venu. Et avant de partir, il a piqué le muffin qu'elle mangeait et il se l'est gardé." Il fit une pause à nouveau, réfléchit encore un peu et ajouta: "J'ai franchement pas envie de savoir où, quand et comment Ally s'est fait voler son autre muffin, mais merci."
Une voix se fit ensuite entendre dans toute la salle alors que Jagger était en train de remettre le noeud qu'il avait bêtement retiré à force de tirer dessus. "Merci." Il déposa un baiser furtif sur ses lèvres, plus rapide que l'éclair pour ne pas trop s'afficher. "J'y toucherai plus, c'est promis." Tiens donc, le diablotin se serait-il transformé en petit ange? L'heure de rejoindre l'autre pièce où la soutenance d'Ally allait se dérouler, était arrivée. Ughhh. L'heure du calvaire, ouais. "On est vraiment obligés?" murmura-t-il dans sa barbe. Franchement, à quoi ça pouvait bien servir? Ce n'était pas comme s'ils allaient comprendre quelque chose, pas vrai? Jagger, en tous cas, était d'accord avec lui. "Faut se dire qu'on est là pour soutenir Ally. Et puis je te signale que c'est ta faute hein, t'avais qu'à pas la choisir comme meilleure amie! Elle est cool Ally, vraiment, mais putain on s'en serait bien passé de cette histoire de soutenance." Il bougonnait, pour changer. Scrutant la salle, Donovan faisait la gueule tandis que la plupart des gens présents étaient tous en train de se diriger à l'endroit indiqué. Avec un peu de chance, toutes les places seraient rapidement prises et il n'y en aurait plus pour eux deux. Too bad! Ils seraient forcés d'attendre près du buffet que le temps passe. Et pendant que monsieur fantasmait sur un quelconque échappatoire, Jagger de son côté, avait trouvé une idée bien plus amusante qui séduisit Donovan presque aussitôt. "Ça va mal finir, t'en es consciente? Parce qu'il va y avoir un paquet de mots qu'on comprend pas et on va terminer torchés tous les deux et ce sera pas beau à voir…" Ils échangèrent un regard entendu. "Ouais,t'as raison, on s'en tape!" Donovan l'attrapa donc par le bras pour la tirer vers la salle. "Allez, vite, on va se trouver une place, j'ai pas envie de louper le début!" Pour le coup, il ne trainait plus du tout des pieds. Ils ne tardèrent pas à trouver deux sièges côte à côte, non loin de la meilleure amie de Jagger. Comme par hasard Hendrix était assis juste à côté d'eux. "Y'a que toi et moi qui jouons, hein? Y'aura pas assez d'une seule bouteille sinon…" Il avait chuchoté ça à l'oreille de Jagger, histoire qu'elle sache qu'il ne tenait pas vraiment à jouer avec son frère. Le temps que tout se mette en place et qu'Ally commence à prendre la parole, Donovan regardait autour de lui et échangeait quelques regards avec les jumelles de Jagger. Tout à l'heure, elle lui avait bien dit qu'il avait le droit de mater… Enfin, elle lui avait aussi dit d'arrêter de toucher à son noeud. Un sourire débile vissé sur le visage, Donovan se redressa un peu en entendant la voix d'Ally s'élever dans la salle. "Neuro quoi?" Il échangea un regard amusé avec Jagger, attrapa la bouteille et en but une gorgée. Let the game begin et comme dirait l'autre, may the odds be ever in your favor.
Joan E. Greene
lama en évolution
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Sam 28 Juin 2014 - 22:02
Je me sentais pas du tout à l'aise, j'avais laissé un soupir franchir mes lèvres comme pour me donner du courage alors que je reposais mon regard sur Heath. Il avait l'air parfaitement décontracté en même temps ce n'était pas la première fois qu'il venait dans ce genre de réception. J'avais attrapé la coupe de champagne avant de tremper légèrement mes lèvres dedans. En fin de compte, j'aurais dû accepter la proposition d'Heath un instant plus tôt. J'avais froncé légèrement les sourcils en voyant qu'il prenait une direction bien précise avant de remarquer son ami Liam. J'avais fait une moue en voyant sa façon de la saluer avant de lui faire un sourire poli à mon tour. _ Bonsoir. J'avais fait un sourire à la jeune femme qui accompagnait l'ami d'Heath car visiblement elle n'était pas vraiment à l'aise non plus. Je resserrais légèrement la pression de mes doigts sur ceux d'Heath avant d'entendre le maire prendre la parole. Je me mordillais légèrement la lèvre alors que j'avais jeté un œil à Heath qui semblait ne pas bouger d'un pouce. Visiblement la soutenance n'était pas une étape obligatoire mais je voyais pas bien pourquoi venir à ce genre d’événement si on ne suivait pas un minimum le pourquoi de cette soirée. Je me rapprochais un peu plus d'Heath pour lui souffler dans le cou. _ On devrait peut être suivre le mouvement non ? J'avais fait un petit sourire Hartley et à Liam car je ne voulaient pas qu'ils croient que je voulais juste les éviter. _ On se voit après ? Je tirais Heath vers la direction de la salle alors qu'il n'avait pas l'air vraiment ravi de suivre cette soutenance. _ Si tu donnes de l'argent autant savoir à quoi ça va servir non ? Un léger sourire sur les lèvres, je rentrais dans la salle alors que je cherchais des places de libre. Un petit coup d'oeil rapide et j’entraînais Heath à travers les allées avant qu'il ne soit stoppé net. J'avais fait une moue avant de finalement lui lâcher la main pour aller m'asseoir le laissant parler avec ses connaissances. J'avais toujours pas l'impression d'être à ma place parmi cette foule. J'avais fait une moue avant de finir par prendre place dans un des fauteuils en gardant celui à mes côtés de libre pour Heath bien évidemment.
Mon regard parcourait la salle alors que j'espérais avoir un moment pour discuter avec Neela. Je ne la voyais pas assez souvent à mon goût pourtant et maintenant que j'y pensais elle vivait pas très loin de chez Heath. En fait, à part Neela je me rendais compte que je ne connaissais pas grand monde à cette soirée. Ce n'était pas vraiment important à mes yeux car au moins j'avais le principal. En parlant du loup, je mettais retourné en sentant quelqu'un poser une main sur mon épaule cependant j'avais eu un mouvement de recul en voyant qu'il ne s'agissait pas du tout de Heath mais d'un type qui me demandait si la place à mes côtés était libre. _ Non désolé. J'avais fait un léger sourire désolé avant de chercher Heath du regard. Un léger froncement de sourcils car je l'avais perdu mais bon il ne devait pas se trouver bien loin. J'avais baissé mon regard sur le papier qui se trouvait sur le siège avant de faire une légère grimace. Je n'étais pas sûr de comprendre tout ce qui allait se dire pendant cette soutenance. Cependant, ce n'était pas une raison pour ne pas suivre ce qui allait se dire dans cette salle et puis cette jeune femme avait dû travailler d'arrache pieds pour se trouver devant une telle assemblée ce soir. Moi, j'aurais certainement pas pu monter sur cette scène et parler devant tous ces gens qui avaient l'air tous l’air plus important les uns que les autres. Le jeune public de ma librairie me suffisait amplement et puis il était surement moins difficile que celui qui était présent dans cette salle.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Mer 2 Juil 2014 - 1:54
"Dans un état? Tu vois! Il te met dans un état… Tu fais genre, tu fais genre, mais tu te le taperais bien quand même." Dustin se laissa pousser, sans rien dire, il commençait à bien la connaitre et il savait qu'elle avait un côté dominatrice aussi bien au pieux que dans la vie. Ça ne le dérangeait pas plus que ça et puis il n'était pas du tout le genre de mec à s'énerver pour des détails. N'empêche qu'il sentait qu'il y avait un truc entre l'homme que Lorelai avait prié d'aller se pendre avec un jean, et Lorelai elle-même. La tension, comme il l'avait si bien dit, il ne l'avait pas imaginé. Prenez-le pour un taré si vous voulez, mais il avait le nez pour ces choses-là et encore plus quand il était entamé. "Avec un clochard? Je sais pas… Je crois pas." Il fit mine de réfléchir. "Ouais, non, je crois pas. Mais bon, si je devais me souvenir de toutes les personnes avec qui j'ai fait un plan à trois, on aurait pas fini." Dustin avait dit ça avec tout le sérieux du monde, parce que c'était vrai. "Enfin, je suis content de savoir que j'ai pas couché avec. Ça m'aurait fait chier de ne pas m'en rappeler." Il se tourna encore pour jeter un oeil derrière son épaule, mais l'homme avait déjà disparu. "Ça se voit à sa gueule qu'il est un bon coup. Si t'as l'occasion, tu devrais te le taper…" Il jeta un regard à Lorelai avant d'ajouter: "Peu importe dans quel état il te met. On ne me l'a fait pas à moi!" Avec elle, il se permettait un peu tout. Pas de langue de bois, à quoi bon? D'ailleurs, il n'avait pas eu de mal à lui indiquer, subtilement, les véritables raisons de sa présence ici. Bien sûr qu'il ne serait jamais venu si ça n'avait pas été pour récupérer de la drogue, d'ailleurs il avait complètement oublié qu'il devait retrouver quelqu'un. Tant pis, ça pouvait encore attendre. Là, tout de suite, il avait mieux à faire avec Lorelai. "Y'a un flic? Merde." Il se redressa d'un coup, afficha un air d'ange et regarda aux alentours. "Écoute, j'étais à court, et au Pim's y'avait pas un seul blaireau pour me dépanner. Du coup j'ai réussi à trouver quelqu'un qui devait être serveur ici ce soir et je me suis tapé le trajet du Pim's jusqu'à l'hôtel à pied. Je crois que j'ai marché sur du verre, d'ailleurs mais bon, on s'en fout. Ouais, parce qu'en fait j'ai enlevé mes chaussures pour courir plus vite, mais en vrai j'ai pas couru plus vite sans… Enfin je crois pas. Puis j'ai voulu rentrer par les cuisines pour être discret, sauf qu'ils m'ont pris pour un serveur. Je sais pas, je trouvais ça drôle." Il fit une pause dans son récit. "Je sais plus pourquoi je te disais ça." Il secoua la tête, comme si ça allait être suffisant pour se remettre les idées en place. Il haussa les épaules quand elle déclara qu'ils allaient se casser. De toute façon, elle aurait sans doute de quoi lui faire plaisir, elle. Elle avait toujours de quoi lui faire plaisir. Il ne protesta donc pas et prit rapidement la direction d'un couloir isolé.
Il avait les mains baladeuses, parce qu'il avait un peu bu, et parce qu'il aimait bien Lorelai aussi. Il était même allé jusqu'à lui lêcher le visage, ce qui en soi était plutôt répugnant. Mais soit, il s'en fichait et ça la faisait rire. Il descendit une coupe de champagne cul sec et elle s'empara d'un verre à son tour. Elle n'avait pas l'air enchantée par sa proposition d'aller baiser dans les toilettes. Dustin ne manqua pas de rouler les yeux. "Oh, mais excusez-moi madame! J'avais oublié que tu tenais à ton petit confort. Pourtant, je te jure que le mur des toilettes doit être vachement confortable ici, genre orné de petits diamants ou une connerie du même style. Ça ne m'étonnerait même pas." Lorelai avait de l'argent, beaucoup d'argent, Dustin aussi. Lorelai utilisait son argent, vivait dans le luxe et sous la lumière des projecteurs, mais Dustin c'était exactement ce qu'il fuyait. Pourtant, ça ne l'empêchait pas de la compter parmi ses plans cul réguliers. Enfin, c'est parce qu'il avait toujours été hyper ouvert aussi, et ce dans tous les sens du terme. "Je suis sûr qu'une nuit dans une chambre de cet hôtel coûte le prix de mon loyer au mois, minimum. " Parfois, il se disait vraiment qu'il était un pauvre coincé avec le compte en banque d'un riche. C'est triste, hein? "Fais pas ta star, les paparazzi ne sont pas là pour toi, mais pour moi." Et il lui fit un clin d'oeil. Il aimait bien lui rappeler la futilité de tout ça, l'argent, la gloire, la célébrité. En tous cas, ça ne l'impressionnait pas du tout, lui. Il haussa quand même un sourcil, ravi, en l'entendant prononcer les mots magiques. "Tu ne me déçois jamais, toi. C'est pour ça que je t'aime!" Pour Dustin, dire "je t'aime" c'était comme dire bonjour et au revoir, surtout quand il s'agissait de personne avec qui il couchait ou avait couché à un moment donné. "Marcel, c'est vraiment un prénom de merde." ricana-t-il. Et puis il s'approcha à nouveau de Lorelai et l'embrassa à pleine bouche.
Maître Corbeau
lama en évolution
› MESSAGES : 125 › EMMENAGEMENT LE : 12/07/2013
Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Ven 11 Juil 2014 - 17:04
Avec tout ce stress qui entourait cette présentation, la jeune femme avait oublié de revoir ses notes une dernière fois avant de commencer... Si elle l'avait fait, elle aurait certainement remarqué qu'au milieu de ses feuilles de notes était glissé une autre feuille... Alors que la jeune Ally présentait son sujet sous les regards intéressés de son jury et tous les invités présents en salle de conférence, ce que quiconque à sa place redoutait arriva... Sous ses yeux se trouvait une lettre, signée du corbeau :
« Quiconque réfléchira plus à ton choix de spécialisation se posera surement la question suivante : pourquoi est-ce qu'une femme aussi pleine de vie choisira de passer chaque jour de son existence entourée de morts et de corps immobiles ?
Et pourtant, la réponse est bien simple. Toi, comme d'autres âmes faibles, tu as décidé de mettre fin à ton avenir prometteur parce que tu as assisté à la mort de ta soeur, Emma. Réaction un peu exagéré, ne trouves-tu pas Ally ? Après tout, ce n'est pas comme-ci tu y étais pour quelque chose...
On perd tous des êtres chers, c'est ainsi qu'est faite la vie. Pour avoir choisi la médecine comme domaine, et avoir passé tout ce temps au sein d'hôpitaux, tu devrais le savoir maintenant, non ? ... A voir si tu mérites réellement ta place ici, donc... Cordialement, Maître Corbeau. »
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Dim 3 Aoû 2014 - 14:01
Ça allait, en fait. Elle était plongée dans ses travaux, suivant son récit avec attention. Ses quelques fiches étaient posées devant elle, plus par sécurité que nécessité, et elle se sentait de plus en plus à l'aise et fur et à mesure que son exposé avançait. L'assistance l'écoutait avec attention -enfin, plus ou moins, selon les personnes, mais au moins, ils étaient à peu près silencieux-, et même si ça l'aurait sans doute angoissé comme pas possible de s'imaginer la scène quelques minutes plus tôt, maintenant, elle avait juste l'impression de se retrouver à la fac et de présenter un sujet qu'elle avait suffisamment bien travaillé pour ne pas être piégée. Elle ne serait pas piégée, c'était impossible. Grâce à Cohen, elle avait retrouvé la définition du neurone. Personne ne pourrait la piéger. Il y avait du monde, mais au final, Ally se focalisait sur les membres de son jury, qu'elle connaissait déjà pour certains, et sur ses amis qui avaient fait l'effort d'être présents -et elle ne pouvait que deviner l'effort que cela représentait pour eux... Oui, cet instant, au final, représentait la fin d'années de galère, mais c'était plus beau qu'angoissant, à présent. Tout se passait sur des roulettes, et son sujet, elle le maitrisait aussi bien que le menu de son sushi préféré. Elle commençait donc à se détendre, et ça devait même se voir dans l'assistance, puisqu'elle se permettait des petits rires de temps à autres, et même des blagues (elle imita même un neurone en apoptose, image assez mémorable).
Et puis, tournant une de ses feuilles pour passer à sa première conclusion, le blanc. Le blanc sonore, et le blanc de son teint, qui avait viré d'un coup. Tout ne se passait pas si bien que ça, au final. Les montagnes russes des émotions. Elle espérait que son déo était bien accroché, d'ailleurs. En attendant, plus personne ne disait rien dans la salle. Elle, elle lisait la lettre qui s'était glissée dans ses feuilles à une vitesse éclair. Elle en avait bien vite saisi le sujet, au final. Ce fameux corbeau savait donc tout d'elle, ce n'était pas du bluff. Elle aurait préféré que ça en soit. Mais là, à cet instant précis, elle ne pouvait pas se permettre de tout plaquer pour partir en courant de la façon la plus théâtrale qui soit. Elle devait finir, coûte que coûte, ce pour quoi elle travaillait depuis des années. Elle s'effondrerait après. « Excusez-moi, quelqu'un a glissé une lettre d'amour dans mes notes », se força-t-elle à rire, avant de reprendre, l'air de rien. Ouais, ouais, elle préférait se concentrer sur ses voies neuronales, c'était mieux comme ça. Elle touchait à la fin de son exposé, les questions allaient suivre.
Et les questions suivirent. Elle croisa le regard de ses amis, qui l'encouragèrent de loin. C'était bizarre, quand même, ils n'avaient plus l'air très frais... La médecine faisait donc cet effet ? Peu importe, elle leur décocha un sourire discret et se concentra sur le premier membre du jury qui l'attaqua. Des compliments, tout d'abord... Son sourire heureux s'était figé, tandis qu'elle repensait à cette putain de lettre. Si une seule personne était au courant, alors tout le monde pouvait l'être. L'aisance avec laquelle elle lui avait fait comprendre les choses ne pouvait que prédire celle avec laquelle elle pourrait tout révéler à Jagger, Hendrix, Donovan, Cohen... C'était bien une part d'elle qu'elle ne comptait jamais révéler. Que diriez-vous si vous appreniez qu'une amie proche avait tué sa sœur et fui ses parents par facilité ? La lettre du corbeau, quelque part, n'était pas accusatrice de ces faits-là, mais plutôt de la réaction qu'elle avait eu face à tout ça. Mais sa place ici... elle la méritait quand même, non ? Elle avait reconstruit toute sa vie à Huntington Beach, elle s'était trouvé des amis, des meilleurs amis, et tout ça, elle le méritait, n'est-ce pas ? Elle avait travaillé d'arrache-pied pour son doctorat et son titre de médecin, est-ce que ce qui s'était passé à Boston annulait tout ça d'une façon ou d'une autre ? Si un médecin était amené à connaitre les raisons qui l'avaient poussée à choisir cette spécialité, qu'est-ce que cela pourrait bien faire ? Chacun ses raisons. Certains choisissaient l'oncologie parce qu'ils avaient perdu un être cher à cause du cancer, et Ally avait choisi de s'occuper des morts parce qu'elle avait peur de les envoyer à la morgue elle-même en essayant de les soigner. « ... nous expliquer ça ? » Ah oui, les questions. Les questions... « Je n'ai pas bien compris ce que vous demandez, vous pouvez répéter ? » feinta-t-elle en se forçant à se reprendre. Son regard paniqué accrocha celui de Jagger, puis celui de Cohen. Ce connard de corbeau avait réussi à la faire paniquer.
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Sujet: Re: it's a medical, stary, stary night. Sam 23 Aoû 2014 - 21:35
It's a medical, stary, stary night
code broadsword.
Non, Jagger n’avait aucune envie que Donovan ne la laisse toute seule. Honnêtement, elle aimait Ally à la folie – c’était probablement le plus grand coup de foudre amical qu’elle ait connu de sa vie, si l’on mettait de côté Hendrix (qui jouait un petit peu hors concours dans la mesure où ils étaient jumeaux et s’étaient techniquement connus dans le ventre de leur mère – c’était pas du jeu, quoi). Mais aimer sa meilleure amie à la folie, ce n’était pas non plus un prétexte suffisant pour se faire chier toute seule pendant toute la durée d’une soutenance de médecine, aussi fa-sci-nan-te soit-elle – parce qu’elle avait beau ne pas avoir une culture terrible, elle n’appréciait pas pour autant de se retrouver face au gouffre sans fond de sa propre ignorance, merci bien. Autre raison pour laquelle elle n’avait aucune envie que Donovan la laisse toute seule ? Il lui avait apporté un Milky Way. Et il avait beau être parfois le type le plus agaçant du monde (au fond, elle aimait ça, mais chut, hein), son côté boy-scout avait parfois des avantages incroyables. Et puis avec qui d’autre pourrait-elle parler de Ally se faisant voler son muffin, hein ? Si au moins il pouvait arrêter de se plaindre constamment de la présence de Hendrix, de tenter de retirer son nœud papillon, et de… putain, le con. Elle fronça les sourcils, alors qu’il venait de l’embrasser. C’avait été rapide, discret, mais tout de même. Elle était… ouais, elle était profondément mal à l’aise avec ce genre de gestes en public. Les petits contacts, les mains tenues, les baisers volés – c’était comme se trimballer avec une énorme pancarte « EN COUPLE », et en plus aimer ça. C’est dans un léger grognement qu’elle lui répondit : « Tu m’emmerdes, Donovan. », histoire de bien signaler que ouais, elle avait remarqué (en même temps il aurait fallu être con pour le louper) et que non, ça ne lui convenait absolument pas. Mais il s’en foutait. Ouais, apparemment, il s’en foutait. L’air de rien, il avait embrayé sur la suite du programme, et était très, très occupé à se plaindre copieusement de la thématique de la soirée. C’est vrai qu’elle et lui étaient plutôt du genre bière / pizza, d’habitude. Elle frotta entre son pouce et son index le tissu satinée de sa longue robe, avec une très légère grimace. Putain. On lui aurait probablement fait un procès si elle avait osé boire de la bière et bouffer une bonne grosse part de pizza dans cet accoutrement, elle en était certaine.
Heureusement, elle trouvait toujours un moyen de retomber sur ses pattes – et ce pour une raison simple, elle était Jagger Dickens. Pour le coup, ce moyen, c’était tout bonnement et simplement de se bourrer la gueule sur un prétexte à la con, grâce à la bouteille de bourbon qu’elle avait réussi à subtiliser un peu plus tôt. Pour une fois, le fait que ni Donovan ni elle n’aient de véritable culture médical et scientifique revêtait une vraie utilité : ils avaient une excuse toute désignée pour se la mettre sévère. Et ni une, ni deux, Donovan avait attaqué les hostilités sur le terme « neurodégénérative », descendant une longue gorgée de bourbon, des rires pleins les yeux. Ils étaient bien, en fait. Quelques dizaines de minutes plus tard, la situation devenait un peu plus inquiétante. « Atrophie corticale », répéta-t-elle, à voix basse, apparemment profondément impressionnée – avant de tendre la main pour récupérer pour la énième fois la bouteille de bourbon et en descendre une longue gorgée. Puis une autre. Parce que non seulement le mot « corticale » était un mystère à ses yeux (enfin, à ses oreilles), mais l’on pouvait en dire autant du terme « atrophie ». Elle n’avait jamais été très, très bonne en sciences, hein, mais au moins elle ne l’avait jamais prétendu. Il y eut un temps, et alors qu’elle refermait la bouteille elle finit par lancer: « Putain ! Tu crois que ça fait combien au Scrabble, ça ?! », comme si elle venait d’avoir une brutale illumination, les yeux grands ouverts, une pure expression de surprise peinte sur le visage. Il y eut un temps. Et puis elle laissa éclater un rire, peut-être un tantinet trop bruyant pour la situation, se tournant vers Donovan avec un air entendu : « J’déconne. Je joue pas au Scrabble. » - non, ça c’était plutôt du domaine de Hendrix. Putain, son frère était un cliché incarné du jeune intellectuel, oui. Et elle, elle en connaissait si peu les règles qu’elle pensait naïvement que l’on pouvait caller deux mots à la suite et en une fois. C’est fou comme on s’amuse pendant les soutenances, pour peu qu’on ait un bon alcool et un bon jeu à boire. Elle eut un rire léger, et totalement injustifié, à cette pensée. Elle avait l’impression étrange que la séance touchait presque à sa fin – et l’envie pressante de remercier tous les dieux pour cela. Putain, elle était claquée. Et elle avait sûrement déjà un peu trop bu pour tenir une heure de plus à ce rythme. Nonchalamment, à un moment, elle avait fini par laisser tomber sa tête sur l’épaule de Donovan, s’installant confortablement. Ses yeux s’étaient fixés sur Ally, et ses paupières commençaient à s’alourdir. Putain. Il fallait qu’elle pense à dire au Sushi ambulant qui lui servait de meilleure amie qu’elle avait une voix top pour bercer les gens. Sérieux. C’était radical. Et puis il y eut un silence. Et c’est, très paradoxalement, ce silence qui la fit sursauter. Elle se redressa brutalement, percutant au passage du front le menton de Donovan, se penchant un petit peu vers la scène pour voir ce qui s’y passait. Une expression étrange s’était peinte sur le visage de l’autre jeune femme – une expression qu’elle ne lui connaissait pas. Et puis elle entendit un abruti poser une question, se retint tout juste de lancer un « ta gueule ! » florissant. Et alors, Ally fit une autre chose tout à fait inattendue. Elle ne comprit pas, et ne parvint pas à répondre. Machinalement, la main de Jagger vint effleurer celle de Donovan pour attirer son attention – et elle lui chuchota : « J’crois qu’il y a un truc qui va pas. », désignant d’un geste de la tête la jeune femme. En un instant, tout sentiment d’ébriété s’était envolé, pour laisser place à un pli soucieux sur son front, une lueur d’inquiétude dans ses yeux. « Sérieusement. Je te jure, je crois que ça va pas. ». Se penchant à nouveau un peu en avant, elle chercha à croiser le regard de la jeune femme, avant d’agiter légèrement la main dans sa direction. « Ally, putain… » grogna-t-elle entre ses dents, d’une façon presque inaudible : « Allez. Regarde-moi… »