Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI]

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LENA AMBER HEPBURN

« S’accrocher. Encore. Toujours. Il faut croire pour avancer. »

FICHE D'IDENTITE

✿ NOM : Hepburn ✿ PRÉNOMS : Lena Amber ✿ SURNOMS : Lily, Nana, mais Lena c'est assez court généralement. Sinon Hepburn. ✿ AGE : 25 ans - ✿ DATE DE NAISSANCE : 03 août ✿ NATIONALITÉ : américaine et italienne ✿ SEXUALITÉ : hétérosexuelle ✿ SITUATION AMOUREUSE : célibataire mais amoureuse ✿ EMPLOI/ÉTUDES : Dernière année d'école vétérinaire, en stage dans une clinique ✿ NOM DU QUARTIER : Pacific Lane ✿ ANIMAUX DE COMPAGNIE : et non ✿ CHIFFRE PORTE BONHEUR : le 3.

LE CARACTÈRE

Lena est une personne que l’on pourrait qualifier de fragile et de sensible, car c’est la première chose que l’on remarque chez elle. C’est une jeune femme délicate, un peu trop naïve sûrement, qu’il est si simple de berner parce que justement, elle accorde sa confiance, elle offre une main secourable. Pourtant, elle est capable de tenir tête, et déteste justement être prise pour une idiote. Rêveuse… Romantique… elle a ses rêves, elle monte parfois jusqu’aux étoiles pour finalement retomber brutalement sur le sol, blessée, déçue. Mais c’est surtout quelqu’un plein de vie, possédant cette énergie et cette force qui lui permettent de se relever malgré la douleur de la chute. Et ce avec une facilité déconcertante, mais elle dissimulera toujours sa douleur dans ces cas-là. Et il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’elle soit assez bavarde, qu’elle n’apprécie que peu le silence, sauf dans certaine situation où il ne lui paraît pas pesant, sinon elle meublera de son mieux, quitte à raconter tout ce qui lui passera par la tête. A côté de ça, c’est une personne sur qui on peut compter, serviable, secourable, douce, protectrice, elle veillera sur ses ami(e)s… Mais il ne faut pas s’imaginer qu’elle est parfaite, loin de là, sa naïveté est déjà un défaut non négligeable dans le monde dans lequel nous vivons, néanmoins, elle est également jalouse, s’avérant être quelqu’un qui partage difficilement, tant ses amis que son petit ami. Elle a aussi un petit côté têtu et obstiné qui justement la pousse toujours vers l'avant. C'est une bosseuse, une fille qui sait ce qu'elle veut, qui veut croire en ses rêves, qu'ils soient utopiques ou non. Mais également assez sociable, qui sait se fondre dans le paysage, se mêler aux autres, parfois si bien qu'elle disparaît comme lorsqu'elle était serveuse. Elle est également patiente, mais colérique et passionnée.

NOUS AVONS TOUS UN PASSE, UN PRESENT ET UN FUTUR.
Il était une fois New York. La grosse pomme et sa vie trépidante. Big city avec ses banlieues aux multiples origines. Mais une plus particulièrement… le Bronx, nous intéressera, parce qu’elle sera le théâtre des premiers pas d’une petite fille aussi blonde que sa mère pouvait être brune et italienne. La teinte de sa chevelure, elle ne la tint pas de son père, américain et petit flic de rue qui ne gagnait pas grand-chose, quand son épouse arrondissait les fins de mois en faisant des ménages. Sûrement cela venait-il d’un ancêtre. Aussi, ce fut dans cette étrange atmosphère que Lena vint au monde, petit rayon de soleil au milieu de la noirceur ambiante de leurs existences. Gamine pleine de vie, souriante et aux allures de poupée de porcelaine, qui pleurait lorsqu’elle découvrait un oiseau mort, qui ramenait le moindre animal abandonné chez ses parents, rendant sa mère totalement dingue à chaque fois. Mais elle était comme un joyau égaré dans un monde cruel, petite fille bien trop rêveuse qui avait des rêves plein la tête, mais qui était toujours prête à aider, à compatir, à… Rapidement, les voisins de ses parents commencèrent à veiller sur elle, puis, alors que la petite fille gravissait le temps et laissait apparaître des courbes plus féminines, ce furent les fils de ces mêmes voisins qui la protégeaient, veillaient sur elle, la chaperonnait, allant même jusqu’à la suivre pour son propre bien. Rageuse, elle détestait être ainsi surveillée, mais elle n’arrivait pas à leur en vouloir bien longtemps, puisque ce n’était pas méchant, simplement… ils la savaient trop naïve, trop fragile. Au fond, elle n’était encore qu’une enfant qui accompagnait parfois sa mère dans ses ménages, et qui se languissait des belles choses que ces autres filles possédaient : leurs garde-robes, leurs affaires, … alors qu’elles, ne la voyaient même pas. Elle était invisible dans ses habits de seconde main, même si elle savait que ses parents faisaient de leur mieux. Elle savait combien rien qu’une simple facture d’électricité pouvait être quelque chose d’horriblement pesant. Et sûrement se souviendrait-elle toujours de ce soir de noël où son père lui avait dit que c’était un nouveau jeu et qu’ils l’avaient passé à la lueur des bougies, avec fort heureusement un chauffage au fuel, parce qu’ils n’avaient pas pu payer la dernière facture. La vie était loin d’être simple pour sa famille, mais elle ne se plaignait pas et profitait tout simplement des choses simples qui étaient à portée de ses mains. Même s’il fallait reconnaître que cela la motivait pour se donner les moyens de faire des études, quitte à devoir cumuler plusieurs emplois.

Mais plus elle grandissait, plus ces filles de riche qu’il lui arrivait de croiser dans la rue ne la remarquait pas, comme si elle s’effaçait, devenant une ombre, à peine un grain de poussière qui finirait par graviter autour d’elles simplement pour les servir. Et puis il y avait les garçons, ces gosses de riche qui ne la remarquaient que pour une seule chose, ou bien elle devenait également invisible. Elle en avait l’habitude, mais elle ne pouvait s’empêcher de les envier, eux et leurs maudits privilèges.

J’avais toujours envié ces gosses de riche, peut-être parce qu’intérieurement je savais que je n’en ferais jamais parti. J’étais née dans le Bronx. J’étais une fille de la banlieue, l’une de celle pourtant qui était toujours protégée par les gars de ma cité, parce que c'était les amis de mon grand frère, entre autre. Ils auraient pu commettre un meurtre pour éviter que je souffre, pour éviter de voir la moindre larme rouler sur ma joue. Et même sans argent, je m’étais inventée mon propre royaume, je vivais d’incroyables aventures dont ces petits cons trop friqués n’ont aucune idée. Une nuit, lorsque j’étais enfant, la méchante sorcière avait envoyé une malédiction pour chasser la lumière du royaume, mais nous l’avions combattue à l’aide de bougies, petites flammes qui brillèrent jusqu’à ce que je m’endorme, avant de me réveiller entourée de cadeaux. Bien sûr, ce ne sont que des histoires, mes rêves, mon embellissement du passé, de la précarité de nos vies, du fait que mes parents avaient préféré nous faire un beau cadeau à mon frère et à moi que de payer la facture d’électricité. Il fallait faire des choix, parfois, être misérables ce n’en était pas un, alors on en faisait un autre, qui rendait la misère plus supportable. Mon père était un flic honnête, intègre, contrairement à certains de ses collègues, alors il n’y avait pas de primes surprises qui adoucissaient le quotidien. Du côté de ma mère, ses ménages ne payaient même pas le loyer, mais cela dépannait. Alors moi aussi j’ai fait un choix. J’ai travaillé pour obtenir de bonnes notes. J’ai travaillé pour financer mes études. J’ai cumulé les petits boulots craignos ou éreintants juste pour avoir une vie meilleure et différente. Autant dire que je ne sortais pas beaucoup, mais j’avais toujours des amis, on venait me voir au boulot, je révisais avec eux, c’était ça où je retournais d’où je venais et c’était juste hors de question. Même si mon enfance était belle, je sais ce qu’elle m’a coûté, et je sais que la vie là-haut, avec eux, est tellement plus facile. Alors puisqu’il le faut, autant s’en donner les moyens. Pas forcément pour les rejoindre eux, mais pour vivre mieux.

J’ai donc fait toute sorte de petits boulots, tandis que je finissais par avoir des contacts et que je finisse par participer à plusieurs soirées mondaines en tant que serveuse. C’était occasionnel, mais cela payait bien, et j’en avais vraiment besoin pour payer mes frais de scolarité. Et puis arriva la soirée organisée par les Ambrose, une famille riche, influente, réputée, chose qui ne changeait pas grand-chose pour moi, tandis que je servais les invités de la même manière que les autres soirées auxquelles j’avais participé. Invisible. Toujours. Et c’était peut-être encore pire que les autres fois, puisque dans la rue cela pouvait paraître normal, là c’était comme si je faisais parti du mobilier. Lorsqu’arriva enfin l’heure de ma pause, je pris… la direction des toilettes, sans vraiment savoir où ils se trouvaient, je divaguais, tournais au milieu de ces grands couloirs. Des éclats de voix eurent raison de mon envie première, me laissant m’approcher de la porte entrouverte d’où elles provenaient, pour me laisser entrevoir monsieur Ambrose, monsieur le politicien qui s’énervait contre une personne que je ne pouvais voir. J’entendais ses mots qui résonnaient jusqu’à moi, ses accusations, sa colère. L’être face à lui n’était pas assez bien à ses yeux, guère mieux qu’un poids, et il continua, avant de finalement sortir tandis que je me plaquais sur le côté, laissant la porte totalement ouverte. Mais il ne me remarqua pas, j’étais toujours aussi invisible, comme un lampadaire sans importance. Tandis qu’à présent, après l’avoir vu disparaître, je pus reconnaître son fils, Alexander. Il semblait avoir des difficultés à tenir debout, sûrement l’alcool… Voilà le pourquoi de la colère de son père, mais il l’avait abandonné et il pourrait se blesser en tombant par terre, ou pire. Sans la moindre hésitation, laissant simplement mon instinct et mon caractère m’y pousser, je l’ai rejoins pour l’aider. Plus lourd et plus massif, je tins bon pour l’aider à marcher jusqu’à la chambre qu’il m’indiqua, en veillant à ce que personne ne nous voit. J’étais peut-être naïve mais pas idiote, certaines mauvaises langues traînaient forcément dans ces couloirs. Aussi je n’hésitais pas à interrompre notre marche en le faisant s’appuyer contre un mur, tandis que je guettais jusqu’à ce que la voie soit libre. Et lorsqu’enfin nous arrivâmes dans sa chambre, je refermai la porte derrière nous, l’aidant à rejoindre son lit, tandis qu’il commençait à se confier. L’alcool bien sûr, seule raison pour laquelle il me parlait, avec peut-être le fait que je l’ai aidé à marcher, mais rien de plus. Demain je n’existerais plus. Demain il m’aurait oubliée, ou n’aurait qu’un vague souvenir d’une petite blonde l’aidant à marcher. Mais je l’écoutais, tandis que je l’aidais à au moins retirer ce qui couvrait son torse pour se coucher. Pour le pantalon il pouvait bien dormir avec, tant pis. J’entendais ce qu’il me disait sur sa haine pour son père, sa vie que j’enviais, son avenir tout tracé, tandis que moi-même j’aurais aimé avoir tout ça. Il croyait que sa vie était horrible, est-ce qu’il avait conscience combien elle pouvait être dure lorsque l’on vient du Bronx ? Je lui avais alors soufflé… « On a toujours le choix. » Tout comme je l’avais eu de travailler pour financer mes études et me sortir du trou qu’aurait dû être mon existence. Au mieux, je passerais ma vie à servir les gens, au pire… Je préférais ne pas y penser. Et puis, alors que je faisais glisser sa chemise, il s’empara de mes lèvres. C’était… J’aurais dû le repousser, le laisser là, tout seul, dans sa chambre, mais au lieu de ça, je me suis laissée faire, touchée par ses paroles. Je n’étais pas invisible, je vivais, sous ses lèvres, sous ses confidences. Et le second m’a laissé lui répondre, lui rendre son baiser pour terminer dans son lit avec lui. Le réveil fut sensiblement différent. Lorsque j’ai vu où j’étais, où je me trouvais… au départ, je n’ai pas fait le rapprochement, et puis j’ai senti son corps nu contre le mien, j’ai regardé son visage et je me suis parfaitement réveillée, comme si on venait de me lancer un saut d’eau glacée en pleine figure. Paniquée, je m’étais levée, commençant à rassembler mes vêtements. Ce n’était pas moi. Je n’étais pas… Il m’a surpris en me demandant si je voulais passer la journée avec lui, aller faire du shopping ensemble. Moi ? Il était sérieux ? Aussi étrange que cela semblait paraître, il l’était, et nous y sommes allés. J’avais l’impression de vivre l’un des rêves que je m’imaginais lorsque j’étais enfant. Et notre histoire a commencé comme ça… Alexander se moquant des reproches parfois silencieux de son père sur ma présence chez eux, avec lui. Nous nous revîmes et en découvrant une nouvelle facette de ce garçon, j’en suis naturellement tombée amoureuse. Il était si… Comment est-ce que j’aurais pu résister ? Mon frère et les garçons de mon quartier voyaient tout ça d’un mauvais œil, mais il m’avait suffit de leur mettre les points sur les i une fois, pour qu’ils ne disent rien, se contentant de regarder tout ça, en se demandant quand ils allaient devoir me ramasser à la petite cuillère.

Moi, je vivais un conte de fée, incroyable, inimaginable. Les paroles mesquines qui prétendaient qu’Alex se servait de moi, je n’y croyais tout simplement pas, elles ne m’atteignaient pas. Il était attentionné, prévenant, il m’offrait tout ce que je pouvais vouloir. Je n’avais jamais vécu ça, c’était… impossible que l’on puisse dépenser tant pour une personne à qui l’on ne tiendrait pas. Peut-être que nous n’avions pas la même perception de la vie et du monde, mais je ne pouvais pas les croire ces langues de vipères, quand d’autres étaient des amis qui se gardaient bien de dire des choses pareilles. J’étais… Je faisais parti de leur monde, j’étais presque comme eux, comme lui. Plus si différente, les origines ne comptaient plus. Nous vivions quelque chose à part et j’avais découvert le grand cœur de ce garçon que tant d’êtres ne savaient reconnaître pour ce qu’il était. Différent. Autre. Comme s’il retirait le masque qu’il portait pour le monde entier, fait d’apparence et de faste. Il m’avait atteinte en plein cœur et nous aurions oublié le monde, ou peut-être refait à nous deux, entre nos rêves, nos rires, nos baisers, nos étreintes. La vie ne pouvait être plus belle, plus douce, plus merveilleuse qu’elle l’était alors. Il était le prince charmant que j’avais attendu, celui qui faisait battre mon cœur. Et puis, petit à petit, c’était comme si je le perdais, comme s’il s’émiettait quelque part. Il a commencé à me tromper sans même chercher à s’en cacher. Le rêve tournait au cauchemar, mais je ne l’avais pas inventé, c’était impossible. Des larmes, des cris, des suppliques, ponctuaient ces trahisons qui me détruisaient. Il me quittait. Revenait vers moi comme si je n’étais qu’un objet périssable, jetable à volonté. Il continuait, recommençait, comme si nous étions lancé dans une ronde périlleuse qui me faisait tomber et trébucher à chaque nouveau pas que j’esquissais. Mais je savais ce qu’il m’empêchait de retrouver. Je savais ce qu’il pouvait être. Je ne comprenais pas. Comment, pourquoi. Les questions se bousculaient mais je n’avais pas de réponse. Il m’évitait, me rejetait de sa vie, comme si brusquement je n’en étais plus digne, je jalousais ces filles avec qui il passait ses soirées, je craignais sans cesse de découvrir ses frasques. Je me noyais dans cette histoire, ne trouvant de soutien que dans mes études. Mes amis d’enfance avaient juste envie d’aller lui donner une correction, mais ils savaient que je ne pouvais pas le perdre définitivement, que j’espérais le retrouver, qu’une intervention extérieure ne ferait que précipiter une issue que je redoutais, que je ne pouvais penser comme vraie. Jusqu’à ce jour où il était venu chez moi, complètement saoul, m’avouant ses sentiments, ce je t’aime qui me hanterait tout autant que ses autres paroles… Il m’a dit adieu cette nuit-là. Adieu malgré mes tentatives face à son obstination à prétendre qu’il était incapable de me rendre heureuse. Il en était capable, il l’avait fait, qu’est-ce qui avait changé ? Qu’est-ce qui… On pouvait être heureux. Mais il n’entendait rien. Il se moquait de ce que je pouvais dire. Il a chassé mes je t’aime. Il a tué mes suppliques. Il a poignardé mon cœur sous une verve digne de son paternel. La sentence était tombée, blessante, meurtrière… il ne voulait plus jamais me revoir, pour quelques raisons que ce soit. Et il était parti pour ne plus jamais revenir. Perdue, en larmes, le monde venait de s’écrouler. Et puis, comme si de rien n’était, tout sembla aller mieux. A l’extérieur, puisqu’à l’intérieur, j’étais détruite, meurtrie, repoussant la moindre avance, j’étais incapable d’aller de l’avant, de tourner la page et de l’oublier. Il m’était… S’il voulait vraiment que je l’oublie, il n’aurait pas dit ça. Le reste n’était pas une bonne raison, valable selon moi. On pouvait reconstruire notre histoire, on pouvait être heureux. Mais pour tout le monde je l’avais oublié, y compris le jour où j’ai commencé à me sentir mal. Une envie de vomir, des nausées, j’étais sans cesse barbouillée… Le médecin aussi a eu une sentence à me glisser à l’oreille : Félicitation vous êtes enceinte. Pardon ? Non… c’était... impossible. J’avais eu besoin de m’asseoir, de parler, de sortir tout ce qui me passait par la tête, et le médecin m’avait écoutée, patiemment. Il ignorait qui était le père, mais en quelques secondes, il avait compris que tout était compliqué, que je ne pouvais pas revenir comme une fleur et lui annoncer. Alors il m’a parlé des différentes solutions, alors que je me murais dans un silence tandis que je l’écoutais m’expliquer les choix qui s’offraient à moi. Je pouvais le garder, je pouvais avorter, je pouvais le faire adopter. Le côté très catholique de ma mère, sans oublier l’opinion majoritaire des êtres me laissaient appréhender un quelconque IVG. Etais-je prête à m’aliéner ma mère ? Et puis je pleurais pour un chien égaré, est-ce que j’arriverais… et puis il y avait le problème de l’argent. Cela coûtait plus d’un bras, même si ce n’était sûrement pas ma première réticence. Ou il me restait encore l’option de confier mon enfant à une famille. J’étais perdue. Totalement. Alors j’ai suivi ses conseils pour me sentir mieux et j’ai continué à vivre en gardant mon petit secret. Je voulais être libre de ma décision et je ne savais tout simplement pas comment aborder le sujet. J’avais peur de finir en larmes, de m’écrouler, de dévoiler à quel point tout ça me faisait peur. A quel point… c’était un petit morceau de lui. Une petite part de nous. Foutu romantisme ! Ce fut quelques temps plus tard que j’appris qu’Alexander était exilé par son père dans une autre ville pour éviter tout scandale. C’était l’occasion de le retrouver, de le revoir, de… Non, pas de lui apprendre pour ma grossesse. Enfin pas comme ça. Je n’avais pas envie qu’il revienne ou qu'il me rejette pour cette raison. Je voulais qu’on ait une chance, et qu’on… surtout que je ne savais toujours pas ce que j’allais faire. Je pourrais m’accrocher à penser que la vie pouvait être rose, qu’elle pouvait être belle, mais je sais à quel point l’argent est un problème, que même avec une assurance, on n’était pas à l’abri d’un coup dur, et puis seule… ou dans notre situation précédente… Mais je voulais y croire, que je pourrais le retrouver. Alors j’ai postulé dans une clinique vétérinaire pour y poursuivre mon année et je suis arrivée ici. Ma grossesse ne se voyait pas et je me suis bien gardée d’en parler à qui que ce soit. Enfin pas vraiment. Je n’étais plus aussi plate, mais on pouvait croire que j’avais compensé la perte d’Alex par le chocolat. Et puis, si je ne mettais rien de moulant, rien n’était visible, aucune petite pointe. D’autant plus que les symptômes étaient passés, relégués à de vieux souvenirs, à l'exception de quelques odeurs ou plats que je ne supportais plus. Mais la peur, la crainte, être perdue au milieu de tout ça, personne ne voyait rien. J’allais bien. J’avais toujours le sourire, je profitais toujours des moments simples, j’éclatais de rire pour de petites choses qui illuminaient ma journée, mais il me manquait, je crevais de douleur de l’avoir perdu et j’avais besoin de lui.

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DERRIÈRE L’ÉCRAN

✿ Coucou tout le monde, je débarque sur H.B alors que personne ne me connaît alors autant faire les choses bien non ?! Tout d'abord il faut savoir que dans le monde des forums mon pseudo est Savanana, tandis que mon prénom est Sev. Je suis âgé(e) de quelques années de majorité x) et je vis actuellement du côté de Strasbourg. Ce que je fais dans la vie ? ça ne vous regarde pas :p Passons aux choses sérieuses, j'ai connu ce forum sur je ne sais plus, je me souviens juste d'avoir enregistré le lien du scénario avant de devoir sortir x), ma première impression en le voyant a été j'adore . Côté rp je vous préviens que mes fréquences de connexion seront de 4/7 et que mon niveau rp est de 7/10.
Concernant mon personnage j'ai choisi Candice Accola comme célébrité, pas mal non ? Si vous avez bien lu ma fiche vous savez d'avance que je choisi ENJOY WHILE U'RE YOUNG comme groupe ! Au faite j'allais oublier le code du règlement Je le sais & il est validé par Marissa.
A bientôt sur le forum

**Invité** Invité

Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3200772859

J'en connais un qui va jubiler! Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3806782101

Excellent choix de scénario!
Bienvenue sur HB Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3887326422

Bon courage pour ta fiche Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3887326422

Je suis le meilleur pote de Alexander, on sera appelés à se croiser je pense Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 831357446

Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 831357446

**Invité** Invité

Bienvenue sur le forum ! Candice est sublime ! :37:
Courage pour ta présentation ! Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 2176152401

Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 2176152401

**Invité** Invité

Oh super choix de scénario !!
Je le regardais justement ce matin en me disant, c'est bizarre qu'il est pas encore été pris Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 831357446

Bienvenue et bon courage pour ta fiche Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 2874821285

Bienvenue

& bon courage Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 4193654043

Bienvenue à toi ! :-)

ow yeshhhh bienvenue ici Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3200772859

et bon choix de scénario effectivement !

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Merci tout le monde :#25:

Charles ! Ah oui, mon futur soutien si j'ai tout compris :#19:

Quinn, je me suis posée exactement la même question, mais je vais sûrement pas me plaindre XD

**Invité** Invité

Bienvenue! Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3200772859

Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3549213922

Bon choix de scéna en effet! Bon courage pour fiche! Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 4043561038

Il nous faudra un lien! Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 2668720545

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Merci Leah Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3827031138

Et ouiiiiii Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3011711443

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Bienvenue parmi nous ♥

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*pardon, poussez vous c'est la femme de ma vie* Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 4193654043

Ma Lena

Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3581977478

:#25:

Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 397296971

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:#25:

Merci d'avoir choisi mon scénario Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 2054474852

Bon courage pour ta fiche
&& bienvenue parmi nous Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 270241527

**Invité** Invité

bienvenue ;D

**Invité** Invité

très bon choix de scénario, puis Candice est si Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3200772859

bienvenue sur le forum Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 3128479023

**Invité** Invité

Merci tout le monde :#33:

Mon Alex Lena ○ C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux... [FINI] 4193654043

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