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| Move your ass, baby [PV Adria & Adam] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Move your ass, baby [PV Adria & Adam] Dim 13 Sep 2015 - 16:27 | |
| Le meilleur moyen d’oublier ses problèmes et ses appréhensions, c’est de sortir et voir du monde, s’amuser, rire et ne passer à rien. Et en ce moment même c’est ce dont Adam a besoin. Depuis qu’il a revu Sophia il se sent totalement impuissant, il tient à cette fois et est trop jaloux pour la voir partir avec un autre, pourtant il sait qu’il ne pourra pas la rendre heureuse. Il n’est pas capable d’aimer et d’entretenir une relation sérieuse sur de la longue durée, il peut déraper ou faire une connerie qui gâchera tout, ou encore pire Sophia pourrait l’abandonner du jour au lendemain et il n’est pas prêt de prendre ce risque, de risquer de perdre quelqu’un à qui il tient. Il a déjà assez souffert comme cela pour continuer dans cette lancée. Adam décida donc d’aller au Penthouse pour aller mater de jolies petits culs se déhancher sur du son ambiancé. Il se dit qu’en allant voir d’autres femmes, elle pourra peut-être lui sortir de la tête, il pourra arrêter de penser à aller, d’avoir envie de la prendre dans ses bras, et de l’embrasser. C’est peut être bizarre comme façon de réfléchir, mais il ne voit pas quoi faire d’autres, c’est soit ça, soit il risque d’aller la retrouver pour passer la nuit avec et la faire souffrir encore une fois, ce qu’il ne veut pas faire.
Il entre donc dans cette boite dans laquelle il est habitué à aller avec son meilleur ami, et son cousin, et s’installe à sa table habituelle. A peine assis, une danseuse vient danser et se frotter à lui. Adam ne réagit même pas, il s’en fiche en fait, c’est tellement commun pour lui d’avoir une petite poulette en train de se coller à lui qu’il ne prête même plus attention à ce genre de chose. Une seconde femme, cette fois-ci une serveuse vient prendre sa commande.
- « Une bouteille de Vodka, merci » demanda-t-il sans même regarder la serveuse, il s’en fiche également d’elle. Pour attirer l’attention d’Adam il faut vraiment le faire, c’est pour ça aussi qu’il est aussi difficile pour lui d’oublier Sophia. Elle arrivait à le captiver, à le faire rire, chose que peu de personne à part son meilleur amis et certains amis arrivent à faire. Adam ouvre sa bouteille quand il entend un rire familier, une jeune femme, il tourne la tête et voit sa compatriote de jeu de séduction en train de s’amuser sur une barre de pole dance. Adam se met à rire discrètement, à chaque fois qu’il l’a voit c’est toujours dans des situations improbables, cette femme est tellement pétillante, tellement pleine de vie, elle déborde d’énergie, et est toujours là quand Adam a besoin de rire, à croire qu’ils sont connectés : « Que la fête commence » murmura-t-il avant de se servir un verre de Vodka et de le boire cul sec.
Adam siffla Adria, et quand elle tourna la tête en sa direction, il lui fit un clin d’œil avant de lui crier : « Mademoiselle, j’aimerai une danse privée avec votre jolie petit cul » lui cria-t-il son sourire de charmeur sur les lèvres. Bien entendu, il sait qu’elle n’est pas danseuse, elle doit être à tous les coups en train de se taper un délire, oser quelque chose de dingue ou je ne sais autre, mais Adam ne peut s’empêcher de la taquiner quand elle est dans les parages, cette femme est aussi audacieuse que lui, ce qui rend le jeu encore plus drôle
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| Sujet: Re: Move your ass, baby [PV Adria & Adam] Lun 28 Sep 2015 - 21:44 | |
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Les parois asymétriques de son esprit l’encombraient, la poussant à essayer d’oublier et de lâcher une nouvelle fois les brides de sa vie. Adria était arrivée dans cette boîte de strip-tease, accompagnée d’une bande de copines aussi folles qu’elle, dans l’idée de totalement lâcher-prise sur le quotidien, une nouvelle fois. Le groupe s’était mis en tête de prendre possession de l’endroit et de faire passer pour insipides les danseuses dites professionnelles. Il n’avait fallu que quelques verres d’alcool pour se mettre dans une ambiance joyeuse et d’un défi lancé à tout va pour qu’Adria ose sans problème s’emparer de la piste et monter sur une pole dance comme si elle avait fait ça toute sa vie. En adéquation totale avec son corps, totalement décomplexée, la jolie brune commença à se déhancher gracieusement et sensuellement sur la musique. Les hommes posèrent leurs regards sur cette nouvelle venue, cette brune volcanique qui n’avait pas froid aux yeux. Quelques billets tombèrent à ses pieds, mais Adria n’était pas là pour s’effeuiller vulgairement. Elle voulait se sentir désirée, montrer qu’elle avait le pouvoir sur la situation au risque briser quelques espoirs et quelques cœurs au passage. Et les propriétaires de l’endroit la laissaient faire tandis que les billets continuaient de pleuvoir. Adria n’avait que faire de l’argent, seule l’adrénaline et la sensation de pouvoir la motivaient à toujours pousser plus loin les limites. Limites… Elle n’en avait quasiment pas. Alors qu’elle s’amusait, son regard dévia plus loin dans la salle, loin des mœurs factices et des amours sans fond qui l’entouraient, toujours plus près du gouffre émotionnel que représentait celui vers lequel ses yeux plongèrent. Adam, son partenaire de jeu et de séduction. Ils n’étaient pas de ceux qui s’attachaient ou acceptaient de lâcher les rênes de leur coeur à un tierce aussi important fut-il à leurs yeux. Ses yeux se noyèrent quelques secondes dans les siens, un sourire furtif apparaissant sur ses lèvres alors qu’il la sifflait et lui lançait une demande. Les yeux de la jeune femme devinrent pétillants et l’air cessa d’affluer dans ses poumons si bien que tout demeura en suspens en elle durant de longues secondes. L’adrénaline qui pulsait dans ses veines s’intensifia. Le feu pathologique de ce goût pour le jeu sembla se faire encore plus virulent en elle. Adria n’était plus seule sur le terrain que représentait cette boîte et elle s’en amuserait d’autant mieux. Adam l’accompagnerait dans ses folies, il était sans doute même encore plus dingue qu’elle. Pas de limites dans le tout permis pour lui. Elle ne lui répondit pas tout de suite. Alors qu’un homme avide approchait sa main d’elle, le talon aiguille de la jeune femme vint s’écraser sur ses doigts, premier cœur brisé de la soirée, première désillusion. Elle était à la fois leur paradis et leur enfer ce soir mais elle ne comptait pas rester toute la soirée à se déhancher autour d’une barre. Il y avait des perspectives plus intéressantes. Descendant enfin de son promontoire, la jolie brune se dirigea vers le bar. C’était ça le secret. Ne toujours en faire qu’à sa tête, hymne à la liberté qui rendait la vie si intéressante. Pourquoi tant de gens s’enchainaient-ils à d’autres personnes qui les descendaient vers le bas, à des idéaux bien définis ou bien se coinçaient-ils dans une vie qui ne leur convenait pas ? Adria ne comprendrait jamais cette philosophie peut-être parce qu’elle s’était toujours refusée à la suivre. « Une tequila merci. » Demanda-t-elle au barman alors qu’elle patientait au comptoir. Ce n’était pas la peine pour elle de rejoindre le groupe de filles avec qui elle était venue, c’était devenue insignifiant face à une autre présence qui ne tarderait pas à arriver. Et Adria ne resterait certainement pas seule bien longtemps. « Alors comme ça, on aimerait une petite danse privée ? » Glissa-t-elle finalement à celui qui l’avait invitée un peu plus tôt à se déhancher pour lui. « Ça mérite réflexion. » La jolie brune esquissa un large sourire. C’était toujours un plaisir de le faire mariner un peu, lui qui obtenait souvent tout ce qu’il voulait de la gente féminine simplement en claquant des doigts. La soirée pouvait vraiment commencer.
- Spoiler:
désolée pour l'énorme retard
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| Sujet: Re: Move your ass, baby [PV Adria & Adam] Mar 29 Sep 2015 - 23:15 | |
| Mon expérience humaine sera sans limite. Je n’ai de cesse que de repousser les barrières de l’humanité. Je veux la repousser dans ses derniers retranchements, qu’elle me montre son masque le plus hideux. Je vais la forcer à regarder l’horreur, qu’elle me flash ce qu’elle a de mieux à offrir. Difficile, par moment, de ne pas se sentir comme un Sisyphe en sevrage de cocaïne. Dans de tels moments, comme tous mes semblables, je suis invariablement attiré par les lieux qui rendent hommage à la vigueur, à l’envie et à la luxure. Parce qu’il ne faut pas se leurrer : les sept péchés capitaux constituent notre plus grande source de motivation. Contrairement à mes semblables, par contre, moi, je m’arrête à la porte. Oh, pas par vertu, je vous rassure. Sans dire que je suis un habitué, je connais pas mal de ceux qui gravitent autour du Penthouse. Le bouncer me salue d’un sourire alors que je m’assois à quelques pas de l’entrée, le dos appuyé contre le bâtiment, scellant notre pacte muet : si je ne brasse pas trop de merde, il ne m’emmerdera pas. Il se rappelle encore de notre dernier combat de coq, où il avait dû lutter –ouais ouais, lutter, comme les greco-romains- avec un Tom complètement à poil. Je ne le crois pas des plus enthousiastes à renouveler l’expérience. Mais ce soir, je viens en paix, et je ne viens chercher des noises qu’à l’humanité, pas au particulier. Je sors le gros pot de K-Y que j’avais déballé chez Wilkerson, maintenant bien vide – ne posez pas de question. Je le dépose devant moi, et j’y lance une dizaine de pièces de monnaie en plus de trois billets de un dollars. Pour qu’on entende bien le bling bling quand je le secoue. Et qu’on sente que j’allais y arriver, à m’obtenir ma danse privée. Puis, devant le pot, j’installe le panneau de carton sur lequel j’ai écrit, avec un gros marqueur noir qui sentait le xylène : « SI VOUS NE ME DONNEZ RIEN, JE SERAI OBLIGÉ DE PENSER À VOUS LORS DE MA PROCHAINE BRANLETTE. PERSONNE NE VEUT ÇA » Puis, j’attends. Je croise les regards méprisants, amusés, aveugles, outrés de ceux qui passent. J’échange quelques obscénités avec ceux qui sont nés avec un balai dans le cul, ainsi qu’avec ceux qui s’en insèrent un par curiosité. Je me caresse l’entrejambe quand on me regarde avec un peu trop d’insistance. Et je remercie chaleureusement quand on me fait un don. Mais surtout, je me demande si toi, tu m’aurais donné quelque chose. - Spoiler:
Plop! Voilà, juste pour dire que je suis sur les lieux :) Vous pourrez interagir avec moi quand ça vous chante, et si ça vous chante ;) Je ne serai pas vexé si vous préférez vous amusez que tous les deux ;)
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| Sujet: Re: Move your ass, baby [PV Adria & Adam] Mer 30 Sep 2015 - 13:35 | |
| [justify] Adria aimait jouer sur les regards, les mots, et les gestes, Adam avait l’habitude de jouer avec elle, de la séduire, de la défier, ça lui fait passer le temps, il pense à autre chose, il éviter de ressasser son lourd passé, et surtout il ne prend rien au sérieux. C’est ce qui est bien avec elle, ils sont dans la même longueur d’onde, elle veut s’amuser, profiter de sa vie, faire des bêtises, et Adam aussi. Quand il demande une danse privée, il ne peut s’empêcher de la mater, il faut dire que c’est une très belle femme et que ses activités sportives ne font qu’embellir les courbes et la fermeté de son corps, et ce n’est pas lui déplaire : « Ne réfléchis pas trop, tu sais il faut croquer la vie à pleine dent si tu vois ce que je veux dire » lui dit-il son sourire de sale gosse sur les lèvres. Il se releva et s’approcha d’elle, tout en la regardant de haut en bas, puis afficha un petit sourire coquin, « tu as envie de jouer ce soir ? » lui demanda-t-il tout en laissant la proposition pleine de mystère. Il voulait la faire mariner, lui proposer quelque chose sans trop en dire.
Un homme s’approcha d’Adria, il avait l’air bien intéressé, Adam lui lança un regard, le genre qui repousserait n’importe quel homme normalement constitué. Ce dernier finit par détourner le regard et rebroussa chemin. Ce soir, Adria était à Adam, il voulait profiter de la soirée avec elle, et puis il adore le petit jeu, ça lui fait passer le temps et c’est marrant.
Deux femmes parlaient à côté d’eux, et la discussion intrigua Adam, elle parlait d’un SDF, plantait non loin de la boite de nuit qui demander de l’argent pour obtenir une danse privée, et que si on ne lui donnait rien, et bien il se branlerait en pensant à eux. Adam esquissa un petit sourire en écoutant cette histoire, une idée lui passa par la tête, une idée de défi bien tordue, mais qui sera très drôle, c’est certain.
« Tu as entendu ? » demanda-t-il à Adria, cette femme est trop curieuse, pour ça ils se ressemblent, « Viens, on va aider ce pauvre gars à avoir sa érection de ce soir » lui demanda-t-il avec son petit air de compétiteur lui lançant un défi. Adria est une boxeuse, mais c’est avant tout une fille, et un SDF, c’est par forcément, le genre de personne avec qui elle voudrait passer sa soirée, mais bon, c’est aussi une véritable compétitrice qui est prête à tout pour gagner.
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| Sujet: Re: Move your ass, baby [PV Adria & Adam] Jeu 1 Oct 2015 - 21:20 | |
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Une forme de passion, c’était ce qui unissait Adria à Adam, pas une passion sentimentale, loin de là, mais une passion pour le jeu, aux accents ambigus parfois, pour se tirer toujours plus loin, que ce soit dans les délires ou les coups tordus. Jamais elle ne s’ennuyait avec lui, pas un seul instant où elle regrettait de ne pas être seule quand il était là. Il était comme un alter ego au masculin sur ce plan, deux êtres assez semblables. Il y avait toujours un être qui nous ressemblait plus que les autres, qui partageait une même philosophie, qui nous comprenait mieux que la plupart de ceux qui nous entouraient, et Adam était cette personne pour Adria, du moins en ce qui concernait la façon de passer une soirée amusante. Le beau brun et elle partageaient le point commun de fuir l’attachement comme d’autres ont la phobie du serpent. La jeune femme repoussait les sentiments dans sa vie et ne s’ouvrait certes que très rarement, mais étrangement elle ne se sentait pas en manque d’affection pour autant. Adria vivait en équilibre avec ceux qui comptaient déjà parmi son entourage. Lorsqu’Adam lui demanda si elle avait envie de jouer aujourd’hui, la jeune boxeuse attendit quelques secondes avant de répondre, histoire de faire planer le doute l’espace d’un instant. Ils étaient toujours sur la même longueur d’onde sur ce point non ? Quelle question. « Toujours partante ». Adria esquissa un sourire en songeant que ce n’était probablement à pleine dents qu’Adam croquait sa vie mais à plein de femmes. Elle lui épargna cette petite taquinerie gratuite, l’humour qui existait entre eux n’était censé devenir lourd de remarques inutiles. La jolie brune releva néanmoins ses prunelles observatrices lorsqu’elle sentit une présence rôder autour d’elle au moment où Adam lançait un regard noir à un homme envieux et enfiévré qui avait sans doute remarqué Adria quelques instants plus tôt. « Tu deviendrais jaloux, Howka ? » Lâcha-t-elle pour le taquiner pour de bon, cette fois, tout en descendant sa tequila. Il détesterait s’être fait surprendre sur le fait mais bon, entre eux, c’était toujours dit sur un ton d’humour, pour charrier l’autre, ils partageaient une bonne complicité en ce sens sans jamais se prendre la tête. Tandis qu’elle commandait un nouveau shoot pour se mettre dans l’ambiance, il décrocha quelques instants de la conversation pour écouter celle de leurs voisines. Adria entendit la même chose que lui et acquiesça d’un air entendu lorsqu’elle comprit son idée. Elle n’avait pas froid aux yeux, croire le contraire aurait prouvé mal la connaître. « On va faire notre BA du jour si je comprends bien. » Ça ne rattraperait pas leur longue liste de coups tordus et celui-là ne s’écarterait pas de leur ligne de conduite mais Adria n’avait pas peur et savait d’ores et déjà comment mener la situation de main de maitre afin de la retourner en leur faveur. Elle vida le second shoot servi puis ils se rendirent à l’extérieur pour voir ce qui se passait. La jeune femme aperçut très vite l’homme en question et s’approcha de lui pour remédier à son problème qui était le suivant selon ce qu’elle avait entendu : il voulait de l’argent pour s’offrir une danse privée. Adam n’avait pas besoin de lui lancer un défi, Adria prit les devants. « Alors comme ça il paraît qu’on veut une danse ? Your lucky day. Donne ta pancarte, tu n’arriveras à rien comme ça. » Dit-elle au blond assis par terre qui commençait déjà à esquisser des gestes obscènes parce qu’elle ne lui mettait pas de l’argent. C’était son jour de chance à celui-là, la boxeuse était bien lunée. De l’argent, elle allait lui en faire gagner, il ne s’y prenait juste pas de la bonne façon. Elle prit le marqueur noir dans les affaires de l’inconnu et au verso du panneau, elle écrivit une autre phrase en majuscules indélébiles. VOUS VOULEZ UNE DANSE SEXY ? C’EST PAR ICI, un message qu’elle accompagna d’une flèche vers le bas indiquant le pot, lorsqu’elle retourna le panneau dans l’autre sens, impliquant qu’il faudrait mettre de l’argent pour assister à une danse sensuelle. Un groupe de garçons qui sortaient de la boîte de strip-tease et qui se souvenaient avoir vu Adria bouger agilement sur la barre de pole dance, s’arrêtèrent à leur hauteur et furent les premiers à mettre des pièces. « Tu te charges de la musique. » Lança-t-elle à Adam, elle n’allait pas danser sans rythme tout de même, quelque chose qui bougeait évidemment. Il pourrait mettre une playlist de son téléphone ou peu importe ce qu’il avait sous la main. La jeune femme aux origines espagnoles connaissait plusieurs types de danses sexy. Elle remonta son haut de façon à découvrir son ventre et attendit que d’autres personnes s’approchent, curieux ou envieux, avant de commencer à se déhancher. D’une pierre deux coup, Adria offrait la danse privée au blond en se trémoussant non loin de lui, à quelques pas seulement, tout en proposant un spectacle sympa à ceux qui la regardaient. Coach sportive, la jolie brune avait parfois l’occasion de donner des cours de danse, ça lui servait bien ce soir pour réussir son défi. Elle avait un corps souple et endurant, aux courbes avantageuses qui attiraient le regard. En l’absence de barre de pole dance à l’extérieur, forcément, Adria dansa pendant plusieurs minutes et s’arrêtait lorsque le pot ne se remplissait plus. Elle effectua la danse du ventre qu’elle maitrisait, plusieurs mouvements sensuels accompagnèrent sa chorégraphie, elle enchaina sur un twerk – pas trop vulgaire ce n’était pas son genre – et se rapprocha à quelques centimètres de l’inconnu pour lui vendre le rêve de sa soirée. Il devait bien ressentir l’effet escompté pour le coup. On pouvait dire qu’elle se donnait à fond pour le défi tacite lancé par Adam. Certains étaient fascinés, désireux d’elle, d’autres devaient simplement la prendre pour une tarée bourrée, peu importe, elle s’en fichait. Lassée de danser seule, ou plutôt d’être la seule à se casser les reins pour ramener des pièces, Adria se tourna vers eux et lança d’un regard malicieux en direction d’Adam. « Tu me devras un tango après, bien sûr, mais pour le moment.... à vous. » À vous… Lui et l’inconnu bien sûr, c’était le défi qu’elle lui lançait à son tour, eux aussi devaient danser, mais comment s’y prendrait-il pour convaincre le « SDF » de l’accompagner dans cette folie tordue sans queue ni tête ? Elle faisait confiance en l’imagination d’Adam. Et puis, ne lui avait-elle pas promis en contrepartie la meilleure des danses qui pouvaient exister pour un duo ? Un tango muy caliente.
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| Sujet: Re: Move your ass, baby [PV Adria & Adam] Mar 16 Fév 2016 - 21:37 | |
| Le 21ème siècle, il a compris comment ça fonctionnait, la vie. Certes, il y les petites féministes isolées qui inondent les coins poussiéreux du web avec des pages et des pages de dissertations contre la culture du viol chaque fois qu’un nouveau jeu vidéo/chanteuse pop/descriptrice météo mexicaine se profil le bout du nez. En contre partie, y’a aussi les femmes comme cette inconnue, là, convaincue que sa lascivité est une forme de pouvoir. Et qui suis-je pour la détromper, really?. Vas-y ma belle, montre-moi c’est qui la plus forte, pendant que les petits chiots là s’imaginent plier ton corps à leur volonté. Montre-leur que pendant qu’ils dégradent tout ce qu’il y a de beau et de puissant dans le sexe dans leur petit fantasme, c’est toi qui en profite. Je me laisse donc passivement dominer par cette femme forte, subissant toute l’étendue de sa puissance et pleurant toute cette énergie sexuelle si mal utilisée. En même temps, j’suis un contestataire viscéral. Quand je suis venu au monde, Jésus m’a dit deux choses. La première, c’était de secouer par les épaules tous ceux qui me regardent. La seconde ne se répète pas. La belle ayant terminé son numéro, je me déplie lourdement les articulations, me dépoussiérant le cul des mains. Et alors qu’elle admet fantasmer sur moi (j’ai peut-être interprété un peu…), je croise les bras sur ma poitrine et lui dit, d’un air de défi. "Ma belle, t’es au stripping ce que le Jack Daniels est au Whiskey. Ce que la cuisine moléculaire est à la gastronomie. Ce que David Copperfield est à la magie. T’es bien jolie – façon de parler, parce que ça serait hypocrite de ne pas te reconnaître un statut de sex symbole-, mais t’es du toc. Du tape-à-l’œil. You’re not the real deal. Les filles là-dedans," Je pointe la porte du club derrière moi "Ce sont des professionnelles. Dans leur chorégraphie, il y a leur âme qui essaie de ne pas s’éteindre. Quand on caresse leur corps de nos yeux perversement affamés, on les sent qui nous repoussent de toute leur force. Qu’elles nous haïssent de notre voracité animale. Et qu’elles haïssent encore plus en dépendre. C’est un combat de chaque instant là-haut, entre le voyeur et l’effeuilleuse. Une arène romaine, où les mises à mort sont aussi fréquentes, bien que plus pernicieuse. Toi… " Je regarde un peu autour, alors que la plupart prennent leur distance. "T’es une Lamborghini rouge qui fait le tour du Bronx à 30 km/h. T’as tout pour toi. Littéralement. Et tu viens narguer toutes celles qui donneraient tout pour être comme toi en venant les singer. En rendant trivial leur mode de vie. En faisant de l’enfer de leur quotidien un jeu. En dégonflant leur rêve…" Honnêtement, j’avais l’impression de pécher contre la gent masculine. Si cette alléchante créature prenait plaisir à nous aguicher, il serait criminel de l’en empêcher. Voyez comment ma vertu est sans borne ? Je ramassai le pot (passablement bien garni, soi dit en passant) et y glissai une de mes cartes d’affaires. Sur laquelle on pouvait lire : « La LSD-Z peut vous aider. Sous le grand chêne du Parc Par une soirée pluvieuse » Et je lui tendis le pot. "You need help, girl. Tu vaux mieux que ça. Et mieux que lui." Je tournai mon attention vers Adam. "Petit home de paille. Qu’est-ce tu fous là, à jouer le décor ? La dame veut danser. Offre-lui donc un truc de convenable. Avant qu’elle ne mette le feu à la rue." Je me demande s’il va me frapper, pendant que je me plante devant lui ? |
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| Sujet: Re: Move your ass, baby [PV Adria & Adam] | |
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| | | | Move your ass, baby [PV Adria & Adam] | |
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