NOM : Neer PRÉNOMS : Ulysse Alexander SURNOMS : Lys AGE : 30 ans DATE DE NAISSANCE : 20 Février NATIONALITÉ : Américaine SEXUALITÉ : Indifférent, même s’il préfère les hommes SITUATION AMOUREUSE : Célibataire EMPLOI/ETUDES : Détective privé NOM DU QUARTIER : Pacific lane ANIMAUX DE COMPAGNIE : Aucun CHIFFRE PORTE BONHEUR : 3

Lorsque j'étais jeune, j'ai vu un psychiatre pendant plusieurs années. S’il a posé un diagnostic de sociopathie chez moi, que je me cache bien de révéler, il m'a surtout appris deux choses: que des accusations fausses dont on ne pouvait se défaire étaient fatales, ainsi que de fuir les psychiatres comme la peste. Je ne suis pas un ange, loin de là - mais vous ne vous en douterez jamais devant mon comportement compatissant, compréhensif et engagé dans vos causes. Mon sourire parfait ne cache que la pourriture qu'est mon âme, mais vous ne risquez rien si vous ne faites que jouer le jeu que je vous impose. De toute façon, je finis toujours par obtenir ce que je veux - et la justice est la seule chose derrière laquelle je cours sans relâche. Un corps n'est qu'un corps, moi je cours derrière les idées. Cela fait extrêmement longtemps que j'ai compris que la société était ce qui empêchait l'existence de la justice - c'est pour cela que je m'attèle si soigneusement à la détruire.

Vous pensiez venir voir un bon détective privé ? Vous êtes chez le meilleur. Chacun des mots de votre plainte sera tel une pile neuve insérée dans une télécommande. Il n'y a aucun crime qui soit petit, combien même serait-ce un mari infidèle - je vous permettrai de trouver de quoi châtier de la pire des façons car ils m’insupportent tous. Pourquoi le meilleur me demandez vous ? C'est très simple voyons - le jour où vous me laisserez entrer chez vous sera le jour où je commencerai à partager votre lit. Qu'un de vos enfants soit malade et que votre moitié l'emmène chez un médecin, que vous ayez un ami à la maison pour vous plaindre de votre travail: tout. Je saurais tout sur vous, votre vie, vos problèmes. Je suis la panacée que le médecin a refusé de vous prescrire pour vous soigner plus longtemps, plus coûteusement. Je suis l’article de loi que votre avocat s'est soigneusement gardé de vous donner car il joue au poker avec époux tous les soirs. Non. Tout le monde est égal chez moi et l'intransigeance ainsi que la curiosité, toutes deux maladives, dont je fais preuve vous garantissent un succès. Ce n'est qu'après que je me délecterai, seul, des larmes de ce mari qui a appris qu'il était trompé. J'ai un masque à conserver et un objectif à atteindre - combien même il me faille marcher sur des cadavres, sociaux bien sûr : le meurtre est un crime.

Adressant son plus charmeur sourire, Ulysse ouvrit la porte devant la petite créature frêle – une journaliste d’origine asiatique – et la salua chaleureusement, l’invitant à s’installer là où s’asseyait ses clients en règle générale. Tiré au sort parmi les recommandations des lectrices en tant que « personne à connaître » du mois, il avait fallu au détective serrer les dents et se maudire pendant plusieurs jours avant de, finalement, accepter l’entrevue. Au final, il ne s’agissait que de dresser son portrait pour les lectrices – ce serait certainement profitable à ses jeux en lui attirant plus de brebis égarées. Il observa la jeune brune sortir son appareil photographique avant d’interrompre délicatement le silence oppressant : les formalités étaient d’un ennui mécanique pour lui.

« Si vous le permettez, je préférerai que l’on procède à la partie écrite d’abord. » Il adressa un sourire gêné factice. « Je ne suis habitué à ce genre d’évènements et mon visage se crispe de lui-même, quoi de mieux pour le détendre qu’un peu de conversation ? »

« Oh euh… Oui, bien sûr… Pas de problème ! » Hésitante, trop enjouée sur la fin – c’était une débutante, il pouvait le sentir à des kilomètres. Ce journal envoyait-il des stagiaires s’occuper de cette rubrique ? C’était une technique d’intégration d’une cruauté exquise : il était impossible de prévoir le caractère de la personne qui était entrevue. Deux secondes de réflexion suffirent au brun à se positionner du côté de la jeune, il serait plus drôle de voir les réactions de la rédaction devant une interview menée à merveille plutôt que de la triturer. L’embarras, la douleur, la peine : c’était bien là des mots qu’Ulysse ne faisait qu’appliquer à des concepts qu’on lui avait enseigné, sans qu’il ne soit jamais capable de les ressentir lui-même. Hermétique en profondeur aux autres, à leurs émotions – c’était l’intérieur du cheval de Troie qu’il était, et il fallait se garder de percer la coque, pour le moment. « Pourriez-vous… Euh… Me parler de vous ? »

Il lui adressa un sourire rassurant en apparence, se délectant d’avance à s’imaginer cette vieille rédactrice en chef aigrie devoir accepter les compétences de sa stagiaire, ne pouvant trouver rien à redire. « Je m’appelle Ulysse Neer et, à 30 ans, je suis détective privé à Huntington Beach. » D’un simple regard prédateur, il la scruta noter hâtivement chacun de ses mots sur le calepin qui lui servait de brouillon, puis il lui adressa un sourire de plus à la voir allumer le dictaphone de son téléphone malhabilement.

« Très bien, pourquoi avez-vous choisi ce métier ? Pourriez-vous résumer votre parcours à nos lectrices s’il vous plait ? » Cette question-là avait été préparée en amont, le ton trop déterminé de la journaliste la vendait aisément.

« Oh ? Bien sûr. » Feindre des émotions, règle première de sa vie et de son parcours, bien qu’il ne comptait pas le dire à la jeunette. « Je suis originaire de l’autre côte et mon père y était médecin. C’est lui qui a d’ailleurs insisté pour que je continue dans sa voix – et je peux vous assurer que c’était quelque chose qui me plaisait énormément. Cependant, au décours de mes études, j’ai découvert que beaucoup de médecins cherchaient plus à soutirer le maximum d’argent pour s’assurer un futur qu’à soigner leurs patients de façon efficace. Certains de nos cours allaient même dans ce sens et ce n’était pas quelque chose que je pouvais supporter – motivant ainsi mon abandon de ces études. Je me sentais étouffer dans cet environnement artificiel, et pour rester dans le contact humain je me suis dirigé vers des études de droit. » Le détective marqua une pause, permettant à ses mots de raisonner calmement dans l’esprit de la brunette en face de lui. « Hélas, c’est ce même environnement imbu de sa paye que j’y ai trouvé – j’ai tenu un semestre avant de partir également. Je me retrouvais donc à errer, sans savoir que faire de mes études, pendant quelques mois qui m’ont permis de raffiner ma culture générale et mes compétences en informatique, l’inactivité mentale me dégoûtant. C’est par hasard en lisant un journal que j’ai lu l’interview d’un détective privé qui expliquait que son métier, c’était en grande partie comprendre ses clients, savoir ce qu’ils recherchaient – être proche de l’autre être humain. » Pour mieux le détruire par la suite, mais il se garda de rajouter cette phrase, gardant un stoïsme parfait. « J’ai donc passé la formation nécessaire à obtenir une licence dans l’Oregon dont je viens, puis j’ai décidé de m’installer ici afin de changer d’air. »

Religieusement, la frêle journaliste – elle devait peser tout au plus 50 kilogrammes – continuait de recopier les tirades soigneusement préparées de l’enquêteur, combien même ces dernières étaient sincères… Si on omettait les omissions volontaires. Lorsqu’elle termina, la prochain question tomba sans même qu’elle ne relève la tête. « Vous semblez énormément parler d’argent et de gens prêt à tout pour lui, pourriez-vous nous en dire plus ? »

« Naturellement. » Il n’hésita même pas. « L’argent ne m’intéresse pas. La société dans laquelle nous vivons a mis un point d’honneur à tourner autour du matériel. Nous cherchons à avoir le corps le plus beau possible, les habits les plus chers, la maison la plus belle et le compte en banque le plus rempli. Moi, ce qui m’intéresse… » C’est de voir cette société de merde bruler en enfer, et il compte bien être le diable qui y mettra le feu. « … C’est d’être proche des gens. De les écouter, de les comprendre, de les rassurer, de leur permettre de parler librement. Un peu comme un psychologue, seulement moi je règle réellement les problèmes derrière en apportant un ensemble de preuves solides qui permettent de couper court aux problèmes d’une façon judiciaire. » Tout en créant des conflits, montant délicatement les gens les uns contre les autres. Cette femme trompée avait-elle besoin de savoir que sa meilleure amie avait des vues sur son mari, alors que ce n’était pas avec elle qu’il la trompait ? Non, mais c’était mieux ainsi. Les larmes de désespoir, la rage dans les yeux d’un client – il n’y avait que ça pour maintenir le fou en vie. « Je fais partie de ses personnes qui, lorsqu’elles voient un couché du soleil magnifique, prennent le temps de le contempler plutôt que de le prendre en photo et se presser de rentrer à la maison car leur série télévisée ne tarde pas à commencer. Mon salaire ne me sert qu’à tenir jusqu’au bout du mois, pas à être riche.»

Sourire charmeur devant le léger soubresaut de la journaliste, trahissant qu’elle avait exactement ce comportement, comme il s’y attendait. « Oh… Euh… Très bien. Vous ne m’avez pas parlé de votre mère lorsque vous parliez de vous ? Y a-t-il des raisons précises à cela ? Une relation conflictuelle peut-être ? » Manque de tact indécent mais tellement délicieux... Tant de direct, de cru dans cette phrase – elle fera une journaliste parfaite, insidieuse jusqu’au bout, s’accrochant aux gens jusqu’à ce qu’il la considère comme un cancer qu’il faut éliminer au plus vite, peu importe avec quel degré d’invasion. Il avait tendu une perche – non, une branche, et elle était rentrée dans son jeu avec la sagesse qu’il espérait voir en elle.

« C’est un sujet que j’aime éviter. Nous avions une relation extrêmement conflictuelle, oui, et je me demande bien ce qu’elle penserait de moi aujourd’hui – ou plutôt quelles insultes elle irait proférer à mon égard – si elle me voyait tel que je suis. Mon père aurait certainement été fier, mais elle… » Allait-elle comprendre ?

« Oh, toutes mes condoléances. » Bingo, elle avait compris une fois de plus. Tant de gens étaient simples à guider là où on voulait qu’ils soient, c’en était affligeant.

« Merci. En effet, mes deux parents sont décédés dans un accident de voiture il y a quelques années déjà, au tout début de mes études. J’ai dû apprendre à vivre seul, en acceptant surtout des petits boulots – réparer des ordinateurs ou du matériel électronique en général, je suis assez doué pour ce genre de choses.  C’est pour cette raison-là que j’ai choisi de venir ici il y a trois ans. Changer d’air, d’entourage également. Vous voyez ce que je veux dire ? » Elle hocha rapidement la tête, visiblement gênée par l’air profondément émotif que l’homme en face d’elle venait de prendre. Tant mieux, il ne restait plus qu’à espérer qu’elle le décrive dans son article, attirant ainsi la fibre sentimentale, prouvant au monde qu’il n’était qu’un humain comme un autre – en apparence tout du moins. C’était ce qu’il fallait à ce magazine de femme, et ce qu’il lui fallait pour attirer de nouveaux jouets dans la toile qu’il tissait si soigneusement. Ulysse adressa un sourire de plus à la journaliste, saisissant l’opportunité qu’il se créait de rajouter quelque chose qu’elle ne lui avait pas demandé – alors que c’était tout de même fondamental. « Pour rebondir sur autre chose, j’aimerai juste préciser que je ne m’occupe pas seulement des problèmes de maris infidèles. Qu’il s’agisse de retrouver une personne, un objet ou même d’espionnage industriel – je considère qu’il n’y a pas de petites ou grandes affaires et les mets toutes au même niveau, le plus haut. »

Un maigre sourire, comme s’il voulait dire « je m’en balance » traversa le visage de la journaliste, mais le détective savait mieux. Elle n’avait pas le choix sinon de préciser cela dans une partie de l’article lorsqu’elle le rédigerait – tout bonnement car c’était la partie centrale de ce dernier. Maintenant le piège préparé, l’enquêteur n’avait plus qu’à attendre qu’il soit tendu, et ce par d’autres mains que les siennes. De toute façon, il finissait toujours par obtenir ce qu’il désirait – plus encore lorsqu’il devait se forcer, inventant nombre de mensonge pour combler ce qu'il refusait de révéler...

Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Khan, tandis que mon prénom est Mathieu. Je suis âgé(e) de 22 ans et je vis actuellement du côté de Paris. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur un top site, ma première impression en le voyant a été shotgun. Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 3j/7 et que mon niveau rp est de euh ? 6/10 ?. Concernant mon personnage j'ai choisi Colton Haynes comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi Money Doesn’t Make Happiness comme groupe ! Au fait j'allais oublier le code du règlement je le connais et il a été validé par Neela. A bientôt sur le forum ♥

toutes nos félicitations ! votre fiche vient d'être validée et vous faites officiellement partie des habitants de huntington beach. les portes de la ville vous sont grandes ouvertes, vous pouvez commencer dès maintenant vous y promener et commencer votre jeu.
mais, avant d'aller plus loin, ne vous invitons à consulter le guide de la ville qui vous sera certainement utile :

• vous pouvez dans un premier lieu préciser votre métier ou étude, ainsi qu'à décider quel sera votre logement.
  
• si vous vous retrouvez complètement perdu dans les rues de la ville, sachez qu'un salon de parrainage est à votre disposition. tout ce qu'il vous reste à faire c'est de demander d'avoir un parrain qui vous servira de guide touristique et vous aidera à retrouver vos repères plus rapidement.
  
• vous avez également la possibilité de constituer vos propres carnets de relations et de rencontres. eh oui ! il ne faut pas oublier qu'avoir une vie sociale palpitante vous aidera à mieux vous épanouir !
  
• si vous vous attendez à ce que des personnes proches, amis ou ennemis, viennent vous rejoindre à huntington beach, n'oubliez pas qu'une catégorie pour la création des scénarii est consacrée à toutes ces personnes !
  
• en parlant d'ennemis, on vous présente l'ennemi commun de tous les habitants. maître corbeau, dont l'identité reste inconnu, a comme passe-temps préféré vous torturer l'existence grâce à ses fameuses lettres anonymes qui risquent de mettre une fin à votre vie tranquille.
  
• vu que tout ce qui rime avec secret, rime avec potins, n'hésitez pas de visiter le buzzer pour être informé de tous les secrets mis en danger. peut-être ceci réveillera-t-il le Sherlock Holmes qui sommeille en vous pour en trouvez d'autres vous-même !
  
• pour finir, si vous aimez pimenter votre vie, une section défis où tout le monde peut vous défier !
  

n'oubliez cependant pas que vous devez informer le staff de votre plus sombre secret. ne jouez pas aux innocents, car au fond, personne n'est un ange ! Si besoin le staff peut vous aider à trouver un secret. (contacter Marissa - contacter Neela)

en cas de besoin ou de question, le staff du forum sera toujours là pour vous, n'hésitez surtout pas à le contacter par mp ou à tout simplement poster vos questions dans le sujet consacré aux membres qui se trouve ici.