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 LAILA ▲ but you were carless to let it fall

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MessageSujet: LAILA ▲ but you were carless to let it fall   LAILA ▲ but you were carless to let it fall EmptyMer 21 Mai 2014 - 20:23

but you were carless to let it fall
Il doit être vingt-heures lorsque j'arrive devant le restaurant. Peut-être plus, peut-être moins. À vrai dire, insomniaque dans l'âme, je me suis couché tard la nuit dernière et aujourd'hui, j'ai beaucoup de mal à réfléchir, ajoutés à cela le mal de tête qui me tourmente depuis le début de la matinée et les doutes qui pèsent sur moi depuis si longtemps. Mais je ne peux pas me permettre de tomber de fatigue, non, pas encore : j'ai mis tellement de temps à retrouver la trace de Laïla, qu'il serait bête d'abandonner maintenant. L'apercevant à travers la vitre du restaurant, j'inspire un bon coup, espérant au passage qu'elle ne m'a pas aperçu. Elle discute et rit tranquillement en compagnie de plusieurs amis dont je n'avais jamais vu la couleur auparavant. Elle m'a l'air plus épanouie, plus détendue, plus apaisée. Se sent-elle si soulagée que ça de m'avoir quitté, ou bien est-elle nostalgique du passé ? Je n'ai jamais pu tourner la page, et j'espère qu'il en va de même de son côté.

J'entre à l'intérieur du restaurant l'air de rien, faisant de mon mieux pour ne pas attirer l'attention. Je m'assieds à une table non loin de celle qu'occupe Laïla et ses amis, et jette de temps à autre des regards furtifs par-dessus mon épaule, à défaut de pouvoir m'approcher d'elle. J'aimerais bien aller la voir et lui dire ce que j'ai sur le cœur, sans pour autant devoir préparer un discours dans ma tête, mais non. Je sais pertinemment qu'elle s'en irait. Je préfère attendre. Je reste donc assis là pendant quelques minutes avant de trouver enfin le bon moment pour attaquer : lorsque je l'aperçois qui s'absente une seconde en direction des toilettes des dames, je me lève d'un coup sec et me mets à la suivre, à distance raisonnable tout de même. Je n'ai pas envie que l'on me soupçonne de quoi que ce soit, je préfère agir dans la discrétion la plus totale.

Je me faufile donc à sa suite dans les toilettes des femmes, espérant de tout cœur qu'aucun regard ne se pose sur moi. Avant d'entrer, je jette un dernier regard vers la table où sont assisses ses amis pour m'assurer qu'ils ne scrutent pas dans ma direction. Une fois que c'est fait, sans réfléchir, j'attrape brusquement Laïla par le bras. Elle n'a pas le temps d'être surprise, que je la plaque déjà contre le mur, de manière à bloquer toute issue. Je me doute qu'ayant toujours cherché à me fuir, elle n'hésitera pas à recommencer si elle en a l'occasion. Puis pour m'assurer qu'elle n'appelle pas à l'aide, je place également ma main sur sa bouche. « Laïla, je t'en supplie, écoute-moi. Je sais que tu ne voulais pas me revoir.. Mais je veux me racheter. » Je m'acharne à chercher, tant bien que mal, une explication quelque peu potable à mon retour. Mais hélas je ne trouve rien. J'espère juste qu'elle aura la force au fond d'elle de me pardonner. Je réalise soudainement que j'ai mal calculé mon coup. Je lève finalement ma main de son visage, caressant ses lèvres au passage, pour lui montrer que je ne reproduirais pas les erreurs que j'ai faites dans le passé. « Je n'ai jamais tourné la page. Je n'ai jamais cessé de penser à toi, de t'aimer. Et chaque minute passée loin de toi me détruit. » L'implorant du regard, j'attends sa réponse sans mot de dire, estimant que j'ai dit ce que j'avais à dire. Je ne sais pas quoi faire pour lui prouver que je suis déterminé à ne pas recommencer. Et je devine à l'expression marquée de son visage qu'elle est apeurée, avec une pointe de colère mêlée à tout les autres sentiments que je tente de déchiffrer. Mais Laïla est loin d'être la seule à subir mes excès de violence, j'aimerais m'en débarrasser moi aussi. Seulement, lorsque je suis hors de moi, il m'est difficile de parvenir à me contrôler. Pourtant, je lutte chaque jour contre cette impulsivité grandissante. « Reviens. J'ai besoin de toi. Ne serait-ce que pour combler ce manque dans ma vie. » Je ne sais pas si j'ai l'air convainquant, mais du moins je fais tout pour l'être. Toussotant pour briser le silence qui devient pesant, je prie en silence pour qu'elle m'accorde son pardon. Je ne veux plus continuer si loin de son regard.


Dernière édition par Aaron-Clyde Morgans le Sam 24 Mai 2014 - 13:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LAILA ▲ but you were carless to let it fall   LAILA ▲ but you were carless to let it fall EmptyVen 23 Mai 2014 - 18:50

Son cœur bat tellement vite, elle ne sait pas ce qui se passe. Elle découvre le visage de ce monstre lorsqu’elle daigne ouvrir les yeux. Innocente et imprudente, Laïla n’est pas vraiment du genre à surveiller ses arrières et pourtant elle devrait. Son cœur continue à battre très vite. Ses yeux détaillent son interlocuteur en quelques secondes. Sa barbe, ses yeux, ses sourcils froncés qui lui donne ce regard sévère et effrayant. Ce visage qu’elle connait parfaitement. Ce visage qu’elle hait plus que tout au monde. Ce visage qui ne cesse de la hantait. Sa respiration s’arrête durant plusieurs secondes elle ne saurait dire combien de temps. Elle perçoit ses battements de cœur alors qu’elle ne respire plus. Ses yeux le fuis, l’évite. Elle le hait.

« D’aaccoord, d’accord, mais pas ici je t’en supplie. »  elle ne le regardait même pas dans les yeux, au contraire elle évitait les yeux qui l’avaient faite craquer la première fois et qui l’ont aussi effrayés pour la première fois. Ce contact, cette voix, son corps près du sien lui rappelaient tant de choses qu’elle avait essayé d’oublier tellement de fois. Elle le détestait pour beaucoup de chose mais à ce moment précis elle le haïssait encore plus pour couper court à sa liberté. Une liberté conditionnelle, courte, brève et fraîche. Au fond d’elle, elle le maudissait et lui crachait des insultes sans retenue. La réalité était une toute autre chose. « Tu me fais mal Aaron ! »  dit-elle sèchement. « Vas-t’en, s’il te plait. » son regard toujours fuyant elle se débattait pour s’échapper de son emprise, elle ne voulait pas, non elle craignait que ses amis la voient comme ça. Sous l’emprise d’un homme, pas n’importe lequel certes. Elle ne souhaitait pas paraître faible, pas encore une fois. Elle ne voulait pas qu’un jour le serveur du restaurant la recroise en se rappelant que oui, c’était elle, la jeune femme aux problèmes de couple. Elle avait eu du mal à s’intégrer à Huntington Beach, elle n’avait jamais réellement eu d’amis ici. Elle allait en cours, rentrait chez elle et c’est tout. Mais depuis qu’elle s’est faite virée de son école et depuis qu’elle ne paye plus son loyer, côtoyer d’autres personnes c’était plutôt compliqué. Sa respiration reprend un rythme plus régulier, certes toujours effrayée mais moins surprise. Elle savait qu’il la retrouverait un jour. Elle se doutait que ce jour arriverait, mais il l’avait prise par surprise, tel un lâche. Un faible au comportement impulsif. L’être le moins civilisé qu’elle connaisse.

Alors qu’elle ressent une douleur aux bras, la dernière phrase prononcée par le jeune homme ne cesse de retentir dans la petite tête de Laïla. Ne serait-ce que pour combler ce manque dans sa vie. « Je ne sers pas à combler ton vide et ton ennuie Aaron. Je suis sûre que d’autres filles tueraient pour te divertir, si ce n’est déjà le cas. »
Après toutes ces années elle n’avait plus vraiment confiance en lui. Elle n’a jamais douté sa fidélité pour la simple raison que la souffrance qui lui infligeait autant physique que mentale arrivait à l’occuper pour ne pas avoir à penser à d’autre problème. Mais ça ne l’étonnerait pas. Il était bel homme et les filles autour de lui grouillaient. Elle s’en fichait, tout ce qu’elle souhaitait c’est qu’il s’en aille pour de bon, qu’il la laisse vivre une vie normal comme toute autre personne de son âge. Elle soutenait alors son regard pour lui montrer qu’il ne l’effrayait pas, alors qu’au fond c’était la personne qui l’effrayait le plus au monde. Elle se comportait ainsi car elle savait qu’il suffisait qu’elle crie pour que les clients et les serveurs s’exécutent. S’ils avaient été seuls elle l’aurait surement laissé faire. Mais ce n’était pas le cas, aucun des deux n’avait l’avantage sur l’autre à ce moment précis. Tout ce qu’elle voyait c’était son ex dans les toilettes des dames la suppliant de revenir vivre avec lui. Ce qui au passage était hors de question. Sa soirée aurait pu être prévisible, super soirée en compagnie de quelques connaissances, deux types plutôt mignons dont un s’est volontairement proposé pour payer à sa place, ils auraient pu se revoir un autre jour mais hélas tout ne se déroule pas comme elle l’aurait souhaité. Le revoilà face à elle, prêt à lui répéter des répliques préparées à l’avance avant qu’il ne lui fasse face. Elle savait comment il l’était et même si elle n’était pas douée pour lire dans l’esprit d’un psychopathe Aaron ne l’étonnera plus. Plus maintenant, plus à l’avenir, plus jamais. Alors elle l’attend, elle l’attend de pieds ferme, voir ce qu’il est prêt à lui raconter, voir ce qu’il est prêt à lui faire.
« Tu te rends compte qu’on m’attend. »  souffle Laïla. D’une voix rauque, prête à sangloter et à le suppliait qu’il la laisse tranquille. Elle cesse alors de se débattre s’abandonnant à ce piège déjà préparé préalablement par cet homme. Elle ne lutte plus, elle a posée les armes et attends sa sentence comme on attend la mort.
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MessageSujet: Re: LAILA ▲ but you were carless to let it fall   LAILA ▲ but you were carless to let it fall EmptySam 24 Mai 2014 - 13:27

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Elle lutte un moment, avant de finalement abandonner. Je lis dans ses yeux l'épuisement, la fatigue de devoir se battre chaque jour contre tout ces souvenirs qui la hantent. Mais moi, je l'aime. Je n'ai jamais cessé de l'aimer, et ce même si désormais elle ne ressent plus rien pour moi. Je ne veux pas qu'elle tourne la page si rapidement. Je suis le seul, l'unique homme qui a le droit de faire partie de sa vie. Je ne sais pas pourquoi je m'acharne comme ça, sans doute parce-que je l'aime comme un fou. Mais il y a autre chose. Je veux qu'elle me prouve que c'est réciproque. L'amour n'est rien s'il n'est pas partagé. Mais elle, elle ne veut plus. Elle ne veut plus entendre mes belles paroles, et j'ai la triste impression qu'elle a cessé de m'aimer. Je veux raviver la flamme qui est en elle. « Je ne sers pas à combler ton vide et ton ennuie Aaron. Je suis sûre que d'autres filles tueraient pour te divertir, si ce n'est déjà le cas. » Comment peut-elle penser une seule seconde que je suis déjà allé voir ailleurs ? Je n'ai d'yeux que pour elle, mais à cet instant précis, mon cœur commence à se déchirer, et je cuis à petit feu. Toutes ces paroles me blessent, et c'est comme si elle le faisait exprès. Elle ne doit pas passer à autre chose, elle n'a pas le droit, pas tant que je serais là et même après. Elle doit revenir, et je l'y obligerais. « Je ne veux pas d'autres femmes que toi, Laïla, tu m'entends ? Je ne veux que toi. Tu es à moi, à personne d'autre. » Je sers les poings pour tenter de reprendre le contrôle, mais rien à faire. Ce qu'elle dit, ce qu'elle pense de moi, toutes ses réactions, me font prendre conscience qu'elle est passée à autre chose. Pourtant, elle ne devait pas. Je vois rouge, et je brûle de l'intérieur. De par ses paroles vexantes et le fait qu'elle ne m'aime plus. Elle ne semble pas comprendre que moi, je ne veux pas l'oublier. Je suis à la fois attristé au plus haut point qu'elle ait perdu toute confiance, et agacé qu'elle ne daigne pas m'écouter. Au début, je voulais jouer la carte de la sincérité. Mais petit à petit, le démon en moi resurgit, et je ne parviens plus à lutter contre la perte totale du contrôle. « Ne dis pas ça comme si tu n'm'aimais plus ! Je sais pertinemment que ce n'est pas vrai ! » Emporté par la colère, je cogne violemment mon poing sur le mur, à proximité du visage apeuré de Laïla. Je veux qu'elle retrouve la confiance qu'elle avait envers moi, il y a des années de cela, je veux pouvoir l'épauler quand elle va très mal. Je veux la sentir près de moi. Mais le fait qu'elle veuille refaire sa vie mais prouve que tout ces sentiments qui brûlent en moi ne sont pas réciproques. Du moins, plus maintenant. Je l'attrape violemment par le bras et la force à me regarder droit dans les yeux, la toisant durement de mon regard plus glacial que jamais. « Tu as eu tort de poursuivre le cour de ta vie alors que je n'étais plus là. Comment oses-tu, alors que moi, je t'aime encore ? » Je m'emporte rapidement et ne contrôle bientôt plus les sentiments qui montent si soudainement en moi. Une sorte de dégoût mêlé à la colère, que je n'arrive guère à contrôler. Je crois que comme Laïla, je n'ai plus la force, et pourtant, je continue à me battre, je continue à me battre pour la convaincre qu'elle m'aime encore. Brusquement, je lui attrape le menton et lui relève la tête. Elle ne semble pas vouloir continuer avec moi, et pourtant, elle devrait. « Pourquoi est-ce que tu t'obstines à faire comme si tout allait bien ? Je sais que tu souffres de mon manque. » J'essaie de me convaincre qu'elle m'aime encore, mais rien à faire. Elle doit revenir avec moi, je ne peux pas continuer sans elle. À la fois énervé et amoureux tout de même, j'approche mes lèvres des siennes, mais Laïla ne semble pas vouloir de mon baiser. Je ne la reconnais plus, et cela m'agace au plus haut point.
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MessageSujet: Re: LAILA ▲ but you were carless to let it fall   LAILA ▲ but you were carless to let it fall EmptySam 24 Mai 2014 - 21:24


C’était un dialogue de sourd, peu importait ce qu’ils se disaient ils ne s’écoutaient pas, du moins ils ne prenaient pas en compte ce que l’autre disait. Et c’était réellement le cas pour Laïla, elle l’écoutait à peine. Elle connaissait parfaitement son discours de chien battu, elle ne voulait plus l’entendre. Trois ans c’était long quand une relation ne se résumait qu’à violence et abus de l’autre. Oui il avait abusé de sa patience, des sentiments qu’elle avait pour lui et de son innocence. Il lui avait tout arraché, l’envie d’un avenir avec un homme, ce besoin d’être aimé et ce sentiment de sécurité. Elle avait changé, elle n’était plus la Laïla sociable et heureuse d’avant. La Laïla d’aujourd’hui se résumait à un tas de dégâts éparpillé un peu partout. Elle était belle la naïveté de cette jeune femme. Elle lui a un jour ouvert la porte, la laissé profiter d’elle pour ensuite la détruire.
Au fond même si elle lui en veut tellement elle sait que ce n’est pas seulement la faute d’Aaron. Elle aussi est fautive, elle aurait pu tout simplement comme toute femme qui se respecte le repousser au tout commencement de leur relation. Voir qu’elle méritait mieux que ça, que lui. « Ce n’est pas en disant que je t’appartiens que je reviendrai Aaron. » son regard se fit provocateur sans qu’elle ne le veuille réellement. « Je vais sortir d’ici, prendre mes affaires, prétendre ne pas être bien et je ne veux plus te revoir. Sinon … si..non j’appel la police et tu retournera en Inde. » menaces peu crédibles certes. Elle n’arrivait pas à tenir tête à quiconque encore moins à Aaron. Elle ne savait pas comment le repousser pour qu’il arrête de revenir vers elle. Alors qu’elle essaie de s’éloigner au plus de lui en lui faisant comprendre qu’elle ne veut plus de lui, il frappe sur le mur, elle sursaute. « Aaron ! » dit-elle la voix tremblante et apeurée. Non il ne savait rien, il ne savait pas ce qu’elle pensait ou ce qu’elle ressentait pour lui. Oui elle avait encore des sentiments pour lui. On n’efface pas une relation de trois ans en peu de temps. Seulement, elle ne l’aime plus comme avant, pas comme lui souhaiterait qu’elle l’aime. Elle ne sait pas si un jour elle arrivera à l’apprécier assez pour lui pardonner ses gestes et ses paroles envers elle. Son regard est fuyant, il a réussi à l’effrayer à nouveau. Elle à peur de lui comme toujours. Comment pouvait-il alors espérer qu’ils aient une bonne relation de couple si elle reste apeurée par ses comportements et ses paroles. Pour lui prouver qu’il était revenu et qu’il avait l’intention de changer c’était pas vraiment gagné.

Il approche ses lèvres des siennes, mais elle refuse de l’embrasser. Il est hors de question qu’il la touche encore une fois. Pas après ses excuses peu potables et son comportement qui confirmait la raison pour laquelle elle avait quitté sa famille. Elle le voit agacé, hors de lui, en colère. Mais que veut-il réellement. Que pensait-il trouver une fois leurs retrouvailles. Pensait-il qu’elle lui pardonnerait tout ce qu’il a fait. Son cœur se met alors à nouveau à battre très vite. Elle le pousse, l’éloigne d’elle mais elle voit qu’il est en colère, qu’il n’arrive pas à avoir ce qu’il souhaite. Elle sait qu’il suffit qu’elle lui dise quelque chose pour qu’il recommence à lever sa main sur elle. Elle à peur, elle est effrayée et ne sait quoi faire. Coincer dans ses putains de toilettes, seule avec lui. S’approchant de lui, elle attrape le bras d’Aaron qu’elle porte sur ses hanches et l’embrasse violemment. Sans sentiments, sans passion, rien. Un baiser sauvage, violent qui ne signifiait rien pour elle. Elle mène la main du jeune homme jusqu’à ses fesses. Elle lui offrait ce qu’il souhaitait. Laïla lui donnait ce qu’il voulait pour ne pas à subir ses violences à nouveau. Elle s’était habitué au calme, elle n’était pas sûre de pouvoir supporter un quelconque coup de la part de ce monstre. Elle le repousse alors et le gifle. C’était la première fois qu’elle levait sa main sur lui. « C’est ce que tu veux ? Viens le chercher. » elle se colle contre le mur derrière elle et le regarde. Sa respiration est saccadée après ce baiser. « Prends ce que tu veux de moi mais ne me balance pas tes putains de menaces. »
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MessageSujet: Re: LAILA ▲ but you were carless to let it fall   LAILA ▲ but you were carless to let it fall EmptySam 31 Mai 2014 - 9:46

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Son regard fuit le mien. Elle semble apeurée, mais pourtant, je n'ai jamais voulu cela. Je voulais que l'on soit heureux ensemble. Je pensais qu'en revenant vers elle, elle me pardonnerait mes erreurs. Encore une fois. Mais visiblement, je me suis trompé : peut-être est-elle simplement passée à autre chose. L'idée qu'elle m'ait oublié me met dans tout mes états. Je ne veux pas tourner la page, et je ne la tournerai pas. Pas sans elle. Oh, j'aurais tout tenté pour la reconquérir. Mais Laïla ne semble pas décidée. Puis, me prenant par le bras, elle pose mes mains sur ses hanches, avant de m'embrasser d'un coup sec. Je ferme les yeux une fraction de seconde, mais lorsque je les ré-ouvre, des flammes brûlent à l'intérieur : son baiser n'est pas celui que j'espérais. Il n'y a là aucun sentiment. Aucun amour. Rien, si ce n'est le néant qui a dévasté la Laïla que j'ai connue. Elle me repousse ensuite violemment puis me gifle d'une force que je n'aurais jamais soupçonnée en elle. Mais c'est cette même force qui me pousse à devenir violent à mon tour. Et même en tentant de me contrôler, je n'y parviens pas. De nouveau, je la plaque contre le mur. Mais cette fois-ci, mes intentions ne sont plus les mêmes. « Ne refais jamais ça. Tu m'entends ? » Mon cœur brûle, tiraillé entre de multiples émotions que je n'arrive pas à ensevelir au plus profond de moi. J'aimerais toutes les faire disparaître, mais ce n'est pas aussi simple que ça. J'aime Laïla, je l'aime. Mais d'un autre côté, comme elle, je subis mes excès de violence. Plus que tout au monde, je veux m'en débarrasser. Mais je sais que je n'y arriverai pas. Et il y a aussi ce sentiment de dominance. Je voudrais le vaincre à jamais, mais non, je ne peux pas. Je ne peux pas, j'ai besoin de me sentir fort. « Prends ce que tu veux de moi mais ne me balance pas tes putains de menaces. » Chaque parole m'écorche le cœur et peu à peu, je me rend compte du monstre que je suis. J'aimerais être autrement, j'aimerais changer. Mais quelque soit la promesse que je me fasse, je sais pertinemment que je n'en suis pas capable. « Et toi, évite de me donner des ordres. Reste à ta place. » Finalement, la violence et le besoin de domination l'emportent largement sur mes autres sentiments. Plissant les yeux, je toise durement Laïla de mon regard plus glacial que jamais. Cherche-t-elle à me provoquer ? Si c'est le cas, elle ne s'en sortira pas comme ça. Non, elle ne peut pas. Elle ne peut pas poursuivre sa vie dans les bras d'un autre, alors que de mon côté, je me brûle à petit feu. Et puisqu'elle se fiche de ce que je ressens, je vais lui faire comprendre ce qu'est la douleur. Je serre les poings une dernière fois pour tenter de garder le contrôle. Mais je n'y arrive pas, et quelque part, je n'en n'ai pas envie. J'en viens finalement aux mains, lui envoyant mon poing sur la joue, presque de toutes mes forces. « Tu aimes me voir souffrir ? Alors échangeons les rôles, et on verra ensuite qui de nous deux sera la victime. » Je l'attrape par le bras et la force à me regarder dans le blanc des yeux. Un filet de sang s'échappe de son nez. On pourra dire de moi que je n'ai pas de cœur, mais quelque part, je n'ai fais que rendre à Laïla la monnaie de sa pièce.
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